Trébrivan

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

Trébrivan {{#ifeq:1|0|[tʁebʁivɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, ou Trabrivan {{#ifeq:1|0|[tʁabʁien]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} en breton, est une commune située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie

Localisation

Trébrivan se situe dans le sud-ouest du département des Côtes-d'Armor. Le bourg de Trébrivan se trouve à vol d'oiseau à Modèle:Unité au nord-est de la ville de Carhaix-Plouguer. La commune fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fisel.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géographie physique

Trébrivan se situe dans le Bassin géologique de Châteaulin. La commune est bordée au nord-ouest par l'Hyères. La voie de chemin de fer reliant Guingamp à Carhaix-Plouguer y emprunte la vallée de l'Hyères.

Modèle:Images Les points culminants de la commune sont le bourg (180 mètres d'altitude), Kergus (178 mètres), Guenaric (177 mètres) et Pen-an-Nec'h (167 mètres).

Le finage comunal est limité côté nord-ouest par l'Hyères, affluent de rive gauche de l'Aulne, qui sert de limite avec Carnoët et côté nord par la Rivière de Kersault, affluent de rive gauche de l'Hyères, qui séparte Trébrivan de Duault. La limite sud de la commune (avec Le Moustoir) coïncide avec le tracé de la RD 49.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports

Fichier:Trébrivan-Le Moustoir-station.jpg
L'ancienne gare de Trébrivan-Le Moustoir.

Trébrivan et Le Moustoir ont disposé d'une gare commune de l'ancien Réseau breton (sur la ligne de Carhaix à Loudéac ouverte en 1898 et fermée au trafic voyageurs en 1967, transformée désormais en voie verte).

Trébrivan est desservi uniquement par des routes départementales : la RD 20 vient côté ouest de Carhaix et poursuit son tracé vers l'est en direction de Locarn ; elle croise dans le bourg la RD 23 qui vient, côté nord de Pont Lochrist, hameau de Carnoët où elle rejoint l'axe Carhaix-Guingamp (RD 787, ancienne Route nationale 787) ; côté sud elle rejoint la RD 49 qui vient de Carhaix et va vers l'est en direction de Maël-Carhaix en ayant un tracé parallèle et proche de celui de l'ancienne ligne ferroviaire de Carhaix à Loudéac.

Paysages et habitat

Le paysage agraire traditionnel de Trébrivan est le bocage avec un habitat dispersé formé d'écarts constitués de hameaux ("villages") et fermes isolées. Malgré sa proximité de Carhaix, la commune a conservé un aspect rural et est peu concernée par le rurbanisation (un peu toutefois à sa limite ouest avec Treffrin, quiest la partie du finage communal la plus proche de Carhaix) ; quelques lotissements construits depuis les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle entourent toutefois le bourg traditionnel.

Urbanisme

Typologie

Trébrivan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carhaix-Plouguer, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,3 %), zones agricoles hétérogènes (30,3 %), prairies (9,8 %), forêts (9,4 %), zones urbanisées (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Trefbrivien en 1294<ref>Dans le Livre des Ost du Duc de Bretagne</ref>, Trebrivan vers 1330, Treffbrivan en 1368, Trebrivan en 1516, Treffbrivan en 1535 et en 1536, Trebrivan en 1591, Trefbrivan en 1599, Trébrivant en 1778 (Ogée) et 1801, Trébrivan en 1802, Trébivan en 1877<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Du breton treb et de l'anthroponyme Brivien que l'on peut supposer être originellement *Pritman (de prit « beauté, forme, aspect » et de man « bon ») selon Bernard Tanguy<ref>*Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes d'Armor (illustrations de Ronan Olier), Douarnenez, Éditions Chasse-Marée - ArMen, 04/1992.</ref>.

En breton unifié, le nom de la commune s'écrit Trabrivan. Localement, il existe différentes prononciations : « Tavrien », « Tabrien » ou encore « Tabrian ».

Histoire

Moyen Age

Le terme de Trébrivan apparait pour la première fois en 1294 dans le "Livre des ost" du Duc de Bretagne. En effet, Henri de Trebrivan devait deux chevaliers au Duc en cas de guerre. Henri de Trebrivan était le Seigneur du Brunot. Son blason est encore le blason de la commune aujourd'hui.

Époque moderne

Fichier:Cassini Le Moustoir-Trébrivan.jpg
Carte de Cassini de Trébrivan, Treffrin et Le Moustoir (1787).

Le prédicateur Guillaume le Roux (né le Modèle:Date à Trébrivan, jésuite, grand-oncle de La Tour-d'Auvergne), qui prêchait une mission à Gouézec en Modèle:Date-, fut terrassé subitement ; transporté au château du Guily (en Lothey), il y mourut et son cœur fut enterré dans l'église paroissiale de Lothey, le reste de son corps dans l'église de Gouézec<ref>Joseph Le Jollec, Lothey-Landremel monographie, Le Goaziou, Quimper, 1946, consultable https://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/9eafeb30aafe96eb81f07c776add486b.pdf</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Trérivan en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Jean Rolland, curé de la trève de Locarn entre 1780 et 1786, devenu ensuite curé de Trébrivan, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé ; devenu donc prêtre réfractaire il fut guillotiné le Modèle:Date- à Brest<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Trébrivan en 1853 : Modèle:Citation bloc Le journal La Presse écrit en 1856 : « Les habitants de Maël-Carhaix sont en partie atteints d'une maladie d'intestin dont on ignore la nature, et qui cause chaque jour deux ou trois décès »<ref>"La Presse" n° du 15 novembre 1856, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k477495n.r=carhaix.f2.langFR.hl</ref>.

Il s'agissait d'une épidémie de dysenterie qui fit six morts parmi les 41 malades touchés à Maël-Carhaix et 2 morts parmi les 16 malades touchés à Trébrivan.

Selon un médecin de Callac, « les chaleurs excessives pour notre pays qui ont régné à la fin de l'été et au commencement de l'automne ont donné lieu à des brouillards épais devant contenir des miasmes marécageux. Tous les villages où j'ai rencontré des malades sont situés dans des lieux peu élevés et voisins de marécages renfermant non loin des habitations des matières végétales en décomposition, des excréments d'animaux, et presque toujours des flaques plus ou moins grandes d'une eau boueuse et stagnante. La maladie n'a sévi en général que sur la classe indigente qui loge dans des habitations mal aérées, trop petites pour le nombre d'habitants, et qui n'a pour se couvrir le corps que des vêtements insuffisants et peu propices à les défendre du froid et de l'humidité »<ref>Archives départementales des Côtes-du-Nord, citées par Sylvain Le Bail, "Cœur de Breizh", Les oiseaux de papier, Ploërmel, 2009, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Joachim Gaultier du Mottay décrit Trébrivan en 1862 comme « un terrotire très accidenté, très montueux dans toutes ses parties et peu boisé, mais passablement planté de pommiers . Son sol, argileux et pierreux, est cependant, avec une culture intelligente, susceptible de fertilité ; près du tiers est encore en landes ». Il précise aussi que Trébrivan dispose alors d'une école de garçons accueillant 25 élèves<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Trébrivan porte les noms de 83 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux 3 sont morts en Belgique (Jean Le Fur et Yves Youdec dès 1914, Pierre Sibiril en 1916) ; Jean Rivoal est mort en captivité en Allemagne ; Pierre Bernard est décédé de maladie en Albanie ; tous les autres sont morts sur le sol français, à l'exception de Robert Jalu, marin, mort lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral Charner torpillé par un sous-marin allemand le Modèle:Date-<ref name="Trébrivan. Monument aux Morts (Relevé n° 24354)">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

À l'occasion d'un tournoi de lutte bretonne organisé en septembre 1936 dans la cour de l'école, un article du journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest décrit Trébrivan comme une « bourgade aux mœurs évangéliques [où] on pratique encore la tolérance et l'entraide réciproqies. C'est certainement une des rares petites communes de Bretagne possédant un hospice de vieillards, modèle du genre, établi dans la propriété de l'ancien maire, conseiller général, M. Falezou [Follezou], qui en avait fait don »<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Trébrivan porte les noms de 26 personbes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="Trébrivan. Monument aux Morts (Relevé n° 24354)" />.

Le Modèle:Date, un bataillon allemand et des troupes du Bezen Perrot arrivent à Trébrivan alors qu'une vingtaine de résistants FTP de Callac déjeunent dans l'auberge Guéguen, au bourg. L'aubergiste, Joseph Guéguen, périt dans l'incendie de l'auberge, en même temps que deux maquisards, René Le Gaudu et Kahatchick Korudjoumdgian, un arménien ; 13 personnes furent prises en otage et déportées (11 moururent en déportation<ref>Dont 4 membres de la famille de l'aubergiste, sa fille Yvette Guéguen (la seule à être revenue vivante de déportation), sa femme Augustine Guéguen (toutes deux déportées au camp de concentration de Ravensbrück), ses fils Armand et Auguste Guéguen, et par ailleurs Jérome Sibiril, alors maire de Trébrivan, Joseph Le Gac, Louis Perrennès, Joseph Camio, Jean-Marie Le Guen, Alexis Claustre, Pierre Le Bihan, Louis Rivoal, Rolland Beaule, tous habitants de Trébrivan et déportés dans le camp de concentration de Neuengamme où ils sont décédés à l'exception du dernier cité, revenu lui aussi vivant de déportation, voir http://www.memoresist.org/spip.php?page=oublionspas_detail&id=2683</ref>). Une plaque commémorative rappelle cette rafle<ref>http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Mael-Carhaix/Trebrivan%20Bourg%201/1.html</ref>. Modèle:Article détaillé

L'après-Seconde Guerre mondiale

Le remembrement

Le remembrement total opéré dans la commune pendant la décennie 1970 bouleversa les exploitations agricoles, transforma le paysage (suppression du bocage) et modifia les équilibres naturels. Il suscita de fortes oppositions, les protestataires tentant de bloquer l'enquête d'utilité publique en occupant la mairie<ref>Claude Geslin,Patrick Gourlay, Jean-Jacques Monnier, René Le Coadic et Michel Denis, "Histoire d'un siècle Bretagne 1901-2000, Skol Vreizh, 2010, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Héraldique

Blason de Henri de Trébrivan, seigneur du Brunot en 1294.

Fichier:Blason ville fr Trébrivan (Côtes-d'Armor).svg
D'hermine aux trois fasces de gueules surmontées d'un lambel d'azur

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Fichier:Église Notre-Dame-de-Pitié de Trébrivan 01.jpg
L'église Notre-Dame-de-Pitié.

Économie

Depuis Modèle:Date-, une maternité porcine est implantée au lieu-dit Ker Anna. Son implantation a suscité la polémique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Voir aussi

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette CC du Kreiz-Breizh Modèle:Portail