Pierre Albaladejo
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Rugbyman Pierre Albaladejo, né le Modèle:Date à Dax (Landes), est un joueur de rugby à XV international français qui évolue principalement au poste de demi d'ouverture des années 1950 jusqu'au milieu des années 1960, devenu ensuite commentateur sportif et homme d'affaires.
Il compte trente sélections en équipe de France entre 1954 et 1964. Il marque Modèle:Nobr. Il est capable de jouer des deux pieds, notamment lors de ses tentatives de drop. Fidèle au club de l'US Dax, il est un des acteurs de la victoire française lors de quatre Tournois des Cinq Nations (1954, 1960, 1961 et 1962). Il participe aux tournées en Nouvelle-Zélande et en Australie en 1961 ainsi qu'en Afrique du Sud en 1964. Il est finaliste du Championnat de France de rugby en 1956, 1961, 1963 et 1966.
Pierre Albaladejo devient le premier consultant sportif à la radio en 1968. Il devient en janvier Modèle:Year commentateur sportif sur Antenne 2 aux côtés de Roger Couderc. Après avoir travaillé avec Pierre Salviac, puis quitté France 2 en Modèle:Year, il poursuit sa carrière de commentateur à la radio jusqu'en 2007.
Carrière sportive
Jeunesse
Pierre Albaladejo naît le Modèle:Date à Dax dans une famille d'origine modeste<ref name="biomonde">Modèle:Lien web.</ref>, d'un père employé d'une compagnie d'électricité et d'une mère basque, et présente des origines andalouses<ref name="lepoint_280599"/>. Il grandit avec ses trois frères dans le quartier dacquois du Sablar<ref name="lepoint_280599"/>. À l'âge de Modèle:Nobr, il est ouvrier typographe<ref name="biomonde"/>, métier qu'il aborde dès ses Modèle:Nobr en tant qu'apprenti dans une imprimerie de sa ville natale<ref name="lepoint_280599"/>.
Débuts avec Dax et en équipe de France
Pierre Albaladejo entre à l'école de rugby de l'US Dax dès l'âge de Modèle:Nobr<ref name="lepoint_280599"/>. Alors en catégorie junior sous les ordres d'Albert Gommes et Roger Ducournau, il est appelé avant ses Modèle:Nobr à tenir le poste d'arrière de l'équipe première<ref name="siècle_p176"/>, en 1952<ref>Modèle:Lien web .</ref>. Il est remarqué lors de la saison de championnat 1953-1954, pour ses prestations contre le FC Lourdes<ref name="rugbylandais_p66-67">Modèle:Harvsp.</ref>, et plus notamment lors du seizième de finale perdu à Toulouse contre Béziers fin mars<ref name="lem540410">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="rugbylandais_p66-67"/>. Aussi, il reçoit sa première cape internationale à l'âge de Modèle:Nobr le Modèle:Date<ref name="biomonde"/>,<ref group="Note">Une cape (de l'anglais cap, qui signifie casquette) est une casquette qui symbolise la sélection d'un sportif dans l'équipe nationale de son pays. Ce terme est particulièrement utilisé au rugby à XV.</ref> pour affronter l'équipe d'Angleterre au stade Yves-du-Manoir de Colombes lors du dernier match disputé par les Français lors de l'édition 1954 du Tournoi. Il est retenu au poste d'arrière. Il est le troisième Français essayé à ce poste lors de cette édition, après Michel Vannier et Henri Claverie<ref name="Escot72">Modèle:Harvsp.</ref>, jugés pas assez satisfaisants lors des matchs précédents, le premier nommé contre l'Écosse et l’Irlande, le second contre le pays de Galles<ref name="rugbylandais_p66-67"/>. La France gagne le match Modèle:Nobr<ref group="Note">Voir aussi Décompte des points au rugby à XV. En 1954, l'essai transformé vaut cinq points, l'essai non transformé trois points, le drop goal (coup de pied tombé) trois points, la pénalité trois points. En 1973, après une période d'essai d'une année dans l'hémisphère nord, l'essai passe à quatre points, l'essai transformé à six points.</ref> et remporte pour la première fois le Tournoi<ref name="lem540413">Modèle:Lien web.</ref>, ex aequo avec l'Angleterre qu'elle prive ainsi de Grand Chelem, et avec le pays de Galles, vainqueur le même jour de l'Écosse. Le jeune Dacquois commet quelques erreurs, mais réussit quelques actions brillantes<ref name="lem540413"/>,<ref name="rugbylandais_p66-67"/>. Les sélectionneurs le retiennent quelques jours plus tard dans le cadre de la Coupe d'Europe FIRA 1954, compétition organisée par la Fédération internationale de rugby amateur, pour un match contre l'Allemagne de l'Ouest puis pour affronter l'Italie à Rome avant de ne plus le rappeler en équipe nationale jusqu'en 1960<ref name="siècle_p176"/>.
En 1956, l'US Dax de Pierre Albaladejo se hisse en finale du championnat de France pour la première fois de son histoire. Après avoir écarté l'AS montferrandaise en huitièmes de finale, puis le Castres olympique en demi-finale à Béziers<ref name="siècle_p30">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="rugbyarchive.net_1955-1956">Modèle:Lien web.</ref>, les Landais sont confrontés au Football club lourdais<ref group="Note">Il est utile de parler de l'adversaire, le Football club lourdais. Les années 1950 voient une nette domination du championnat par les Lourdais qui, avec à leur tête Jean Prat, remportent six titres de champion (en 1952, 1953, 1956, 1957, 1958, 1960). La domination est telle qu'entre 1952 et 1960, sur Modèle:Nobr, les Lourdais ne connaissent que quatorze fois la défaite.</ref> au stadium municipal de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. S'ils dominent l'entame de match, le coup de pied de Pierre Albaladejo n'est pas au rendez-vous et il manque trois buts bien placés<ref name="siècle_p30"/>. Les Bigourdans prennent alors l'ascendant et sont les seuls à faire évoluer le score, entre autres sous la botte de Jean Prat. L'arrière rouge et blanc manque en tout cinq coups de pied de pénalité durant la rencontre, qui se clôture sur le score de Modèle:Nobr pour les Lourdais<ref name="siècle_p30"/>.
La saison suivante, Pierre Albaladejo décroche son premier titre national en remportant le Challenge Yves du Manoir de 1957 aux dépens de Montferrand<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À l'issue d'un match de championnat à Bourg-en-Bresse lors de la saison 1958-1959, il troque définitivement le maillot dédié au poste d'arrière pour celui floqué du Modèle:Nobr du demi d'ouverture<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. C'est Émile Gensous qui est à l'origine de ce changement : il estime qu'il n'a pas les qualités pour s'intercaler dans la ligne d'arrières, et d'assurance sur les balles hautes; mais son jeu au pied à un poste de demi d'ouverture est une bonne arme tactique<ref name="Escot72" />. En fin de saison, l'US Dax retrouve au Parc des Princes la Section paloise en finale du Challenge Yves du Manoir 1959, la même équipe qui l'a éliminée au stade des huitièmes de finale du championnat de France 1958-1959 quelques semaines plus tôt au parc des sports d'Aguiléra<ref name="siècle_p36">Modèle:Harvsp.</ref>. Pierre Albaladejo marque tous les points de son équipe avec quatre drops, deux du pied droit et deux du gauche, permettant à l'USD de remporter une seconde coupe nationale<ref name="siècle_p36"/>,<ref name="drop1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="coqs-landais">Modèle:Harvsp.</ref>. Il réussit auparavant trois autres drops contre le SC Mazamet en quart de finale à Lourdes et deux contre le Stade toulousain en demi-finale au stade de la Croix du Prince de Pau<ref group="Note">Un seul drop-goal selon le musée du Stade toulousain, ce qui porte le total à huit drops en trois matchs de phase finale suivant cette version.</ref>, soit neuf en l'espace de trois matchs de phase finale<ref name="coqs-landais"/>,<ref name="siècle_p176">Modèle:Harvsp.</ref>.
Retour en équipe de France, victoires dans le Tournoi
Lors de la deuxième rencontre du Tournoi 1960, l'équipe de France concède le match nul Modèle:Nobr à Colombes, contre l'Angleterre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les sélectionneurs opèrent des changements, Pierre Lacroix, Pierre Albaladejo, Guy Boniface, Jean-Pierre Saux et Hervé Larrue intègrent l'équipe le Modèle:Date pour une victoire Modèle:Nobr face au pays de Galles à Cardiff<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
À Colombes, le Modèle:Date, lors du France-Irlande du Tournoi des Cinq Nations, Pierre Albaladejo est le premier joueur à réussir trois drops en match international<ref>Henri Garcia, Le Rugby, Larousse, 1978, Modèle:P.157.</ref>,<ref>Pierre Albaladejo, Les Clameurs du rugby : ce jeu qui interdit le je, Solar, 2007, Modèle:Pp.147-148.</ref>. Cette performance additionnée aux neufs drops marqués en Challenge Yves du Manoir un an plus tôt lui valent le surnom de « Monsieur Drop »<ref name="lepoint_280599">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="siècle_p176"/>. Il dispute les deux tests suivants de l'équipe de France, face à Italie, où il inscrit deux nouveaux drops, puis face à la Roumanie.
Pierre Albaladejo, blessé, ne peut pas participer à la demi-finale du championnat de France 1959-1960 contre le Football club lourdais<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dax fait preuve de grandes qualités, Raymond Albaladejo, le grand frère, brille et les Landais mènent Modèle:Nobr. Mais les quintuples champions de France jouent bien et l'emportent Modèle:Nobr<ref name="lem60">Modèle:Lien web.</ref>.
Pour la première rencontre du Tournoi 1961, il inscrit une pénalité, un drop et une transformation, le tout en deuxième mi-temps, lors d'une victoire Modèle:Nobr face à l'Écosse à Colombes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Mais la ligne des trois-quarts n'a pas attaqué. Alors qu'ils ont de bonnes balles, le centre Jacques Bouquet fait des courses latérales ou conserve le ballon, le demi d'ouverture Pierre Albaladejo joue au pied, néglige le jeu de ligne, oublie les ailiers et Roger Martine, déplacé du centre à l'arrière, pour s'intercaler et jouer offensif. Pierre Albaladejo applique les consignes de prudence du capitaine François Moncla<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="lem6189">Modèle:Lien web.</ref>.
Il est également présent lors du match face aux [[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|Modèle:Langue]]<ref group="Note">Modèle:Langue est le surnom donné à l'équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV.</ref>, qui disputent le dernier match de leur tournée en Europe entamée en 1960, ponctuée de quatre victoires face aux quatre nations britanniques. Cette rencontre se termine sur un score nul de 0 partout<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le combat est féroce devant, la mêlé fermée disputée. L'ouvreur dacquois tente un drop qui frôle les poteaux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il participe à chaque rencontre du Tournoi remporté par les Français, avec le Petit Chelem, une victoire sans défaite (trois matchs gagnés et un match nul). Les « Bleus » concèdent le match nul Modèle:Nobr contre l'Angleterre à Twickenham. C'est le pilier Amédée Domenech qui s'illustre, en prenant la place du trois-quart aile Dupuy, blessé. Impeccable en défense, sur les réceptions des coups de pied, il feinte une passe au juge de touche sur une contre-attaque<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Pierre Albaladejo parvient en 1961 à disputer la finale du championnat de France avec l'US Dax, après avoir écarté successivement depuis les seizièmes-de-finale l’US Romans, le Stade bordelais, le Stade rochelais et le SO Chambéry<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Pour le quart de finale contre les maritimes, les rouge et blanc sont menés Modèle:Nobr à une minute du terme de la rencontre. Bala tente alors un drop, passant largement hors des perches; la défense rochelaise ne maîtrise pas la réception du ballon et c'est le centre dacquois Jacques Bénédé qui le récupère pour marquer l'essai de la qualification<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils affrontent alors l'AS Béziers pour la rencontre finale dans la quête du Brennus. Le match est heurté et moyen<ref name="lem6103">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="siècle_p40">Modèle:Harvsp.</ref>. L'ouvreur dacquois a marqué une pénalité et bien joué au pied. Paul Dedieu a également marqué trois points et le score est de Modèle:Nobr quand le Biterrois Pierre Danos réussit un drop à dix minutes de la fin dans un angle difficile<ref name="lem6103"/>,<ref name="siècle_p40"/>.
L'ouvreur dacquois est retenu pour effectuer la tournée de l'équipe de France en Nouvelle-Zélande et en Australie en 1961. L'autre demi d'ouverture est Guy Camberabero (La Voulte), Claude Lacaze (Lourdes), retenu à l'arrière, peut jouer également demi d'ouverture<ref name="lem6105">Modèle:Lien web.</ref>. Pierre Albaladejo joue le premier test-match, la France s'incline 13-6 contre les Modèle:Langue<ref group="Note">Modèle:Langue est le surnom donné à l'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV.</ref>, Pierre Albaladejo réussit deux drops<ref name="lem6106">Modèle:Lien web.</ref>. Le deuxième test, à Wellington, se dispute dans une tempête, empêchant de taper en touche. Albaladejo essaye de transformer un essai marqué par Jean Dupuy. Mais lors de cette tentative, sous la force du vent, le ballon s'élève, puis lui passe au-dessus pour retomber non loin de la Modèle:Nobr française<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les Modèle:Langue s'imposent Modèle:Nobr<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Absent lors du troisième test, au profit de Camberabero, il réussit deux nouveaux drops lors du quatrième test-match face aux Modèle:Langue<ref group="Note">Modèle:Langue est le surnom donné à l'équipe d'Australie de rugby à XV.</ref>. Pierre Albaladejo dispute 9 des Modèle:Nobr de la tournée, 3 des Modèle:Nobr, il est le meilleur marqueur avec Modèle:Nobr (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Il participe aux quatre matchs du Tournoi des Cinq Nations 1962. Avec un rôle de buteur, il inscrit deux pénalités et une transformation face à l'Écosse, deux transformations face à l'Angleterre, et une transformation face à l'Irlande. La France remporte ces trois rencontres, mais s'incline à Cardiff face aux Gallois<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Elle remporte toutefois le Tournoi.
Il manque de peu une seconde apparition consécutive au match final du championnat. Après s'être défait de l'USA Perpignan, du CA Lannemezan et du Stade rochelais, il affronte le SU Agen au Parc Lescure<ref name="siècle_p40-43">Modèle:Harvsp.</ref>. Alors que les Dacquois prennent l'avantage avec un essai transformé par Pierre Albaladejo, ils sont rejoints à la dernière minute du temps réglementaire et doivent jouer la prolongation. Bala marque un drop cinq minutes avant la fin du temps additionnel qui peut sceller l'issue de la rencontre, puis les rouges bénéficient d'une pénalité près de l'en-but adverse à la suite de l'expulsion d'un joueur lot-et-garonnais. Le règlement prévoit un coup de pied face aux perches que l'ouvreur dacquois aurait utilisé pour se mettre à l'abri au score. Pourtant l'arbitre ordonne une mêlée, profitant finalement aux Agenais qui finissent par franchir la ligne d'en-but et arriver à un score de parité de Modèle:Nobr, qualifiant le SUA au bénéfice du nombre d'essais marqués<ref name="siècle_p40-43"/>.
Dernières saisons
Lors du Tournoi des Cinq Nations 1963, l'équipe de France s'incline à deux reprises, mais termine deuxième du Tournoi. Les Modèle:Nobr des Français sont inscrits par l'ouvreur dacquois (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr), Christian Darrouy (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr), Guy Boniface (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr) et André Boniface (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr), tous les quatre joueurs landais<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1963, Bala et son club se hissent en finale après avoir écarté le Stade aurillacois, le RC Toulon, le SO Chambéry et le FC Grenoble<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La finale du championnat de France disputée à Bordeaux suscite beaucoup de ferveur dans les Landes, puisque le Stade montois est opposé aux coéquipiers de Pierre Albaladejo. Modèle:Nobr séparent les deux villes, la préfecture et la sous-préfecture ; aucun des deux clubs n'a encore gagné le titre<ref name="lem63">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les nombreuses couvertures médiatiques sur la semaine précédant l'événement sportif landais, l'une des plus notables est à l'initiative du journal régional Sud Ouest. Les rédactions départementales organisent une rencontre sur terrain neutre entre les capitaines et entraîneurs des deux clubs : Pierre Albaladejo et Jean Desclaux face à André Boniface et Fernand Cazenave répondent ainsi aux questions de la presse à Tartas, commune à équidistance des deux cités landaises concernées<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La veille du match, l'ouvreur dacquois se réveille frappé par une angine et risque de ne pas disputer la finale<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il tient tout de même sa place sur le terrain, bien qu'il ait Modèle:Citation et doive Modèle:Citation, commente au micro Roger Couderc à l'entrée des joueurs sur la pelouse<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La tension est énorme, Modèle:Citation avoue André Boniface, joueur du Stade montois, et la victoire Modèle:Nobr est l'essentiel pour les Montois. Modèle:Citation rajoute le centre international<ref name="lem632">Modèle:Lien web.</ref>. Dax et Pierre Albaladejo (qui inscrit un drop pendant la rencontre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>) ne seront jamais champions de France, contrairement à André, Guy Boniface et Christian Darrouy.
Pour le premier match du Tournoi des Cinq Nations 1964, le Modèle:Date à Édimbourg, la France et Pierre Albaladejo s'inclinent Modèle:Nobr contre l'Écosse. L'ouvreur dacquois est retenu pour le match contre les [[équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV|Modèle:Langue]] en tournée en Europe le Modèle:Date. Si Pierre Albaladejo ouvre le score et tente de repousser les Néo-Zélandais du camp français par du jeu au pied, la France s'incline Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors du dernier match du Tournoi contre l'Irlande, la France l'emporte Modèle:Nobr. Pierre Albaladejo fait une percée qui donne un essai de Modèle:Nobr marqué par Christian Darrouy. Il participe de manière brillante aux contre-attaques françaises. Il joue bien le rôle de distributeur<ref name="ultime">Modèle:Lien web.</ref>.
Il obtient l'Oscar du Midi olympique (meilleur joueur français du championnat) en 1964. Il annonce que c'est sa dernière saison internationale<ref name="ultime"/>. Aussi, l'émission Les Coulisses de l'exploit lui consacre un sujet intitulé Monsieur Drop, réalisé et commenté par le spécialiste français du sujet, Roger Couderc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il est retenu pour effectuer la tournée de l'équipe de France en Afrique du Sud. Le Modèle:Date, il affronte les [[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|Modèle:Langue]] à Springs. La pression est importante<ref name="rugby">Modèle:Lien web.</ref>, la précédente tournée de l'équipe de France de rugby à XV en 1958 en Afrique du Sud, première tournée d'une équipe de rugby à XV représentant la France dans une nation du Modèle:Langue de l'hémisphère Sud<ref group="Note">Elle est cependant la seconde équipe de rugby française à effectuer une tournée dans l'hémisphère sud puisque les treizistes innovent sept ans plus tôt lors de leur première tournée en Australie et en Nouvelle-Zélande.</ref>,<ref name="scrum22">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, a abouti à une victoire finale sur la série de test matchs (avec une victoire et un match nul). La France domine le match grâce au pack d'avants<ref name="rugby"/>, et elle prend l'avantage sur un essai de l'ailier Christian Darrouy<ref name="scrum1999">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. Pierre Albaladejo réussit la transformation d'une position difficile<ref name="Prévôt2006" />. Les Sud-Africains manquent une transformation et la France s'impose Modèle:Nobr<ref name="monde6425">Modèle:Lien web.</ref>. Pour le Midi olympique, Pierre Albaladejo est au sommet de son art dans l'occupation et le déplacement au pied<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il arrête néanmoins sa carrière internationale à l'issue de cette tournée, Modèle:Citation, déclare-t-il plus tard<ref name="siècle_p177">Modèle:Harvsp.</ref>.
À l'occasion de cette tournée en pleine époque de l'apartheid, il est au cœur d'un incident diplomatique mineur. Alors qu'il s'entraîne avec les autres buteurs de l’équipe de France sur un terrain de Johannesbourg, il est surpris par des photographes en train de jouer avec des enfants noirs et paraît le lendemain en une d'un journal. Il est convoqué le jour même par l'ambassade et est prié de quitter le pays. Pour rétablir l'ordre, le directeur de la tournée du XV de France menace alors de rapatrier toute la délégation en Europe si la sanction n'est pas levée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quelques semaines après la fin de son expérience internationale, il dispute avec l’US Dax un match amical à Bordeaux contre le CA Bègles. À l'issue de la rencontre, avec son frère Raymond et ses coéquipiers Jean Othats et Émile Carrère, il prend en voiture la direction de la gare pour prendre un train de nuit et rallier la capitale en vue d'un stage d'éducateur à l'Institut national des sports, après quoi ses amis rentrent en direction de Dax<ref name="rugbylandais_p110">Modèle:Harvsp.</ref>. Arrivé à son hôtel parisien le lendemain matin, Pierre est informé par sa femme<ref name="rugbylandais_p110"/> de la mort dans un accident de la route de son frère et de ses deux compagnons, à la suite d'un accrochage avec un camion, envoyant le véhicule des trois joueurs s'écraser sur un arbre en bordure de route<ref name="mort"/>. Pour les honorer, il accepte de disputer en octobre le match international face aux Fidji malgré sa retraite annoncée quelques mois plus tôt, rencontre où il se blesse, rupture du scaphoïde<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Quand le Dacquois quitte la sélection à Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, il a inscrit Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref name="scrum"/>.
Fin 1965, il manque de quelques centimètres la pénalité en seizièmes de finale contre le RC Toulon qui aurait permis de continuer l'avancée dans les phases finales, à l'issue d'une saison rude marquée par le traumatisme vécu quelques mois plus tôt, avec l’accident mortel ôtant la vie à son frère Raymond ainsi qu'à ses coéquipiers Jean Othats et Émile Carrère<ref name="siècle_p46-p48">Modèle:Harvsp.</ref>. Pour la saison suivante, Bala voit son équipe fortement diminuée, avec la perte de plusieurs de ses joueurs cadres de l’exercice précédent (les plus notables étant les trois décès survenus quelques mois plus tôt et la retraite d'André Berilhe)<ref name="siècle_p48-50"/>. Malgré tout, il se défait avec ses coéquipiers de l'USA Limoges et du CA Bordeaux-Bègles en seizièmes et huitièmes de finale, avant de contribuer activement à la victoire des Dacquois en quart de finale du championnat de France 1965-1966 à Béziers contre le Stade tarbais<ref name="siècle_p48-50">Modèle:Harvsp.</ref>. Il marque plus tard un drop en demi-finale contre le SC Graulhet à la Modèle:88e alors que les deux équipes étaient bloquées sur le score de Modèle:Nobr, écart qui est creusé quelques secondes plus tard par un essai landais pour assurer la place en finale<ref name="siècle_p48-50"/>. Disputée contre le SU Agen, elle est ponctuée par de nombreuses brutalités et s'achève par une nouvelle défaite pour l'US Dax et Pierre Albaladejo, auteur d'un coup de pied de pénalité pendant le match<ref name="siècle_p48-50"/>. Il prend sa retraite sportive et quitte son club de toujours à l'issue de l'intersaison 1966<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, deux ans après l'équipe de France. Il concède plus tard : Modèle:Citation<ref name="siècle_p177"/>.
Palmarès
En club
En quatorze saisons passées avec l'Union sportive dacquoise, Pierre Albaladejo tente à de nombreuses reprises de remporter le Championnat de France en disputant les phases finales jusqu'aux finales, en vain. Il est vice-champion de France en 1956, 1961, 1963 et 1966, il est ainsi l'un des deux seuls joueurs, avec Christian Lasserre, à avoir disputé quatre des cinq finales du club dacquois<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il remporte le Challenge Yves du Manoir en 1957 et 1959.
En équipe nationale
Pierre Albaladejo a remporté quatre Tournois en 1954, 1960, 1961 et en 1962. En 1954, c'est la première victoire de l'histoire de la France. En 1960 et en 1961, c'est le Petit Chelem, une victoire sans défaite (trois matchs gagnés et un match nul).
| scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:35%;" | Édition | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:10%;" | Rang | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Résultats France | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Résultats Albaladejo | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:15%;" | Matchs Albaladejo |
|---|---|---|---|---|
| Cinq Nations 1954 | 1 | 3 v, 0 n, 1 d | 1 v, 0 n, 0 d | 1/4 |
| Cinq Nations 1960 | 1 | 3 v, 1 n, 0 d | 2 v, 0 n, 0 d | 2/4 |
| Cinq Nations 1961 | 1 | 3 v, 1 n, 0 d | 3 v, 1 n, 0 d | 4/4 |
| Cinq Nations 1962 | 1 | 3 v, 0 n, 1 d | 3 v, 0 n, 1 d | 4/4 |
| Cinq Nations 1963 | 2 | 2 v, 0 n, 2 d | 2 v, 0 n, 2 d | 4/4 |
| Cinq Nations 1964 | 3 | 1 v, 1 n, 2 d | 1 v, 1 n, 1 d | 3/4 |
Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite ; la ligne est en gras quand il y a Grand Chelem.
Statistiques en équipe nationale
De 1954 à 1964, Pierre Albaladejo dispute Modèle:Nobr avec l'équipe de France au cours desquels il marque Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, aucun essai<ref name="scrum"/>. Il participe notamment à six tournois des Cinq nations de 1954 à 1964<ref name="scrum"/>. Il remporte deux Petits Chelem et deux autres tournois. Il participe aux tournées en Nouvelle-Zélande et en Australie en 1961, en Afrique du Sud en 1964. Pierre Albaladejo débute en équipe nationale à l'âge de Modèle:Nobr le Modèle:Date<ref name="biomonde"/>, joue une deuxième fois en 1954, pour ne plus être retenu avant 1960. Il joue régulièrement jusqu'à la fin de l'année 1964.
Il détient toujours le record du plus grand nombre de drops réussis sur un match dans le Tournoi des Cinq/Six Nations, avec 3 en 1960, face à l'Irlande. Jean-Patrick Lescarboura en 1985 (lors de la rencontre entre la France et l'Angleterre), Diego Dominguez en 2000 (Italie-Écosse) et Neil Jenkins en 2011 (Galles-Écosse) réussissent la même performance<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur l'ensemble de sa carrière, il en réussit 12, 3 de moins que Jean-Patrick Lescarboura (15) et autant que Didier Camberabero en équipe de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, loin derrière le meilleur marqueur international, Jonny Wilkinson, avec 36 drops en 91 sélections nationales<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
| scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:80px;" | Année | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:200px;" | Compétition | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:50px;" | Matchs | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:50px;" | Points | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:50px;" | Modèle:Abréviation discrète | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:50px;" | Modèle:Abréviation discrète | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:50px;" | Drops |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1954 | Cinq Nations | 1 | - | - | - | - |
| Test match | 1 | - | - | - | - | |
| 1960 | Cinq Nations | 2 | 11 | 1 | - | 3 |
| Test matchs | 2 | 6 | - | - | 2 | |
| 1961 | Cinq Nations | 4 | 14 | 1 | 2 | 2 |
| Test matchs | 4 | 12 | - | - | 4 | |
| 1962 | Cinq Nations | 4 | 14 | 4 | 2 | - |
| 1963 | Cinq Nations | 4 | 16 | 5 | 1 | 1 |
| Test match | 1 | - | - | - | - | |
| 1964 | Cinq Nations | 3 | 14 | 4 | 2 | - |
| Test matchs | 4 | 17 | 1 | 5 | - | |
| Total | 30 | 104 | 16 | 12 | 12 | |
Famille
Son frère ainé et son petit-neveu, Raymond et Paul Albaladejo, jouent également au haut niveau au rugby à XV. Le premier évolue au poste d'ailier à l'US Dax en même temps que son frère. Il est victime d'un accident de la circulation en Modèle:Nobr, il décède ainsi que deux autres joueurs, l'international Jean Othats et Émile Carrère<ref name="mort">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="siècle_p46-p48"/>. Le second évolue également au poste d'ailier au sein du club dacquois dans les années 2000, avant de se reconvertir au rugby à sept en tant qu'international en équipe de France de rugby à sept<ref>Modèle:Lien web.</ref> de 2008 à 2015<ref>Modèle:Lien web</ref> ; à l'arrêt de sa carrière, il est le meilleur marqueur de l'histoire de l'équipe de France à sept et le Modèle:17e au niveau mondial, avec Modèle:Nobr inscrites<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, Paul est officiellement nommé entraîneur adjoint de l'équipe de France féminine de rugby à sept<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un autre de ses petits-neveux, Clément Albaladejo, joue au rugby au niveau amateur, évoluant au poste de centre avec l'US Tyrosse dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> après avoir été formé par le Biarritz olympique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Style de joueur
Pierre Albaladejo est un buteur. Il porte des chaussures dures, carrées au bout, les ballons sont en cuir et lourds par temps humide<ref name="Prévôt2006">Modèle:Harvsp.</ref>. Il faut alors frapper la balle de la pointe, avoir beaucoup de maîtrise dans le geste et la puissance. Dans les Modèle:Nobr, compte tenu du matériel et des équipements, le nombre de points au pied est moindre que dans les Modèle:Nobr<ref name="Prévôt2006" />. Jean Prat est le buteur en équipe de France en 1954, les arrières Michel Vannier<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et Paul Dedieu<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ont également buté en équipe de France dans les Modèle:Nobr 1960 quand Pierre Albaladejo est retenu à l'ouverture.
Modèle:Citation<ref name="buter">Modèle:Lien web.</ref>. À dix-neuf ans, Max Rousié le dirige seul sur le stade de Saint-Paul-lès-Dax, il le fait buter sous tous les angles par grand vent<ref name="buter"/>.
Sa grande spécialité est le coup de pied tombé<ref name="Prévôt2006" />, le drop. Du pied droit comme du pied gauche, Pierre Albaladejo tire des drops. Quatre drops en finale du Challenge Yves du Manoir 1959<ref name="drop1" />, trois lors de France-Irlande 1961, deux lors de Nouvelle-Zélande-France le Modèle:Date, deux autres lors d'Australie-France le Modèle:Date sont à l'actif de « Monsieur Drop »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Citation<ref name="buter"/>.
À l'ouverture, il lance le jeu d'attaque avec sa silhouette élégante. Il paraît destiné aux tâches nobles, il est particulièrement doué<ref name="Prévôt2006" />. Son jeu au pied à un poste de demi d'ouverture est une bonne arme tactique<ref name="Escot72" />.
Bien qu'il n'ait jamais joué au rugby à XIII, il confesse Modèle:Citation pour le joueur Gilbert Benausse qu'il a croisé au bataillon de Joinville et qu'il considère comme le plus grand des ouvreurs Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Carrière de consultant sportif, autres revenus et activités
Consultant sportif
Pierre Albaladejo devient le premier consultant sportif à la radio en 1968. Le patron d'Europe 1, Maurice Siégel, lui annonce: « Je vais faire de vous le premier consultant. Vous allez essuyer les plâtres, mais, vous verrez, dans quelques années, il y aura des consultants pour tout »<ref name="biomonde"/>. Pour ces débuts, le Modèle:Date, Pierre Albaladéjo est aux côtés d'Émile Toulouse pour suivre le match France-Écosse. « L'accès à la tribune de presse m'est interdit car je n'ai pas de carte de presse. Alors on improvise. Des grillages séparent les journalistes du public. Je suis contre le grillage, côté public, et Émile est côté presse. Je parle dans le micro qu'il me tend à travers le grillage. Mais, le temps qu'il finisse sa question et qu'il parvienne à glisser le micro entre les grilles, il y a chaque fois deux secondes de blanc à l'antenne. »<ref name="biomonde"/>. La Fédération française de rugby (FFR) est réticente et pas coopérative<ref name="biomonde"/>. En 1971, il est associé à Roger Couderc sur Europe 1. Les relations avec les dirigeants du rugby français se normalisent<ref name="biomonde"/>.
En 1975, le duo rejoint la télévision et Antenne 2 pour le premier match télévisé retransmis par cette nouvelle chaîne<ref group="Note">Antenne 2 succède le Modèle:Date à la deuxième chaîne couleur de l'ORTF et est diffusée jusqu'au 7 septembre 1992 où elle devient France 2.</ref>,<ref name="lefigaro">Modèle:Lien web.</ref>. Il ajoute alors sa technicité à l'enthousiasme débordant de Couderc. Le Lotois prend sa retraite en 1983, quelques mois avant sa mort, en Modèle:Nobr<ref name="lefigaro"/>. Une année sabbatique après le décès de son compère, l'ancien joueur commente ensuite aux côtés de Pierre Salviac<ref name="siècle_p177"/>. Il arrête les commentaires télévisés de l'équipe de France le Modèle:Date<ref name="biomonde"/> lors de la dernière édition du Tournoi avec Cinq Nations. Un mois plus tard, il commente son dernier match de rugby toutes compétitions confondues à la télévision, avec la finale du championnat de France 1998-1999 le Modèle:Nobr, opposant le Stade toulousain et l’AS montferrandaise<ref name="lepoint_280599"/>. Après ces quinze saisons, il a alors commenté Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr matchs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est consultant sur Europe 1 pour la Coupe du monde de rugby à XV 1999<ref name="biomonde"/>. Il arrête en 2007<ref name="lacroix">Modèle:Lien web.</ref>. Il apporte une touche personnelle à sa prestation. Il emploie des expressions passées dans le dictionnaire du rugby. « Remettre l'église au milieu du village » (mettre de l'ordre dans l'alignement), « Faire tomber la cabane sur le chien » (faire s'écrouler la mêlée)... Des expressions occitanes hautes en couleur. Avec des commentaires techniques précis pour un sport aux règles difficiles pour un non-initié<ref name="lacroix"/>. Il a marqué le rugby français, selon le quotidien sportif français, L'Équipe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2008, il reçoit le Prix de la carrière décerné par l'association des écrivains sportifs. Le Prix de la carrière récompense une femme ou un homme qui, tout au long de sa carrière, par ses écrits ou par ses travaux, a apporté une contribution importante au sport, à sa diffusion et son retentissement<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Autres activités
Également passionné de tauromachie, il commente les corridas sur Canal+<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pendant 17 ans de 1986 à 2003, il présente l'émission Toromania sur France 3 Aquitaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pierre Albaladejo s'investit activement auprès du club de l'US Dax après sa retraite sportive, qu'il appelle sa deuxième famille<ref name="siècle_p177"/>. Il est nommé président de la commission de rugby de l’US Dax après le départ de René Dassé<ref name="siècle_p177"/>. Président d'honneur du club<ref name="lepoint_280599"/>, il est également le président officiel du club omnisports landais de 1988 à 1993 après le décès de Paul Lasaosa, alors en poste<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il est par ailleurs l'un des premiers présidents de la section golf de l'US Dax omnisports, de 1985 à 1987. Créée en Modèle:Date-, elle s'est particulièrement développée sous sa présidence<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Bala participe à la rénovation du stade Maurice-Boyau en y installant l'éclairage, avant de participer en 1990 à l'ouverture du siège du club, à quelques mètres du stade, après son initiative de récolte de fonds sous le slogan « Un même toit pour un même maillot »<ref name="siècle_p177"/>.
Il profite de sa notoriété de joueur pour évoluer professionnellement. « Les dirigeants du club m'ont dit : « Écoute, Pierrot, il faut t'élever socialement. Nous sommes une ville thermale, tu peux faire du tourisme, de la restauration... » J'ai pris quelques cours chez Pigier, après, j'ai ouvert des campings, une brasserie. Je n'ai jamais eu besoin de la radio et la télé pour avoir de l'argent. À l'époque, les dirigeants s'occupaient vraiment de la réussite sociale, pas simplement de ramasser l'argent. »<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Il possède encore deux campings dans les Landes, l'un situé à Saint-Girons plage à Modèle:Nobr de Dax<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="tourismeaquitaine_jan07">Modèle:Lien web.</ref>, l'autre dans sa ville natale<ref name="tourismeaquitaine_jan07"/>. Il a également d'autres affaires: un centre de vacances, un restaurant et une brasserie<ref name="biomonde"/>. Il revend cette dernière en 1975, alors que son enseigne, le « Bala Club », lui rend hommage dans le centre de Dax<ref name="lepoint_280599"/> jusque dans les Modèle:Nobr.
Il est membre de l'Académie des sports, il préside la Commission d'éthique de la Fédération française de rugby avant de démissionner en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il a publié Les clameurs du rugby en Modèle:Nobr et Les mouches ont changé d'âne (Modèle:Langue) en 1999, consacré aux expressions gasconnes dont il ponctuait ses commentaires télévisuels. En complément de ses activités de commentateur sportif, il publie annuellement d'abord avec Roger Couderc puis avec Jean Cormier le livre d'or du rugby (le livre d'or du rugby 1975, 1980 ou 1983 est écrit par Rogerc Couderc/Pierre Albaladejo, le livre d'or du rugby 1984, 1985, 1994, 2003, 2009, 2010 ou 2011 par Jean Cormier/Pierre Albaladejo)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il est le parrain d'une équipe suisse portant son nom, l'Albaladejo Rugby Club (ARCL), basée à Lausanne, dans le canton de Vaud<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il donne également son nom au stade de rugby à XV de Joué-lès-Tours<ref>Modèle:Lien web</ref>, érigé en 1987<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pierre Albaladejo, très populaire, apparaît dans la série télévisée Allez la rafale! (1977)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, feuilleton radiophonique écrit par Jean Chouquet, dialogué par Denis Lalanne, diffusé quotidiennement sur les ondes de France Inter<ref name="video1971">Modèle:Lien web.</ref>. Il joue son propre rôle.
En Modèle:Nobr, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur<ref name="JOFR_PREX9611561D"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Nobr, il est promu Officier de la Légion d'honneur<ref name="JOFR_PREX0710142D"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, une statue à l'effigie d'Albaladejo est inaugurée<ref name="midiolympique_140917">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="lequipe_080917">Modèle:Lien web.</ref>. Localisée dans un square à proximité du siège de l'US Dax lui-même à quelques centaines de mètres du stade Maurice-Boyau, elle est réalisée par le sculpteur Christian Maas. Elle représente le demi d'ouverture en action de jeu, initiant une passe avec un ballon de rugby ; le visuel est lui-même inspiré d'une photographie du Miroir des sports datant de 1964. L'initiative, provenant de l'association US Dax et de la municipalité de la ville dacquoise, a coûté Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la demande d'Albaladejo, la statue est entourée par une trentaine de stèles portant le nom de chacun des autres joueurs de l'USD ayant également porté le maillot de l'équipe de France ; la majorité de ces derniers est d'ailleurs présente lors de la cérémonie d'inauguration, ainsi que d'autres figures du rugby landais et basque<ref name="midiolympique_140917"/>,<ref name="lequipe_080917"/>. Le demi d'ouverture dacquois est l'un des rares joueurs de rugby à être honoré de son vivant, après le demi de mêlée gallois Gareth Edwards et le deuxième ligne néo-zélandais Colin Meads<ref name="lequipe_080917"/>.
Distinctions
- Modèle:Décoration<ref name="JOFR_PREX9611561D">Modèle:Légifrance</ref>
- Modèle:Décoration<ref name="JOFR_PREX0710142D">Modèle:Légifrance</ref>
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
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