Laroque-d'Olmes

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Modèle:Infobox Commune de France

Laroque-d'Olmes (La Ròca d'Òlmes en occitan languedocien) est une commune française, située dans l'est du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Touyre, le ruisseau du Sautel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Laroque-d'Olmes est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle appartient à l'unité urbaine de Laroque-d'Olmes et fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Laroquais ou Laroquaises.

Commune de tradition textile, elle appartient au Pays des Pyrénées cathares, labellisé Pays d'art et d'histoire. Il s'agit de la deuxième commune la plus peuplée du Pays d'Olmes, après Lavelanet.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église du Saint-Sacrement, inscrite en 2001.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège La commune de Laroque-d'Olmes se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan historique et culturel, Laroque-d'Olmes fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Pamiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Mirepoix<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Mirepoix dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Esclagne (Modèle:Unité), Régat (Modèle:Unité), Tabre (Modèle:Unité), Dreuilhe (Modèle:Unité), Aigues-Vives (Modèle:Unité), La Bastide-sur-l'Hers (Modèle:Unité), Léran (Modèle:Unité), Le Peyrat (Modèle:Unité).

Laroque-d'Olmes est limitrophe de neuf autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Superficie et relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Géologie

La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Hydrographie

Fichier:Laroque-d'Olmes le Touyre.jpg
Le Touyre.

Le Touyre (ou rivière le Touyre)<ref>Modèle:Sandre</ref> est le principal cours d'eau communal. Il conflue avec le Grand Hers<ref>Modèle:Sandre</ref>, affluent de l'Ariège. Il traverse le territoire communal dans une orientation sud-nord. Au cours de cette traversée, le Touyre reçoit les apports d'eaux des ruisseaux de Coucu Ruch<ref>Modèle:Sandre</ref> et des Esclauzades (rd), d'Esclagne<ref>Modèle:Sandre</ref> et de Feyche Longue (rg).

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune est du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Cascades », sur la commune de Roquefort-les-Cascades, mise en service en 1996<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Laroque-d'Olmes est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Laroque-d'Olmes, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,2 %), prairies (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), zones urbanisées (13,6 %), terres arables (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 452, alors qu'il était de 1 454 en 2013 et de 1 393 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 81,4 % étaient des résidences principales, 3,4 % des résidences secondaires et 15,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Laroque-d'Olmes en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,4 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,1 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Laroque-d'Olmes en 2018.
Typologie Laroque-d'Olmes<ref name="LogT2" group="I"/> Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 81,4 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,4 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 15,2 9,7 8,2

Voies de communication et transports

Accès routiers

Laroque-d'Olmes se trouve à la jonction des routes<ref>ViaMichelin.fr</ref> :

Transports

Fichier:Voie verte - Laroque d'Olmes.jpg
Ancienne voie ferrée transformée en voie verte.

La commune est située sur la ligne de bus régionale Lavelanet-Pamiers via Mirepoix qui assure plusieurs aller-retours quotidiens.

La commune n'est plus desservie par la SNCF ; la L'ancienne voie ferrée qui passait par la commune est devenue, de Lavelanet à Mirepoix, la « Voie Verte en Pyrénées Cathares, le chemin des Filatiers »<ref>La Voie Verte sur le Web</ref>. La gare la plus proche est celle de Foix à Modèle:Unité (TER, Intercités). Celle de Laroque est fermée.

L'aéroport le plus proche est celui de Carcassonne distant de Modèle:Unité.

Piste cyclable

Vers Lavelanet ou Mirepoix par la voie verte aménagée sur l'ancienne voie ferrée de Moulin-Neuf à Lavelanet.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Laroque-d'Olmes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:09157-Laroque-d'Olmes-argile.png
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Laroque-d'Olmes.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Touyre, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Touyre figurent les crues de 1992<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Laroque-d'Olmes<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 7 juillet 2008<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Laroque-d'Olmes devient La Ròca d’Òlmes en occitan. La ròca signifie la roche, le gros rocher. Laroque-d’Olmes veut dire « la Roche du Pays des Ormes (ou Olmensé) »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Modèle:...

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Laroque-d'Olmes est membre de la communauté de communes du Pays d'Olmes<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Mirepoix pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Laroque d'Olmes, consultée le 28 octobre 2017</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section
Modèle:Tableau rang commune de France

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 31 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (40,7 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 68,3 % d'actifs (55,4 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 31,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lavelanet, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 013 en 2013 et 1 315 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 744, soit un indicateur de concentration d'emploi de 109,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 744 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 249 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 88,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

220 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Laroque-d'Olmes au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 220 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
43 19,5 % (12,9 %)
Construction 30 13,6 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
62 28,2 % (27,5 %)
Information et communication 4 1,8 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 11 5 % (2,8 %)
Activités immobilières 9 4,1 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
21 9,5 % (13,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
24 10,9 % (14,4 %)
Autres activités de services 16 7,3 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,2 % du nombre total d'établissements de la commune (62 sur les 220 entreprises implantées à Laroque-d'Olmes), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Sage Automotive Interiors (ex Adient, ex Michel Thierry), France - Mtsa, tissage (Modèle:Unité)
  • Societe Armengol, sciage et rabotage du bois, hors imprégnation (Modèle:Unité)
  • Nico, supermarchés (Modèle:Unité)
  • Ram, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 m² et plus) (Modèle:Unité)
  • Quatiris France, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (Modèle:Unité)

Industrie : Ancienne cité textile.

Usine textile spécialisée dans les tissus pour les sièges automobiles. Créée en 1955 et connue pendant plus de 50 ans sous le nom de Michel Thierry, l'entreprise a ensuite appartenu aux groupes industriels américains Johnson Controls, Adient et désormais Sage Automotive Interiors, et emploie plus de 200 personnes à Laroque. L'entreprise a innové dans la production temporaire de masques lavables et de surblouses pour répondre à la demande de la crise liée au Covid-19<ref>Modèle:Article</ref>, elle innove par ailleurs dans le domaine des géotextiles.

Les deux zones industrielles (Moulin d'Enfour au nord, Entounadou au sud) situées sur la commune accueillent de nombreuses entreprises (Ariège Composites, Icre, Armengol ...).

Commerce : Laroque possède des commerces de toutes sortes situés au centre-ville, au Centre commercial de Castillanes/RD625 ainsi que trois grandes surfaces sur la zone industrielle nord (Intermarché, Bricomarché, DistriClub Médical).

Depuis les années 2000, un projet de création d'une zone commerciale en face l'usine Michel Thierry divise la population. Celui-ci concerne l'installation d'un magasin Leader Price, d'une grande surface de bricolage, d'une enseigne de restauration et de deux autres enseignes non dévoilées. Remis sur la table courant 2009, le conseil municipal s'y est opposé, rassurant les petits commerçants de la ville et l'ensemble des grandes surfaces de Laroque et Lavelanet. En 2012, le projet est relancé avec la perspective avancée de voir la grande surface Intermarché de la ville déménager et s'implanter sur ce terrain, avec une enseigne de restauration. Ce projet aboutit et permet l'installation d'Intermarché, McDonalds puis Lidl.

Agriculture : Très peu d'agriculteurs sont présents sur la commune.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricoleModèle:Note de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Vie locale

Enseignement

Écoles : maternelle Joliot-Curie, élémentaire Mixte 1 Joliot-Curie (CP au CE2). collèges et lycées dans les villes voisines de Lavelanet et Mirepoix.

Services Publics

La commune fait partie de la communauté de communes du Pays d'Olmes (à qui elle a délégué les compétences économie et tourisme) et adhère à quelques syndicats intercommunaux : SAEPPO (Syndicat d'alimentation en eau potable du Pays d'Olmes) pour la gestion de l'eau et qui a son siège à Laroque, SDCEA (Syndicat des collectivités électrifiées de l'Ariège), SMECTOM du Plantaurel (Syndicat mixte de collecte traitement des ordures ménagères). Elle gère en régie municipale l'assainissement.

  • Services communaux : administratifs (comptabilité, urbanisme, secrétariat, état civil, cadastre) à l'hôtel de ville, police municipale à l'hôtel de ville, services techniques (espaces verts, assainissement, voirie, bâtiments, travaux) à l'impasse Victor-Hugo, culturel (musique au Château municipal, bibliothèque en mairie), enfance jeunesse (au Château municipal et à la MJC).

Police municipale. La gendarmerie a fermé en 2011, Laroque dépend maintenant de la BTA de Lavelanet.

  • Trésorerie : la trésorerie de Laroque-d'Olmes a fermé en 2009. La commune dépend maintenant du centre des impôts de Lavelanet.
  • La Poste : bureau de poste ouvert tous les jours et le samedi matin, rue Georges-Clemenceau. centre de tri à Dreuilhe.

Les autres services de l'État (Pôle emploi, Caisse d'allocations familiales, Sécurité sociale) se trouvent à Lavelanet.

Santé

Sports

Rugby à XV

L'Étoile Sportive Laroque Bélesta est un club issu de la fusion entre l'Étoile Sportive Laroquaise (créée en 1925) et l'AS Bélesta en 2009. L'ESLB est en entente avec le Stade Lavelanétien et l'Union Sportive Chalabre-Kercorb-La Bastide-Le Peyrat (USKCBP) pour l'École de Rugby, les cadets et les juniors (Rugby Pays d'Olmes). Le club évolue pour la saison 2012-2013 en Honneur Midi-Pyrénées (élite régionale). Alors minime, Fabien Barthez, y a touché ses premiers ballons<ref>Rugby Amateur : on a retrouvé la licence de Fabien Barthez chez les Minimes de l'ES Laroquaise</ref>.

Palmarès de l'Équipe 1 :

  • Champion de France, Modèle:3e, 1964
  • Champion des Pyrénées, Honneur, 1977, 1986, 2009, 2016
  • Champion de France, Honneur, 1993
  • Champion des Pyrénées, Promotion Honneur, 2006
  • Vainqueur de la coupe Voivenel 2009 (trophée des clubs de fédérale Ariégeois)

Football

Laroque-d'Olmes est le siège du Football Club Laroquais, en entente avec Léran-Aigues-Vives et Villeneuve d'Olmes au niveau de l'école de football (Football Pays d'Olmes).

Autres sports

Tourisme et Loisirs

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Église du Saint-Sacrement

L'église est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 2001<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article détaillé

Chapelle Notre-Dame-du-Pont
Fichier:Laroque d'Olmes chapelle Notre-Dame.jpg
Chapelle Notre-Dame.

La chapelle Notre-Dame<ref>Laissez-vous conter les Pyrénées cathares : Laroque d'Olmes, la chapelle Notre-Dame-du-Pont</ref> se trouve au nord-est du bourg, en face et à l'est du cimetière, par delà la rivière le Touyre qu'une passerelle permet de traverser à cet endroit.

Le bâtiment est de plan simple, à nef unique. Une abside semi-pentagonale prolonge la nef. Six vitraux ornent les façades latérales, et quatre autres l'abside. Une statue de la Vierge et l'Enfant est flanquée sur le côté droit. Est présent un petit clocher à deux niveaux, avec trois cloches.

La façade principale, semi-hexagonale, chapeautée d'un triangle isocèle, possède au-dessus du portail, une niche avec une statue de la Vierge et l'Enfant, blanche. Autour du portail sont flanquées deux fenêtres avec barreaux.

L'édifice a été restauré deux fois, comme on le lit gravé sur la façade principale : "Restorato Anno DNI 1778", et au-dessus, "Restaurée en 1956".

Autres

Patrimoine civil

Jardin d'agrément dit parc des Ricalens

Le jardin d'agrément dit « parc des Ricalens » situé rue Georges-Clemenceau, propriété de la commune, figure au pré-inventaire des jardins remarquables. Il est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable)<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Autres
Fichier:Laroque d'Olmes monument.jpg
Monument aux morts.
  • Monument aux morts, situé au sud du cimetière, à l'entrée du bourg par la route D 928.
  • Présence des traces d'un sarcophage dans les murs d'enceinte du cimetière (origine romaine ?).

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Pour approfondir

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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