La référence à Saint-Malo dans le nom de la commune viendrait de l'événement mythique suivant : Malo né au Pays de Galles, évêque d'Aleth sur l’estuaire de la Rance, retournait à Aleth après un premier séjour à Saintes. Selon la légende : "Lors de sa traversée de l’île de Guersac, son cheval trébucha sur un rocher qui a conservé la trace de son sabot". Ce rocher est dénommé depuis le Pas de Saint Malo.
Malo s'était retiré à Saintes à la suite de persécutions en Domnonée armoricaine. En rentrant, il accédait ainsi à la demande des bretons d'Aleth qui réclamaient son retour (cf. le lien externe concernant la vie de Saint Malo en bas de page).
Selon les biographies, Saint Malo a vécu au {{#switch: ou au
}}. Son possible passage par l'île de Guersac est en tout cas antérieur à la découverte, vers l'an 800, du tombeau dit de l'apôtre Jacques par l'ermite Pelagius en Galice et donc antérieur au Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Il s'agit essentiellement de cultures fourragères.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,9 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
Saint-Malo-de-Guersac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Guersac en 1401, Sant-Malo vers 1850<ref name="Kerofis">Modèle:Lien web.</ref>.
Guersac/Gwersac'h est le nom de la principale île qui constitue le territoire communal de Saint-Malo-de-Guersac (Sant-Maloù-Gwersac'h en breton<ref name="Kerofis"/>, la localité est fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des émigrants bretons). Saint Malo est l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne, que l'on retrouve dans d'autres noms de lieux comportant le même éponyme, dont celui de la fameuse cité corsaire Saint-Malo/Sant-Maloù.
Guersac se compose de la forme réduite du breton Gwern (ce mot désigne une zone marécageuse et son association à Sac'h est naturelle) qui est extrêmement fréquent en toponymie bretonne et la chute du "n" à la césure devant un second composant commençant par une consonne est assez fréquente et de Sac'h (sac) au sens d'un « endroit où il y a des eaux stagnantes ». Le mot se retrouve régulièrement en toponymie bretonne, comme dans le célèbre Sac'h de Quéven dans le Morbihan (Sac'h Kewenn en breton).
Histoire
La présence humaine est attestée dès la Préhistoire par la découverte de nombreux objets datant de l'époque moustérienne, et l'érection du menhir de la Pierre Blanche, situé dans la partie orientale de la commune.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle un village est fondé par des émigrants bretons (venus de la Bretagne insulaire) ; puis Saint-Malo-de-Guersac (Sant Maloù Gwersac'h en breton, de gwern (marais) et sac’h (stagnant)) s'étendra principalement sur les deux îles : l'île de Guersac qui est l'île la plus grande et la plus haute des îles de Brière, et l'île d'Errand.
Au Moyen Âge, Saint-Malo-de-Guersac dépend de la vicomté de Donges assujettie au duché de Bretagne et partageait les droits collectifs du territoire indivis du marais avec les habitants des 14 paroisses de la « Brière » conformément au privilège donné aux briérons par François II duc de Bretagne, le Modèle:Date, par lettre patente (voir Saint-Joachim). La duchesse Anne ratifie la lettre patente de son père François II. Ce privilège a été confirmé plusieurs fois au cours des siècles suivants.
Avant la Révolution française, le territoire de la commune actuelle faisait partie de la paroisse de Montoir-de-Bretagne. Son histoire est donc étroitement liée à cette dernière. La paroisse Saint-Malo-de-Guersac est fondée en 1845. En 1848, le bourg n'est constitué que de quelques maisons groupées autour d'une vieille chapelle.
La construction d'une nouvelle église commence en 1858 avec la pose de la première pierre le Modèle:Date-. L’église est inaugurée en Modèle:Date-. Le clocher est érigé en 1878 et les cloches sont installées en 1889. Édifiée sur le point le plus haut de l'île de Guersac (13 m), et de par ses formes, ses dimensions et son clocher qui culmine à 37 m au-dessus du marais, cette église a été surnommée "le petit Mont Saint-Michel de Brière".
La commune, distraite de Montoir-de-Bretagne, est créée par la loi du Modèle:Date.
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,8 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,8 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Orchestre de Batterie fanfare de Saint Malo de Guersac : classée en supérieur, la batterie fanfare se produit dans la commune mais aussi un peu partout en France. Elle possède désormais une fanfare de rue : la bande d'Eolas.
Monuments et lieux remarquables
le belvédère de 128 marches, haut de 24 m, situé au port de Rozé et ouvert depuis octobre 2020, il permet de découvrir l’étendue de la richesse paysagère de la Brière sur 360°.
l'église (1858-1878) dont la première pierre est posée le Modèle:Date. Elle est inaugurée en avril 1862. Le clocher est édifié en 1878 et les cloches sont installées en 1889
la croix de la Ganache, située rue de la Ganache
le calvaire, situé au carrefour des rues de l'Isle et Aristide Briand
le château (1908), situé rue Émile Zola
les haras nationaux (1980), situés au no 40 route de la Ganache. Les haras dépendaient jadis et jusqu'en 1980 de la commune de Montoir-de-Bretagne
le site de la réserve Pierre Constant (Réserve Naturelle Régionale Marais de Brière), près de la maison de l'éclusier
la statue de la Vierge à l'Enfant (1947)
le blockhaus (1939-1945), situé sur la butte du Pin. Cet édifice hébergeait jadis une batterie de défense aérienne chargée de protéger Saint-Nazaire où la Kriegsmarine avait placé une base de sous-marins
le rocher dit "Pas de Saint-Malo" qui est visible à proximité du centre ville, près de l'allée de la Garenne sur le circuit de randonnées Modèle:N°.