Saint-Joachim (Loire-Atlantique)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Joachim (prononciation locale : {{#ifeq:1|0|[sɛ̃ ʒɔaʃɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, au cœur du parc naturel régional de Brière.

Géographie

Saint-Joachim, située au cœur de la Brière, en apparaît comme sa capitale. Modèle:Article détaillé

Description

Fichier:Location Saint-Joachim.svg
Situation de la commune de Saint-Joachim dans le département de la Loire-Atlantique
Fichier:Map commune FR insee code 44168.png
Carte de la commune de Saint-Joachim.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France Le finage de Saint-Joachim coïncide avec la majeure partie du marais de la Brière ; il est composé des "îles" de Pandille (ou Pendille) où se trouve le bourg, de Fédrun, de Mazin (ou Mazun), de Bais, d'Aignac, de Ménac et de Brécun (ou Brécan), toutes entourées par le marais de la Grande Brière Mottière.

Modèle:Article détaillé

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1976 à 2017 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Saint-Joachim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 3,5 % 301
Terres arables hors périmètres d'irrigation 0,1 % 9
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,4 % 466
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 0,1 % 9
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,01 % 1
Forêts de feuillus 0,01 % 1
Forêts mélangées 0,13 % 11
Landes et broussailles 0,08 % 7
Marais intérieurs 86,2 % 7449
Plans d'eau 4,5 % 388
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

L'occupation des sols montre que les marais occupent à eux seuls 86,2 % de la surface communale. La commune englobe en effet la majeure partie des marais de la Grande Brière.

Toponymie

Fichier:Saint-Joachim La grande curée.jpg
Saint-Joachim : la grande curée (carte postale, vers 1930).

La commune de Saint-Joachim est créée en 1790 et porte à l’origine le nom Les Îles. Ces îles sont ceinturées de canaux circulaires appelés « curées ». Ces îles sont celles de Pendille (ou Pandille), de Fédrun, de Mazin (ou Mazun), de Bais, d'Aignac, de Ménac et de Brécun (ou Brécan). Le bourg occupe l'île Pendille<ref>Modèle:Article.</ref>.

Son nom en breton est Sant YoasinModèle:Référence nécessaire.

Histoire

Moyen Âge et Temps modernes

Saint-Joachim, qui n'a jamais dépendu d'une seigneurie était assujettie au duché de Bretagne dont elle relevait directement et partageait les droits collectifs du marais avec les habitants des 14 paroisses de la Brière : Besné, Crossac, Donges, Escoublac, Guérande, Herbignac, La Chapelle-Launay, Missillac, Montoir, Pontchâteau, Prinquiau, Saint-André-des-Eaux, Saint-Lyphard et Saint-Nazaire forment ces 14 paroisses.

Le Modèle:Date, François II duc de Bretagne, par une lettre patente, reconnait les droits des brièrons. La duchesse Anne ratifie la lettre patente de son père François II. Au cours des siècles, ce privilège a été confirmé plusieurs fois par ordonnance royale ou lettres patentes.

Le Modèle:Date- une chapellenie est créée à Saint-Joachim.

En 1771 est créée la paroisse de la Chapelle-des-Marais, détachée de Missillac ; suivront Saint-Joachim détachée de Montoir (dont elle n'était précédemment qu'une trève), Sainte-Reine détachée de Pontchâteau, puis Trignac, Saint-Malo-de-Guersac, La Turballe et Pornichet.

Selon A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, « ce fut vers 1745 qu'on commença à baptiser à Saint-Joachim, alors petite chapelle. L'église, bâtie en 1785 par un sieur Croleau, a été brûlée en 1793. Les registres, qui avaient été cachés dans les lambris du chœur , furent brûlés également. On peut voir, dans un leu dit les Pierre-Néçais, un amas de pierres non taillées qui, selon la tradition, seraient les ruines d'un ancien château, ce que rien ne justifie (...). Vers 1768 un arrêt du Parlement de Bretagne avait interdit les inhumations sur le territoire de Saint-Joachim [car ce n'était qu'une trève et non une paroisse] ; mais les mariages s'y célébraient encore en 1777 »<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Révolution française

En 1790, Saint-Joachim devient une commune. Un nouveau nom lui est ensuite momentanément attribué : « Les Isles ». Avant 1801, le nom initial est rétabli<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Révolution reconnut les droits briérons par le décret du Modèle:Date et la loi du Modèle:Date. Ces textes établissent de façon irréfutable la possession indivise de la Grande Brière Mottière et des marais. Les Brièrons ont le droit d'usage sur le roseau, droit de pâture pour le bétail et droit de tourbage.

L'église paroissiale est incendiée le Modèle:Date- par les troupes du général Avril.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La paroisse de Saint-Joachim est créée en 1802, l'abbé Jacques Vaillant en étant le premier curé. Une nouvelle église remplaçant celle incendiée en 1793 ouvre en 1803 à l'intérieur de l'ancien cimetière<ref name="f8">Modèle:Lien web.</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Joachim en 1853 : Modèle:Citation bloc Une nouvelle église paroissiale Saint-Joachim est victime à son tour d'un incendie le Modèle:Date-. Elle est remplacée par une nouvelle église (l'actuelle) construite progressivement à partir de 1861 (la bénédiction de la première pierre de la nouvelle église par Mgr Laroche, évêque de Nantes, date du Modèle:Date-). En attendant, un lieu de culte provisoire, en bois, fut construit dans le chemin menant au presbytère<ref name="f8" />.

En 1860, à Saint-Joachim, commune peuplée alors de Modèle:Nobr habitants environ, on recensait 12 capitaines de navire, 245 matelots, 43 novices, 40 mousses, 240 marins hors de service et 434 charpentiers de navire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La nouvelle église ouvre en 1862, mais n'est en fait achevée que pour sa consécration par Mgr Laroche le Modèle:Date- ; elle possède un vitrail évoquant des Volontaires de l'Ouest à la bataille de Loigny le Modèle:Date-.

« Autrefois, à quatre kilomètres de Saint-Joachim, à Royé, on lançait dans le Brivet de nombreuses chaloupes briéronnes. Plus de 80 de ces embarcations remontaient l'estuaire jusqu'à Nantes à l'époque de la vente de la tourbe »<ref name="Les grandes fêtes de Saint-Joachim">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Les inondations en Brière étaient fréquentes : pendant l'hiver 1903-1904 par exemple, mais aussi à de nombreuses autres dates, comme au début de février 1936<ref>Modèle:Lien web.</ref>

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Joachim porte les noms de 141 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale dont 8 morts sur le front belge (parmi eux 3 ont été tués dès le Modèle:Date-, Pierre Marie David et Joseph Oscar Thomas à Maissin et Joseph Saunier à Arsimont), 2 en Grèce dans le cadre de l'expédition de Salonique (Gabriel Mahé, mort de maladie contractée en service et Henri Moyon, décédé à Salonique le Modèle:Date-, donc après l'armistice), 1 en Italie (Pierre Clair Vince à Livourne) et la plupart des autres sur le sol français, à l'exception de Marcel Halgand<ref group=Note>Marcel Halgand, né le Modèle:Date- à Saint-Joachim.</ref>, matelot canonnier, mort accidentellement à bord du croiseur auxiliaire Champagne<ref group=Note>Le croiseur auxiliaire Champagne est l'ancien paquebot britannique Oropesa transféré en décembre 1915 à la Marine française qui le renomme Champagne puis Champagne I. Il fut rendu à la Marine britannique en juillet 1917 et coulé en octobre 1917.</ref> le Modèle:Date- à proximité d'Arkhangelsk. Parmi eux, 5 (Arsène Austin, Guillaume Austin, Lucien Austin, Raymond Austin et Luc Vince) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et 6 (Henri Austin, Jean-Baptiste Austin, Joseph Austin, Henri Halgand, Clément Moyon et Augustin Vince) de la Croix de guerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

L'exploitation de la tourbe a perduré pendant l'Entre-deux-guerres et l'immédiat Après-Seconde-Guerre-mondiale.

Fichier:Saint-Joachim arrivée du train 1930.jpg
Saint-Joachim: l'arrivée du petit train de Saint-Nazaire en 1930 (Compagnie morbihannaise).
Fichier:Gare Saint-Joachim 1928.jpg
La gare de Saint-Joachim en 1928.

La Compagnie des chemins de fer du Morbihan, à la suite d'une convention conclue en 1902 entre le Conseil général de Loire-Inférieure et celui du Morbihan ouvrit en 1907 trois lignes de tramway dans le département de Loire-Inférieure dont celle allant de La Roche-Bernard à Saint-Nazaire, laquelle desservait Saint-Joachim. Cette ligne, dont l'entretien est médiocre et les wagons surchargés selon un article publié en 1940<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ferma en 1947. Modèle:Article détaillé

Fichier:Saint-Joachim La Grande Rue vers 1930.jpg
Saint-Joachim : la Grande Rue vers 1930 (carte postale).
Fichier:Fleurs d'oranger Saint-Joachim 1930.jpg
Saint-Joachim : fabrication de fleurs d'oranger vers 1930 (carte postale, auteur inconnu).

Le Modèle:Date- une école professionnelle destinée à former des ouvriers de la construction navale, financée par Hubert de Montaigu<ref>Modèle:Lien web.</ref>, député, fut inaugurée par André François-Poncet, alors ministre de l'économie nationale <ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le journal L'Ouest-Éclair écrit : « Saint-Joachim n'offre aux visiteurs que peu d'attraits. On trouve une minuscule chapelle, dédiée à la Vierge du Bon Secours ; une église coquette, des maisons quelconques, alignées comme à la parade, de chaque côté d'un chemin, d'ailleurs en mauvais état; et une hôtellerie très modeste, où l'on vous sert l'anguille et le gibier d'eau, la tanche et le caneton avec les sauces du pays. (...) Un dicton proclame que tout Briéron vient au monde avec un compas dans ses langes... Et c'est vrai, Saint-Joachim, depuis d'innombrables olympiades, fournit, à tous nos chantiers de constructions navales de France, des ouvriers spécialisés qui n'ont pas leurs pareils pour nous construire des bateaux. Le deuxième adjoint, M. Vince (...), nous confiait qu'il y avait actuellement Modèle:Nobr enfants de Saint-Joachim répartis dans les chantiers de Penhoët, de la Loire, de Bretagne à Nantes, de Dieppe, de Rouen, de Caen, de Paris, du Trait, de Toulon, etc.. (...) Le pays, sans les constructions navales, ne nourrirait pas les habitants »<ref name="Les grandes fêtes de Saint-Joachim" />.

La fabrication des fleurs artificielles était une spécialité de la Brière et on comptait alors à Saint-Joachim deux établissements spécialisés dans cette activité. La fabrication de fleurs d'oranger, lesquelles servaient à la confection de couronnes portées par les femmes le jour de leur mariage (souvent conservées disposées sur un coussin rouge ensuite sous un globe placé bien en vue dans la maison) a été une activité des femmes de Saint-Joachim à partir de 1892 et jusqu'en 1935 (ces fleurs étaient exportées un peu partout en Europe), date de la destruction d'une bonne partie de l'atelier de fabrication Moyon-Lambert à la suite de l'explosion d'un moteur à gaz<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet atelier employait 40 ouvrières en 1921, leur nombre montant jusqu'à 120 en 1935<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Comme ses voisines briéronnes de l'arrière pays nazairien, Saint-Joachim s'est trouvée prise à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la Poche de Saint-Nazaire ce qui lui valut une prolongation de l'Occupation allemande de Modèle:Nombre de plus que le reste de la région (d'Modèle:Date- au Modèle:Date)

En tout 12 personnes de Saint-Joachim ont perdu la vie lors de la Seconde Guerre mondiale à la suite des bombardements, de la déportation, de la captivité, mais aussi à cause des combats du front <ref name="f8" />. Parmi elles par exemple Joseph Alphonse Aoustin, soldat au 5e régiment d'infanterie est mort pour la France sous un bombardement à Poilcourt (Ardennes) le Modèle:Date-.

Fernand Vince, né le Modèle:Date- à Saint-Joachim, et André Guichard, né le Modèle:Date- à Saint-Nazaire, furent tués par deṣ soldats allemands le Modèle:Date- à Guenrouët alors qu'ils se déplaçaient simplement pour acheter du pain<ref>https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article201864</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Quatre soldats (Guy Armand Aoustin, René Héméry, Serge Moyon et Camille Vince) originaires de Saint-Joachim sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'exploitation du « Noir de Brière »

Depuis le Modèle:Date-, c'est le syndicat du bassin-versant du Brivet (SBVB) qui a la compétence pour la gestion des milieux aquatiques dans le marais de Brière et en particulier pour le curage des canaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La société "La Florentaise" fabrique et commercialise terreaux et supports de culture obtenus à partir du « Noir de Brière »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, formé par la décomposition des espèces végétales qui se développent dans le marais ou de sédiments apportés, favorisant l'extension des roselières, depuis l'arrêt de l'extraction de la tourbe dans la décennie 1960, et dont elle utilise environ Modèle:Nobr tonnes chaque année, évacués, après avoir été laissé décanter pendant deux ans, puis asséché, par des barges jusqu'au port de Kerfeuille (en La Chapelle-des-Marais), avant d'être acheminé à Saint-Mars-du-Désert ou Saint-Escobille (Essonne) où il est incorporé dans des terreaux à label écologique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Population et société

Démographie

Modèle:Section à actualiser Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Joachim fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Saint-Nazaire et de l'unité urbaine de Saint-Joachim - Saint-Malo-de-Guersac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme Modèle:Citation : 78 % des habitants résidaient dans des zones Modèle:Citation et 22 % dans des zones Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web, données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.</ref>.

Évolution démographique

Les données concernant 1793 sont perdues.

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,5 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,49 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Joachim (1895), construite pour remplacer l'ancienne détruite le Modèle:Date-. Son clocher culmine à Modèle:Unité.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, bénie le 1er juin 1762<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, est l'édifice le plus ancien de la commune. Cet oratoire maritime témoigne du poids des activités traditionnelles de navigation et de construction de bateaux en Brière, chapelle mortuaire dédiée aux cérémonies pour les disparus en mer ou dans les conflits. Elle sera le point de départ du futur bourg de Saint-Joachim au XIXe siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, mairie, école et poste seront implantées à proximité. Une mobilisation citoyenne en 1988 a permis d'éviter sa démolition autour d'une association culturelle "La pierre chaude".
  • La chapelle Saint François.
  • La « Maison de la Mariée » est située sur l'île de Fédrun. Habitat traditionnel couvert de chaume, ce musée permet de découvrir une collection de couronnes de fleurs d'oranger que les femmes de Saint-Joachim confectionnaient autrefois<ref name="SJ1">Saint-Joachim en images sur www.saint-joachim.fr, consulté le 6 mars 2010.</ref>.

La commune compte 5 monuments historiques. Ce sont plusieurs monuments mégalithiques qui ont été classés comme en 1981 :

Personnalités liées à la commune

  • Georges Vince, artiste (peintre, sculpteur ; abstrait, puis figuratif) né à Saint-Joachim le Modèle:Date- (décédé le Modèle:Date-).

Divers

Selon le découpage de la région Bretagne fait par Erwan Vallerie, Saint-Joachim fait partie du pays traditionnel de la Brière et du pays historique du Pays Nantais.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail