Taos Amrouche

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Taos Amrouche (en kabyle : Ṭawes Ɛamruc), de son nom complet Marie-Louise Taos Amrouche, née le Modèle:Date de naissance à Tunis et morte le Modèle:Date de mort à Saint-Michel-l'Observatoire (Alpes-de-Haute-Provence), est une artiste algérienne, écrivaine d'expression française et interprète de chants traditionnels kabyles. Elle est la fille de Fadhma Aït Mansour Amrouche et la sœur de Jean Amrouche.

Elle est également connue pour avoir signé sa deuxième œuvre (Recueil de contes et proverbes) sous le nom de Marguerite Taos Amrouche, ajoutant le prénom chrétien de sa mère au sien<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Biographie

Origines

Taos Amrouche est issue d'une famille kabyle chrétienne<ref name="universalisé">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Marie-Louise est son prénom chrétien<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Refnec

Formation

Elle obtient le brevet supérieur à Tunis<ref name=":0" /> puis s'installe à Paris et se consacre aux chants berbères de Kabylie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Carrière littéraire et lyrique

Son premier roman, Jacinthe noire, est publié en 1947, six ans après la fin de sa rédaction commencée entre 1935 et 1937<ref name=":1" />.

Dans Jacinthe noire, Taos Amrouche fait une utilisation particulière et réflexive du « je », puisqu'il est utilisé par la narratrice pour décrire une jeune reine, qui est aussi l'autrice<ref name=":1" />. Le roman raconte l'histoire de Reine, personnage envoûtant et marginal venu de Tunisie, qui est accueillie par Maïthé dans une pension de famille. Reine est si différente qu'elle finit par en être chassée. Reine, qui vit dans une grande solitude, éprouve le besoin d'être appréciée et comprise, mais, d'une sensibilité maladive, elle se sent exclue du groupe. Jacinthe noire est un roman intimiste<ref name=":1" />.

La mère de Taos Amrouche est une enfant illégitime, devenue tardivement catholique. La famille fréquente des exilés et des marginaux et Taos et son frère se sentent « à part ». Ces éléments sont repris dans ses romans, notamment Rue des tambourins, qui est autobiographique<ref name=":1" />.

Son œuvre littéraire, au style très vif, est largement inspirée par la culture orale de Kabylie dont elle est imprégnée par l'influence de sa mère, mais aussi par son expérience de femme, ce qui fait qu'elle a pu être qualifiée de « narcissique »<ref name=":1" />. En signe de reconnaissance envers sa mère, qui lui a transmis tant de chansons, de contes et d'éléments du patrimoine oral, elle signe Marguerite-Taos le recueil Le Grain magique, joignant à son prénom celui sous lequel sa mère a reçu le baptême.

Parallèlement à sa carrière littéraire, elle interprète de très nombreux chants amazighs. Ces textes sont par ailleurs traduits par son frère Jean. Dotée d'une voix exceptionnelle, elle se produit sur de nombreuses scènes, comme au Festival des arts nègres de Dakar en 1966. Seule l'Algérie lui refuse les honneurs : elle n'est pas invitée au Festival culturel panafricain d'Alger en 1969. Elle s'y rend tout de même pour chanter devant les étudiants d'Alger.

Taos Amrouche a participé à la fondation de l'Académie berbère de Paris en 1966<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle fut l'épouse du peintre français André Bourdil, Prix Abd-el-Tif 1942.

Taos Amrouche a recueilli des contes que sa mère lui a racontés dans son enfance. Ce sont des récits venus de Kabylie, du côté des hautes montagnes qui bordent le nord du Sahara.

Émissions radiophoniques

Comme son frère Jean, Taos Amrouche a produit plusieurs émissions pour la radio française.

L'heure de Shéhérazade ; l'heure de Shakespeare

Émissions de fiction coproduites par André Bourdil, diffusées sur Paris Inter en 1951.

L’Étoile de chance

Fichier:The tomb of Taos Amrouche at the Cemetery, Saint-Michel l'Observatoire, France.jpg
La tombe de Taos Amrouche au cimetière de Saint-Michel-l'Observatoire.

Dans cette émission bimensuelle, dont le titre lui est inspiré par la disparition d'Antoine de Saint-Exupéry<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>, elle reçoit une personnalité qui vient dévoiler sa biographie, son itinéraire, et les étoiles de chance qui ont permis l'éclosion de sa vocation. Émission diffusée sur France Inter et Inter-Variétés du Modèle:Date- au Modèle:Date- et dans laquelle la fille de Taos, Laurence Bourdil, lisait des extraits de textes des invités.

Parmi ses invités :

Entretiens avec

  • Rencontre avec Jean Giono, série d'entretiens réalisés chez Jean Giono par Taos et Jean Amrouche. 49 entretiens (environ 10 heures) diffusés entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date- sur la Chaîne nationale.
  • Jean Giono, Entretiens avec Jean Amrouche et Taos Amrouche, Paris, éd. Gallimard, 1990.

Œuvres

Fichier:Bgayet Maison de la culture.jpg
Maison de la culture Taos Amrouche à Béjaïa.

Œuvres littéraires

Discographie

  • Chants berbères de Kabylie, 1967, Grand prix du disque.
  • Chants de processions, méditations et danses sacrées berbères, 1967.
  • Chants de l'Atlas, 1971.
  • Chants espagnols archaïques de la Alberca, 1972.
  • Incantations, méditations et danses sacrées berbères, 1974.
  • Chants berbères de la meule et du berceau, 1975.
  • Les chants de Taos, coffret : un album et cinq CD, L'Empreinte Digitale, 2002.

Hommages

  • La maison de la culture de la wilaya de Béjaia porte le nom officiel de "Maison de la Culture Taos Amrouche" (en kabyle : Axxam Yidles Ṭawes Ɛamruc)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • La ville de Mont-Saint-Martin inaugure le Modèle:Date- la Maison "Taos Amrouche"
  • Le chanteur kabyle Oulahlou, issu de la même commune natale, a écrit la chanson "Marguerite" en son hommage dans l'album Arraw n tleli sorti en 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Commentaire biblioModèle:Commentaire biblio

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail