Saint-Malo-de-Guersac

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Malo-de-Guersac est une commune de la Loire-Atlantique située à Modèle:Unité de Saint-Nazaire en pleine Brière.

La référence à Saint-Malo dans le nom de la commune viendrait de l'événement mythique suivant : Malo né au Pays de Galles, évêque d'Aleth sur l’estuaire de la Rance, retournait à Aleth après un premier séjour à Saintes. Selon la légende : "Lors de sa traversée de l’île de Guersac, son cheval trébucha sur un rocher qui a conservé la trace de son sabot". Ce rocher est dénommé depuis le Pas de Saint Malo.

Malo s'était retiré à Saintes à la suite de persécutions en Domnonée armoricaine. En rentrant, il accédait ainsi à la demande des bretons d'Aleth qui réclamaient son retour (cf. le lien externe concernant la vie de Saint Malo en bas de page).

Selon les biographies, Saint Malo a vécu au {{#switch: ou au

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}}. Son possible passage par l'île de Guersac est en tout cas antérieur à la découverte, vers l'an 800, du tombeau dit de l'apôtre Jacques par l'ermite Pelagius en Galice et donc antérieur au Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Fichier:Saintmalodeguersac bourg01.JPG
Le bourg et l'église

Géographie

Situation

Selon le découpage de la Bretagne fait par Erwan Vallerie, Saint-Malo-de-Guersac fait partie du pays traditionnel de la Brière et du pays historique du Pays Nantais. Modèle:Article détaillé

Communes limitrophes

Quartiers

Modèle:Colonnes

Ressources et productions

Fichier:Location Saint-Malo-de-Guersac.svg
Situation de la commune de Saint-Malo-de-Guersac dans le département de la Loire-Atlantique

Il s'agit essentiellement de cultures fourragères.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Malo-de-Guersac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 17,1 % 263
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 68,8 % 1057
Marais intérieurs 14,1 % 216
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Guersac en 1401, Sant-Malo vers 1850<ref name="Kerofis">Modèle:Lien web.</ref>.

Guersac/Gwersac'h est le nom de la principale île qui constitue le territoire communal de Saint-Malo-de-Guersac (Sant-Maloù-Gwersac'h en breton<ref name="Kerofis"/>, la localité est fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des émigrants bretons).
Saint Malo est l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne, que l'on retrouve dans d'autres noms de lieux comportant le même éponyme, dont celui de la fameuse cité corsaire Saint-Malo/Sant-Maloù.
Guersac se compose de la forme réduite du breton Gwern (ce mot désigne une zone marécageuse et son association à Sac'h est naturelle) qui est extrêmement fréquent en toponymie bretonne et la chute du "n" à la césure devant un second composant commençant par une consonne est assez fréquente et de Sac'h (sac) au sens d'un « endroit où il y a des eaux stagnantes ». Le mot se retrouve régulièrement en toponymie bretonne, comme dans le célèbre Sac'h de Quéven dans le Morbihan (Sac'h Kewenn en breton).

Histoire

La présence humaine est attestée dès la Préhistoire par la découverte de nombreux objets datant de l'époque moustérienne, et l'érection du menhir de la Pierre Blanche, situé dans la partie orientale de la commune.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle un village est fondé par des émigrants bretons (venus de la Bretagne insulaire) ; puis Saint-Malo-de-Guersac (Sant Maloù Gwersac'h en breton, de gwern (marais) et sac’h (stagnant)) s'étendra principalement sur les deux îles : l'île de Guersac qui est l'île la plus grande et la plus haute des îles de Brière, et l'île d'Errand.

Au Moyen Âge, Saint-Malo-de-Guersac dépend de la vicomté de Donges assujettie au duché de Bretagne et partageait les droits collectifs du territoire indivis du marais avec les habitants des 14 paroisses de la « Brière » conformément au privilège donné aux briérons par François II duc de Bretagne, le Modèle:Date, par lettre patente (voir Saint-Joachim). La duchesse Anne ratifie la lettre patente de son père François II. Ce privilège a été confirmé plusieurs fois au cours des siècles suivants.

