Minerve (Hérault)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Minerve, Menèrba en occitan, est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cesse, le Briant et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « causses du Minervois » et le « Minervois ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Minervois.

Minerve est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1851. Ses habitants sont appelés les Minervois ou Minervoises.

Capitale historique du pays minervois, cette petite commune accueille chaque année plus de Modèle:Unité. Trouvant dans le tourisme et la production de vins de qualité les deux piliers de son activité, Minerve a été inscrite à la liste des Plus beaux villages de France<ref>Belles régions de France, n°11, Août-Sept.-Oct. 2012, p.76</ref>. L'extraordinaire environnement naturel (gorges de la Cesse et du Brian, pont naturel, causse) de la commune lui vaut l'essentiel de son attrait touristique, partagé avec sa tragique histoire : le premier bûcher de la Croisade des Albigeois<ref>C'est en effet dans cette cité que fut allumé le premier bûcher de la Croisade des Albigeois. Environ 140 parfaits cathares y furent brulés pour avoir refusé d'abjurer leur foi.</ref>.

Minerve est à Modèle:Unité d'Olonzac, Modèle:Unité de Saint-Pons-de-Thomières, Modèle:Unité de Narbonne et Modèle:Unité de Béziers.

Fichier:La Cesse au Pied de Minerve.jpg
La Cesse au pied de Minerve, avril 2018
Fichier:Minerve 08-05 2.jpg
Les gorges du Brian

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme [pagus] Minerb[ensis] en 843, Menerba en 873<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il s'agit du nom de la déesse Minerve<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref> comme l'indiquent les formes anciennes, le [v] étant passé à [b] en occitan. Homonymie avec Ménerbes (Vaucluse, Menerba en 1081).

La forme actuelle Minerve résulte d'une réfection savante francisée de la forme occitane Menèrba (*Menèrva prononcée Menèrbo).

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 34158.png
Carte

Minerve est un petit village perché sur un éperon rocheux, véritable oppidum naturel formé par les canyons des deux rivières qui convergent à cet endroit : la Cesse et son affluent le Brian. Deux tunnels naturels, le « Pont Grand » de Modèle:Unité de long et d'une hauteur variant de Modèle:Unité à Modèle:Unité (à l'entrée), et le « Pont Petit », situé en amont de la Cesse, de Modèle:Unité de long et d'une hauteur moyenne de Modèle:Unité, sont parmi les plus beaux sites géologiques de l'Hérault<ref>On trouve une disposition en tunnel du même type, à proximité du Mas-d'Azil dans l'Ariège. Voir: Jean-Claude Bousquet, Géologie du Languedoc-Roussillon, Les Presses du Languedoc, Montpellier, 1997, p.98.</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Livinière », sur la commune de La Livinière, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité et deux départements<ref>Modèle:Lien web</ref>. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:34158-Minerve-Natura2000b.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : le « Haut Minervois » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont cinq dans l'Aude et 21 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Minerve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (57,7 %), forêts (26,4 %), cultures permanentes (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Minerve est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Minerve est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de Modèle:Unité de celles-ci. L’arrêté du Modèle:Date- réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du Modèle:Date- rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit<ref group=Note>Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de Modèle:Unité (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de Modèle:Unité de part et d’autre des voies privées y donnant accès.</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:34158-Minerve-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Minerve.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 117 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1999, 2005, 2011, 2017 et 2018.

Risque particulier

L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque minier.</ref>.

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Minerve est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Préhistoire

La grotte d'Aldène (dite aussi grotte de Fauzan ou grotte de la Coquille) se trouve à Modèle:Unité en amont de Minerve, sur la commune de Cesseras, dans les gorges de la Cesse. Elle a livré des industries lithiques rapprochées du Tayacien ancien et de l'Acheuléen supérieur ainsi que des gravures aurignaciennes, des empreintes de pas et des frottis de torches mésolithiques.

Dans la galerie des Gravures, la dernière incursion humaine a été datée par des charbons épars de plus de Modèle:Unité BP. « Cette date, comme le style, mais aussi le bestiaire des figurations pariétales d'Aldène, s'avèrent donc identiques et contemporains de ceux correspondant à la première période de l'art de la grotte Chauvet »<ref>Paul Ambert et alii, « Les gravures et les empreintes humaines de la grotte d'Aldène (Cesseras, Hérault) dans leur contexte chronologique et culturel », Bulletin du Musée d'Anthropologie Préhistorique de Monaco, n° 47, Monaco, 2007, p. 34. ISSN 0544-7631</ref>.

Par ailleurs, le passage d'un groupe humain a laissé de nombreuses traces de pas datées d'environ Modèle:Unité.

Protohistoire

La grotte d'Aldène a également connu une forte fréquentation à l'âge du bronze final et au premier âge du fer<ref>Paul Ambert et Philippe Galant, « La préhistoire récente de la grotte d'Aldène », Bulletin du Musée d'Anthropologie Préhistorique de Monaco, Monaco, 2007, pp. 81-100.</ref>.

Il est donc possible de lui associer les nombreux vestiges de dolmens situés sur les causses, tout autour de l'éperon de Minerve. « Situés sur la rive gauche de la Cesse, ils forment quatre groupes qui sont d'ouest en est: le groupe du Bois-Bas, du Bouïs, des Lacs et de Mayranne »<ref>J. Lauriol, Minerve et la moyenne vallée de la Cesse, Olonzac, 1966, p.62.</ref> qui dateraient des IIème et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} millénaires Modèle:Av JC

Sur les causses entourant le village se trouvent deux oppida : l'oppidum de la Gasque d'une superficie d'environ Modèle:Unité, sur lequel on peut voir des restes de murs de fortification et des fonds de cabanes, et l'oppidum du Cap barré de Minerve-la-Vieille, situé en face de la grotte d'Aldène, qui a été réutilisé à l'époque gallo-romaine<ref>Lauriol, p.66.</ref>.

En 2007-2008, dans le cadre de la restauration des remparts, une fouille préventive<ref>Une exposition, "Minerve une histoire de Modèle:Unité", retrace les résultats de cette campagne de fouilles au Musée de Minerve.</ref> a confirmé que le site de Minerve proprement dit avait été occupé dès la Protohistoire, dans la dernière période de l'âge du bronze (-850/-725)<ref>Pour cette période les fouilles ont mis au jour des céramiques.</ref>, faisant reculer l'histoire de la cité d'environ Modèle:Unité<ref>En effet, jusque-là, la première mention écrite de Minerve datait de 873 dans un document de l'abbaye de Caunes-Minervois sous l'appellation castrum Menerba.</ref>. Par la suite, après une brève occupation aux {{#switch: I

 | e | er | = 
   {{#switch: I
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles Modèle:Av JC
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: I|-| – | I }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: I|-| – | I }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles Modèle:Av JC

}}

}}, le site est réoccupé aux {{#switch: VI

 | e | er | = 
   {{#switch: VI
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: VI|-| – | VI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: VI|-| – | VI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}<ref>Pour cette période les fouilles ont permis de retrouver des éléments de poterie.</ref> à l'époque des Wisigoths et sans discontinuité jusqu'à maintenant.

Haut Moyen Âge

Le pagus minerbensis apparaît dans les textes à l'époque carolingienne. Dans une charte de 836, on distingue le « territorium Narbonense » et le « suburbium Minerbense ». Il y a donc déjà un chef-lieu de viguerie carolingiene dès cette époque. C'est probablement la qualité du site pour sa défense qui l'a fait choisir. Il est possible que ce choix se soit imposé au moment des razzias musulmanes après 719 pour abriter les populations<ref>Jacques Bousquet, « Minerve », Modèle:P..</ref>.

