Plusquellec

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Plusquellec ({{#ifeq:1|0|[plyskɛlɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} en breton : Pluskelleg) est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Localisation

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géographie physique

La commune est arrosée par l'Hyères, une rivière qui longe son territoire à l'est. Modèle:Images

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploescalec en 1268, Ploezescaelec vers 1330, Ploezkalleuc et Ploezescaelleuc en 1368, Plusqualec en 1381, Pluscallec en 1381, Pluscalleuc en 1407, Plusquellec en 1535 et en 1536<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Plusquellec vient du breton : Plou signifiant « paroisse » et Askol, [ oscal ] en vieux breton, « chardon »<ref>Plusquellec sur le site de la Communauté de Communes de Callac-Argoat</ref>, signifiant « paroisse du chardon »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Géographie

Modèle:...

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Plusquellec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (69,9 %), terres arables (10,2 %), prairies (9,4 %), forêts (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Le tissu économique de Plusquellec est composé de : une dizaine d'agriculteurs, une école primaire, deux bars, un terrain de sports, plusieurs forgerons...

Histoire

Étymologie

Plusquellec signifie en breton ploe (paroisse) et oscal (chardon). Plusquellec a connu plusieurs noms : Ploescalec (vers 1330), Ploezkalleuc, Ploezescaelleuc (en 1368), Plusqualec (en 1381), Pluscallec (en 1381), Pluscaleuc (en 1407), Ploesquellec, Plusquellec (en 1535-1536).

Moyen-Âge

La paroisse de Plusquellec, dont la première trace écrite remonte à 1330, avait pour trèves Calanhel et Botmel, qui devint ensuite Callac.

La famille de Plusquellec, qui était à la tête de la seigneurie du même nom, serait issue de la famille des comtes du Poher, est attestée depuis 1268. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle cette famille résida aussi dans le château de Callac (raison pour laquelle par la suite Callac supplanta Botmel) construit par Olivier de Plusquellec et Jeanne de Trogoff, mariés en 1420. Leur fille aînée, Jeanne de Plusquellec (décédée en 1476) épousa Charles IX du Pont, baron du Pont et de Rostrenen.

La seigneurie de La Rivière avait appartenu à Olivier de Gourvinec, capitaine des gardes du duc Jean IV, qui épousa Marguerite de Malestroit et mourut en 1403. En 1432, un sieur de Plusquellec commandait un corps de troupes au siège de Pouancé par le duc de Bretagne. En 1451, un Plusquellec siège aux États de Bretagne.

À la même époque, les quatre fils du chevalier Alain de Plusquellec (1374-1433) et de Marie de Launay (1376-1427), Maurice, Henry, Yves et Guillaume, se délivrent eux-mêmes des lettres de marque, et se font corsaires.

En 1487, le sire de Plusquellec et Louis son frère, ravagent le pays et pillent les châteaux des seigneurs restés fidèles au duc de Bretagne François II.

Le manoir de Kerthomas appartenait à la famille éponyme, puis passa par mariages successifs d'héritiers, aux mains de la famille de Poulmic, puis de celle de Kerouartz, qui conservèrent Kerthomas jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un autre manoir, celui de la Boëssière, appartenait à la famille du même nom, avant de passer successivement au fil des siècles suivants aux mains des de Lezandevez, puis Quellenec, Le Saint, de Boisguézennec et enfin de Crésolles. Un autre manoir, disparu, existait probablement à Coatléau<ref name="Carhaix et le Poher x">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque moderne

Fichier:Plusquellec Cassini.jpg
Carte de Cassini des paroisses de Plusquellec, Plourac'h et Carnoët (1784).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plusquellec en 1778 : Modèle:Citation bloc

Plusquellec possédait 4 chapelles : Coatléau (reconstruite en 1856), Locmélard, Saint-Fiacre (restaurée en 1933) et Saint-Julien (en ruine en 1807)<ref name="Carhaix et le Poher x" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Plusquellec en 1853 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plusquellec porte les noms de 63 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux 5 soldats (François Auffret, François Guézennec, Yves Guillaume, René Le Borgne, Louis Le Guilloux) sont décédés sur le front belge ; un soldat (Jean Le Fer) est décédé de maladie alors qu'il était interné en Suisse après avoir été prisonnier en Allemagne et un autre (Jean Daniel) pendant sa captivité en Allemagne, les autres sont décédés sur le sol français, dont Louis Le Gall, qui fut décoré de la croix de guerre<ref>Memorialgenweb.org - Plusquellec : monument aux morts</ref>.

François Denès, né en 1889 à Plusquellec, soldat au [[47e régiment d'infanterie|Modèle:47e régiment d'infanterie]] fut fusillé pour l'exemple le Modèle:Date à Vienne-le-Château (Marne) pour « ivresse et abandon de poste en présence de l'ennemi »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Emmanuel Thépault, né le Modèle:Date à Plusquellec, terrassier-cimentier à Aulnay-sur-Iton (Eure), fut fusillé le Modèle:Date au Mont Valérien<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/fusilles-22.htm</ref> et Yves Guinamant, aussi originaire de Plusquellec, cheminot et résistant, fut assassiné par les Allemands le Modèle:Date à Mégrit (Côtes-du-Nord)<ref>https://www.ouest-france.fr/yves-guinamant-resistant-cheminot-mort-le-3-aout-1944-2737429</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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