Saint-Pons-de-Thomières

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Pons-de-Thomières Modèle:MSAPI (en occitan Sant Ponç de Tomièiras Modèle:MSAPI), est une commune française située à l'ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Jaur, l'Aguze, la Salesse, le ruisseau de Cavenac, le ruisseau de Fonclare, le ruisseau du Saut et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « grotte de la Rivière Morte » et la « grotte de la source du Jaur ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Pons-de-Thomières est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Ses habitants sont appelés les Saint-Ponais ou Saint-Ponaises.

Géographie

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Fichier:OmbrothermiqueSaintPonsDeThomières.png
Diagramme ombrothermique de la ville de Saint-Pons-de-Thomières.

Saint-Pons-de-Thomières possède selon la classification de Köppen un climat méditerranéen à étés chauds. Ce climat méditerranéen possède deux caractéristiques qui rappellent l’influence océanique et montagnarde, typique des Cévennes :

  • Des précipitations assez importantes
  • Un écart entre les températures estivales et hivernales très significatif.

En effet, en automne, les épisodes cévenols permettent aux précipitations annuelles de dépasser le mètre et en hiver, on observe régulièrement des abaissements de température soudains et violents, provoqués par la tramontane.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité et deux départements<ref>Modèle:Lien web</ref>. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:34284-Saint-Pons-de-Thomières-Natura2000b.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « grotte de la rivière Morte » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la « grotte de la source du Jaur » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Saint-Pons-de-Thomières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones urbanisées (2,4 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), prairies (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Pons-de-Thomières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Jaur et la Salesse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1996, 1999, 2011, 2017 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Saint-Pons-de-Thomières est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de Modèle:Unité de celles-ci. L’arrêté du Modèle:Date- réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du Modèle:Date- rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit<ref group=Note>Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de Modèle:Unité (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de Modèle:Unité de part et d’autre des voies privées y donnant accès.</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:34284-Saint-Pons-de-Thomières-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pons-de-Thomières.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 22,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 702 sont en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Risque particulier

L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque minier.</ref>.

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Pons-de-Thomières est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Saint-Pons et Thomières sont, à l'origine, deux communes distinctes.

Au [[IVe millénaire av. J.-C.|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} millénaire Modèle:Av JC]], des hommes se sont installés autour de la source du Jaur : c'est la naissance de Thomières. L'étymologie de Thomières repose sur Modèle:Pas clair<ref>Frank Hamlin, Les noms de lieux du département de l'Hérault, 1983.</ref>. Dans l'Histoire générale du Languedoc, on trouve les mentions « monasterium...nomine Tomerias » en 939<ref>HGL tome V, c 183</ref> et « monasterii S. Poncii Tomeriensis » en 940<ref>HGL tome V, c 185</ref>.

En 936, le comte Raymond Pons de Toulouse fait construire une abbaye de l'autre côté de la rivière Jaur, c'est la naissance de Saint-Pons.

Thomières était dit « ville moindre », « ville des pauvres », alors que Saint-Pons avec son abbaye et ses maisons de maîtres était dite « ville mage ».

La commune de Saint-Pons a pris le nom de Saint-Pons-de-Thomières par le décret du 11 juin 1979 publié au Journal officiel de la République française (JORF) du 14 juin 1979 avec effet au 15 juin 1979<ref>Code officiel géographique 1999 (COG), Paris, Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), Modèle:13e, 1999, pagination multiple, 30 cm, Modèle:ISBN, page 34-7.</ref>. Aujourd'hui les deux villes sont regroupées.

Histoire

L'abbaye de Saint-Pons-de-Thomières a été fondée par Raymond III Pons, comte de Toulouse, en l'honneur du saint martyr Pons de Cimiez.

La paroisse de la ville était Saint-Martin du Jaur. Les paroisses de Saint-Thomas des Verreries, Notre-Dame de Courniou, Saint-Fabien de Prouilhe et Saint-Mathias de Marthomis étaient des annexes de la paroisse de Saint-Pons.

Initialement, Saint-Pons-de-Thomières faisait partie du diocèse de Narbonne. Puis un diocèse de Saint-Pons-de-Thomières a été créé en 1318 qui a duré jusqu'en 1790.

Fichier:Saint-Pons-de-Thomieres cathedrale façade.JPG
Façade néoclassique est de la cathédrale Saint-Pons, reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Située à la limite des territoires du comte de Toulouse et du vicomte de Trencavel, Saint-Pons-de-Thomières appartenait à la sénéchaussée de Béziers, mais avait le privilège de se présenter au sénéchal de Carcassonne ou à celui de Béziers.

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société républicaine » et créée avant juillet 1791<ref name="dubost416"/>.
Durant cette période, la commune porte le nom de Thomières. Elle est rebaptisée Saint-Pons en 1793<ref name=Cassini/>.

En 1790, le diocèse de Saint-Pons est supprimé en tant que division administrative, lors de la création des départements par la Constituante : il est alors compris dans le "département maritime du Bas-Languedoc", qui devient le département de l'Hérault.

Saint-Pons est alors le chef-lieu d'un district englobant l'ancien diocèse civil et trois communes distraites de l'ancien diocèse de Béziers.

Par la loi du 28 pluviôse an VIII (Modèle:Date), lors de la création des préfectures et sous-préfectures, Saint-Pons devient chef-lieu du quatrième arrondissement de l'Hérault.

En 1864, Saint-Pons perd des territoires qui réunis à ceux distraits des communes de Boisset et Rieussec, forment la commune nouvelle des Verreries-de-Moussans<ref>B.L., 1864, XXIII-374</ref>.

En 1884, Saint-Pons perd les hameaux de Courniou, Prouilhe et Marthomis et Rieussec, qui forment la commune nouvelle de Courniou<ref>B.L., 1884, XXVIII-183</ref>.

En 1926, une réforme administrative supprime définitivement l'arrondissement de Saint-Pons qui est rattaché à l'arrondissement de Béziers.

Par le décret du Modèle:Date, Saint-Pons prend le nom de Saint-Pons-de-Thomières.

En 1948, la commune a reçu la croix de guerre (décret du 11 novembre 1948).

Dans le contexte de la fin de la guerre d’Algérie, un hameau de forestage a été construit à destination de familles de harkis sur le lieu-dit « Plô de Mailhac », isolé du centre de la commune ; le hameau de forestage a été utilisé de 1963 à 1974. Les familles ont ensuite été relogées lors de la construction des HLM des Marbrières, à Modèle:Unité du centre de Saint-Pons-de-Thomières<ref>Journal La Dépêche du midi du 18 juin 2011 (selon cette même source, depuis juin 2011, une stèle de marbre porte les noms des 140 chefs de famille ayant successivement habité dans ce hameau de forestage)</ref>.

Le 3 septembre 2009, onze Saint-Ponais sont interpelés dans l'« affaire du corbeau » : en 2008 et 2009, un auteur qui signe « Cellule 34 » envoie des lettres anonymes contenant des balles à l'adresse du président de la République Nicolas Sarkozy ainsi que d'autres personnalités politiques. Parmi les personnes arrêtées, se trouve Pierre Blondeau qui tient le bureau de tabac-librairie La Cigale ainsi que d'autres personnes, militants pour la plupart dans différentes associations et partis politiques d'extrême-gauche. Toutes sont relâchées faute de preuve. L'affaire est close quand un habitant d'un village proche avoue être l'auteur des envois<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. L'affaire donne lieu en 2017 à la réalisation d'un documentaire d'Olivier Azam, La Cigale, le Corbeau et les Poulets<ref>Modèle:Article.</ref>.

Georgette Tailhades<ref group="Note">née Georgette Chinour, en 1926, elle avait épousé Edgar Tailhades qui fut sénateur-maire de Nîmes de 1947 à 1965</ref>, maire de Saint-Pons-de-Thomières de 1977 à 1989, décédée en mars 2016, lègue à la commune 800000 €<ref>Modèle:Article.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Fichier:Elections législatives Caffort arrondissement de Saint Pons 1914 - Archives départementales de l’Hérault - AD034-0000012FI-00333-00001.jpg
Affiche électorale (1914).

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 65,4 % d'actifs (52,6 % ayant un emploi et 12,8 % de chômeurs) et 34,6 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 169 en 2013 et 1 220 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 521, soit un indicateur de concentration d'emploi de 218,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 521 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 380 travaillent dans la commune, soit 73 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 68 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 21,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

229 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Pons-de-Thomières au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 229 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
15 6,6 % (6,7 %)
Construction 29 12,7 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
54 23,6 % (28 %)
Information et communication 4 1,7 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 13 5,7 % (3,2 %)
Activités immobilières 15 6,6 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
32 14 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
41 17,9 % (14,2 %)
Autres activités de services 26 11,4 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,6 % du nombre total d'établissements de la commune (54 sur les 229 entreprises implantées à Saint-Pons-de-Thomières), contre 28 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Potomac, supermarchés (Modèle:Unité)
  • Gary Freres, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (Modèle:Unité)
  • BRMI, fabrication d'équipements aérauliques et frigorifiques industriels (Modèle:Unité)
  • Groupe Marcory, activités des sociétés holding (Modèle:Unité)
  • BSMB Boulangerie, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (Modèle:Unité)

Modèle:Section à sourcer

La commune héberge une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Béziers Saint-Pons.

Les carrières des « Marbres de France » sont situées sur la commune de Saint-Pons. Sur un même site, elles extraient six variétés de marbre de couleurs différentes selon leur zone d’extraction : le Kuros Doré, le Kuros Fleur de pêcher, le Rouge de St-Pons, le Kuros Perde de nacre, le Noisette Fleury et le Skyros. Grâce à ses qualités techniques et esthétiques, le marbre de Saint-Pons est très prisé des sculpteurs mais aussi des architectes et des professionnels de l'aménagement d'intérieur.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans les « Plateaux du Sommail et de l'Espinouze », une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de volailles<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (33 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • La cathédrale Saint-Pons était à l'origine une abbatiale fondée en 936 et érigée en cathédrale en 1317, l'église fut construite vers 1100. Fortifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis remaniée et transformée au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} après le pillage huguenot de 1567. Seule la face nord conserve le crènelage et les meurtrières des deux tours de l'époque de fortification de l'édifice. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1840<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)<ref name=":0" />.
  • Église Saint-Martin-du-Jaur de Saint-Pons-de-Thomières. Les restes de l'ancienne église ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Chapelle Notre-Dame des pénitents de Saint-Pons-de-Thomières.
  • Chapelle Notre-Dame-du-Jaur de Saint-Pons-de-Thomières. Elle aurait été construite par un cavalier qui s'était perdu au cours d'un orage et qui aurait été guidé grâce à l'intervention de la Vierge. En remerciement, le chevalier aurait édifié cette chapelle. Elle a été détruite après la prise de la ville par les protestants, en 1567. Elle a été reconstruite en 1637 en la dotant d'un beau retable baroque.
  • L'hôtel de ville qui occupe l'emplacement de l'ancien évêché. De la partie ancienne subsiste une tour qui a fait l’objet d'un classement au titre des monuments historiques le Modèle:Date<ref name="PA00103710">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • L'ancien évêché situé à la place du Foirail date des {{#switch: XV
 | e | er | = 
   {{#switch: XV
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
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}}

 | 
   {{#switch: et
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, a subi les assauts au temps des guerres de religion, et a été partagé au moment de la Révolution. De nouvelles constructions ont modifié l'ensemble. Les vestiges de l'enceinte et le passage voûté dit La Portenelle ont été inscrits au titre des monuments historiques le Modèle:Date<ref name="PA00103709">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • J. Barthes, Saint-Pons-de-Thomières et son abbaye des origines à 1318, 2 vol., Nîmes, C. Lacour, 1997, 761 p.
  • Modèle:Article
  • Joseph Sahuc, Ville de Saint-Pons. Inventaire sommaire des archives communales antérieures à 1790, Ricard frères éditeurs, Montpellier, 1895 (lire en ligne)
  • Joseph Sahuc, Plan de la ville de Saint-Pons de Thomières, en 1699, 1900 (voir)
  • Modèle:Ouvrage
  • Joseph Sahuc, L'art roman à Saint-Pons-de-Thomières, Imprimerie générale du Midi, Montpellier, 1908
  • Joseph Sahuc, Ville de Saint-Pons. Inventaire sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790, J. Lauriol imprimeur, Montpellier, 1910 (lire en ligne)
  • Joseph Sahuc, Dictionnaire topographique et historique de l'arrondissement de Saint-Pons, comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Imprimerie générale du Midi, Montpellier, 1910
  • Modèle:Ouvrage
  • V. Soupirac, Petit dictionnaire géographique et historique du diocèse de Montpellier, arrondissement de Saint-Pons-de-Thomières, Montpellier, J. Martel, 1880, 162 p.
  • C. Chabaneau, Le livre des franchises et libertés des habitants de Saint-Pons et autres documents en langue d'oc de Saint-Pons et de La Salvetat (1442-1600), Montpellier, C. Coulet, 1897, 40 p.
  • Dom Claude Devic, dom Joseph Vaissète, Histoire générale du Languedoc, avec les notes et pièces justificatives, Édouard Privat éditeur, Toulouse, t.V, Toulouse, 1872-1892, pp. 173–183.
  • M. Chérif-Nissels, Une communauté urbaine et rurale en Languedoc à la fin du Grand Siècle : Saint-Pons-de-Thomières, capitale du diocèse, 7 vol., thèse de doctorat sous la direction d'Anne Blanchard, Elie Pélaquier, Université Paul-Valéry, Montpellier III, novembre 1999, 1025 p.
  • M. Chérif-Nissels, « Reconstitution de l'espace à partir de compoix par la méthode manuelle : Saint-Pons-de-Thomières en 1680 », in A. Claveirole, E. Pélaquier (dir), Le compoix et ses usages, Actes du colloque de Nîmes, 26 et 27 novembre 1999, Montpellier, Publications de Montpellier III, 2001.
  • J. Miquel, Essai sur l'arrondissement de Saint-Pons-de-Tomières : le Moyen Âge, Montpellier, 1896, 181 p.
  • C. Rivals, Saint-Pons-de-Thomières au Moyen Âge : études morphologique à partir des sources planimétriques, fiscales et archéologiques, 3 vol., mémoire de master préparé sous la direction de J-L. Abbé et F. Hautefeuille, Université Toulouse II, Le Mirail, juin 2010.

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