Avant la Révolution française, le territoire de la commune actuelle faisait partie de la paroisse de Montoir-de-Bretagne. Son histoire est donc étroitement liée à cette dernière. La paroisse Saint-Malo-de-Guersac est fondée en 1845. En 1848, le bourg n'est constitué que de quelques maisons groupées autour d'une vieille chapelle.

La construction d'une nouvelle église commence en 1858 avec la pose de la première pierre le Modèle:Date-. L’église est inaugurée en Modèle:Date-. Le clocher est érigé en 1878 et les cloches sont installées en 1889. Édifiée sur le point le plus haut de l'île de Guersac (13 m), et de par ses formes, ses dimensions et son clocher qui culmine à 37 m au-dessus du marais, cette église a été surnommée "le petit Mont Saint-Michel de Brière".

La commune, distraite de Montoir-de-Bretagne, est créée par la loi du Modèle:Date.

Politique et administration

Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Section à actualiser Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Malo-de-Guersac fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Saint-Nazaire et de l'unité urbaine de Saint-Joachim - Saint-Malo-de-Guersac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme Modèle:Citation : 85 % des habitants résidaient dans des zones Modèle:Citation, 9 % dans des zones Modèle:Citation et 6 % dans des zones Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web, données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.</ref>.

Évolution démographique

La commune est créée en 1925 après démembrement partiel de Montoir-de-Bretagne.

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,8 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,8 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Consanguinité

Modèle:Référence nécessaire

Vie locale

  • Pêche, chasse, promenades en chaland.
  • Vitrine du marais (faune et flore).
  • Sentier de découverte du marais.
  • Parc animalier de Rozé (faune de Brière).
  • Orchestre de Batterie fanfare de Saint Malo de Guersac : classée en supérieur, la batterie fanfare se produit dans la commune mais aussi un peu partout en France. Elle possède désormais une fanfare de rue : la bande d'Eolas.

Monuments et lieux remarquables

  • le belvédère de 128 marches, haut de 24 m, situé au port de Rozé et ouvert depuis octobre 2020, il permet de découvrir l’étendue de la richesse paysagère de la Brière sur 360°.
  • l'église (1858-1878) dont la première pierre est posée le Modèle:Date. Elle est inaugurée en avril 1862. Le clocher est édifié en 1878 et les cloches sont installées en 1889
  • la croix de la Ganache, située rue de la Ganache
  • le calvaire, situé au carrefour des rues de l'Isle et Aristide Briand
  • le château (1908), situé rue Émile Zola
  • les haras nationaux (1980), situés au no 40 route de la Ganache. Les haras dépendaient jadis et jusqu'en 1980 de la commune de Montoir-de-Bretagne
  • l'école Saint-Joseph ({{#switch: -
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}), située rue Aristide Briand. L'école est construite en 1863 sur l'initiative du curé, Julien Malary

  • l'ancienne cure (1866), située rue Aristide Briand et édifiée par l'abbé Lanoë
  • la maison de l'éclusier
    Fichier:Maison de l'éclusier en hiver.jpg
    Maison de l'éclusier en hiver
    , située sur la route de Saint-Joachim et restaurée en 1975. Elle héberge aujourd'hui un musée
  • les écluses et la maison de l'éclusier (début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), située au Port de Rozé (une seule écluse a gardé ses portes)
  • le site de la réserve Pierre Constant (Réserve Naturelle Régionale Marais de Brière), près de la maison de l'éclusier
  • la statue de la Vierge à l'Enfant (1947)
  • le blockhaus (1939-1945), situé sur la butte du Pin. Cet édifice hébergeait jadis une batterie de défense aérienne chargée de protéger Saint-Nazaire où la Kriegsmarine avait placé une base de sous-marins
  • le rocher dit "Pas de Saint-Malo" qui est visible à proximité du centre ville, près de l'allée de la Garenne sur le circuit de randonnées Modèle:N°.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail