Clovis Cornillac
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Clovis Cornillac est un acteur et réalisateur français, né le Modèle:Date de naissance à Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est le fils de Myriam Boyer et Roger Cornillac, et le demi-frère d'Arny Berry<ref name="purepeoplemyriam"/>.
Biographie
Jeunesse
Modèle:… Fils du metteur en scène Roger Cornillac et de l’actrice Myriam Boyer, il est le demi-frère du metteur en scène Arny Berry et le frère d’Élisa Cornillac, administratrice de théâtre<ref name="purepeoplemyriam">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>.
Carrière
Clovis Cornillac commence sa carrière à l'âge de treize ans, en tournant avec sa mère dans un feuilleton en quatre épisodes diffusé à la télévision en mars 1982 : L'Enfance de Pierrot. À l'âge de quatorze ans, il quitte la maison familiale pour apprendre le théâtre. Il commence par faire du théâtre de rue, énormément de théâtre subventionné et passe des castings<ref name="peoplepluriellesBio">Modèle:Lien web.</ref>. Il prend également des cours de chant.
Clovis Cornillac débute au cinéma en 1985 dans Hors-la-loi, de Robin Davis où il a un des rôles principaux de jeune délinquant. À la suite de ce film, Dominique Besnehard, découvreur de talents du cinéma français, l'envoie se présenter à Peter Brook aux Théâtre des Bouffes du Nord. Il y est engagé, pour plusieurs mois, dans la pièce Le Mahâbharata. Par la suite, il enchaîne rôle sur rôle, comme celui d'un héroïnomane dans un épisode de Pause-café pause-tendresse, en compagnie de sa mère Myriam Boyer (qui joue le rôle de sa mère dans l'épisode).
Parmi les rôles marquants de Clovis Cornillac, on peut signaler : dans Karnaval de Thomas Vincent, il est le compagnon de Sylvie Testud, pour un rôle qui lui vaudra une nomination pour le César du meilleur espoir masculin 2000, césar qu'il décroche en 2004 pour son rôle de Kevin dans Mensonges et trahisons et plus si affinités de Laurent Tirard, où il campe avec brio un footballeur ; dans le film à succès Brice de Nice, il est Marius Lacaille ; dans la version cinéma des Brigades du tigre, il est le commissaire Paul Valentin (après Jean-Claude Bouillon dans la série). Sans oublier sa prestation dans le film de Jean-Pierre Jeunet Un long dimanche de fiançailles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Clovis Cornillac reprend, après Christian Clavier dans Astérix et Obélix contre César et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, le rôle d'Astérix dans Astérix aux Jeux Olympiques aux côtés d'Obélix/Gérard Depardieu. Le film est un échec critique mais non public, bien que la prestation de Cornillac ne soit pas trop mise en cause. Il est toutefois remplacé dès le film suivant, Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté, par Édouard Baer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Travailleur acharné, adorant « préparer » ses rôles dans le détail<ref name="peoplepluriellesBio"/>, Clovis Cornillac se distingue dans le cinéma français par les énormes changements physiques, apprentissages ou autres qu'il fait volontiers pour ses rôles et les nombreux régimes, entraînements, recherches et autres pratiques extrêmes ou tout simplement très détaillées auxquelles il s'astreint pour y parvenir.
Lors de la [[Molières 2008|Modèle:22e des Molières]], le Modèle:Date, Clovis Cornillac était président d'honneur, avec la comédienne Barbara Schulz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date, son premier film en tant que réalisateur intitulé Un peu, beaucoup, aveuglément sort dans Modèle:Nobr de cinéma françaises<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vie privée
De 1994 à 2010, Clovis Cornillac a été marié avec l'actrice Caroline Proust, avec laquelle il a eu en 2001 des jumelles, Lily et Alice.
Depuis 2009, il est en couple avec la comédienne Lilou Fogli qu'il épouse le 30 août 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils ont un enfant, Nino, né le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres
- Dans Le Village sur la colline, diffusé en 1982 à la télévision, où il joue pour la première fois, on retrouve sa mère, Myriam Boyer qui interprète le rôle principal, mais aussi sa grand-mère, Berthe Castoldi, comédienne non professionnelle, laquelle interprète le rôle de Myriam Boyer âgée<ref>Télé 7 Jours Modèle:N°, 6 mars 1982, pages 40 et 41 : "le propre fils de Myriam, Clovis, treize ans, joue le rôle du petit Laurent. Il représente la troisième génération de comédiens - amateurs ou confirmés - de la famille de Myriam Boyer."</ref>.
- Clovis Cornillac est actionnaire de l'Olympique lyonnais depuis janvier 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- En octobre 2008, il a inauguré à Lyon, JoFé, son restaurant aux influences méditerranéennes (co-associés avec son ex-beau-frère et son ex-belle-sœur)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, situé au 3 rue Remparts-d'Ainay, qui a fermé ses portes au printemps 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Il est nommé officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres en janvier 2010<ref name="culturegouv">Modèle:Lien web.</ref>.
- Il est membre du Jury du festival Séries Mania en 2018.
- Depuis 2018, le groupe de Rap Les Écrevisses Cornillac portent son nom en son honneur.
Filmographie
En tant qu’acteur
Cinéma
Longs métrages
Courts métrages
Télévision
Téléfilms
Séries télévisées
En tant que réalisateur
- 2015 : Un peu, beaucoup, aveuglément
- 2016 : Chefs (réalisation de 4 épisodes de la saison 2)
- 2017 : Belle et Sébastien 3 : Le Dernier Chapitre
- 2021 : C'est magnifique !
- 2022 : Couleurs de l'incendie
Doublage
- 2006 : Nos voisins, les hommes : Riton, le raton-laveur<ref>Doublé par Bruce Willis en version originale.</ref>
- 2006 : Happy Feet : Mumble<ref>Doublé par Elijah Wood en version originale.</ref>
- 2007 : Tous à l'Ouest : Joe Dalton (création de voix)
- 2011 : Happy Feet 2 : Mumble
- 2017 : Sahara : Ver Luisant (création de voix)
Théâtre
Il a joué dans plus d'une cinquantaine de pièces, avec dix-sept ans de théâtre subventionné derrière lui, dont celles citées ci-dessous :
- 1984-1986 : Le Mahâbhârata, mise en scène Peter Brook, Festival d'Avignon
- 1985 : Mahâbhârata, mise en scène Peter Brook, Festival d'Avignon
- 1987 : Une Lune pour les déshérités d'Eugene O'Neill, mise en scène Alain Françon, Festival d'Avignon
- 1988-1989 : Made in Britain de David Leland, mise en scène Stéphane Loic
- 1990-1991 : La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mise en scène Alain Françon
- 1991 : Tableau d'une exécution et Le Jardin d'agrément d'Howard Barker et Catherine Zambon, mise en scène Simone Amouyal, Petit Odéon
- 1991 : Britannicus de Racine, mise en scène Alain Françon, Théâtre des Nuages de neige Annecy, Théâtre des Treize Vents
- 1993 : Désir sous les ormes d'Eugene O'Neill, mise en scène Matthias Langhoff
- 1994 : Pièces de guerre d'Edward Bond, mise en scène Alain Françon, Festival d'Avignon
- 1995 : Pièces de guerre d'Edward Bond, mise en scène Alain Françon, Odéon-Théâtre de l'Europe
- 1995 : Philoctète d'Heiner Müller, mise en scène Matthias Langhoff
- 1995 : La Mouette d'Anton Tchekhov, mise en scène Alain Françon, Espace Malraux Chambéry
- 1996 : La Mouette d'Anton Tchekhov, mise en scène Alain Françon, Théâtre de la Ville, Théâtre national de Strasbourg
- 1996 : Édouard II de Christopher Marlowe, mise en scène Alain Françon, Festival d'Avignon, Espace Malraux Chambéry, Odéon-Théâtre de l'Europe, tournée
- 1997 : Édouard II de Christopher Marlowe, mise en scène Alain Françon, Théâtre des Treize Vents, TNP Villeurbanne, Comédie de Reims, tournée
- 1997 : Les Petites Heures d'Eugène Durif, mise en scène Alain Françon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg
- 1998 : Surfeurs de Xavier Durringer, mise en scène de l'auteur, Festival d'Avignon
- 1999 : Surfeurs de Xavier Durringer, mise en scène de l'auteur, Théâtre national de la Colline
- 1999 : Le Chant du dire-dire de Daniel Danis, mise en scène Alain Françon, Théâtre national de la Colline
- 2000 : Café d'Edward Bond, mise en scène Alain Françon, Théâtre national de la Colline
- 2001 : La Promise de Xavier Durringer, mise en scène de l'auteur, Festival d'Avignon, La Coursive
- 2008 : L'Hôtel du libre échange de Georges Feydeau, mise en scène Alain Françon, Théâtre national de la Colline
- 2013 : La Contrebasse de Patrick Süskind, mise en scène Daniel Benoin, Théâtre National de Nice, tournée
- 2014 : La Contrebasse de Patrick Süskind, mise en scène Daniel Benoin, Petit Théâtre de Paris
Citations
Modèle:Pour Wikiquote À un journaliste du Progrès (Lyon) qui le questionnait sur sa boulimie de rôles, il a répondu : Modèle:Citation.
Modèle:Citation. (proverbe tibétain)
Extraits d'un article du journal Libération datant de l'année 2006 : Modèle:Citation
« Pas de cours de théâtre (« On apprend mieux dans le réel »), autodidacte même pour se débarrasser d'un lourd cheveu sur la langue. « J'étais sur le point de jouer Britannicus en zozotant. J'ai réalisé (sic) que ce serait mille personnes à Nanterre en train de se foutre de ma gueule. Donc j'ai passé des nuits à me rééduquer. Seul. »
Distinctions
Récompenses
- Prix Jean-Gabin 2005
- César 2005 : : César du meilleur acteur dans un second rôle masculin pour Mensonges et trahisons
- 2005 : Modèle:Nombre lui décernent le Prix ISC de la Jeunesse
- Festival du film d'aventures de Valenciennes 2006 : Prix Rémy Julienne
- Prix du public meilleur comédien « Héros du Cinéma » 2008
- Festival du film de Sarlat 2009 : Prix d'interprétation masculine pour La Sainte Victoire
- Prix Henri-Langlois 2010
- Festival de la fiction TV de La Rochelle 2011 : Prix de la meilleure interprétation masculine pour Mister Bob<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Festival International du Film de Comédie de Liège 2019 : Crystal Comedy Award
Nominations
- César 2000 : César du meilleur espoir masculin pour Karnaval
- César 2004 : César du meilleur acteur dans un second rôle pour À la petite semaine
- Molières 2008 : Molière du comédien pour L'Hôtel du libre échange
- Molières 2014 : Molière du comédien dans un spectacle de théâtre privé pour La Contrebasse
- César 2019 : César du meilleur acteur dans un second rôle pour Les Chatouilles
Décorations
- Modèle:Déco OOAL Modèle:Date par le ministre de la culture Frédéric Mitterrand<ref name="culturegouv" />.
- Chevalier en 2004, par le ministre de la culture Jean-Jacques Aillagon<ref name="peoplepluriellesBio" />.