Bram

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Modèle:Homon Modèle:Infobox Commune de France

Bram Modèle:API-fr est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie, sur l'axe Toulouse-Méditerranée entre Castelnaudary et Carcassonne.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, baptisée « le grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel et les ruisseaux de la Preuille et de Rigal. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Bram est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Bram et fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Bramais ou Bramaises.

Elle est labellisée Petites Cités de Caractère depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Bram est une commune moyenne de l'Aude située précisément dans l'ancienne province du Lauragais, sur le Fresquel. Son centre-ville est constitué en partie par un village ecclésial de forme circulaire. Il est situé à mi-chemin de Carcassonne (Modèle:Unité) et de Castelnaudary (Modèle:Unité) et culmine à Modèle:Nobr d'altitude. C'est un lieu de passage de tous temps entre l'Aquitaine et la mer Méditerranée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophesModèle:Multiple image Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Bram se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme.</ref>.

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »<ref>Modèle:Lien web</ref>, au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le ruisseau de la Preuille et le ruisseau de Rigal, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

Le canal du Midi, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Le Fresquel, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Carcassonne, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Le ruisseau de la Preuille, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de La Cassaigne et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Midi sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune était qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui comptait alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, plus que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 11,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumul annuel de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1970 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Bram est une commune rurale<ref group="Note">Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group="I">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bram, une unité urbaine monocommunale<ref group="I">Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref group="I" name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="I" name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group="I" name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="I" name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Bram drone 3.jpg
Bram et son village circulaire vus du ciel.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones urbanisées (10,2 %), mines, décharges et chantiers (3,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,4 %), cultures permanentes (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group="Carte">Modèle:Lien web.</ref>.

Hameaux, et lieux-dits de la commune

Liste de ceux situés sur la commune :

  • Baichère
  • Bordeneuve
  • la Brossal
  • las Brougues
  • Buzerens
  • le Cagné
  • Cap de Porc
  • la Carla
  • le Gabachou
  • la Gabache haute
  • la Gabache basse
  • la Gabache vieille
  • Saint Jean
  • la Leude
  • les Magasins
  • Montpénéry
  • Mon Plaisir
  • le Mortier
  • la Moulin de l'eau
  • Portoï
  • la Prade ouest
  • la Seignoure
  • Rigaud
  • Rouzilles
  • Valgros
  • Villarzens

Voies de connexions et transports

La ville de Bram est desservie par plusieurs voies de communication:

Connexions routières

Elle dispose d'un échangeur Modèle:Sortie sur l'autoroute A61. L'accès se fait également par les départementales 33, 6113 (ancienne route nationale 113) et 4 (intitulée à l'origine, « de Mirepoix au canal des Deux-Mers en passant par Bram »). Elle est desservie en autocars par la Modèle:Nobr « Carcassonne - Bram » de la régie des Transports de Carcassonne Agglo<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la ligne 411, soutenue par la région Occitanie, effectuant la liaison « Bram - Limoux ». Une aire de covoiturage a été créée en 2019 à proximité de l'autoroute et des points de fort trafic<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une aire d'accueil pour les campings-cars et les vans existe depuis novembre 2021 près du lac de Buzerens<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Connexions ferroviaires

Elle possède une gare desservie par les TER Occitanie faisant la liaison de la ligne 10 entre Toulouse et Narbonne. Quatre passages à niveau sont situés sur son territoire. Bram fut desservie entre 1905 et 1933 par trois lignes des tramways de l'Aude.

Modèle:Article détaillé

Connexions aériennes

L'aéroport de Carcassonne est situé à Modèle:Nobr de route, celui de Toulouse-Blagnac à 1 h, l'aérodrome de la Montagne Noire à Modèle:Nobr et l'aérodrome de Castelnaudary à Modèle:Nobr.

Canal du Midi

Son port sur le canal du Midi, classé depuis 1997 à l'inventaire du patrimoine mondial, par l'UNESCO, est l'une des bases du leader européen du tourisme fluvial « Locaboat »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voie cyclable et pédestre

Inaugurée en juillet 2022, une voie verte cyclable et pédestre reliant sur Modèle:Unité, Bram, au départ du canal du Midi, à Montségur en Ariège a été créée en grande partie sur l'emplacement de l'ancienne ligne de Bram à Belvèze<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il existe également 30 sentiers balisés de randonnées pédestres autour de Bram, totalisant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Espaces verts et naturels

La ville dispose de plusieurs espaces verts, naturels et d'agrément dont :

  • le jardin public, proche de la gare ;
  • le parc des Essarts, domaine boisé de plus de deux hectares, situé en centre-ville, abrite un arboretum présenté sous la forme d'un « Chemin du Patrimoine Végétal », une signalétique qui recense et met en valeur, à partir d'une étude menée par l'ONF, dix neufs arbres et arbustes remarquables situés au cœur du parc, agrémentée d'un reportage photographique réalisé par les élèves du collège Saint-Exupéry et du conseil municipal des jeunes, qui met à l'honneur les richesses botaniques du parc sous forme poétique à travers plusieurs panneaux explicatifs<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le parc du château de Lordat (privé) ;
  • l'allée Albert-Gau, sur la voie verte, en parallèle de l'avenue Pierre-Paul-Riquet, reliant sur Modèle:Unité le canal du Midi au château de Lordat<ref>Modèle:Article</ref> ;
  • le lac de Buzerens, ancienne gravière reconvertie en base de loisirs, équipée d'un téléski nautique ;
  • le lac du Cap de porc, ancienne gravière, où la baignade est interdite, reconvertie pour la pèche ;

Bram possède depuis 2013 une fleur en tant que ville fleurie décernée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis 2021, la commune dans le cadre de l'opération « Une naissance, Un arbre » a planté 22 arbustes, prés du lac de Buzarens, choisis parmi les espèces suivantes: Savonnier, Tulipier de Virginie, Érable de Montpellier, Micocoulier et Tilleul<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Bram est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name="Géorisques">Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Preuille, le Fresquel et le canal du Midi. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 2000 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name="Géorisques" />.

Fichier:11049-Bram-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bram.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1556 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group="Carte">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:11049-Bram-ZNIEFF1.png
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name="INPN1">Modèle:Lien web.</ref> :

les « gravières et plaine de Bram » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Durant l'antiquité, la localité est fondée par les Volques Tectosages qui occupaient la région. Elle se dénommait alors Eburomagos, magos signifiant en gaulois, la plaine, l'esplanade ou le terrain servant de marché et eburo, l'if. Ce nom peut donc se traduire par « Marché de l'If ». Le nom actuel de l'agglomération, Bram, peut provenir de la contraction de cette ancienne appellation celtique.

Histoire

Néolithique

Une occupation datée du Néolithique a été prouvée par la présence de céramiques typiques lors de fouilles sur la commune en 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Antiquité

Le vicus Eburomagus est attesté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et figure sous ce nom sur la table de Peutinger<ref>Modèle:Article.</ref>. Le village était situé à un carrefour de la voie d'Aquitaine. Il y existait un important marché de vins et des ateliers de poteries connus pour leur céramique sigillée à vernis rouge. Les fouilles ont révélé un théâtre, un temple et des thermes. L'administration était entre les mains de trois magistri vici<ref>Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Languedoc Roussillon, Hachette, Paris, 1996, Modèle:P., Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 333, l'anonyme de Bordeaux, sur la route de Jérusalem, s'y arrête et note l'étape comme Vicus Hebromago.

Moyen Âge

C'est au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que le village, qui a vu son étendue doubler se dote d'une seconde enceinte et qu'apparaissent les premiers chevaliers et seigneurs de Bram. Ils installent leur château dans l'enclos ecclésial originel face à l'église. Les deux tours (le clocher et le donjon) s'affrontent ainsi symboliquement pour le partage du pouvoir. Le dernier vestige du château médiéval était une tour servant de prison qui existait encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Lors de la Croisade des albigeois, l'armée croisée conduite par Simon de Montfort prend Carcassonne en 1209. Elle est venue punir les hérétiques cathares. Les seigneurs occitans résistent et l'un d'eux, Giraud de Pépieux, punit deux chevaliers croisés en leur faisant crever les yeux. Peu après, début 1210, l'ost croisé prend d'assaut la petite ville de Bram qui a refusé d'ouvrir ses portes. Simon de Montfort ordonne que soient arrachés le nez et les yeux des survivants, en représailles. Un seul n'est qu'éborgné : il servira de guide aux autres<ref>Daniel Brun, Les mystères cathares, Modèle:P.</ref>, pour qu'il puisse conduire ses compagnons jusqu'à Lastours afin d'avertir les défenseurs de ce qu'il encourent s'ils ne se rendent pas<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Après cet épisode, Simon de Montfort laissa la ville en fief à l'un de ses compagnons : Alain de Roucy. Après la croisade le comte de Toulouse reprit son pouvoir qu'il confia à Olivier de Termes, lequel vendit ses droits à Pierre III de Voisins. La famille de Voisins possédera la baronnie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le village s'est développé de manière concentrique autour du château sur motte Modèle:Sfn où se situe depuis le Modèle:S mini- siècle l'église Saints-Julien-et-Basilisse. Celui ci s'est ensuite déporté hors du village libérant la place centrale. Au bas Moyen Âge se construit une nouvelle ceinture de fortifications, protégées à l'extérieur par des fossés alimentés par une dérivation de la Preuilhe.

Modèle:Article détaillé

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1582, le village et le château sont pris par les huguenots qui tentent vainement de contenir le siège entrepris par les catholiques de la Ligue. C'est dans ce contexte que Paul-Jacques de Lordat, seigneur de Prunet (Arzens), achète par contrat, la baronnie de Bram le Modèle:Date-, à la famille de Bernuy, qui comprenait les paroisses de Bram, Buzarens, Villarzens et Villesiscle sur laquelle fut transféré en 1719, le titre de baronnie des États de Languedoc, attaché à la terre de Clermont-Lodève. Le château actuel fut construit par Louis de Lordat, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La famille conservera son droit seigneurial jusqu'à la Révolution<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le roi Louis XIII, passa une nuit au village le Modèle:Date- en compagnie de Richelieu. Sa présence est attestée par une pierre gravée (inscrite aux monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-) portant une inscription visible sur un mur, et quelques mètres plus loin, par un cartouche sculpté sur la façade de l'ancienne boulangerie du « château de la Baronnerie » située dans la rue qui porte son nom. Dix jours plus tard, à Toulouse (au Capitole), il assiste à l'exécution du duc Henri II de Montmorency, vaincu à Castelnaudary en septembre. En 1636, il accorda à la ville la permission de tenir un marché hebdomadaire, le mercredi, ainsi que quatre foires annuelles (le jour de l'an, le 23 février, le jour de la Pentecôte et le 10 août)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Époque contemporaine

Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp d'internement, dit « camp du Pigné », est implanté en zone limitrophe entre les communes de Bram et de Montréal, près de la ligne de Bram à Belvèze, allant jusqu'à Lavelanet. Actif de 1939 à 1941, entre Modèle:Unité y auront été internées<ref>Modèle:Lien web.</ref>, principalement des exilés espagnols de la Retirada<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les 24 et 26 août 1942, 159 juifs dont Modèle:Nobr, résidant dans l'Aude, furent raflés sur ordre du gouvernement de Vichy et livrés aux nazis. Ils furent déportés de la gare de Bram vers le camp d'extermination d'Auschwitz. Une stèle installée devant le parvis rappelle cet épisode tragique de l'histoire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, Gisèle et Germain Lyon, résidents de Bram, font partie, avec quatre membres de leur famille, des Modèle:Nobr de l'attentat terroriste perpétué à Nice sur la promenade des Anglais. Leur noms figurent sur le monument aux morts de la commune et la stèle se trouvant sur le parvis de la laïcité créé devant l'hôtel de ville ainsi que sur le Mémorial des victimes de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice. La plaque commémorative est illustrée d'une Marianne dessinée spécialement par Benjamin Régnier, qui a ému la France avec sa « Marianne en pleurs » au lendemain de l'attentat du Bataclan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Bram est membre de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- et dont le siège est à Bram. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Piège au Razès pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, après avoir dépendu de celui de Fanjeaux, et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe

Administration municipale

La mairie était située avec l'école dans le village circulaire, rue Alazaïs Raseire, jusqu'au début des années 1950. Époque où un nouvel hôtel de ville fut construit à quelques mètres de cet endroit, en bordure de la voie ferrée. Emplacement symbolique, où furent brûlés le 22 frimaire de l'an II, les titres féodaux de la famille de Lordat en présence de la garde nationale et des élus<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

D'anciens maires sont honorés par une rue portant leurs noms. Il s'agit de Jacques Viroligier (1854 à 1855), Charles de Lordat (1868 à 1870 - 1871 à 1876 et 1884 à 1888), Jean-Pierre Sabarthez (1888 à 1892), Bernard (1792) et Firmin Lacroix (1892 à 1894) ainsi que le président de la délégation spéciale, Joseph Caizergues (1941 à 1944).

En 2023 le maire dirige la ville avec cinq adjoints et seize conseillers municipaux dont trois avec délégations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il existe également un conseil municipal des jeunes permettant tous les deux ans à quinze jeunes élus scolarisés du CM2 à la Modèle:3e de mettre en place, avec leur propre budget, des actions citoyennes à destination de la jeunesse, et également à l'ensemble de la population<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

La ville est depuis 1971 un bastion du Parti Socialiste dans l'Aude. Depuis septembre 2021, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, et son mouvement « L'Occitanie en commun », organise chaque année des ateliers et des conférences, dont la troisième édition en 2023 rassembla près 2500 personnes, dans le but de relancer le PS en dehors de son alliance avec la NUPES<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Conseil municipal de Bram (mandature 2020-2026).
Liste Tendance Tête de liste Effectif Statut
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | « Bram Horizon » PS Claudie Faucon-Mejean 20 Majorité
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | « Unis pour Bram » SE Bernard Juilla 3 Opposition

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Fichier:Maires de Bram 2011 (1).jpg
Le maire, Claudie Faucon-Méjean, entourée de ses deux prédécesseurs, André Viola et Jacques Cambolive en 2011.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel, adjointe au maire (2001→2011) Modèle:Élu Modèle:Élu |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu Colonel - Commandeur de la Légion d'honneur Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelage

Équipements et services publics

Enseignement

Bram fait partie de l'Académie de Montpellier. Voici les principaux établissements :

Santé

La ville dispose d'un centre médical. Plusieurs médecins, dentistes, infirmiers, ostéopathes, kinésithérapeutes, podologues et ortophonistes sont installés sur son territoire ainsi qu'une pharmacie agrandie en 2013 à la suite de la fusion de deux pharmacies précédemment situées en centre-ville. Cette dernière dispose également d'une cabine de téléconsultation médicale<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1991, un EHPAD est créé sur la commune. Il fait partie depuis 2006 du groupe Korian<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Instances judiciaires et administratives

Les juridictions compétentes pour la commune de Bram sont :

Services publics

Fichier:Sapeurs Pompiers de Bram. Sainte Barbe 1913.jpg
La compagnie de pompiers de Bram lors de la Sainte-Barbe 1913.

Bram possède un centre de sapeurs-pompiers, créé en 1868, dépendant du service départemental d'incendie et de secours, mis à l'honneur dans le film Les hommes du feu tourné en 2017 <ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle compte également une caserne de gendarmerie siège d'une « COB » (communauté de brigades de gendarmerie), une police municipale, une poste, dont les nouveaux locaux furent inaugurés en 1990 par le ministre des PTT, une annexe de l'office de tourisme intercommunal pendant la saison estivale, une Maison de services au public administrée par la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 34 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Les principales manifestations :

  • janvier : Cérémonie des « vœux à la population », présentée à l'Espace Idéal ;
  • avril-mai : « Le mois de l'archéo ». Série d’ateliers, de visites et de conférences à la Maison de l'archéologie Eburomagus ;
  • mai : Nuit Européennes des musées. Portes ouvertes et visites guidées à la Maison de l'archéologie Eburomagus ;
  • mai : « Fête de l'environnement » au parc des Essarts<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>;
  • juin à septembre: « Les Chemins de photos » organisés depuis 2013 dans 20 communes et 20 lieux privés du territoire situées sur l'axe qui relie Bram à l'Ariège<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>;
  • juin : Fête de la musique, au parc des Essarts ;
  • juin-juillet : « Festival Idéal ». Festival de lecture et de poésie au parc des Essarts<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • 14 juillet : Fête de la République, en centre-ville et au parc des Essarts ;
  • août: « Ciné-plein air » au parc des Essarts ;
  • septembre: « Les Journées Antiques ». Festival gallo-romain au parc des Essarts<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • septembre : « Fête des associations » au parc des Essarts<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • septembre : Journées Européennes du patrimoine. Portes ouvertes du musée Eburomagus, Maison de l'archéologie et du dépôt, accompagné d’animations ;
  • octobre : festival de Bande dessinée au centre des Essar[t]s<ref>Modèle:Lien web</ref>;
  • décembre : spectacles et animations de Noël. Feu d’artifice, parade, son et lumière. Rencontre avec le Père-Noël. Vin et marrons chauds offerts par la ville et le Comité des Fêtes au parc des Essars.

Sports

La ville compte une quinzaine d'associations sportives, pratiquants diverses disciplines comme l'aïkido, le judo, le sambo, le football, le rugby à XV, le handball, la pétanque, le badminton, le tennis, la randonnée, le cyclisme, la gymnastique, le motocross et le wakeboard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle dispose de nombreux équipements sportifs, parmi lesquels : un City stade, le gymnase de « La Patriote », le gymnase, le stade et le terrain multisports, implantés à côté du collège Saint-Exupéry, le stade et les courts de tennis du complexe des Pyrénées, jouxtant un terrain de Beach Tennis et de Padel, une maison des sports, ainsi qu'un dojo, un boulodrome couvert, des terrains de pétanques, une aire de fitness et un terrain de motocross<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cultes

Bram dispose d'un lieu de culte catholique, l'église Saint-Julien-et-Basilisse dépendant du diocèse de Carcassonne et Narbonne.

Le culte évangélique des Tziganes de France Vie et Lumière est pourvu d'un lieu de réunion.

Médias

Presse locale

La presse est représentée par les grands quotidiens régionaux du groupe La Dépêche du Midi : La Dépêche du Midi<ref>Modèle:Lien web.</ref>, L'Indépendant et Midi libre, ainsi que par l'hebdomadaire: Le Petit-Journal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un magazine trimestriel municipal intitulé « Regards » rend compte de l'actualité de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Radios locales

En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par des stations locales qui réalisent des émissions, reportages ou décrochages sur place :

Économie et commerce

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Unité. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 40 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (39,9 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,6 % d'actifs (60,9 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 27,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 496 en 2013 et 1 360 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 076, soit un indicateur de concentration d'emploi de 125,4 % et un taux d'activité parmi les Modèle:Nobr ou plus de 48,4 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 1 076 actifs de Modèle:Nobr ou plus ayant un emploi, 458 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % les transports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

Modèle:Nobr<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Bram au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 266 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
34 12,8 % (8,8 %)
Construction 29 10,9 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
78 29,3 % (32,3 %)
Information et communication 3 1,1 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 15 5,6 % (2,7 %)
Activités immobilières 13 4,9 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
34 12,8 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
40 15 % (13,2 %)
Autres activités de services 20 7,5 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (78 sur les Modèle:Nobr implantées à Bram), contre 32,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

En 1818, le préfet de l'Aude, Claude Joseph Trouvé, décrit la commune:

« Bram, l'une des plus riches du département, réunit aux avantages de sa situation, celui d'être traversée par une grande route qui conduit par Fanjeaux à Mirepoix, et qui s'embranche à celle de Carcassonne à Toulouse. Il est étonnant qu'elle n'ait aucun établissement de commerce. Ses routes, son port sur le canal, l'industrie de ses habitants, en garantiraient le succès. »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Fichier:Publicité manufacture Jules Villebrun-Bram.jpg
Ancienne publicité pour l'entreprise de carrelages et mosaïques de Jules Villebrun.

De 1879 à 1988, la manufacture de mosaïques en ciment par incrustation et de carrelages fondée par Jules Villebrun fut l'une des entreprises les plus importantes de la ville. Elle produisit des matériaux réputés dans toute la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les six entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Moog Organic (Bio Planète), première huilerie bio d'Europe (40 304 K€)<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • Sobramic, supermarchés (Modèle:Unité)
  • Aude TP, construction de routes et autoroutes (Modèle:Unité)
  • Établissements Patebex, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (Modèle:Unité)
  • Bram Béton, fabrication de béton prêt à l'emploi (Modèle:Unité)
  • Quincaillerie Bramaise, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en petites surfaces (moins de Modèle:Unité) (Modèle:Unité)

Fondée en 1920, les sablières Larruy représentent la plus ancienne entreprise en activité de la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:La Zone de l'Autan à Bram.jpg
Vue partielle de la zone de l'Autan avec les silos d'Arterris en arrière-plan.

En 2023, la ville possède deux zones d'activités économiques. Celle de l'Autan, située à l'entrée Est et celle du Lauragais (gérée par la communauté des communes Piège-Lauragais-Malepère) située à proximité immédiate de l'échangeur autoroutier de l'A61 Modèle:Sortie qui ont permis l'installation sur son territoire, avec ceux du centre-ville, d'une cinquantaine de commerces, dont un supermarché, un hôtel-restaurant, ainsi qu'une trentaine de prestataires de services<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

C'est un pôle d'attraction agricole, notamment céréalier, grâce à la coopérative Arterris, ses immenses silo à grains édifiés près de la gare dans les années 1930 par « Les greniers du Razès », ses laboratoires de recherches, sa station de conditionnement d'asperges, son magasin Gamm vert et l'activité commerciale qui en résulte.

Elle bénéficie aussi d'un important et réputé marché de plein vent le mercredi en centre-ville, établi depuis 1636, accordé (ainsi que quatre foires annuelles disparues) par lettres patentes du roi Louis XIII<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est situé sur l'avenue du Général-de-Gaulle, les places Carnot et République. Le dimanche un marché de producteurs locaux plus modeste est installé sur les places de la République et des Jardiniers, accompagné depuis 2018 d'un marché de producteurs de pays organisé en nocturne début août<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En centre-ville, autour de la place Carnot et de l'avenue du Général-de-Gaulle, on trouve principalement des commerces de proximité et services, parmi lesquels : une supérette, des agences bancaires, des assureurs, une agence immobilière, un tabac-maison de la presse, deux cafés, trois restaurants (dont un asiatique), un snack et deux pizzérias, un caviste, un photographe<ref>Modèle:Lien web.</ref>, des informaticiens, un architecte, un magasin d'électro-ménager, quatre salons de coiffure, un institut de beauté, un fleuriste, un toiletteur pour chiens et chats, deux boulangeries-pâtisseries, une pâtisserie, une boucherie, une charcuterie et une poissonnerie. La municipalité a mis en place, de 2020 à 2022, aux côtés de l'association «Autr'Monde» avec l'aide de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aude, un espace de vente mutualisé servant de « boutique tremplin » pour les porteurs de projets<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le château de Lordat abrite un établissement et service d'aide par le travail autour d'un atelier de cartonnage, d'une blanchisserie et d'un restaurant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis Modèle:Date-, dans le cadre du dispositif national Petites villes de demain, un manager de commerce et de développement économique est au service de la ville et de la communauté des communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Agriculture

Zonage

La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution du nombre d'exploitations

Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 21 en 2000 puis à 23 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et à 20 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 56 % en Modèle:Nobr. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 37 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.

Viticulture

En 1812 la vigne était plantée sur Modèle:Nobr produisant Modèle:Nobr,000 hectolitres de vins. Après la Restauration cette culture régresse et ne couvre plus que Modèle:Nobr de 1817 à 1820. Terroir limitrophe des vignobles d'Appellation d'origine protégée de la Malepère et du Cabardès, la viticulture est représentée à Bram par le « Domaine de Villarzens », qui produit sur Modèle:Nobr des vins nature issus des cépages Merlot et Chardonnay. C'est l'un des plus petits domaines de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une cave coopérative de vinification créée en 1947, compta en 1979, Modèle:Nobr. Elle est actuellement désaffectée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Culture et patrimoine

Un « chemin du patrimoine historique » a vu le jour en 2012 au cœur du centre-ville. Il détaille l'histoire de la commune et de ses personnalités (de Louis XIII à Jean Cau) en passant par l'église, la halle, les chapelles, le parc des Essar[t]s ou le musée Eburomagus. Il valorise les richesses patrimoniales et architecturales de la ville, notamment dans le village circulaire. Un nouveau parcours est inauguré en avril 2023, illustrant du château de Lordat au canal du Midi, une partie de l'histoire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mettant en lumières, le château, le frontispice du mausolé des Lordat, les anciens moulins, le pigeonnier et le canal<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.


Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Personnalités des arts et des lettres

Personalités des arts et des lettres, liées à leurs séjours au camp de Bram (1939-1940)

Personnalités civiles

  • Raymond Garcia (1948), né à Bram, tailleur de pierre, célèbre inventeur, lauréat du concours Lépine en 2003 et de celui de « l'Inventeur de l'année » sur M6 en 2007 pour son « Barbecue vertical »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités politiques

Personnalités scientifiques

  • Paul Vidal de La Blache (1845-1918) éminent géographe dont les atlas ont fait longtemps autorité en France. Apparenté par sa mère à Bram née au domaine de La Seignoure. Son frère cadet, le général François Vidal de la Blache (1848-1917) né et décédé à Bram repose au cimetière communal.
  • Georges Milhaud (1892-1952), spéléologue, né à Bram, qui a exploré la grotte de la Devèze, a fondé le premier club de spéléologie de France (le club de la Montagne Noire et de l'Espinouse) et a organisé le premier congrès français de spéléologie en 1939.

Personnalités du sport

Visites ministérielles à Bram

  • 20 octobre 1632 : Armand Jean du Plesis de Richelieu, principal ministre d'État en compagnie de Louis XIII ;
  • 15 mars 1982: Joseph Francheschi, secrétaire d'État aux Personnes âgées, pour l'inauguration du foyer-restaurant<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • 29 octobre 1990 : Paul Quilès, ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Espace, pour l'inauguration du nouveau bureau de Poste ;
  • 13 avril 2013 : Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative, reçue au point d'information jeunesse<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • 19 avril 2013 : Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie, en visite à la maison de retraite<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • 18 novembre 2014 : Annick Girardin, secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie, venue rencontrer des associations aux Essarts<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Gastronomie

Fichier:Spécialité Bram.jpg
« Le Bramais », la spécialité pâtissière de Bram.

La spécialité « Le Bramais », est produite par la boulangerie-pâtisserie « Laval ». Il s'agit d'un gâteau à base de meringue, génoise et crème pâtissière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Musique

Fondé en 2000, l'association « Los Balents del Dimecres » (Les ballets du mercredi), chargée de promouvoir les musiques acoustiques du passé à nos jours, composée d'une trentaine de musiciens, accompagne également les manifestations officielles en qualité d'harmonie municipale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bram dans la littérature

Films tournés à Bram

Héraldique et médaille de la ville

Modèle:Blason commune

L'avers de la médaille de la ville est ornée du blason des Lordat soutenu par deux lions affrontés posés sur la devise de la commune. Le revers, représente le plan du village circulaire avec de profil l'église Saints-Julien-et-Basilisse située au centre, posés sur un épi de blé symbolisant l'activité céréalière de la ville.

Slogan et devise

Le slogan de la ville diffusé depuis 2008 sur les réseaux sociaux et utilisé pour sa communication est :

« Bram, la ville à vivre ! »

Sa devise, visible sur le fronton de la mairie et sur sa médaille d'honneur, est :

« Cavilhat al teraïre coumo à la libertad » (Chevillé au terroir comme à la liberté).

Pour approfondir

Bibliographie

  • Chanoine Charpentier, Marquis de Lordat « Un Page de Louis XV. Lettres à son oncle Louis, Comte de Lordat, Baron de Bram, brigadier des armées du Roi. (1740-1747) ». 422.p, Éditions Plon, Paris 1908.
  • Chanoine Jean-Pierre Andrieu « Bram sous l'ancien régime, monographie d'une communauté agricole suivie de notes d'histoire locale et de documents inédits » 212.p, Imprimerie Bonnafous, Carcassonne, 1910.
  • Jean Ramière de Fortanier « Les droits seigneuriaux dans la sénéchaussée et comté du Lauragais (1553-1789) », Modèle:P., 417.p, Librairie Marqueste, Toulouse, 1932.
  • Jean Ramière de Fortanier « Chartes de franchises du Lauragais -recueil de documents relatifs à l'histoire du droit municipal », 794.p, Paris, 1939.
  • Louis Alibert « Les débuts de la Révolution à Bram », Carcassonne, Folklore, n°17-18 juillet-août 1939 (BM C- Garae)
  • M.Gayraud « L'inscription de Bram et les toponymes Eburomagus, Hebromagus, Cobiogamus en Gaulle méridionale » Éditions de Boccard, Paris, 1970
  • Claude Jacquemay « En Lauragais, sous la Révolution et l'Empire, Bram » 430.p, Imprimerie Tinena, Quillan, 1986 Modèle:ISBN
  • Modèle:Article.
  • Modèle:Article.
  • Modèle:Article.
  • Modèle:Article.
  • Modèle:Article.
  • Modèle:Article.
  • Modèle:Chapitre.
  • Gérard Jean « Dictionnaire encyclopédique de l'Aude », tome 1, Modèle:P. à 247. Éditions de l'Académie des Arts et des Sciences de Carcassonne, 2000 Modèle:ISBN
  • Collectif, « Réfugiés espagnols dans l'Aude, 1939-1940 », catalogue de l'exposition présentée à Bram en juin 2004, 113.p.Édité par les Archives départementales de l'Aude, Carcassonne 2004 (Modèle:ISBN)
  • E.Grisoni « La diffusion de la céramique sigillé sud-gauloise dans le vicus d'Eburomagus Bram, Aude » Toulouse. Université de Toulouse Le Mirail, mémoire de maîtrise, 2005 (BU Tlse)
  • Francis Boudou, Communauté de Communes de la Piège et du Lauragais, Canton de Fanjeaux, Éditions Opération Vilatges al Pais 2008 Modèle:ISBN<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • Anne Brenon, Jean-Loup Marfaing, Robert Marconis, Sébastien Vaissière «Le Lauragais, regards sur un patrimoine » Editions Loubatières, Toulouse, 2009. Modèle:ISBN
  • Arnaud Barthès, « La vie municipale dans le Lauragais audois au lendemain de la Libération 1944-1945 » 92.p Éditions du Centre Lauragais d'Études Scientifiques, Castelnaudary 2022 Modèle:ISBN<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>

Bande dessinée - Carnet de voyages

Articles connexes

Transports

Patrimoine

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses Modèle:Palette Modèle:Portail