Nous connaissons « les noms de certains féodaux carolingiens et des vicomtes qui leur succéderont »<ref>Philippe Assié, Minerve, Cité Cathare, Loubatières, Toulouse, 1997, p.5.</ref>. La première mention écrite du castrum de Minerve, castrum menerba, se trouve à l'occasion d'une assemblée de justice tenue en 873 « devant le lieu fortifié de Minerve et à l'autel de Saint-Nazaire dont l'église était située dans les environs du village<ref>Dans l'actuel cimetière, en contrebas du village.</ref> sous la présidence de Bérald, vicomte de Minerve et en présence de Salomon, délégué du roi.. »<ref>Jean-Pierre Ferrer, Précis chronologique d'histoire de Minerve dans l'Hérault, Minerve, 1998, p.43. Modèle:ISBN.</ref>.

Le château de Minerve fait partie des biens des vicomtes de Béziers comme le montre le testament daté de 1002 de [[Roger Ier de Carcassonne|Roger {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], comte de Carcassonne, qui indique qu'il a reçu en 969 de Rainard, vicomte de Béziers, une part du « castellum » de Minerve<ref>Marie Vallée-Roche, « Des comtes de Carcassonne aux vicomtes de Minerve », Modèle:P..</ref>. Roger {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} cède sa part dans le castellum de Minerve à son fils Raimond, mort prématurément. On peut supposer qu'une autre partie dépendant des vicomtes de Béziers mais le vicomte Guilhem de Béziers, fils de Rainard, ne cite pas Minerve dans son testament, en 990. On voit apparaître dans les donations de Minerve, Ermangaud, archevêque de Narbonne, fils de Matfred, vicomte de Narbonne. Cette donation d'Ermangaud, archevêque de Narbonne, à son neveu Guilhem, est peut-être due au fait que le Minervois faisait partie de la civitas de Narbonne. Guilhem est probablement le petit-fils de Roger {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}. Après cette donation, Minerve va se trouver progressivement attirée dans la mouvance des comtes de Carcassonne.

Raimond-Bernard Trencavel, vicomte d’Albi et de Nîmes, épouse Ermengarde († 1099), vicomtesse de Carcassonne, de Béziers et d’Agde, fille de Pierre Raymond, comte de Carcassonne et de Raingarde. Il réussit à réunir tous ces domaines vers 1066. Cependant, en 1068, il rend hommage pour Carcassonne et le Razès à Raimond-Béranger, comte de Barcelonne qui lui rend en fief. La vicomté de Minerve va être prise dans les luttes pour l'hégémonie entre les grandes familles féodales du Midi.

Au même moment, avec son abbé Frotard, l'abbaye Saint-Pons se constitue une vaste seigneurie au-dessus de la vicomté de Minerve.

Bas Moyen Âge

Modèle:Article détaillé En 1209, des milliers de chevaliers du nord de la France et de toute l'Europe franchissent le Rhône pour rappeler les seigneurs occitans au respect de la foi de Rome et éradiquer le Catharisme. L'armée croisée s'attaque d'abord à la tête de la région, le puissant vicomte Raimond-Roger Trencavel, qui domine une grande part du comté de Toulouse : les vicomtés d'Albi, de Béziers et Carcassonne. Les croisés mettent Béziers à sac puis Carcassonne tombe. Raimond-Roger Trencavel est enfermé dans ses propres prisons. Simon de Montfort, à la tête de l'armée croisée, sait que pour être maître du pays, il doit faire tomber les châteaux vassaux, qui parsèment l'intérieur hostile de la région (Corbières et Minervois). Commence alors la « guerre de châteaux ».

Fichier:Minerve - Remparts -06.jpg
Remparts de Minerve et porte d'accès du côté de la Cesse.

Minerve est alors un castrum, un village fortifié associé à un château. Le castrum et le pagus minerbensis (pays minervois) relèvent du seigneur de Minerve, le vicomte Guilhem. Entouré des profondes vallées de la Cesse et du Brian, perché sur son rocher, le castrum de Minerve semble imprenable. Au milieu du mois de Modèle:Date- les Croisés, avec l'appui des Narbonnais, installent leur siège devant Minerve. Les barons du nord vont exploiter la technique militaire la plus avancée de l'époque, les machines de siège. Quatre trébuchets (mangonneaux et catapultes), construits sur place, entourent et pilonnent les murs de Minerve.

Fichier:Trebuchet minerve.JPG
Reproduction d'un trébuchet, à proximité de la commune de Minerve (Hérault).

On est au début de l'été sur les causses arides du Minervois. Les deux rivières sont, comme chaque année en cette saison, complètement à sec. Le talon d'Achille de Minerve est l'accès à l'eau. Son unique puits est situé au pied de la cité à laquelle il est relié par une rampe fortifiée ; il est probablement à l'emplacement de celui qui est encore visible aujourd'hui (puits Saint-Rustique). Simon de Montfort réussit à détruire rapidement l'accès au puits grâce à la Malevoisine (Mala Vezina, la mauvaise voisine), un trébuchet situé au-dessus du puits qui permettait de lancer, non seulement des boulets de pierre, mais aussi, sans doute, des animaux morts qui au bout de plusieurs jours provoquaient des maladies en pourrissant. Nous sommes autour du Modèle:Date-, et Minerve qui résiste depuis cinq semaines, à bout de vivres<ref>Il faut imaginer que ce sont probablement entre Modèle:Unité qui habitaient ou avaient trouvé refuge entre les remparts de cette petite cité assiégée, d'une superficie d'environ Modèle:Unité.</ref>, n'a plus alors qu'à capituler. Guilhem de Minerve sort négocier pour sauver sa population et sa cité. Finalement il est conduit à céder et à se rendre sans condition. Néanmoins Simon de Montfort promit de laisser la vie sauve à la population et même aux parfaits cathares (s'appelant bonshommes on Bons-Chrétiens), qui s'étaient réfugiés dans la cité avec la prise du bas-pays, s'ils abjuraient leur foi. Malgré de fortes pressions, pendant que l'on préparait à leur intention un bûcher, tous sauf trois femmes sauvées de justesse par Mathilde de Garlande, refusent de se renier<ref>Philippe Assié, op. cité, p.22.</ref>. Ainsi, ce sont environ Modèle:Nobr<ref>Les témoignages varient entre 140 et 180.</ref> qui périssent sur ce bûcher. Selon Pierre des Vaux de Cernay, « on les y jette tous, à vrai dire les nôtres n'eurent pas besoin de les y jeter, tous obstinés qu'ils étaient dans le mal, se précipitèrent dans le feu »<ref>Cité par P. Assié, p. 22.</ref>. Les autres cathares qui ne sont pas « parfaits », terrorisés, abjurent et ont la vie sauve. Guilhem reçoit alors de Simon de Montfort des terres du côté de Béziers ; Simon, lui, laisse sur place une petite garnison et repart poursuivre son œuvre dans les Corbières. On sait que par la suite, Guilhem puis son fils vont reprendre la lutte aux côtés contre les croisés.

Il est assez facile d'imaginer l'état dans lequel devait se trouver le château et les remparts après cinq semaines de siège agrémentées de bombardements. Toujours est-il qu'il ne reste presque rien de ce Minerve de 1210, sinon quelques éléments de maçonnerie des soubassements des remparts et du château. Les éléments actuellement les plus visibles datent, dans le cadre d'un mouvement de reconstruction des forteresses occitanes, de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1271, Philippe le Hardi réunit définitivement le Languedoc à la couronne de France et Minerve devient alors une châtellenie avec un gouverneur.

En 1355, le fils du roi d'Angleterre, le Prince Noir, débarque à Bordeaux. À la tête d'une troupe considérable, il sème la terreur jusque dans le Minervois. En 1363, des bandes armées venant d'Espagne qui ravagent la région et s'emparent du château de Peyriac ; en 1364, elles s'emparent de celui de Minerve avant d'être délogées assez rapidement de ces deux places-fortes par des milices venues de Toulouse, de Carcassonne et de Beaucaire.

Guerres de religion

La pacification progressive des pays occitans (terres du comté de Toulouse et des Trencavel) sonne le glas des castri fortifiés. La frontière du royaume de France se fixe de plus en plus au sud (jusqu'à atteindre les Pyrénées sous Louis XIV)<ref>Traité des Pyrénées de 1659.</ref>. À l'intérieur des frontières, l'ordre féodal se délite pour laisser place à la paix capétienne. Les anciens châteaux n'ont plus lieu d'être. L'exigence défensive devient mineure pour les populations qui partent s'installer plus près des routes de commerce, au cœur des terres riches de la plaine, où l'eau abonde. Minerve n'est plus qu'un petit village difficile d'accès au cœur de terres pauvres et sans eau.

De 1562 à 1598, huit guerres de religion se succèdent et le Minervois est dévasté. Ce sont alors les barons de Rieux, proches des Montmorency, qui sont les gouverneurs de Minerve, place-forte royale. Dans le contexte des alliances qui se font et se défont, un certain capitaine Bacou, originaire de Pierrerue près de Saint-Chinian, combat dans le camp protestant, et surtout pour son propre compte, contre le baron de Rieux. En février 1582, il prend par surprise le château de Minerve. Sur l'ordre du duc de Montmorency, au mois de juillet, qui est on l'a déjà constaté la bonne époque, le siège est mis devant Minerve et Bacou est contraint de se retirer. Amnistié, il rejoint alors les partisans de Montmorency. À la suite de ces événements, en 1588, des travaux sont effectués au château de Minerve: construction du pont-levis et réparation de la porte d'entrée du pont entre le château et la cité<ref>J.-P. Ferrer, op. cit., p. 99-101.</ref>. C'est alors, qu'« une plainte du syndic du diocèse de Saint-Pons œuvre au même moment pour la démolition du château et aura raison de lui quelques années plus tard. »<ref>P. Assié, op. cit., p.24.</ref>. Le château est démantelé en 1636.

Époques moderne et contemporaine

Fichier:Plan cadastral de Minerve 1817-Archives départementales de l’Hérault- 3P3426-058.jpg
Plan cadastral de la commune de Minerve : tableau d'assemblage datant de 1817

En 1765, on construit le « grand chemin » de La Caunette à Azillanet qui passe par Le Pech sur les hauts de Minerve. Pour arriver à Minerve en venant d'Azillanet, il faut suivre le sentier qui passe par la ferme des Aliberts et les Verreries, et en venant de La Caunette, il faut suivre le cours de la Cesse. On ne peut arriver jusqu'à l'entrée du village avec des charrettes que par le chemin qui remonte du cimetière en passant sous les restes du château et pas plus loin que l'entrée principale, la porte Saint-Nazaire, avant que cette dernière ne soit démolie en 1885<ref>Voir Léon Cordes, Le petit livre de Minerve</ref>.

Fichier:Jean-Joseph Bonaventure Laurens - Minerve.jpg
Minerve au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1889, les travaux de construction de la mairie-école sont terminés ; l'école compte une trentaine d'élèves de 5 à 13 ans, et il y a dans le village un curé, un instituteur<ref>En 1906, le conseil municipal, qui demande le maintien d'un instituteur à Minerve, considère qu'« une institutrice ne répondrait pas aux désirs des familles ».</ref>, un buraliste, deux cafés, un cordonnier, un maréchal-ferrant et deux épiciers. Entre 1894 et 1900, on construit le chemin de « Grande Communication » qui relie Minerve et Azillanet ; en 1896, il y a le télégraphe dans le village ; en 1901, les travaux de la route de corniche vers La Caunette sont achevés. Le désenclavement du village est terminé en août 1912 lorsque, au bout de trois ans de travaux, on peut enfin pénétrer dans Minerve par la voie charretière de Modèle:Unité de large d'un imposant pont-viaduc de Modèle:Unité qui franchit la Cesse, qu'il surplombe de Modèle:Unité, sur plus de Modèle:Unité. L'électrification du village est faite en 1931-32 et donne lieu à une mémorable « Fête de la Lumière » ; les habitations isolées sont reliés au réseau en 1939. Cette même année un circuit d'autobus est établi, qui relie Olonzac à Saint-Pons en passant par Minerve.

Fichier:Town hall, Minerve cf01.jpg
La mairie

Au printemps 1907, la révolte des vignerons du Midi, inspirée par le charisme de Marcelin Albert et dont l'épicentre se situe à quelques kilomètres de là, à Argeliers, atteint Minerve quant au bout de quelques semaines le phénomène prend une ampleur insoupçonnable. La délégation du village défile alors derrière une pancarte sur laquelle on peut lire : Avèm de vin, mas cal de pan per far saussola<ref>« Nous avons du vin, manque le pain pour faire trempette » ; cité par Léon Cordes, Le petit livre de Minerve, Lodève, 1974, p. 24.</ref>. À Narbonne, les 19 et 20 juin, 6 manifestants sont tués ; parmi les nombreux blessés, un Minervois, Édouard Picou. Ce dernier est élu maire de Minerve l'année suivante, mais décède des suites de ses blessures en 1910. Pendant la Première Guerre mondiale, ce sont 7 hommes jeunes de la commune<ref>Parmi eux, le père de Léon Cordes.</ref>, pour une population de 235 habitants (soit une proportion nettement inférieure à la moyenne nationale) qui sont tués sur le front.

Si une première chute de la démographie se manifeste sous le Second Empire, suivi d'une stabilisation jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-partir de la Libération que le village se vide irrémédiablement ; en 1984, l'école du village est définitivement fermée. Restent encore quelques viticulteurs mais peu à peu l'activité du village devient surtout captive du tourisme (caveaux, restaurants, bars, boutiques d'artisanat, de peintures et de sculptures, de livres d'occasion, de vêtements et de chocolats…). Un immense parking, construit en 2007 sur le causse qui domine le village, s'efforce d'absorber pendant la période estivale 200 à 300 000 visiteurs.

Fichier:Minerve - panorama.jpg
Vue panoramique

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section Les listes nominatives de recensement de population ont été numérisées et sont consultables en ligne sur le site des Archives départementales de l’Hérault<ref>Listes nominatives de recensement de population consultables en ligne</ref>.

Économie

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (61,7 % ayant un emploi et 13,3 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 75 en 2013 et 43 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 43, soit un indicateur de concentration d'emploi de 139,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 43 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 29 travaillent dans la commune, soit 69 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 53,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 23,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 23,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

30 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Minerve au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 56,7 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 30 entreprises implantées à Minerve), contre 28 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Fichier:Minerve cf01.jpg
Les environs de Minerve
  • Tourisme. Depuis la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'engouement massif pour l'histoire des Cathares et le tourisme vert ont offert à Minerve une nouvelle révolution dans son histoire. Des centaines de milliers de touristes visitent la ville à la belle-saison, provoquant des déséquilibres importants.
  • Viticulture : production de vins en AOC Minervois.

Agriculture

La commune est dans le « Minervois », une petite région agricole occupant une petite partie du sud-ouest du département de l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 28 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 24 en 2000 puis à 11 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 10 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Nobr en 1988 à Modèle:Nobr en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 21 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Les enjeux sont importants pour Minerve dont on reconnaît aujourd'hui les joyaux du patrimoine bâti<ref>Modèle:Chapitre.</ref> et naturel. Il faut pouvoir proposer des logements, des terres et des activités à une population résidente pour éviter le passage total à un village-musée. Par ailleurs, la pression touristique est importante sur un environnement très fragile. Parmi les problèmes causés par cette cohabitation, figurent l'emplacement des parkings, accusés d'envahir le causse, ainsi que les panneaux commerciaux qui fleurissent sur les façades au risque de les enlaidir.

On peut noter au titre des richesses naturelles près du village les deux ponts naturels de la Cesse : la rivière a creusé dans la roche des tunnels, abandonnant ainsi d'anciens méandres.

Parmi le patrimoine bâti du site, on peut noter :

 | e | er | = 
   {{#switch: XII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} et son autel. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref>.

On y trouve également une réplique de la catapulte dite la Malvoisine, ainsi que la sculpture d'une Colombe (par Jean-Luc Séverac, artiste originaire de Capestang), monument commémoratif des victimes cathares (1210).

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes, cartes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Fonds d'archives

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette

Modèle:Portail