Bois-Colombes

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bois-Colombes est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, au nord-ouest de Paris, en région Île-de-France.

Ville principalement pavillonnaire, située près du quartier de La Défense, c'est par sa date de création (1896) une des communes les plus récentes du département des Hauts-de-Seine. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

La commune de Bois-Colombes est située au nord du département des Hauts-de-Seine, dans un méandre de la Seine (presqu’île de Gennevilliers). Les communes limitrophes de la ville sont : Asnières-sur-Seine (à l'est et au nord), Colombes (au nord et à l'ouest), La Garenne-Colombes (au sud-ouest) et Courbevoie (au sud).

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité (Modèle:Unité)<ref>Référence INSEE 2018 https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-92009 Consulté le 30 mai 2022</ref> ; l'altitude est relativement faible et le relief assez plat : celle-ci varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Climat

Le climat de Bois-Colombes n'est pas très différent de celui de Paris et de la petite couronne<ref>Modèle:Lien web.</ref> : celle-ci possède un climat de type océanique dégradé : l'influence océanique est prépondérante et se traduit par des étés relativement frais (Modèle:Unité en moyenne), des hivers doux (Modèle:Unité en moyenne) avec des pluies fréquentes en toute saison et un temps changeant. Les pluies y sont plus faibles (Modèle:Unité) que sur les côtes et quelques pointes de température sont à signaler au cours d'un même hiver ou d'un même été. Le climat de la ville connaît par ailleurs une certaine variabilité d'une année sur l'autre, certains hivers ou étés pouvant connaître des pics de température ou de précipitations.

Voies de communication et transports

Voies routières

Bois-Colombes est à l'écart des grands axes routiers du nord des Hauts-de-Seine, mis à part l'ancienne Route nationale 309 qui à la suite de la réforme de 1972, a été déclassée en RD 909.

On peut rejoindre Paris facilement en une vingtaine de minutes par la porte d'Asnières et par la porte de Champerret, ou également par la porte de Clichy, et l'on peut aussi aisément joindre La Défense et Argenteuil ainsi que le grand axe autoroutier francilien qu'est l'A86 par laquelle on accède rapidement à l'A14 et l'A15.

La commune est délimitée par quelques axes départementaux : l'avenue de l'Agent-Sarre (D 986) et l'avenue d'Argenteuil (RD 909) au nord, la rue des Bourguignons (D 11) à l'est prolongée vers le sud-ouest par l'avenue Faidherbe. Elle est également traversée par la rue du Général-Leclerc (D 13), la rue Victor-Hugo (D 13 bis) ou l'avenue Charles-de-Gaulle. Les nombreux feux tricolores et sens uniques limitent le flux de circulation de transit dans la commune.

Transports en commun

Modèle:Article connexe

Train

Bois-Colombes est desservie par trois gares du réseau Transilien Paris Saint-Lazare, toutes situées en limite du territoire communal :

La ville est à dix minutes de Paris-Saint-Lazare et des Grands Boulevards par la ligne J et sept minutes de La Défense depuis la gare de Bécon-les-Bruyères, par la ligne L.

Tramway

Métro

À l'heure actuelle les stations les plus proches sont Pont de Levallois - Bécon, terminus de la ligne 3 du métro parisien est à vingt minutes à pied de l'entrée Sud de la commune ainsi que les stations Les Agnettes et Les Courtilles sur la ligne 13 qui sont à environ dix minutes à pied respectivement du carrefour des Bourguignons et du carrefour des Quatre-Routes.

Un projet de prolongement de la ligne 3 du métro parisien à la gare de Bécon est soutenu par la RATP et la ville de Levallois-Perret, mais la région n'y a cependant pas donné suite<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Bus

La ville est desservie par le Réseau de bus RATP et par les lignes suivantes : Modèle:Bus RATP/correspondances avec intitulé.

Ces lignes mènent principalement aux gares (Transilien, RER) et stations (bus, métro, tramway) des environs, qui se situent essentiellement à Colombes, Pont de Levallois, La Défense, Porte de Champerret, Argenteuil, Les Courtilles etc...

Vélo en libre service

Le réseau Vélib' est implanté à Bois-Colombes. Cinq stations sont implantées sur la commune ou en limite communale.

  • Station Modèle:N° : Henri-Barbusse - Bourguignons, devant la gare de Bois-Colombes ;
  • Station Modèle:N° : Gare des Vallées ;
  • Station Modèle:N° : Argenteuil - Voltaire, au carrefour des Bourguignons ;
  • Station Modèle:N° : Place Jean-Mermoz ;
  • Station Modèle:N° : Hispano-Suiza - Parc des Bruyères, rue du Général-Leclerc ;
  • Station Modèle:N° : Ménil - Argenteuil, avenue d'Argenteuil, à proximité du carrefour des Quatre-Routes.

Urbanisme

Typologie

Bois-Colombes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

L’Insee découpe la commune en douze îlots regroupés pour l'information statistique soit Lépine-Binet, Glatz-Mivière, Guyot-De Gaulle, Chefson-De Gaulle, Paix-Estienne d'Orves, Hugo-Bel Air, Verdun-Leconte, Déroulède-Leclerc-Albert, Duflos-Geraldy, Jaurès-Vaudreuil, Jaurès-Litolff, Faidherbe-Pasteur<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 95,89 % 168,06
Espace urbain non construit 4,11 % 7,93
Espace rural 0,00 % 0,00
Source : Iaurif<ref>

Modèle:Lien web.</ref>

Bois-Colombes est divisée en quartiers :

  • les Chambards, au nord, près de l'avenue d'Argenteuil (ancienne RN 309) reliant le carrefour des Bourguignons aux Quatre-Routes de Colombes. Proche des Hauts d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine, il est le moins huppé. L'habitat est fait de petits pavillons et d'immeubles ;
  • le centre avec les services (hôtel de ville, poste principale, école Paul-Bert, marché du centre, bibliothèque, église Notre-Dame-de-Bon-Secours, gare de Bois-Colombes...). Si le centre est bien placé sur l'axe nord-sud, il est décalé sur l'axe est-ouest étant limitrophe d'Asnières-sur-Seine. L'urbanisation ayant commencé près de la gare, l'habitat y est plus dense avec des immeubles ;
  • les Vallées, au sud-ouest du centre, en limite de Colombes et de La Garenne-Colombes, est résidentiel avec un habitat majoritairement constitué de pavillons avec de petits immeubles en coin des rues ; le quartier comporte une gare ;
  • la côte Saint-Thibaut, au sud-est du centre, est le pendant un peu plus dense côté Asnières-sur-Seine. S'y trouve le centre nautique qui a remplacé la piscine municipale après la privatisation de cette dernière ;
  • les Bruyères, au sud, (qui a donné son nom à la gare de Bécon-les-Bruyères), quartier industriel en limite de Courbevoie et de La Garenne-Colombes de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après un complet réaménagement au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est constituée en 2022 d'immeubles de bureaux et de logements neufs entourant le parc des Bruyères. C'est là que se trouve, juste à la limite sud du quartier des Vallées, la cité scolaire Albert-Camus (collège et lycée avec un centre sportif comportant piscine, gymnase et pistes d'athlétisme en tartan), qui scolarise aussi des élèves de communes voisines. En 2022 cette cité scolaire est en grand chantier de rénovation.

Logement

Principalement des maisons bourgeoises, de grands pavillons et des appartements luxueux d'immeubles haussmanniens. Ont été construits des quartiers, après la guerre des appartements plus modestes.

Modèle:Référence nécessaire. L'attribution des logements s'effectue par tirage au sort pour éviter le favoritisme.

Projets d'aménagements

Sans projet d'extension car très urbanisée la ville soutient les rénovations (particuliers et copropriétés) afin d'embellir et de garder le caractère historique.

Si la politique d'embellissement de l'équipe municipale est surtout axée sur le quartier des Bruyères pour requalifier une importante zone de friches industrielles et sur le centre-ville, une action de réhabilitation du quartier Nord est entreprise depuis quelques années : travaux place Jean-Mermoz, création d'un nouveau collège, opérations immobilières "renouvellement de l'avenue d'Argenteuil" et "Pompidou - Le Mignon". Cette dernière opération est entrée dans sa phase active mi-2011 avec le début des démolitions de maisons autour de la rue Gramme. Néanmoins certains propriétaires refusent de quitter leurs maisons. Plusieurs associations (Mon Toit Mon Droit<ref>[1] Association Mon Toit Mon Droit</ref>, ADN-BC<ref>[2] ADN-BC</ref>) se sont constituées pour dénoncer les conditions d'attribution de cette opération à Bouygues Immobilier et les pressions qui seraient exercées sur les propriétaires des maisons se trouvant dans la zone. De même, l'association Changeons d'èRe<ref>[3] Changeons d'èRe</ref> milite contre ce projet et intervient régulièrement par l'intermédiaire des conseillers municipaux de la liste du même nom, pour dénoncer officiellement la situation difficile que vivent les familles.

Toponymie

En 1851, le recensement de Colombes fait état de 17 habitants au lieu-dit Bois de Colombes. Le territoire communal était auparavant une zone boisée (voir la carte de Cassini) située à mi-chemin entre les villages d'Asnières-sur-Seine et de Colombes. La toponymie de la ville viendrait donc de cette époque et de l'ancien emplacement de ce bois, près de Colombes, nom ensuite donné à la ville à sa création. Modèle:…

Chronologie historique

Fichier:Bois-Colombes - Passage a niveau sur la ligne de Saint-Germain.jpg
Le passage à niveau sur la ligne de Saint-Germain. La commune doit son existence à l'arrivée du chemin de fer.
Fichier:Asnieres - Bois-Colombes - Rue des Bourguignons.jpg
La rue des Bourguignons marque la limite entre Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune a été créée en 1896, par détachement de la commune de Colombes.

Antérieurement à la loi du Modèle:Date-, la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-. Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1968 de la Troisième circonscription des Hauts-de-Seine.

La ville était historiquement le chef-lieu du canton de Bois-Colombes. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Colombes-2.

Intercommunalité

La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de Modèle:Unité habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Fichier:BoisColombesMairie.jpg
La mairie.

Pour les échéances électorales de 2007 Bois-Colombes fait partie des 82 communes<ref>La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr</ref>,<ref>Liste des communes équipée de machines de vote électronique dans le 92</ref> de plus de Modèle:Nombre ayant utilisé les machines à voter. La ville est totalement équipée de ces machines lors des élections de 2007. Mais trois d'entre-elles tombent en panne le jour des élections du Modèle:Date- et les temps d'attente atteignent des records, jusqu'à parfois plus de deux heures<ref>[4] Le vote électronique peu convaincant sur le site de liberation.fr consulté le 23 septembre 2013</ref>,<ref>L'urne électronique passe mal auprès des électeurs sur le site du parisien.fr consulté le 23 septembre 2013</ref>. En 2014, la liste des communes de plus de 3500 habitants publiée par le Sénat pour le vote par machines à voter est réduite à 64 et Bois-colombes n'en fait plus partie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bois-Colombes se donne des maires de droite avec une grande régularité, malgré des querelles internes à ce camp, qui peuvent parfois tourner au règlement de comptes. Émile Tricon, maire pendant 33 ans de mai 1953 à novembre 1986, laisse en Modèle:Date- son siège en cours de mandat à son adjoint Jean-François Probst après son accession au siège de sénateur des Hauts-de-Seine, qu'il a en réalité brigué pour permettre à Charles Pasqua de reprendre ce siège en 1988 après son passage au gouvernement comme ministre de l'Intérieur et après la défaite de la droite aux législatives<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les ambitions nationales de M. Tricon, qui finit conseiller de Jacques Chirac[référence ?], conduisent les Bois-Colombiens, peu enthousiasmés d'une part en raison de son grand âge (81 ans) et d'autre part par des projets qui semblent pouvoir nuire à l'atmosphère provinciale de la ville[référence ?], à l'éconduire lors des élections suivantes en 1989. Roger Blinière, qui lui succède, perd lui aussi son siège à la fin de son mandat en 1995 au profit d'Yves Révillon, constamment réélu depuis et la dernière fois en 2020.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Depuis la Libération, sept maires se sont succédé à Bois-Colombes :

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

La ville dispose d'un commissariat de Police Nationale dès les années 1960, situé en sous-sous-sol de la mairie, rue Auguste-Moreau puis déménage dans un pavillon, au 29 rue Charles-Duflos. La Police nationale de Bois-Colombes accueille alors en son sein une des douze premières femmes agent de police de France : Modèle:Mme Simone BIETTE, bien connue des Bois-colombiens puisqu'elle office à la sécurité des sorties de l'école Paul-Bert, au carrefour de la rue Paul-Déroulède et de la rue Heynen.

Puis, le commissariat a successivement été installé dans deux autres postes, près de la place Jean Mermoz. Un commissariat de Police nationale installé dans des locaux neufs a ouvert en 2011 au 75 ter rue Adolphe Guyot.

La commune de Bois-Colombes s'est dotée d'une police municipale à la fin des années 1990, les effectifs présents de nos jours sont d'une vingtaine d'agents assurant le maintient de l'ordre et de la prospérité dans cette ville.

La commune dépend pénalement du tribunal d'Instance de Colombes pour toutes les affaires judiciaires ordinaires, et du tribunal de grande instance de Nanterre pour tout le reste.

Politique environnementale

La commune effectue le tri sélectif depuis plusieurs années, mais parfois mal appliqué dans certains quartiers.

En 1995, l'adjointe au maire, Catherine Brigand, avait institué et mis en place des parkings vélos aux alentours de la gare, mais cela n'a duré qu'un printemps la municipalité n'ayant pas persévéré.

Jumelages

Au Modèle:Date-, Bois-Colombes est jumelée avec :

En Modèle:Date-, la ville a reçu une délégation du conseil municipal de Neu-Ulm<ref>https://www.bois-colombes.fr/participer-a-la-vie-locale/jumelage-avec-neu-ulm/ |consulté le= 23 mai 2022</ref>.

En 1965, le docteur Lang (1918-2007), maire de Neu-Ulm (commune de Bavière), membre de l'Union internationale des maires, propose à Émile Tricon le jumelage de leurs deux communes, cela se fait officiellement en Modèle:Date-. Le Dr Lang a compris, au sortir de la guerre, que les générations doivent apprendre à se connaître pour s’estimer et se respecter. Pour ce faire, les deux municipalités n’hésitent pas à mettre en place les moyens matériels et humains pour que l’aventure du rapprochement franco-allemand initiée par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer aboutisse. Progressivement les échanges se font plus forts, près de 600 personnes se rencontrent chaque année en France ou en Allemagne. Toutes les générations et catégories socio-culturelles sont concernées au travers des associations des deux communes. À chaque réception à Neu-Ulm, le Dr Lang est présent, se faisant un devoir de perfectionner son français afin de mieux comprendre et se faire comprendre. À l’initiative de M. Émile Tricon, le Dr Lang est fait citoyen d’honneur de Bois-Colombes. Sa venue lors des festivités du Modèle:40e du jumelage des deux communes en 2006 est sa dernière apparition à Bois-Colombes, quelques mois avant son décès<ref>Bulletin municipal n° 72 d'octobre 2007</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,3 %, soit proche de la moyenne départementale (38,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 18,8 % la même année, alors qu'il est de 20 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,10 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement et établissements

Bois-Colombes dépend de l'académie de Versailles et dispose d'une structure scolaire assez importante pour une commune moyenne :

  • Écoles maternelles
  • Écoles élémentaires
    • Paul-Bert 62 rue Paul-Déroulède
    • Pierre-Joigneaux, 110 rue Pierre-Joigneaux
    • Jules-Ferry, 67 rue Charles-Chefson
    • Saint-Exupéry, 89 rue Adolphe-Guyot
    • Françoise-Dolto, 104 rue Henry-Litolff
    • Gramme, 29 rue Gramme
    • La Cigogne, 11 rue du Moulin-Bailly
  • Collèges et lycées
    • Collège Jean-Mermoz, 77 rue Charles-Chefson
    • Modèle:Lien, 131 rue Pierre-Joigneaux<ref>L'établissent possède une piscine et sept gymnases, il a vu éclore de nombreux champions de France de trampoline</ref>
    • Lycée professionnel Daniel-Balavoine, 7 rue Marceau-Delorme<ref>Auparavant, l'établissement ne portait pas de nom propre, il était désigné par le nom de la rue qui l'hébergeait, le nom de Daniel Balavoine donné au lycée a été voté en conseil municipal par l'ensemble des élus, à noter que c'est le premier établissement qui porte le nom de l'artiste disparu en 1986.</ref>
  • Opus Dei
    • Collège privé garçon Hautefeuille, 63-65, rue Armand-Silvestre.
    • Lycée privé garçon Hautefeuille, 26 rue Pierre-Joigneaux.

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:… Chaque année, la fête nationale est célébrée par un feu d'artifice sur la place de l'Hôtel-de-Ville, le Modèle:Date-.

Le samedi après la rentrée, la ville célèbre son quartier nord en organisant une fête place Mermoz suivie d'un feu d'artifice.

Sports

La commune est dotée de trois gymnases, l'un au nord de son territoire, le complexe sportif Albert-Smirlian (couplé au gymnase La Sauvegarde), le second au sud de celui-ci : le complexe sportif Jean Jaures, qui accueille aussi le concessionnaire de la piscine municipale, et le dernier dans le quartier de la place Mermoz qui accueille les différentes équipes de la section handball. L'équipe senior évolue dans le championnat de France national 3 et a vu passer de nombreux internationaux.

La cité scolaire Albert Camus accueille également un complexe sportif réservé aux élèves, comprenant notamment un stade, une piscine, une salle d'escalade et une salle de gymnastique équipée de trampolines.

Les équipes bois colombiennes s'illustrent principalement en trampoline, discipline où des ressortissants de la commune remportent régulièrement des titres de champion de France<ref>https://archive.is/20120604/http://www.bois-colombes-sports-acro.fr/pages/resultats.html</ref>.

La commune possède également un centre aquatique de qualité<ref>[5]</ref> (bassin de Modèle:Unité, centre de bien-être, centre de cardio-training et spa).

Médias

La municipalité publie à Modèle:Nombre et distribue gratuitement le Journal de Bois-Colombes, un bimestriel relatant la vie de la commune et faisant des reportages sur certains commerces, associations, événements ou disciplines sportives.

On y trouve également les informations utiles (passage des encombrants, programme de la salle de spectacles, etc.), la liste des naissances, mariages et décès, des petites annonces et une tribune réservée aux listes d'opposition du conseil municipal. Certains articles détaillent également les projets et réalisations de la municipalité concernant des rénovations ou des constructions. Le directeur de publication est le maire.

Cultes

Les Bois-Colombiens disposent de lieux de culte catholique et protestant.

Culte catholique

Fichier:BoisColombesEglise.jpg

Modèle:Article connexe Depuis Modèle:Date-, la commune de Bois-Colombes fait partie du doyenné des Trois-Colombes, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Notre-Dame-de-Bon-Secours<ref> Modèle:Lien web.</ref> qui relève de la paroisse Notre-Dame du Bon Secours<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Culte protestant

Le « centre 72 » est le lieu de culte de la communauté rattachée à l'Église protestante unie de France<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2002, la part des ménages dont le revenu net mensuel excédait Modèle:Unité était de 17,8 % contre 21,1 % pour le département.

Si Bois-Colombes se situe donc parmi les villes dont le revenu par habitant reste relativement peu élevé, ce chiffre de 17,8 % est un des plus forts au nord du département. De plus, la population de Bois-Colombes est l'une des plus âgées du nord des Hauts-de-Seine.

Au sein même de la commune on peut distinguer deux zones géographiques assez distinctes dont la séparation, même si elle ne peut être clairement établie, pourrait être la rue Victor-Hugo. Ainsi la population du sud de Bois-Colombes, où se situent la mairie et le centre nautique, est constituée de ménages aux revenus plus importants qu'au nord. On remarquera d'ailleurs que le sud de la ville côtoie des villes plutôt aisées telles que Courbevoie ou La Garenne-Colombes tandis que le nord est très proche des Hauts-d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine où résident des ménages aux revenus plus modestes.

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Bois-Colombes au 5 336e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Située dans le nord des Hauts-de-Seine, Bois-Colombes est une ville essentiellement résidentielle. La rue des Bourguignons, l'ancienne RN 309a limitrophe d'Asnières-sur-Seine, est la plus importante rue commerçante du nord de la presqu’île de Gennevilliers.

La ville comptait plusieurs entreprises notables dans les cosmétiques (Laboratoires Payot), les roulements à bille (SKF) et principalement dans l'aéronautique (Hispano-Suiza). L'impossibilité pour les entreprises de s'étendre et la valeur des terrains ont conduit à une désindustrialisation de la commune.

Le départ d'Hispano-Suiza en 1999<ref>HISTOIRE DE BOIS-COLOMBES</ref>, qui fournissait le quart des recettes de la ville, a été vécu comme une catastrophe par les habitants. Cependant le site des Bruyères qu'occupait cette entreprise a vu progressivement s'implanter des sièges sociaux qui apportent un nouveau souffle à Bois-Colombes depuis 2004. Les sociétés IBM France, Aviva, GRTgaz, Storengy, Elengy (trois entreprises du groupe ENGIE), Coface, ainsi que Colgate-Palmolive, s'y sont notamment installées.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'ancienne soufflerie de l'usine Hispano-Suiza, aux Bruyères, est classée. Elle a été transformée en école lors de la désindustrialisation du site.
En dehors de la soufflerie, le monument le plus notable est l'hôtel de ville construit en 1937. Son beffroi vert-de-gris, visible à plusieurs kilomètres à la ronde, sert souvent de point de repère aux Bois-Colombiens. Modèle:Article détaillé

Personnalités liées à la commune

Modèle:Article détaillé

Bois-Colombes dans les arts et la culture

L'hôtel de ville a été utilisé pour des tournages de films et de séries :

Plusieurs scènes du film Le thé au harem d'Archimède, de Mehdi Charef, ont été tournées dans les rues de Bois-colombes.

Un épisode de Joséphine, ange gardien, et de Sœur Thérèse.com, deux séries de TF1, ont également été tournés en partie à Bois-Colombes. Une scène du film Les Gamins a également été tournée à Bois-Colombes, dans le quartier des Bruyères.

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason commune

.

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Léon Quénéhen, Histoire de Bois-Colombes, Jouve & Cie Éditeurs, 1946
  • Lucienne Jouan, Asnières et Bois-Colombes à la Belle Époque, UNAL Asnières, 1980
  • Daniel Legros, Colombes, Éditions Alan Sutton, 1995
  • Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Flohic Éditions, 1994

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail