Claude Gellée

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Modèle:Homon Modèle:Infobox Biographie2 Claude Gellée ou Gelée, dit « le Lorrain », Claude ou Claude Lorrain, né à Chamagne vers 1600 et mort à Rome le Modèle:Date de décès, est un peintre, dessinateur et graveur lorrain, figure du paysage de style classique.

Biographie

Jeunesse

Claude Gellée est né à Chamagne, village de l'actuel département des Vosges du nord-est de la France, dans le duché de Lorraine, souvent contesté. C'est un des cinq fils de la famille. Il fréquente l’école du village mais, voyant qu’il ne mordait pas à l’écriture, qu’il n’apprenait presque rien, ses parents le mirent en apprentissage chez un pâtissier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ayant perdu ses parents à l’âge de Modèle:Nobr, il a peut-être vécu brièvement avec un frère aîné qui était graveur à Fribourg<ref name = Metropolitan>Biographie Metropolitan (Katharine Baetjer 2014).</ref>.

Il suit, à Modèle:Nobr, une troupe de pâtissiers qui se rend à Rome. Il y trouve du travail comme cuisinier auprès du peintre Agostino Tassi Modèle:Incise. C’est à cette époque que Claude Gellée aurait inventé la pâte feuilletée<ref>Jean-Marie Cuny, La cuisine lorraine, Metz, Imprimerie Fort-Moselle, Modèle:3e 1998.</ref>. En plus des travaux domestiques, il broie les couleurs de son maître ; il a ainsi l’occasion de le voir peindre<ref name="CEGG">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il s’essaie lui-même à la peinture et étonne Tassi, au point que celui-ci commence l’éducation de Claude Gellée dans l’art pictural. Modèle:Saut

Éclosion

Ses biographes, Joachim von Sandrart (1606-1688) et Filippo Baldinucci (1625-1697), le connaissaient à Rome mais donnent des récits différents sur le début de sa carrière. À Rome ou à Naples, il a apparemment étudié avec l'artiste d'origine allemande Goffredo Wals (né vers 1590-1595, mort en 1638-1640), dont les vues à petite échelle l'ont influencé<ref name = Metropolitan/>.

Il fait un séjour à Naples entre 1617 et 1621 où il étudie auprès du paysagiste Goffredo Wals<ref name="SDLL">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Artiste indépendant à la fin des années 1620, sa première toile datée est un sujet pastoral peint en 1629 (Philadelphia Museum of Art) et dans les toutes premières se trouve La Tempête<ref name = Metropolitan/>.

À l’âge de Modèle:Nobr, il quitte l’Italie et fait de longs voyages en France, en Suisse. De 1625 à 1626, il est élève de Claude Deruet à l’église des Carmes de Nancy, à la suite de quoi toute sa carrière se déroulera à Rome<ref name="SDLL"/>. Influencé par les grands paysages d’Annibale Carracci, il forge son propre style. Peu à peu, l’effet de la lumière devient sa préoccupation majeure.

À la fin de 1626, il est à Rome, vivant dans la Via Margutta dans le quartier des artistes. Il ne s'est pas marié, et vit simplement parmi ses amis<ref name = Metropolitan/>.

Admis à l’Académie de Saint-Luc de Rome, où se trouve aujourd'hui une Marine de 1633<ref>Marine, 1633, huile sur toile, Modèle:Dunité.</ref>,<ref name="SDLL"/>, il reçoit dans une première période, des commandes du pape Urbain VIII. Il peint de nombreux ports imaginaires, invitations au voyage, à l’architecture néo-classique de la Renaissance italienne, baignés par la lumière rasante d’un soleil couchant situé dans la ligne de fuite du tableau. On y retrouve souvent des scènes d’embarquement grouillant de débardeurs affairés (Marine, 1634 ; Port de mer au soleil couchant, 1639 ; Le Débarquement de Cléopâtre à Tarse, 1642).

Consécration

À partir de 1635, son travail est reconnu et ses toiles très demandées<ref name="ACNP">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il a des clients très importants, non seulement le pape Urbain VIII mais aussi le roi Philippe IV d'Espagne. En conséquence de quoi, des faux à son nom commencent à être produits et vendus. Ainsi, en 1634, Sébastien Bourdon s’amuse à contrefaire un Claude Lorrain<ref name="ACNP"/>. Ceci n’est pas du tout au goût du Lorrain qui, ne souhaitant pas que des copies puissent être prises pour ses originaux, met en œuvre un procédé original et efficace pour lutter contre ces contrefaçons en reproduisant en dessin chacune de ses œuvres dans un recueil appelé Liber Veritatis, ou Livre de la Vérité. Pour chaque tableau, il précise le titre, la date ainsi que le nom du commanditaire. Il y répertoriera toutes ses œuvres jusqu’à sa mort, soit près de Modèle:Nobr. Ce livre unique, actuellement conservé à Londres au British Museum, est très précieux pour les historiens d’art car il leur permet d’étudier les œuvres disparues du peintre. Ses contemporains ne considèrent pas les paysans dansant ou les vaches comme des sujets dignes, ni le paysage comme un genre indépendant important<ref name = Metropolitan/>.

À partir de 1640, l’influence des œuvres d'Annibale Carracci et du Dominiquin se fait sentir<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et, à partir de 1645, il s’oriente vers des œuvres plus apaisées, à la lumière uniforme, d’inspiration mythologique ou biblique (Bord de mer avec Apollon et la sibylle de Cumes, 1647 ; Mariage d’Isaac et Rebecca, 1648), mais, comme toujours chez le peintre, ces scènes ne sont que des prétextes à l’exploration de l’espace infini du paysage : les œuvres du Lorrain Modèle:Cita. Modèle:Saut

Fin de carrière

À la fin de sa carrière, le Lorrain retrouve son inspiration première dans des sujets plus symboliques qui lui permettent d’explorer à nouveau le travail de la lumière (Paysage avec Tobie et l’ange, 1663 ; Paysage avec Énée chassant sur la côte de Libye, 1672).

En 1663, Claude Gellée bénéficie du mécénat du prince Colonna<ref name="SDLL"/>, mais il tombe gravement malade, souffrant beaucoup de la goutte. Dans ses dernières années, il ne vit que pour l’art. Bien qu’il soit délivré des soucis financiers, il mène une vie modeste et soutient beaucoup les pauvres. Hormis le pape Urbain VIII, il a peint pour des personnages très importants de son temps, tels que le roi d’Espagne ou des cardinaux de la Curie romaine. À sa mort, le Modèle:Date-, il est inhumé à Rome dans l’église de la Trinité-des-Monts, tombe transférée, en 1836, dans l’église Saint-Louis-des-Français, sous un monument édifié en son honneur par Paul le Moyne. Dans son testament, il demande qu’on dise des messes dans son village de naissance : malgré son admiration pour la nature d’Italie et sa grande fortune, Claude Gellée est resté toujours attaché à Chamagne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Postérité

Fichier:Gellée par Rodin-2.jpg
Auguste Rodin, Monument à Claude Gellée (1892), Nancy, parc de la Pépinière.

L’œuvre du Lorrain a laissé une forte empreinte chez les peintres français, hollandais ou britanniques, comme chez Turner<ref>Cf. Turner and the masters, Tate, 2009. Turner a consacré ses derniers tableaux au thème d’Énée mémorablement traité par Lorrain, et a légué à la National Gallery de Londres deux tableaux (Didon construisant Carthage et Soleil levant à travers la brume) à condition qu’ils soient en permanence accrochés entre deux tableaux de Claude Gellée (Port de mer avec l’embarquement de la Reine de Saba et Paysage avec le mariage d’Isaac et Rebecca) ; le visiteur sera donc surpris de voir deux tableaux britanniques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la section dévolue aux peintres français du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref> ou, plus récemment, chez Jean Carzou (1907-2000). L’admiration que lui voue le monde anglo-saxon est telle que le Lorrain y est couramment appelé par son seul prénom : « Claude », comme on dit « Raphaël » ou « Rembrandt »…

En 1892, Auguste Rodin réalise le monument en bronze dédié à Claude Gellée ornant le parc de la Pépinière à Nancy<ref>« Monument à Claude Gellée dit Le Lorrain » sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.</ref>.

