Plourin-lès-Morlaix

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Plourin-lès-Morlaix {{#ifeq:1|0|[pluʁɛ̃ lɛ mɔʁlɛ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants sont les Plourinois et Plourinoises.


Géographie

Localisation

Plourin-lès-Morlaix se trouve dans la région Bretagne, au Nord-Est du département du Finistère, et fait partie du pays historique du Trégor, faisant ainsi partie du Trégor finistérien. La commune est située au sud-est de Morlaix, son bourg étant distant d'environ Modèle:Unité de cette dernière. Elle est intégrée à l'unité urbaine de Morlaix ainsi qu'à son aire urbaine. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Morlaix Communauté. Elle est avec Saint-Martin-des-Champs une des principales communes de la banlieue morlaisienne, bien qu'elle soit typée périurbaine. Modèle:Article détaillé La commune est située à mi-chemin entre le littoral de la Manche et les monts d'Arrée ; elle est proche de la limite nord du Parc naturel régional d'Armorique.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune est constituée d'un plateau vallonné dont la pente générale s'abaisse vers le nord, l'altitude s'élevant à Modèle:Unité au sud-ouest du territoire communal et même jusqu'à Modèle:Unité au Bois de la Grange au sud-est du finage, pour s'abaisser à Modèle:Unité dans la partie nord-ouest du territoire communal prolongeant le plateau et nettement moins dans les fonds de vallée.

Hydrographie

Le finage communal est limité par deux cours d'eau aux vallées nettement encaissées s'abaissant jusqu'à une dizaine de mètres d'altitude formant une presqu'île de confluence : le Queffleuth à l'ouest sépare Plourin-lès-Morlaix de Pleyber-Christ et plus en aval de Saint-Martin-des-Champs et Morlaix ; le Jarlot à l'est et au nord sépare Plourin-lès-Morlaix de Plougonven ; les deux cours d'eau confluent en pleine ville de Morlaix pour former la Rivière de Morlaix, ria débouchant sur la Manche. Au sud, la limite communale avec Le Cloître-Saint-Thégonnec s'appuie également pour la majeure partie de son tracé sur le vallon encaissé d'un petit affluent de rive droite du Queffleuth, puis plus à l'est après un petit interfluve, sur un vallon d'un petit affluent de rive droite du Jarlot<ref>Cartes IGN au 1/25000e 0616 ouest Morlaix et 0616 est Plouigneau</ref>.

Un autre cours d'eau et un de ses affluents échancrent profondément et presque en son milieu le territoire communal : le ruisseau de Bodister, affluent de rive droite du Queffleuth, et son propre affluent le ruisseau de Coatanscour, coulent eux aussi une bonne soixantaine de mètres en dessous des hauteurs du plateau avoisinant et dont le cours est parsemé de sites d'anciens moulins, le plus souvent des moulins à papier : d'amont en aval, le moulin de Bodister et celui de la Boissière sur le ruisseau de Bodister ; le moulin de Coatanscour, tout près de la source du ruisseau éponyme ; le Moulin-Plomb ; le Vieux Moulin ; le Moulin neuf aux abords duquel s'est développée une pisciculture, le moulin de Pont-Pol (fermé depuis 1953). D'autres moulins s'étaient établis sur les cours d'eau limitant le territoire communal : le Moulin du Clos, le Moulin de Penlan, le Moulin Rouge, le Moulin Blanc, le Moulin des Prés, ar Vilin Ven (Vilin signifie « moulin » en breton) sur la rive plourinoise du Queffleuth, sans compter ceux installés sur la rive gauche qui appartiennent aux communes voisines ; de même le Moulin Marant sur la rive gauche du Jarlot. Passant juste à l'ouest du bourg, selon un itinéraire rectiligne sud-nord en direction de Morlaix, le "chemin de Luzuria" ou vieux "chemin de La Feuillée" a été emprunté par des générations de pilhaourien descendants de la "Montagne" (monts d'Arrée) toute proche et apportant lin, chanvre et surtout vieux papiers glanés çà et là dans toutes les fermes de la région pour alimenter les nombreux moulins à papier.

