Malestroit
Modèle:Autre Modèle:Infobox Commune de France Malestroit ({{#ifeq:1|0|[maletʁwa]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Longtemps chef-lieu de canton (la commune a perdu ce titre lors de la réforme administrative de 2014 et est désormais incorporée au canton de Moréac), Malestroit est traversée par le canal de Nantes à Brest et par la rivière Oust qui sont confondus à cet endroit.
Cette ville a fêté son millénaire en 1987. Elle s'est vu décerner, en 2013, le label « Petite cité de caractère ».
Géographie
Situation
La ville de Malestroit est située à Modèle:Unité de Vannes (préfecture). Les communes limitrophes sont Saint-Marcel à l'ouest, Pleucadeuc au sud et Ruffiac à l'est. La ville fait partie historiquement du Vannetais et du Pays gallo. Modèle:Multiple image
Communes limitrophes
Description, relief et hydrographie
La commune de Malestroit est traversée par l'Oust, qui coule à une quinzaine de mètres d'altitude. La ville est principalement située sur sa rive droite, mais le faubourg de La Madeleine est sur sa rive gauche ; l'île Notre-Dame est située entre ces deux parties de la ville et le quartier de l'Écluse, en amont de la ville, forme une île d'origine anthropique depuis la construction du canal de Nantes à Brest qui courcircuite un méandre de l'Oust (accessible grâce au pont routier sur écluse de La Hataie<ref>Modèle:Lien web.</ref>). De petite superficie, la commune de Malestroit possède une partie rurale, principalement au sud de la ville, dont l'altitude s'élève jusqu'à Modèle:Unité au sud du Bois Solon.
Plusieurs ponts franchissent l'Oust : les deux de la rue Notre-Dame (qui desservent l'île Notre-Dame, celui situé sur le bras principal étant dénommé Pont Briand ou Vieux Pont, construit avant 1829 et en partie reconstruit en 1932<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et le Pont Neuf<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lequel a fait l'objet d'importants travaux de restauration en 2021.
Malestroit connaît périodiquement de graves inondations en raison des crues de l'Oust, les dernières étant celles de 2014 et 2019. Des inondations se produisent fréquemment depuis longtemps : par exemple des crues survenues vers 1750 emportèrent la Porte des Ponts, dite aussi Porte Borguet (porte des remparts située à l'endroit des ponts permettant de traverser les bras de l'Oust) et celles de l'hiver 1904 entraînèrent la submersion de la vallée de l'Oust pendant plusieurs semaines<ref>Modèle:Article.</ref>. Le journal La Croix du Modèle:Date- écrit que « Malestroit surtout et les campagnes environnantes sont dans une situation critique » en raison des débordements de l'Oust<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Le Canal de Nantes à Brest (dérivation de l'Oust) au niveau de l'écluse de Malestroit.
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L'Oust et le Canal de Nantes à Brest au niveau de leur jonction juste en aval de l'île Notre-Dame.
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Malestroit : niveaux atteints lors de trois crues de l'Oust et panneau évoquant la légende de la Dame Blanche.
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Malestroit : l'Oust en crue (8 novembre 2019).
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Malestroit : l'Oust en crue (8 novembre 2019).
La ville est restée d'importance modeste : éloignée des grands centres urbains, la ville a vu sa population augmenter faiblement en deux siècles, ne gagnant que Modèle:Nombre environ entre 1800 et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Modèle:Nobr habitants en 2019) et en perdant même quelques-uns depuis le pic démographique atteint en 1975. Quelques lotissements se sont créées toutefois depuis la Seconde Guerre mondiale comme celui d'Eureka au sud du centre-ville ou celui du Clos Grobon (au nord de La Madeleine sur la rive gauche de l'Oust). Deux zones industrielles ont été créées : celle du Tirpen à l'ouest de la ville est la plus importante, la seconde étant celle de l'Oust à l'est. Mais la ville est entravée dans son développement par sa faible superficie et l'importance des zones inondables à proximité de l'Oust. L'absence de rocade routière entraîne aussi des nuisances liées au trafic de transit et des embouteillages qui ont atteint leur paroxysme lor des travaux de restauration du Pont Neuf en 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géologie
R. Mazères a décrit La bande silurienne de Malestroit dans un article publié en 1930<ref>Modèle:Article.</ref>. Du minerai de fer a été trouvé dans des terrains datant de l'ordovicien du synclinal de Malestroit, mais n'a jamais été exploité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce synclinal de Malestroit a une largeur très restreinte, variable de 1 à 10 kilomètres, mais est très long, à cheval sur les départements du Morbihan, d'Ille-et-Vilaine et Loire-Atlantique ; les couches y sont par endroits relevées jusqu'à la verticale<ref>Modèle:Article.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le réchauffement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pleucadeuc », sur la commune de Pleucadeuc, mise en service en 1990<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
La ville est traversée par la D 776 (ancienne Route nationale 776), la D 764 (ancienne Route nationale 164) et la D 146.
L'ancienne ligne ferroviaire de Questembert à Ploërmel passait par Malestroit qui disposait d'une gare. Désormais la gare la plus proche est celle de Vannes. Son tracé a été aménagé en voie verte : c'est désormais un tronçon de la V3 allant de Saint-Malo à la Presqu'île de Rhuys<ref>https://infolocale.ouest-france.fr/activites/activite-saint-malo-sport-v3-saint-malo-rhuys-156-6-km-305839891</ref>.
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Le "Pont Neuf", pont sur l'Oust inauguré en 1932.
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Pont sur l'Oust (Canal de Nantes à Brest) et le moulin de Malestroit.
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Passage du chaland Jeanne-d'Arc (de Port-Launay) à Malestroit dans la décennie 1920.
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La gare de Malestroit vers 1925.
La commune est traversée par le Canal de Nantes à Brest qui emprunte à cet endroit le cours de l'Oust. L'écluse de La Hataie est située juste en amont de la ville de Malestroit<ref>Modèle:Lien web.</ref>; sa maison éclusière date de la construction du canal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat
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Malestroit : la rue Saint-Michel.
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Malestroit : maison le long de la rive droite de l'Oust.
Urbanisme
Typologie
Malestroit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Malestroit, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Malestroit, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,4 %), terres arables (26,2 %), forêts (15,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,9 %), prairies (7 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Attestée sous les formes Malestrictum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Malertritus en l'an 1127, Malestret en 1331<ref name="r4FJCUX">Ernest Nègre. Toponymie générale de la France ; Étymologie de Modèle:Nombre noms de lieux. Volume II : Formations non-romanes. Formations dialectales. Genève : Librairie Droz, 1991. cas 25 357, Modèle:P..</ref>, Maletroit en 1464, Malestroict en 1477, Malestroit en 1481<ref>Jean-Paul Bourban - « les baguenaudes Malestroyennes ».Modèle:Source insuffisante.</ref>.
Le nom apparaît en 1131 sous la forme du latin médiéval Malestrictum et signifie « mauvais défilé »<ref name="r4FJCUX" /> , « mauvais passage », « passage dangereux »<ref>Hervé Abalain - 2000 - Noms de lieux bretons - Page 83.</ref>.
Le nom gallo de la commune est Maltrë, Maltrae ou Malestroec<ref name="geobreizh" />.
Le nom breton est Malastred ou Malastreg<ref name="geobreizh">Malestroit, Geobreizh.bzh.</ref>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Les menhirs du Bois Solon (un alignement de 23 pierres, dont deux remarquables faisaient Modèle:Unité de haut, détruit lors de la mise en culture du champ), remontaient à environ Modèle:Date- ans avant J.-C<ref>http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=7308</ref>.
Moyen Âge
Les origines de Malestroit
Malestroit est issue d'un démembrement des paroisses de l'Armorique primitive de Pleucadeuc pour sa partie sud et de Missiriac en 1129 pour sa partie nord (La Madeleine), date à laquelle la chapelle romane de la léproserie de La Magdeleine<ref>Modèle:Lien web.</ref> (fondée probablement en 987) est donnée par Payen {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Malestroit à l'abbaye de Marmoutier qui en fait un prieuré. C'était une étape sur l'un des Chemins de Compostelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La cité de Malestroit, inscrite dans le lobe d'un méandre de l'Oust, est née au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à proximité d'une motte castrale, édifiée en 1024 par le prince Judhaël près des Motteys (lieu-dit La Hataie de nos jours) au niveau du gué (afin de contrôler la navigation fluviale), puis d'un château fort, bâti sur un îlot d'un des deux bras de la rivière, contrôlant la voie de passage de la Saudraye<ref>https://www.petitescitesdecaractere.com/fr/nos-petites-cites-de-caractere/malestroit.</ref>.
Le bourg de Malestroit se développe à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle autour de l'église Saint-Gilles (alors de style roman), édifiée à la place d'une chapelle, elle-même construite à l'emplacement d'une ancienne fontaine sacrée de l'époque celtique, devenue fontaine cultuelle à l'époque de la chrétienté et lieu de dévotion, la fontaine du Lion d'Or.
L'ancienne paroisse-mère de Missiriac avait le même recteur que Malestroit en 1432 et devint une simple trève de Malestroit, statut qu'elle conserva jusqu'à la Révolution française<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La famille de Malestroit
Un site internet présente une généalogie complète et détaillée des seigneurs de Malestroit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le premier seigneur de Malestroit connu est Judhaël (ou Juhaël), qui vivait au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Sa lignée se termine avec :
- Vers 1237 : Eudes, fils de Pierre de Malestroit et de Constance de Léon ;
- Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Botherel, dit Jean de Quintin, décédé en 1292 ;
- En 1292 : Payen III, son fils ;
- Geoffroy II, seigneur de Malestroit et de Largoët et Payen, seigneur de Beaumont, marié avec Aliénor de Malestroit, attesté en 1313 ; son frère Henri de Malestroit, était en 1340 conseiller et maître des requêtes du roi de France Philippe VI de Valois ;
- Payen IV, seigneur de Malestroit et de Largoët, époux de N. De la Chapelle.
- Geoffroy II, seigneur de Malestroit et de Largoët et Payen, seigneur de Beaumont, marié avec Aliénor de Malestroit, attesté en 1313 ; son frère Henri de Malestroit, était en 1340 conseiller et maître des requêtes du roi de France Philippe VI de Valois ;
- En 1292 : Payen III, son fils ;
- Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Botherel, dit Jean de Quintin, décédé en 1292 ;
Une trêve de Malestroit est signée Modèle:Date, au cours de la première guerre de Succession de Bretagne.
Payen IV est tué en 1347 lors de la bataille de La Roche-Derrien, il ne laisse comme héritier que sa sœur Jeanne de Malestroit épouse de Hervé de Châteaugiron. Leur fils Jean de Châteaugiron dit de Malestroit († 1374), seigneur d'Oudon, a pour héritier son fils Jean de Malestroit, capitaine général en 1364, qui meurt en Italie en 1382. La fille et héritière de ce dernier Jeanne II († 1429) épouse un membre de la lignée cadette de la famille de Malestroit ; Jean II de Malestroit, seigneur de Beaumont († 1415 ou 1416) dont une fille Jeanne (III) de Malestroit qui épouse à son tour Jean II Raguenel vicomte de la Bellière. Modèle:Article détaillé
Le Modèle:Date- le duc Pierre II de Bretagne érigea en baronnie la seigneurie de Malestroit en faveur de Jean de Châteaugiron, sire de Malestroit et de Largoët. En 1463 « on ferma les murs de cette ville, qui était souvent exposée aux insultes de l'ennemi », c'est-à-dire qu'on l'entoura de remparts afin qu'elle puisse résister à des ennemis<ref name="a1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les autres faits concernant Malestroit au Moyen-Âge
En 1407 le duc de Bretagne Jean V réunit les barons et seigneurs de Bretagne à Malestroit pour délibérer des affaires du Duché de Bretagne et notamment de l'attitude de Marguerite de Clisson, qui intriguait pour placer l'un de ses fils à la tête du duché<ref name="a1" />.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle deux nefs de style gothique sont accolées à la chapelle de La Madeleine, qui conserve son clocher-mur antérieur et devient l'une des deux églises paroissiales de Malestroit. Son placître accueillait un cimetière.
En 1560 la baronnie de Malestroit appartient à Anne, baronne de Malestroit et de Montjean, veuve de Jean VII d'Acigné.
Temps modernes
Les Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, grâce à la construction de deux écluses sur l'Oust, à Beaumont (en Saint-Vincent-sur-Oust) et à Rieux (en Saint-Laurent-sur-Oust), parmi les premières de France, Malestroit est relié par voie navigable à Redon et donc, via la Vilaine, à la mer ; l'activité commerçante se développe alors (Malestroit importe du vin et exporte des draps de laine et des draps à caban pour l'armée) et quatre faubourgs (La Madeleine, Sainte-Anne, Saint-Julien et Saint-Michel) naissent extra-muros, entourant le centre historique et les ruines de ses remparts.
Pendant les Guerres de la Ligue, la baronnie de Malestroit, qui appartenait alors à la comtesse de Brissac<ref group=Note>Judith d'Acigné, épouse de Charles II de Cossé, comte de Brissac.</ref>, soutint le roi Henri IV ; la ville fut prise en 1589 par le duc de Mercœur (la milice de la ville perdit une douzaine d'hommes), lequel fit raser une partie des fortifications ; celles-ci furent réparées mais le duc de Mercœur assiège à nouveau la ville en février 1591 (les assiégés parviennent à repousser les assauts des Ligueurs, mais le capitaine de ville Julien de Quistinic est tué ; l'assaillant se retire « avec ses Espagnols, son canon et sa honte » ; les combats auraient fait environ 300 morts). Un troisième siège commence le Modèle:Date-, mené par le duc de Mercœur lui-même et, malgré le secours de troupes royales venues de toute la Basse Bretagne, la ville doit se rendre, faute de munitions, les Ligueurs la gardant alors quelque temps sous leur contrôle ; mais le Modèle:Date-, un officier, Lahideuc, qui soutenait Henri IV la reprit (« les "Royaux" investissent la ville en escaladant la muraille fort endommagée. Le même jour l'église de Monsieur Saint Gilles fut presque toute brûlée avec les meubles et ornements ») ; en 1598 on fit construire cinq petites tours détachées des remparts « de sorte que, par le moyen de ses fortifications et de ses fossés toujours remplis des eaux de la rivière d'Oust, elle fut en état de résister à ses ennemis ». Par lettres patentes du Modèle:Date- Henri IV octroie aux habitants de Malestroit le droit de « faire eslever une enseigne de papegault le Modèle:1er mai de chaque année »<ref name="a1" />.
La famille de La Chapelle possédait un fief, appelé communément "Quintin-à-Malestroit" ou "La Chapelle-Quintin" ; par exemple en 1507, Guyon de La Chapelle-Molac était seigneur de La Chapelle-sous-Ploërmel et de Quintin-à-Malestroit. Ce fief passa ensuite aux mains de la famille de Rosmadec, par exemple d'Alain de Rosmadec (sa mère était Jeanne de La Chapelle) en 1544 et de Sébastien II, marquis de Rosmadec-Molac en 1629. En 1680, le marquis Charles-Armand de Biragues, époux de Jeanne de Rosmadec-Molac, rend aveu au roi pour Quintin-en-Malestroit. Le siège du tribunal de cette seigneurie, qui disposait des droits de haute, moyenne et basse justice, se trouvait place du Bouffay, à Malestroit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couvents des Augustins et des Ursulines
Le couvent des Augustins est fondé en 1637 à proximité de l'endroit, dans l'îlot Notre-Dame, où se trouvait antérieurement le château-fort, qui avait été remplacé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par une chapelle dédiée à Notre-Dame de Toute-Joie. Ce couvent fut fermé le Modèle:Date- et vendu en plusieurs lots comme bien national<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le couvent des Ursulines est fondé en 1670 par les Ursulines de Ploërmel. Elles furent expulsées en 1792 et leurs biens vendus comme bien national. Le couvent fut racheté en 1828 par Jean-Marie de La Mennais et son frère qui y installent un noviciat et en 1866 les Chanoinesses régulières de Saint-Augustin, venues de Vannes<ref>Modèle:Article.</ref>, s'y installèrent, y créant un pensionnat, puis, par la suite, une clinique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Malestroit était une baronnie de Bretagne et la ville avait le droit de députer aux États de Bretagne. Malestroit était le siège d'une subdélégation et possédait deux paroisses, l'une étant le Prieuré de la Magdeleine, qui dépendait de l'abbaye Saint-Gildas de Rhuys, et l'autre, dénommée Prieuré de Malestroit, dépendant de l'Abbaye de Marmoutier. Les deux cures étaient à l'alternative. Selon Jean-Baptiste Ogée, en 1778 Malestroit comptait Modèle:Nobr communiants<ref group=Note>Personnes en âge de communier.</ref>, y compris ceux de Missiriac, sa trève. Malestroit disposait, en tant que communauté de ville, du droit de haute, moyenne et basse justice, qui ressortissaient à Ploërmel, à M. de Sérent, baron de Malestroit. Le prieuré de la Magdeleine disposait aussi des droits de haute, moyenne et basse justice, à M. Chanvaux ; le Couëdic, au Voyer, des moyenne et basse justice, à M. de Guébriant ; le Bois-Rouault des moyenne et basse justice, à M. de Querhoent ; Bohal et annexes des moyenne et basse justice, à Modèle:Mlle Henri de Bohal. Malestroit possédait les couvents des Augustins et des Ursulines et l'hôpital de la Charité. Il s'y tenait un marché le jeudi et Jean-Baptiste Ogée précise que le principal commerce des habitants est celui des gros draps et des cuirs<ref name="a1" />.
La navigation sur l'Oust décline, puis cesse, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les deux écluses n'étant plus entretenues ; toutefois en 1772 le trafic est rétabli « Cette rivière, au moyen de deux écluses situées à Rieux et à Baumont, portoit bateau, pendant plus de neuf mois dans l'année, depuis Malestroit jusqu'à Redon. Les négocians de cette dernière ville venoient journellement enlever les grains, les cidres, les cuirs du Pays. Ce commerce, qui donnoit de la valeur aux denréeset répandoient des richesses dans le canton, étoit entièrement supprimé depuis trois ou quatre ans par la dégradation des écluses que la Communauté de Malestroit, par un accord avec le seigneur de Baumont, étoit chargée d'entretenir, et qu'elle avoit négligé »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il faudra attendre la construction du Canal de Nantes à Brest dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour que le trafic reprenne véritablement. Un procès-verbal en date du Modèle:Date- fait mention du « grand nombre de petites pescheries exclusives, nommées clayes ou rateaux, dont le filet ou sac, placé à l'égoust, arrête tout le poisson du premier âge qui y entre, et le fray qui est employé par les riverains à l'engrais des terres et à la nourriture de leurs bestiaux ; et des plaintes que les pescheries desdistes rivières de Vilaine et de Malestroit causent à la navigation »<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1781 les remparts menaçaient ruine et le projet de remise en état n'aboutit pas en raison de la Rëvolution française. Un siècle plus tard il n'en subsistait que des vestiges à peine visibles.
Révolution française
Le Modèle:Date- un affrontement a lieu dans l'église de La Madeleine entre des chouans et des soldats républicains du détachement du régiment de Guadeloupe qui faisait partie de l'Armée de l'Ouest alors dirigée par le général Canclaux.
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Alexandre Bloch : La Chapelle de La Madeleine à Malestroit le 15 nivôse an III (Modèle:Date-).
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le notaire Deschamps, de Malestroit, devint le premier président du Conseil général du Morbihan en 1800<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date- la municipalité de Malestroit, fort patriote, réclama des armes, des munitions, ou mieux un cantonnement de troupes, pour se défendre contre les attaques des Chouans, localement commandés par Pierre Guillemot<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les travaux de canalisation de l'Oust, dans le cadre de la construction du Canal de Nantes à Brest commencent en 1824<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Avant le chemin de fer la ville de Malestroit était très active : « le transport par l'Oust revenait au quart du prix du transport par voie de terre »<ref>C. Nières, La Vilaine : axe civil et militaire, "Mémoires de la Société d' Histoire et d'Archéologie de Bretagne", tome LXIII, 1986.</ref>.
En 1828 Jean-Marie de La Mennais acquiert l'ancien couvent des Ursulines (actuelle communauté des Augustines 2 Faubourg Saint-Michel), alors en piteux état (« il faut le réparer à grand frais et en renouveler jusqu'à la toiture »<ref name="Dudon 1910">Modèle:Article.</ref>) et en fait le noviciat de la Congrégation de Saint-Pierre, mais il écrit à son frère Jean que « la Maison de Malestroit me pèse plus que jamais. Cette maison nous a fait beaucoup de mal et nous en fera tant qu'elle durera, faute d'hommes capables de la conduire » et il décide de la fermer dès 1834<ref name="Dudon 1910" />. C'était un lieu de formation ecclésiastique, novateur en son temps, par le fait que les étudiants rédigaient eux-mêmes leurs traités de théologie et qu'ils étudient un grand nombre de langues étrangères. Parmi les langues proposées, certaines sont obligatoires : l'hébreu, le grec et le latin. Les autres sont facultatives, parmi lesquelles : le sanskrit, l'arabe, le persan, le chaldéen, le chinois, l'allemand, l'anglais, l'italien. C'est un lieu de formation réputé. Parmi l'équipe fondatrice du séminaire, on peut citer : l’abbé Simon Blanc qui en est le directeur. Ancien professeur à Besançon, il fait à Malestroit des conférences sur la philosophie, il a rédigé un manuel d’histoire ecclésiastique. L'abbé Rohrbacher, est directeur des études et professeur de théologie, spécialiste du sens commun ; il a rédigé à Malestroit les cinq premiers tomes de son Histoire universelle de l'Église catholique. L'abbé Persehais, économe de l’établissement, puis remplacé par l'abbé Bouteloup huit mois plus tard quand l’abbé Persahais est nommé vicaire à la paroisse de Saint-Méen. L'abbé Bornet est maitre des novices, chargé des cours de littérature<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Éloi Jourdain, connu plus tard comme écrivain catholique sous le nom de Charles Sainte-Foi, y fut élève<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un rapport du Conseil général du Morbihan datant de 1846 décrit le faible nombre des bateaux fréquentant le Canal de Nantes à Brest (en 1845 245 bateaux seulement ont franchi l'écluse de Malestroit) : il déplore que « le peu d'utilité de canaux qui ont coûté à l'État tant de sacrifices, ne tient ni à l'imperfection du travail (...), ni au besoin d'échanges du pays qu'ils parcourent, mais bien aux tarifs exorbitants des droits de navigation, tarifs dont la conséquence est que le roulage augmente sur la route 164, entre Redon et Malestroit, en plus forte proportion que la navigation sur le canal qui longe cette route »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date- des troubles graves éclatèrent à Malestroit lors des élections pour le conseil d'arrondissement : les électeurs de 4 communes (Sérent, Lizio, Saint-Abraham, Saint-Guyomard) se disputèrent pour savoir quelle commune voterait la première : « les pierres que se jetaient les combattans atteignirent beaucoup de vitres et quelques habitans de Malestroit ; aussitôt la Garde nationale fut convoquée et, par un mouvement de frayeur fort regrettable, elle tira sur les paysans de ces communes. Deux furent atteints assez grièvement ; on pense que la blessure de l'un d'eux est mortelle. Nous avons demandé que l'on fit voter chaque commune au chef-lieu de la commune, et non au chef-lieu de canton »<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans un autre article paru quelques jours plus tard le même journal précise que le commencement des troubles serait dû à des électeurs de Ruffiac qui auraient commencé dans l'après-midi à frapper des électeurs de Sérent qui commençaient à danser et qu'une trentaine de Sérentais auraient été blessés<ref>Modèle:Article.</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Malestroit en 1853 : Modèle:Citation bloc
Une épidémie de choléra sévit à Malestroit entre le 15 février et le Modèle:Date- faisant 12 malades dont 7 moururent ; cette maladie aurait été amenée à Malestroit par la famille d'un rémouleur itinérant de passage dans la ville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Un bureau télégraphique ouvre à Malestroit en 1874<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une passerelle métallique en remplacement du vieux pont de Malestroit entre 1877 et 1880<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
L'école des Sœurs de Malestroit fut fermée le jeudi Modèle:Date-, ce qui nécessita la présence de nombreux gendarmes<ref>Modèle:Article.</ref> ; l'école des garçons tenue par les Frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel fut fermée à son tour peu après, en vertu de la loi sur les congrégations de 1901.
Lors des élections municipales de 1904 « les ministériels [républicains favorables au gouvernement Combes] sont en complète déroute. Le premier de leur liste obtient 151 voix contre 210 au moins favorisé de la liste libérale [liste catholique conservatrice] »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une station de haras est créée à Malestroit en 1905<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le journal L'Ouest-Éclair écrit en 1909 que « Malestroit est bien l'un des plus charmants sites que l'on puisse rêver, et cette petite loclaité est d'ailleurs sans cesse fréquentée par des touristes nombreux qui la traversent soit en automobile, soit en voiture, soit même en canot. Mais elle est, sans contredit, celle où la propreté des rues et l'hygiène de la voie publique sont les plus négligés. L'usage de la poubelle y est totalement inconnu et le cantonnier municipal n'y passe qu'une fois par semaine, le lendemain du jour du marché. Quant au service de l'enlèvement des immondices, il est assuré également par un seul individu qui n'a pour toute arme qu'une pelle et qui, par conséquent, abandonne tout ce qu'il pourrait fort bien emporter s'il était aidé d'un porteur de balai »<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Albert Robida : La chapelle de la Madeleine (dessin, vers 1900).
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Albert Robida : Le porche de l'église Saint-Gilles (dessin, vers 1900).
Vers 1900 Albert Robida décrit la chapelle de la Madeleine comme « un édifice fortement dégradé au fond d'un vieux cimetière dans un riant entourage agreste. Le lierre et les broussailles fleuries escaladent les murailles, grimpent aux contreforts massifs du clocher et encadrent de leurs panaches les grandes fenêtres flamboyantes aux vitres brisées. C'est presque une ruine, et une jolie ruine, conquise par la végétation, embellie par la nature »<ref name="x1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Un décret du Président de la République publié le Modèle:Date- attribue « à l'hospice de Malestroit (Morbihan) les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Malestroit et actuellement placés sous séquestre »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Un congrès de l'Union régionaliste bretonne se tint à Malestroit en avril 1911<ref>Modèle:Article.</ref>.
Des courses hippiques étaient organisées sur le vélodrome de la Deaufresne : celles d'août 1911 par exemple, favorisées par le beau temps, connurent une énorme affluence<ref>Modèle:Article.</ref>. L'affluence était telle que des trains spéciaux étaient programmés, par exemple en 1907<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Malestroit porte les noms de 63 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 au moins (Théophile Faucheux, Joseph Vailland et Émile Bonno) sont morts en Belgique, 4 au moins (Paul Guillery, Joseph Danto, Jean Le Luel et Alexis Houeix) en Grèce dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, dont Emmanuel Ruault, mort des suites de ses blessures à l'hôpital temporaire Modèle:N° de Pargny-lès-Reims (Marne) le Modèle:Date-, Hyacinthe Desmays et Joseph Molac, tous les trois décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Prosper Benoit, décoré de la Médaille militaire et Jean Marie Lesourd, sous-lieutenant au 41e régiment d'infanterie, tué le Modèle:Date- à Moronvilliers (Marne), décoré de la Légion d'honneur<ref name="+1">https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=25972&dpt=56</ref>.
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Le monument aux morts de Malestroit.
Pendant cette guerre, les 35 Sœurs Augustines de Malestroit soignèrent des soldats et accueillirent des réfugiés belges.
L'Entre-deux-guerres
Entre 1925 et 1927 des lettres anonymes contenant injures, calomnies et insinuations visèrent des familles nobles de la région de Malestroit, provoquant indignation et peur dans les familles visées, qui, pendant plusieurs années, se tinrent pour éviter de nourrir le scandale avant qu'un châtelain, de Beaudrap, qui vivait à Ker-Maria, ne fasse appel à un détective privé, lequel crût avoir trouvé le coupable, un peintre en bâtiment, qui, incapable de surmonter la honte d'une inculpation, se suicida, mais s'avéra par la suite être innocent, le véritable coupable étant le baron de Beudrap lui-même, qui fut condamné lors d'un proçès qui commença le Modèle:Date- devant le tribunal correctionnel de Vannes<ref>Modèle:Article et Modèle:Article.</ref>. Le baron de Beaudrap fut condamné à 18 mois de prison et à une lourde peine d'amende<ref>Modèle:Article.</ref>, mais il disparut avant l'exécution de ses condamnations, rejpigant probablement un de ses frères au Canada<ref>Modèle:Article.</ref>.
En avril 1926, pour protester contre de nouveaux impôts, des contribuables de Malestroit résolurent de ne plus fumer : « Les contribuables de Malestroit, réunis en assemblée, ont adopté à l'unanimité le vœu de ne plus user de tabac sous toutes ses formes, jusqu'à ce que les Chambres et le gouvernement aient fait aboutir les décisions suivantes : suppression des sous-préfets, des directeurs des finances et des tribunaux correctionnels dans les sous-préfectures ». Cette curieuse grève fut bien sûr un échec<ref>Modèle:Article.</ref>.
En octobre 1930 a lieu l'inauguration du nouvel hôpital-hosice de Malestroit<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Pont Neuf sur l'Oust est inauguré le Modèle:Date-.
La Seconde Guerre mondiale
À partir du Modèle:Date, Malestroit et ses environs accueillent les contingents de soldats polonais qui formeront la Brigade de chasseurs de montagne qui participa ensuite à la bataille de Narvik<ref>Polish Troops in Norway published for the Polish Ministry of Information by M.I. Kolin (publishers) Ltd, London july 1943</ref>.
Malestroit fut une ville clé de la résistance bretonne avec le maquis de Saint-Marcel à proximité (au cours des combats liés à ce maquis, 25 résistants FFI de la compagnie "Malestroit" furent arrêtés et fusillés)<ref>Alain Lefort et Bernard Lucas, "Les hauts lieux de la Résistance en Bretagne", éditions Ouest-France, 1991</ref> ; parmi eux, à titre d'exemples, Julien Lelièvre, né en 1904 à Malestroit et Albert Trégaro, né en 1927 à Malestroit, tous deux fusillés le Modèle:Date- après avoir été torturés au Bois de la Grée de Houssac près des carrières du Bougro en Saint-Vincent-sur-Oust ainsi qu'Émile Morel, né le Modèle:Date- à Malestroit, lieutenant FFI, arrêté, emprisonné à Vannes avant d'être conduit au Fort de Penthièvre où il fut torturé avant d'être exécuté le Modèle:Date-, puis son corps fut emmuré et découvert seulement le Modèle:Date-<ref name="r1">Modèle:Lien web.</ref>.
Dans cette ville de nombreux résistants, notamment les religieuses de la clinique des Augustines, dont la supérieure était alors Mère Yvonne Aimée de Jésus<ref group=Note>Mère Yvonne Aimée de Jésus, née en 1901 en Mayenne, décorée en 1945 de la Légion d'honneur par le Général de Gaulle, décédée en 1951.</ref>, abritaient des parachutistes britanniques, des responsables de la Résistance comme le général Audibert, des blessés du maquis de Saint-Marcel ou encore se battaient contre les Allemands à travers de petits attentats<ref>https://sites.google.com/site/maquisdesaintmarcel/5-soeur-marie-bernard-communaute-des-augustines-de-malestroit.</ref>. En 1949 le monastère des Augustines de Malestroit fut cité à l'ordre de l'armée « pour avoir sauvé plus de cent parachutistes, aviateurs et maquisards »<ref>Modèle:Article.</ref> : il reçut aussi la Croix de guerre et la Médaille du roi d'Angleterre<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le monument aux morts de Malestroit porte les noms de 20 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="+1" />. Parmi elles Jacques Bonsergent, né dans la commune voisine de Missiriac, qui fut le premier résistant français fusillé par les Allemands ; Lucien Géraud, né en 1913 à Malestroit, prisonnier de guerre en Allemagne, fut victime le Modèle:Date- d'un bombardement aérien à Wünsdorf<ref name="r1" />.
Libérée le Modèle:Date- par les résistants FFI, la ville de Malestroit fut menacée par les Allemands d’être saccagée et brûlée comme le bourg de Saint-Marcel, mais elle fut finalement épargnée.
La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1987, des festivités commémorent le millénaire de la cité bretonne.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu<ref>Modèle:Article.</ref> Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
- Modèle:Drapeau Jedburgh depuis 1992
- Modèle:Drapeau Ramalès de la Victoria depuis 2018
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
La ville de Malestroit possède une école primaire et maternelle publique et une privée. Nous pouvons aussi y trouver un collège public, un collège privé et un lycée professionnel agricole privé.
D'un point de vue santé Malestroit possède un cabinet médical récent et un laboratoire d'analyses médicales. Nous pouvons aussi trouver une clinique privée, un cardiologue et de nombreux médecins spécialisés dans différents domaines. Enfin, un petit hôpital est présent.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte onze monuments historiques :
- l'église Saint-Gilles datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour sa partie romane, en bonne partie détruite le Modèle:Date par l'incendie provoqué par des Ligueurs (il en subsiste le croisillon sud avec son absidiole en cul-de-four, ses modillons et ses contreforts plats). Toute la partie nord de l'édifice a été ajoutée lors de la reconstruction en style gothique flamboyant pour le vaisseau nord, et gothique rayonnant pour la nef sud, ainsi que des statues animalières (bœuf, lion, aigle). Elle a été classée par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle possède des peintures exceptionnelles datant du Moyen Âge et des chapiteaux romans historiés qui ont été réemployés dans sa façade méridionale<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
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Église Saint-Gilles : vue extérieure d'ensemble 1.
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Église Saint-Gilles : vue extérieure d'ensemble 2.
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Église Saint-Gilles : double porte.
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Église Saint-Gilles : fenêtre du chevet.
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Église Saint-Gilles : fresques romanes de la croisée de voûte.
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Église Saint-Gilles : fresques romanes, éléphant.
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Église Saint-Gilles : panneau d'information touristique expliquant les chapiteaux romans historiés.
Son porche contient la sculpture d'un bœuf sculpté en grandeur demi-nature. Il s'agirait d'une référence à une légende relative à la construction de l'église : « un brave paysan conduisant des pierres sur un chariot attelé de deux bœufs eut par accident son chariot renversé, perdit l'une de ses roies et l'un de ses bœufs ; en cet embarras, l'homme invoqua l'aide de saint Hervé et soudain le bœuf restant releva le charit chargé de pierres et le traîna jusqu'à l'église sur une seule roue » ; mais on peut aussi y voir le symbole de l'évangéliste saint Luc<ref name="x1" />.
- les ruines de la chapelle de la Madeleine<ref>Modèle:Lien web.</ref> sur la route de Ploërmel, décorée activement pour les occasions par son association des habitants et amis du quartier de la Madeleine. Elle a été inscrite par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
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Chapelle de la Madeleine : façade sud.
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Chapelle de la Madeleine : le clocher-mur.
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Vestiges à l'intérieur de la chapelle de la Madeleine.
- la Croix du faubourg Saint-Michel, inscrite par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- la Croix Joubin, inscrite par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
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Croix du faubourg Saint-Michel.
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Croix Joubin.
- Sept maisons situées sur la place du Bouffay et dans la rue du Général-de-Gaulle sont classées ou inscrites, dont :
- La Maison du Pélican (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de style gothique breton ; elle doit son nom à un haut relief représentant un pélican situé sur le poteau cornier (le pélican est le symbole de la Rédemption);
- La Truie qui file ; maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à colombages aux étals anciens, présentant des sculptures allégoriques à double sens : un chasseur soufflant dans un cor, un homme battant sa femme, une truie filant sa quenouille, un chien menaçant, une gueule de loup, un lièvre jouant du biniou... ;
- La Maison Le Moué ;
- La maison du 8, rue De Gaulle<ref>Modèle:Lien web.</ref>
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Les maisons anciennes de la place du Bouffay.
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La maison du 9, place du Bouffay.
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La maison du 13, place du Bouffay.
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La maison du Pélican.
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La maison du 21, rue du Général de Gaulle.
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La maison Le Moué.
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La maison de la Truie-qui-file au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale).
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La maison de la Truie-qui-file.
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Groupe sculpté situé à l'angle de la maison de la Truie-qui-file.
Autres monuments :
- La Rue aux Anglais : rue moyenâgeuse suivant le tracé de l'ancienne enceinte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, présentant des maisons à colombages datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec leurs étals de schiste ; le nom de la rue est dû à la présence de mercenaires anglais qui y tinrent garnison au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
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Maisons à colombages du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la Rue aux Anglais, avec leurs étals de schiste.
- Le couvent des Augustins, dans l'île Notre-Dame, fondé vers 1633 ;
- Le monastère de l'Immaculée Conception, communauté de sœurs hospitalières Augustines fondée en 1866, elle appartient à la congrégation des Augustines de la Miséricorde de Jésus<ref name="Mahéo"/>,<ref>Alexia Vidot, Les hospitalières de la miséricorde, Famille chrétienne Modèle:N° du 8 au 14 octobre 2016, Modèle:P.</ref> ; c'est l'ancien couvent des Ursulines, fondé en 1670 ;
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Malestroit : le couvent des Ursulines.
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Malestroit : le couvent des Augustins.
- La fontaine du Lion d'or ;
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Fontaine du Lion d'Or.
- Le moulin de Malestroit, dans l'île Notre-Dame.
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Le moulin de Malestroit.
Activités et festivals
Depuis 1999, l'association Aux Arts Etc... organise le festival Au Pont du Rock à Malestroit ainsi que de nombreux concerts. Des artistes de renommée mondiale sont présents.
La maison lapins crétins, avec une boutique et un siège de réalité virtuelle<ref>« Les Lapins crétins colonisent une maison bretonne », Le Figaro, 30 juillet 2015.</ref>.
L'été, des activités et spectacles médiévaux sont proposés avec des animations sur le canal.
Héraldique
Modèle:Blason-ville-fr (d'où le surnom de "Cité aux neuf besants d'or" donné à Malestroit).
Devise
La devise est inscrite au fronton de l’Hôtel de ville « Quæ numerat nummos non malestricta domus » qui peut être traduite par « le domaine qui compte (ses besans) n’est pas Malestroit » ou « Maison riche d'écus ne grince jamais ». (« les Baguenaudes Malestroyennes » - Jean-Paul Bourban)
Littérature
- Paul Féval : Contes de Bretagne. La femme blanche des marais (1878)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Paul Féval fils et Théodore Botrel : Chantepie (drame en trois actes tiré de La femme blanche des marais de Paul Féval) ; certaines scènes se déroulent au château de Malestroit vers 1550)<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Pierre Decourcelle : La buveuse de larmes (1885), roman paru aussi en 1894 en feuilleton dans le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest<ref>Modèle:Article.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Albert Aubry (1892-1951), député d’Ille-et-Vilaine résistant français y est né.
- Yvonne Beauvais (1901-1951), en religion Mère Yvonne Aimée de Jésus supérieure générale des Augustines de la Miséricorde de Jésus.
- Blandine Bellavoir (1984-), actrice.
- Edmond Besson (1887-1977), maire de Malestroit<ref name="Mahéo"/>
- Les frères Alain et Daniel Bonnec, artistes peintres.
- Jacques Bonsergent (1912-1940), premier français fusillé par l’occupant en 1940 y est inhumé.
- James Bouillé (1894-1945), architecte.
- Vincent Chaignart de la Gaudinaye (1746-1817), avocat en parlement, conseiller du roy, député à la Convention, maire de Malestroit
- Marcel Cohen (1937-), journaliste, écrivain, auteur de Malestroit chroniques du silence (E.F.R., 1973)
- Jehan Cherruier dit « Malestroit ». Éminent économiste d’Henri III et de Bretagne
- Armand Corentin, comte de Malestroit et marquis de Pontcallec (1738-1797)
- Charles de Cossé duc de Brissac Baron de Malestroit (1550-1626), maréchal de France lieutenant général de Bretagne<ref name="Mahéo">Patrick Mahéo, Les rues de Malestroit, leur nom, leur histoire, Stéphane Batigne Éditeur, 2018 Modèle:ISBN.</ref>
- Christophe Coué (1982-), footballeur.
- Mathurin (Maturin) Marie Dréano (1892-1973) chanoine, professeur et littérateur, docteur ès Lettres, auteur d'ouvrages sur Montaigne : « La Pensée Religieuse de Montaigne », « La Renommée de Montaigne en France au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : 1677-1802 », « La Religion de Montaigne ».
- Maxime Dupé (1993), footballeur professionnel, gardien de but du FC Nantes Atlantique, puis du Toulouse FC et RSC Anderlecht.
- Charles Filiger (1863-1928), peintre du groupe de Pont-Aven
- Xavier Fontanet (1948-), chef d'entreprise français, dirigeant du groupe Essilor (1991-2010), professeur à HEC Paris, chroniqueur aux Échos.
- Yvonnet Flourée, dit Prioris, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, homme d'affaires et officier de finance.
- Jean-Olivier Gaudin, général de cavalerie Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Louis Gougaud (1877-1941), moine bénédictin, historien du christianisme.
- Clément de Guer-Malestroit, marquis de Pontcallec, chef d'un complot contre le Régent.
- Yves Gleu, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, évêque.
- Hervé Juvin (1956-), intellectuel, homme d'affaires et personnalité politique né dans la commune.
- Jean Karakos (1940 - 2017), producteur de musique.
- Félicité et Jean-Marie de La Mennais, supérieur général et vicaire général, noviciat de la Congrégation de Saint-Pierre.
- Pierre Bruno Jean de La Monneraye (né en 1760 à Rennes, décédé en 1832 au château du Cléio en Malestroit, contre-amiral.
- Famille de Lannion.
- Alphonse Lanoe (1926), peintre.
- Jean de Laval-Châteaubriant, baron de Malestroit (1487-1543).
- Auguste Le Franc (1858-1943), prêtre, écrivain et chercheur.
- Jean-Pierre Letort-Tregaro (1943), écrivain, universitaire.
- Patrick Mahéo (1954-), médecin et historien.
- Eudon de Malestroit Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Gaspard de Malestroit, évêque
- Geoffroi de Malestroit 1309-1343
- Dom Louis Gougaud (1877-1941), bénédictin
- Guillaume de Malestroit {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXV
}}, évêque
- Henri de Malestroit-Beaumont Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Don Hercelin (1787-1855), abbé de la Grande Trappe de Soligny Fondateur du Monastère cistercien de Timadeuc
- Hervé {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Malestroit Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Hervé II de Malestroit Fin Modèle:S mini-Début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles
- Jean de Malestroit Fin Modèle:S mini-Début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, évêque de Nantes, chancelier du duc de Bretagne
- Jean de Malestroit Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, seigneur d’Oudon
- Jean de Malestroit de Bruc, écrivain
- Jean de Malestroit-Raguenel Fin Modèle:S mini--Début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles
- Jean II de Malestroit Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Jean II de Malestroit-Combourg Fin Modèle:S mini-Début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Jean III de Malestroit Modèle:S mini- - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles, seigneur de Beaumont et sire de Käer. Le constructeur du grand donjon du château de Largoët en Elven
- Jean IV de Malestroit-Raguenel (1436-1471)
- Jean et Julien de Malestroit-Oudon Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Juhael et Jacques de Malestroit, croisés Fin Modèle:S mini-début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
- Louis de Malestroit, Fin Modèle:S mini--Début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, seigneur de Beaumont.
- Péan ou Païen de Malestroit Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
- Païen II de Malestroit, Fin Modèle:S mini-début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
- Païen IV de Malestroit, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Philippe de Malestroit, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, seigneur de Beaumont
- Thibaud de Malestroit Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, évêque
- Louis Marsille, (1872-1966), historien et érudit.
- Bernard Melois, (1939), sculpteur
- Eugène Mounier, (1906-2007), écrivain et historien local de Malestroit ayant rédigé « Malestroit, son histoire, ses origines »
- Arnaud Mulliez (1959-), fils de Gérard Mulliez, Association familiale Mulliez
- Nominoé (vers 800-851) Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comte de Vannes et duc (ou roi) des Bretons
- Roger Plisson, navigateur solitaire.
- Modèle:Dr Jean Queinnec (1896-1962), Chirurgien chef de la Clinique des Augustines, Résistant, Maire de Malestroit et vice-président du conseil général du Morbihan<ref name="Mahéo"/>.
- Julien de Quistinic, défenseur de la cité assiégée Modèle:S mini-
- Daniel Rialet, (1960-2006), acteur français, y est né et y a été inhumé
- Jean IV de Rieux, Baron de Malestroit (1447-1518), Maréchal de Bretagne (1470)
- Albert Robida Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, illustrateur.
- Robin III Raguenel
- Ratuili ou Ratwili : Évêque d’Alet Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
- Jean Rouxel (1935-1998), chimiste.
- Famille de Sérent ;
- Loaisel de Treogate (1752-1812), romancier préromantique et dramatique<ref name="Mahéo"/>
- Saint Guénin (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)
- Saint Poufra
- Armand Seguin, peintre, graveur
- Jean de Serent
- Chanoine Seveno, restaurateur de l'église Saint-Gilles
- Jean de Tinteniac
- Pierre Dieulefils, photographe et éditeur de cartes postales, né à Malestroit en 1862
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Patrick Mahéo, Les rues de Malestroit, leur nom, leur histoire, Stéphane Batigne Éditeur, 2018 Modèle:ISBN
- Bertrand Frelaut Malestroit, hier et aujourd'hui : le combat de S-Marcel, La Baule, 1979, éditions des Paludiers, 48 p. {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33606713%7C{{ #if: bpt6k33606713 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
Articles connexes
- Liste des communes du Morbihan
- Gare de Malestroit (aujourd'hui fermée)