Un lycée et une rue portent son nom à Épinal, ainsi qu’un collège et le quai Claude-le-Lorrain à Nancy.

En 2008, un timbre est édité par la Poste, à partir de son tableau Port de mer au soleil couchant.

Dans la littérature et la philosophie

Dans la toponymie

Œuvres

Peintures

Sandrart, cité par Röthlisberger, explique que l'artiste Modèle:Citation.

Formation

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Reconnaissance
Fichier:Paisaje con las tentaciones de San Antonio.jpg
Saint Antoine (vers 1638), Madrid, musée du Prado.
Fichier:Paisaje con San Onofre.jpg
Saint Onuphre (1639), Madrid, musée du Prado.

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Influence de Carrache et du Dominiquin

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Apaisement

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Dernières années

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Dessins

  • entre 1627-1630 : Pyramide de Cestius, plume, encre brune et lavis brun, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts<ref>L'École des beaux-arts de Paris possède une importante collection de dessins de Claude Gellée ; cf. Emmanuelle Brugerolles, Le Dessin en France au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans les collections de l’École des Beaux-Arts, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts éditions, 2001, Modèle:P., Cat. 33-41.</ref>. Ce dessin provient vraisemblablement du carnet de croquis de jeunesse de l'artiste rassemblant des vues de la Rome antique. Cette feuille témoigne de la découverte du paysage romain de Claude Gellée. Ce vestige a inspiré nombre d'artistes du {{#switch: XVIII
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}}, sensibles à son caractère pittoresque et à la variété des angles. Dans ce dessin à l'encre l'exactitude topographique est reléguée au second plan.

  • Vers 1630 : Rentrée de troupeaux au crépuscule, plume, encre brune et lavis brun, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts. Cette feuille a manifestement été réalisée en vue d'une composition peinte qui ne correspond à aucun tableau conservé. Elle a pu être rapprochée des toiles des années 1630. La perspective est clairement définie et la main assurée, mais cette feuille a été reprise et retouchée, telle une feuille d'atelier.
  • Entre 1630 et 1635 : Saint-Pierre de Rome, lavis de plume, Modèle:Dunité, Haarlem, musée Teyler.
  • Entre 1635-1640 : Paysage avec figures, sanguine, plume, encre brune et lavis brun, mise au carreau à la sanguine, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts. Cette feuille fait partie des compositions réalisées en atelier par Claude Gellée dans la seconde moitié des années 1630. Elle n'a pas pu être mise en relation avec un tableau de sa main. L'exécution est très soignée et picturale. Les motifs du bouquet de pins parasols et de la tour ceinte d'une double couronne de créneaux sont caractéristiques des œuvres de l'artiste de cette période.
  • Entre 1635-1640 : Arbres à l'orée d'un bois, pierre noire, encre brune et lavis brun, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Paris, École nationale supérieure des beaux-arts. Claude Gellée s'attache tout particulièrement à l'étude de la nature, parcourant les environs de Rome et choisissant dans la campagne les motifs et sites dont il varie subtilement la mise en page. Cette feuille date d'une période très prolifique pour l'artiste, mais ne peut être rattachée à aucun tableau connu.
  • Fin des années 1630 : Étude d'arbres, pierre noire, plume, encre brune et lavis brun, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Paris, École nationale supérieure des beaux-arts. Ce dessin se rattache à un groupe d'études d'arbres réalisées à la plume et au lavis sur des feuilles de format très proche voire identique. La mise en page de cette feuille est particulièrement subtile puisque son format étroit met en valeur les proportions élancées du tronc que souligne le cadrage, la masse des frondaisons étant coupée par le bord supérieur. L'effet est accentué par la vue entre contre-plongée. Le jeu des obliques du terrain en pente douce permet de suggérer la profondeur.
  • Vers 1640-1641 : Saint-Pierre de Rome, craie et lavis, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • 1646 : Rome avec Saint-Pierre, pinceau, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • entre 1635 et 1640, Rome, palais des sénateurs, lavis de plume, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • 1674 : Procession de Noël à Rome, plume, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • Avant 1635 : Paysages avec figures, plume et lavis, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • Vers 1638 : Civitavecchia, plume et lavis, Modèle:Dunité, musée d'État de Berlin, cabinets des gravures sur cuivre.
  • Vers 1638-1639 : Deux frégates, plume et lavis, Modèle:Dunité, Chicago, Art Institute of Chicago.
  • Entre 1635 et 1650 : Deux barques, craie et lavis, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • 1637 : Ruisseau à Subiaco, pinceau, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • Non daté : Panorama depuis le Sasso, plume, Modèle:Dunité, Chicago, Art Institute of Chicago.
  • Entre 1635 et 1640 : Paysage sylvestre, lavis sur craie, Modèle:Dunité, Vienne, Graphische Sammlung Albertina.
  • Entre 1635 et 1640 : Cours d'eau avec arbres, pinceau avec rehauts, Modèle:Dunité, Boston, musée des Beaux-Arts.
  • Non daté : Coucher de soleil, livre d'esquisses, fol. 4v., plume, Modèle:Dunité, Stockholm, National Museum.
  • Vers 1640 : Groupe d'arbres, lavis sur craie, Modèle:Dunité, Vienne, Graphische Sammlung Albertina.
  • Vers 1640 : Vue du Monte Mario sur la vallée du Tibre, pinceau, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • 1640 : Mont Soracte, lavis sur craie et étude à la sanguine, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • Années 1640 : Deux figures féminines, lavis de plume avec rehauts, Modèle:Dunité, Washington, National Gallery.
  • Vers 1645: Chasse au cerf, pinceau, Modèle:Dunité, Budapest, musée des Beaux-Arts.
  • Entre 1645 et 1650 : Danse champêtre, lavis sur craie, Modèle:Dunité, collection privéeModèle:Refnec.
  • Vers 1645 : Paysage pastoral, lavis sur craie, Modèle:Dunité, Londres, Institut Courtauld.
  • Entre 1640 et 1645 : Paysage pastoral, craie et pinceau, Modèle:Dunité, New York, collection privéeModèle:Refnec.
  • Non daté : Paysage, lavis de plume, Modèle:Dunité, New York, Pierpont Morgan Library.
  • 1648 : Troupeau de moutons, pinceau et plume, Modèle:Dunité, New York, Metropolitan Museum of Art.
  • Vers 1650 : Le Débarquement d'Enée et de ses compagnons dans le Latium, plume, encre brune, lavis brun, rehauts de blanc et de rose sur papier brun, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts. Ce dessin est une des traces de travaux préparatoires pour la toile intitulée Le Débarquement d'Enée dans le Latium, datée de 1650 et conservée à Longford Castle dans la collection du comte de Radnor depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. D'une exécution très picturale et particulièrement aboutie dans la mise en place tant du paysage que des figures, cette feuille témoigne d'une attention extrême au rendu des effets lumineux propres à un lever d'aurore.
  • Vers 1650 : Paysage avec figures mythologiques, lavis sur craie, Modèle:Dunité, Cabinet des gravures sur cuivre, musées d'État de Berlin.
  • Vers 1650 : L'Embarquement de la reine de Sabba, lavis de plume avec rehauts, Modèle:Dunité, cabinet des gravures sur cuivre, musées d'État de Berlin.
  • Vers 1655 : Étude d'yeuses, plume, encre brune et quelques touches de lavis d'encre de Chine, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts. Cette feuille présente le caractère sommaire de l'approche de la nature développée par Claude Gellée après 1650. La facture est rapide et nerveuse faite de traits larges et hachurés et l'espace est évoqué de manière très schématique.
  • Vers 1655 : Le Sermon sur la montagne, pinceau avec rehauts, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • Probablement 1663 : Paysage avec Psyché, lavis de plume, Modèle:Dunité, Chantilly, musée Condé.
  • Entre 1655 et 1660 : La Traversée de la mer Rouge, lavis de plume avec rehauts, Modèle:Dunité, Windsor Castle, Royal Collections.
  • 1654 : Étude d'aigles, plume, Rome, Gabinetto Nazionale delle Stampe, Modèle:Dunité.
  • Entre 1640 et 1660 : Étude d'arbre, craie et léger lavis, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • Vers 1669 : Figures derrière les plantes, pinceau, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • Entre 1665 et 1670 : Femme assise et plantes, plume sur esquisse à la craie, Modèle:Dunité, Copenhague, Statens Museum for Kunst.
  • 1661 : David contre Goliath, plume, encre brune et lavis brun, Modèle:Dunité, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce dessin de taille modeste a pour intérêt de marquer les liens entre deux personnalités de la vie artistique romaine de cette époque : Pierre de Cortone et Claude Gellée. En effet, ce dessin est une copie assez fidèle du David décapitant Goliath peint par Pierre de Cortone et conservé au musée du Vatican. L'enjeu d'un tel exercice était pour Claude Gellée de parfaire sa maîtrise dans la représentation des figures et plus particulièrement des figures en mouvement.
  • Vers 1660 : Le Voyage à Emmaüs, craie et lavis, légèrement rehaussé, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • Non daté : Concordia, lavis de plume, Modèle:Dunité, musée d'État de Berlin, cabinet des graures sur cuivre.
  • 1663 : L'hommage à Cérès, lavis de plume avec rehauts, Modèle:Dunité, New York, collection privéeModèle:Refnec.
  • 1663 : Paysage avec Tobie et l'ange, lavis de plume sur esquisse à la craie, Modèle:Dunité, Munich, Staatliche Graphische Sammlung.
  • Entre 1660 et 1665 : Paysage pastoral, lavis de plume, Modèle:Dunité, Haarlem, musée Teyler.
  • vers 1657 : Acis et Galatée, lavis de plume avec rehauts, Modèle:Dunité, Windsor Castle, Royal Collections.
  • 1669 : La Déploration d'Egérie, Cabinet des gravures sur cuivre, Modèle:Dunité, Dresde, collections d'État.
  • Non daté : Repos pendant la fuite en Égypte lavis de plume, Modèle:Dunité, musée d'État de Berlin, cabinet des gravures sur cuivre.
  • 1667 : Paysage avec le bannissement d'Agar, lavis de plume, Modèle:Dunité, Cambridge, Fitzwilliam Museum.
  • 1673 : Rome, l'Aventin, lavis de plume, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.
  • 1672 : Delphes, lavis de plume, légèrement rehaussé, Modèle:Dunité, Windsor Castle, Royal Collections.
  • Vers 1669 : Étude de chasseurs, lavis de plume, Modèle:Dunité, New York, Metropolitan Museum of Art.
  • 1669 : Ascagne chassant, lavis de plume, légèrement rehaussé, Modèle:Dunité, musée d'État de Berlin, cabinet des gravures sur cuivre.
  • 1670 : La Chasse d'Enée, plume, encre brune, lavis brun et rehauts de blanc, Modèle:Dunité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts. Ce dessin peut être mis en relation avec le tableau représentant le même sujet exécuté par le peintre pour le prince Paolo Francesco Falconieri et livré en 1672, (conservé aux musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles). Cette étude n'a pas été reprise à l'identique dans la composition finale.
  • 1677 : Apollon et Mercure, lavis de plume avec rehauts, Modèle:Dunité, musée d'État de Berlin, cabinet des gravures sur cuivre.
  • 1674 : Marine avec Persée, lavis de plume avec rehauts, Modèle:Dunité, New York, Metropolitan Museum of Art.
  • 1678 : Le Christ jardinier, pinceau avec rehauts, Modèle:Dunité, Londres, British Museum.

Gravures

Modèle:... Claude Gellée a gravé une quarantaine d'eaux-fortes, listées par Lino Mannocci dans son catalogue raisonné<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Plusieurs de ses œuvres ont été gravées par divers artistes dont Richard Earlom, Dominique BarrièreModèle:Etc

Réception critique

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Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Filmographie

  • Port de mer au soleil couchant de Claude Gellée, dit Le Lorrain - 1639, film documentaire d'Alain Jaubert, France, 1989, 27 min, édition ARTE/Palettes, Les Théâtres du soleil.

Liens externes

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