Voies de communication et transports

Voies de communication

La commune est traversée par deux principaux axes routiers : la route départementale 109 reliant Plougonven au Sud de l'agglomération morlaisienne en passant par le bourg plourinois et remontant ensuite vers le nord et desservant ainsi le Nord urbanisé de la commune et la route départementale 769 passant à l'extrême Ouest communal, reprenant l'ancien tracé de la RN 169 de Carhaix-Plouguer à Morlaix. Le Nord de la commune est également desservi par la route départementale 712b, faisant office de rocade au Sud de l'agglomération morlaisienne, s'arrêtant au centre comerciale Saint-Fiacre.

Transports

La commune est desservie par la ligne urbaine 2 et les lignes périurbaines 36 et 36+ du réseau de bus intercommunal Linéotim<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Morlaix », sur la commune de Morlaix, mise en service en 1977<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,1 %), forêts (22 %), zones agricoles hétérogènes (21,8 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (4,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Le bourg est nettement décentré vers le nord au sein du finage communal resté largement rural sauf autour du bourg (lotissements récents) et surtout dans la partie nord-ouest du territoire communal englobé dans l'agglomération morlaisienne et qui présente des caractéristiques urbaines (Saint-Fiacre et les alentours)<ref>http://www.pages-france.com/satellite-plourin-les-morlaix-29600.php</ref>.

Logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Unité, alors qu'il était de Modèle:Unité en 2013<ref group="Insee">Modèle:Lien web</ref>. Parmi ces logements, 89,8 % étaient des résidences principales, 3,0 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,8 % des appartements<ref group="Insee">Modèle:Lien web</ref>.

Résidences principales

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était en 2017 de 74,0 %, en baisse sensible par rapport à 2012 (75,3 %). La part de logements HLM loués vides était de 11,1 % en 2017 contre 9,0 % en 2012, leur nombre étant en hausse, Modèle:Unité contre Modèle:Unité<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, sur l'ensemble des résidences principales en 2017 (soit Modèle:Unité) , on observe 0,9 % de studios, 5,7 % de deux pièces, 12,3 % de trois pièces, 22,4 % de quatre pièces et 58,6 % de cinq pièces ou plus<ref group="Insee">Modèle:Lien web</ref>. Toujours dans les résidences principales, le nombre moyen de pièces par maison en 2017 était de 5,0 (stable par rapport à 2012) et était de 3,1 pour les appartements (contre 3,0 en 2012), ce qui donne une moyenne d'environ Modèle:Unité par résidence principale en 2017, stable par rapport à 2012<ref group="Insee">Modèle:Lien web</ref>.

Ancienneté des résidences principales

Parmi les résidences principales construites avant 2015 (soit 1918), 7,1% ont été achevées avant 1919, 4,8% de 1919 à 1945, 18,2% de 1946 à 1970, 44,6% de 1971 à 1990, 14,0% de 1991 à 2005 et 11,3% de 2006 à 2014<ref group="Insee">Modèle:Lien web</ref>.

Projets d'aménagement

Polémique

Une polémique s'est développée dans la première décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au sein de la commune à propos du projet de "méga-décharge de classe 2" dont l'implantation est prévue sur le territoire communal. Ce projet a suscité la création d'un comité de défense, l'ADPNP (Association de défense du patrimoine naturel de Plourin-lès-Morlaix)<ref>http://www.adpnp.fr/7.html</ref>, qui a organisé de nombreuses manifestations, pétitions, etc. contre ce projet d'écométhaniseur.

Toponymie

Le nom de Plourin provient du breton "ploe" ("paroisse") et de saint Rin (nom de saint ou d'un chef local qui pourrait être dérivé de Rinan ou Rinnan), personnage inconnu, qui est aussi l'éponyme d'une autre commune du Finistère : Plourin-Ploudalmézeau et d'une commune des Côtes-d'Armor : Plérin. Les transcriptions suivantes sont connues : Plurin (en 1128), Ploherin (en 1185), Ploerin (dès 1321). On trouve aussi successivement les formes suivantes : Plourin-Treguer, Plourin, Plourin-Tréguier, puis Plourin-Morlaix et enfin Plourin-lès-Morlaix<ref name="infobretagne.com">Modèle:Lien web.</ref>.

Faisant partie du Trégor (évêché de Tréguier), la paroisse englobait initialement Le Cloître-Saint-Thégonnec et la paroisse Saint-Mathieu de Morlaix.

C'est le 4 novembre 1955 que Plourin devient officiellement Plourin-lès-Morlaix pour pouvoir différencier la commune de Plourin-Ploudalmezeau, appelée par le passé Plourin-Léon<ref>René Largillère, Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne, J. Plihon et L. Hommay, Rennes, 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005.image.hl.r=Plourin.f70.langFR</ref>, autre commune du Finistère. La demande initiale du conseil municipal datait de 1932 !

Plourin-lès-Morlaix s'appelle Plourin-Montroulez en breton.

Histoire

Antiquité et Moyen Âge

La Préhistoire et la protohistoire

Des traces de présence humaine entre 6000 à 4500 Modèle:Av JC (Mésolithique) existent sur le territoire plourinois (menhir du Foennec, dolmen détruit de Kerverret, les archéologues ont trouvé des silex taillés et des flèches. Les tumulus de la Vigne et de Kerveleyen datent de l'âge du bronze,entre 2000 et 800 Modèle:Av JC Des souterrains, notamment ceux de Roc'h Lédan et de Kerveguen, datent de l'âge du fer (entre 800 Modèle:Av JC et l'occupation romaine) : leur usage n'est pas clairement établi, caves ou celliers probablement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le « menhir » de Plourin, réinstallée au centre du bourg, est une stèle de l'âge du fer<ref>Mais rien n'indique qu'elle ait été remployée en borne milliaire. Ni Louis Pape (La civitas des Osismes à l'époque gallo-romaine, 1978), ni la Carte archéologique de la Gaule n'en font l'hypothèse.
Cf. Patrick Galliou, avec la collab. d'Eric Philippe, Le Finistère, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, 2010 (Modèle:1re éd. 1989), Modèle:P. et fig. 333 (Carte archéologique de la Gaule [Pré-inventaire archéologique], 29) Modèle:ISBN.</ref>, réinstallée au centre du bourg, datant de l'époque de la Tène<ref>Cf. Michelle Le Brozec et Marie-Yvanne Daire, et al., Les stèles de l'âge du fer des Côtes-d'Armor et du Trégor finistérien, Rennes, Institut culturel de Bretagne et Association des travaux du Laboratoire d'anthropologie-préhistoire, 1998, Modèle:P., Modèle:N° (Patrimoine archéologique de Bretagne) Modèle:ISBN.</ref>, entre 500 et 100 Modèle:Av JC

L'époque romaine

Les Romains installent un camp fortifié à l'extrême nord-ouest du territoire plourinois, au débouché du Queffleuth sur la Rivière de Morlaix, à proximité du point de passage obligé pour passer d'une rive à l'autre sur la voie romaine allant de Condate (Rennes) à la pointe Saint-Mathieu. Une autre voie romaine venant de Vorgium (Carhaix) via Huelgoat et Berrien en direction de Mons Relaxus (Morlaix) la rejoint, traversant sud-nord le territoire plourinois, y entrant côté Le Cloître-Saint-Thégonnec à Quelern, passant par Coat Miniou, Bellevue, Moulin Plomb et à l'ouest du bourg. Elle quitte la commune via le Tronc et le Pillion, rejoignant le camp fortifié romain de Mons Relaxus via la place Traoulen et la rue des Bouchers.

Cette dernière voie romaine aurait remplacé un axe gaulois plus ancien dont le tracé est encore visible par endroits entre Guilly-Querch et Kerivoas, passant par Pont Camarat dit encore Pont de Luzuria ou Pont gaulois, formé de dalles de schistes à peine équarries, qui a continué à être utilisé à l'époque moderne.

La forteresse de Bodister

La famille des "Guicazou" (ou "Guicaznou"), originaire de Plougasnou, dès les premiers temps de l'immigration bretonne en Armorique au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fonda la forteresse de Bodister<ref name="Plourin les Morlaix">Modèle:Lien web.</ref>. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Guicazou transmirent par alliance la forteresse aux Dinan de Montafilant (dont les armoiries, dites "de Bodister" sont représentées sur des vitraux des églises de Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt). Cette seigneurie fut un temps jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la plus puissante du Trégor. La réformation de 1535 cite encore "la maison forteresse de Bodister", mais elle dut être démolie pendant les guerres de la Ligue car un texte du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle parle de "l'emplacement de l'ancien château de Bodister". L'ancien rempart, réduit à moins de 2 mètres de haut, sert désormais de talus.

Parmi les seigneurs de Bodister, l'histoire a retenu entre autres Françoise de Dinan (1436-1499) même si elle ne vécut jamais à Bodister. Fille unique de Jacques de Dinan, chevalier banneret, seigneur de Beaumanoir, de Montafilant, et du Bodister, capitaine de Josselin, gouverneur des ville et Château de Sablé, grand bouteiller de France, chambellan de Bretagne mort le Modèle:Date, et de Catherine de Rohan, elle fut promise à peine sortie du berceau à François de Laval, seigneur du Gâvre, qui devint par la suite comte de Laval sous le nom de Guy XV. Son père décédé, elle devint jeune enfant encore, la plus riche héritière de Bretagne et fut demandée en mariage par le prince Gilles de Bretagne, seigneur de Chantocé, fils de Jean V, duc de Bretagne et de Jeanne de France, mais bien qu'âgée de 8 ans seulement elle refusa cette alliance par fidélité au choix initial fait par son père. Gilles de Bretagne l'enleva en 1444 et la retint prisonnière dans son château du Guildo, attendant qu'elle atteigne l'âge de contracter mariage. Après bien des péripéties, elle finit par épouser le père de son prétendant initial, le comte Guy XIV de Laval et devint donc quand même comtesse de Laval<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La justice seigneuriale de la châtellenie de Baudister [Bodister] , dont la juridiction était composée des paroisses de Ploujean, Garlan, Plouigneau et Plourin, et dépendait en appel de la barre royale de Morlaix<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le manoir de Coatanscour

Les Coëtanscour (ou Coatanscour) étaient seigneurs de Plourin, mais aussi seigneurs de Kermorvan, de Kerbuzic et de Rozalec en Locquémeau, du Roscoët, de Tromelin et de Kervény en Plougasnou, de Kerduff en Ploumilliau, de Launay en Ploubezre. En 1600, Yvon de Coatanscour a fait don de la maîtresse-vitre de l'église paroissiale, celle de l'ange Gabriel<ref name="jplebihan">Modèle:Lien web.</ref>.

Yves de Coatanscour, seigneur de Coatanscour, Kerbuzic, Kerdu, etc., fils de Jacques de Coatanscour et de Marguerite de Kerbuzic, dame dudit lieu, marié en 1592 avec Jeanne Barbier, de la maison du château de Kerjean (dont les Coatanscour deviennent propriétaires deux générations plus tard par le mariage de leur petit-fils Alexandre avec Gabriel Barbier, dame héritière de Kerjean). Il fut fait prisonnier pendant les guerres de la Ligue par des ligueurs à Morlaix "dans la tour de Kergurunet" en juillet 1590<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1598, il achète le manoir de La Haie-Douar en Locmaria-Berrien<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est mort à Saint-Mathieu de Morlaix le 12 juillet 1641.

La seigneurie de Coatanscour devint en 1755 la propriété du comte Louis-François-Gilles de Kersauson, à la suite de son mariage avec Suzanne-Augustine de Coatanscour, héritière du lieu ainsi que de Kerjean ; le château de Coatanscour, qui n'était plus habité depuis plusieurs générations, finit par tomber en ruines ; dernière châtelaine de Kerjean (aucun des deux enfants du couple ne survécut longtemps), Suzanne-Augustine fut arrêtée dans son château, condamnée à mort et guillotinée à Brest le Modèle:Nobr (Modèle:Date-)<ref>http://www.cgf-forum.fr/phpBB2/viewtopic.php?t=10920&postdays=0&postorder=asc&start=30&sid=8fe39c571d4d793c12ecc22687b04a2f</ref>. Les terres de Coatanscour furent vendues comme bien national.

Lors de la Révolution française, "Si les châteaux de Coatanscour, de la Bretêche et plusieurs autres, élèvent leurs tourelles dans les airs, il est évident que ces forteresses menacent la liberté, et qu'il faut les raser, à tout le moins les démanteler"<ref>Armand René du Châtellier, Histoire de la Révolution dans les départements de l'ancienne Bretagne, volume 2,Nantes, 1836, page 204, consultable https://books.google.fr/books?id=QOQvAAAAMAAJ&pg=PA204&lpg=PA204&dq=Coatanscour&source=bl&ots=v8ygagywmV&sig=un-MX5y8t0KjKZ7hnjmwvtE3_Zg&hl=fr&ei=6oiITNaLMpCRjAf-mcGEDA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CDIQ6AEwCTge#v=onepage&q=Coatanscour&f=false</ref> rapporte Armand René du Châtellier.

Époque moderne

Fichier:Plourin-lès-Morlaix monument aux morts 1.jpg
Le monument aux morts surmonté d'un buste de Gaulois.

Le couvent des Minimes

Un petit monastère a été créé en 1624 par messire René, baron de Penmarch, époux de Jeanne Sansay à Saint-Fiacre. L'ordre des Minimes s'y installe en 1660<ref>Jean-Martial Besse, Abbaye et Prieurés de l'ancienne France, province ecclésiastique de Tours, 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5859266j.r=Plourin.f320.langFR.hl</ref> grâce à Claude-Barbe de Kersauzon et son mari François Le Borgne de Lesquiffiou<ref>Joseph Marie de Kersauzon de Pennendreff, Histoire généalogique de la maison de Kersauzon, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073.hl.r=Plourin-Tr%C3%A9guier.f491.langFR</ref>. L'ancienne chapelle Saint-Fiacre, aujourd'hui détruite, faisait partie de ce couvent. Les Minimes possédaient aussi un couvent à Morlaix, à l'emplacement de la chapelle actuelle des Ursulines<ref>Archives départementales des Côtes-d'Armor, E2889</ref>.

Le couvent fut transformé en hôpital militaire par ordonnance royale en 1781 et il n'en subsiste qu'une partie du mur d'enceinte et la fontaine<ref>http://www.plourin-morlaix.fr/Tourisme.html?wpid=8786</ref>.

L'activité linière

La proximité du port de Morlaix a facilité l'essor de la culture et de la transformation du lin dans la région, y compris à Plourin-lès-Morlaix. Les nombreux manoirs qui parsèment le territoire communal ont souvent été construits par des roturiers ayant réussi en affaires pendant cet « âge d'or de la Bretagne » centré sur le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais qui a perduré jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les moulins à papier

Plourin-lès-Morlaix et les paroisses voisines ont été un centre important de fabrication du papier du {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX

}}. Là où il y avait des toiles de lin, il y avait nécessairement des chiffons pour les papeteries. La vallée du Queffleuth qui marque depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la limite entre les deux évêchés de Léon et de Tréguier, est la « vallée du papier » : du Clos à Kervaon, ce seul fleuve côtier, choisi en raison des qualités de son eau ni ferrugineuse ni calcaire, fit tourner du {{#switch: e

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}}, 14 moulins sur une dizaine de kilomètres, exploités principalement par des familles originaires de Normandie, et situés selon la rive où ils étaient situés sur le territoire des paroisses de Pleyber-Christ ou Plourin. En tout, une trentaine de moulins employant de 200 à 250 personnes fonctionnaient dans le secteur sud de Morlaix. À Plourin, les plus actifs sont les moulins de Penlan, de Pen-ar-Vern (L'Hermitage), du Drezec et de Pont-Pol. La plupart travaillent pour François-Marie Andrieux, fondateur du moulin de Glaslan en Pleyber-Christ.

Le moulin de Pont-Pol en est un bon exemple : ancien moulin à farine, il est reconverti en moulin à papier en 1635 par un papetier normand, Julien Cordier, accueilli par le seigneur Yves de Coatanscour. En 1846, il devient moulin à teiller (= séparation des fibres textiles) le lin, travaillant principalement pour le compte de la "Société linière du Finistère" jusqu'à la fermeture de cette société en 1892, mettant au chômage plusieurs dizaines d'ouvriers et d'ouvrières à cause de la forte concurrence des toiles anglaises et belges et du déclin de la marine à voile. Ce moulin, situé sur le Queffleuth, malgré deux incendies en 1934 et 1948, n'a fermé qu'en 1953<ref>http://fr.topic-topos.com/moulin-de-pont-pol-plourin-les-morlaix</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plourin [Plourin-lès-Morlaix] de fournir 57 hommes et de payer 374 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.

La Révolution française

Par la loi du Modèle:Date est créée la commune de Plourin, avec comme succursale Le Cloître<ref>Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale. Tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f430.image.r=Guerlesquin.langFR</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'agriculture vers le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Selon des statistiques agricoles publiées en 1849 et concernant selon les productions des années comprises entre 1836 et 1846, la population agricole en 1836 est de Modèle:Nombre personnes, soit la totalité de la population communale. La répartition de l'occupation des terres est alors la suivante : Modèle:Unité de terres arables, Modèle:Unité de landes et bruyères, 188 ha de bois, taillis et plantations, 327 ha de prairies naturelles, 3 ha de marais et étangs ; la commune possédait alors 4 moulins en activité. Les paysans de Plourin cultivaient à l'époque 366 ha d'avoine, 366 ha de froment, 274 ha d'orge, 71 ha de seigle, 218 ha de sarrasin, 36 ha de lin, 6 ha de chanvre, 55 ha de navets, betteraves, carottes et choux (dont 36 ha de navets et 6 ha de choux), 274 ha de trèfle, 91 ha de pommes de terre, Modèle:Unité d'ajoncs d'Europe, 128 ha restant en jachère, et élevaient 345 chevaux (300 mâles, 20 juments, 25 poulains), 995 bovins (dont 900 vaches), Modèle:Nombre porcs, 235 ovins (70 béliers, 80 moutons, 55 brebis, 30 agneaux), 5 caprins (2 boucs et 3 chèvres), 289 poules et 57 coqs, 87 canards, 33 oies, et possédaient 279 ruches à miel<ref>Jean-Marie Éléouet, Statistique agricole générale de l'arrondissement de Morlaix, imprimerie de J.-B. Lefournier aîné (Brest), 1849, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1257176/f2.image.r=bovins.langFR</ref>.

L'école de hameau de Quélern

Fin XIXe la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties.
  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 1 à Plourin-lès-Morlaix (Quélern)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.

La desserte ferroviaire

Fichier:Plougonven 2 Gare de Coatelan -Plougonven-Plourin-, désormais Café de la gare.JPG
L'ancienne gare de Coatelan, dite de « Plougonven-Plourin ».

En 1891, la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest inaugure<ref>Journal des chemins de fer et des progrès industriels, année 1891, Modèle:N°, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1223988.r=Plourin-Morlaix.f669.langFR.hl</ref>, la voie ferrée à voie métrique allant de Morlaix à Carhaix, qui fait partie du réseau breton permet une desserte médiocre de Plourin (gare de Coatelan, dite de Plougonven-Plourin), la ligne passant par les vallées du Jarlot et du Squiriou, à la limite orientale du territoire communal. Le trafic voyageurs cessa dès 1939 (transféré sur autocar) et le trafic marchandises le 25 septembre 1962. Les rails furent déposés en 1967.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En 1903, le curé de Plourin-lès-Morlaix, l'abbé Bodilis, écrit que, parmi les enfants « il y en a sept qui apprennent le catéchisme français, mais à la manière dont ils l'estropient, on voit bien qu'ils n'y comprennent rien »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plourin-lès-Morlaix porte les noms de 124 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ainsi que les noms de six autres décédés entre 1919 et 1923<ref name="MGW">Plourin-lès-Morlaix</ref>. Le monument représente une femme agenouillée portant un costume trégorrois et la toukenn (coiffe traditionnelle de la région) devant la tombe d'un soldat, représentée par une croix sur laquelle sont accrochés un casque et un fusil ; des vers en langue bretonne du barde Charles Rolland sont gravés à l'arrière du monument, qui fut inauguré le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plourin-lès-Morlaix porte les noms de 28 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="MGW" />. Parmi elles, Jeanne Madec<ref>Jeanne Madec, née le Modèle:Date à Pleyber-Christ, déportée le Modèle:Date depuis Lyon vers le camp de concentration de Ravensbrück, puis à Bergen-Belsen où elle décède le Modèle:Date avant d'avoir pu être rapatriée, voir http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-m.htm#deb</ref>, décédée en déportation.

Membre du réseau de résistance FFI Libé-Nord, la section des Monts d'Arrée - Pays de Morlaix (chef : docteur Le Janne, alias commandant Noël) se réunissait souvent au Fumé et à Lamprat en Plourin-les-Morlaix<ref>François Mallégol, "Orages de guerre sur l'Arrée", Skol Vreiz, 2008, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

L"après Seconde Guerre mondiale

Deux soldats, Louis Moulin<ref>Louis Moulin, né le Modèle:Date-, décédé le Modèle:Date- au Maroc, décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de la Valeur Militaire avec Palme</ref>, et Robert Bonniec, originaires de Plourin-lès-Morlaix ont été tués pendant la Guerre d'Algérie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : après un fléchissement démographique pendant la Révolution française (perte de 370 habitants en 7 ans), la population plourinoise croît rapidement sous le Premier Empire puis lentement pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (+ 1261 habitants en 51 ans) avant de stagner pendant le troisième quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (les populations de 1851 et 1871 sont quasi identiques). Un déclin lié à l'exode rural s'amorce alors, lent pendant le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plus marqué pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la population baisse de 1216 habitants entre le maximum de 1866 et le minimum de 1954 (- 37,5 % en 88 ans). Ce déclin démographique est toutefois beaucoup moins marqué que celui de communes rurales plus éloignées d'une ville-centre: la proximité de Morlaix a atténué l'impact de l'exode rural. Depuis 1962, un essor démographique important se constate: + 2773 habitants entre 1962 et 2006 (+ 58 % en 44 ans), en raison d'un net phénomène de périurbanisation: la commune s'est transformée en ville-dortoir avec la prolifération des lotissements qui font grossir le bourg traditionnel. De plus, l'agglomération morlaisienne déborde largement sur la partie nord-ouest du territoire communal (quartiers de Kernéguez et de Saint-Fiacre).

La densité est désormais de 108 habitants par km². Si le solde naturel a été positif entre 1962 et 1999, il est même redevenu légèrement négatif ces dernières années : entre 1999 et 2008, la commune a enregistré 435 décès et seulement 378 naissances, soit un déficit naturel de 57 personnes en 10 ans, ce qui est assez étonnant pour une commune périurbaine. Par contre, la commune connaît encore une immigration nette notable (+ 0,9 % l'an entre 1999 et 2007) même si cette dernière a vu son rythme se ralentir par rapport à la période record entre 1968 et 1975 (+ 6,5 % l'an à cette époque)<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=6&zoneSearchField=PLOURIN+LES+MORLAIX&codeZone=29207-COM&normalizedSearch=&idTheme=3&rechercher=Rechercher</ref>.

Évolution du rang démographique
Modèle:Tableau rang commune de France

En 2017, Plourin-lès-Morlaix était la 40e commune du département en population avec ses Modèle:Nombre (territoire en vigueur au Modèle:Date), derrière Milizac-Guipronvel (39e avec Modèle:Nombre) et devant Clohars-Carnoët (41e avec Modèle:Nombre).

