Paon
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Paon [{{#ifeq:1|0|pɑ̃|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] est un nom vernaculaire ambigu désignant certains oiseaux appartenant à différentes espèces et sous-espèces de la famille des Phasianidés, classés dans les genres Pavo et Afropavo. Les paons sont donc proches des faisans et des pintades. Hormis le Paon bleu (Pavo cristatus), domestiqué de longue date, les autres espèces sont menacées de disparition au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Leur plumage remarquable est la raison de leur popularité dans la culture et les arts.
Étymologie et nomenclature
Paon se dit ταώς ("taôs") en grec ancien et pavo en latin, à rapprocher de son nom Modèle:Lang ṭāwūs en arabe et Modèle:Lang tâvus en persan. Taos est un prénom fréquent dans les familles kabyles, et a été donné à Taos Amrouche.
La femelle du paon est appelée « paonne » (prononcer « panne ») et son petit « paonneau » (prononcer « panneau »)<ref name="cnrtl">Modèle:CNRTL.</ref>,<ref name="cirad" />. On dit que le paon « braille » ou « criaille », c'est-à-dire « paonner », quand il pousse son cri caractéristique<ref name="cnrtl" />,<ref name="cirad" />.
Quand il étale les plumes de sa queue sous la forme d'un éventail, on dit que le paon « fait la roue » ; pour les Canadiens, c'est aussi un « paon rouant »<ref name="termium">Nom en français d’après Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada.</ref>. Cette roue comprend des structures en forme d’œil, qui sont donc appelées ocelles. Selon la mythologie, ce sont les cent yeux du géant Argus (en grec Argos Panoptès, "celui qui voit tout"), qui décorent sa queue.
Le paon fait la roue pour attirer les femelles pendant la période de reproduction ; il fait une danse en faisant bouger ses plumes de façon qu'elles reflètent la lumière, rendant ainsi ses couleurs d'autant plus belles. Ou pour impressionner les autres mâles lors de combats singuliers.
Par analogie, certaines races de pigeon biset ayant été sélectionnées pour leur ressembler s'appellent pigeon paon. Certaines espèces de poissons combattants sont également appelées « paon de mer » en allusion à leurs nageoires étalées. Plusieurs espèces de papillons portent aussi le nom de ces oiseaux, comme le grand paon de nuit, en raison de leurs ailes ocellées.
Noms français et noms scientifiques correspondants
Noms normalisés
Liste alphabétique des Phasianidés portant précisément ce terme dans leur nom normalisé, d'après la Commission internationale des noms français des oiseaux (CINFO) :
- Paon bleu – Pavo cristatus<ref name = "nomen"/>,<ref name = "cirad"/> ;
- Paon du Congo – Afropavo congensis<ref name = "nomen"/>,<ref name = "cirad"/> ;
- Paon spicifère – Pavo muticus<ref name = "cirad"/>.
- Les différentes espèces
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Paon bleu (Pavo cristatus).
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Paon du Congo (Afropavo congensis).
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Paon spicifère (Pavo muticus).
Noms vernaculaires
Liste alphabétique des noms vernaculaires ou des noms vulgaires dont l’usage est attesté<ref>Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l'Internet.</ref>. Note : certaines espèces ont plusieurs noms.
- Paon - plus communément, voir Paon bleu<ref name = "inpn">Cuivré sur le site Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), consulté en février 2012.</ref>
- Paon africain - voir Paon du Congo<ref name = "gdterm">Voir définition donnée par le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française.</ref>
- Paon arlequin - voir Paon panaché<ref name=cnrtl/>
- Paon blanc — voir Paon bleu, mutation colorée alba<ref name = "nomen">Nom français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen.at.</ref>,<ref name = "cirad"/>
- Paon commun — voir Paon bleu<ref name=cnrtl/>,<ref name = "cirad"/>
- Paon domestique - Pavo cristatus domesticus, forme domestiquée du Paon bleu<ref name = "cirad">Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.</ref>
- Paon muet - voir Paon spicifèreModèle:Référence nécessaire
- Paon nigripenne — voir Paon bleu, mutation colorée nigripennis<ref name = "nomen"/>,<ref name = "cirad"/>
- Paon panaché — voir Paon bleu, mutation recessive<ref name = "nomen"/>
- Paon spalding - hybride de Paon bleu et Paon spicifère<ref name = "cirad"/>
- Paon spicifère de Java — Pavo muticus muticus, sous-espèce du Paon spicifère<ref name = "nomen"/>
- Paon vert - voir Paon spicifèreModèle:Référence nécessaire
- Paon tacheté - voir Paon panaché<ref name = "cirad"/>
Physiologie, comportement et écologie
Les caractéristiques générales des paons sont celles des Phasianidés, avec des nuances pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur description ou leur mode de vie.
Caractéristiques principales des paons
Le paon porte sur la tête une aigrette en couronne et le plumage de la queue du mâle peut se dresser en éventail : on dit le plus souvent qu'il fait la roue. Les plumes de la queue possèdent des ocelles ressemblant à des yeux.
Le paon est un oiseau galliforme connu pour son plumage coloré et sa longue traîne. Il existe plusieurs espèces de paons, dont le plus connu est le paon bleu, suivi du paon blanc, du paon nigripenne, du paon spicifère et du paon opale<ref name="Le paon, oiseau majestueux aux plumes bleues">Modèle:Lien web</ref>.
Lors de la parade nuptiale, le paon fait vibrer sa traîne déployée en roue et la paonne vient, captivée, se mettre en position pour l'accouplement. Par la suite, elle crée un nid au sol pour pondre quelques œufs , de l'ordre de 4 à 5 voire plus, et les couve pendant 28 à 30 jours. C'est une période où la paonne est très vulnérable aux attaques de prédateurs. Ensuite, après l'éclosion, elle éduque ses petits à sélectionner leurs aliments.
Chez les paons, les mâles et les femelles Modèle:Référence nécessaire. À peine plus petite, la femelle se distingue par une queue beaucoup plus courte et un plumage nettement moins bigarré, plus propice au mimétisme. Cette particularité l'aide en effet à passer inaperçue lorsqu'elle doit rester sur le sol pour couver. La traîne du mâle peut atteindre Modèle:Unité de long, sauf chez le paon du Congo, plus proche de celle du dindon. Modèle:Référence nécessaire. Le cri d'appel caractéristique du paon, « Léon ! », peut s'entendre Modèle:Référence nécessaire.
L’alimentation du paon
Les paons ont une alimentation très variée, composée de céréales, de végétaux, de fruits et d'insectes tels que les vers de terre ou les hannetons. En semi-liberté, les paons peuvent se nourrir seuls en produisant leur nourriture dans leur environnement, notamment des pissenlits, des feuilles de betterave, des chardons des champs<ref name="Le paon, oiseau majestueux aux plumes bleues" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Couleur du plumage
Modèle:Article détaillé Les variations de nuances dans le plumage dépendent de la concentration ou de la migration partielle de la mélanine. Ces mutations sont courantes chez le Paon bleu d'élevage avec les variétés alba (blanc), nigripenne ou panachée.
Structure des plumes induisant la couleur
Les couleurs chatoyantes et les ocelles sont provoqués par la structure complexe de la plume du paon<ref name=pomared>Modèle:Lien web.</ref>.
De fait, dans l'absolu la plume est de couleur noire permettant une absorption complète du spectre lumineux, les barbules étant hérissées de microlamelles parallèles. Lorsque la plume est éclairée, selon le chemin parcouru par les radiations lumineuses dans les microlamelles, deux radiations lumineuses de même couleur peuvent s'annuler, la barbule recevant alors une lumière d'où a disparu une couleur, soit la couleur complémentaire. La couleur qui apparaît à nos yeux dépend de l'écartement entre les microlamelles, celui-ci est de l'ordre de la longueur d'onde, soit quelques dixièmes de microns<ref name=pomared/>.
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Ocelle de paon bleu turquoise
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Barbules d'une plume de paon bleu.
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Plume de paon bleu.
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Ocelle de paon bleu.
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Autre ocelle de paon.
L’éventail du paon
Les oiseaux très voyants paradent volontiers pour séduire leur partenaire ou écarter les rivaux.
Le paon mâle « fait la roue » pour séduire les femelles lors de sa parade nuptiale. Il étale en éventail les longues plumes de sa queue, puis tourne sur lui-même en les agitant pour faire admirer sa parure.
Sélection sexuelle
Du fait de l'importance de sa parure, extrême parmi les oiseaux, le paon a servi de cas d'école pour comprendre les modalités de la sélection sexuelle, l'un des piliers de la théorie de l'évolution.
En s'appuyant sur sa théorie de l'évolution fondée sur la sélection naturelle, Charles Darwin s'est interrogé sur l'existence des dimorphismes sexuels, comme les parures nuptiales colorées et complexes des oiseaux, et en particulier celle du paon. En effet, si l'on considère de manière restrictive que la sélection naturelle ne s'exercerait que sur la capacité de survie (accès à la nourriture et la capacité d'échapper aux prédateurs), un tel animal, très voyant, aux couleurs extravagantes, aux cris si aisément reconnaissables et perceptibles, consommant beaucoup d'énergie superflue pour son plumage aussi élaboré qu'inutile pour la survie, et courant aussi lentement, aurait dû disparaître depuis longtemps parce qu'il serait mal adapté à son environnement. Darwin disait lui-même de manière humoristique que les paons étaient son cauchemar<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. Cela lui a en réalité permis de découvrir qu'une des composantes essentielles de sa théorie de la sélection naturelle est la sélection sexuelle : l'évolution d'un attribut sexuel apparu au départ par une simple fluctuation et s'étant développé parce que conférant un avantage reproductif, par l'attirance accrue des femelles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ronald Aylmer Fisher fait de la traîne du mâle un exemple classique d'emballement fisherien, parce que son développement ne donne aucun autre avantage sélectif que celui d'attirer les paonnes, et qu'un tel processus de sélection sexuelle, conférant un fort avantage pour la transmission de leurs caractères héréditaires aussi bien aux mâles qu'aux femelles qui participent à ce jeu, ne peut que s'emballer de génération en génération de manière exponentielle, jusqu'à créer des attributs sexuels exagérés par leur taille et leur raffinement, tant que ceux-ci ne provoquent pas de désavantage majeur pour la survie, auquel cas un équilibre s'installe ensuite entre la sélection sexuelle et les autres composantes de la sélection naturelle plus liées à la survie (capacité d’accéder à l'alimentation et d'échapper à la prédation, aux parasites et aux maladies).
Amotz Zahavi a aussi repris l'idée de Darwin pour développer sa théorie du handicap dans le cadre de la théorie de l'évolution.
Aspects culturels
Mythologie
Dans la mythologie, le paon était l'animal préféré de la déesse grecque Héra épouse de Zeus (Junon chez les Romains, épouse de Jupiter).
D'après la mythologie grecque, les « yeux » visibles sur la queue du paon y furent placés par Héra pour commémorer son fidèle gardien, Argos, qui avait cent yeux (Ovide I, 625). Selon la légende, Argos fut engagé par Héra, jalouse de Io, une des nymphes courtisées par son époux Zeus (Jupiter), qu'elle soupçonnait d'adultère. Elle transforma la jeune femme en génisse et confia sa garde au géant pour espionner son époux. Argos possédait cent yeux et en gardait cinquante ouverts qui veillaient en permanence tandis que les cinquante autres dormaient, de sorte qu'il était impossible de tromper sa vigilance. Lorsque Zeus s'en rendit compte, il envoya alors Hermès le tuer, et délivrer Io. Héra décida de rendre hommage à la fidélité du géant Argos en mettant ses cent yeux sur la queue de son oiseau préféré, le paon.
Le paon est aussi présent dans la culture indienne, associé au dieu Krishna de la religion hindouïste, reconnaissable par la plume de paon de sa coiffe. C'est aussi l'animal sur lequel il survole les contrées. Il est également associé au dieu Kârttikeya, dont un paon est la monture ou vâhana.
Symbolique
La légende de l’incorruptibilité de la chair du paon remonte à l'Antiquité, ce qui renforce le caractère extraordinaire de l’oiseau. Dans un célèbre passage de La Cité de Dieu, saint Augustin (354-430) se sert de cette légende pour justifier l’existence de Dieu<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Lors d’un repas à Carthage, l’auteur a observé qu’un morceau de chair de paon qu’il avait prélevé la veille n’avait pas subi la putréfaction contrairement aux autres viandes, et serait donc une exception à l’ordre de la nature qui ne pourrait, selon lui, être issue que de Dieu. Le paon est ainsi devenu symbole d’immortalité au Moyen Âge<ref>Modèle:Cadrans-Haute-Provence, Modèle:P..</ref>. Il est considéré comme un mets de choix jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Camporesi P, Chairs lourdes et visqueuses, dans Le Goût du chocolat, l'art de vivre au Modèle:XVIII, éditions Taillandier, collection Texto, Modèle:P..</ref>.
En Occident, malgré son absence de la faune sauvage européenne, le paon fut importé d'Inde dès l'Antiquité, certainement par voie commerciale en Mésopotamie dès le VIIIe siècle av. J.-C. puis domestiqué en Grèce entre le VIe et le Ve siècle av. J.-C. Par son aspect remarquable, il n'a pas manqué d'acquérir de nombreuses symboliques plus ou moins religieuses. Dans la Grèce antique déjà il était devenu l'oiseau emblème de la déesse Héra dès le Ve siècle av. J.-C. avant d'être associé au culte dionysiaque dès le IIIe siècle av. J.-C. Dans l'Histoire des animaux, Aristote précise que l'oiseau vit environ 25 ans et qu'il commence à se reproduire à l'âge de 3 ans, lorsque son plumage se colore<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le paon se "sépare" de ses belles plumes caudales Modèle:Citation, à l'automne et il les retrouve au printemps, au moment de l'accouplement. Le paon devient ainsi un symbole de renaissance associé à la déesse Héra / Junon. Figuré sur des couronnes funéraires étrusques dès le Ve siècle av. J.-C., le paon est étroitement lié à la mort, plus précisément au devenir de l'âme après la mort. Durant un songe, le poète Quintus Ennius (239-169 av. J.-C.) aurait vu apparaître le simulacrum ("fantôme") d'Homère qui lui aurait dit : Modèle:Citation (je me souviens que je devins un paon)<ref>Modèle:Article</ref>. L'âme d'Homère aurait d'abord été accueillie par un paon avant de migrer dans le corps de Q. Ennius, faisant de ce dernier son héritier spirituel. À Rome, le paon est perçu comme un véhicule de l'âme (psychopompe), en particulier de l'âme de l'impératrice romaine dans le processus d'apothéose, équivalent à l'aigle de Zeus / Jupiter<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. Dans l'art chrétien, il participe au rapprochement du fidèle avec Dieu en transportant l'âme vers l'au-delà et est associé au sacrement du baptême (conçu comme une renaissance) dès le {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: V|-| – | V }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}} (cf. Fontaine de la Pigne de la basilique Saint-Pierre de Rome<ref>Modèle:Article</ref>, le Modèle:Lien de Naples<ref name = ":0" />, le baptistère des orthodoxes à Ravenne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,...). Affrontés autour du calice eucharistique ou de la Croix-Arbre de Vie sur les clôtures de chœur<ref> Modèle:Article</ref> dès le VIe siècle, les paons "gardent" symboliquement l'entrée du sanctuaire, défendent l'accès au nouvel Éden et rappellent au fidèle que le salut est accessible grâce aux sacrements du baptême et de la communion.
Cet oiseau est très présent dans l'art gréco-romain, tout comme la perruche alexandre (ou la perruche à collier), autre oiseau exotique des mêmes contrées importé très tôt en Europe. Sur les mosaïques romaines antiques, le paon peuple souvent une végétation imaginaire de rinceaux. Ce type de représentation s'est perpétué dans l'art paléochrétien et byzantin, puis dans l'art médiéval européen. On les rencontre par exemple à la basilique Saint-Vital de Ravenne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et à la basilique Saint-Clément-du-Latran à Rome (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et ce thème est encore repris et réinterprété au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme à la basilique Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille. Au Moyen-Âge le paon était une possession traditionnelle des rois, des seigneurs et des abbayes, ornant leurs jardins en liberté, au même titre que les cygnes ou les colombes. Il est parmi les figures animales les plus présentes dans les enluminures des manuscrits durant tout le Moyen-Âge en Europe, où il symbolise souvent la renaissance ou la résurrection, la capacité de renouvellement<ref>Raphaël Demes, Le paon et la rhétorique des couleurs au sein du manuscrit : Rythme, unité et équilibre dans les Évangiles de Gundohinus., 2013, [1].</ref>. Des représentations très similaires se sont également perpétuées au Moyen-Orient, où le paon figure fréquemment de chaque côté de l'arbre de vie et symbolise l'incorruptibilité de l'âme et la dualité psychique de l'homme, selon un mode de représentation très proche de ce qu'on trouvait déjà dans l'art paléochrétien.
Le paon est également associé à des représentations nationales ou religieuses. En Orient, le drapeau de la Ligue nationale pour la démocratie birmane de Aung San Suu Kyi est de couleur rouge avec une étoile blanche et un paon jaune. En Inde, le paon est vénéré, et étroitement associé à la fertilité. Sa danse symbolise le réveil de la nature et l'approche de la mousson. Le trône du Paon est le nom du trône des shah d'Iran, bien que cette appellation soit d'origine moghole.
Sa symbolique héraldique a été adoptée par plusieurs familles (Santaria au Brésil, de Vennet-Sandres en France, Güttershap en Allemagne, Baguet en Belgique et Bartisu en Hongrie).
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Symbole de la Birmanie.
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Marchand de plumes de paon pour chatouiller au Carnaval de Paris 1895<ref>Extrait de Paris au hasard, texte de Georges Montorgueil, gravures et dessins de Auguste Lepère, Henri Béraldi éditeur, Paris 1895. La vente des plumes de paon durant le Carnaval de Paris fut interdite par la Préfecture de police.</ref>.
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Armoiries de la famille Plauen.
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Trophée de la Plume de Paon, festival de Cornouaille.
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Arbre généalogique de Philipp Hainhofer, Augsbourg, 1629.
Arts
Arts littéraires
Dans deux poèmes lyriques sanskrit de Kâlidâsa (le Meghaduta et le Kumarasambhava), la beauté du paon a été utilisée en tant qu'image littéraire d'un style fleuri (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Les Vœux du paon est un poème courtois écrit par Jacques de Longuyon en 1312-1313 à la demande de Thiébaut de Bar, évêque de Liège.
Parmi les expressions de la langue française, faire le paon signifie se mettre en valeur d'une façon ostentatoire ; on trouve aussi fier comme un paon ou orgueilleux comme un paon.
Le roman Alice et les Plumes de paon de Caroline Quine, paru en 1956, évoque la recherche d'un vitrail représentant un paon ; à la fin du roman Alice Roy découvre un élevage de paons.
Art culinaire
Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le paon a été considéré comme un mets de choix sur les tables européennes. Les Romains déjà en faisaient l'élevage et la consommation.
George Sand écrit dans une lettre du 13 février 1876 : "Lina a dû vous écrire que le paon était arrivé à bon port et qu'il était gras, tendre et très bon. C'est un très bon manger et je m'étonne que l'on y ait renoncé. Le dindon l'a emporté et son règne a prévalu. N'est-ce pas un peu l'histoire du monde ?"
Arts visuels
- Paon dans l'art
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Partie de l'ancien décor pré-roman en stuc de l'église lombarde San Salvatore de Brescia, Italie, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Vierge à l'enfant dans un paysage, avec un paon. Aert van den Bossche, vers 1492-1498.
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Miniature indienne, Sarang ragini, Ragamala, vers 1605.
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Plat à décor de paon, céramique d'Iznik (Turquie), Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Paons, mâle et femelle, huile sur toile par Melchior d'Hondecoeter, 1681.
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Le paon (1905), vitrail de Joseph Janin, jardin d'hiver de la villa Bergeret.
En Occident, le paon a notamment inspiré les artistes de l'Art nouveau à l'instar d'Aubrey Beardsley ou des studios Tiffany avec la lampe Peacock. Dans les années soixante, ce sujet est réutilisé par les graphistes de la mouvance psychédélique<ref name=Orsay>Art Nouveau Revival.1900 . 1933 . 1966 . 1974, Modèle:Lien web.</ref>.
Bibliographie
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