Colombes
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Colombes (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.
Située dans la banlieue nord-ouest de Paris, Colombes est la onzième commune d'Île-de-France et la quatrième commune des Hauts-de-Seine. Plus grande cité pavillonnaire de la petite couronne parisienne, elle demeure néanmoins un territoire diversifié.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Modèle:... La commune de Colombes est située dans le nord-ouest de la petite couronne parisienne, sur la « boucle nord » des Hauts-de-Seine.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; l'altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Le territoire est composé de deux grands ensembles géologiques. Le grand sud de la commune se situe sur un plateau calcaire, les bords de Seine au nord ont une géologie de type alluviale de basse altitude.
Le dénivelé entre ces deux espaces a donné lieu à des exploitations de carrières (carrière des Côtes d'Auty) et de l'exploitation sablière, jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Certains toponymes se réfèrent à cette activité (cité des Grèves, rue des Côtes-d'Auty…).
Le nord de la commune se situe en zone inondable<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Colombes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en quatre « grands quartiers » soit Wiener – Centre-ville – Champarons, Europe – Gare du Stade – Fossés Jean, Les Grèves – Plateau – Moslard et Petit Colombes, eux-mêmes découpés en 33 îlots regroupés pour l'information statistique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 85,34 % | 666,28 |
Espace urbain non construit | 11,10 % | 86,66 |
Espace rural | 3,56 % | 27,76 |
Source : Iaurif<ref>Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009</ref> |
Colombes est la première commune pavillonnaire de la petite couronne parisienne. D'une superficie de Modèle:Unité, elle est urbanisée sur 86 % de sa surface (Modèle:Unité).
-
Bidonville, 1963,
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et habitat insalubre.
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Urbanisme préfabriqué
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et HLM des années 1970.
-
Transition entre les deux.
Modèle:Section à actualiser Modèle:Référence nécessaire
Modèle:Référence nécessaire Modèle:Référence nécessaire
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Habitat dense de gare - La rue des Vallées.
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Habitat pavillonnaire - Quartier du Plateau.
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Grand ensemble d'habitat collectif - Cité des Côtes d'Auty.
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Travaux sur la ZAC de la Marine.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 38 080, alors qu'il était de 36 755 en 2013 et de 36 111 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 25,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 73,8 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Colombes en 2018 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) inférieure à celle du département (3,7 %) et à à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 45,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (46,9 % en 2013), contre 42,5 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Colombes<ref name="LogT2" group="I"/> | Hauts-de-Seine<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 91,9 | 89,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,9 | 3,7 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,2 | 6,5 | 8,2 |
Le parc de logements de Colombes se compose de plusieurs formes d'habitat :
- habitat moyennement dense type début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, autour des gares ;
- habitat pavillonnaire « bourgeois » dans le sud-est de la commune, autour de la rue Saint-Denis, le quartier Petite-Garenne, l'avenue des Vats, dans le quartier Reine-Henriette, et de manière ponctuelle sur l'ensemble du territoire ;
- habitat pavillonnaire type loi Loucheur, et mal-lotis dans l'ouest de la commune ;
- grands ensembles d'habitat collectif publics et privés dans le nord de la commune ;
- ensembles moyens d'habitat « récents ».
Espaces verts
Modèle:Section à sourcer Colombes dispose de dix-huit squares et deux parcs:
- Parc Caillebotte ;
- Square Médéric-Chatou ;
- Square des Oiseaux ;
- Square Saint-Hilaire ;
- Square Dunant-Bellevue ;
- Square Denis-Papin ;
- Square Auguste-Renoir ;
- Square Dixmude ;
- Square des Sazières ;
- Square Colbert ;
- Square Edgar-Quinet ;
- Jardin d'Aragon ;
- Square Victor-Basch ;
- Square des Frères-Leseine ;
- Square Paul-Cézanne ;
- Square Florence-Arthaud ;
- Square Victorine-Meurent ;
- Parc Pierre-Lagravère
Projets d'aménagements
Modèle:Section à actualiser Le site de « La Marine », ancien siège de l'usine aéronautique de l'ingénieur Félix Amiot puis de bâtiments de l'armée, accueille un « écoquartier », dont l'achèvement est prévu en 2016. Il est notamment composé de nouveaux logements, de bureaux, d'un parc ouvert sur le boulevard et d'un centre de remisage de tramways<ref>page dédiée sur le site de la commune, consulté le 4 mai 2016.</ref>.
Trois projets financés par l'ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) sont en cours. Il concernent la réhabilitation de deux grands ensembles situés en bord de Seine (Les Grèves et le quartier Fossés-Jean), et l'introduction de plus de mixité sociale via la création de logements en accession aux côtés des HLM. La rénovation du quartier Europe-Île Marante est pour sa part déjà bien avancée<ref>page dédiée sur le site de la commune, consulté le 4 mai 2016.</ref>.
Le départ fin 2017 du club de rugby Racing 92 pour l'Arena 92 à Nanterre a quant à lui accéléré les projets de rénovation et reconversion du stade olympique Yves-du-Manoir<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un projet qui prévoyait l'installation du siège de la Fédération française de handball, avec notamment une salle couverte, des bureaux, un hôtel, des commerces et des logements, a cependant été abandonné<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À proximité, dans le parc d'activités Kléber, les quatre sites aujourd’hui encore occupés par Thalès seront prochainement restructurés, là aussi sous l'angle de la diversification : ils ont vocation à accueillir à terme des activités aussi variées que des bureaux, du commerce, des activités de production voire de l'habitat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies routières
Presque tout le réseau routier de la ville est limité à Modèle:Unité depuis le Modèle:Date-, date à laquelle Colombes est devenue une « ville 30 »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le territoire est traversé par deux axes d'importance régionale : au nord l’A86, sur sa portion de Nanterre à Saint-Denis, et à l'ouest l'ancienne RN 192, devenue RD 992, reliant la portion du Pont de Bezons à la place de Belgique de La Garenne-Colombes.
D'autres axes relient également Colombes aux quatre coins des Hauts-de-Seine :
- la RD 13, reliant le pont d'Argenteuil à la gare SNCF de Bois-Colombes, le tracé traversant la commune par la rue du Maréchal Joffre, la place du Général Leclerc et le boulevard de Valmy ;
- la RD 106, joignant La Défense au pont Aqueduc (pont de Colombes), pénétrant dans la commune par l'avenue Henri Barbusse, parcourant celle-ci puis la rue Gabriel Péri, le boulevard Edgar Quinet et la rue Paul Bert ;
- la RD 909, liant Argenteuil à la porte d'Asnières, passant sur l'extrémité nord-est de Colombes par les avenues d'Argenteuil et de Stalingrad ;
- la RD 986 (RN 186), faisant le tour de la petite couronne parisienne, parcourant la commune par l'extrémité ouest de la rue Gabriel Péri (en limite de Nanterre), le quartier du Petit-Colombes, croise ensuite les RD 13 et 106 à la place du Général Leclerc, bascule sur la rue du Bournard, franchit la gare SNCF de Colombes et aboutit sur l'avenue de l'Agent Sarre aux Quatre Routes, croisement limitrophe d'Asnières-sur-Seine, Bois-Colombes et Colombes.
Pistes cyclables
Le réseau routier accueille Modèle:Unité de pistes ou bandes cyclables et d'un millier de places de stationnement vélos<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En tant que « ville 30 », l'ensemble du réseau routier est en double-sens cyclable.
Le réseau Vélib' est implanté à Colombes. Cinq stations sont entrées en service en 2019 (Gare de Colombes, Gare du Stade, Gare de La Garenne-Colombes, Parc de l'Île Marante et Victor Basch) et cinq autres sont en cours de déploiement depuis 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports en commun
La ville est desservie par :
- quatre gares SNCF :
- une dizaine de lignes de bus : Modèle:Bus RATP/correspondances avec intitulé
- trois lignes du service de bus Noctilien :Modèle:Noctilien/correspondances avec intitulé
Un plan de déplacements des établissements scolaires (PDES) a été mis en place. Il concerne deux écoles.
Sous l'impulsion du conseil régional d'Île-de-France, le tramway T2 est prolongé depuis La Défense jusqu'à Bezons, traversant le boulevard Charles-de-Gaulle (RD 992) et le desservant sur trois stations : Jacqueline Auriol, Victor Basch, et Parc Pierre-Lagravère. La mise en service a eu lieu en novembre 2012.
À l'autre extrémité de la commune, le prolongement du T1 en provenance de Saint-Denis est arrivé au carrefour des Quatre-Routes, en limite d'Asnières et de Bois-Colombes en 2019, puis rejoindra le T2 via l'avenue de Stalingrad, la zone Kléber, le stade Yves-du-Manoir. La mise en service du T1 sur le territoire de Colombes est prévue pour 2025<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La station Les Courtilles de la ligne 13 du métro de Paris est située à proximité de la commune. On peut y accéder en une vingtaine de minutes à pied depuis la gare de Colombes.
La Ligne N74 sera créée à l'horizon 2019-2020 dans le cadre de la troisième phase du renfort du réseau. Elle offrira une substitution nocturne aux lignes T1 et T2 et à l'extension du T1 jusqu'à Colombes — Gabriel Péri.
Toponymie
Histoire
Les historiens pensent que la première agglomération est contemporaine de Paris. Des fouilles qui ont eu lieu vers 1828 ont permis de retrouver des outils en silex et des haches de pierre taillée. Plusieurs auteurs soutiennent qu’une cité et un atrium gallo-romains existaient dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l’emplacement de l’Ilot 14. Des druidesses se seraient alors installées dans les îles de la Seine.
La mention la plus ancienne témoignant de l’existence de Colombes date de 1160. C’est une bulle du pape Alexandre III confirmant ces biens que possédait la léproserie de Saint-Lazare où il est question de la dîme de Colombes. Un ancien cimetière mérovingien a été découvert sous la vieille église Saint-Pierre-Saint-Paul en centre-ville.
Dépendant de l'abbaye de Saint-Denis dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bourg se construit alors autour de l'artère y menant (l'actuelle rue Saint-Denis, qui rejoint l'ancienne route nationale 186 vers le carrefour des Quatre-Routes).
De grands domaines sont créés autour du bourg à l'époque de la construction du pont de Neuilly<ref>Modèle:Lien web.</ref> au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
La reine Henriette-Marie, fille d'Henri IV, épouse du roi d'Angleterre, [[Charles Ier (roi d'Angleterre)|Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Stuart]], demeurait dans le château de Colombes de 1657 jusqu'à sa mort le Modèle:Date à Modèle:Nombre. Son neveu Louis XIV venait la consulter pour les affaires concernant l'Angleterre. Une rue et une école élémentaire de la commune ont été nommées en sa mémoire.
De beaux jardins furent aménagés au sein de la propriété Courtanvaux, dans l'actuel quartier Saint-Hilaire, acquise en 1747 par le marquis de Courtanvaux.
Louis XVI se serait intéressé au « parc du Moulin Joly » (en place de l'actuelle île Marante) qui abritait des jardins anglo-chinois aménagés par le receveur des finances, graveur et littérateur Claude-Henri Watelet.
De 1790 à 1795, Colombes était un canton du district de Franciade. Le château fut rasé en 1793.
La commune est ainsi décrite en 1841 dans la Nouvelle histoire de Paris de Julien de Gaulle : Modèle:Citation.
La construction de ponts (pont de Bezons en 1811 et pont d'Argenteuil en 1832) sur la Seine coulant en contrebas du bourg ainsi que la construction de deux gares ferroviaires reliées à la gare Saint-Lazare (gare de Colombes en 1854 et gare de Bois-Colombes en 1857) permettent une extension et une plus grande fréquentation de la commune.
Le port des canotiers du Petit Gennevilliers attire les impressionnistes de Marly (Monet, Caillebotte, Sisley). Par ailleurs le peintre et graveur Théodule Ribot et l'artiste peintre Gustave Bienvêtu ont participé à l'essor de la ville.
L'île Marante, qui abrite aujourd’hui le parc Lagravère, était un lieu de canotage et de promenade avant 1870, Guy de Maupassant en parle dans l'une de ses nouvelles : Deux amis.
Jean Baptiste Clément s'est inspiré des nombreux cerisiers de Colombes pour composer le temps des cerises en souvenir de l'époque où il habitait cette ville. Il existe une rue des Cerisiers, une école élémentaire et un collège Jean-Baptiste-Clément, ainsi qu'une fête annuelle des cerises à Colombes.
La commune cède des terrains à Bois-Colombes en 1896 et à La Garenne-Colombes en 1910. Si ces séparations n'avaient pas eu lieu, la ville comprendrait en 2005 Modèle:Nombre, l'équivalent d'Aix-en-Provence ou d'Amiens<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Article connexe En 1907, construction sur l'emplacement d'un ancien hippodrome, datant de 1885, du premier stade de France (le Stade olympique Yves-du-Manoir) où se déroulent les Jeux olympiques d'été de 1924<ref>Modèle:Article.</ref>. Le stade abrite les plus importantes rencontres nationales de rugby et de football (y compris la coupe du monde de football de 1938) jusqu'à la rénovation du Parc des Princes en 1970. L’architecte Maurice Chavany (1872-1951), radical-socialiste, est maire de 1921 à 1935.
D'importants ateliers industriels s'installent à partir du début du siècle dernier sur le territoire de la commune (pneus BFGoodrich-Kléber-Colombes), avions Félix Amiot, téléphones Ericsson, moteurs Gnome et Rhône, parfums Guerlain, Sauzé et Dorin). Pour héberger la main-d'œuvre nécessaire, de grands ensembles immobiliers à bon marché mais de bonne facture sont construits dans l'entre-deux-guerres. Notamment en 1932-1933, un ensemble de 266 appartements en béton et brique dans le style Art Déco, tendance Paquebot, au 6-14 rue Paul-Bert dû à l'architecte Germain Dorel soit trois immeubles de sept étages en béton dont deux sont accessibles par le 7, villa Kreisser. Le commanditaire est Le foyer du progrès et de l'avenir.
Le 21 mars 1915, durant la première Guerre mondiale, plusieurs bombes sont lancées un ballon dirigeable allemand Zeppelin qui explosent rue Paul-Bert, au stade de Colombes, au no 24 rue Rouget-de-L'Isle, au no 4 rue de Bezons, au no 6 rue de l'Ouest et au no 12 rue du Puits<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46057963/f1.item.zoom%7C{{ #if: bpt6k46057963/f1.item.zoom |{{ #if: Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute | Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>,<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4602668h.item%7C{{ #if: bpt6k4602668h.item |{{ #if: Excelsior du 22 mars 1915 : La visite des zeppelins sur Paris | Excelsior du 22 mars 1915 : La visite des zeppelins sur Paris | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Modèle:Article connexe
À la suite de la maîtrise des crues de la Seine par un système de bassins de retenue en amont de Paris, les terrains proches des berges ont accueilli d'importantes infrastructures telles que l’hôpital Louis-Mourier et le passage de l’autoroute A86 au courant des années 1970. L'île Marante a alors été redessinée pour y créer le parc départemental Pierre-Lagravère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Colombes a été amputée de certains quartiers pour former les communes de Bois-Colombes en 1896 et La Garenne-Colombes en 1910<ref name="Cassini"/>.
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre, après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.
Pour l'élection des députés, le territoire de la commune relève de deux circonscriptions législatives, circonscriptions partagées avec les communes voisines :
- Première circonscription des Hauts-de-Seine (anciens canton de Colombes-Nord-Est, de Colombes-Nord-Ouest, de Gennevilliers et de Villeneuve-la-Garenne) ;
- Deuxième circonscription des Hauts-de-Seine (anciens canton de Colombes Sud et d'Asnières-sur-Seine).
Elle faisait partie de 1801 à 1908 du canton de Courbevoie, année où elle devient le chef-lieu d'un canton unique de Colombes du département de la Seine. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est divisée en 1967 entre le canton de Colombes-Nord et celui de Colombes-Sud. En 1984, cette répartition est modifiée et le territoire communal est réparti entre<ref name="Cassini"/> :
- le canton de Colombes-Nord-Est comptait Modèle:Nombre en 2010 ;
- le canton de Colombes-Nord-Ouest comptait Modèle:Nombre en 2010 ;
- le canton de Colombes-Sud comptait Modèle:Nombre en 2010.
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais répartie sur deux cantons :
- le canton de Colombes-1, qui correspond à la partie de la commune de Colombes située au nord d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de la Garenne-Colombes, pont de Charlebourg, rue Pierre-Brossolette, rue Colbert, rue des Gros-Grès, rue Brassat, rue des Voies-du-Bois, rue de Prague, villa Nouvelle, avenue Henri-Barbusse, avenue Jeanne-d'Arc, rue Denis-Papin, rue des Alouettes, rue des Monts-Clairs, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Bois-Colombes<ref name="Décret2014">Modèle:Légifrance portant délimitation des cantons dans le département des Hauts-de-Seine.</ref> ;
- le canton de Colombes-2 pour le surplus, avec les communes de Bois-Colombes et de La Garenne-Colombes.
La commune est équipée dans l'ensemble de ses bureaux de vote de machines de vote électronique (Nedap) depuis les élections de 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Intercommunalité
La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de Modèle:Unité habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Entre 2008 et 2014, la majorité au conseil municipal était composée de quatre groupes : Parti socialiste, Parti communiste français, Citoyens autrement, Europe Écologie Les Verts (dans l'ordre d'importance, en nombre d'élus), dirigés par le socialiste Philippe Sarre. Élue en mars 2008, la liste « Colombes rassemblée » a obtenu 53,60 % des suffrages contre 46,40 % pour la liste conduite par Nicole Goueta, maire sortante élue en 2001 sous l'étiquette RPF, rassemblant l'UMP, le Nouveau Centre et le Modem au second tour (le Modem rassemble 8,60 % des suffrages au Modèle:1er)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au second tour de l'élection présidentielle en 2007, Ségolène Royal (PS) avait obtenu 53,97 % des suffrages face à Nicolas Sarkozy (UMP) à Colombes.
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine, la liste conduite au deuxième tour par Nicole Goueta recueille 52,36 % des suffrages face au maire sortant. Nicole Goueta est élue maire lors du conseil municipal du 4 avril 2014. Modèle:Article connexe
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine, la liste EÉLV-UPPC-PS-PCF-G.s-GE-PRG-PP menée par Patrick Chaimovitch obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (53,20 %, 41 conseillers municipaux élus dont 2 métropolitains), devançant la liste LR-SL-LC menée par la maire sortante Nicole Goueta Modèle:Incise qui obtient Modèle:Unité (46,80 %, 12 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 où 57,09 % des électeurs se sont abstenus, malgré une campagne électorale d'une rare violence<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.
Malgré l'écart de voix, Nicole Goueta conteste les résultats du scrutin, estimant que la campagne électorale a été irrégulière. Le Tribunal administratif de Cergy a rejeté cette demande le Modèle:Date-, estimant que les faits n'avaient pas pu influer sur le scrutin, qui est donc confirmé<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref name="LP18022021">Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 80 000 et 99 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 53<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démocratie participative
Un conseil communal des jeunes se réunit de temps en temps afin de réfléchir à d'éventuels projets pour la ville (collectes, récolte de signatures, commémorations, etc.) et participe à des événements organisés par la ville. Les CCJ sont de jeunes Colombiens (Modèle:Nombre) élus pour une durée de deux ans par les collégiens de la ville de Colombes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Distinctions et labels
Modèle:Section à actualiser En 2007, Colombes a reçu le label « Ville Internet @@ »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Au Modèle:1er janvier 2010, Colombes est jumelée avec <ref>Modèle:Lien web.</ref> :
Équipements et services publics
Enseignement
Colombes est située dans l'académie de Versailles.
En 2009, la ville administre sept crèches, vingt écoles maternelles et dix-huit écoles élémentaires communales.
Toujours en 2009, le département gère six collèges (tous rénovés récemment) :
- Jean-Baptiste-Clément : 1969, reconstruit en 1999 ;
- Marguerite-Duras (anciennement Henri-Dunant) : 1977, reconstruit en 2010 ;
- Moulin-Joly depuis 1992 ;
- Lakanal, construit de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle jusqu'en 1989Modèle:Référence nécessaire, rénovée en 2009 ;
- Gay-Lussac, construit en 1932, ouvert en 1976, rénové en 2004<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Robert Paparemborde, construit au début de 2006, inauguré en septembre 2009 et ouvert en septembre 2010.
La région Île-de-France gère quant à elle trois lycées généraux et professionnels :
- le lycée Guy-de-Maupassant (anciennement lycée Robert-Schuman), construit en 1964 et reconstruit en 1994, en convention avec l'institut d'Études Politiques de Paris « Science Po »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le lycée professionnel Valmy ;
- le lycée polyvalent Claude-Garamont (formation aux métiers de l'édition, imprimerie, et arts graphiques).
Colombes dispose par ailleurs d'un établissement privé : l'Institution Jeanne-d'Arc, et de deux établissements d'enseignements spécialisés.
En 2018, la région Ile-de-France confirme avoir choisi Colombes pour la construction d'un nouveau lycée d'enseignement général. Implanté dans le quartier des Fossés Jean, il doit ouvrir en 2024. <references group="https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/colombes-aura-son-deuxieme-lycee-24-06-2018-7790940.php" />
Santé
L'hôpital Louis-Mourier (groupement hospitalier universitaire Nord) se situe au 178 rue des Renouillers.
Justice, sécurité, secours et défense
La commune est incluse dans le ressort du tribunal d'Instance de Colombes.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 40,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 17,8 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,13 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Structure démographique
La structure démographique de Colombes est marquée, comme de nombreuses villes de banlieue, par un héritage industriel. Si la ville n'a cessé de s'accroître au rythme de l'économie, « la population n'a pas toujours suivi l'économie ». Symptomatique de la « crise post-industrielle », le peuplement des cités de bords de Seine, marqué par le chômage, le faible niveau de scolarité et cumulant toutes sortes de difficultés. « Spécialisés » dans les emplois industriels, ces populations ont été les premières touchées par la crise lors de la fermeture ou le départ des usines, alors que les « promus » des Trente Glorieuses poursuivaient leur trajectoire de vie ailleurs, parfois dans la commune même. Les grands ensembles accueillent aujourd’hui les populations les plus en difficulté.
Le nombre d'habitants à Colombes était d'environ Modèle:Nombre en 2004. Le nombre moyen d'individus par ménage est de 2,53.
Les communes d'origine des Colombiens sont Colombes, Asnières-sur-Seine, Courbevoie, La Garenne-Colombes et Nanterre.
Les lieux de travail des Colombiens sont Colombes, Nanterre (La Défense), Courbevoie (La Défense), Paris Modèle:8e et Modèle:17e.
Dans le territoire colombien, les inégalités socio-économiques sont fortes : chaque mois, il reste à disposition du ménage le plus pauvre de Colombes Modèle:Euro par individu impôts exclusModèle:Quand, ce chiffre s'élève à Modèle:Euro pour le ménage le plus riche. La population de la ville reste jeune, la tranche d'âge la plus représentée étant celle des 39-59 ans, puis celle des 29-59 ans. Le nombre total d'emplois salariés privés à Colombes a baissé entre 2002 et 2004.
Modèle:Quand au cœur de l'action municipale. Il s'agit d'attirer des ménages solvables afin de tirer de nouvelles sources de revenus pour alimenter le budget de la ville. Une telle politique engagerait la ville vers des « investissements » indispensables : crèches, écoles, équipements publics… Cette nouvelle politique de peuplement s'accorde avec une politique en matière d'urbanisme, faisant la part belle à la densification du bâti.
Manifestations culturelles et festivités
Les associations colombiennes sont actives dans le domaine culturel et organisent diverses manifestations : Festival international du banc public (Cave à Théâtre) ; Rumeurs Urbaines, festival des arts de la parole (Cie Le Temps de Vivre) ; La Caravane (Le Hublot) ; Hip-Hop Contest (9.2 Styles)...
Sports et loisirs
Modèle:Section à actualiser La ville possède un stade, le stade olympique Yves-du-Manoir, inauguré en 1907, qui accueillit les Jeux olympiques d'été de 1924 (voir le film Les Chariots de feu), la Coupe du monde de football 1938, et de nombreuses autres rencontres sportives internationales. Des titres de presses datant de 1923, à propos du choix de Colombes comme site olympique, font état de la compétition Paris-Banlieue qui existait alors : « Verra-t-on la ville de Paris battue par sa banlieue ? » ou encore « Aujourd'hui doit se disputer dans la salle du conseil municipal à l'hôtel de ville la match Colombes contre Paris ». Le stade Yves-du-Manoir perdit de son importance après la rénovation d'un autre grand stade de la région parisienne, le Parc des Princes, au début des années 1970. Il put accueillir jusqu'à Modèle:Nombre, mais sa capacité a été largement réduite, les tribunes les plus vétustes ayant été détruites.
Colombes a été candidate avec Paris à l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2012. La ville aurait accueilli les épreuves de baseball et softball sur le site de l'actuel stade Yves-du-Manoir (sports qui, de toute manière, n'ont finalement pas fait partie de ceux qui se sont déroulés aux JO de 2012…)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Concernant les équipes fanions de la ville, on peut en compter deux, liées historiquement au Racing Club de France et aujourd’hui indépendantes :
- Tout d'abord le rugby à XV. Le Racing 92 qui évolua au stade olympique Yves-du-Manoir, et participe au championnat de Top 14, qui est la première division en rugby, depuis la saison 2009-2010. Le club a cependant déménagé à Nanterre (Paris La Défense Arena ) en novembre 2017.
- Mais également le football. Le Racing Club de France football évolue quant à lui en (Modèle:5e) National 3, au sein de la Ligue de Paris Île-de-France de football. Ce club historique est retombé dans l'oubli depuis les années 1990, après le retrait de son sponsor Matra.Le club évolue au complexe Yves-du-Manoir, dans le petit stade annexe Lucien-Choine.
La patinoire de Colombes est une patinoire olympique, de même que la piscine, Colombes compte également treize salles omnisports et divers équipements (roller parc, tennis, salle d'armes, dojo…).
La section féminine de handball de l'Étoile sportive colombienne a évolué au plus haut niveau du Championnat de France dans les années 1960 et 1970, devenant champion de France en 1965, 1966 et 1968 et terminant à la deuxième place en 1967 et 1973. En 2016, l'équipe évolue en Championnat de France de Nationale 3.
Cultes
Les Colombiens disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman, protestant et copte.
Depuis janvier 2010, Colombes fait partie du doyenné catholique des Trois Colombes, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au sein de ce doyenné, les cinq lieux de culte relèvent des trois paroisses<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul : église Saint-Pierre-Saint-Paul et chapelle Saint-Étienne-Saint-Henri ;
- paroisse du Sacré-Cœur : église du Sacré-Cœur et chapelle Saint-Bernard ;
- paroisse Sainte-Marie-des-Vallées : église Sainte-Marie-des-Vallées.
Modèle:Article connexe Pour les autres cultes, on peut indiquer :
- une synagogue, installée rue Valmy ;
- des salles de prière musulmane se trouvent rue d'Épinay et rue des Renouillers ;
- plusieurs assemblées évangéliques représentent les protestants à Colombes. Le temple de l'église évangélique baptiste de la rue du Maréchal-Joffre a été construit en 1909, et constitue toujours le lieu de rassemblement de l'association cultuelle constituée en 1908<ref>Modèle:Lien web</ref>. Depuis 1954, une deuxième église évangélique baptiste se réunit (rue Henri-Dunant), issue de la première et enregistrée sous le nom d'« Église évangélique baptiste du Petit Colombes », également nommée « Centre Évangélique Protestant »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une « assemblée chrétienne de frères » se réunit aussi dans des locaux à Colombes, rue d'Estienne-d'Orves<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Église copte orthodoxe Saint-Mina-Saint-Mercorios installée rue Jean-Jacques-Rousseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Modèle:Section à actualiser En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Colombes au 12 714e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Entreprises et commerces
Modèle:Section à sourcer Comme indiqué dans la section consacrée à l'urbanisme, la tertiarisation de l'économie colombienne s'accélère du fait de la proximité avec La Défense et de la restructuration de grands axes tel le boulevard Charles-de-Gaulle. Parmi les grandes sociétés implantées sur le territoire colombien, on citera volontiers Oracle ou Snecma, déjà évoqués, mais aussi Alcatel Lucent, Areva, Eiffel (filiale d'Eiffage), Pepsico, Malakoff Médéric ou encore Arkema. De nouvelles arrivées, comme la Société Générale (Modèle:Nombre), ou le centre d'appels de Free Mobile (Modèle:Nombre) témoignent de l'attractivité du territoire colombien pour les entreprises.
Au-delà du boulevard Charles-de-Gaulle et de ses environs immédiats (dont la ZAC des Champs Philippe), les grandes zones d'emplois à Colombes se trouvent majoritairement près de l'autoroute A86, dans le parc d'activités Kléber, la zone industrielle de la Prairie ou le parc technologique des Fossés Jean. Colombes compte en tout une vingtaine d'entreprises de plus de Modèle:Nombre.
Usine de traitement des eaux de Colombes : la nécessité d'assurer la salubrité de Paris a amené la réalisation d'une usine de traitement des eaux, inaugurée le 7 juin 1895, en même temps que le pont-aqueduc, par le préfet Eugène Poubelle. Une première usine avait été construite à cet endroit en 1793. Les eaux usées de Paris franchissaient ensuite la Seine par le pont-aqueduc pour être amenées aux champs d'épandage de Gennevilliers<ref>Emmanuel de Roux, Patrimoine industriel, Modèle:P.36-43, Éditions Scala, Paris, 2007 Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Histoire d'eaux à l'usine de Colombes, SIAAP, musée d'Art et d'Histoire de Colombes, Colombes, 1997 Modèle:ISBN.</ref>.
Les commerces à Colombes sont majoritairement situés dans le centre-ville, notamment le long de la rue piétonne Saint-Denis. Mais d'autres polarités existent au cœur des quartiers, avec des commerces de proximité : ainsi en est-il près de la gare des Vallées ou de la gare du Stade. D'autres zones ont par ailleurs vocation à voir leur attractivité commerciale s'accroître dans les années à venir, sous l'impulsion de grands travaux tels que la rénovation urbaine ou l'arrivée du tramway : aux Quatre-Chemins, mais aussi aux Fossés-Jean avec le transfert programmé du Centre Leclerc sur l'avenue de Stalingrad et la création d'un cœur de quartier commerçant.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Deux bâtiments colombiens sont inscrits monuments historiques :
- l'ancienne église Saint-Pierre-Saint-Paul de Colombes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- l'usine d'épuration des eaux SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l'Assainissement de l'Agglomération Parisienne) à côté du pont de Colombes entre l'A86 et la Seine<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Le stade Yves-du-Manoir, ancien champ de course hippique, fut inauguré en 1907 et accueillit les Jeux olympiques d'été de 1924 puis la coupe du monde de football de 1938. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le lieu sert de camp d'internement dans le cadre du système concentrationnaire nazi, sous l'autorité de Vichy.
Un monument aux morts construit en 1923 pour ceux tombés lors des deux guerres mondiales, un monument à la [[1re armée (France, 1944-1945)|Modèle:1re Rhin et Danube]], aux déportés et à la résistance et un pour la guerre d'Algérie.
Le territoire colombien est riche d'un passé industriel. Il accueille des vestiges d'établissements et d'activités liées à l'industrie.
Patrimoine culturel
- Maison des jeunes et de la culture :
Modèle:Référence nécessaire.
- L'Avant Seine / Théâtre de Colombes :
Modèle:Référence nécessaire
- Cinéma L'Hélios :
Modèle:Référence nécessaire.
- Colombes compte également trois bibliothèques et deux discothèques municipales, une salle des fêtes et théâtre polyvalents et un conservatoire de musique et de danse.
Colombes dans les arts et la culture
- Le groupe Quilapayún :
Modèle:Référence nécessaire.
Personnalités liées à la commune
Nés ou morts à Colombes
- Moïse Adilèhou (1995), né à Colombes, footballeur.
- Josué Albert (1992), né à Colombes, footballeur.
- Bryan Alceus (1996), né à Colombes, footballeur.
- Jean-Ricner Bellegarde (1998), né à Colombes, footballeur.
- Kelly Berville (1978), né à Colombes, footballeur.
- Ludovic Blas (1997), né à Colombes, footballeur.
- Gustave Bienvêtu (1850-1916), mort à Colombes, peintre.
- Jean-Jacques Bourdin (1949), né à Colombes, journaliste et animateur de radio.
- Charles-Andreas Brym (1998), né à Colombes, footballeur.
- Zoumana Camara (1979), né à Colombes, footballeur.
- Guillaume Chaine (1986), judoka français, né à Colombes, champion olympique par équipes en 2021.
- André Chéron (1895-1980), né à Colombes, joueur d'échecs.
- Elizabeth Cooper (1948-), née à Colombes, pianiste-cheffe d'orchestre.
- Jacques Crozemarie (1925-2006) Mort à Colombes, fondateur et ancien président de l’Association pour la recherche sur le cancer.
- Joyskim Dawa (1996), né à Colombes, footballeur.
- Lise Delamare (1913-2006), née à Colombes, actrice de théâtre et de cinéma.
- Rosine Delamare (1911-2013), née à Colombes, costumière.
- Émile Engel (1889-1914), né à Colombes, coureur cycliste.
- Henriette-Marie de France (1609-1669), morte au château de Colombes, fille d'Henri IV et de Marie de Médicis, et reine d'Angleterre.
- Eugène Guérard (1859-1931), né à Colombes, syndicaliste.
- Brahim Hemdani (1978), né à Colombes, footballeur.
- Abel Jacquin (1893-1968), né à Colombes, acteur de cinéma et de théâtre.
- Marie-Antoinette Katoto (1998), née à Colombes, footballeuse.
- Kouadio Koné (2001), né à Colombes, footballeur.
- Eliaquim Mangala (1991-), né à Colombes, footballeur.
- Chrislain Matsima (2002), né à Colombes, footballeur.
- Jacques Montéran (1882-1947), né à Colombes, cadreur et directeur de la photographie.
- Steven Nzonzi (1988), né à Colombes, footballeur.
- Matthias Phaëton (2000), né à Colombes, footballeur.
- Henri Poirier (1932-2005), né à Colombes, acteur.
- Henri Polge (1921-1978), mort à Colombes, archiviste.
- Stéphane Porato (1973), né à Colombes, footballeur.
- Augustin Théodule Ribot (1823-1891), mort à Colombes, peintre réaliste.
- Joseph Léonard Richard (1742-1797), général des armées de la République y est né.
- Denise Roger (1924-2005), née à Colombes, pianiste et compositrice.
- Michel Roux (1929-2007), né et enterré à Colombes, acteur.
- Nadia Roz (1979), né à Colombes, humoriste.
- Alain Saint-Ogan (1895-1974), né à Colombes, auteur et dessinateur de bande dessinée.
- Albert Seitz (1872-1937), mort à Colombes, compositeur d'alto.
- Quentin Spohn (1984), né à Colombes, artiste.
- Martine Storti (1946), née à Colombes, journaliste et écrivaine.
- Mickaël Tacalfred (1981), né à Colombes, footballeur.
- Timothée Taufflieb (1992), né à Colombes, footballeur.
- Armand Thirard (1899-1973), mort à Colombes, directeur de la photographie.
- Élodie Thomis (1986), née à Colombes, footballeuse.
- Alexandre Vardin (1989), né à Colombes, footballeur.
- Marie-Blanche Vergne (1934-1989), née à Colombes, chanteuse et actrice.
- Eddy Viator (1982), né à Colombes, footballeur.
- Alaeddine Yahia (1981), né à Colombes, footballeur.
Habitent ou ont habité Colombes
- Daniel Balavoine (1952-1986), chanteur.
- Maxime Barthelmé (1988), footballeur né à Sartrouville, a grandi à Colombes et a fait ses études au collège Moulin-Joly.
- Adeline Blondieau (1971), actrice, ex-épouse de Johnny Hallyday.
- Surya Bonaly (1973), patineuse, s'est beaucoup entraîné à la patinoire de Colombes.
- Gilles Bouleau (1962), journaliste, a grandi à Colombes.
- Philippe Candeloro (1972), patineur, s'est beaucoup entraîné à la patinoire de Colombes.
- Joseph Caulle (1885-1915), athlète.
- Clémentine Célarié (1957), actrice.
- Benoît Cheyrou (1981), footballeur né à Suresnes, a grandi à Colombes.
- Bruno Cheyrou (1978), footballeur né à Suresnes, a grandi à Colombes (frère du précédent).
- Valérie Damidot (1965), journaliste, présentatrice de télévision.
- Philippe Dana (1959), présentateur de télévision.
- Christophe Dauphin (1968), poète.
- Alexandre Debanne (1960), présentateur de télévision.
- Philippe Druillet (1944), dessinateur.
- Jean-Pierre Etcheverry (1939-2005), handballeur, a grandi à Colombes.
- Robert Etcheverry (1937-2007), comédien, a grandi à Colombes.
- François Faber (1887-1915), vainqueur du Tour de France 1909, surnommé « le géant de Colombes »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Dominique Frelaut (1927), ancien maire de Colombes.
- François-Éric Gendron (1954), acteur.
- Paul Huvelin, président du CNPF de 1966 à 1972, directeur de Kléber Colombes.
- Asger Jorn, (1914-1973), peintre danois, fondateur du mouvement CoBrA (1947) et de l'Internationale situationniste (1957) ; a occupé une maison-atelier au 82, rue Saint-Denis de 1969 à 1972.
- Jean-Jacques Kravetz (1947), musicien.
- Jean-Luc Lemoine (1970), humoriste et présentateur télé.
- Henri Lœvenbruck (1972), écrivain, chanteur, compositeur.
- Victorine Meurent (1844-1927), artiste française.
- Joëlle Mogensen (1953-1982), chanteuse.
- Nordine Mohamedi (1966), journaliste.
- Pierpoljak (1964), auteur-compositeur-interprète, a grandi à Colombes.
- Patrick Préjean (1944), acteur de théâtre.
- Alexandre Raymond (1872-1941), architecte orientaliste
- Philippe Risoli (1953), animateur de télévision ; a fait sa scolarité au lycée Guy-de-Maupassant (ancien Robert-Schuman).
- Yoni Roch (1978), acteur, cascadeur, recordman mondial et sportif de haut niveau en sports de combat, a grandi à Colombes.
- Rama Yade (1976), a fait ses études à l'institution Jeanne-d'Arc.
- Antoine Daniel (1989), vidéaste et streameur.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Formation économique, sociale et politique d'une banlieue: Colombes de 1830 à 1930, (1999). Thèse universitaire de Mattéo Poletti écrite sous la direction de Francis Demier; Université Paris 10 - Nanterre.
- Colombes Historique, (1984), Mattéo Poletti, MJC Théâtre de Colombes.
- Léon Quénéhen et Amélie Mesureur de Wailly, Histoire de Colombes à travers les âges, Paris, 1937.
- Colombes, Daniel Legros.
- La Guerre de 1870 et la commune. Vie quotidienne à Colombes, Christian Lebrument.
- Colombes - La Garenne Colombes, (2007), Jean-Marc Daudans, Modèle:Coll..
- Regards d'hier et d'aujourd’hui sur Colombes (2007), publication de la mairie de Colombes.
- Logement insalubre, l'urgence d'une mobilisation, La Gazette des communes, Modèle:N°/1810, Modèle:Date-, Modèle:P..
- Delphine Gerbaud, Saturnisme, l'importance du travail en réseau, La Gazette des communes Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:P..
- Plan vert (1996), Ville de Colombes, 60 pages, tableaux, photos, bibliographie.
- Publication mensuelle de la mairie de Mosaïque, anciennement Colombes notre ville et Colombes Informations.
- La Voix populaire, journal hebdomadaire d'informations.
- Portraits de Facel, une étoile de l'automobile à Colombes, (1999), Frédéric Demoulin, supp. Colombes informations no 266.
- Nordine Mohamedi, Pourquoi pas moi ? Histoire de Mohamed Machin, journaliste à la télévision française], Éditions BoD, Modèle:Lire en ligne.
- Collectif, ville de Colombes, Le stade de Colombes, 1983.