Lavelanet
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Lavelanet (prononcé Modèle:API-fr ; L'Avelhanet en occitan languedocien) est une commune française située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une grande diversité.
La première « ville » se trouvait au bourg de Bensa, prieuré fondé par les moines de Saint Sernin de Toulouse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La ville de Lavelanet apparaîtra au pied du château fort ou Castrum nommé « Castelsarrasin », château ayant appartenu au comte de Foix.
Lavelanet est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavelanet et fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Lavelanétiens ou Lavelanétiennes.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Touyre, le ruisseau de Pelail et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
C'est la ville la plus importante du pays d’Olmes, région à l’est du département de l'Ariège, connue pour sa riche histoire industrielle principalement marquée par l'activité textile, aux {{#switch: XX
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}}. Le paysage urbain de Lavelanet et de ses environs reste marqué par la présence d'anciennes usines, pour certaines réhabilitées, et de friches industrielles.
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège Lavelanet s'est implantée au centre d'une unité urbaine sur les deux rives du Touyre, torrent de montagnes, au croisement des dépressions pyrénéennes afin de commander les issues d’amont des cluses (le haut de la vallée). Elle est située près de la limite du département de l'Aude, du département de l'Ariège et du bassin supérieur de l'Hers.
Lavelanet et Laroque-d'Olmes, distantes de cinq kilomètres, sont les deux villes de la vallée du Touyre. Elle est aussi la délimitation à l'est du massif du Plantaurel.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Elle est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, séparant la Zone nord-pyrénéenne (ZNP) au sud de la Zone sous-pyrénéenne (ZSP) au nord, qui constitue la frange sud du Bassin aquitain. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le territoire de la feuille Lavelanet se situe dans le département de l'Ariège et le département de l'Aude. Il recouvre essentiellement les zones externes de la chaîne des Pyrénées. S'y distinguent assez nettement :
- au sud, l'avancée nord-orientale du pays de Sault situé entre Modèle:Unité/2 d'altitude, et du front pyrénéen avec le massif de Tabe, massif satellite de la Haute Chaîne Pyrénéenne. Il présente de nombreux traits de relief montagnard : croupes supérieures adoucies, cirques et auges glaciaires. Ses principaux sommets sont le pic de Soularac et le pic de Saint-Barthélemy ;
- à l'est, les montagnes du massif du Plantaurel qui, d'à peine dix kilomètres de large en pays d’Olmes, présentent une géomorphologie de type jurassien : des voûtes formant des crêts (corniches rocheuses situées en bordure des combes anticlinales) se creusent en certains endroits, formant ainsi des cratères garnis d'argile. Le point culminant du massif du Plantaurel est de Modèle:Unité d'altitude. Plus à l’est, la haute vallée de l’Hers délimite le rebord fracturé du plateau de Sault qui s’étend plus largement dans le département de l'Aude ;
- les chaînons audois (altitude moyenne de Modèle:Nobr), à relief structural bien visible dans les plis de Péreille (avec pour point culminant le cap de Gambière à Modèle:Nobr d'altitude dans son anticlinal), de Dreuilhe et de Puivert ;
- au nord, une zone de collines variant de Modèle:Unité/2 d'altitude entaillées dans la puissante formation du Poudingue de Palassou (argiles, marnes, grès, conglomérats, calcaires…) et modelées par l'érosion fluviatile.
Tous ces reliefs s'abaissent progressivement vers le nord-ouest<ref name="Geologie_01"> Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Touyre, le ruisseau de Pelail, un bras du Touyre, le ruisseau de Gaillasse, le ruisseau de Raissac, le ruisseau de Réviroles et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Touyre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Montferrier et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Lagarde, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Modèle:Météo France Modèle:Climat
Paysage naturel
Trois étages de végétation se succèdent en pays d'Olmes :
- l'étage dit « subméditerranéen » avec des séries de chênes sur le massif du Plantaurel ;
- l'étage dit « montagnard » avec des séries de hêtres et de sapins sur les flancs du pic de Saint-Barthélemy ;
- l'étage dit « subalpin » avec des séries de pins à crochets sur le massif de Tabe.
De manière générale, le pays d'Olmes est particulièrement remarquable par ses étendues boisées sur le flanc Nord. Des élevages ovins et bovins utilisant les estives du Tabe et du Plantaurel sont visibles sur son paysage naturel dit de « tradition artisanale »<ref name="Atlas_A"> Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude variée confère à Lavelanet une vue imprenable sur ses forêts, la chaîne des Pyrénées mais surtout sur le pog du château de Montségur.
Urbanisme
Typologie
Lavelanet est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavelanet, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,3 %), zones urbanisées (25 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), prairies (11,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
De manière générale, l'habitat du pays d'Olmes forme deux chapelets d'agglomérations ; un dans la vallée du Touyre avec les communes de Montferrier, Villeneuve-d'Olmes, Lavelanet et Laroque-d'Olmes, l'autre plus petit sur la vallée de l'Hers avec les communes de Fougax-et-Barrineuf, Bélesta, L'Aiguillon, La Bastide-sur-l'Hers et Le Peyrat.
Les typologies architecturales de Lavelanet sont celles des secteurs accidentés du bassin méditerranéen : les maisons sont hautes et étroites, mitoyennes en pignon et protégées par une toiture à deux pentes couvertes en tuiles dite méridionales. Le centre-ville est constitué essentiellement de maisons de ville avec souvent une arrière-cour, construites le long des départementales 625 et 117. Elles forment de longues files aux toits apparemment continus dont les faîtages s’alignent sur les courbes de niveau<ref name="Atlas_A" />. La morphologie urbaine de Lavelanet est également grandement contrainte par la géomorphologie naturelle : la ville s'inscrit en son cœur dans le goulet d'étranglement que constitue la cluse du Touyre, et s'évase de part et d'autre, au nord et surtout au sud.
L'urbanisation liée à la période d'essor industriel du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a particulièrement modelé l'esthétique urbaine des quartiers de faubourgs, au sud-ouest, au sud-est et au nord-est du centre ancien. On y retrouve essentiellement des pavillons individuels et quelques petits ensembles collectifs (HLM de la Marne, Cité-jardin, Cité Leclerc…). La localisation des usines se fait essentiellement le long du Touyre, en aval (usines Roudière) et surtout en amont du centre-ville, le long de la rue Jacquard (usines FTL, Calvet, Dumons…), et dans une moindre mesure sur les marges de la ville, sur la route de Raissac et celle de Perpignan.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 3 782, alors qu'il était de 3 726 en 2013 et de 3 626 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 79,6 % étaient des résidences principales, 4,9 % des résidences secondaires et 15,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lavelanet en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,9 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 59,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,9 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Lavelanet<ref name="LogT2" group="I"/> | Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 79,6 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 4,9 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 15,5 | 9,7 | 8,2 |
Projets d'aménagement
La commune est lauréate en 2015 du prix d'appel à manifestation d'intérêt (AMI, dans le cadre des Investissements d'avenir), et en 2016 du prix Territoire à énergie positive pour la croissance verte. La Maison des projets inaugurée en Modèle:Date- lance le cadre de ce vaste chantier<ref name="Ladepeche_01"> Modèle:Lien web.</ref>.
Lavelanet 2050 est une projection dans l'avenir à travers la construction d'édifices publics tels qu'un nouvel hôpital, un pôle santé, l'aménagement piétonnier du centre-ville, la démolition de vieux bâtiments, qui devrait permettre de redonner vie au centre historique de la ville. Le maire actuel Marc Sanchez dit à ce sujet Modèle:Citation<ref name="Azinat"> Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce contexte en 2016, la ville vote de profonds chantiers de restructuration. Le premier étant la démolition de l'ancienne maison de retraite, située dans le centre-ville<ref name="Ladepeche_02"> Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, la mairie de Lavelanet annonce officiellement la construction d'une nouvelle gendarmerie nationale française pour la ville <ref name="Ladepeche_03"> Modèle:Lien web.</ref>.
Voie de communication et transport
Lavelanet se trouve à la jonction des routes :
- D 625, route départementale traversant la commune dans un axe nord-sud, et reliant Mirepoix à Lavelanet ;
- RD 117, route départementale 117 traversant la commune dans un axe ouest-est, reliant Foix, Lavelanet et Quillan par le col del Teil et le col du Portel.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lavelanet est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Touyre, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Touyre figurent les crues de 1992<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Lavelanet<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 28 mai 2004<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Les derniers incidents classés en risques technologiques ou naturels à Lavelanet sont des inondations, des tempêtes, des mouvements de terrains, des coulées de boue ou encore des mouvements sismiques qui sont tout de même plus rares. La dernière coulée de boue ainsi qu'inondation remonte au Modèle:Date-. Le dernier mouvement de terrain remonte à Modèle:Date-<ref name="Maire-Commune"> Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Son nom tire son origine de l'occitan Avelana et donc du latin Avellana : « noisette », le lieu étant à l'époque boisé de noisetiers<ref name="Olmes_01">Modèle:Lien web</ref>. Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on écrira successivement Avellanum ou Avellanetum qui devient Avellana ou Abélana en occitan. Au fil du temps, il deviendra Avelana, L’Avellanet en 1148<ref name="Archives09">Modèle:Lien web.</ref>, et Lavelanet à partir de 1787<ref name="Archives09" />.
En occitan, le nom de la commune est L'Avelhanet.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le caractère romain des substructions des deux tours de l’antique château féodal de Lavelanet semble donner à Lavelanet une origine très ancienne. Un bourg devait exister avant la conquête romaine puisque les Romains jugèrent opportun de construire des fortifications dans le défilé du Touyre. Le nom du château fort "Castelsarrasin" rappelle d'ailleurs le séjour des Maures dans ce lieu (cette information étant fondée sur des hypothèses)<ref name="Lavelablog">Modèle:Lien web.</ref>.
L'apparition des premiers « foulons drapiers » est consécutive à l'arrivée des Phéniciens dans la région ; en effet en fins commerciaux ils enseignent aux « indigènes » l'art du textile et l'emploi de la terre à foulon qui abonde près de Lavelanet, en échange de l'or, de l'argent, de la résine, et des pelleteries du pays<ref name="Indus_Ariège">Modèle:Lien web.</ref>.
En 213, l'empereur Caracalla fait transporter à Rome des cargaisons de draps en provenance de Lavelanet<ref name="Indus_Ariège" />.
Moyen Âge
La ville primitive de Lavelanet se trouvait au bourg de Bensa, prieuré fondé par les moines de Saint-Sernin de Toulouse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Catho_01">Modèle:Lien web.</ref>. L'église de Bensa serait formée de deux églises, une carolingienne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'autre romane du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Faute d'écrits, elle est donc un repère dans le temps pour la ville primitive de Lavelanet. En effet la première église n'étant pas suffisamment grande pour la population, celle-ci fut agrandie, ne formant aujourd'hui qu'une seule église nommée Saint-Sernin de Bensa à Lavelanet<ref name="Ariege_catho">Modèle:Lien web.</ref>. La ville de Lavelanet apparaîtra au pied du château fort ou "Castrum" nommé « Castelsarrasin », château ayant appartenu au comte de Foix. Ce château a été démoli en 1964<ref name="Histoire_01">Modèle:Lien web</ref>.
Pendant toute la période du Moyen Âge et l'époque moderne, le pays d'Olmes possède une puissante corporation de pareurs drapiers. La laine est travaillée dans de petites filatures actionnées par le Touyre ; le tissage se fait à domicile dans les bourgs et campagnes des environs. Des charrettes transportent les draps aux foires de Carcassonne, de Toulouse, de Bordeaux et de Beaucaire, mais la lenteur des communications de l'époque et l'éloignement des points de consommation empêchent cette industrie de prendre son envol<ref name="Indus_Ariège" />.
En 1204, la mère de Raimond de Péreille, défenseur de Montségur et co-seigneur de Lavelanet, y installe une communauté de femmes cathares. La ville de Lavelanet naîtra au pied du Castrum "Castelsarrasin"". Les vestiges actuels ne permettent de déduire ni sa taille, ni son importance. Même si certains ont voulu y voir une véritable forteresse, Lavelanet était vraisemblablement un Castrum, c'est-à-dire un village fortifié autour d’une maison forte<ref name="Pyrcath">Modèle:Lien web</ref>.
Ce château ou Castrum a été la propriété du comté de Foix. Le comté de Foix correspondait approximativement au bassin de l'Ariège et comprenait deux régions séparées par la barrière calcaire du massif du Plantaurel. Il s'est distingué par le particularisme de sa population très attachée à ses comtes, à ses libertés et au Catharisme très implanté en Pays d'Olmes<ref name="Universalis_01">Modèle:Lien web</ref>.
La Croisade des Albigeois de Modèle:Souverain3, période qui consiste en Occitanie à prêcher contre l'hérésie cathare, est terrible pour la région. Elle s'empare notamment de Béziers et massacre toute la population. Carcassonne subit à son tour un siège avant d'être prise. Durant les années 1210 et 1211, les villes de Minerve, Termes et Puivert sont prises par les croisés<ref name="Universalis_02">Modèle:Lien web</ref>. Le château, Castrum "Castelsarrasin" ne résiste pas et est détruit en 1212<ref name="Histariège">Modèle:Lien web</ref>.
Le moine cistercien Pierre des Vaux de Cernay rapporte dans son œuvre Histoire de l'hérésie des Albigeois et de la sainte guerre contre eux (de l'an 1203 à l'an 1218) : « .. Guy de Montfort-Castres, frère de Simon, l’archevêque de Rhems, Robert élu évêque de Laon, Guillaume, archidiacre de Paris, et Enguerrand de Boua, à qui le chef des croisés avait donné une partie du comté de Foix. Ils s’arrêtèrent sous les murs d’un château nommé Avelanet. Ils le prirent bientôt d’assaut et en passèrent les habitants au fil de l’épée. À la nouvelle de ce sac, les habitants des châteaux voisins brûlèrent leurs propres habitations et cherchèrent un abri dans la fuite..Modèle:Style à revoir »
À côté de Lavelanet, le château de Montségur subit deux tentatives de siège pendant cette période : Guy de Montfort-Castres fait une première tentative infructueuse en 1212, son frère, Simon IV de Montfort, dirigera la deuxième en 1213 toujours sans succès.
Le Traité de Paris (1229) met fin à la Croisade des Albigeois et la communauté fera partie de la seigneurie de Mirepoix en 1229. Les terres de la zone de Lavelanet sont confisquées par Simon IV de Montfort et Guy de Montfort-Castres et données au lieutenant Modèle:Souverain3. Ce dernier s’emparera de toutes les terres de seigneurs cathares de Mirepoix à Lavelanet. S'appuyant sur le Traité de Paris (1229), la Maison de Lévis s'établira dans la région durant sept siècles.
Dans sa déposition devant l'Inquisition en 1244, Raymond de Péreille, seigneur de Montségur, explique qu'il a « vu les parfaits tenir publiquement leurs maisons à Lavelanet, avec son consentement et sa volonté »<ref name="Pyrcath" />.
Temps modernes
Dans le Cartulaire de Mirepoix<ref name="Cartu_01">Modèle:Lien web</ref> dressée par Félix Pasquier, des renseignements sur Lavelanet sont lisibles : Anne de Lévis, fille de Modèle:Souverain- de Lévis, épouse le Modèle:Date, au château de Lagarde, Galaubie de Panassac d'Espagne. Elle reçoit Modèle:Nombre en dot, après renonciation à tous ses droits sur les biens paternels et maternels. À l’instigation de son mari, elle réclame un supplément "de légitime" à ses frères : Modèle:Souverain- de Lévis, seigneur de Mirepoix, sénéchal de Carcassonne, et Philippe, évêque de Mirepoix. Ses deux frères refusent, l’affaire est portée devant le Parlement de Toulouse, et Anne de Levis, dame de Panassac, présente à ce Parlement un mémoire donnant le relevé de tout ce que le frère aîné possédait en fiefs, immeubles, châteaux et rentes diverses<ref name="Cartu_02">Modèle:Lien web</ref>.
Dans ce mémoire, présenté en 1510, le château de Lavelanet est mentionné comme « défensable » et d’une valeur d’au moins vingt mille livres tournois.
« Défensable » s’employait autrefois pour un château qui était en état de se défendre lui-même, donc encore debout, en bon état. Cette mention dans le Cartulaire de Mirepoix nous informe donc que le château de Lavelanet est de bonne consistance en 1510, et que sa valeur n'est pas négligeable.
En effet, par sa position idéale dans cette vallée, à la frontière des comtés de Foix et de Razès, cette forteresse (Castrum, ou château) surveillait admirablement l’ancien pays d’Olmes dont elle occupait à peu près le centre. Par l’intermédiaire de la tour d’observation bâtie sur la colline, elle guettait l’ennemi dans la vallée du Touyre, en amont et en aval, dans la vallée de l’Hers à l’est, par la trouée de Saint-Jean-d'Aigues-Vives, et dans la vallée du Douctouyre à l’ouest. Elle se mettait en liaison avec les châteaux de Villeneuve-d'Olmes, de Montferrier, lesquels retransmettaient les signaux à des forteresses plus éloignées : Puyvert au levant, Roquefixade au couchant.
Pour l'année 1612, l'information suivante est mentionnée dans les registres paroissiaux : « l’an mil six cent douze, il y eut une grande sécheresse sur la terre et demeura sans pluie l’espace de quatre ou cinq mois que peu ne fut, tellement que pour apaiser l’ire de Dieu, l’on fit de grandes processions »<ref name="Archivesdep">Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date, Lavelanet subit encore les horreurs des guerres de religion lorsque la ville est brûlée et la population massacrée par l'armée du comte de Carmaing. Ainsi l'on peut lire dans les archives de Le Peyrat : « .. Sera mémoire comme le vingt-neufviesme jour d’Modèle:Date-, Le Peyrat, La Bastide et Lavelanet furent bruslés par l’armée conduite par Modèle:Mgr le comte de Carmaing, qui tuèrent tout autant d’habitants ! Qu’ils en purent attraper. Et furent pendus ou passés par les armes, dix catholiques ou huguenots à cause de leur rébellion... Signé Brustier » (Archives du Peyrat)<ref name="Lavelablog" />.
Le Modèle:Date, le fief de Lavelanet qui était propriété de la Maison de Lévis passe à la famille de Fumel par le mariage de Marguerite de Lévis, fille du baron de Mirepoix et de Catherine de Caulet, avec Louis, comte de Fumel, au pays de Quercy (le seigneur Jean de Lévis, baron de Mirepoix et seigneur de Lavelanet, n'ayant pas d'héritier mâle, à sa mort en Modèle:Date).
Lavelanet sera membre de la Maison de Lévis jusqu’en 1627, date à laquelle cette entité sera démembrée : Lavelanet formera à partir de cette année-là une seigneurie propre<ref name="Histariège" />.
Le Modèle:Date est posée la première pierre de l'église de Lavelanet en reconstruction.
Révolution française
Une partie des substructions (fondations) du château servit de base à un manoir de la Renaissance qui fut au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la demeure d’une branche cadette de la famille de Lévis, la branche de Lomagne. Au moment de la Révolution de 1789, ce manoir appartenait aux frères Jean Baptiste Honoré et Paul Marie Raimond.
En 1796, le Chalabrais Pascal Dumons installe les premières machines à carder.
Époque contemporaine
- 1812 : Introduction de la première machine à filer.
À la mort de Jean de Lévis, son épouse Catherine de Caulet poursuit fermement la gestion. Leur fille Marguerite fait entrer ces terres dans la famille de Fumel à son mariage. Le banquier Arthur Caussou (1848-1945), homme politique, écrivain, et grand propriétaire terrien, acquiert le manoir de Lavelanet. Il rédige des ouvrages sur son pays et est le premier, en 1890, à demander une autorisation de fouille pour le château de Montségur. Il rédige le premier ouvrage en occitan sur château qui lui valut la médaille Vermeil au concours de littérature romane<ref name="Caussou">Modèle:Lien web</ref>. Il fonde en 1896 "l’Escolo de Mount-Segur" qui a joué un rôle important dans la restauration de la graphie classique.
Dans un élan de construction, le manoir est malheureusement rasé en 1964.
- 1867 : Création de l'Hôpital-hospice Goffres de Lavelanet.
- 1899 : l'électricité apporte de nouvelles machines à tisser.
- 1909 : Terminus de la voie ferrée Bram et Pamiers à Lavelanet par Mirepoix. La voie ferrée Bram-Lavelanet desservait pour la partie ariégeoise les gares de: Moulin-Neuf, Lagarde, Camon, Le Peyrat, La Bastide sur l’Hers, Laroque d’Olmes et Lavelanet (le bâtiment voyageurs de la gare de Lavelanet existe toujours ; il accueille aujourd'hui l'école de musique).
- 1954 Modèle:Date- : Inauguration de la statue de Jean Jaurès.
- 1956 : Construction de la première gendarmerie de Lavelanet. Inauguration le Modèle:Date- du marché couvert.
- 1968 : L’hôtel de ville s’installe dans la chartreuse qui appartenait à la famille Bastide (famille de banquiers)<ref name="Mairie">Modèle:Lien web</ref>.
Il est difficile de préciser la date à laquelle l'industrie textile s'est établie en Pays d'Olmes. Mais comme dit précédemment, les Phéniciens ont certainement amené en premier la technique dans la région. Les eaux graniteuses des vallées de l'Hers et du Touyre étaient d'une grande qualité pour le lavage de la laine et le foulonnage des étoffes.
L'industrie textile reste rudimentaire. Les diverses opérations se pratiquaient à la main et à domicile. Les ouvriers étaient pauvres. C'est bien souvent dans une pièce que les tisserands, leurs femmes et leurs enfants mangent, couchent et tissent. Très vite, l'industrie familiale est devenue une ressource supplémentaire : tout paysan se doublera alors d'un artisan.
Au fil des siècles, le savoir-faire lié aux progrès de la technique et de la spécialisation du métier apporte, en particulier à Lavelanet, son titre de capitale ariégeoise du textile et, en général au Pays d'Olmes, un rayonnement national d'une main d'œuvre qualifiée. L'installation de nombreuses entreprises dans cette région favorise son développement économique malgré quelques crises et, bien sûr, son développement urbain.
Malheureusement, dès 1980, de nombreuses entreprises textiles ferment à cause de la concurrence étrangère, notamment asiatique. Les restructurations et les diminutions des effectifs ne suffisent pas à endiguer le phénomène. Aujourd'hui, seules quelques-unes d'entre elles poursuivent leur activité.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Lavelanet est membre de la communauté de communes du Pays d'Olmes<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays d'Olmes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Élections présidentielles
Élection | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vainqueur | Vaincu | ||||||||
2022 | Marine Le Pen | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 56.32 | Emmanuel Macron | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LREM | 43.68 | 66.20% |
2017 | Emmanuel Macron | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LREM | 54.86 | Marine Le Pen | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 45.14 | 69.20 % |
2012 | François Hollande | rowspan="2" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | 63.03 | Nicolas Sarkozy | rowspan="2" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LR | 36.97 | 78.18 % |
2007 | Ségolène Royal | 56.07 | 43.93 | 85.13 % | |||||
2002 | Jacques Chirac | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LR | 78.02 | Jean-Marie Le Pen | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 21.98 | 81.71 % |
Élection | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Modèle:1er | Modèle:2d | ||||||||
2022 | Marine Le Pen | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 31.98 | Jean-Luc Mélenchon | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LFI | 21.79 | 67.63% |
2017 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | 28.52 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | 23.50 | 72.33 % | ||||
2012 | François Hollande | rowspan="3" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | 33.76 | Marine Le Pen | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 21.28 | 77.88 % |
2007 | Ségolène Royal | 31.84 | Nicolas Sarkozy | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LR | 23.83 | 85.36 % | ||
2002 | Lionel Jospin | 24.53 | Jean-Marie Le Pen | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 20.54 | 73.90 % |
Élections législatives
Élection | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vainqueur | Vaincu | ||||||||
2022 | Bénédicte Taurine | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LFI | 54,98 | Anne-Sophie Tribout | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LREM | 45,02 | 39,35 % |
2017 | Bénédicte Taurine | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LFI | 50.44 | Jérôme Azéma | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LREM | 49.56 | 37.41 % |
2012 | Frédérique Massat | rowspan="3" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | 49.42 | Nicole Gerona | rowspan="3" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LR | 17.52 | 53.07 % |
2007 | 59.56 | Jacqueline Rouge | 42.21 | 59.56 % | |||||
2002 | Augustin Bonrepaux | 63.56 | Yves Maris | 36.44 | 56.86 % |
Élections européennes
Élection | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Modèle:1er | Modèle:2d | ||||||||
2019 | Jordan Bardella | rowspan="2" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 34.67 | Nathalie Loiseau | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LREM | 14.76 | 46.44 % |
2014 | Louis Alliot | 33.40 | Virginie Rozière | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PRG | 19.44 | 42.15 % | ||
2009 | Kader Arif | rowspan="2" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | 28.52 | Dominique Baudis | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LR | 21.25 | 41.84 % |
2004 | 39.06 | Jean-Claude Martinez | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 13.86 | 40.14 % |
Élections régionales
Élection | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vainqueur | Vaincu | ||||||||
2021 | Carole Delga | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | 63,45 | Jean-Paul Garraud | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 27,70 | 34,33% |
2015 | Louis Alliot | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 42.62 | Carole Delga | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | 41.73 | 54.62 % |
2010 | Martin Malvy | rowspan="2" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | 72.62 | Brigitte Barèges | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LR | 27.38 | 46.99 % |
2004 | 62.47 | Louis Alliot | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 19.54 | 64.64 % |
Élections départementales
Élection | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vainqueur | Vaincu | ||||||||
2021 | Jessica Miquel | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | 73,49 | Jean-Marc Garnier | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | RN | 26,51 | 34,46% |
2015 | 63.02 | Thérèse Aliot | 36.98 | 53.81 % |
Élections municipales
Élection | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vainqueur | Vaincu | ||||||||
2020 | Marc Sanchez | rowspan="4" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | 67.61 | Xavier Pinho-Teixeira | rowspan="4" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | DVD | 32.39 | 49.27 % |
2014 | 62.88 | 37.11 | 63.24 % | ||||||
2008 | 76.32 | Francis Ramirez | 23.68 | 70.00 % | |||||
2001 | Jean-Pierre Bel | 55.39 | Bernard Marty | 44.61 | 72.40 % |
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Politique environnementale
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Après avoir connu un maximum démographique dans les années 1970, la commune de Lavelanet voit sa population décroître de façon continue, suivant une dynamique assez commune aux cités touchées par la crise industrielle.
Enseignement
Lavelanet est équipé de cinq écoles, de deux collèges et d'un lycée professionnel :
- Lycée professionnel Joseph-Marie-Jacquard
- Collège Louis-Pasteur
- Collège Victor-Hugo
- École primaire Lamartine
- École primaire publique George Sand
- École primaire Jeanne-d'Arc (privée)
- École maternelle Jean-Jaurès
- École maternelle Les Avelines
Manifestations culturelles et festivités
- Fête de la noisette (chaque année au début de l'automne)
- Fête de la ville (chaque année pour le Modèle:Date-)
- Jazz'velanet (chaque année au mois de mai)
- Cinéma le Casino
- Pétanqu'Ovalie, concours de pétanque organisé de 2005 à 2015
Santé
Centre hospitalier La Soulano
Sports
- Stade lavelanétien club de rugby à XV
- Cyclisme Ronde de l'Isard d'Ariège 2009, arrivée du Tour de France 1950 départ du Tour de France 2002, Tour de France 2008, ([[12e étape du Tour de France 2008|Modèle:12e du Tour de France 2008]]), Route du Sud, étape du Tour de France 2015, étape du Tour de France 2016
- Stade Lavelanet basket
- Handball (HBCLPO)
- Club de Gymnastique du Pays d'Olmes (GGPO)
- Ski à la station des Monts d'Olmes
Cultes
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption
- Salle de prière rue Pasteur (Islam)
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 28 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (40,7 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 67,5 % d'actifs (47,6 % ayant un emploi et 19,8 % de chômeurs) et 32,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Lavelanet<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 2 470 en 2013 et 2 799 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 636, soit un indicateur de concentration d'emploi de 146,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 636 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 882 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 83,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 12 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
607 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Lavelanet au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 607 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
83 | 13,7 % | (12,9 %) |
Construction | 96 | 15,8 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
163 | 26,9 % | (27,5 %) |
Information et communication | 12 | 2 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 37 | 6,1 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 26 | 4,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
70 | 11,5 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
81 | 13,3 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 39 | 6,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (163 sur les 607 entreprises implantées à Lavelanet), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- SARL Olmes Distribution, supermarchés (Modèle:Unité)
- Mecaprec, mécanique industrielle (Modèle:Unité)
- Constructions Montages Assembliers, mécanique industrielle (Modèle:Unité)
- SARL Gaetan Sanchez Et Fils, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (Modèle:Unité)
- Spideco Ariege Occitanie, travaux de peinture et vitrerie (Modèle:Unité)
Anciennement réputée pour ses industries textiles, la plupart d'entre elles sont aujourd'hui fermées, principalement à cause de l'importation de textiles venant de pays étrangers. Ces activités d'autrefois sont présentées depuis 1986 dans le cadre du musée du textile et du peigne en corne, installé dans les locaux de la manufacture des draperies Dumons Frères qui avait été fondée en 1796<ref>Voir le site économique du Pays d'Olmes: Réussir en Pays d'olmes</ref>. La production textile s'intensifie et s'industrialise au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, poussé par le déclin de cette même industrie dans le Languedoc où la monoculture de la vigne domine peu à peu l'économie. Parallèlement l'utilisation de matières premières importées permet d'augmenter la qualité. Atteignant son apogée au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, par le biais d'entreprises comme Bergère, Couquet, Dumons, Escolier, Laffont ou Roudière, l'industrie textile entame ensuite un déclin inexorable<ref>Modèle:Article</ref>.
De 1995 à 2015, l’industrie textile a perdu plus de Modèle:Nombre en passant de plus de Modèle:Nombre à moins de 600 aujourd’hui. L'État et la Région tentent de recentrer le développement touristique sur les atouts culturels et naturels des Pyrénées Cathares<ref name="Intérieur">Modèle:Lien web</ref>. Cependant le recul de l’activité industrielle induit une perte démographique, une hausse du chômage. Les friches industrielles dues à l'extension en son temps de l'industrie textile se sont multipliées et laissent une empreinte forte dans son territoire. Les patrimoines matériel et immatériel générés par cette activité sont notamment valorisés par le Pays d'art et d'histoire des Pyrénées Cathares<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
- Tissages cathares fabrique du linge de maison.
- Biotex Technologie fabrique des vêtements spécialisés et aussi des masques respiratoires pour adultes et enfants.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricoleModèle:Note de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-l'Assomption
La première pierre de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption a été posée le Modèle:Date. De style gothique, son chœur est à huit pans. Elle a été édifiée à l'emplacement d'une autre église détruite dédiée à saint Antoine de Padoue et bâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher s'écroule en 1879, la reconstruction totale se terminera en 1931.
En 2000 une restauration est entreprise. L'église est répertorié dans la Base Mérimée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines pièces de mobilier sont référencer dans la Base Palissy<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- La porte du Modèle:S mini-
- La cuve baptismale portant la date 1633
- La chaire sculptée datant du Modèle:S mini-
- Tableau de la crucifixion (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
- L'autel du Modèle:S mini- (dont la tête du médaillon central a été martelé à la Révolution)
- Deux fresques de Reynold Arnould (1919-1980) datant de 1942 et 1943<ref>Modèle:Article</ref>.
- Chemin de Croix de Mady de La Giraudière (inauguré en 2007) et 9 autres tableaux de cette artiste.
- Orgue Puget et fils au buffet néo-gothique, classé monument historique, dans lequel est mort Eugène Puget.
Autres lieux
- Oratoire de Sainte-Ruffine [1] Haute colline rocheuse qui fait référence à Sainte Ruffine dont l'histoire, la légende, est mal connu. Difficile de se rapporter, à des textes précis mais l'œuvre des Saints parle d'une chrétienne romaine, issue d'une famille de nobles. Avec sa sœur Secunda, elles s'étaient converties au catholicisme, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Très mal vue par la population et la Curie, elles enduraient de nombreuses persécutions. Malgré les brimades, jamais les deux sœurs n'acceptèrent de renier leur religion. Devant l'impossibilité de leur faire abandonner le catholicisme, le pouvoir décida de les martyriser. Amenées dans une forêt, dans les environs de Rome, les deux sœurs furent décapitées, ensemble, le Modèle:Date- et enterrées sur le lieu même de leur supplice<ref name="Ruffine">Modèle:Lien web</ref>.
- Chapelle Saint-Sernin de Bensa datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1950<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Deux tableaux sont référencés dans la Base Palissy (voir les notices liées)<ref name=":0" />.
- L'esplanade (place de Lavelanet)
- Musée du textile et du peigne en corne<ref>Musée du textile et du peigne en corne</ref>, installé dans l'ancienne usine textile Dumons, parmi les dernières à avoir conservé sa cheminée d'usine
- Monument aux morts pour la France [2]
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Clauzel (1746-1803) : homme politique né à Lavelanet ;
- Georges Méliès (1861-1938) : pionnier du cinéma, dont le père est originaire de Lavelanet ;
- Paul Manaut (1882-1959): sculpteur, natif de Lavelanet ;
- Antoine de Lévis-Mirepoix (1884-1981) : écrivain et académicien mort à Lavelanet ;
- Alix André (1909-2000) : romancière, viticultrice, lauréate de l'Académie française ;
- André Roudière (1922-2010) : industriel du textile, fondateur de l'entreprise du même nom, parmi les principales de la place textile de Lavelanet dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Mady de La Giraudière (1922-2018) : peintre originaire de Lavelanet ;
- Aldo Quaglio (1932-2017) : joueur de rugby à XV puis à XIII, mort à Lavelanet ;
- Marie Laforêt (1939-2019) : actrice et chanteuse, dont l'arrière-grand-père, Louis Doumenach, était un chef d'entreprise local ;
- Jules Celma (1948-) : écrivain et réalisateur né à Lavelanet ;
- Jean-Pierre Bel (1951-) : ancien président du Sénat, ancien maire de Lavelanet ;
- Thierry Merlos (1956-) : joueur de rugby à XV né à Lavelanet ;
- Patrick Estève (1959-) : joueur de rugby à XV né à Lavelanet ;
- Philippe Bonhoure (1961-) : joueur de rugby à XV né à Lavelanet ;
- Jean-Marie Banos (1962-) : escrimeur canadien né à Lavelanet ;
- Jean-Louis Jordana (1968-) : joueur de rugby à XV né à Lavelanet ;
- Thomas Piquemal (1969-) : dirigeant d'entreprise né à Lavelanet ;
- Fabien Barthez (1971-) : joueur de football né à Lavelanet ;
- Tara Römer (1974-1999) : acteur né à Lavelanet ;
- Benoît Baby (1983-) : joueur de rugby à XV né à Lavelanet ;
- Cédric Gomez (1983-) : joueur de basket-ball né à Lavelanet ;
- Perrine Laffont (1998-) : skieuse acrobatique née à Lavelanet, championne olympique 2018 et cinq fois championne du monde.
Héraldique, logotype et devise
« Avelano » : noisetier Nom de « Beleu » (dieu phénicien) que les Romains ont transformé en « Avelana », en référence aux noisetiers NB : Sceau gothique (usage à la mairie) : portait un noisetier au milieu d’un ovale surmonté d’une petite croix. Modèle:Blasonnement On retrouve la branche de noisetier surmontée de la croix boulée des comtes de Toulouse à droite, à gauche d’un croissant de lune entouré de deux étoiles (hypothèse par laquelle le seigneur de Lavelanet aurait participé aux croisades). L’écusson était coiffé d’un soleil resplendissant qui fut remplacé par quatre tours lors du mariage de la dernière fille du seigneur de Lavelanet avec le comte de Fumel (Modèle:Date-). Fumel était une ville fortifiée, d’où les tours. Aujourd’hui, la ville a conservé ce blason.
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Ed. Lafuste, La paroisse de Lavelanet pendant la Révolution (1789-1802), Pomiès, Fra et Modèle:Cie, 1914
- Michel Chevalier, L'Industrie textile pyrénéenne et le développement de Lavelanet, E. Privat, Paris, M. Didier, 1950 [lire en ligne: https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1950_num_21_1_1267]
- G. Segonzac, « Algues calcaires du Sparnacien de Lavelanet (Ariège), Dasycladales, Caulerpale et Cryptonémiale », BRGM, 1971, Modèle:N°, 1, Modèle:P.
- P. Lopez, « Une nouvelle carrière dans l'Ariège, à Lavelanet (entreprise Rescanières) », Industrie minérale, 1985, Modèle:Vol., Modèle:P.
- Pierre Cathala, Avant l'oubli-Lavelanet 1900, éditions Latour, 2013
- Jean-Michel Minovez, Pays d’Olmes. L'aventure de la laine, Toulouse, Privat, 2013, Modèle:Nb p.
Articles connexes
- Liste des communes de l'Ariège
- Industrie textile en pays d'Olmes
- Aire urbaine de Lavelanet et unité urbaine de Lavelanet qui représente le même périmètre.
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Lavelanet sur le site Trésor des régions
- Lavelanet - Tourisme en Pays d'Olmes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes