Henri de Bornier

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Henri de Bornier, né le Modèle:Date de naissance à Lunel (Hérault) et mort le Modèle:Date de décès à [[4e arrondissement de Paris|Paris Modèle:4e]]<ref>Acte de décès à Paris Modèle:4e, n° 249, vue 5/31.</ref>, est un dramaturge, poète, écrivain et critique théâtral français.

Biographie

Origines et famille

Étienne-Charles-Henri, vicomte de Bornier de Ribalte vient d'une famille originaire d'Aimargues<ref>Prosper Falgairolle, « Notice sur la famille de Bornier », bornier.net.</ref> dans le Gard; il vécut d'ailleurs près de cette ville, dans le mas familial de Bornier<ref>D'après Prosper Falgairolle, Essai sur les bibliophiles du Bas-Languedoc (département du Gard) et leurs ex-libris.</ref>.

Fils d'Eugène, vicomte de Bornier de Ribalte (1795-1862), garde du roi, et d'Amélie Duranc de Vibrac (1801-1843), il épouse dans le [[4e arrondissement de Paris|Modèle:4e arrondissement]] de Paris, le Modèle:Date-, Blanche Gouilly, dont il eut trois enfants, nés au 1 rue de Sully, dans le même arrondissement : Charles-Victor, né le Modèle:Date- et décédé le 9 mars 1860; Henriette, née en août 1860 et décédée le 10 avril 1862; Ernestine, née le 1er juin 1864 et décédée le 5 janvier 1949 à Aimargues. Cette dernière se marie le 24 avril 1884 à Paris 4e avec Fernand Magnan (1856-1926), polytechnicien de la promotion 1876 qui devient lieutenant-colonel d'artillerie (démissionnaire en 1909) et promu officier de la Légion d'Honneur à compter du 25 décembre 1916<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cette famille Magnan - en aucun cas apparentée au maréchal Magnan - fut autorisée par décret du Modèle:Date- à changer son nom en Magnan de Bornier<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 204.</ref>,<ref>Pierre Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, Volumes 1 à 2, Sedopols, 1994, page 463.</ref>.

Carrière littéraire

Après des études classiques aux séminaires de Saint-Pons, de Montpellier et de Versailles, il vient à Paris pour étudier le droit, mais ne passe aucun examen. À l'âge de 20 ans, il publie un volume de poésies, Premières feuilles, et entre deux ans plus tard comme surnuméraire à la Bibliothèque de l'Arsenal, dont il est successivement sous-bibliothécaire, bibliothécaire, conservateur, puis administrateur en 1889. Il est critique dramatique de la Nouvelle Revue entre 1879 et 1887. Il est élu membre de l'Académie française, contre Émile Zola, en 1893<ref>Éléments biographiques d'après C.-E. Curinier, Dictionnaire national des contemporains, vol. II, 1899-1919, Modèle:P..</ref>.

Une seule de ses œuvres eut un véritable succès et lui apporta du jour au lendemain la célébrité. Il s'agit de La Fille de Roland, qui resta pendant trois mois à l'affiche de la Comédie-Française avec Sarah Bernhardt dans le rôle principal. Ce drame, qualifié à l'époque de Modèle:Citation, raconte les amours de Berthe, la fille du chevalier Roland, avec Gérald, le fils du traitre Ganelon. L'un des spectateurs fut Maupassant, qui écrivit à son propos : Modèle:Citation Un seul vers en est resté, prononcé dans la pièce par Charlemagne : Modèle:Citation

Dans son Discours de réception à l'Académie, Edmond Rostand, qui succéda au fauteuil de Henri de Bornier, le décrivit comme un Modèle:Citation

Il est inhumé au cimetière Saint-Gérard de Lunel.

Œuvres

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À classer
Théâtre
Romans
  • Comment on devient beau (1861)
  • Comment on devient belle (1862)
  • Le Fils de la terre (1864)
  • La Lizardière, roman contemporain (3 volumes, 1883-1925)
  • Le Jeu des vertus, roman d'un auteur dramatique (1886)
  • Louise de Vauvert, le roman du phylloxera (1890)
Poésie

Distinctions

Hommage

Références

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Annexes

Bibliographie

Liens externes

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