Île-de-Batz

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Île-de-Batz {{#ifeq:1|0|[il də bɑ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, est une commune française qui administre, depuis 1789, la totalité du territoire de l'île dénommée île de Batz, anciennement isle ou île de Bas. Ces deux entités, la commune et l'île, sont situées à proximité et en lien par un service public de transport par bateau, avec la commune de Roscoff, dans le Pays de Léon, à l'extrême nord du département du Finistère, en région Bretagne.

L'île faisait autrefois partie du minihy de Saint Pol ; elle est aujourd'hui associée avec d'autres îles de l'ouest de la France dans le cadre de l'association des Îles du Ponant. L'ensemble constitué de l'île et de ses îlots est inscrit depuis 1974.

Géographie

Localisation

Située en Bretagne, au nord du département du Finistère, la commune d'Île-de-Batz occupe la totalité de l'île de Batz. Cette île est totalement baignée par les eaux de la Manche, le point du continent le plus proche, à vol d'oiseau, est situé sur la commune de Roscoff à un peu plus d'un kilomètre. Le seul moyen de communication public entre l'île et le continent est un bateau qui effectue un trajet d'environ Modèle:Unité par un étroit chenal parcouru par de violents courants, entre le port de l'île et le vieux port de RoscoffModèle:Sfn.

Géologie et relief

Superficie

Fichier:Map commune FR insee code 29082.png
En rouge, la limite haute de l'estran, en jaune la zone urbanisée, en vert la lande.

L'île de Batz s'étend, sur Modèle:Unité, plus grande longueur, et Modèle:Unité, plus grande largeur. Elle dispose d'une surface totale de Modèle:Unité. Son altitude maximum est de Modèle:UnitéModèle:Sfn. L'aspect de l'île et la surface disponible évoluent avec la marée, le marnage moyen est de Modèle:Unité en marées de vives-eaux et de Modèle:Unité en marées de mortes-eauxModèle:Sfn. Le pourtour de l'île, au-dessus de la marée haute des plus grandes marées de vives-eaux, est d'environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est constituée de l'île principale mais également des petites îles et îlots, qui constituent l'archipel de Batz. Notamment : dans l'est de la pointe sud-est, l'îlot Ti-Saozon à Modèle:Unité ; dans son nord, l'île des Près ; et, notamment à proximité dans son sud, quantité de plus petits îlotsModèle:Sfn.

Paysages

La commune de l'Île-de-Batz est en totalité située sur une petite île, qui du fait de sa petite taille dispose d'un paysage totalement contraint par sa position littorale, donc proche de celui de la frange littorale du nord du département du Finistère. Sur l'île, ce Modèle:Citation entre terre et mer est néanmoins varié, car il alterne entre pointes rocheuses, plage et dunes, mais aussi zone portuaire avec quais et maisons. L'intérieur de l'île reste littoral, sans véritable relief, ni vallée seules quelques collines surmontées de bâtiments stratégiques, phare, sémaphore, anciens moulins, forts et fortin renforcent encore le caractère îlien de ce paysage même lorsque l'on se situe au milieu des champs de légumes, Modèle:Citation. L'originalité de cette île par rapport aux autres îles du Finistère est qu'elle a conservé une agriculture active du fait que, le continent la protégeant des vents de suroît, ses récoltes sont plus précoces que sur le continent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie

Elle comporte un socle de granit dur recouvert Modèle:Citation avec en divers lieux d'importantes dunes de sable amenées par les vents et les courants, le pourtour de l'île étant par ailleurs constitué de rochers et galets façonnés par les vagues<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrogéologie (eaux souterraines)

L'île de Batz fait partie de l'entité hydrogéologique Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hydrographie

Modèle:...

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0 j
  • Amplitude thermique annuelleModèle:Note : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1917 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Paysages

Modèle:...

Milieux naturels et biodiversité

Depuis le Modèle:Date-, l'Modèle:Citation est un site inscrit<ref name="BatzUrbanisme">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Île-de-Batz et ses abords fait partie : de la ZNIEFF 530030177, Baie de Morlaix (anciennement nommée baie de Morlaix et de Carantec), ZNIEFF continentale de type 2, qui elle-même Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; du GEP Grand ensemble Modèle:N° : les îles bretonnes : Modèle:Citation. L'objectif du GEP est de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; de la zone NATURA 2000 FR5310073 - Baie de Morlaix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les taxons terminaux s'élèvent, en 2022, à 591 espèces et infra-espèces<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'île permet d'observer nombre de plantes et animaux protégés, notamment : pour les plantes : crambe maritime, eryngium maritimum, crithmum maritimum ; pour les oiseaux marins : le goéland argenté, la mouette rieuse, le héron, l'aigrette, la sterne pierregarin, le tadorne de belon, le cormoran, l'huîtrier pie, le tournepierre, le bécasseau sanderling, le courlis cendré ou encore le pluvier grand-gravelot<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'île dispose de quatre mares et étangs fréquentés par des cygnes tuberculés, des canards cols verts, des foulques, des poules d'eau, des bécassines des marais et des bécasses.

On peut également y découvrir des coquillages multiples et variés : la turritelle, le calliostome, la bucarde épineuse, la littorine des rochers, ou la troque, et les abords de l'île renferment plus de Modèle:Nombre d'algues, comme : chondrus, porphyre, oralline, sargasse, dulse, ces dernières sont utilisées en agriculture, médecine, cosmétologie, agroalimentaire, et thalassothérapie.

Urbanisme

Typologie

Île-de-Batz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'InseeModèle:Note,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le Plan local d'urbanisme (PLU) le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (43,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,5 %), zones urbanisées (28 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,1 %), zones humides côtières (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

Modèle:...

Morphologie des hameaux

Modèle:...

Logement

En 2020, 64 % des logements de l'Île-de-Batz étaient, selon l'INSEE, des résidences secondaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification de l'aménagement

Modèle:...

Voies de communication et transports

Voies de communication

La voirie de l'Île-de-Batz n'est pas adaptée à la circulation routière, mais il y a des voitures particulières<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Robert">Modèle:Lien web.</ref>, des fourgons d'entreprises et d'artisans et surtout des tracteurs liés à l’activité agricole. En saison touristique on peut louer des vélos sur le port ou les transporter par la navette maritime passagers.

Transports

Le Port de Batz, port d'échouage, est géré par la Région Bretagne, en lien avec la municipalité. On y trouve quatre activités : le transport de passagers qui compte six compagnies qui transportent annuellement environ Modèle:Unité ; le transport de fret qui est un service public assuré par la société Transport de Fret<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; la pêche qui totalise quinze bateaux : trois fileyeurs et douze côtiers coquilliers ; la plaisance<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article connexe

Fichier:La cale de l'île de Batz (2021).jpg
La cale et une vedette à marée basse.

Pour le passage entre l'île de Batz et Roscoff (accès au continent), avant 1969 les Modèle:Citation utilisait des Modèle:Citation pour aller, suivant l'heure de la marée et son coefficient, d'une petite cale reliée à l'île à une autre reliée au continent. Ces cales ont été construites en pierre au fil du temps, la première cale de l'île au Moutons est construite par les iliens en 1850. Avant 1930, Modèle:Citation, raconte Pierre-Yves Decosse<ref name="Kéromnès01082019">Modèle:Article.</ref>.

Selon Guy Cabioch, maire de la commune, Modèle:Citation et le passage, toujours assuré par des marins batzien, est effectué avec des vedettes à moteur<ref name="Kéromnès01082019"/>, alors qu'avant 1930 c'était principalement à la voile et à l'aviron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La première barge à moteur, permettant le transport des matériaux et des matériels, voir des véhicules, est mise en service en 1981<ref>Modèle:Article.</ref>.

Aujourd'hui, l'accès à l'île de Batz est désormais aisé d'une durée de 15 minutes en bateau entre Roscoff et Porz Kernok sur la côte sud de Batz. Les compagnies associées de l'île de Batz desservent l'île toute l'année au départ de Roscoff. Elles sont composées de : la Compagnie Finistérienne de Transports Maritimes (CFTM) ; la compagnie Armor excursions ; et la compagnie maritime Armein. Les horaires sont fonction des périodes de l'année et outre les personnes, le passage, payant, est possible pour : vélo, vélo électrique, tandem et carriole. Le transport des chiens est gratuit. À Roscoff, les vedettes accostent dans le vieux port à marée haute et sur la cale au bout de l'estacade à marée basse, prévoir alors dix minutes de marche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels et technologiques

Modèle:...

Toponymie

Le nom breton de l'île est Enez-Vaz<ref name="A" />.

Le nom de la localité est attesté sous la forme insula battha en 884<ref name="A">Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Langue en 1158 et 1185, Baz insula en 1265, Ylle de Bast en 1296, Baza insula vers 1330, Ile de Baz Paul en 1371 et 1472, Isle Batz Paul en 1587<ref>Bernard Tanguy, Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère, origine et signification, Ar Men/Chasse)Marée, 1990, Modèle:P..</ref>.

Le dictionnaire Giraud, édition de 1844, précise : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Aucune étymologie satisfaisante n'a été trouvée à ce nom<ref>B. Tanguy, Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère, origine et signification, Ar Men/Chasse)Marée, 1990, Modèle:P..</ref>. Il est identique à celui de Batz-sur-Mer sur la côte sud de la Bretagne, qui se trouve être une ancienne île. L'explication faisant référence au bâton de pèlerin de saint Paul Aurélien (en breton bazh ou vazh signifiant « bâton ») n'a jamais été formellement établie<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.

Selon les Annales hydrographiques de 1963 : la plus ancienne dénomination de l'île est Bassa Insula, présente dans l'Itinéraire d'Antonin (daté du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) ; en 1330 on relève Insula Bassa ; la dénomination îsle de Bas est présente dans la liste des paroisses du Léon en 1769 ; le Service Hydrographique de la Marine utilise la dénomination îsle de Bas jusqu'en 1942. Il est également précisé ; Modèle:Citation<ref name="SHMAnales1963">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Sur le territoire de l'île actuelle des sites archéologiques, et notamment sur l'estran datent du Paléolithique. Ces habitats pouvaient être sur des collines permettant une bonne observation de gibiers en contrebas dans des plaines du fait d'un niveau de la mer nettement plus bas qu'actuellement. Marie-Yvane Daire qui a effectué une prospection-inventaire de l'île en 1993, souligne que les variations du niveau de la mer sont un Modèle:CitationModèle:Sfn.

Fichier:Île de Batz 026 Jardin Georges Delaselle La nécropole.JPG
Vue d'éléments de la nécropole du Jardin Delaselle.

Au Néolithique la prospection a également confirmé et révélé des sites et notamment des Modèle:Citation. Ceci confirme une montée du niveau de la mer après cette époque, mais pas de manière continue, par oscillation de montées et de descentes plus ou moins importantesModèle:Sfn. La nécropole de Penn ar C'hleguer est le plus important site archéologique de l'île pour la période néolithique et âge du bronze, elle est située dans le Jardin Georges Delaselle. Sur ce site les interventions de son découvreur Georges Delaselle et la dispersion, ou la disparition, de ses trouvailles et de ses archives ne facilitent pas les études et la compréhension chronologique des éléments trouvés, d'autant que ce site compte Modèle:Citation. Par ailleurs le mobilier archéologique n'a pas de caractéristiques suffisamment importantes pour le dater, ou est absent dans les dolmens et Modèle:CitationModèle:Sfn. Des habitats de l'Âge du fer sont probables, ils marquent la fin de la Protohistoire sur l'îleModèle:Sfn.

La première citation écrite de l'île de Batz figure dans l'itinéraire d'Antonin, sous la forme Bassa Insula<ref name="SHMAnales1963"/>. Ce texte est daté de l'AntiquitéModèle:Sfn (avant l'an 300 du calendrier julien : aujourd'hui = 300 ap. J.-C.). La présence de mobilier gallo-romain, amphores et céramiques, découvert au début des années 1990 lors d'une fouille en plongée dans le chenal entre l'île et Roscoff confirme que l'absence d'habitats et d'ateliers significatifs de cette époque sur l'île ne signifie pas qu'elle était inhabitée. Cette lacune peut être due à une persistance ilienne des pratiques anciennes et que s'il a existé une villa gallo-romaine sur l'île, elle peut être située sous les dunes ou sous les constructions du village actuel, qui sont les sites favorables à cette construction. Par ailleurs la grande surface cultivée n'est également que peu ou pas accessible à la prospection. L'ensemble de ces éléments souligne que l'absence de découvertes ne signifie pas l'absence d'une fréquentation de l'île à l'époque gallo-romaineModèle:Sfn.

Moyen Âge

La connaissance de la période du Moyen Âge doit également à l'archéologie, avec le relevé de Modèle:Citation. Le site le plus important est Penn Batz, lié à l'arrivée et au développement du christianisme sur l'île au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Sfn. Outre l'archéologie, cette histoire est connue par une hagiographie, la Vita Pauli Aureliani (la Vie de Paul Aurélien), écrite, vers 884, par le moine Uurmonoc de l'abbaye de LandévennecModèle:Sfn. Cette histoire raconte notamment le chemin de six kilomètres, avec une traversée à gué à marée basse, que suivit Paul pour rejoindre l'île au Secretum, lieu de retraite du comte Withur en train de transcrire les évangiles. Les deux hommes se reconnaissent car ils sont cousins. Ce site pourrait être le site archéologique du Jardin Delaselle. Puis intervient le récit du Saint ordonnant au dragon, qui terrorisait les habitants, de disparaitre au trou du serpent. Après ce fait Withur lui donne l'île et l'oppidum. Saint Paul construit un monastère sans-doute à Penn-Batz. Puis, Withur demande au roi Childebert II de nommer Paul évêque ce qu'il fit. Ce qui marque la création de l'Évêché de Léon. Vieillissant il se fait remplacer puis termine sa vie dans son monastère sur l'île. Modèle:Citation néanmoins source unique de cette époque, les historiens s'accordent à dire qu'elle trouve pour partie son origine dans des sources de tradition orales et que des pans du récit comme notamment Modèle:CitationModèle:Sfn.

Après un premier ravage de l'île par des Vikings en 875, c'est vers 878 que le danois Hasting débarque sur l'île, détruit la première église du monastère, et s'installe, il n'en repart qu'en 882Modèle:Sfn.

En 1388, durant la guerre des deux Jeanne, des troupes anglaises dirigées par le comte d'Arundel, nommé en 1374 gouverneur de Brest par le Duc de Bretagne Jean de Montfort, celui-là même qui a fait pendre quatorze ans plus tôt les cinquante otages de Morlaix aux murailles de la ville, s'emparent de l'île de Batz : « une flotte considérable constituée de mille hommes d'armes et trois mille archers » et « la ravagea par le feu après l'avoir toute pillée, il traita de même l'isle d'Ouessant aussi bien que celles de , d'Oléron et plusieurs autres et donna la chasse à tous les Français et à tous les Bretons qui se mirent en défense »<ref>Dom Lobineau, Histoire de Bretagne, 1707</ref>.

Temps modernes

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les hommes sont tous marins et les femmes travaillent la terre. Une école des filles est attestée à l'île de Batz en 1664<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>.

Michel Le Nobletz vint y prêcher vers 1614 et Julien Maunoir y vint également.

Fichier:Planche vue Rorscoff et île de Batz vers 1756.jpg
Roscoff et l'île de Batz séparées par le chenal,
publiée par Christophe-Paul de Robien, vers 1756.

La guerre de Sept Ans ferme de nouveau, comme durant le terrible règne de Louis XIV, le commerce avec l'Angleterre et les Cornouailles voisines. Après la bataille de Saint-Cast, en 1758, même le « smugglage » devient périlleux. Toutefois les armateurs de Honfleur et de Fécamp continuent d'envoyer chaque année des navires pêcher le maquereau, qui abonde au large de Batz et fait la réputation de toute la Bretagne<ref name="XII">Annuaire statistique du département du Finistère pour l'an XII de la République, Modèle:P., Y.J.L. Derrien, Quimper, 1803 (dépôt à la Bibliothèque diocésaine de Quimper et Léon, consultable au CRBC à Brest.)</ref>

Au début des années 1770, les pêcheurs de l'île sont ruinés par la disparition soudaine et inexpliquée de cette « fortune de mer » et l'économie locale en est irréversiblement bouleversée<ref name="XII" />. Dès avant la Révolution, l'île suit le mouvement de réorientation initiée par le dernier comte évêque Jean-François de La Marche de ce qui deviendra la Ceinture dorée vers le maraîchage.

La cure de l'île de Batz était en 1786 l'une des plus pauvres du diocèse de Léon avec moins de 300 livres de revenu, pas plus que la portion congrue à cette date<ref name="Rohou 2012">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Cette activité agricole nouvelle soutient un temps le cabotage, mais à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec le développement du chemin de fer subventionné par le Second Empire, l'île perd la vocation maritime qui avait fait son histoire.

Révolution française et Empire

Doléances de 1789

Le cahier de doléances de l'Île-de-Batz, rédigé le Modèle:Date- contient notamment le vœu suivant : « Que dans l'isle de Bas, il ne soit permis de faire aucun défrichement dans les parties de tout temps incultes, que dans les nouveaux défrichements faits dans le terrien afféagé par l'évêque de Léon, seigneur du fief, et le séminaire de Léon, propriétaire, soient abandonnés et laissés libres pour y sécher le goesmon, seul chauffage de l'isle qui ne produit aucune espèce de bois. (...) »<ref name="aa">Louis Priser, "Nos pères, les paysans bretons", éditions Libro-Sciences, Bruxelles, 1990.</ref>.

« Lisle de Bas est seule propprietaire des gouëmons qui l'entourent (...) c'est le sel engré et unique combustible qu'elle possède. Il sert, séchée, au chauffage des fours et a la cuisson et préparation de leurs nourriture, de temps immémorial on a laissé dans lisle des terrains vague pour les sécher » lit-on dans leur cahier de doléances<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Une pétition signée par la majorité des habitants de l'île demande « que les terres défrichées depuis Modèle:Unité soient remises dans leur premier état pour sécher le goémon ou varech »<ref name="aa" />.

Leur cahier de doléances rappelle aussi que l'île « est propriétaire des gouëmons qui l'entoure, [que] plusieurs arrêts émanés du Parlement de Bretagne lui en attribue seule la propriété »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Trémintin, dit « le chevalier de l'île de Batz »

Modèle:Article détaillé Né à l'île de Batz le Modèle:Date, Yves Trémintin a déjà un important passé de marin, militaire mais aussi au commerce et à la pêche, lorsqu'il se retrouve second de Hippolyte Magloire Bisson, sur le Panayoti, un brick pris aux pirates grecs. Isolé après une tempête le navire est attaqué par un grand nombre de pirates. Bisson, blessé, décide de faire exploser le bateau, Trémintin reste à bord mais il n'est pas tué mais gravement blessé par l'explosion. Rapatrié en France il raconte l'acte héroïque de Bisson et hospitalisé au Val de Grâce. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur par Charles X qui le fait accéder au grade d'enseigne de vaisseau avec exceptionnellement une solde a vie. Son retour à l’île de Batz est triomphal, affectueusement il est désormais surnommé Le Chevalier du fait de sa décoration. Après avoir construit une maison, s'être marié et avoir eu une fille, il meurt quelques années plus tard, le Modèle:Date à l'âge de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'assassinat du maire de l'Île-de-Batz en 1808

Le Modèle:Date, le maire de l’Île-de-Batz, Philippe Robin, disparaissait sans laisser de traces. Hormis son signalement au préfet, l’affaire fit peu de bruit en dehors de l’île où l’on s’empressa de l’oublier. Neuf ans plus tard, pourtant, le tribunal civil de Morlaix accréditait la thèse de l’assassinat en s’appuyant sur le témoignage non vérifié de trois marins îliens libérés des geôles anglaises, incriminant des soldats de l’armée du général Junot en casernement sur l’île. La découverte de sources inédites a permis récemment d'en savoir plus<ref>Christine Chapalain-Nougaret, "Une ténébreuse affaire à l’île de Batz : l’assassinat du maire sous l’Empire", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CXXXIII, 2004</ref>.

Époque contemporaine

Un phare est construit en 1836 dans la partie ouest de l'île.

C'est en 1865 que l'Île-de-Batz est reliée télégraphiquement au continent, grâce à un câble venant de la pointe de Roscoff<ref>"Journal télégraphique" du 25 octobre 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5575562h/f33.image.r=Molene.langFR</ref>.

En août 1894, un réseau de distribution d'eau potable ouvre à l'Île-de-Batz<ref>Henri Monod, " L'alimentation publique en eau potable de 1890 à 1897 devant le Comité consultatif d'hygiène publique de France", 1901, Imprimerie administrative, Melun, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64841429/f40.image.r=Tudy.langFR</ref>.

Les îliens et les naufrages

Pitre-Chevalier écrit en 1847 : « Ces bons îliens [de l'Île de Batz] supplient la mère de Marie de faire échouer beaucoup de navires sur leurs côtes, afin qu'ils puissent en dépouiller les morts »<ref>Pitre-Chevalier, "Musée des familles", 1847</ref>.

À la fin de février 1889 le trois-mâts Vendée, qui se rendait à Brest avec un chargement de vin, désemparé par une violente tempête évita de justesse les rochers de l'ouest de l'île (« Toute la population de l'île était là, haletante, faisant des signaux désespérés, et pensant voir à tout instant le trois-mâts s'engloutir »), mais s'échoua entre deux roches en direction de l'île de Sieck ; tout l'équipage périt.

La récolte du goémon

Fichier:055 Jules Duclos Ile de Batz vers 1865.JPG
L'île de Batz en 1873 (photographie de Jules Duclos, Musée de Bretagne).
Fichier:Îlienne de Batz Saint-Germain.jpg
Îlienne de Batz vers 1878 (dessin de Saint-Germain).

La récolte et le brûlage du goémon était pour les habitants de l'île de Batz une activité importante comme en témoigne ce texte du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle: Modèle:Citation bloc

Ils s'en servaient aussi pour la nourriture des animaux : « À l'île de Batz, à Plouescat et au Passage en Plougastel, il résulte que les chevaux, les vaches et même les porcs se montrent friands d'une espèce de goémon appelé en breton Bezin trouc'h ("goémon de coupe")<ref>Le goémon qu'on ramasse sur le rivage était appelé en breton Bezin toun</ref>. (...) [Une autre espèce], Bezin telesk, (...) sert aux Iliens pour la fabrication d'une tisane qu'ils regardent comme souveraine contre les affections de poitrine »<ref>Mauriès, Recherches historiques et littéraires sur l'usage de certaines algues, "Bulletin de la Société académique de Brest", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2075488/f61.image.r=Molene.langFR</ref>.

La querelle des inventaires en 1906

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de l'Île-de-Batz écrit que le breton étant « la langue usuelle de toutes les familles à l'île », parmi les enfants « plusieurs n'entendent rien au français et tous savent fort bien le breton »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'inventaire des biens d'église se déroule à l'Île-de-Batz le Modèle:Date : Modèle:Citation bloc

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de l'Île-de-Batz porte les noms de 32 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 au moins sont des marins disparus en mer (Baptiste Jacq et Ollivier Moal lors du naufrage du croiseur cuirassé Léon Gambetta le Modèle:Date ; Nicolas Gégot lors du naufrage du cuirassé Danton le Modèle:Date) ; 4 au moins sont morts en Belgique (Jean Chapalain à Ham-sur-Sambre, Louis Tilizien à Dixmude, Philippe Cordier à Nieuport, tous trois dès 1914 ; Victor Diraison à Roesbrugge-Haringe en 1917) ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français<ref name="merselkebir" />.

L'Entre-deux-guerres

Le Lichen caragheen était récolté dans les premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : en 1915, l'île de Batz en récolta Modèle:Unité, devancé seulement par Plouguerneau (Modèle:Unité), Kerlouan et Plouescat (Modèle:Unité chacun), Ouessant et Santec (Modèle:Unité chacun)<ref>Modèle:Dr G. Quesneville, L'exploitation industrielle des plantes marines, "Le Moniteur scientifique du Docteur Quesneville", 1915, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2152612/f178.image.r=Kerlouan.langFR</ref>.

Louis Cordier et Charles Le Guen, deux marins originaires de l'île de Batz, sont morts lors du naufrage du Pourquoi-Pas ? le Modèle:Date.

En 1938 la pose d'un câble électrique sous-marin dans le chenal séparant l'île du continent permit d'électrifier l'Île-de-Batz »<ref name="aa" />.

La Seconde Guerre mondiale

Fichier:535 Cimetière allemand de Ploudaniel-Lesneven 3.JPG
Plaque commémorative en la mémoire de Modèle:Nombre allemands péris noyés lors du naufrage du contre-torpilleur Z 32 le Modèle:Date au large de l'île de Batz (cimetière militaire allemand de Lesneven - Ploudaniel)

Le monument aux morts de l'Île-de-Batz porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale ; parmi elles Jean Noël Simon, marin disparu en mer le Modèle:Date lors du naufrage du contre-torpilleur Bison en Mer de Norvège et Eugène Péran, quartier-maître timonier, mort le Modèle:Date à Dunkerque ; Henri Robin, second maître canonnier à bord du cuirassé Bretagne est mort le Modèle:Date lors de l'Attaque de Mers el-Kébir<ref name="merselkebir">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, pendant la bataille d'Ouessant, neuf marins allemands périssent lors du naufrage du destroyer Z 32 au large de l'île de Batz. Le Modèle:Date, vers Modèle:Heure, deux vagues de Modèle:Nombre chacune attaquent un destroyer allemand échoué sur le sable dans l'angle nord-ouest de l'île de Batz<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Depuis la Seconde Guerre mondiale

Modèle:Citation<ref name="Coaziou1997">Marie Le Goaziou, "Les Îles de Bretagne", éditions Ouest-France, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

La distribution de l'eau courante est améliorée en 1972, avec la pose d'une canalisation sous-marine d'eau potable entre l'île et Roscoff. Ce nouveau service est géré en régie municipale par la commune. En 1985 un château d'eau est construit, puis la commune investit de nouveau pour améliorer l'assainissement avec la construction d'une station d'épuration située au Grannog en 1995. En 1997, une nouvelle canalisation, plus résistante, est posée en remplacement de celle de 1972<ref>Modèle:Article.</ref>.

C'est une îlienne, Jeanne Plassard qui crée, en 1994, la bibliothèque Les Milles feuillets<ref name="OF05022014">Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Commune et intercommunalités

L'Île-de-Batz fait partie de la Communauté de Communes Haut-Léon Communauté, dont les locaux se situent à Saint-Pol-de-Léon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Circonscriptions administratives

Modèle:...

Circonscriptions électorales

Modèle:...

Élections municipales et communautaires

Élections les plus récentes

Modèle:...

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Autres élections

Modèle:...

Instances de démocratie participative

Modèle:...

Finances communales

Modèle:...

Équipements et services publics

Eau et déchets

Depuis 1972, l'Île-de-Batz est connecté au réseau de distribution d'eau potable du continent par l'intermédiaire d'une canalisation d'adduction sous-marine établie entre l'île et Roscoff<ref>Modèle:Article.</ref>. Depuis, la gestion du service de l'eau sur l'île est assuré par la commune en régie municipale. Depuis 2010, c'est la Communauté de communes du Pays Léonard qui gère le Service Public d'Assainissement Non collectif sur l'île<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Espaces publics

Modèle:...

Enseignement

L'île comprend une école primaire publique ainsi qu'un collège<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Postes et télécommunications

Le bureau de poste est situé rue neuve. Il est ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h30 à 15h00, il est fermé les samedis et dimanches<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Modèle:...

Population et société

Modèle:...

Justice, sécurité, secours et festivités

Modèle:...

Population et société

Démographie

Fichier:Ile de Batz Mairie.jpg
La mairie.

Modèle:Population de France/section

En 2018, selon l'Insee, 61,2 % des logements étaient des résidences secondaires à l'Île-de-Batz.

En raison de la tradition d'endogamie qui s'explique par sa situation insulaire, sept noms de famille sont répandus à Batz (Cabioch, Seïté, Glidic, Créach, Diro, Tanguy et Le Saout) et leurs membres possèdent traditionnellement la quasi-totalité de l'île<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Sports et loisirs

Cultes

  • La procession de Sainte-Anne (le dernier week-end de juillet).
  • La bénédiction de la mer, fête des bateaux (le 15 août).

Médias

Modèle:...

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:...

Emploi

Modèle:...

Entreprises et commerces

Dans les années 1990, l'activité principale de l'île est toujours dominée par l'agriculture. En 1997, environ quarante familles vivent de leur production de légumes. Cette culture mobilise Modèle:Unité, à comparer aux Modèle:Unité de terres cultivées sur l'île<ref name="Coaziou1997" />. L'agriculture demeure active en 2020 à l'Île-de-Batz : 18 exploitations agricoles sont encore présentes, se partageant 120 hectares de surface agricole utile et pratiquant le maraîchage (il est vrai que l'île fait partie de la Ceinture dorée)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Paul/Chapelle Sainte-Anne : classée au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, la chapelle Sainte-Anne est un oratoire, créé vers 1860, dans les ruines de l'ancienne église Saint-Paul dont l'origine remonte au {{#switch: ou

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XI|-| – | XI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle

}}. Elle est située face à l'anse de Pénity. Un pardon à sainte Anne, patronne de la Bretagne, y est célébré tous les ans en juillet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Église Notre-Dame-du-Bon-Secours : sur le site, de l'église actuelle, est construit, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à l'initiative de Mr Jacobin de Keramprat doyen des chanoines de Saint-Pol-de-Léon, une chapelle appelée Notre-Dame-de-Bon-Secours. Elle est réquisitionnée pour un usage militaire, une caserne, de 1794 à 1798. Redevenue un lieu de culte en 1804, elle remplace alors l'église Saint-Paul en partie détruite par les militaires. Trop petite elle est agrandie en 1809 et consacrée en 1810. Un cimetière est créé autour avant d'être déplacé à son emplacement actuel vers 1863. Trop petite pour accueillir la population de l'île elle est détruite en 1873 pour être remplacée par l'église actuelleModèle:Sfn.

L'église paroissiale actuelle, est un édifice de style néo-roman, du aux Modèle:CitationModèle:Note. Une date gravée indique qu'elle est consacrée en 1875<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle conserve l'étole dite de Saint-Pol, tissu oriental datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle abrite dans le chœur une statue de la Vierge du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et un saint Paul Aurélien en bois du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Lavoir de Prat-ar-C'hanab : après la Révolution l'État prône la construction de lavoirs pour permettre l'accès des habitants à l'eau. Sur l'île, un premier projet de lavoir financé par la commune, en 1816, n'est pas concrétisé car des travaux d'urgence au presbytère son prioritaires. C'est en 1834 que le projet redevient d'actualité, la décision est prise en conseil municipal, la somme allouée est de Modèle:Unité. Il comporte une fontaine, se déversant dans un premier bassin, dont Modèle:Citation, suivi d'un deuxième bassin de plus grande taille pour rincer le linge préalablement lavé dans les habitations. L'ensemble est réalisé en pierre de taille<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Encore utilisé à la fin des années 1950, le lavoir de Prat-ar-C'hanabModèle:Note est remis en état en 2015 par la jeune association Glad Enez qui y installe, en 2017, une plaque signalétique et explicative<ref name="GladEnezLavoir"/>. À côté du lavoir il y a une réserve d'eau pour l'agriculture, traitée en étang avec des canards et des oiseaux de mer.

Jardin Georges Delaselle : en 1897, Georges Delaselle, assureur parisien, décida de créer au sud-est de l'île de Batz une véritable oasis subtropicale. À partir de 1918, il s'installa sur l'île et se consacra à sa passion : la botanique. Le climat lui permit d'acclimater de nombreuses plantes originaires des zones tempérées d'Afrique, d'Asie et d'Amérique. Ruiné et épuisé, Georges Delaselle vend sa propriété en 1937. Par manque d'entretien, le jardin disparaît peu à peu sous la végétation envahissante jusqu'en 1989, date à laquelle l'association « les amis du jardin G. Delaselle » entreprennent la réhabilitation du domaine. Racheté en 1997 par le Conservatoire du littoral, le jardin abrite aujourd'hui une large collection de plus de Modèle:Nombre originaires de tous les continents, dont une rare collection de palmiers. Son climat extrêmement doux (Modèle:Nombre de gel par an au maximum) a favorisé l'acclimatation des espèces, on y trouve de très nombreuses essences exotiques<ref name="BatzJardin">Modèle:Lien web.</ref>. Le jardin Georges-Delaselle est ouvert au public d'avril à novembre tous les jours, à des heures différentes en fonction des périodes de l'année<ref name="BatzJardin"/>. Modèle:Article détaillé

Phare de l'île de Batz : classé au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> le phare de île de Batz, situé sur un point haut à l'ouest de l'île, est conçu par les ingénieurs des Ponts et Chaussées Augustin Fresnel (1788-1827) et son frère cadet Léonor Fresnel (1790-1869). C'est l'entreprise Martin de Brest, qui obtient le marché de la construction le Modèle:Date-. L'allumage a lieu le Modèle:Date-. Électrifié en 1962, il est automatisé en 1995. Son feu, situé à Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer, produit Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le phare et le musée installé dans huit salles du soubassement sont ouverts à la visite<ref name="Île-de-BatzPhareMusée">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Les sémaphores : un premier sémaphore est construit, suivant un plan type, en 1866 à proximité du phare. Il dispose d'un logement pour les deux guetteurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au mois de novembre 1904, l'ancien sémaphore désarmée, est vendu aux enchères dans la mairie de Saint-Pol-de-Léon, il est acheté Modèle:Unité par Joseph Auclair, qui est artiste-dessinateur à la Manufacture des Gobelins à Paris<ref>Modèle:Article.</ref>. Son bâtiment est toujours présent à côté du phare en 2021.

Il est remplacé en 1905 par un nouveau sémaphore situé à l'est de l'île sur le fort central qui date de 1860. Détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, il est reconstruit puis requalifié en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Le patrimoine marin:

  • La station SNSM : son ancien canot Pilote Trémintin...
  • La colonie du phare : il s'agit d'un centre de vacances et d'hébergement sur l'île.

Le bourg :

  • La chapelle du Lannou.
  • Le bourg et Porz Kernog.
  • Le Vil et Porz an Eog.

Les paysages :

  • Le Trou du serpent (breton : Toull ar sarpant). Une roche allongée, à quelques mètres de la côte, marque le lieu où saint Paul Aurélien aurait précipité dans les flots, à l'aide de son étole, le dragon qui ravageait l'île.
  • Le Roc'h (français : rocher), au nord de l'île.
  • La Côte Sauvage du nord et de l'ouest de l'île.
  • Les plages de Porz Leien et de Kefenn, chères à la Shahbanou Farah Diba.
  • La grande plage de la Grève Blanche (breton : Aod Venn).
  • La plage de Porz Reter et l'ancien local de sauvetage en mer.

Patrimoine culturel

Médiathèque : elle a son origine dans la bibliothèque Les Mille feuillets, créée en 1994 par Jeanne Plassart. Devenue médiathèque et gérée par une association, en 2013, c'est Annie Guézengar qui la dirige avec l'aide d'une douzaine de bénévoles. Elle dispose alors d'un fonds de Modèle:Unité et Modèle:Unité, elle organise également des expositions et des conférences. En 2013, sa fréquentation a été de Modèle:Unité<ref name="OF05022014"/>. En 2021, cette médiathèque municipale, toujours dénommée Les Mille Feuillets, est située rue Neuve. Elle est ouverte les lundis, mercredis et samedis de 10h à 12h<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Musée du phare : depuis 2018, un musée est installé dans huit salles de soubassement du phare, intitulé Modèle:Citation la muséographie cherche à montrer l'île tel qu'elle est avec notamment des illustrations vidéo et sonore. Chaque salle est basée sur un thème différent du type : Modèle:Citation. Ce musée est ouvert d'avril à octobre et pendant les vacances scolaires<ref name="Île-de-BatzPhareMusée"/>. En 2019, première année complète d'exploitation il a accueilli Modèle:Unité<ref name="IlesduPonant20204">Modèle:Article.</ref>.

Personnalités liées à l'île

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

Histoire, Sociologie, Biologie... Modèle:Légende plume

Poésie

Romans

  • Baily-Daujon (G.). Là-Batz : le roman d'une île., Éd. Intervalles, 2012, 176 p. Modèle:ISBN Ed.
  • Cabioc'h (J-Y), Amorea, Edilivre 2017, 404 p, Modèle:ISBN.
  • Kerguillec (J-L), Le crapaud de l'île de Batz, Ed. Alain Bargain, 2018. 268 p.
  • Le Gall (S.), Corps-mort à l'Ile-de-Batz, ED. Les éditions du 38, 2016, 192 p.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail