Saint-Vincent-sur-Oust

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Vincent-sur-Oust {{#ifeq:1|0|[sɛ̃vɛ̃sɑ̃syʁust]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Ses habitants sont appelés les Vincentais.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Sanctus Vicientus en 1330 ; sous les formes Vincent en 1793 ; Saint-Vincent en 1801<ref name=Cassini/> ; Saint-Vincent-sur-Oust en 1936.

Le nom de la commune en gallo est Saent-Veinczant-sur-Out et Sant-Visant-an-Oud en breton<ref>Géobreizh</ref>.

La commune et la paroisse sont placées sous la protection de Vincent de Saragosse, qui est aussi le saint patron des vignerons.

Géographie

Localisation

Saint-Vincent-sur-Oust est située sur la rive droite de l'Oust, à la limite du département d'Ille-et-Vilaine.

Saint-Vincent-sur-Oust appartient à Redon Agglomération qui comprend 23 communes pour un territoire de Modèle:Unité et une population totale de Modèle:Nombre en 2006.

  1. À l'échelle nationale, la commune de Saint-Vincent-sur-Oust est située à :
  2. À l'échelle régionale, Saint-Vincent-sur-Oust est située à :
  3. À l'échelle départementale, Saint-Vincent-sur-Oust est située à :

Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Saint-Vincent-sur-Oust est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Redon et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. communes de la Loire-Atlantique).

Communes limitrophes

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Géographie physique

Saint-Vincent-sur-Oust est bordé au nord et à l'est par l'Oust dont le cours se confond en partie avec celui du canal de Nantes à Brest. La commune appartient au grand site naturel de la basse vallée de l'Oust.

Modèle:Images

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jacut-les-Pins », sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1957 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Vincent-sur-Oust est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30 %), zones agricoles hétérogènes (26,6 %), terres arables (23,2 %), forêts (12,1 %), zones urbanisées (3,3 %), zones humides intérieures (2,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Préhistoire

De la période préhistorique, peu d'objets ont été découverts sur la commune.

Une pierre longue taillée (un menhir) sur lequel une croix a été installée à l'occasion d'un retour de mission. Ce menhir situé aujourd'hui sur le bord de la route près du village de la Née entouré de deux ifs, provenait du village voisin de la Bogerie. Une autre petite pierre phallique se trouvait (avant le remembrement) au-dessus de ce même village de la Née. Elle était à demi enfoncée en terre et entourée de châtaigniers tétards. Faut-il voir la un site plus récent (Moyen Âge peut être) à cause de l'existence des arbres plantés en rond autour ? La Née est un village très ancien habité à l'époque gauloise.

Quelques haches en pierre polie, datant de l'époque néolithique ont été retrouvées dans différents endroits de la commune.

Antiquité

Plus tard, les Romains ont laissé quelques traces de leur passage : la voie romaine Rieux-Carhaix passait sur la commune au village de la Chaussée. Elle était reliée à la voie romaine de Rieux-Rennes par une voie entre Saint-Vincent et Bains-sur-Oust, traversant l'Oust au passage de Bougro.

Une pièce de l'empereur Dioclétien (245-313 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}) a été retrouvée sous une borne romaine près du village de la Chaussée.

Du Moyen Âge au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Saint-Vincent-sur-Oust est une ancienne trève de Peillac (Poliac en 848). Elle a été érigée en paroisse au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après les invasions normandes, sous le vocable de Vincent de Saragosse, diacre espagnol martyrisé à Valence en 305. (Les gens du côté de Ruffiac, au début de ce siècle, parlaient de « Saint-Vincent-de-Peillac » pour désigner la commune).

Saint-Vincent possédait elle-même sa propre trève : Saint-Perreux (appelée aussi trève de Ressac) érigée en commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Saint Perreux (pétrock) était le fils d'un roi du Pays de Galles.

Une ancienne église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, agrandie d'une chapelle en 1629 et d'une autre en 1828, se trouvait sur la place actuelle de la Mairie. On peut encore remarquer sue cette place une croix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classée monument historique.

Deux chapelles (aujourd'hui disparues) existaient : une à Bilaire près du manoir, datant de 1722, sous le vocable de Sainte-Marguerite, l'autre près de Bougro, sous le vocable de Saint-Guillaume.

Il y avait aussi quatre frairies : celle du bourg, du pont, de la Touche et du Ménéhy. Ainsi que les chapellenies du Clos Denis (en Saint-Perreux), du Créneu, de Coyac, du Brétin, de la Bossardière et de la Noé David<ref>Recherches en Pays de Vilaine-Groupement Culture Breton des Pays de Vilaine</ref>.

Révolution française

Le Modèle:Date-, l'Assemblée Constituante fonde les municipalités suivant les limites de paroisse. Saint-Perreux est « détachée » de Saint-Vincent et devient une commune en 1790.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Vincent-sur-Oust porte les noms de 46 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

En 1926 l'école publique de filles de Saint-Vincent-sur-Oust avait une institutrice et deux élèves<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Un réseau (dit réseau F2) d'accueil d'aviateurs alliés, dépendant du SOE britannique, a fonctionné au château de Boro (avec le soutien de son propriétaire, Pierre de Villeneuve), les aviateurs étant ensuite acheminés vers des plages des Côtes-du-Nord ou du Finistère afin qu'ils traversent clandestinement la Manche<ref>Alain Lefort et Bernard Lucas, "Les hauts lieux de la Résistance en Bretagne", éditions Ouest-France, 1991 et https://saint-vincent-sur-oust.fr/Patrimoine .</ref>.

Du 9 au Modèle:Date, 27 miliciens Waffen SS et membres de la Bezen Perrot investissent le château. Certains de ses occupants sont torturés puis déportés<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Mes évasions (Pierre de Villeneuve)</ref>.

Six résistants, dont un inconnu, furent fusillés le Modèle:Date- dans un bois proche, le Bois de la Grée du Houssac Un calvaire en granite porte une plaque indiquant leurs noms<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

Le réseau de résistance, formé de résistants de Saint-Vincent-sur-Oust, Rieux, Béganne, Saint-Jean-la-Poterie et Caden fut démantelé<ref>Alain Lefort et Bernard Lucas, "Les hauts lieux de la Résistance en Bretagne", éditions Ouest-France, 1991.</ref>.

Cinq résistants furent fusillés par les Allemands le Modèle:Date- au Bois de la Grée du Houssac. Un calvaire en granite porte une plaque indiquant leurs noms<ref name=":1" />.

Le monument aux morts de Saint-Vincent-sur-Oust porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name=":0" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat originaire de Saint-Vincent-sur-Oust est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux pendant la Guerre d'Algérie <ref name=":0" />.

Politique et administration

Administration ancienne

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,23 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Répartition des ménages

Modèle:Section à actualiser

  • Voici les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Le nombre total de ménages vincentais est de 418

Les ménages
Ménages de 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Saint-Vincent-sur-Oust 24,4 % 31,3 % 16,5 % 16,5 % 9,8 % 1,4 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : L'Internaute<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Vincent
  • La relique de saint Vincent
  • Le monument des Fusillés
  • La carrière du Houssac
  • La maison du Passeur
  • La chapelle Saint-Yaume
  • Vitrail de saint François (1554)
  • L'écluse de la Maclais
  • L'île-aux-Pies
  • L'église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
  • Le château de Launay
  • Le château de Boro
  • Le château de Painfaut
  • La maison du Passeur
  • le calvaire
  • Les statuettes (1629)
  • Le calvaire : place de la Mairie.

Patrimoine oral

Légendes :

  • La dame blanche des marais
  • Le passeur de Branféré
  • Le cheval de la butte
  • « Saint Yaume » et saint Méen

Danse bretonne

Saint-Vincent-sur-Oust est la commune d'origine d'une danse appelée le rond de Saint-Vincent.

Ti Kendalc'h

En 1967 débute la construction du centre Ti Kendalc'h qui sera en fonctionnement dès Modèle:Date-.

En 1991, Ti Kendalc'h devient le Centre Per Roy du nom du président de Kendalc'h en poste lors de la construction du Modèle:1er et qui fut un militant du renouveau de la culture bretonne.

Il est aujourd'hui à l'abandon.

Manifestations culturelles et festivités

Festivités :

  • Trophée Bowhill ;
  • Fête du rond.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail