Égérie

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Claude Lorrain, Paysage avec la nymphe Égérie (détail).

Dans la mythologie romaine, Égérie (en latin Modèle:Lang) est une nymphe des sources, une camène.

Mythe

Égérie est une nymphe associée au culte de la Diane de Némi, dans le bois d'Aricie, et considérée comme la déesse des femmes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La légende prétend que la nymphe Égérie était la maîtresse ou la femme du roi Numa Pompilius, deuxième roi mythique de Rome. Elle le conseillait régulièrement sur sa politique religieuse. Leurs rencontres nocturnes avaient lieu près d'une source située dans un bois sacré de Rome, au pied de la colline du Caelius, près de la porte Capène.

Égérie était invoquée par les femmes enceintes : il est ainsi possible qu'Égérie soit un surnom de Junon, qui présidait aux naissances.

Selon Ovide, après la mort de Numa Pompilius, Égérie, inconsolable, se réfugia dans le bois d'Aricie où elle fut transformée en source par Diane dont elle avait interrompu le culte par ses lamentations.

Selon Lactance, Numa Pompilius s'isolait pour penser aux innovations qu'il allait apporter et l'invention des entretiens avec la nymphe donnait à ses desseins l'autorité de la religion.

Selon saint Augustin, qui cite Varron<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, le roi Numa Pompilius se livrait à l'hydromancie et conversait ainsi avec des démons<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc</ref>.

Sens courant

Par extension, plus précisément par antonomase, le terme « égérie » désigne une femme choisie comme inspiratrice d'un mouvement de pensée politique ou culturel (synonyme de « muse » donc).

Ce néologisme a été popularisé par Balzac, en référence à des personnages qui en conseillent d'autres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il l'utilise dans deux romans qu'il publie en 1846, la première fois comme nom propre dans Les Comédiens sans le savoir : Modèle:Citation. Puis comme substantif dans La Cousine Bette : Modèle:Citation

Le mot est aujourd'hui utilisé dans la langue médiatico-publicitaire pour désigner une femme, en général une actrice ou un mannequin célèbre, choisie par une marque comme emblème publicitaire, incarnation médiatique, ambassadrice symbolique : Modèle:Citation

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

  • Évelyne Saëz, Les Muses. Entre 1850 et 1950, des femmes d'exception, Ouest France, coll. « Beaux Arts », 2014, 120 p. Modèle:ISBN.
  • Richard Crescenzo, « Numa et la nymphe Egérie : l'approche démonologique de la religion chez Blaise de Vigenère », Esculape et Dionysos. Mélanges en l'honneur de Jean Céard, Genève, Droz, 2008, Modèle:P..

Liens externes

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