Enseignement

Écoles maternelles

  • École maternelle Martin Luther King
  • École maternelle du Vélery

Écoles élémentaires

  • École élémentaire Martin Luther King
  • École élémentaire du Vélery

Santé

  • La commune comprend un EHPAD (résidence de Ker an Dero) ayant une capacité d’accueil de 64 lits.
  • "Les Genêts d'or", institut médico-éducatif (IME) accueille des enfants et des adolescents déficients intellectuels (50 places)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le pôle santé de l'agglomération morlaisienne comprenant le Centre Hospitalier des Pays de Morlaix déborde sur la partie au Nord du territoire communal.

Loisirs

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'enclos paroissial

Fichier:Plourin-lès-Morlaix Entrée de l'enclos paroissial.jpg
Entrée de l'enclos fermé par des échaliers qu'il faut enjamber: ces plaques étaient destinées à empêcher les animaux (chiens, poules, etc...) de pénétrer dans l'enclos.
Fichier:Plourin-lès-Morlaix Plan de l'enclos paroissial.jpg
Plan de l'enclos paroissial sur un panneau d'information touristique.
L'église Notre-Dame

Modèle:Article détaillé

La chapelle Saint-Mathurin

Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est aussi située dans l'enclos paroissial. Il s'agit de l'ancien reliquaire reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L'ossuaire
Fichier:Plourin-lès-Morlaix Ossuaire1.jpg
L'ossuaire de Plourin-lès-Morlaix.

Les enclos paroissiaux bretons étaient constitués de l'église, du cimetière, du calvaire, d'un mur d'enceinte et d'un ossuaire. Celui-ci était destiné à recevoir les ossements des sépultures qu'il fallait ouvrir. La chapelle de l'ossuaire de Plourin est placée sous le patronage de saint Mathurin invoqué pour le salut des âmes du purgatoire. Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'édifice a été reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est de plan rectangulaire avec chevet à 3 pans et façade percée d'une porte en anse de panier et de 6 baies. Il abrite 6 statues en granit polychrome (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) de Roland Doré provenant d'un ancien calvaire qui complétait l'enclos et représentant la fuite des Hébreux en Égypte. Les statues disposées sur le mur d'enclos composaient également ce calvaire disparu.

L'if

À l'entrée du cimetière, if « remarquable » séculaire (il mesure 7,40 mètres de circonférence à 1 mètre du sol<ref>Modèle:Lien web.</ref>, vraisemblablement contemporain de l’enclos paroissial (il a peut-être plus de 800 ans)<ref>Jean Auffret, "Les arbres vénérables de Bretagne", Les éditions de la Plomée, 2002, Modèle:ISBN</ref> et de l’ancien cimetière du Modèle:S mini- ; c’est sous cet if que le crieur public s’installait le dimanche pour annoncer les nouvelles aux villageois.

Les autres monuments et sites

Fichier:Plourin-lès-Morlaix If millénaire.jpg
If millénaire planté à l'entrée de l'enclos paroissial.
  • L'if de l'enclos paroissial : c'est sous cet if millénaire (nom latin taxus baccata , ivin en breton), d'une circonférence de Modèle:Unité, planté à l'entrée de l'enclos paroissial, que le « crieur » annonçait autrefois les nouvelles du village à la population à l'issue de la messe du dimanche. En l'an 2000, la commune de Plourin-lès-Morlaix s'est vu attribuer le label « Arbre Remarquable de France » par l'association ARBRES<ref>https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1b/Plourin-l%C3%A8s-Morlaix_If_remarquable.jpg</ref>.
  • Le monument aux morts : édifié en 1925, il porte une statue représentant une femme agenouillée en costume traditionnel éprouvée par la disparition d'un proche. Il est surmonte d'un buste de Gaulois.
  • Le manoir de Coatanscour ({{#switch: au
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}), au sud-est de la commune, est l'ancienne demeure seigneuriale de la famille éponyme et a été restauré. Une tourelle porte un bel escalier de pierre qui menait à la chapelle attenante qui a été détruite aux alentours de 1800<ref>http://fr.topic-topos.com/manoir-de-coatanscour-plourin-les-morlaix</ref>. Une belle auge d'Modèle:Unité de long provient probablement d'un douet voisin. À l'intérieur, on peut voir une curieuse cheminée à cariatides<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Langue bretonne

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

INSEE

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Autres références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail