Football club lourdais XV Hautes-Pyrénées

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Club de rugby

Fichier:L'équipe de Lourdes le 28 mars 1926, au Parc des Princes.jpg
L'équipe de Lourdes le 28 mars 1926, au parc des Princes.

Le Football club lourdais XV Hautes-Pyrénées, généralement appelé FC Lourdes, est un club de [[rugby à XV|rugby Modèle:Nobr]] créé en 1911, qui domine le rugby français au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et qui évolue aujourd’hui en [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division fédérale|Modèle:Nobr]] (l'équivalent d'une Modèle:6e).

Le club s'illustre dans l'élite de 1945 à 1968, et particulièrement de 1948 à 1958. Il dispute onze finales du championnat de France, remportant huit fois le titre : en 1948, 1952, 1953, 1956, 1957, 1958, 1960 et 1968<ref group="Note">Le FCL s'impose au bénéfice des essais après un match nul 9-9</ref>. Il remporte deux fois la coupe de France et six fois le challenge Yves du Manoir. Mais, plus encore que par son palmarès, il marque l'histoire du ballon ovale par son Modèle:Citation, jeu offensif qui enchante le public et qui va influencer le jeu du XV du France.

Il connaît ensuite un demi-siècle d'un lent déclin. Se laissant miner par la nostalgie du « beau jeu » et d'un passé prestigieux, par les querelles internes et par les difficultés financières, il quitte l'élite au milieu des années 1990, descend en [[Championnat de France de rugby à XV de 1re division fédérale|Modèle:Nobr]], puis en 2014 en Fédérale 2.

Histoire

Débuts

Fichier:L'équipe de Lourdes le 8 janvier 1922, au stade de Colombes.jpg
L'équipe de Lourdes le 8 janvier 1922, au stade de Colombes.

À Lourdes, on joue au rugby depuis 1905, à l'Étoile sportive lourdaise<ref name=emakhor>« FC Lourdes », sur emakhorecolerugby.free.fr 12 octobre 2009 (consulté le 11 septembre 2015).</ref>. Le club n'est officiellement fondé que le Modèle:Date, sous le nom de Football Club Lourdais<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1918, les juniors du club (renforcés de ceux de Tarbes) atteignent leur première finale contre le Stade toulousain en coupe de l'Avenir qui remplace le [[Championnat de France de rugby à XV de 2e série|championnat de France de Modèle:2e série]] pendant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web,Ludovic-Clovis Bioussa, « Coupe de l'avenir », sur gallica.bnf.fr, Rugby, no 79, 6 avril 1918 (consulté le 11 septembre 2015),« Les années de guerre », sur archives.stadetoulousain.fr (consulté le 11 septembre 2015).</ref>.

En 1933, le FC Lourdes descend en [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division|Modèle:2e]]. En 1939, il affronte Bourg-en-Bresse en finale du championnat de France Modèle:2e (alors appelée « Honneur »). Les Lourdais s'inclinent Modèle:Nobr<ref>« Le premier titre en 1939 », sur leprogres.fr, 7 décembre 2009 (consulté le 15 septembre 2015). — « 1939 (Modèle:2e division - Honneur) », sur finalesrugby.com (consulté le 15 septembre 2015).</ref>.

Le Championnat s'interrompt durant la Seconde Guerre mondiale, et ne reprend officiellement qu'en 1942<ref>Pierre Lafond, Jean-Pierre Bodis, « Parc des Princes, Paris, 21 mars 1943 », sur lnr.fr, Encyclopédie du rugby français, Paris, Dehedin, 1989, mis en ligne le 24 mars 2004 (consulté le 21 septembre 2015).</ref>. Le FC Lourdes retrouve la [[Championnat de France de rugby à XV|Modèle:1re]]. Le Modèle:Date, il dispute la finale contre Agen, qu'il perd Modèle:Nobr<ref>« 1945 (Modèle:1re division) », sur finalesrugby.com (consulté le 21 septembre 2014).</ref>. Le Modèle:Date, il est à nouveau en finale, contre Pau cette fois. C'est une nouvelle Modèle:Nobr<ref>« 1946 (Modèle:1re division) », sur finalesrugby.com (consulté le 21 septembre 2014).</ref>.

Fichier:Finale du championnat de France de rugby 1946 Pau-Lourdes au Parc des Princes.jpg
Finale du championnat Pau-Lourdes au parc des Princes, en 1946. Pau joue en blanc, Lourdes en rouge<ref>« parc des Princes, à 15 heures : Pau-Lourdes », sur gallica.bnf.fr, L'Humanité, 24 mars 1946, Modèle:P.2.</ref>.
Fichier:Finale du championnat de France de rugby 24 03 46, le lourdais Chanfreau (foncé) plaqué, Dutrey son équipier au centre, les palois Desclaux (G.), Lasalle (centre) et Duthen (D.) embusqués.jpg
Finale 1946, le Lourdais Chanfreau (foncé) plaqué, Dutrey son équipier au centre, les palois Desclaux (G., en clair), Lasalle (centre) et Duthen (D.) sont en embuscade.

La grande époque

Champion de France 1948, 1952, 1953, 1956, 1957 et 1958

Fichier:Jean Prat en avril 1948 (champion de France avec le FC Lourdes - cropped).jpg
Jean Prat et le Brennus (1948).

Il faut attendre le Modèle:Date pour que le FC Lourdes devienne champion de France, en battant le RC Toulon en finale Modèle:Nobr<ref>« 1948 (Modèle:1re division) », sur finalesrugby.com (consulté le 21 septembre 2014).</ref>. Lourdes champion de France 1948 rate le doublé. En effet, le Modèle:Date, Lourdes s'incline en finale de la Coupe de France contre le Castres olympique du capitaine Jean Matheu-Cambas Modèle:Nobr au parc Lescure de Bordeaux. Toutefois, c'est le début de l'époque glorieuse, qui s'étend de 1948 à 1958<ref name=Souquet>Jacques Souquet, « La religion du jeu de ligne », sur rugby-nomades.qc.ca (consulté le 16 septembre 2015).</ref>. Durant ces onze années, le club conquiert six titres de champion de France.

Amorce du déclin

En 1959, le FC Lourdes est éliminé par le Racing club de France en demi-finale du championnat (Modèle:Nobr), ce qui provoque une grave crise au sein du club. Jean Barthe, Pierre Lacaze, Henri Rancoule s'en vont. Jean Prat raccroche les crampons. Il devient entraîneur. L'équipe, renouvelée à 40 %, est championne de France en 1960<ref name="Sacré tempérament">« Michel Crauste, un sacré tempérament », sur ladepeche.fr, 15 juillet 2011 (consulté le 27 septembre 2015).</ref>. Mais le retrait du président Antoine Béguère en septembre et sa mort en octobre viennent s'ajouter au départ de la génération de joueurs qui a fait la gloire du club. Un lent déclin s'amorce. Lourdes conquiert tout de même un huitième et dernier titre en 1968<ref name="Léquipe_14août2013" />.

Déclin

Durant la saison 1968-1969, un conflit éclate entre l'entraîneur Roger Martine et sa ligne de trois-quarts (Latanne<ref>« Latanne Jean-Pierre », sur finalesrugby.com (consulté le 20 septembre 2015).</ref>, Halçaren<ref>« Halçaren Raymond », sur finalesrugby.com (consulté le 20 septembre 2015).</ref>, Arnaudet, Campaes), qui fait bloc contre sa décision de se passer de l'ailier Latanne pour incorporer Jean-Pierre Mir au centre<ref>Robert Duthen, « La crise du FC Lourdes ou la triste fin d'une belle équipe », sur lemonde.fr, 5 avril 1969 (consulté le 19 septembre 2015).</ref>. Cette fronde est la première manifestation d'une crise qui va devenir récurrente. On va voir chuter un club miné par des luttes intestines où la politique s'invite dans le sport<ref>Jean Abadie, « 100 ans de présidence avec des fortunes diverses », sur ladepeche.fr, 17 juin 2011 (consulté le 19 septembre 2015).</ref>. Les départs se succèdent<ref>Jean Abadie, « Le décès de Béguère », sur ladepeche.fr, 2 septembre 2010 (consulté le 19 septembre 2015).</ref>.

Vainqueur du challenge Yves du Manoir 1981

À la fin des années 1970 et durant les années 1980, le club obtient quelques résultats. Il est finaliste du challenge Yves du Manoir en 1977<ref name="Site officiel palmarès">« Palmarès », sur fcl15.fr (consulté le 15 septembre 2015).</ref>, et le remporte en 1981<ref>« Challenge Yves du Manoir », sur francefinalesrugby.franceserv.com (consulté le 22 septembre 2015).</ref>. Il est finaliste de la coupe de France en 1984<ref>« Les 1 000 matches de Guy Novès », sur lequipe.fr, 15 février 2013 (consulté le 22 septembre 2015.</ref>.

Mais l'équipe des années 1980, qui s'appuie sur un pack conquérant (le premier à compter trois piliers), n'est pas reconnue à sa juste valeur : la nostalgie du « grand Lourdes » et de son « beau jeu » hante les esprits et va précipiter la chute. Lourdes dispute encore toutefois 2 quarts de finale du championnat de France contre Grenoble en 1982 et contre Bayonne en 1983 ainsi qu'une demi-finale contre Toulon en 1985.

Le FC Lourdes quitte l'élite : il est relégué en groupe B en 1992 après un match de barrage perdu contre Mont de Marsan. Il remonte l'année suivante après une victoire sur le PUC 40-32 en 1/4 de finale<ref>Modèle:Lien web</ref>, pour être à nouveau relégué en 1994.

Champion de France du groupe B en 1995<ref>« 1995 (Groupe B) », sur finalesrugby.com (consulté le 22 septembre 2015).</ref>, il ne remonte pas pour autant dans l'élite, qui est resserrée Modèle:Nobr à Modèle:Unité<ref>« Les compétitions fédérales », Le Livre blanc du rugby français, sur ffr.fr, Fédération française de rugby, 2012, Modèle:Nobr, Modèle:P.19 (consulté le 22 septembre 2015).</ref>. En novembre, une tentative de fusion avec le Stadoceste tarbais échoue<ref name=Chronologie>« Chronologie d'une naissance longtemps désirée », sur tpr65.com (consulté le 22 septembre 2015).</ref>. Incapable de trouver des financements à la hauteur de ses ambitions<ref name="Abadie fusibles">Jean Abadie, « Ils sont devenus les « fusibles » des présidents ! » sur ladepeche.fr, 24 juin 2011 (consulté le 13 septembre 2015).</ref>, le FC Lourdes s'enlise dans le Modèle:Nobr.

En juin 1998, l'ancien troisième ligne et capitaine Michel Crauste est appelé à la présidence du club. Ce dernier évolue maintenant en Modèle:Nobr<ref>« Lourdes et Bagnères au chaud, le Stado « dodo », sur ladepeche.fr, 24 novembre 1998 (consulté le 22 septembre 2015).</ref> (qui va devenir en 2000 la Fédérale 1, et se trouve dans un état financier catastrophique : accusant un passif de Modèle:Unité de francs (l'équivalent d'un peu plus d'un million d'euros en 2014), il est au bord de la cessation de paiement<ref name=perennise>« Le FCL XV pérennise sa survie », sur ladepeche.fr, 21 janvier 1999 (consulté le 22 septembre 2015).</ref>. En juillet, une procédure judiciaire est décrétée. En janvier 1999, rassuré par les efforts consentis par le club pour rendre ses comptes visibles, confiant dans sa volonté de retrouver une situation financière saine, le tribunal de grande instance de Tarbes annule la procédure judiciaire<ref name=perennise/>. Michel Crauste et la nouvelle équipe dirigeante ont pour mission de résorber les dettes en sept ans<ref name="Corsini M. le Président">Michel Corsini, « Crauste : « M. le Président » du FC Lourdes », sur ladepeche.fr, 15 juillet 2011 (consulté le 3 octobre 2015).</ref>.

L'idée d'un club départemental est relancée. Bagnères et Lourdes refusent. Tarbes et Lannemezan fusionnent en 2000, donnant naissance au Tarbes Pyrénées rugby<ref name=Chronologie/>. Très vite, l'expérience se révèle amère pour les Lannemezanais<ref>« Il faut des derbys qui passionnent », sur lasemainedespyrenees.fr, 13 janvier 2009 (consulté le 22 septembre 2015).</ref>.

En 2005, l'objectif des dirigeants lourdais est atteint : les dettes sont réglées<ref name="Corsini M. le Président"/>. Le FC Lourdes n'en a pas fini pour autant avec les difficultés, qu'elles soient d'ordre financier ou sportif. La « valse » des entraîneurs dans les années 1990 et les années 2000 traduit le désarroi général<ref name="Abadie fusibles"/>. À partir de 2007, le club ne réussit plus à accéder aux phases finales du championnat de Fédérale 1. En 2013, le Stade Antoine-Béguère (Modèle:Unité) n'accueille plus que Modèle:Unité en moyenne, et à peine plus de Modèle:Unité pour un derby. Pour assurer le maintien, la recherche de nouveaux sponsors est constante. Toujours en butte à des problèmes d'argent, le club néglige la formation<ref name="Corsini enfers">Michel Corsini, « La longue descente aux enfers du Football club lourdais », sur ladepeche.fr, 20 mars 2014 (consulté le 22 septembre 2015).</ref>, se montre incapable de retenir ses Modèle:Citation ou ses meilleurs juniors, ou de les remplacer<ref name="Corsini enfers"/>. Modèle:Citation Le mois suivant, le club est relégué en [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division fédérale|Modèle:Nobr]]<ref>Michel Corsini, « Le FCL est relégué en Fédérale 2 », sur ladepeche.fr, 8 avril 2014 (consulté le 19 septembre 2015).</ref>.

À la fin de la saison 2016-2017, le Modèle:Nobr est promis à la [[Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale|Modèle:Nobr]]. Il y échappe, car une refonte du championnat de Modèle:Nobr fait passer les poules de 10 à Modèle:Unité<ref>« Le Bastia XV ne subira pas de relégation, annonce la FFR », sur france3-regions.francetvinfo.fr, 18 mars 2017 (consulté le 29 juin 2020).</ref>.

Le sauvetage (le Modèle:Citation, ironisent les médias<ref name="LesEchos_18avril2020_16defaites">Modèle:Lien web</ref>) se reproduit trois ans plus tard. La saison 2019-2020 est, selon la maire adjointe aux sports Patricia Sayouns, Modèle:Citation : Modèle:Unité, Modèle:Unité, près de Modèle:Unité encaissés, Modèle:Unité de retard sur l'avant-dernier. La descente en Modèle:Nobr se profile une nouvelle fois, lorsque, fin mars, l'épidémie de coronavirus stoppe le championnat<ref name="LesEchos_18avril2020_16defaites"/>. Quelques jours plus tard, la Fédération française décide qu'il n'y aura pas de relégations sportives au terme de la saison<ref>Modèle:Lien web</ref>, laissant le choix aux clubs de se maintenir ou non. Les dirigeants du Modèle:Nobr se prononcent en faveur du maintien<ref name="LesEchos_18avril2020_16defaites"/>.

Identité visuelle

Couleurs et maillots

À la création du club, en 1911, le maillot est à bandes verticales blanches et noires. Il devient ensuite vert et blanc, puis vert caca d'oie. C'est en 1950 qu'est adopté le maillot cerclé rouge et bleu, toujours porté en 2015<ref>« Au temps des maillots blancs et noirs à bandes verticales », sur histoire.maillots.free.fr, Miroir des sports, no 688, 2 juin 1958 Modèle:P.31 (consulté le 23 septembre 2015).</ref>.

Résultats sportifs

Palmarès

Compétitions nationales Autres compétitions nationales Équipes de jeunes

Bilan saison par saison

Saison Niveau Championnat Classement Phase finale Titres
1990-1991 1 Groupes A Modèle:6e/8 - -
1991-1992 1 Groupes A Modèle:10e/10 Relégation -
1992-1993 1 bis Groupe B Modèle:1er/8 Demi-finaliste du groupe B -
1993-1994 1 Groupes A Modèle:7e/8 - -
1994-1995 1 bis Groupe B ?/8 Vainqueur de la finale du groupe B -
1995-1996 1 bis Groupes A2 Modèle:4e/10 Défaite en barrages -
1996-1997 1 bis Groupes A2 Modèle:9e/10 Relégation -
1997-1998 3 Nationale 1 Modèle:4e/12 Défaite en huitièmes-de-finale -
1998-1999 3 Nationale 1 Modèle:2e/12 Défaite en huitièmes-de-finale -
1999-2000 3 Nationale 1 ?/11 Défaite en huitièmes-de-finale -
2000-2001 3 Fédérale 1 Modèle:1er/12 Défaite en huitièmes-de-finale -
2001-2002 3 Fédérale 1 Modèle:4e/14 Défaite en huitièmes-de-finale -
2002-2003 3 Fédérale 1 ?/12 - -
2003-2004 3 Fédérale 1 ?/12 - -
2004-2005 3 Fédérale 1 Modèle:9e/12 - -
2005-2006 3 Fédérale 1 Modèle:4e/8 Éliminé en phase de poules -
2006-2007 3 Fédérale 1 Modèle:3e/8 Éliminé en phase de poules -
2007-2008 3 Fédérale 1 Modèle:6e/8 Vainqueur des barrages de relégation -
2008-2009 3 Fédérale 1 Modèle:5e/8 Éliminé en demi-finales des barrages de relégation -
2009-2010 3 Fédérale 1 Modèle:7e/8 Éliminé en huitièmes-de-finale des barrages de relégation -
2010-2011 3 Fédérale 1 Modèle:7e/13 - -
2011-2012 3 Fédérale 1 Modèle:6e/10 - -
2012-2013 3 Fédérale 1 Modèle:6e/12 - -
2013-2014 3 Fédérale 1 Modèle:10e/10 Relégation -
2014-2015 4 Fédérale 2 Modèle:5e/10 - -
2015-2016 4 Fédérale 2 Modèle:5e/10 - -
2016-2017 4 Fédérale 2 Modèle:9e/10 - -
2017-2018 4 Fédérale 2 Modèle:9e/12 - -
2018-2019 4 Fédérale 2 Modèle:9e/12 - -
2019-2020 4 Fédérale 2 Modèle:12e/12 Compétition suspendue puis annulée -
2020-2021 5 Fédérale 2 Modèle:8e/12 Compétition suspendue puis annulée -
2021-2022 5 Fédérale 2 En cours - -

Les finales du FC Lourdes

Championnat de France

Le FC Lourdes dispute, de 1945 à 1968, onze finales du championnat de Modèle:1re. Il en gagne huit.

1945. Lourdes et son pack puissant retrouvent en finale le SU Agen, qu'ils ont écrasé en poule. D'entrée, les avants lourdais dominent. Le troisième ligne Jean Augé plante un essai dès la Modèle:10e (0-3<ref group="Note">Depuis 1894, l'essai vaut trois points. Il va passer à quatre points en 1973, et à cinq points en 1992.</ref>). Mais, à la mi-temps, le score est toujours le même. Agen reprend confiance, et le match va rester indécis jusqu'au bout. Si Lourdes est plein de vitalité, Agen propose un jeu plus complet. L'Agenais Fernand Conquéré marque un essai (3-3). Son coéquipier Camille Bonnet passe un drop (7-3<ref group="Note">Depuis 1890, le drop vaut quatre points. Il va passer à trois points en 1948.</ref>). Modèle:Nobr<ref>Pierre Lafond, Jean-Pierre Bodis, « Parc des Princes, Paris, 7 avril 1945 », sur lnr.fr, Modèle:Opcit, mis en ligne le 24 mars 2004 (consulté le 25 septembre 2015). — Henri Garcia, La Fabuleuse Histoire du rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.277.</ref>.

1946. Lourdes, seul club invaincu, fait figure de favori. C'est mésestimer la Section paloise et ses redoutables avants, qui ont éliminé Montferrand, Montélimar, Toulouse et Perpignan. La surprise est de taille : Pau l'emporte Modèle:Nobr<ref name="Garcia Fabuleuse p 278"/>.

1948. Modèle:Citation, le pack du RC Toulon tente courageusement de limiter les dégâts. Après une mêlée refaite trois fois près de sa ligne, il est soulevé, il éclate sous la poussée et ne peut empêcher l'essai collectif des Lourdais (Modèle:25e, Modèle:Nobr). Trois minutes plus tard, essai de l'ailier lourdais Georges Bernardet. Jean Prat transforme (Modèle:Nobr). À la Modèle:55e, pénalité de l'arrière toulonnais, Marcel Bodrero (Modèle:Nobr). À la Modèle:60e, essai de Jean Prat (Modèle:Nobr). Lourdes est champion de France pour la première fois de son histoire<ref>Pierre Lafond, Jean-Pierre Bodis, « Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse, 18 avril 1948 », sur lnr.fr, Modèle:Opcit, mis en ligne le 24 mars 2004 (consulté le 25 septembre 2015).</ref>.

1952. L'USA Perpignan va faire les frais de la nouvelle orientation offensive des Lourdais, qui pratiquent maintenant un rugby total. Le FC Lourdes impose son style, son jeu pensé, ambitieux, très collectif, séduisant et efficace, avec montée de l'arrière dans la ligne de trois-quarts pour décaler l'ailier ; avec, si nécessaire, coup de pied de recentrage sur la troisième ligne<ref>Henri Garcia, La Fabuleuse Histoire du rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.321.</ref>. Dès la Modèle:5e, une opération « Casquette » amène l'essai de l'ailier Jean Estrade (Modèle:Nobr). À la Modèle:15e, le centre catalan Joseph Galy rétablit l'équilibre par un essai (Modèle:Nobr), et, à la Modèle:35e, l'USAP prend l'avantage avec un essai transformé (Modèle:Nobr). Jean Prat réduit l'écart en réussissant une pénalité (Modèle:Nobr). En deuxième mi-temps, nouvel essai de Lourdes par le centre Roger Martine (Modèle:Nobr). Puis « Casquette » Labazuy part derrière une mêlée ouverte<ref group="Note">Ou ruck.</ref>, feinte la passe, crochète dans la défense catalane et marque le troisième essai lourdais (Modèle:Nobr). L'USAP reprend le dessus par une pénalité de son pilier José Guasch (Modèle:Nobr). À la Modèle:65e, quatrième essai de Lourdes par le troisième ligne Thomas Mantérola (Modèle:Nobr). À la Modèle:72e, cinquième essai par l'ailier Jacques Crabe. Jean Prat Modèle:Nobr<ref>Pierre Lafond, Jean-Pierre Bodis, « Stadium Municipal, Toulouse, 4 mai 1952 », sur lnr.fr, Modèle:Opcit, mis en ligne le 24 mars 2004 (consulté le 27 septembre 2015).</ref>.

1953. Modèle:Citation contre Mont-de-Marsan, Modèle:Citation Lourdes fait figure de grand favori. Pourtant, ce sont les avants montois qui dominent, notamment en touche. Les Landais impriment à la rencontre un rythme effréné. Ils prennent le large. Les Lourdais sont en déroute : Modèle:Nobr à la mi-temps, Modèle:Nobr à la Modèle:52e. Mais, à force d'accélérer, les Montois finissent par commettre des maladresses<ref name="Garcia Fabuleuse p 327"/>. À la Modèle:65e, essai de Martine pour Lourdes. Jean Prat transforme (Modèle:Nobr). À la Modèle:72e, essai de Mantérola pour Lourdes (Modèle:Nobr). Les Montois vont être rejoints. À la Modèle:73e, ils se redonnent de l'air par une pénalité du troisième ligne Georges Berrocq-Irigoin (Modèle:Nobr). À Modèle:Unité de la fin, nouvel essai de Mantérola. Jean Prat transforme (Modèle:Nobr). À la Modèle:80e, Modèle:Citation, Estrade marque. Jean Prat transforme (Modèle:Nobr). Lourdes réussit le doublé.

1955. Fatigués, comptant de nombreux blessés, les hommes de Jean Prat se laissent emporter par la furie de l'USA Perpignan<ref>Henri Garcia, La Fabuleuse Histoire du rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.340 et 341.</ref> (Modèle:Nobr).

1956. La jeune et déterminée US Dax malmène Lourdes pendant le premier quart d'heure. Mais les Lourdais ne s'affolent pas. Ils se cantonnent dans un jeu serré, contraire à leurs habitudes, et réussissent à maîtriser le débat. Sans jamais se découvrir, ils engrangent impitoyablement les points : drop de Jean Prat à la Modèle:25e (Modèle:Nobr), essai de l'ailier Pierre Tarricq à la Modèle:32e (Modèle:Nobr), nouveau drop de Jean Prat à la Modèle:36e (Modèle:Nobr), pénalités de l'ouvreur Antoine Labazuy à la Modèle:64e et à la Modèle:73e (Modèle:Nobr), essai (Modèle:78e) et transformation du même Labazuy (20-0). Ce n'est pas le jour de Dax : ses buteurs, Jean Othats et Pierre Albaladejo, manquent toutes leurs tentatives de pénalité (cinq échecs pour Albaladejo)<ref>Pierre Lafond, Jean-Pierre Bodis, « Stadium Municipal, Toulouse, 3 juin 1956 », sur lnr.fr, Modèle:Opcit, mis en ligne le 9 juillet 2004 (consulté le 28 septembre 2015).</ref>. Lourdes est champion de France pour la quatrième fois.

1957. Lourdes et le Racing club de France offrent au public une finale qui reste dans les mémoires comme Modèle:Citation. Pendant toute la première mi-temps et l'entame de la seconde, Lourdes étouffe son adversaire<ref>Henri Garcia, La Fabuleuse Histoire du rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.354.</ref>, menant Modèle:Nobr à la Modèle:50e. C'est alors que les Racingmen se rebiffent : à la Modèle:53e, essai de leur deuxième ligne Michel Gri, transformé par l'arrière Michel Vannier (Modèle:Nobr) ; à la Modèle:58e, essai de Vannier, qui transforme (Modèle:Nobr). Les Lourdais répliquent par un essai de l'ailier Henri Rancoule, transformé par l'arrière Pierre Lacaze (Modèle:Nobr). Vannier réduit la marque en passant un but de Modèle:Unité (Modèle:Nobr). Les Racingmen sont déchaînés, bien décidés à prendre l'avantage. Les Lourdais vivent un dernier quart d'heure inconfortable : récupération en catastrophe d'une balle à suivre adverse, tentative de drop ratée de l'ouvreur du Racing, Pierre Chaubet<ref name="Lafond finale 57"/>… Ils réussissent tout de même à préserver leur avantage.

1958. Finale très intense contre le SC Mazamet du grand capitaine Lucien Mias. Dès la Modèle:45e, Jean Prat contre un dégagement et marque (Modèle:Nobr). À la Modèle:8e, il claque un drop (Modèle:Nobr)<ref>Henri Garcia, La Fabuleuse Histoire du rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.362.</ref>. Les avants tarnais, très collectifs, survolant la touche, exercent une pression constante. Mais les Lourdais, en réussite, sereins, ont l'affaire bien en main. Ils donnent beaucoup de rythme, débordent leurs adversaires. À la Modèle:43e, ils mènent Modèle:Nobr. À la Modèle:56e, les Tarnais réduisent l'écart par un essai transformé (Modèle:Nobr), et reprennent confiance. Ils sont en position de marquer à nouveau. Le match est indécis. Les Lourdais se ressaisissent. Deux essais transformés (Modèle:65e et Modèle:73e) et une pénalité (Modèle:76e) leur font prendre le large (Modèle:Nobr). Lourdes réussit le triplé<ref>Pierre Lafond, Jean-Pierre Bodis, « Stadium municipal, Toulouse, 18 mai 1958 », sur lnr.fr, Modèle:Opcit, mis en ligne le 9 juillet 2004 (consulté le 28 septembre 2015).</ref>.

1960. Le FC Lourdes affronte l'AS Béziers, qui l'a battu deux fois en poule (Modèle:Nobr à Béziers, Modèle:Nobr à Lourdes). C'est, depuis 1948, le seul club à l'avoir battu à domicile. Il accède pour la première fois à la finale. L'équipe de Lourdes a changé. Les frères Prat, François Labazuy, Jean Barthe, Pierre Lacaze et Rancoule sont partis. Mais le club compte des recrues de tout premier choix : le troisième ligne Michel Crauste, le centre Arnaud Marquesuzaa, le deuxième ligne Roland Crancée. Ce dernier exerce en touche une domination qui va se révéler décisive<ref>Henri Garcia, La Fabuleuse Histoire du rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.379.</ref>. Lourdes gagne par Modèle:Nobr.

1968. Trois fois repoussée en raison des événements de mai 68, la finale contre le RC Toulon d'André Herrero ne se dispute que le Modèle:Nobr. Les deux équipes sont à Modèle:Nobr à la fin du temps réglementaire, et à Modèle:Nobr au terme des prolongations. La saison est trop avancée pour que l'on envisage de rejouer la finale : les internationaux doivent partir en tournée. Le règlement est donc modifié. Le FC Lourdes est déclaré champion de France au bénéfice du nombre d'essais Modèle:Nobr<ref>Pierre-Michel Bonnot, « Reporté pour cause de révolution », L'Équipe, 14 août 2013.</ref>. C'est son huitième et dernier titre.

Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Modèle:Date SU Agen 7 - 3 FC Lourdes Parc des Princes, Paris Modèle:Unité
Modèle:Date Section paloise 11 - 0 FC Lourdes Parc des Princes, Paris Modèle:Unité
Modèle:Date FC Lourdes 11 - 3 RC Toulon Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse Modèle:Unité
Modèle:Date FC Lourdes 20 - 11 USA Perpignan Stadium municipal, Toulouse Modèle:Unité
Modèle:Date FC Lourdes 21 - 16 Stade montois Stadium municipal, Toulouse Modèle:Unité
Modèle:Date USA Perpignan 11 - 6 FC Lourdes Parc Lescure, Bordeaux Modèle:Unité
Modèle:Date FC Lourdes 20 - 0 US Dax Stadium municipal, Toulouse Modèle:Unité
Modèle:Date FC Lourdes 16 - 13 Racing club de France Stade de Gerland, Lyon Modèle:Unité
Modèle:Date FC Lourdes 25 - 8 SC Mazamet Stadium municipal, Toulouse Modèle:Unité
Modèle:Date FC Lourdes 14 - 11 AS Béziers Stadium municipal, Toulouse Modèle:Unité
Modèle:Date FC Lourdes 9 - 9<ref group="Note">En raison des événements de mai 68, la finale fut disputée avec trois semaines de retard. Les deux équipes étaient à 6-6 à la fin du temps réglementaire, et à 9-9 à la fin de la prolongation. Pour ne pas avoir à disputer une nouvelle finale largement hors-saison, le FC Lourdes fut déclaré champion de France au nombre d'essais marqués (2-0). « Lourdes 68-Tarbes 88 », sur ladepeche.fr, 29 mai 2008 (consulté le 15 septembre 2015).</ref> RC Toulon Stadium municipal, Toulouse Modèle:Unité

Challenge Yves du Manoir

Date Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Modèle:Date FC Lourdes 8-0<ref>Modèle:Lien web</ref> Section paloise Stade Jules-Soulé, Tarbes
Modèle:Date FC Lourdes 28-12 RC Toulon Stade Mayol, Toulon
Modèle:Date FC Lourdes 3-0 USA Perpignan Parc des Princes, Paris
Modèle:Date FC Lourdes 16-6 Stade montois Parc des Princes, Paris
Modèle:Date FC Lourdes 9-3 RC Narbonne Parc des Princes, Paris
Modèle:Date AS Béziers 19-18 FC Lourdes Stade Yves-du-Manoir, Colombes 6490
Modèle:Date FC Lourdes 25-13 AS Béziers Parc des Princes, Paris 7825

Coupe de France

Date Vainqueur Score Finaliste Lieu Spectateurs
Modèle:Date Castres olympique 6-0 FC Lourdes Parc Lescure, Bordeaux Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>
Modèle:Date FC Lourdes 16-3 AS Béziers Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse Modèle:Unité
Modèle:Date FC Lourdes 6-3 Stadoceste tarbais Parc Lescure, Bordeaux
Modèle:Date Stade toulousain 6-0 FC Lourdes Stadium de Toulouse, Toulouse Modèle:Unité

Personnalités historiques du club

Joueurs

Gloires du « grand Lourdes »

De nombreux joueurs de la grande époque sont restés fameux :

Internationaux

La domination lourdaise éveille l'intérêt des sélectionneurs de l'équipe de France. Le troisième ligne aile Jean Prat, Modèle:Citation, est dans l'équipe qui, en 1951, bat pour la première fois les Anglais à Twickenham. Il marque un essai, réussit une transformation et une pénalité<ref>« Souvenirs de Twickenham », sur rugbyrama.fr, 22 février 2013 (consulté le 26 septembre 2015).</ref>. Plein de vitalité, technicien rigoureux, stratège lucide<ref name="Garcia Rugby p 165"/>, Jean Prat sait tout faire<ref name="Nécro Prat">« Décès de Jean Prat », sur lourdes-infos.com, 28 février 2005 (consulté le 26 septembre 2015).</ref> : plaquer, courir, passer, déplacer le jeu au pied, buter, passer des drops<ref>« Le dernier adieu à « Monsieur Rugby », sur ladepeche.fr, 2 mars 2005 (consulté le 26 septembre 2015).</ref>. En 1953, le capitanat lui est confié. Il est seize fois capitaine du XV de France<ref name="Nécro Prat"/>.

Le jeu lourdais, et notamment le jeu très collectif des lignes arrière, influence de plus en plus celui du Modèle:Nobr France<ref name="Garcia Rugby p 139"/>. Durant les saisons 1953-1954 et 1954-1955, neuf Lourdais sont internationaux<ref name="Garcia Rugby p 140">Henri Garcia, Le Rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.140.</ref>. Et c'est durant cette période que l'équipe de France réussit Modèle:Nobr

En raison notamment des fatigues et des blessures des Tournois 1954 et 1955, Lourdes ne remporte pas le titre de champion de France ces deux années-là<ref name="Garcia Rugby p 140"/>.

Le Modèle:Date, Jean Prat, discuté, déclare qu'il renonce à la sélection. C'est la fin de sa carrière internationale. Douze jours plus tard, lors de France-Écosse, on s'aperçoit qu'il n'y a pas un seul Lourdais sur le terrain. La déroute (Modèle:Nobr) permet à Barthe et Domec de revenir en troisième ligne<ref>Henri Garcia, La Fabuleuse Histoire du rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.346.</ref>. Mais, tandis que le Modèle:Nobr s'achemine vers un triplé (bouclier de Brennus en 1956, 1957 et 1958), le Modèle:Nobr traverse une période difficile, due à une composition hasardeuse du pack<ref name="Garcia Rugby p 140"/>. En 1957, il perd tous les matchs du Tournoi<ref name="Garcia Rugby p 140"/>. En 1958, il subit une lourde défaite face à l'Angleterre (Modèle:Nobr)<ref name="Garcia Fabuleuse p 847">Henri Garcia, La Fabuleuse Histoire du rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.847.</ref>. Deux Lourdais seulement ont joué : les troisième ligne Barthe et Domec. Les sélectionneurs sont en plein doute. Jean Prat leur suggère alors de faire appel aux arrières de Lourdes. Huit jours plus tard, le Modèle:Date, contre l'Australie, on voit pour la première fois sept joueurs d'un même club en équipe de France<ref name="Garcia Rugby p 141">Henri Garcia, Le Rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.141.</ref>. Sept Lourdais sont sélectionnés : Barthe et Domec, qui conservent leur place ; Antoine Labazuy à l'ouverture ; et toute la ligne de trois-quarts (Rancoule, Martine, Maurice Prat et Tarricq). La France balaie Modèle:Nobr<ref name="Garcia Fabuleuse p 847"/>.

En 1960, le troisième ligne lourdais Michel Crauste, dit « Le Mongol<ref>Michel Corsini, « Michel Crauste, international et capitaine du XV de France », sur ladepeche.fr, 5 juillet 2014 (consulté le 30 septembre 2015).</ref> », joueur Modèle:Citation, devient capitaine du XV de France<ref>Denis Lalanne, La Mêlée fantastique, Paris, La Table Ronde, 1961, Modèle:P.62.</ref>. Il va l'être Modèle:Unité<ref>« Les 80 ans de Michel Crauste en « rouge et bleu », sur ladepeche.fr, 15 juillet 2014 (consulté le 27 septembre 2015).</ref>. Le Modèle:Date, contre l'Angleterre, il est le premier avant au monde à marquer trois essais en match international<ref name="Garcia Rugby p 160">Henri Garcia, Le Rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.160.</ref>.

Après les années fastes, le FC Lourdes fournit encore de grands joueurs au XV de France :

En tout, de 1922 à 2000, ce sont 39 joueurs évoluant au FC Lourdes qui sont sélectionnés dans le XV de France<ref group="Note" name="Marquesuzaa">La fresque du stade Antoine-Béguère ne compte que Modèle:Unité : Arnaud Marquesuzaa n'y figure pas. Il a pourtant signé au Modèle:Nobr en octobre 1959 et a encore joué trois matchs en équipe de France en 1960. Il quitte le club en novembre 1963. Il considère son passage à Lourdes comme son souvenir rugbystique le moins agréable. « Témoignage d'Arnaud Marquesuzaa », sur finalesrugby.com (consulté le 29 septembre 2015). « Marquesuzaa Arnaud », sur ffr.fr, 2014 (consulté le 29 septembre 2015).</ref>.

Modèle:Colonnes

Modèle:Article détaillé

Joueurs capés dans un autre club

Le FC Lourdes compte par ailleurs des internationaux évoluant dans un autre club à l'époque de leur sélection : Modèle:Colonnes

Internationaux étrangers

Des internationaux étrangers ont joué au FC Lourdes : Modèle:Colonnes

Capitaines

Né en 1923, Jean Prat signe en 1939 au FC Lourdes. À 19 ans, il est titulaire en équipe première. Il joue arrière, avant de passer en troisième ligne<ref name="Nécro Prat"/>. En 1947, à Modèle:Unité, il devient capitaine du « grand Lourdes », qu'il conduit six fois au titre de champion de France<ref name="Garcia Rugby p 165">Henri Garcia, Le Rugby, Modèle:Opcit, Modèle:P.165.</ref> (1948, 1952, 1953, 1956, 1957 et 1958) et avec qui il remporte deux fois la Coupe de France (1950 et 1951) et trois fois le Challenge Yves du Manoir (1953, 1954, 1956). Il cesse de jouer en 1959, n'ayant connu qu'un seul club<ref name="Nécro Prat"/>.

Né en 1934, Michel Crauste remporte en 1959 le Tournoi des Cinq Nations. La même année, il devient champion de France avec le Racing club de France. Il signe alors au Modèle:Nobr. En 1960, il est champion de France avec Lourdes. Capitaine de Lourdes en 1962<ref name="Sacré tempérament"/>, il est le chef Modèle:Citation. En 1968, il devient une nouvelle fois champion de France avec Lourdes.

Entraîneurs

Fichier:Henri Borde, entraîneur du FC Lourdes (avril 1948).jpg
Henri Borde en avril 1948.

De 1911 à 1919, on ne sait pas si le FC Lourdes dispose d'un entraîneur. Le rôle est peut-être tenu en cogestion par des joueurs<ref name="Abadie fusibles"/>.

Henri Borde joue au club à partir de 1917. Il va occuper tous les postes à l'arrière. De 1919 à 1935, il est entraîneur-joueur. En 1935, il raccroche les crampons et devient le premier entraîneur officiel du club. Bien qu'arrière de formation, il s'impose comme spécialiste du jeu d'avants. Avec lui, débute l'époque faste du FC Lourdes : finaliste de [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division|Modèle:2e]] en 1939, finaliste de [[Championnat de France de rugby à XV|Modèle:1re]] en 1945 et 1946, champion de France en 1948 et finaliste de la Coupe de France la même année, vainqueur de la Coupe de France en 1950. Cette année-là, Henri Borde met un terme à sa carrière — la plus longue carrière d'entraîneur du FC Lourdes<ref name="Abadie fusibles"/>.

Henri Laffont lui succède de 1950 à 1959. Joueur du club, puis responsable des juniors, il est le deuxième entraîneur de la grande période, et le plus titré des entraîneurs du club. D'entrée, il remporte la Coupe de France en 1951. Puis il mène le club six fois en finale, remportant cinq fois le titre. Il remporte trois fois le challenge Yves du Manoir. Il va être président du club de 1969 à 1971 — reprenant du service en tant qu'entraîneur, auprès d'Henri Domec, durant la saison 1969-1970<ref name="Abadie fusibles"/>.

Après l'échec très mal vécu en demi-finale du Championnat 1959, Jean Prat devient entraîneur, et conduit l'équipe au titre de champion de France 1960<ref name="Sacré tempérament"/>. Son frère Maurice lui succède en 1963. Roger Martine prend les rênes en 1965 et offre au club en 1968 son huitième et dernier titre de champion de France<ref name="Abadie fusibles"/>.

À partir de 1969, les choses vont de mal en pis pour le FC Lourdes, et les entraîneurs servent souvent de fusible pour tenter de résoudre la crise. Ainsi, de 1990 à 2010, le FC Lourdes voit-il Modèle:Unité se succéder<ref name="Abadie fusibles"/>. En mai 2020, Serge Candau est nommé manager sportif<ref name="FCL fait revenir">Christophe Ruiz, « Le FCL fait revenir ses jeunes », sur lasemainedespyrenees.fr, 12 mai 2020 (consulté le 29 juin 2020).</ref>.

Entraîneurs du FC Lourdes
Saisons Entraîneurs Adjoints Titres
1935-1950 Henri Borde champion de France 1948
Coupe de France 1950
1950-1959 Henri Laffont Coupe de France 1951
champion de France 1952, 1953, 1956, 1957, 1958
1959-1963 Jean Prat champion de France 1960

champion Challenge Antoine Béguère 1962, 1963

1963-1965 Maurice Prat
1965-1969 Roger Martine champion de France 1968

champion Challenge Antoine Béguère 1967

1969-1970 Henri Domec Henri Laffont
1970-1971 Michel Crauste
1972-1973 Pierre Deslus Jacques Cauvis
1973-1977 André Abadie champion Challenge Antoine Béguère 1974, 1976, 1977
1977-1980 Michel Hauser Guy Calvo
1980-1981 Guy Cazenave Guy Calvo, puis Jean-Pierre Mir
1981-1982 Michel Arnaudet René Trucco, puis Claude Garros
1982-1985 Michel Hauser Jean-Claude Bessouat
1985-1987 Jean-Pierre Mir
1987-1988 Jean-Pierre Mir, puis André Abadie
1988-1990 Claude Peyrègne
1990-1991 Christophe Terrain Jean-Claude Claverie
1991-1992 Pierre Rispal
1992-1993 Michel Hauser Jean-Pierre Mengelle
1993-1994 Patrick Fernandez Patrick Donzelli et Modèle:Lien
1994-1995 Henri Niéto Jean, dit « Nano » Capdouze champion de France Groupe B 1995
1995-1996 Guy Calvo
1996-1997 Christian Martinez Pierre Castéran
1997-1998 Nano Capdouze Louisou Armary
1998-1999 Patrick Fernandez Gérard Goudenège
1999-2000 Jean-Claude Bessouat
2000-2001 Jean-Claude Dabancens, puis Daniel Santamans Jean-Claude Castagné, puis Christian Santamans
2001-2002 Daniel Santamans Christian Santamans
2002-2003 Patrick Fernandez Roland Biron
2003-2005 Franck Rollès Pierre Lapène
2005-2007 Pierre Hourcade Jean-Paul Trille
2007-2009 Fabrice Grec Jean-Paul Trille
2009-2010 Jean-Claude Debaès
2010-2011 Patrick Fernandez Jean-Bernard Duplantier<ref name="Abadie fusibles"/>
2011-2012 Patrick Fernandez, puis Jean-Bernard Duplantier Jean-Bernard Duplantier, puis Julien Laharrague<ref>« Jean-Bernard Duplantier devient l’entraîneur principal », sur ladepeche.fr, 9 février 2012 (consulté le 18 septembre 2015).</ref>
2012-2013 Stéphane Ducos Didier Jauréguy<ref>« Stéphane Ducos et Didier Jauréguy, nouveaux entraîneurs du FCL XV », sur lourdes-infos.com, 27 avril 2012 (consulté le 18 septembre 2015).</ref>
2013-2014 Sébastien Bria Olivier Toulouze<ref>Michel Corsini, « Sébastien Bria et Olivier Toulouze d'attaque ! » sur ladepeche.fr/, 8 juin 2013 (consulté le 18 septembre 2015).</ref>
2014-2016 Christophe Gasca Philippe Mallet<ref>Michel Corsini, « Soyez patients », sur ladepeche.fr, 27 septembre 2014 (consulté le 18 septembre 2015). — Michel Corsini, « Nous avons hâte d'entrer dans le vif du sujet », sur ladepeche.fr, 16 septembre 2015 (consulté le 18 septembre 2015).</ref>
2016-2017 Christophe Gasca Jean-Paul Trille<ref>« Jean-Paul Trille : droit au but avec le FC Lourdes XV », sur ladepeche.fr, 6 juin 2016 (consulté le 8 mars 2019).</ref>
2017-2018 Pascal Tertacap Julien Montoro<ref>Michel Corsini, « Retour au club pour Pascal Tertacap avec Julien Montoro », sur nrpyrenees.fr, 24 avril 2017 (consulté le 6 janvier 2018).</ref>
2018-2019 Fabrice Grec Jean-François Terrasse<ref>Michel Corsini, « Les entraîneurs du FCL XV affichent leurs ambitions », sur nrpyrenees.fr, 20 août 2018 (consulté le 8 mars 2019).</ref>
2019-2020 Jean-Paul Trille, puis Claude Nicolau Fabrice Grec, puis Francisco de la Fuente<ref>Valentin Marcinkowski, « FCL XV : changement d’entraîneurs », sur ladepeche.fr, 21 février 2020 (consulté le 29 juin 2020).</ref>
2020-2021 Serge Candau Bruno Gouadebeix<ref name="FCL fait revenir"/>

Présidents

Fichier:Antoine Béguère, président du FC Lourdes (avril 1948).jpg
Le Pr. Béguère (avril 1948).
Présidents du FC Lourdes
Période Nom
1911- … Docteur Méau
1914-1919 Marcelin Dastugue
1919-1924 Albert Ross
1924-1925 Louis Lacaze
1925-1937 Lucien Pourxet
1937-1945 Léo Daurat
1946 Émile Domec
1947-1960 Antoine Béguère
1960-1969 Robert Estrade
1969-1971 Henri Laffont
1971-1977 Louis Barrère
1977-1988 Pierre Duplaa
1988-1989 Pierre Duplaa
et Alain Abadie
1989-1991 André Abadie
1991 Jean Prat
1991-1992 Pierre Franco
1992-1993 Pierre Franco
et Jean-Claude Rossi
1993-1995 Jean-Pierre Armengaud
1995-1996 Jean-Pierre Armengaud
et René Malaureille
1996-1998 Christian Gion
1998-2011 Michel Crauste
2011-2013 Michel Crauste
et Serge Sanguinet<ref name="Sanguinet homme fort">« Serge Sanguinet, le nouvel homme fort du FC lourdais XV », sur lourdes-infos.com, 4 octobre 2011 (consulté le 16 septembre 2015).</ref>
2013-2016 Jean Claude Irigoyen
et Jean-Pierre Armengaud<ref name="Crauste passe main">Michel Corsini, « Michel Crauste passe la main », sur ladepeche.fr, 21 juillet 2013 (consulté le 16 septembre 2015).</ref>
2016-2018 Jean-Pierre Armengaud
et Daniel Bacquerie<ref name=annuaire>« Annuaire des clubs - saison 2016-2017 », sur docplayer.fr, 17 janvier 2017 (consulté le 8 mars 2019).</ref>
Mai-novembre 2018 Léon Privat
et Christian Abazou<ref name="Deux nouveaux">Michel Corsini, « FCL : deux nouveaux présidents pour le club », sur nrpyrenees.fr, 25 mai 2018 (consulté le 8 mars 2019).</ref>
2018-décembre 2019 Christian Abazou<ref name=demission>« FCL : démission du coprésident Léon Privat », sur ladepeche.fr, 16 novembre 2018 (consulté le 8 mars 2019). — « Christian Abaziou seul président », sur lourdes-infos.com, 23 novembre 2018 (consulté le 8 mars 2019).</ref>,<ref name="Démission Abazou">« Lourdes : Christian Abaziou annonce sa démission de la présidence du FCL XV », sur lourdesactu.fr, 20 décembre 2019 (consulté le 29 juin 2020).</ref>
Depuis mars 2020 Jean-Pierre Armengaud<ref name="Il est urgent">« FC Lourdes : « Il est urgent de nommer des entraîneurs », sur nrpyrenees.fr, 2 avril 2020 (consulté le 29 juin 2020).</ref>

À la création du club, en 1911, le premier président est le docteur Méau<ref>« L'historique », sur fcl15.fr, 8 août 2013 (consulté le 15 septembre 2015)</ref>.

En 1946, Antoine Béguère, un ancien troisième ligne aile du club, devient président. Avec lui, de 1946 à 1960, le FC lourdais va écrire les plus grandes pages de son histoire<ref name=Omnes>Jean Omnès, « Les personnages célèbres du pays », sur patrimoines-lourdes-gavarnie.fr, 2012 (consulté le 12 septembre 2015).</ref>. Antoine Béguère est maire de Lourdes, sénateur et entrepreneur prospère (il construit, de 1956 à 1958, la basilique Saint-Pie-X<ref name=Souquet/>). Ce mécène permet aux joueurs de se consacrer entièrement au rugby, en leur trouvant du travail (par exemple des gérances de commerce). C'est durant sa présidence que le club assoit sa domination sur le rugby français, et conquiert sept de ses huit titres de champion de France. Il se retire en septembre 1960. Il meurt d'une crise cardiaque un mois plus tard, le Modèle:Nobr, dans son stade, lors d'un Lourdes-Agen, alors que son équipe vient de marquer un essai<ref>Sylvie Lauduique-Hamez, Les Incroyables du rugby, sur books.google.fr, coll. « Les incroyables », Paris, Calmann-Lévy, 2006, Modèle:P.47 (consulté le 30 septembre 2015). — Jean Abadie, « Le décès de Béguère », sur ladepeche.fr, 2 septembre 2010 (consulté le 30 septembre 2015).</ref>. En 1962, est créé le Challenge Antoine Béguère<ref name=Omnes/>, organisé par le FC Lourdes.

Le légendaire Michel Crauste reste fidèle à son club durant les années de tourmente. Quinze années durant, de 1998 à 2013, il en assure la présidence, d'abord seul, puis, à partir de 2011, au côté de Serge Sanguinet<ref name="Sanguinet homme fort"/>. Ce dernier ne parvient pas à obtenir du bureau directeur la présidence exécutive exclusive. En janvier 2013, il démissionne<ref>Michel Corsini, « Divorce consommé au FCL ! », sur ladepeche.fr, 5 janvier 2013 (consulté le 16 septembre 2015).</ref>. En juillet, Michel Crauste se retire à son tour. Il devient président d'honneur, tandis que Jean-Pierre Armengaud (président de 1993 à 1996) et Jean-Caude Irigoyen se partagent la présidence<ref name="Crauste passe main"/>. En 2016, Jean-Pierre Armengaud et Daniel Bacquerie deviennent coprésidents<ref name=annuaire/>. En mai 2018, Léon Privat et Christian Abazou deviennent coprésidents<ref name="Deux nouveaux"/>. À partir de novembre 2018, Christian Abazou est seul président<ref name=demission/>. Il démissionne en décembre 2019<ref name="Démission Abazou" />. En mars 2020, Jean-Pierre Armengaud revient à la présidence<ref name="Il est urgent"/>.

Infrastructures

Stade

Le club évolue dans l'enceinte du Stade Antoine-Béguère. Il est construit en 1928 sur un pré (prat en bigourdan<ref>« Le bigourdan », sur patrimoines-lourdes-gavarnie.fr, 2012 (consulté le 16 septembre 2015).</ref>) acheté l'année précédente à Joseph Prat, le père de Jean et Maurice. Il s'appelle alors stade municipal, mais il est surnommé stade de la route du lac. En 1937, il reçoit le nom de Lucien-Pourxet, en hommage au président mort cette année-là<ref name="Omnès Rugby">Jean Omnès, « Le rugby », sur patrimoines-lourdes-gavarnie.fr, 2012 (consulté le 15 septembre 2015).</ref>. En 1947, il est rénové. Il prend sa forme actuelle<ref name=Stade>« Le stade », sur fcl15.fr, 8 août 2013 (consulté le 12 septembre 2015).</ref>, devenant pour l'époque le stade le plus moderne de France (des tribunes sont construites sans poteaux). C'est depuis 1961 qu'il porte le nom de stade Antoine-Béguère<ref name=Stade/>, en hommage au président en exercice lors de l'apogée du club. On peut voir aujourd'hui les portraits des internationaux lourdais<ref group="Note" name="Marquesuzaa"/> sur la fresque du stade, réalisée par Leslie Dykes lors du jubilé Garuet en 1994<ref>Cyrille Marqué, « Les dieux du rugby attendent le pape », sur ladepeche.fr, 6 septembre 2008 (consulté le 12 septembre 2015).</ref>.

Il offre Modèle:Unité, trois terrains et une piste d'athlétisme. On y trouve aussi le siège social, un club-house surnommé « le sous-marin », trois buvettes, un parking intérieur et une salle de musculation.

Le Modèle:Date, à l'occasion d'un match de championnat contre Mont-de-Marsan, le stade Béguère atteint son record de fréquentation : Modèle:Unité<ref name=Stade/>.

Records

Combinaisons

Les combinaisons à l'honneur dans le grand Lourdes :

Phrases

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Jean Abadie, Lourdes : une certaine idée du rugby, Pau, Marrimpouey jeune, 1976.
  • Jean Abadie, Lourdes : une certaine idée du rugby pour… survivre avec son temps, Biarritz, Atlantica, 2006 (édition revue et augmentée).
  • Michel Corsini, FC Lourdes XV : un siècle de rugby, juin 2011.
  • Le Petit FC lourdais illustré : Lourdes, 100 ans de passion partagée, La Dépêche du Midi, juillet 2011.

Liens externes

Modèle:Site officiel

Modèle:Portail