Football Club de Grenoble rugby
Modèle:2autres Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Club de rugby
Le Football Club de Grenoble rugby (FCG) est un club de rugby à XV français domicilié à Grenoble et fondé en 1892. Le club est champion de France en 1954 et vice-champion en 1918 et en 1993 notamment lors d'une finale polémique<ref>Modèle:Lien web</ref> en se voyant priver d'un titre de champion de France à la suite d'une erreur d'arbitrage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il remporte également le challenge Yves du Manoir en 1987 et en est finaliste en 1969, 1986 et 1990. Le club est aussi vice-champion d’Europe en 1963.
Le FC Grenoble évolue en Pro D2 et joue ses rencontres à domicile au stade des Alpes. Le FCG est actuellement présidé par Patrick Goffi. L'équipe première est encadrée par plusieurs spécialistes : Aubin Hueber manager, Nicolas Nadau entraîneur des arrières, Patrick Pézery entraîneur des avants et Tom Palmer entraîneur de la défense.
Historique
Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/France|200px]] Modèle:G Modèle:Fin de carte
Les origines
Le FC Grenoble appartient au cercle fermé des clubs français apparus au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il naît en effet en 1892, année du premier championnat de France, sous l'impulsion de jeunes gens du lycée Champollion qui lui donnent le nom d'Association Athlétique du Lycée. Ce club a pour but de favoriser les activités physiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. D'autres associations voient ensuite le jour : le Cercle Sportif en 1896, puis le Stade grenoblois en 1897, par d’anciens lycéens, qui va dominer le rugby régional et qui peu après, participe à la fondation du comité des Alpes.
Qualification pour quatre quarts de finale consécutifs en championnat
Le Stade grenoblois joue quatre quarts de finale du championnat de France consécutifs en 1900, 1901, 1902 et 1903 et un dernier en 1909.
En 1906 est fondée l'Union Athlétique Grenobloise. D’autres clubs existent, comme l'Amicale Sportive ou le Racing, lancé par les élèves de l’École normale d’instituteurs.
Naissance du FC Grenoble
Mais en 1911, certains commencent à penser que cette dispersion nuit à la compétitivité du rugby grenoblois. L’émergence d’un club regroupant toutes les forces de la ville s’impose et le Modèle:Date-, les dirigeants du Cercle sportif, de l'Union athlétique, de l'Union sportive du Modèle:4e et du Racing Club ont élu le bureau d'un nouveau club, le FC Grenoble. La majorité des clubs étaient à cette époque omnisports<ref>Modèle:Lien web</ref> et le FC Grenoble ne déroge pas à cette règle puisque ce nouveau club fait pratiquer notamment sur le nouveau Stade Lesdiguières, le rugby, le football, le tennis et la course à pied<ref name="Gauthier_p23">Modèle:Harvsp.</ref>.
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{{#if: Les couleurs du club en 1911
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Le rugby est alors souvent connu comme une simple variante du football, précurseur de ce dernier, devenu plus populaire, d’où son nom, qui n'a rien à voir avec le ballon rond. À l'origine les couleurs du club sont le noir et le gris<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Vice-champion de France 1918
Après un titre de champion des Alpes et un quart de finale du Championnat dès 1912, le FCG atteint encore les quarts de finale du Championnat en 1914.
En 1918, le FCG atteint la finale de la coupe de l'Espérance qui remplace le Championnat pendant la Première Guerre mondiale. Après avoir écarté les deux derniers vainqueurs de la compétition, le Stade nantais en quart 24-0 puis le Stade toulousain en demi-finale 3-0<ref>Modèle:Lien web</ref>, le FCG s'incline en finale face au Racing CF 22-9<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un nouveau titre de champion des Alpes confirme ensuite sa suprématie régionale en 1919.
Les premiers internationaux grenoblois
En 1920, le demi de mêlée Paul Lamouret, arrive au club. Ce joueur biarrot, formé par Tom Potter à la Section paloise va révolutionner le rugby grenoblois<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ardent défenseur du deux contre un et de l'attaque à outrance<ref name="Stéphane Pulze_p17">Modèle:Harvsp.</ref>, il permet au club de se voir décerner par la FFR le challenge Pierre de Coubertin puis de se qualifier dans les 10 meilleurs clubs français en 1922. Il quitte finalement le club en fin de saison<ref name="Gauthier_p54">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1923, le FCG termine deuxième de sa poule derrière le Stade toulousain, champion de France en titre qui gagne le match décisif à Toulouse devant 20000 spectateurs grâce notamment à deux essais de son ailier international Adolphe Jauréguy<ref name="Gauthier_p64">Modèle:Harvsp.</ref>. Absent ainsi de la deuxième phase disputée en 2 poules de 3, Grenoble se classe toutefois Modèle:7e club français cette saison-là.
En 1924, le club échoue à se qualifier pour la seconde phase du Championnat, Modèle:3e seulement de sa poule derrière les deux qualifiés, Bayonne et Narbonne. Les premiers internationaux sont appelés en équipe de France, le premier étant l’arrière Edmond Besset, sélectionné en 1924 contre l'équipe d'Écosse, accompagné pour ce match par Félix Lasserre, son nouveau coéquipier en club<ref name="Henri Garcia_p819">Modèle:Harvsp.</ref> mais déjà préalablement sélectionné avec l'Aviron bayonnais et l'US Cognac.
En 1925 et en 1926, Grenoble se qualifie pour la seconde phase du Championnat, réservée aux 12 meilleurs clubs français mais n'atteint pas les demi-finales.
En 1927, le FCG se qualifie pour la troisième saison consécutive pour la seconde phase ouverte cette année aux 16 premiers. Dernier de son groupe, il échoue toutefois à se qualifier pour les demi-finales. L’ailier Edmond Vellat connaît cinq sélections en 1927 et 1928<ref name="Henri Garcia_p823 à 825">Modèle:Harvsp.</ref>. C’est lui qui marque l’essai de la première victoire française contre l’Angleterre (3-0)<ref name="Henri Garcia_p249">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le centre Édouard Coulon est sélectionné en 1928 pour le match contre l’Écosse à Colombes<ref name="Henri Garcia_p824">Modèle:Harvsp.</ref>. Malgré ses deux nouveaux internationaux, Grenoble termine dernier de sa poule en 1928 et ne doit son maintien en première division qu'à une victoire en match de barrage contre Agen<ref name="Gauthier_p95">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1929 et en 1930, le FCG se qualifie pour la deuxième phase du Championnat réservée aux 24 meilleurs mais échoue à atteindre les quarts de finale. Julien Saby quitte alors le club après 13 saisons en équipe première.
En 1931, le FC Grenoble fait partie des douze puis des quatorze clubs dissidents qui quittent la Fédération française de rugby à XV (FFR) pour créer leur propre organisation, l’Union française de rugby amateur (UFRA)<ref name="Henri Garcia_p256">Modèle:Harvsp.</ref>, en raison des maux dont souffre le rugby français à cette époque, maux taxés de « championnite »<ref group="Note">championnite signifie : débauchage de joueurs, amateurisme, marrons, violence etc.</ref>. Il retourne dans le giron fédéral avec les autres en 1932.
Grenoble se remet difficilement de cet épisode. Devant faire face à des départs importants comme ceux du troisième ligne Paul Finet (qui deviendra le capitaine du Stade toulousain), de l’ouvreur Anderson ou encore du futur international Joseph Desclaux qui retourne à Perpignan, Grenoble doit puiser dans ses réserves et échoue 2 années consécutives à se qualifier. En 1933, Grenoble avec 5 victoires, 1 nul et 2 défaites manque pour 1 point la qualification pour la seconde phase du Championnat réservée aux 6 meilleurs clubs, battu à Toulon 3-0 lors du match décisif devant une affluence record<ref name="Gauthier_p125">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1934, le FCG termine troisième de son groupe en Championnat et manque ainsi pour une place la qualification pour la seconde phase réservée aux 12 meilleurs clubs. Pour sa première participation au Challenge Yves du Manoir, Grenoble termine Modèle:6e sur les 22 clubs engagés. René Barnoud quitte alors le club pour Lyon XIII et deviendra international.
Cet épisode douloureux permettra cependant l’éclosion de bons joueurs régionaux comme l’arrière Henri Masse, déjà présent au club ou l’ailier Pierre Milliand qui arrive d'Albertville. Ils seront les Modèle:5e et Modèle:6e internationaux du club<ref name="Henri Garcia_p830">Modèle:Harvsp.</ref>. Grenoble se qualifie ensuite lors de toutes les éditions suivantes.
En 1935, le FCG malgré un début de saison difficile se qualifie pour les barrages d'accès aux huitièmes de finale du Championnat où il est éliminé par le futur champion de France, Biarritz 6-3 après prolongations après avoir longtemps mené au score<ref name="Gauthier_p133">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1936, il réalise une saison beaucoup plus aboutie, victorieux notamment sur le terrain du Racing CF 26-3. Mais l'ouvreur Nicolau se fracture la clavicule<ref name="Jacques Boutin_p105">Modèle:Harvsp.</ref> et le FCG est défait à Tyrosse, perdant ainsi la première place de la poule. Le club doit disputer un barrage d'accès aux huitièmes de finale du Championnat et est battu par le Racing CF 12-5<ref name="Gauthier_p133" />, pourtant largement dominé sur son terrain en début de saison. En Challenge, Grenoble termine Modèle:7e sur les 22 clubs engagés.
En 1937, le FCG dispute les quarts de finale du Championnat où il est éliminé par Perpignan 3-0 après un premier match nul 0-0<ref name="Gauthier_p140">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'année suivante, il dispute un match de barrage qualificatif pour les huitièmes de finale du Championnat contre le Stade bordelais. Les pronostics sont favorables aux Grenoblois mieux classés à l'issue des phases de poules mais la machine rouge et bleu se dérègle et le FCG est logiquement éliminé 5-3<ref name="Gauthier_p144">Modèle:Harvsp.</ref>. En Challenge, le FCG termine avec un bilan honorable de 5 victoires, 1 nul et 3 défaites mais ne peut pas disputer ses deux derniers matchs à cause d'un calendrier surchargé.
En 1939, Grenoble termine en tête de sa poule en Championnat mais est battu dès les huitièmes de finale par le Boucau 4-3<ref name="Gauthier_p147">Modèle:Harvsp.</ref>. Le deuxième ligne Marcel Chatain met alors fin à sa carrière de joueur après 15 saisons au service de l'équipe première.
À la reprise en 1943, le FCG dispute un nouveau quart de finale de Championnat contre Perpignan. Cette année là, après le score nul 0-0 dans un match qu'ils ont pourtant dominé<ref name="Gauthier_p154">Modèle:Harvsp.</ref>, Grenoble, premier de la saison régulière<ref>Modèle:Lien web</ref> doit jouer une deuxième rencontre et est battu 6-3. La même année, Grenoble est battu en quart de finale de la coupe de France par la Section paloise 11-9<ref>Modèle:Article.</ref>.
Crise d'effectifs à la libération
L'année suivante en 1944, Sarrazin, Gschlaeder et Garcia menacés par le S.T.O, mutaient à Montélimar. Plusieurs autres joueurs prenaient le maquis. L'équipe première était ainsi privé de ses meilleurs éléments et échouait deux années de suite à se qualifier pour les phases finales du Championnat<ref name="Jacques Boutin_p122">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Docteur Gaston Valois, président du club et résistant de la première heure mourait héroïquement sous les coups de la gestapo le Modèle:Date-<ref name="Gauthier_p156">Modèle:Harvsp.</ref>.
Demi-finaliste du championnat 1946
Le club dispute ensuite une demi-finale du Championnat contre Pau<ref name="Gauthier_p162">Modèle:Harvsp.</ref> en 1946. Les 4 saisons suivantes seront plus difficiles. En 1947, l'ailier Varo Cardesi commence un long bail de 12 saisons en équipe première et commence déjà à enchaîner les essais<ref name="Jacques Boutin_p134">Modèle:Harvsp.</ref> mais Grenoble manque la qualification<ref name="Gauthier_p163">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'année suivante, le club recrute les Toulousains Pierre Gaussens et Henri Jolivet<ref name="Jacques Boutin_p131">Modèle:Harvsp.</ref> pendant que le deuxième ligne Henri Mallen et le centre Marcel Finet disputent leur dernière saison au club après respectivement 12 et 20 années passées avec l'équipe première. Le FCG assure malgré tout difficilement son maintien en Championnat pour la deuxième année consécutive.
La saison 1949 est encore difficile, malgré l'arrivée d'un troisième toulousain, l'ouvreur Roger Baqué. Grenoble termine dernier de sa poule en Championnat<ref name="Jacques Boutin_p139">Modèle:Harvsp.</ref> et doit disputer un barrage à quatre contre le CASG, Albi et Romans Péage. Malgré deux victoires en trois matchs, le FCG termine troisième au goal-average derrière Romans et Albi et descend pour la première fois de son histoire en deuxième division.
Champion de France Excellence 1951
La situation est délicate. Après avoir manqué la remontée immédiate en 1950, le club recrute notamment pour la saison 1951 l'ancien talonneur international Marcel Jol qui avait mis un terme à sa carrière et le deuxième ligne international italien Sergio Lanfranchi<ref name="Jacques Boutin_p147">Modèle:Harvsp.</ref> qui portera durant 15 ans les couleurs rouges et bleus. Le FCG remonte dans l'élite et obtient le titre de champion de France Excellence en battant en finale La Voulte sur le score de 9 à 0<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après une victoire contre le Racing CF, vice-champion de France, Grenoble atteint cette même année les quarts de finale de la coupe de France, battu de peu par la Section paloise 11-8. Pierre Claret débute alors un bail de 12 saisons en équipe première.
Pour son retour en élite, Grenoble effectue une saison encourageante. Les Isérois, après avoir débuté le Championnat par cinq victoires consécutives<ref name="Gauthier_p187">Modèle:Harvsp.</ref> terminent Modèle:3e français à l’issue des matchs de poules derrière Mont de Marsan et Lourdes avant d’être éliminé prématurément en play-offs par Perpignan.
En 1953, Grenoble manque de justesse la qualification pour les huitièmes de finale du Championnat, battu dans les dernières minutes lors du match décisif à Béziers<ref name="Gauthier_p192">Modèle:Harvsp.</ref>. En avril, Roger Baqué, classé meilleur ouvreur de la saison par le Midi Olympique est sélectionné en équipe de France pour jouer contre l’Italie mais il refuse la sélection à cause de son mariage<ref name="Stéphane Pulze_p39">Modèle:Harvsp.</ref>.
L’équipe réserve est également à l’honneur durant cette période puisque sacré 3 fois championne de France en 1950, 1952 et 1953.
Membre régulier de l'élite (1954-1968)
Le FCG se qualifie 15 fois consécutivement pour les phases finales du Championnat entre 1954 et 1968.
Champion de France 1954
En 1954, l’équipe première alors entraînée par Raymond Bouvarel écrit la plus belle page de l’histoire du club. Le FC Grenoble remporte son premier Bouclier de Brennus<ref>Modèle:Lien web</ref> en écartant successivement le SC Mazamet en Modèle:16e de finale, le SU Agen en Modèle:8e, le CS Vienne, lors d'un âpre derby (3-0) en quart, puis l'US Romans Péage lors d'un autre duel serré des Alpes en demi (8-5). Puis Grenoble devient champion de France<ref>Modèle:Lien web</ref> après une courte victoire 5 à 3 sur l'US Cognac lors de la finale du Modèle:Date- au stadium de Toulouse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Grenoble compte dans son effectif les quatre Italiens Innocent Bionda, Duilio Parolai, Sergio Lanfranchi et Varo Cardesi, l'Estonien Paul Rein, le Polonais Eugène Mogore et le Russe Michel Pliassoff<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette équipe est surnommée par les médias « la légion étrangère ». Cependant, son joueur emblématique est son demi de mêlée Jean Liénard, ancien treiziste revenu au bercail.
En fin de saison, André Morel est sélectionné en équipe de France contre l’Argentine et inscrit un essai pour sa première et unique sélection<ref name="Henri Garcia_p842">Modèle:Harvsp.</ref>.
Équipe championne de France en 1954 :
1. René Martin 2. Innocent Bionda 3. René Duhau
4. Paul Rein 5. Duilio Parolai
6. Sergio Lanfranchi 8. Eugène Smogor 7. Henri Coquet
9. Jean Liénard 10. Roger Baqué
11. Michel Pliassoff 12. Guy Belletante Modèle:Cap 13. Georges Echevet 14. André Morel
15. Pierre Claret
La rentrée dans le rang
Le groupe est ensuite largement renouvelé avec notamment les départs de Henri Coquet, Roger Baqué, Michel Pliassof et Guy Belletante. Le secrétaire général Louis Péraldi démissionne de son poste et prévient que le titre de champion de France sera lourd à porter<ref name="Gauthier_p208">Modèle:Harvsp.</ref>. Georges Alberto fait ses premières apparitions en équipe première où il jouera 20 ans. Les Grenoblois sont éliminés deux années de suite en seizième de finale du Championnat en 1955 contre Lourdes<ref name="Gauthier_p211">Modèle:Harvsp.</ref> puis en 1956 contre le Racing CF<ref name="Gauthier_p214">Modèle:Harvsp.</ref>.
Arrivée de Jean de Grégorio
En 1957 arrive Jean de Grégorio, un international junior venu de Romans Péage qui sera pendant 13 saisons le talonneur du FCG ainsi qu'André Laroche, un des meilleurs demi de mêlée français venu d'Agen<ref name="Gauthier_p215">Modèle:Harvsp.</ref>. Avec 6 victoires en 6 matchs dont une sur le terrain du Stade toulousain<ref>Modèle:Lien web</ref>, le FCG termine en tête de sa poule et se qualifie pour les demi-finales du challenge Yves du Manoir mais est ensuite éliminé sur tapis vert à cause de la non-qualification de Jean de Grégorio<ref name="Jacques Boutin_p188">Modèle:Harvsp.</ref>. En Championnat, le club est battu en huitième de finale par le Stade toulousain. Pourtant éliminés sur leur terrain par les Grenoblois en Challenge, les Toulousains se montrent bien plus mobiles devant et s'imposent 9-5<ref name="Gauthier_p218">Modèle:Harvsp.</ref> avec un certain Albert Ferrasse au sifflet qui dirige parfaitement les débats<ref name="Jacques Boutin_p190">Modèle:Harvsp.</ref>.
Grenoble atteint ensuite les quarts de finale du Championnat les deux années suivantes. En 1958, le FCG perd la première place de la poule en Championnat lors de la dernière journée battu à la dernière minute sur le terrain du Racing CF 6-5<ref name="Gauthier_p221">Modèle:Harvsp.</ref>. Il atteint ensuite les quarts de finale où il est battu par Mazamet<ref name="Gauthier_p222">Modèle:Harvsp.</ref>. En Challenge, le club termine deuxième de sa poule derrière le FC Lourdes, champion de France en titre mais seul le premier est qualifié pour les demi-finales.
En 1959, le club termine en tête de sa poule en Championnat puis atteint à nouveau les quarts de finale, battu par le Racing CF futur champion dans une rencontre où réduit à 13, il laissera les Parisiens revenir au score puis arracher la qualification en deuxième mi-temps<ref name="Jacques Boutin_p199">Modèle:Harvsp.</ref>. Michel Greffe après avoir fait ses classes en juniors fait ses premières apparitions en équipe première et portera durant 11 saisons les couleurs rouges et bleus.
En 1960, le club endeuillé par le décès de l’ailier Charly But<ref name="Jacques Boutin_p206">Modèle:Harvsp.</ref> en cours de saison termine à la deuxième place de sa poule mais perd dès les seizièmes de finale du Championnat contre Brive<ref name="Gauthier_p231">Modèle:Harvsp.</ref>. L’équipe réserve remporte quant à elle son quatrième titre de champion de France en disposant largement d’Agen 14-3 en finale.
En 1961, il est éliminé en huitième de finale du Championnat par le Stade montois 10-6 malgré une écrasante domination<ref name="Gauthier_p239">Modèle:Harvsp.</ref>. En Challenge, après avoir terminé en tête de son groupe, il est éliminé en quart de finale par Béziers, le futur champion de France 9-3 alors qu’il a nettement dominé devant grâce à ses internationaux Gérard Bouguyon et Jean de Grégorio<ref name="Mérillon 1990_p87">Modèle:Harvsp.</ref>. L'ouvreur Christian Boujet dispute ses premiers matchs en équipe première où il passera 15 années. Jean de Grégorio est également classé meilleur talonneur par le Midi Olympique pour la deuxième saison consécutive.
En 1962, Le FCG perd la première place de la poule à l'avant-dernière journée au profit de Graulhet<ref name="Gauthier_p244">Modèle:Harvsp.</ref> et Brive éliminera Grenoble en seizième de finale du Championnat<ref name="Gauthier_p245">Modèle:Harvsp.</ref> comme deux ans plus tôt. En Challenge, Grenoble retrouvera Lourdes en quart de finale. Encore en tête à l’entame des arrêts de jeu, Grenoble se voit rejoindre par les Pyrénéens par un essai transformé qui ramena Lourdes à 14-14 et ces derniers seront logiquement qualifiés pour avoir marqué 4 essais contre seulement 2 aux Alpins<ref name="Mérillon 1990_p92">Modèle:Harvsp.</ref>.
Demi-finaliste du championnat 1963
Sous la houlette de Jean Liénard, devenu entraîneur d’une équipe rajeunie qui compte 3 futurs internationaux Michel Greffe, Christian Boujet et aussi Claude Chenevay qui portera 17 ans les couleurs du FCG, Grenoble joue en 1963 une nouvelle demi-finale de Championnat qu’il perd contre l'US Dax<ref name="Gauthier_p250">Modèle:Harvsp.</ref>, après avoir terminé en tête de sa poule et battu notamment Béziers au tour précédent 9-3 avec 3 essais à 0<ref name="Gauthier_p249">Modèle:Harvsp.</ref>.
Vice-champion d’Europe 1963
Il atteint également la finale de la coupe d'Europe des clubs champions FIRA après avoir battu Hanovre en demi-finale<ref>Modèle:Lien web</ref> la même année<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L’année suivante, si le club est éliminé dès les seizièmes de finale du Championnat par Narbonne 11-3<ref name="Gauthier_p253">Modèle:Harvsp.</ref>, il dispute en Challenge son troisième quart de finale en 4 ans. Après les blessures du centre Gilbert Thomas à la Modèle:38e et celle de Christian Boujet à la Modèle:70e, Grenoble doit terminer le match à 13 et est battu 6-5 à la Modèle:84e par Dax sur un essai de Raymond Albaladejo<ref name="Mérillon 1990_page100">Modèle:Harvsp</ref>.
Jean Liénard quitte le club en 1965 alors que Grenoble, vainqueur d’Auch 12-3 en seizième de finale du Championnat se voit disqualifié par la FFR pour avoir utilisé Jean-Claude Duffau, un joueur issu du rugby à 13<ref name="Stéphane Pulze_p46">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Challenge est marqué par un match très violent à Toulon en octobre 1964 où le match est arrêté à 10 minutes du terme. Pire, le jeune pilier toulonnais Charles Finale blessé après une mêlée écrasée décédera une semaine plus tard sans avoir repris connaissance. Grenoble et Toulon sont exclus de la compétition<ref name="Mérillon 1990_page104">Modèle:Harvsp</ref>.
Grenoble connaît ensuite 2 saisons difficiles, battu en seizièmes de finale du Championnat par Mont de Marsan 26-16 en 1966 pour la dernière saison du centre Guy Moussempès qui quitte le club après 12 saisons au service de l'équipe première<ref name="Gauthier_p261">Modèle:Harvsp.</ref> et par Narbonne 21-10 en 1967<ref name="Gauthier_p266">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1968, le FCG dispute un autre quart de finale du Championnat contre Toulon, perdu 18-3. Grenoble avait auparavant éliminé Vichy 11-6 en seizième et Graulhet 14-3 en huitième de finale avec à chaque fois un essai de plus de cinquante mètres de son ouvreur Christian Boujet<ref name="Stéphane Pulze_p83">Modèle:Harvsp.</ref> qui sera ainsi sélectionné pour un test match le Modèle:Date contre l'équipe de Nouvelle-Zélande avec son partenaire de club Michel Greffe<ref name="Henri Garcia_p864">Modèle:Harvsp.</ref>.
Grenoble dispute la même année un nouveau quart de finale de Challenge contre Lourdes. Malgré l'écrasante domination grenobloise en touche et en mêlée<ref name="Mérillon 1990_p121">Modèle:Harvsp.</ref>, Lourdes après une première mi-temps difficile prit nettement l'ascendant après la blessure de l'ailier grenoblois Gilbert Laurent et remporta la partie 11-6<ref name="Mérillon 1990_p120">Modèle:Harvsp.</ref>.
Départ de joueurs et résultats irréguliers (1968-1973)
Finaliste du challenge Yves du Manoir 1969
Épuisés par une tournée marathon disputée avec l'équipe de France, Christian Boujet, Michel Greffe et Claude Chenevay mirent plusieurs semaines à retrouver leur niveau<ref name="Stéphane Pulze_p66 et 67">Modèle:Harvsp.</ref> et Grenoble manqua la qualification en Championnat pour la première fois depuis 1953. Ils furent toutefois sélectionnés tous les trois lors du test contre l'Afrique du Sud à Bordeaux, faisant de Grenoble le club le mieux représenté<ref name="Henri Garcia_p864" />.
Mais le FCG avait eu la bonne idée de ne pas lâcher le Challenge, se qualifiant lors du dernier match de poule à Lesdiguières 6-3 au détriment de Toulon grâce à un essai de l’ailier Paul Cazenove à 3 minutes de la fin<ref name="Stéphane Pulze_p67">Modèle:Harvsp.</ref>. Sur leur lancée, les partenaires de Rinaldi sortirent Tarbes 22-8 en quart de finale au terme d’une belle prestation avec 4 essais de trois-quarts. Puis, après une victoire contre Brive 6-3 en demi-finale, le club dispute la finale du challenge Yves du Manoir qu’il perd à nouveau contre l’US Dax 24-12. Il n’y eut pas le moindre suspense à Colombes. Logiquement favori, Dax domina aisément une rencontre à sens unique marquant 6 essais, dont 4 par des trois-quarts<ref name="Mérillon 1990_p130">Modèle:Harvsp.</ref>.
Demi-finaliste du championnat 1970
Malgré le départ de Michel Greffe pour Bourg en Bresse et l’arrêt de Jean de Grégorio, le FCG dispute une nouvelle demi-finale de Championnat qu’il perd contre l'AS Montferrand 11-3<ref name="Gauthier_p282">Modèle:Harvsp.</ref> après avoir éliminé le Stade toulousain de Pierre Villepreux en quart de finale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Victorieux sur les terrains du FC Lourdes 22-3 et de la Section paloise 19-3<ref name="Jacques Boutin_p259">Modèle:Harvsp.</ref>, le FCG se qualifie également en Challenge. Après avoir éliminé le futur champion de France La Voulte en quart, le club est éliminé par Toulon 9-3 en demi-finale après un match équilibré où les Grenoblois ont loupé beaucoup de coups de pied au but<ref name="Mérillon 1990_p136">Modèle:Harvsp</ref>.
Les trois saisons suivantes sont plus difficiles, le FCG devant faire face à la concurrence du Grenoble olympique XIII, le club de rugby à XIII de la ville, promu dans l’élite<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est l'époque où le rugby à XIII attire du monde à Grenoble avec notamment plusieurs matchs disputés par l'équipe de France en 1958, 1959, 1972 et 1974 dans la capitale des Alpes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Devant faire face à des baisses de subventions, le club perd progressivement ses meilleurs éléments. En 1971, le FCG après avoir commencé le Championnat par cinq victoires en cinq matches dont trois à l'extérieur<ref name="Gauthier_p286">Modèle:Harvsp.</ref> termine finalement deuxième de sa poule derrière Tarbes puis est éliminé à la surprise générale dès les seizièmes de finale par l'US Montauban 14-3<ref name="Gauthier_p288">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1972, le club débute bien sa saison s'imposant notamment à Bègles 38-7 en Challenge<ref name="Gauthier_p290">Modèle:Harvsp.</ref>. Retenu avec ses coéquipiers grenoblois Claude Chenevay et Rico Rinaldi pour jouer avec la sélection française contre l'Australie, Robert Crébier se blesse et termine sa saison dès novembre<ref name="Gauthier_p293">Modèle:Harvsp.</ref>. Il quitte le club en fin de saison comme le deuxième ligne et futur international Alain Guilbert. Le FCG est éliminé en seizième de finale du Championnat par Agen 10-9<ref name="Gauthier_p294">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1973, le FCG termine deuxième de sa poule en Championnat mais est éliminé pour la troisième saison consécutive dès les seizièmes de finale, par Graulhet 13-6 cette fois-ci<ref name="Gauthier_p299">Modèle:Harvsp.</ref>. En Challenge, le FCG n'est pas invité cette saison là pour avoir fait signer le demi de mêlée de Tarbes Christian Martinez sans l'accord du Président bigourdan<ref name="Mérillon 1990_p156">Modèle:Harvsp</ref>. En fin de saison, l'arrière de France B Georges Genevois, un des quatre candidats à la succession de Pierre Villepreux en équipe de France<ref name="Mérillon 1990_p153">Modèle:Harvsp</ref> quitte le club pour le RC Toulon.
Déclin et reconstruction (1973-1979)
Après une saison compliquée où il se sauve de justesse via une poule de maintien en 1974, l’arrêt de joueurs emblématiques tels que Georges Alberto ou encore l’ancien ouvreur international Christian Boujet ainsi que le départ de Rico Rinaldi pour l'US Romans Péage après 10 saisons en équipe première précipitent le déclin du club au point de voir Grenoble plonger en groupe B entre 1976 et 1979 alors que l’élite a été ramenée de 64 à 40 clubs. Le « sorcier » Jean Liénard monte alors peu à peu une équipe faite d'hommes aimant le club. Pendant ce temps, une bonne génération conduite par Willy Pepelnjak va accumuler les honneurs dans les catégories de jeunes avec 3 titres de champion de France Minimes et 2 titres de champion de France Cadet en 4 ans.
Retour gagnant (1979-1999)
Pour son retour dans l’élite en 1979, Grenoble élimine Perpignan en seizième de finale du Championnat avant de céder face aux Tarnais de Graulhet en huitième de finale 16-10, les mégissiers du futur ouvreur international Guy Laporte récitant à la perfection leur rugby<ref name="Gauthier_p329">Modèle:Harvsp.</ref> malgré l'expulsion du troisième ligne international Jacques Gasc en deuxième mi-temps<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L’année suivante en 1980, l’équipe termine le Championnat invaincu à domicile mais est éliminée logiquement dès les seizièmes de finale par Montferrand 10-3 dans une rencontre où le FCG a passé son temps à défendre<ref name="Gauthier_p335">Modèle:Harvsp.</ref>. L’équipe réserve remporte un cinquième titre de champion de France devant Biarritz 6-3.
La reconstruction porte ses fruits, et à partir de 1981 s'annonce une belle période sous l’impulsion de ses internationaux Alain Lorieux et Patrick Mesny mais aussi de Jean-Marc Romand qui jouera 12 saisons comme pilier en équipe première du FCG. Cette année-là, les Isérois terminent premier club français à l’issue des matchs de poules en Championnat mais perdent dès les seizièmes de finale contre Aurillac. Alors que les Grenoblois mènent 6-3, l'arrière Jacques Brunel, sur une chandelle des Aurillacois est trompé par le rebond et les joueurs du Cantal remportent finalement le match<ref name="Gauthier_p341">Modèle:Harvsp.</ref>.
La même année, les juniors reichel, vainqueur de Béziers 41-13 en finale sont champion de France avec des joueurs tels que Willy Pepelnjak, Éric Ferruit, Philippe Meunier ou encore Alain Gély qui feront toute leur carrière au club et constitueront la base de l’équipe qui remportera le challenge Yves du Manoir en 1987.
Demi-finaliste du championnat 1982
La saison 1982 est prolifique pour le rugby grenoblois. Le Modèle:Date, une sélection alpine avec 6 joueurs du FC Grenoble affronte l'équipe de Nouvelle-Zélande lors de leur tournée en Europe. Au stade Charles-Berty de Grenoble, les All blacks essuieront la seule défaite (16-18) de toute leur tournée européenne avec tous les points de la sélection des Alpes marqués par l'ouvreur du FC Grenoble, Pierre Pommier<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Championnat, Grenoble termine encore en tête de sa poule et dispute une nouvelle demi-finale. Après avoir éliminé La Voulte des frères Cambérabéro et Lourdes, des internationaux Pierre Berbizier, Manuel Carpentier, Alain Caussade et Michel Crémaschi, vainqueur du champion de France biterrois au tour précédent, il cède devant Bayonne en demi-finale. Le superbe jeu d’attaque des Bayonnais aura raison de la vaillance d’un pack alpin fatigué<ref name="Stéphane Pulze_p96">Modèle:Harvsp.</ref> : 14-3 à la mi-temps, 20-3 score final. Toutefois, l’absence préjudiciable de Freddy Pepelnjak, grand pourvoyeur de ballons fut un écueil insurmontable pour un collectif qui dut reconsidérer tout son système de jeu. Loin d’un hiver rayonnant, c’est sur une jambe que le FCG boucla sa saison<ref name="Stéphane Pulze_p97">Modèle:Harvsp.</ref>. L'ailier Thierry Perrin termine toutefois meilleur marqueur du championnat avec 11 essais.
En Challenge, Grenoble est l'équipe qui marque le plus d'essais parmi les 28 participants avec 32 réalisations<ref name="Mérillon 1990_p238">Modèle:Harvsp.</ref>. Le club termine en tête de sa poule devant Toulon mais, privé de Patrick Mesny retenu pour jouer contre l’Irlande<ref name="Henri Garcia_p885">Modèle:Harvsp.</ref> dans le cadre du Tournoi ainsi que de Jean-Marc Romand, sélectionné en France A et de Alain Gély sélectionné chez les juniors ainsi que des blessés Alain Lorieux et Freddy Pepelnjak, Grenoble est éliminé prématurément dès les huitièmes de finale par Pau 17-9<ref name="Mérillon 1990_p239">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1983, les Alpins, renforcés par le troisième ligne de Villeurbanne Christophe Monteil qui jouera 12 ans en équipe première terminent en tête de leur poule pour la troisième année consécutive en Championnat mais sont éliminés prématurément par le FC Lourdes dès les huitièmes de finale aller-retour<ref name="Gauthier_p351">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1984, le club est renforcé par le demi de mêlée de Bourg en Bresse Dominique Mazille qui jouera pendant 10 ans derrière la mêlée du FCG puis par Robbie Deans qui rejoint le groupe à la suite d'une tournée de l'équipe de Nouvelle-Zélande en Grande-Bretagne. Le club échoue en quart de finale du Championnat contre Montferrand<ref name="Gauthier_p356">Modèle:Harvsp.</ref> après avoir terminé Modèle:2e de sa poule derrière Graulhet et éliminé Toulon en huitièmes de finale aller-retour.
La saison 1985 commence tragiquement pour le club. Alors qu’il avait disputé la veille un match avec les espoirs français réunis à Soustons, l’ailier de France B Pascal Belin décède dans la voiture qui le ramène à Grenoble, endormi à côté du conducteur<ref name="Jacques Boutin_p347">Modèle:Harvsp.</ref>. L’aventure se termine en huitièmes de finale du Championnat, où le club est éliminé par Agen<ref name="Gauthier_p360">Modèle:Harvsp.</ref> en matchs aller-retour et en demi-finale de la coupe de France où le club est battu par Narbonne. Le jeune Frédéric Vélo arrive au club et jouera 14 ans en équipe première.
Finaliste du challenge Yves du Manoir 1986
En 1986, le club est de nouveaux éliminé en huitièmes de finale aller-retour du Championnat, défait pour un point par le Biarritz olympique de Serge Blanco (victoire 9-0 au stade Lesdiguières et défaite 19-9 au Parc des sports d'Aguiléra)<ref name="Gauthier_p365">Modèle:Harvsp.</ref>.
Il atteint comme la saison précédente les demi-finales de la coupe de France, abandonnant à Béziers 20-15 un succès qui lui tendait les bras, à l’image de la bévue conjuguée de Regis Tabarini et de Gilles Claret qui se mélangent les souliers au moment de dégager le ballon dans l’en-but<ref name="Stéphane Pulze_p114">Modèle:Harvsp.</ref>. Le club dispute aussi la même année la finale du Challenge contre l'AS montferrandaise<ref name="Mérillon 1990_p275">Modèle:Harvsp.</ref> après avoir terminé en tête de son groupe et éliminé notamment le Stade toulousain, champion de France en demi-finale 31-17<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'ailier Thierry Perrin, vainqueur de la Nouvelle-Zélande 4 ans plus tôt avec la sélection des Alpes met un terme à sa carrière de joueur après 11 saisons passées en équipe première.
Vainqueur du challenge Yves du Manoir 1987
L’année suivante, le FCG renforcé par le deuxième ligne de Chambéry Hervé Chaffardon qui jouera 9 ans dans le pack du club et par le troisième ligne Gilbert Brunat remporte enfin la compétition contre le SU Agen sur le score de 26 à 7 grâce à 4 essais de trois-quarts<ref name="Mérillon 1990_p283-284">Modèle:Harvsp.</ref>. C’est le deuxième trophée majeur pour le club, les entraîneurs Jean Liénard et Jean de la Vaissière ainsi que le capitaine Willy Pepelnjak<ref>Modèle:Article</ref> rapportent enfin ce trophée aux Grenoblois<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Équipe victorieuse du challenge Yves du Manoir en 1987 :
1. Bernard Vacchino 2. Éric Ferruit 3. Jean-Marc Romand
4. Willy Pepelnjak Modèle:Cap 5. Hervé Chaffardon
6. Gilbert Brunat 8. Stéphane Géraci 7. Christophe Monteil
9. Dominique Mazille 10. Pierre Mathias
11. Philippe Meunier puis Thierry Picard 12. Alain Gély 13. Patrick Mesny 14. Richard Zago
15. Gilles Claret
En 1988, le club, après avoir terminé en tête de sa poule échoue en demi-finale du Challenge contre Dax 13-9 dans un match où privé de la moitié de son pack, il est nettement dominé par les Landais devant<ref name="Mérillon 1990">Modèle:Harvsp</ref>. En Championnat, il ne dépasse pas les huitièmes de finale aller-retour éliminé par le SU Agen, futur champion de France pour un point sur l’ensemble des 2 matchs (victoire 6-3 au stade Lesdiguières et défaite 14-10 au stade Armandie)<ref name="Gauthier_p376">Modèle:Harvsp.</ref>. Freddy Pepelnjak et Gilles Feutrier mettent un terme à leur carrière de joueur après 12 saisons passées en équipe première. Au début de l'été 1988, le FCG se dote d'un centre de formation, une première alors en France<ref name="Gauthier_p372">Modèle:Harvsp.</ref>.
Les bons résultats s’enchaînent ensuite en Championnat. Malgré le décès de Pierre Mathias, victime d’un accident de la route en début de saison<ref>Modèle:Lien web</ref>, Grenoble termine à nouveau premier club français à l’issue des matchs de poules en 1989 avec 20 victoires en 22 rencontres de Championnat dont une 42-12 et 6 essais à 0 sur le terrain du Racing CF. Grenoble poursuit son festival offensif en s'imposant ensuite 36-3 sur le terrain de Graulhet en huitième de finale aller avant de confirmer sa victoire au match retour 15-9. Mais le FCG échouera dès les quarts de finale contre Narbonne 24-13 pour le dernier match de l'international Patrick Mesny qui aura disputé 14 saisons en équipe première sous les couleurs du FCG. À aucun moment, le jeu collectif qui avait jusque là fait la force des Alpins ne se sera mis en place<ref name="Gauthier_p382">Modèle:Harvsp.</ref>. Cette saison là, Frédéric Vélo termine meilleur réalisateur du Championnat et Dominique Mazille est appelé en équipe de France en tant que remplaçant pour les deux test de l'automne contre l'Argentine<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Finaliste du challenge Yves du Manoir 1990
Fin Modèle:Date-, une sélection alpine avec 8 joueurs du FC Grenoble dans le XV de départ réussi l’exploit de battre l’Australie, futur championne du monde à Grenoble. Deux pénalités et un drop du Grenoblois Frédéric Vélo suffiront à mettre en échec les joueurs de Nick Farr-Jones et Michael Lynagh 9-7<ref name="Stéphane Pulze_p114" />.
La saison 1989-1990 voit Grenoble disputer une autre finale de Challenge alors que Michel Ringeval, l'ancien entraîneur du « monstre à seize pattes »<ref name="historique cybervulcans">Modèle:Lien web</ref> montferrandais arrive aux commandes de l’équipe en provenance de l'US Bressane en remplacement de Jean Liénard. Après avoir éliminé Toulon 24-9 en quart et Agen 16-10 en demi-finale, Grenoble est battu 24-19 en finale par le RC Narbonne, son éternel rival, l'ouvreur audois Jean-Marc Lescure inscrivant 20 points au pied<ref>"Un siècle de rugby", Escot et Rivière (1997), Modèle:P..</ref>. Le club, après avoir débuté le Championnat par quatorze victoires consécutives (huit en phase de brassage puis six en phase de qualification)<ref name="Gauthier_p385">Modèle:Harvsp.</ref> dispute un quart de finale au goût amère perdu contre le futur champion le Racing CF sur un essai refusé à tort à l’ailier international Stéphane Weller<ref name=mouyan>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Cette même année, Frédéric Vélo est appelé en équipe de France et est sur le banc des remplaçants pour le match contre l'équipe d'Irlande comptant pour le Tournoi des Cinq Nations mais il n'entre pas en jeu<ref name="www.espnscrum.com">Modèle:Lien web</ref>. Il connaît par la suite une autre sélection deux ans plus tard pour un match en Écosse mais n'entre toujours pas en jeu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1991, Grenoble, meilleur Modèle:4e croit tenir in extremis sa qualification pour les huitièmes de finale du Championnat mais la fédération dans un règlement ambigu fait jouer la règle des punis et le club est éliminé au profit de Perpignan malgré un meilleur goal-average à cause de la double expulsion de Gilbert Brunat contre Toulon<ref name="Gauthier_p395">Modèle:Harvsp.</ref>. En Challenge, avec un bilan de 3 victoires pour 3 défaites, le club ne voit pas les phases finales après 7 qualifications consécutives.
Demi-finaliste du championnat 1992
En 1992, Le FCG échoue dans la course au Brennus en demi-finale 13 à 9 face au Biarritz olympique de Serge Blanco à Bordeaux<ref>Modèle:Article</ref> après avoir éliminé le Racing CF en huitième de finale 27-12 et l’US Dax en quart de finale 22-21 grâce à 2 essais de Willy Pepelnjak et de Dominique Mazille. Frédéric Vélo termine meilleur réalisateur du championnat avec 255 points<ref name="Stéphane Pulze p168">Modèle:Harvsp.</ref>.
En Challenge, Grenoble termine en tête de sa poule s'imposant notamment 20-6 sur le terrain de Toulon, le futur champion de France invaincu à domicile depuis plus de 6 ans<ref name="Gauthier_p398">Modèle:Harvsp.</ref> mais est éliminé dès les quarts de finale par Agen 15-12<ref name="Gauthier_p402">Modèle:Harvsp.</ref>. Les juniors Reichel sont eux champion de France.
Privé du titre de champion de France 1993
L'arrivée de Jacques Fouroux aux commandes de l'équipe pour la saison 1992-1993 associé à Michel Ringeval marque la fin d'une ère et le début de celle dite des « Mammouths de Grenoble »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce surnom est né après le quart de finale 1992 gagné par Grenoble contre l'US Dax 22 à 21. l'entraîneur dacquois René Bénésis avait alors eu cette expression pour qualifier le pack de Grenoble : « de véritables Mammouths »<ref>Eric Bayle, commentateur sportif durant la retransmission de l'avant-match du FCG - Toulouse, 1/4 de finale 1993 sur Canal +</ref>. Avec un pack puissant qui dépasse les Modèle:Unité (d'où l'origine du surnom Les Mammouths), Fouroux applique ses méthodes qu'il utilisait en équipe de France auparavant<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il s'appuie sur des joueurs physiques<ref>Modèle:Lien web</ref> déjà présents au club : Philippe Tapié, Éric Ferruit, Franck Capdeville, le futur international Olivier Brouzet, Hervé Chaffardon et Džoni Mandić, puis recrute Gregory Kacala ainsi que les futurs internationaux Fabrice Landreau et Olivier Merle qui sont parfaitement inconnus du grand public à l'époque<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cette année là, Cyril Savy est le premier joueur à utiliser un tee en France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il avait remarqué sur les autoroutes les plots qui balisaient les travaux. Il pensa qu'avec un peu de découpage, leur forme conique pouvait parfaitement convenir pour allonger son coup de pied. L’arrière grenoblois possédait un des plus longs coups de pied du Championnat. Il confectionna alors une ébauche de tee et s'entraîna avec pendant les phases finales.
Le FC Grenoble tutoie les sommets et après avoir écarté le Stade toulousain en quart-de-finale (19-17)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, Grenoble élimine le SU Agen en demi-finale (21-15) grâce à Savy qui arrache une prolongation après avoir réussi un but de 60 mètres et gagne sa place en finale du Championnat face au Castres olympique au parc des Princes à Paris<ref>Modèle:Article</ref>.
En finale, Grenoble s'incline dans des conditions rocambolesques<ref>Modèle:Lien web</ref> (14-11)<ref>Modèle:Lien web</ref>. En effet, un essai d'Olivier Brouzet est refusé aux Grenoblois en début de match<ref name=mouyan/>, et après avoir inscrit un essai par Frédéric Vélo, qui terminera meilleur marqueur du Championnat, les Grenoblois dominateurs<ref name="lepoint">Modèle:Article</ref> ne comptent seulement que deux points d'avance à la Modèle:62e quand le capitaine gersois du CO Francis Rui tape une chandelle, le Grenoblois Franck Hueber attrape le ballon de volée et aplatit dans son en-but<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis dans son mouvement relâche le ballon. Ce n'est qu'alors que le deuxième ligne néo-zélandais champion du monde 1987 du CO Gary Whetton aplatit à son tour mais l’arbitre, Daniel Salles, accorde l'essai<ref name="lemonde">Modèle:Article</ref> sans consulter son arbitre de touche<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une photo qui fera la une du quotidien sportif L'Équipe intitulé Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> prouvera que Franck Hueber avait bien aplati et que l'essai n'était donc pas valable<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette erreur d'arbitrage permet au Castres olympique de gagner la finale<ref>Modèle:Article</ref>.
La finale est également marquée par un taux d'échec au pied particulièrement élevé de la part des trois buteurs grenoblois (Cyril Savy, Frédéric Vélo et Franck Hueber) et castrais (Laurent Labit) qui finira meilleur buteur et meilleur réalisateur du Championnat cette saison.
Jacques Fouroux en conflit avec la Fédération et qui se méfiait de l’arbitrage déjà avant le match<ref>Modèle:Lien web</ref> crie donc au complot<ref name="lepoint" />. Les Grenoblois sont alors très virulents à l'égard de l'arbitre Daniel Salles et surtout de la Fédération française de rugby de Bernard Lapasset qui ne prônait pas alors le jeu pratiqué par les grenoblois<ref>Modèle:Article</ref>. Après la rencontre, à la question : « Comment avez-vous trouvé cette finale ? », Jacques Fouroux répond alors : « Salles. Très Salles ». « Mais c'est difficile pour Monsieur Salles, qui est d'Agen ne l'oublions pas et choisi par Ferrasse et Lapasset qui sont d'Agen et ne sont pas mes amis comme on le sait »<ref name="lepoint"/>. Par la suite, le FC Grenoble ne dépose pas réclamation au sujet de l'arbitrage auprès de la Fédération française de rugby<ref>Modèle:Article</ref>. Jacques Fouroux déclare alors : « Nous sommes champions de France du fair-play »<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'arbitre reconnaît treize ans plus tard qu'il a commis une erreur d'arbitrage ce jour-là, privant ainsi les Grenoblois du titre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> et avoir été influencé par les Agenais qui se plaignaient du jeu des Isérois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Article détaillé : Finale : Grenoble-Castres
Équipe privé du titre de champion de France en 1993 :
1. Philippe Tapié 2. Éric Ferruit 3. Franck Capdeville
4. Olivier Merle 5. Olivier Brouzet
6. Gregory Kacala 8. Džoni Mandić 7. Hervé Chaffardon Modèle:Cap
9. Dominique Mazille puis Franck Hueber 10. Patrick Goirand
11. Philippe Meunier 12. Frédéric Vélo 13. Willy Taofifénua 14. Brice Bardou
15. Cyril Savy
Le Challenge n'est pas la priorité du FCG qui n'utilise pas sa meilleure équipe<ref name="Gauthier_p408">Modèle:Harvsp.</ref> mais le club termine toutefois en tête de sa poule s'imposant notamment comme la saison passée à Toulon, le champion de France en titre. Grenoble s'incline ensuite en quart de finale devant le Castres olympique.
Le Modèle:Date a lieu un match de gala entre les Barbarians français et le XV du Président pour le Centenaire du rugby à Grenoble<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Demi-finaliste du championnat 1994
Pour la saison suivante, François Nell et Thierry Devergie viennent renforcer le pack où Fouroux n’hésite pas à aligner quatre deuxièmes lignes avec Olivier Brouzet en numéro 8. Franck Corrihons, l'arrière de Biarritz arrive également au FCG où il jouera pendant 9 saisons avant de s'occuper de la formation grenobloise. Cette année-là, l'équipe de France s'impose en Écosse avec trois grenoblois sur la feuille de match, Olivier Brouzet et Olivier Merle sont associés en deuxième ligne et Fabrice Landreau, remplaçant<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Grenoble va à nouveau éliminer le SU Agen de la course au Brennus sur le score de 15 à 11<ref>Modèle:Lien web</ref> en quart de finale. Grenoble va jouer en demi-finale contre l'AS Montferrand, l’équipe surprise de ces phases finales, qui a battu Toulon, en quart de finale (15-8). Pourtant favoris les mammouths grenoblois sont battus 22 à 15 à Nîmes, laissant échapper le match en seconde mi-temps<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le club se qualifie pour la première coupe d’Europe de rugby mais cette édition sera finalement annulée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>"Davies warns rugby", South Wales Echo, 8 December 1994</ref>. Olivier Merle est classé meilleur deuxième ligne de la saison par le Midi Olympique.
Enfin l’année suivante, en 1995 pour la dernière saison de l'ère des Mammouths, c'est Francis Laruaz et Stéphane Geraci qui arrivent au club en remplacement de Nell et de Merle, Brouzet retrouvant ainsi son poste en deuxième ligne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le futur international Sylvain Marconnet fait ses premières apparitions sous le maillot grenoblois. Derrière, le club voit arriver le futur ailier international Laurent Leflamand mais il ne peut exercer ses talents cette saison car maintenu comme les autres internationaux en licence rouge par le président de la FFR Bernard Lapasset alors qu'il n'a pourtant jamais porté le maillot frappé du coq<ref name="Gauthier_p420">Modèle:Harvsp.</ref>. Le club, après avoir terminé en tête de sa poule en Championnat échoue en Top 16 à la suite du départ de Jacques Fouroux vers le rugby à XIII<ref>Modèle:Lien web</ref> en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. Les juniors Crabos sont champion de France.
En 1996, l'ancien international Didier Camberabero rejoint le club et forme alors la charnière avec son frère Gilles. Le FCG respectivement entraîné par le duo Jean Capdouze et Éric Ferruit<ref>Modèle:Lien brisé</ref> est éliminé en huitième de finale du Championnat par Dax sur le score de 28 à 14 alors qu'il avait terminé deuxième de sa poule derrière le Stade toulousain<ref>Modèle:Article</ref>. Malgré son élimination, Grenoble, Modèle:4e français à l'issue des matchs de poules et meilleur battu des huitièmes de finale se qualifie pour la deuxième coupe d'Europe, nommé conférence européenne. Mais finalement, Bernard Lapasset fera jouer des matchs de barrages entre les clubs battus en huitièmes de finale et le club en pleine crise interne sera éliminé par Périgueux<ref name="Gauthier_p426">Modèle:Harvsp.</ref>. Cet échec entraînera le départ de la plupart des vedettes de l'équipe comme le capitaine Olivier Brouzet mais aussi de presque toute la ligne de trois-quarts Laurent Burg, Olivier Toulouze ainsi que les deux futurs internationaux David Dantiacq et Laurent Leflamand. L'entraîneur Éric Ferruit est remercié et son compère Jean Capdouze renonce à continuer l'aventure<ref name="Gauthier_p427">Modèle:Harvsp.</ref>. En Challenge, Grenoble atteint les quarts de finale où il est éliminé par Montferrand sur le score de 27 à 15<ref name="Gauthier_p425">Modèle:Harvsp.</ref>.
Jean de la Vaissière est le nouvel entraîneur pour la saison 1997 qui voit Grenoble être éliminé en huitième de finale du Championnat pour la deuxième année consécutive par Agen après un match nul 27-27, en terminant le match à quatorze, tous les points de Grenoble étant inscrit par Claude Mignaçabal<ref>Modèle:Article</ref>. En fin de saison, Lionel Mallier rejoint Brive le champion d'Europe en titre tandis que Sylvain Marconnet choisi le Stade français. Les deux joueurs, issus du centre de formation du FCG connaîtront rapidement leurs premières sélections en équipe nationale. Après Olivier Brouzet, c'est le début d'un long exode pour la plupart des meilleurs éléments issus du club dont les futurs internationaux Vincent Clerc, Brian Liebenberg, Raphaël Lakafia, Paul Willemse, Xavier Mignot, Killian Geraci, Thomas Jolmès et Louis Bielle-Biarrey.
En 1998, Grenoble Modèle:9e seulement de sa poule de 10 n'est pas qualifié pour les phases finales du Championnat. Stéphane Geraci arrête sa carrière après 11 saisons en équipe première.
Demi-finaliste du championnat 1999
En 1999 le capitaine Willy Taofifénua et son frère Jean-Jacques<ref name="LSD JJ Tao">Modèle:Article</ref> sont rejoints par leurs cousins Abraham Tolofua et Lyonel Vaïtanaki en provenance du RRC Nice. L'équipe est alors surnommée la Pacific Connection. Sous la houlette de l'entraîneur Michel Ringeval revenu au club<ref>Modèle:Article</ref>, Grenoble déjoue alors les pronostics en battant l'US Colomiers en quart de finale du Championnat par 28 à 26<ref>Modèle:Article</ref> et dispute sa dixième demi-finale<ref>Modèle:Lien web</ref> de championnat de France, en s'appuyant sur un pack de « bulldozers »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le FCG s'incline alors à quatre minutes de la fin du match contre l'AS Montferrand sur le score de 26 à 17<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après cette demi-finale au goût amère, le huit de devant du FCG est élu meilleure mêlée de France, une belle reconnaissance pour le club<ref name="LSD JJ Tao" />.
Les années 2000 et 2010 : descente en Fédérale 1 puis remontée au plus haut niveau
Le recul s’amorce une première fois lors de la saison 1999-2000. Grenoble, renforcé notamment par les internationaux Diego Albanese qui vient de disputer la coupe du monde et Tony Stanger doit se contenter d'une Modèle:17e en Championnat, tout en étant paradoxalement la seule équipe à battre en coupe d'Europe les Anglais des Northampton Saints<ref>Modèle:Lien web</ref>, futurs vainqueurs de l’épreuve. Grenoble reste invaincu à domicile en Heineken Cup.
Descente en Pro D2
L'année suivante en 2000-2001, le passage de l'élite de 21 à 16 clubs lui est fatal, le club avec pourtant neuf victoires en vingt matches fait partie des six clubs relégués en deuxième division, conséquence d'une défaite en barrages contre la Section paloise 21 à 33 après prolongation à Béziers<ref>Modèle:Lien web</ref>. En coupe de la ligue, le FCG, vainqueur sur le terrain du Stade français se qualifie pour les quarts de finale où il est éliminé par la Section paloise. C'est sur cette relégation que Willy Taofifénua met un terme à sa carrière de joueur.
Remontée en Top 16
C'est un nouvel entraîneur venant du CA Périgueux, Jacques Delmas, qui vient relever le défi : ramener le FCG en première division. Le contrat est rempli au bout d'une seule saison, grâce à une deuxième place en championnat en 2002. Brian Liebenberg et Vincent Clerc seront les grandes révélations de cette saison et connaîtront l'équipe de France l'année suivante mais sous le maillot du Stade français pour le premier et du Stade toulousain pour le second.
Le club réintègre l'élite et constitue même l'une des surprises du top 16 en 2003 en se qualifiant pour les phases de play-offs après une victoire 14 à 17 au stade Marcel-Michelin face à Montferrand demi-finaliste du championnat de France la saison précédente<ref>Modèle:Article</ref>.
L'année suivante le FC Grenoble se maintient difficilement parmi l'élite mais Jean-Victor Bertrand termine meilleur marqueur d'essais du championnat et le futur international Julien Puricelli fait ses premières apparitions sous le maillot grenoblois.
Bien que renforcé par le demi de mêlée international Sam Cordingley, le FCG est à nouveau relégué à l'issue de la saison 2004-2005 mais atteint la même année les quarts de finale du challenge européen.
Rétrogradation administrative en Fédérale 1
De plus, en raison de graves ennuis financiers avec un déficit de Modèle:Nombre d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>, la Ligue nationale de rugby, sur avis du Conseil supérieur de la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG), refuse son engagement en Pro D2 et le Modèle:Date-, rétrograde Grenoble en Fédérale 1 pour la saison 2005-2006. Le Modèle:Date-, la SASP, chargée du secteur professionnel du club, se déclare en cessation de paiement auprès du président du Tribunal de commerce de Grenoble<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Jacques Fouroux couronné de succès avec le club avait accepté de revenir en tant que directeur sportif et d'entraîner avec Gilles Cassagne pour replacer Grenoble au plus vite en élite avec un recrutement ambitieux mais avec la double rétrogradation du club se rétracte, tout comme Bernard Fakaté, Alani Maka, Mohamed Gouasmia, George Kutarashvili, Jérôme Filitoga-Taofifénua, Savelio Pome'e, Ahofa Maka, Sacha Marot et Iulian Dumitraș. De plus Sébastian Rondinelli, Sam Cordingley et Pierre-Alain Nègre-Gauthier déjà présents partiront également.
Finalement le club grenoblois qui repartira avec le duo d’entraîneurs Franck Corrihons et Jean-François Martin-Culet et la plupart de ses espoirs ne demeure qu'un an chez les amateurs, battant le RC Nîmes sur le score de 32 à 25<ref>Modèle:Lien web</ref> lors de la petite finale du Trophée Jean-Prat au stade Georges-Pompidou de Valence, un match décisif octroyant la Modèle:3e et dernière place qualificative en Pro D2. L'emblématique Jonathan Best fait ses premières apparitions en équipe première où il jouera 13 saisons, disputant 240 matchs<ref name="itsrugby">Modèle:Lien web</ref>.
Remontée en Pro D2
Le futur international Raphaël Lakafia fait ses premières apparitions sous le maillot grenoblois et le club suit alors une progression logique au cours des deux années suivantes en terminant respectivement aux Modèle:14e et Modèle:8e en fin d'exercice 2007 et 2008.
La saison 2008-2009 est quant à elle décevante si l'on compare les objectifs légitimés par le budget du club et le potentiel réservoir de joueurs affichés (avec notamment le retour du demi de mêlée international Sam Cordingley) en début d'exercice par les dirigeants (atteindre les demi-finales de Pro D2) avec les résultats obtenus sur le terrain. Le FCG ne décroche en effet qu'une modeste Modèle:10e à 25 points du dernier qualifié Oyonnax sans jamais parvenir à se maintenir dans le haut du tableau.
L'intersaison 2009 voit donc s'effectuer de nombreux changements au sein du club. On dénombre par exemple pas moins de onze arrivées dans l'effectif contre quinze départs. En outre, l'arrivée de Fabrice Landreau en provenance du Stade français dans le staff à l'intersaison s'inscrit dans un cycle de trois ans à l'issue duquel le club doit réintégrer l'élite.
Pour la première saison de Landreau en tant que manager, le XV alpin termine à la Modèle:6e, à égalité de points avec la Section paloise qui se qualifie pour les play-offs à la faveur des points terrains acquis lors des confrontations entre les deux clubs. L'ancien capitaine Gwendal Ollivier n'est alors pas conservé après 10 saisons et 102 matchs au service de l'équipe première.
En 2010-2011, Grenoble échoue à deux points du titre et s'incline à domicile en demi-finale des barrages d'accession en Top 14 face à l'Union Bordeaux Bègles sur le score de 12 à 19<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Champion de France de Pro D2 2012
En 2011-2012, le FC Grenoble remporte le championnat de Pro D2 à trois journées de la fin<ref>Modèle:Lien web</ref>, s'assurant ainsi sa place dans le Top 14 pour la saison 2012-2013. Le futur international Jonathan Pélissié est l'une des révélations de la saison.
C'est aussi la saison où l'équipe joue pour la première fois au stade des Alpes lors de deux affiches importantes, celle du derby contre Bourgoin-Jallieu le Modèle:Date- et celle contre La Rochelle au mois d'avril suivant<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retour en élite (2012-2017)
Grenoble réalise le meilleur début de saison pour un promu depuis l'instauration d'une poule unique dans l’élite<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les Grenoblois restent classés à la sixième place jusqu'à la Modèle:18e<ref>Modèle:Lien web</ref> avant de laisser échapper la qualification une fois le maintien acquis. Le club réussit à battre notamment les deux finalistes de la saison précédente, le Stade toulousain<ref>Modèle:Lien web</ref> et le RC Toulon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le public répond présent toute la saison et un nouveau record d'affluence tombe pour la réception du RC Toulon au stade des Alpes le 20 avril 2013 avec 19 887 spectateurs<ref>Modèle:Lien web</ref>. En challenge européen, le FCG ne voit pas les phases finales malgré 5 victoires en 6 matches. L'équipe Reichel du FC Grenoble bat le Lyon OU en finale de la coupe Frantz-Reichel par 9 à 0 et devient championne de France 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le FCG confirme la saison suivante avec une septième place à la fin de la phase aller à seulement trois points du deuxième en restant invaincu à domicile et en signant deux succès à Biarritz et au Racing<ref>Modèle:Lien web</ref>. Chris Farrell joue ses premiers matchs avec le club. La fin de cette phase aller est aussi marquée par l'annonce de l'entraîneur des arrières Franck Corrihons au club depuis vingt ans de quitter ses fonctions à la fin de la saison<ref>Modèle:Article</ref>. Le FCG termine l’année 2013 par une victoire à domicile contre le champion de France Castres<ref>Modèle:Article</ref>, et commence l’année 2014 par une victoire à l’extérieur chez le champion d’Europe Toulon<ref>Modèle:Article</ref>. Mais la victoire acquise sur l'ASM Clermont, lors de la Modèle:19e, sera la dernière de la saison et avec un nul face à l'Aviron bayonnais, lors de la Modèle:25e, Grenoble terminera alors comme la saison précédente à la Modèle:11e du classement. L'équipe Reichel de Grenoble remporte un quatrième titre de champion de France, le deuxième consécutif après celui de 2013 en s'imposant en finale contre le SC Albi sur le score de 18 à 16<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pour la saison 2014-2015, Fabrice Landreau devient directeur général et sportif, Bernard Jackman est responsable du jeu général, Sylvain Bégon continue son travail avec les avants, Mike Prendergast prend la direction des trois-quarts et Philippe Doussy est chargé de s'occuper des skills<ref>Modèle:Lien web</ref>. Comme les deux saisons précédentes le FCG, renforcé notamment par l'arrière international Gio Aplon fait une très bonne phase aller, se classant après la Modèle:13e, cinquième du championnat. Dans cette première partie de Top 14, il s'impose notamment à Toulouse pour la première fois depuis 1957. Le futur international Paul Willemse commence à se faire un nom en Top 14. Hélas, la phase retour sera à l'image des deux dernières saisons, le FCG chute au classement, évitant de justesse la relégation lors de la dernière journée et terminant pour la troisième fois en trois ans à la Modèle:11e du Top 14. Lors de cette saison, l'affluence moyenne au stade des Alpes fut de Modèle:Nombre soit la cinquième meilleure affluence du Top 14 et la onzième affluence européenne<ref>Bordeaux-Bègles, plus gros public d'Europe en 2014-2015 (consulté le Modèle:Date-)</ref>. Jonathan Wisniewski termine la saison meilleur réalisateur du championnat de France 2015.
La saison 2015-2016 se distingue des précédentes par le fait que le FCG joue à fond le championnat et le challenge européen. Au cours de l'aventure européenne, il se hissera jusqu'en demi-finale grâce à une victoire sur le Connacht Rugby, futur vainqueur du Pro12 au stade des Alpes, lors d'un match incroyablement riche en suspense et en spectacle. Le FCG perdra sa demi-finale à Londres, face aux Harlequins.
En championnat, le FCG subit beaucoup moins de pression pour le maintien que les années précédentes car ce dernier est acquis tôt dans la saison. Le club terminera Modèle:10e, soit sa meilleure place depuis son retour dans l'élite. Paradoxalement, il n'a jamais connu autant de défaites à domicile : sept. Thomas Jolmès qui n'a que 20 ans fait ses premières apparitions sous le maillot grenoblois en professionnel. Cette saison a vu le départ précipité de Sylvain Bégon, à la suite d'une série de mauvaises performances de l'équipe, notamment en mêlée. Le pilier droit Ali Oz issu de la formation Grenobloise joue ses premiers matchs professionnels avec le FCG. Xavier Mignot connaît sa première sélection le Modèle:Date face à l'Argentine au Stade Monumental José Fierro à San Miguel de Tucumán.
Relégation en Pro D2 en 2017
Début Modèle:Date-, des rumeurs de problèmes financiers se répandent dans la presse concernant le FC Grenoble rugby. Plusieurs médias rapportent que le club aurait demandé à ses joueurs de baisser leur salaire, et que ces derniers auraient refusé. Il n'en fallait pas plus pour mettre le feu aux poudres, alors que le club vit un début de saison cauchemardesque (dernier du Top 14, trois défaites en quatre matches, dont une à domicile contre le Stade rochelais et une chez le promu, le Lyon OU). Le club ne tarde pas à réagir à ces rumeurs et publie le lendemain, 15 septembre 2016, un communiqué de presse. On apprend alors que le FC Grenoble a « un retard sur le prévisionnel budgétaire » de l'ordre d'un million d'euros. Le vendredi Modèle:Date-, une conférence de presse est donnée au stade Lesdiguières, par Eric Pilaud, l'un des vice-présidents du club. Ce dernier annonce que le « trou » d'un million d'euros est notamment dû aux mauvais chiffres de la billetterie, au non-renouvellement de l'abonnement pour plus de neuf cents personnes et à un retard sur le partenariat. Il est dû en partie aussi au prix élevé de location du stade des Alpes (le FC Grenoble est le club du Top 14 qui paie le plus cher son stade). Mais d'après Eric Pilaud, le FC Grenoble n'est pas en dépôt de bilan ou en défaut de paiement. On apprend aussi que les joueurs ont accepté de baisser leur rémunération (ce qui infirme les rumeurs d'alors), de même que les membres du personnel sportif, administratif et commercial. Enfin, à la suite de cette conférence de presse, Eric Pilaud devient président du club à la place de Marc Chérèque, qui devient vice-président. Enfin, Michel Martinez, le deuxième vice-président du club, devient directeur général délégué. À la suite de l'affaire du viol accusant plusieurs joueurs du FCG, le président du club Eric Pilaud organise une conférence de presse le Modèle:Date-. Dans celle-ci, il annonce la mise à pied de l’entraîneur Bernard Jackman, pour créer un électrochoc auprès des joueurs et sauver la saison du club isérois<ref>Modèle:Lien web</ref>. La fin de saison sera assurée par l’entraîneur des avants Aaron Dundon et Mike Prendergast, entraîneur des trois-quarts<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après la Modèle:21e le FCG est Modèle:13e au classement du top 14, à onze points du Stade français qui a un match de retard sur les Isérois. Malgré une première partie de saison plus que compliquée, Grenoble reste invaincu depuis le Modèle:Date- au stade des Alpes (quatre victoires et un nul). Il faut attendre le Modèle:Date- pour annoncer officiellement la descente du club isérois à la suite de sa défaite à domicile face à l'ASM (18 à 58)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le club grenoblois annonce le remaniement de son encadrement pour la saison suivante, cinq jours après la lourde défaite contre les Auvergnats. En fin de saison, Fabien Gengenbacher, l'arrière du FCG depuis 11 saisons annonce la fin de sa carrière.
Vainqueur du barrage d'accession et retour en Top 14 en 2018
Stéphane Glas et Dewald Senekal sont les principaux entraîneurs pour la saison 2017-2018 en Pro D2. Dans son communiqué, le club affirme la construction d'un « projet solide » qui mènera au retour de Grenoble dans « l'élite haute du rugby français dans les meilleurs délais »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Étienne Fourcade, Ali Oz, Gervais Cordin et le futur international Killian Géraci vont se révéler cette saison. Le FCG termine à la troisième place de la saison régulière, le club touche du doigt l'objectif de remontée en se qualifiant en finale de Pro D2, mais ne parvient pas à le réaliser contre l'équipe de Perpignan. Grenoble atteint finalement son objectif le Modèle:Date- grâce à sa victoire dans le barrage d'accession contre l'équipe de Top 14 d'Oyonnax, battue par sept essais alpins. En Modèle:Date-, Éric Pilaud devient président d’un nouveau conseil de surveillance, composé de 15 membres dont l'ancien président Patrick Goffi, tandis que Michel Martinez et Jean-Yves Fabre deviennent respectivement président et vice-président du FCG<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les juniors Crabos sont champion de France pour la deuxième fois de leur histoire en battant le Castres olympique par 20 à 13<ref>Modèle:Lien web</ref> avec notamment les futurs internationaux des moins de 20 ans : Éli Églaine, Mathis Saragallet, Régis Montagne, Romain Fusier et Nathanaël Hulleu.
Relégation en Pro D2 en 2019
Lors de la saison 2018-2019, le FCG n'obtient que 5 victoires en 26 matchs et le club redescend immédiatement en Pro D2 après un match de barrage perdu sur le terrain du CA Brive.
La saison suivante, le FCG est troisième avant l’arrêt du championnat en raison de la pandémie de coronavirus COVID-19. Après 10 saisons au service de l'équipe première, Fabien Alexandre n'est pas conservé.
Pour la saison 2020-2021, le FCG se classe à la sixième place de la saison régulière et s’incline en barrage contre le Biarritz olympique au parc des sports d'Aguiléra. Ange Capuozzo, Adrien Seguret et Jérôme Rey vont se révéler cette saison.
La saison suivante, Ange Capuozzo obtient sa première sélection avec l'Italie le Modèle:Date- contre l'Écosse au Stade olympique de Rome où il se distingue notamment en marquant un doublé<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une semaine plus tard, lors de sa deuxième sélection, il permet à son équipe de s'imposer au pays de Galles grâce à une relance de plus de 60 mètres et l'Italie obtient ainsi sa première victoire depuis 2015 dans le Tournoi des Six Nations<ref>Rugbyrama, La merveille de Capuozzo qui offre la victoire aux Italiens sur la pelouse du pays de Galles ! [1].</ref>.
La saison est toutefois manquée puisque le FCG qui a changé d'entraîneurs échoue à se qualifier en dépit d'une victoire sur le terrain de l'Aviron bayonnais, futur champion de France.
Malgré de meilleures performances en fin de saison, le club termine en effet à la douzième place, sa plus mauvaise performance depuis la saison 2007.
Karim Qadiri est le meilleur marqueur du club cette saison avec 12 essais.
En fin de saison, le FCG compte notamment les départs de Ange Capuozzo, recruté par le Stade toulousain, et Adrien Séguret, qui part pour le Castres olympique. Ce premier sera quelques mois plus tard élu révélation internationale de l’année lors de la soirée des prix World Rugby de 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Si l'équipe première est en difficulté, la formation continue de performer. En effet, avec 5 joueurs sélectionnés, Grenoble est le club qui fournit le plus d’internationaux à l'équipe de France des moins de 18 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>, avec Marko Gazzotti, Barnabé Massa, Zaccharie Affane, Gabin Rocher et Karsen Talalua.
Vice-champion de France de Pro D2 2023
En 2022-2023 le club termine à la seconde place de la saison régulière malgré un retrait administratif de trois points. Qualifié directement pour les demi-finales<ref>Modèle:Lien web</ref>, il écarte Mont de Marsan en demi-finale au Stade des Alpes 36-27<ref>Modèle:Lien web</ref> avant d'échouer en finale contre Oyonnax 14-3<ref>Modèle:Lien web</ref> au stade Ernest-Wallon à Toulouse.
Grenoble s'incline ensuite dans le barrage d'accession le Modèle:Date- contre l'équipe de Top 14 de Perpignan 19-33 pour le dernier match de l'ailier Lucas Dupont qui arrête sa carrière après 12 saisons en équipe première.
Les cadets Alamercery, vainqueurs du Stade toulousain (30-28) en lever de rideau de la finale du Top 14 remportent un quatrième titre de champion de France au Stade de France à Saint-Denis<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 6 juin, le FC Grenoble est relégué en Nationale par le conseil de discipline du rugby français Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après appel, le club est finalement maintenu en Pro D2 le 6 juillet, mais se voit pénaliser de 6 points pour la saison à venir<ref>Modèle:Lien web</ref>. Saisi par le club, le CNOSF valide en octobre le retrait de six points au club grenoblois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Marko Gazzotti et Barnabé Massa sont sacrés champion du monde junior 2023 avec l'équipe de France des moins de 20 ans. Marko Gazzotti est également nommé meilleur joueur de la compétition<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En fin de saison, le FCG compte notamment les départs du manager Fabien Gengenbacher pour le Lyon OU, de Tanginoa Halaifonua recruté par le Stade français et du champion du monde U20 Marko Gazzotti transféré à l'Union Bordeaux Bègles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2023-2024, Aubin Hueber est le nouveau manager<ref>Modèle:Lien web</ref> du club qui se renforce<ref>Modèle:Lien web</ref> avec l'arrivée notamment de l'international gallois Sam Davies<ref>Modèle:Lien web</ref>. Patrick Goffi est de retour au poste de président<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Identité visuelle
Couleurs et maillots
Logo
- Évolution du logo
-
Ancien logo du FC Grenoble.
-
Ancien logo du FC Grenoble Alpes.
-
Ancien logo du FC Grenoble.
-
Logo du FC Grenoble depuis 2009.
Mascotte
En 2011, le club s'est adjoint une mascotte dénommée Buky, un bouquetin stylisé.
Buky est utilisé comme support de produits dérivés (peluches...), et également de communication avec des comptes de réseaux sociaux (Instagram<ref>Modèle:Lien web</ref>, Facebook<ref>Modèle:Lien web</ref>) à son image<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il entre également dans la stratégie de sponsoring du club.
Palmarès
Compétitions nationales | Compétitions internationales | Équipes de jeunes |
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Autres Compétitions | Autres Compétitions internationales | Compétitions réserves et espoirs |
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Historique des saisons
Modèle:Article détaillé Modèle:Boîte déroulante/début
Chronologie des niveaux
La frise suivante montre l'évolution des niveaux auxquels le FC Grenoble a évolué depuis 1911.
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Les finales du FC Grenoble
En championnat de France de première division
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Date | Racing club de France | 22 – 9 | FC Grenoble | Stade du Matin, Colombes | Modèle:Abréviation discrète 3 000 |
Modèle:Date | FC Grenoble | 5 – 3 | US Cognac | Stadium municipal, Toulouse | 34 230 |
Modèle:Date | Castres olympique | 14 – 11 | FC Grenoble | Parc des Princes, Paris | 49 061 |
En challenge Yves du Manoir
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Date | US Dax | 24 – 12 | FC Grenoble | Stade olympique Yves-du-Manoir, Colombes | 2 902 |
Modèle:Date | AS Montferrand | 22 – 15 | FC Grenoble | Stadium, Brive-la-Gaillarde | Modèle:Abréviation discrète 10 400 |
Modèle:Date | FC Grenoble | 26 – 7 | SU Agen | Parc des sports et de l'amitié, Narbonne | Modèle:Abréviation discrète 3 200 |
Modèle:Date | RC Narbonne | 24 – 19 | FC Grenoble | Stade du Hameau, Pau | Modèle:Abréviation discrète 5 500 |
En challenge Jean-Bouin
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Date | Castres olympique | 18-18 | FC Grenoble | Stade Jean-Bouin, Paris | 12 000 |
Modèle:Date | US Dax | 43-41 | FC Grenoble | Stade Jean-Bouin, Paris | 12 000 |
En barrage de maintien en première division
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Date | Section paloise | 33 – 21 (P)<ref>Modèle:Lien web.</ref> | FC Grenoble | Stade de la Méditerranée, Béziers | 12 000 |
La Section paloise [[Championnat de France de rugby à XV 2000-2001#Classement|Modèle:8e]] de la poule de dix affronte Grenoble [[Championnat de France de rugby à XV 2000-2001#Classement 2|Modèle:8e]] de la poule de onze.
En barrage d'accession au championnat de France
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Date | FC Grenoble | 47 - 22<ref>Modèle:Lien web.</ref> | US Oyonnax | Stade des Alpes, Grenoble | 18 500 |
Modèle:Date | CA Brive | 28- 22<ref>Modèle:Lien web.</ref> | FC Grenoble | Stade Amédée-Domenech, Brive | 12 200 |
Modèle:Date | USA Perpignan | 33 - 19<ref>Modèle:Lien web.</ref> | FC Grenoble | Stade des Alpes, Grenoble | 19 662<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
En championnat de France de deuxième division
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Date | FC Grenoble | 9 - 0 | La Voulte sportif | Stade des Iris, Villeurbanne | |
Modèle:Date | USA Perpignan | 38 - 13 | FC Grenoble | Stade Ernest-Wallon, Toulouse | 18 700<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Modèle:Date | Oyonnax rugby | 14 - 3 | FC Grenoble | Stade Ernest-Wallon, Toulouse | 12 000 |
En Legion Rugby Challenge
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Date | Modèle:FRA-d FC Grenoble | 31 - 10 | Harlequins Modèle:ENG-d | Stade des Alpes, Grenoble | 8 000<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
En championnat de France de Nationale B
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Date | FC Grenoble | 6 - 3 | Castres olympique | Sorgues | |
Modèle:Date | FC Grenoble | 6-3 | US Cognac | Guéret | |
Modèle:Date | FC Grenoble | 9-3 | RC Vichy | Stade Laurent Gerin, Vénissieux | |
Modèle:Date | FC Grenoble | 14-3 | SU Agen | Stade du Diénat, Montluçon | |
Modèle:Date | CA Périgueux | 12 - 3 | FC Grenoble | Stade Lafayette, Le Puy-en-Velay | |
Modèle:Date | SU Agen | 54 - 6 | FC Grenoble | Stade de Saint-Ruf, Avignon | |
Modèle:Date | FC Grenoble | 6 - 3 | Biarritz olympique | Parc des sports et de l'amitié, Narbonne |
En coupe Frantz-Reichel
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Date | FC Grenoble | 41 - 13 | AS Béziers | Stade des Verdeaux, Bédarrides | |
Modèle:Date | Stade toulousain | 26-3 | FC Grenoble | Stade Maurice-Chevalier, Sorgues | |
Modèle:Date | Stade toulousain | 31 - 3 | FC Grenoble | Stade Albert-Domec, Carcassonne | 497 |
Modèle:Date | FC Grenoble | 13-13 | USA Perpignan | ||
Modèle:Date | US Dax | 17 - 7 | FC Grenoble | Stade Pierre Corbarieu, Toulouse | |
Modèle:Date | FC Grenoble | 9 - 0 | Lyon OU | Stade Marcel-Guillermoz, Romans-sur-Isère | |
Modèle:Date | FC Grenoble | 18 - 16 | SC Albi | Lunel |
En coupe René Crabos
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Date | Lombez Samatan club | 18-0 | FC Grenoble | Parc des Sports de Sauclières, Béziers | |
Modèle:Date | FC Grenoble | 29-12 | AS Béziers | Cavaillon | |
Modèle:Date | CA Brive | 10-3 | FC Grenoble | Stade Albert-Buisson, Issoire | |
Modèle:Date | FC Grenoble | 20-13 | Castres olympique | Stade de France, Saint-Denis | 25 000 |
Rivalités
Grenoble partage une rivalité avec le RC Toulon dans un classique du championnat<ref>Modèle:Lien web</ref> et avec le Castres olympique depuis la finale polémique de 1993<ref name="rugbyrama">Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités
Capitaines
Internationaux que le club a fournis
Internationaux français
Internationaux étrangers
Joueurs emblématiques
1892-1945 Modèle:Colonnes
1945-1980 Modèle:Colonnes
1980-2000 Modèle:Colonnes
Depuis 2000 Modèle:Colonnes
Entraîneurs et managers
Saisons | Entraîneur(s) | Adjoint(s) | Titre(s) |
---|---|---|---|
1911-1912 | Armand Couturier | ||
1912-1913 | Gaston Valois | ||
1913-1914 | André Charpin | ||
1915-1918 | Armand Couturier | Vice-champion de France 1918 | |
1918-1920 | Géo Martin | ||
1920-1922 | Paul Lamouret | Vainqueur du Challenge Pierre de Coubertin 1921 | |
1922-1923 | André Fouchères | ||
1923-1926 | René Lasserre | ||
1926-1927 | Edmond Besset | ||
1927-1929 | Paul Lamouret | ||
1929-1930 | Edmond Besset | ||
1930-1935 | Paul Finet | ||
1935-1936 | Léopold Mailhan | ||
1936-1938 | Albert Reynaud | ||
1938-1939 | Gilbert Brutus | ||
1939-1941 | Octave Reymond | ||
1941-1942 | Georges Cazeneuve | ||
1942-1945 | Marcel Finet | ||
1945-1946 | Octave Reymond | ||
1946-1949 | Julien Saby | ||
1949-1950 | Marcel Finet | ||
1950-1953 | Jacky Moureu | Vincent Graule | Champion de France Excellence 1951 |
1953-1955 | Raymond Bouvarel | Albert Reynaud (adjoint) | Champion de France 1954 |
1955-1956 | Pierre Gaussens | ||
1956-1957 | Henri Coupon | ||
1957-1960 | André Larroche | ||
1960-1962 | Germain Riondet | ||
1962-1965 | Jean Liénard | Vice-champion d'Europe 1963 | |
1965-1966 | Georges Brun | ||
1966-1968 | Germain Riondet | ||
1968-1969 | Edmond Racca | Finaliste du Challenge Yves du Manoir 1969 | |
1969-1972 | Jean Racca | ||
1972-1974 | Pierre Conquet | ||
1974-1975 | Modèle:ITA-d Duilio Parolai | ||
1976-1980 | Jean Liénard | ||
1980-1985 | André Rimet (adjoint) | ||
1985-1986 | André Rimet (adjoint) | ||
1986-1988 | Jean de la Vaissière (adjoint) | Finaliste du Challenge Yves du Manoir 1986 et Vainqueur du Challenge Yves du Manoir 1987 | |
1988-1989 | |||
1989-1992 | Michel Ringeval | Finaliste du Challenge Yves du Manoir 1990 | |
1992-1994 | Jacques Fouroux<ref>Modèle:Lien web</ref> | Michel Ringeval (adjoint) | Vice-champion de France 1993 |
1994-1995 | Michel Ringeval | ||
1995-1996 | Jean Capdouze | Éric Ferruit (adjoint) | |
1996-1997 | Jean de la Vaissière | ||
1997-1998 | Gilbert Doucet | ||
1998-1998 | Dominique Mazille | Roland Rouchier (adjoint) | |
1998-2000 | Michel Ringeval | Yves Pinotti (adjoint) | |
2000-2001 | Didier Camberabero (adjoint) | ||
2001-2002 | Jacques Delmas | Willy Taofifénua (manager), Gilles Cassagne (arrières) | Vice-champion de France de Pro D2 2002 |
2002-2004 | Willy Taofifénua (manager), Sylvain Bégon (avants), Pierre Trémouille (arrières) | ||
2004-fév. 2005 | Modèle:ENG-d Dean Richards | Willy Taofifénua (manager), Pierre Trémouille (arrières) | |
fév. 2005 | Willy Taofifénua (manager), Franck Corrihons (arrières) | ||
mars 2005- 2005 | Willy Taofifénua (manager), Jean-Philippe Cariat<ref>Modèle:Lien web</ref> (arrières) | ||
2005-2007 | Franck Corrihons | Jean-François Martin-Culet (adjoint) | |
2007-2009 | Sylvain Bégon (adjoint) | ||
2009-2011 | Fabrice Landreau | Sylvain Bégon (avants), Franck Corrihons (arrières) | |
2011-2013 | Sylvain Bégon (avants), Franck Corrihons (arrières), Modèle:IRL rugby-d Bernard Jackman (défense) | Champion de France de Pro D2 2012 | |
2013-2014 | Sylvain Bégon (avants), Franck Corrihons (arrières), Modèle:IRL rugby-d Bernard Jackman (défense), Modèle:IRL rugby-d Mike Prendergast (skills), Claude Mignaçabal (buteurs) | ||
2014- 03/12/2015 | Modèle:IRL rugby-d Bernard Jackman (jeu général), Sylvain Bégon (avants), Modèle:IRL rugby-d Mike Prendergast (trois-quarts), Philippe Doussy (skills et buteurs) | Vainqueur du Legion Rugby Challenge 2014 | |
03/12/2015- 2016 | Modèle:IRL rugby-d Bernard Jackman (jeu général), Modèle:IRL rugby-d Mike Prendergast (trois-quarts), Philippe Doussy (skills et buteurs) | ||
2016-2017 | Modèle:IRL rugby-d Bernard Jackman | Modèle:IRL rugby-d Mike Prendergast (trois-quarts), Modèle:NZL-d Aaron Dundon (avants), Philippe Doussy (skills et buteurs) | |
2017-2018 | Stéphane Glas (arrières) Modèle:RSA-d Dewald Senekal (avants) |
Cyril Villain (défense), Jérôme Vernay (skills) | Vice-champion de France de Pro D2 2018 et Vainqueur du barrage d'accession 2018 |
2018-2019 | Cyril Villain (défense), Jérôme Vernay (skills), Jean-Noël Perrin (mêlée)<ref>Modèle:Lien web</ref> | Finaliste du barrage d'accession 2019 | |
2019-2020 | Stéphane Glas | Sylvain Bégon (avants), Cyril Villain (défense), Jérôme Vernay (skills), Jean-Noël Perrin (mêlée), Fabien Gengenbacher (jeu au pied) | |
2020-2021 | Sylvain Bégon (avants), Cyril Villain (défense), Jérôme Vernay (skills), Jean-Noël Perrin (mêlée) | ||
2021-2022 | Fabien Gengenbacher | Nicolas Nadau (arrières), Arnaud Héguy (avants), Modèle:COK-d Steven Setephano (défense), Jean-Noël Perrin (mêlée) | |
2022-2023 | Nicolas Nadau (arrières), Arnaud Héguy (avants), Modèle:COK-d Steven Setephano (défense) | Vice-champion de France de Pro D2 2023 et Finaliste du barrage d'accession 2023 | |
2023- | Aubin Hueber | Nicolas Nadau (arrières), Patrick Pézery (avants), Modèle:ENG-d Tom Palmer (défense) |
Présidents
Effectif
Staff sportif
Nom | Poste | Nationalité sportive |
---|---|---|
Aubin Hueber | Manager | Modèle:Pays |
Nicolas Nadau | Entraîneur arrières | Modèle:Pays |
Patrick Pézery | Entraîneur avants | Modèle:Pays |
Tom Palmer | Entraîneur défense |
|
Historique des sponsors maillot
- -1990 : Genty
- 1990-1992 : Rallye
- 1992-1996 : Aucun sponsor
- 1996-1997 : Allibert
- 1997-1998 : E.Leclerc
- 1998-1999 : Evolutif
- 1999-2002 : Capgemini
- 2002-2018 : Sogeti<ref>Modèle:Lien web</ref>
- 2018-2021 : Work 2000
- 2021-2022 : SPP (Sport Passion Promotion)
- 2022- : Hardis Group<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Équipementiers
Après avoir eu Adidas, French Flair, Gilbert, KooGa et Erreà, le FCG porte depuis la saison 2009-2010 des maillots signés par l'entreprise Kappa<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2007, pour la réception du RC Toulon, Erreà réédite un maillot vintage réplique de celui du challenge Yves du Manoir en 1987 pour célébrer les 20 ans du titre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2011, pour la réception du Tarbes PR, Kappa réédite une réplique du tout premier maillot du FCG pour le centenaire du club <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2013, pour la réception du RC Toulon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Kappa réédite un maillot vintage réplique de celui de la finale polémique 1993 pour rendre hommage 20 ans après à la génération légendaire des Mammouths<ref>Modèle:Lien web.</ref> privés du titre sur erreur d'arbitrage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2022, pour la réception du Rouen NR, Kappa dévoile un maillot collector pour les Modèle:Nobr du rugby à Grenoble<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celui porté par Ange Capuozzo sera vendu aux enchères pour la somme de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Évolution du budget
Saison | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 | 2017-2018 | 2018-2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Budget | 6,50 Modèle:Abréviation discrète<ref name="lnr20102011">Modèle:Pdf Modèle:Article.</ref> | 7,45 Modèle:Abréviation discrète<ref name="lnr20102011"/> | 8,93 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Pdf Modèle:Article.</ref> | 14,9 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 18,644 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 20,769 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web</ref> | 21,73 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 21,7 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 13,41 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 18 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Saison | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 | 2023-2024 |
---|---|---|---|---|---|
Budget | 13,5 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 9,5 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 9,5 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 13,48 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 13 Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Centre de formation
Le premier centre de formation en France d'un club de rugby ouvre à Grenoble en 1988 sous la direction de l'ancien joueur Willy Pepelnjak. Il fait partie des premiers centres agréés à partir de 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Christian Rizzi est le directeur du centre de formation depuis plus de quinze ans<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le centre de formation du Modèle:Nobr a terminé au premier rang du classement national établi par la Ligue nationale de rugby pour la saison 2016-2017 <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Joueurs formés au club sacrés champions du monde des moins de 20 ans
- Modèle:FRA-d Fabien Alexandre (2006)
- Modèle:FRA-d Killian Géraci (2018 et 2019)
- Modèle:FRA-d Antonin Berruyer (2018)
- Modèle:FRA-d Éli Églaine (2019)
- Modèle:FRA-d Marko Gazzotti (2023)
- Modèle:FRA-d Barnabé Massa (2023)
- Modèle:FRA-d Zaccharie Affane (2023)
Associations de supporters
- Les Alpins
- Les Mammouths<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Les Clarinautes
- Mascotte : Buky<ref>Modèle:Lien web</ref>
Structures sportives
Stades
Modèle:Article détaillé Le FCG évolue dans l'enceinte du stade des Alpes depuis 2014 après avoir évolué plus de cent ans au stade Lesdiguières.
Le stade des Alpes est une enceinte de Modèle:Nombre, inauguré en Modèle:Date- en bordure du parc Paul-Mistral à Grenoble. Il a été construit sur l'emplacement du stade Charles-Berty détruit en 2003 pour permettre la construction de cette nouvelle enceinte. Il héberge également les matchs du Grenoble Foot 38.
- Détail des tribunes du stade des Alpes
Les tribunes se décomposent en cinq groupes<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- Tribune Sud : 4 000 places
- Tribune Nord : 6 000 places
- Tribune Est : 5 000 places
- Tribune Ouest : 5 000 places
- Tribune presse : 68 places
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
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- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Richard Escot, Jacques Rivière, Un siècle de rugby, Ed. Calmann-Lévy, 1997 Modèle:ISBN
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