Bélesta (Ariège)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bélesta (Belestar en occitan languedocien) est une commune française, située sur l'Hers-Vif dans le département de l'Ariège en région Occitanie.

Ses habitants sont appelés les Bélestariens ou les Cabos en référence à un petit poisson vivant dans les eaux de l'Hers-Vif et plus spécifiquement à Bélesta, devenu de plus en plus rare. Modèle:Sommaire

Bélesta est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Bélestariens ou Bélestariennes.

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège

La commune de Bélesta se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Pamiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Lavelanet<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton du Pays d'Olmes dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : L'Aiguillon (Modèle:Unité), Lesparrou (Modèle:Unité), Fougax-et-Barrineuf (Modèle:Unité), Saint-Jean-d'Aigues-Vives (Modèle:Unité), Le Peyrat (Modèle:Unité), Sainte-Colombe-sur-l'Hers (Modèle:Unité), Bénaix (Modèle:Unité), La Bastide-sur-l'Hers (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Bélesta fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Bélesta est limitrophe de cinq autres communes dont deux dans le département de l'Aude. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

L'Aiguillon fait partie jusqu'aux années 1920 de la commune de Bélesta.

Fichier:Bélesta 06-23 (3).jpg
Bélesta vu de la chapelle Notre-Dame du Val d'Amour.

Géologie et relief

La commune est située pour partie dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a Modèle:Nobr d'années environ), en même temps que les Alpes, et pour partie dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Elle est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, séparant la Zone nord-pyrénéenne (ZNP) au sud de la Zone sous-pyrénéenne (ZSP) au nord, qui constitue la frange sud du Bassin aquitain. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>.

Hydrographie

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de Malard, le ruisseau de Bicharole, le ruisseau de la Borie, le ruisseau de l'Ayrolle et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Hers-Vif, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 6,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belcaire », sur la commune de Belcaire, mise en service en 1979<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:09047-Bélesta-Natura2000b.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :

  • les « gorges de la Frau et Bélesta », d'une superficie de Modèle:Unité, hébergent une avifaune de montagne bien représentée sur ce site avec quatorze espèces de l'annexe I qui s'y reproduisent, parmi lesquelles six espèces de rapaces diurnes et deux espèces de rapaces nocturnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Forêt de Bélesta

Bélesta est célèbre pour sa forêt de sapins, ancienne forêt royale exploitée pour les mâts de bateaux sous Louis XIV. Il convient de noter que les dénominations des forêts s'entremêlent les limites au gré des parcelles nobiliaires, des répartitions des biens nationaux et plus tard des regroupements forestiers. Ainsi, la forêt de Sainte-Colombe pénètre sur le communal de Bélesta et inversement.

Urbanisme

Typologie

Bélesta est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,6 %), prairies (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones urbanisées (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 871, alors qu'il était de 853 en 2013 et de 829 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 59,9 % étaient des résidences principales, 21,6 % des résidences secondaires et 18,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,8 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bélesta en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (21,6 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,7 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Bélesta en 2018.
Typologie Bélesta<ref name="LogT2" group="I"/> Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 59,9 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 21,6 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 18,5 9,7 8,2

Voies de communication

Accès avec les routes départementales D 16, D 9 et D 117.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Bélesta est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Fichier:09047-Bélesta-argile.png
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Bélesta.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d'être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Hers-Vif, ou ruissellement d'un versant. L'épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant l'Hers figure la crue torrentielle de 2014 de l'Hers amont impactant en particulier le village de Lassur<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Bélesta<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web.</ref>.

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 6 août 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Bélesta est la contraction de l'occitan "Bel estat" qui signifie bel état ou beau site (étude Christian Pousse)Modèle:Refsou.

Histoire

La partie historique de l'article, non publiable en cet état de brouillon, a été transférée en page de discussion (voir onglet en haut de cette page) pour réécriture.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Bélesta est membre de la communauté de communes du Pays d'Olmes<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays d'Olmes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 67,8 % d'actifs (53,7 % ayant un emploi et 14,1 % de chômeurs) et 32,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lavelanet, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 227 en 2013 et 235 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 317, soit un indicateur de concentration d'emploi de 66,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 317 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 101 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 88,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

89 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Bélesta au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 89
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
17 19,1 % (12,9 %)
Construction 9 10,1 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
32 36 % (27,5 %)
Activités financières et d'assurance 3 3,4 % (2,8 %)
Activités immobilières 2 2,2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 9 % (13,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
14 15,7 % (14,4 %)
Autres activités de services 4 4,5 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 89 entreprises implantées à Bélesta), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Les entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Transports Jerome Lannes, transports routiers de fret interurbains (Modèle:Unité).

La commune de Bélesta appartient au bassin textile du pays d'Olmes. C'est un bourg de tradition industrielle, qui a accueilli des entreprises de filature et tissage, de fabrication de peigne en corne, des scieries…

Agriculture

Modèle:Tableau La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricoleModèle:Note de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Entreprise remarquable

La limonaderie de Fontestorbes, plus ancienne limonaderie artisanale de France toujours en activité depuis 1885, travaille à partir de l’eau de la fontaine de Fontestorbes au pH idéal ; elle est installée dans les locaux d'une ancienne usine textile. Les bouteilles en verre, et consignées, ont une contenance de 1 litre et le bouchon est mécanique et en porcelaine.

Vie locale

Enseignement

Bélesta fait partie de l'académie de Toulouse.

L'école primaire fonctionne aujourd'hui en un regroupement pédagogique intercommunal (regroupement de la vallée de l'Hers).

Santé

Maison de retraite type EHPAD<ref>https://www.lesmaisonsderetraite.fr/maisons-de-retraite-medicalisees/09-ariege/09300-belesta</ref>.

Culture et festivités

Peigne en corne, Chavanne pianos fabriqués avec du bois de la forêt de Bélesta, la halle municipale qui accueille différents spectacles tout au long de l'année<ref>Modèle:Article.</ref>.

Activités sportives

La commune compte trois clubs de rugby à XV en 2022 :

  • Amicale sportive de Bélesta XV (couplée avec Laroque d'Olmes) ; Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2016-2017 et 2017-2018
  • ESLB xv affiliée FFR, comité départemental de rugby de l'Ariège, Ligue Occitanie Rugby....championnat d'Occitanie niveau Honneur-pré federale
  • Les Rambailleuses d'Ariège et Rugby club féminin Pays d'Olmes ;
  • Union sportive du Plateau de Sault (avec section féminine).
  • Rugby Club Cathare et Amicale des anciens joueurs (en sommeil)
  • Anciens de l'Amicale Sportive de Belesta xv (en instance de création)
  • Autres activités : randonnée pédestre, pétanque, chasse.

Équipements sportifs

Modèle:... Terrain de rugby agréé FFR, vestiaires et éclairage... le stade porte le nom d'André Naudi dit Dédé joueur emblématique du club et du rugby regional.

Écologie et recyclage

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Fontaine de Fontestorbes.JPG
La fontaine intermittente de Fontestorbes.

À proximité :

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Baptiste Mercadier né le 18 avril 1750 à Bélesta, mort en 1816, ingénieur et auteur notamment d'une « Ébauche d'une description abrégée du département de l'Ariège » en 1801.
  • Noël Naudi, né en 1897, engagé volontaire à 18 ans en 14-18, enseignant et directeur d'école, maire et conseiller général du canton de Lavelanet, écrivain, poète et musicien, fondateur de l'Amicale sportive de Bélesta xv.
  • Julien-Marie Durand (1904-1970), né à Bélesta, préhistorien<ref>Modèle:Lien web.</ref>, abbé nommé à Montségur, à Mijanès puis à Rieucros.
  • Robert Naudi (1927-2003), né à Bélesta, fut président du Conseil général de l'Ariège<ref>Modèle:Article</ref> de 1985 à 2001.
  • Henri Martre (1928-2018), né à Bélesta, polytechnicien, ancien PDG d'Aérospatiale.
  • André Lagarde, né à Bélesta, professeur d'espagnol et d'occitan, linguiste occitan, écrivain.
  • Gérald Branca (1902-1983), général, international de rugby à XV (quel lien avec Bélesta ?)
  • Paul Pibouleau, né à Bélesta, professeur, écrivain et poète.
  • Gérard Miguel, président-fondateur de l'association les Fils de Bélesta, membre de la Ligue Occitanie Rugby et de la World Cup rugby.
  • Norbert Sclippa, né à Bélesta, professeur à l'Université de Charleston (Caroline du Sud), écrivain et spécialiste du Marquis de Sade.
  • Jean Claude Sclippa, né à Bélesta, enseignant et artiste peintre.
  • Céline Bara, actrice pornographique, réside à Bélesta.
  • Pidoux C et JP, généraux et directeurs régionaux de gendarmerie.

Le club ASB xv sous l'impulsion de Gérard Miguel organisa tous les lundis de Pentecote un tournoi de rugby à 7. en France ce fut le premier club régional à initier cette pratique et le second en France après le PUC. Gérard Miguel créa aussi l'école de rugby de Bélesta qui compta près de 80 élèves dont Jean-Luc Castel, joueur emblématique des compétitions régionales et coatch des féminines locales puis départementales.

L'ASB forma des joueurs comme Clément Géraud, André Lannes, les frères Amiel, Louis Monie, Clovis Gallardo, Guy Arnaud qui coacha Pamiers en nationale et aussi B. Clerc, président du comité de rugby des Flandres.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail