Aigues-Vives (Ariège)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Aigues-Vives (Aigasvivas en occitan languedocien) est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
Localisée dans le nord-est du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aigues-Vives est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Aigues-Vivesiens ou Aigues-Vivesiennes.
Géographie
Localisation
La commune d'Aigues-Vives se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Pamiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Mirepoix<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Mirepoix dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Régat (Modèle:Unité), Tabre (Modèle:Unité), Esclagne (Modèle:Unité), Laroque-d'Olmes (Modèle:Unité), Léran (Modèle:Unité), Troye-d'Ariège (Modèle:Unité), Limbrassac (Modèle:Unité), Saint-Quentin-la-Tour (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Aigues-Vives fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Aigues-Vives est limitrophe de six autres communes.
Géologie et relief
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années. Le village se situe sur un territoire formé lors du tertiaire, sur un sol mêlant poudingue et molasse<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>, sur des strates dites de poudingues de Palassou, placées sur la faille nord-pyrénéenne<ref> Modèle:Lien web</ref>. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Aigues-Vives est environnée de plusieurs collines, la plus élevée étant à Modèle:Unité d'altitude, en bordure ouest de la commune. Le village en lui-même se trouve à Modèle:Unité en moyenne, le point le plus bas étant Modèle:Unité et le point le plus haut à Modèle:Unité<ref>Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>,<ref name="Geoportail"/>.
Hydrographie
Le ruisseau du Countirou, qui prend sa source dans le village voisin de Tabre, traverse la commune d'Aigues-Vives, le long de la route départementale 625, et finit sa course dans l'Hers-Vif près de Mirepoix. Un certain nombre de ruisseaux traversent la commune et vont se jeter dans le Countirou (notamment les ruisseaux de la fontaine de Toustou, de Couxou, de Ribalerie, de Saint-Paul)<ref name="Geoportail"> Modèle:Lien web</ref>.
Le lac de Montbel situé à trois kilomètres au sud-est, est visible depuis les collines qui surplombent Aigues-Vives.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Cascades », sur la commune de Roquefort-les-Cascades, mise en service en 1996<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « coteaux secs, vallons et collines de l'ouest du bas pays d'Olmes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le « lac de Montbel et partie orientale du bas pays d'Olmes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 30 dans l'Ariège et 8 dans l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : les « coteaux du Palassou » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 43 dans l'Ariège et 5 dans l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Aigues-Vives.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Aigues-Vives est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), prairies (16,5 %), terres arables (15 %), zones urbanisées (9,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 317, alors qu'il était de 279 en 2013 et de 249 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 91,8 % étaient des résidences principales, 5 % des résidences secondaires et 3,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,2 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aigues-Vives en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Aigues-Vives<ref name="LogT2" group="I"/> | Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 91,8 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 3,1 | 9,7 | 8,2 |
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aigues-Vives est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie de l’Ariège est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Aigues-Vives<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Sismicité et catastrophes
Selon le décret no 2010-1255 du Modèle:Date- portant délimitation des zones de sismicité du territoire français, Aigues-Vives est exposée à un risque de niveau 3 (modéré)<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web </ref>.
Les autres risques auxquels est exposée Aigues-Vives sont les feux de forêt, les risques industriels et les risques dus au transport de marchandises dangereuses<ref> Modèle:Lien web</ref>. Les catastrophes passées incluent la tempête de Modèle:Date-, les inondations et coulées de boue de Modèle:Date- et les coulées de boue de novembre-Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Aigues-Vives, de l'occitan Aigas Vivas (eaux vives) tient son nom des sources qui jaillissent des collines environnantes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="mairie"> Modèle:Lien web</ref>. Les formes anciennes Aygas vivas (1300), Aquisvivis (1377) et Aiguesvives (1801) sont également répertoriées<ref name="histariege"/>.
Il y a Modèle:Page h' qui font référence à ce nom en France, mais aucune ne paraît d'origine romaine. C'est un vocable du haut Moyen Âge<ref>Carte archéologique de la Gaule romaine - Parties 8 à 10 - Page 219.</ref>.
Histoire
La première mention écrite d'Aigues-Vives date de 1301<ref name="mairie"/>. Le village est sous la dépendance de Mirepoix, qui se trouve a une dizaine de kilomètres au nord, jusqu'en 1329, date à laquelle Gaston de Lévis-Léran s'approprie le château ainsi que les terres attenantes ; le village restera possession des Lévis-Léran jusqu'à la Révolution<ref name="histariege"/>.
Les principales industries au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sont le peigne en corne et le textile, comme c'est le cas pour une grande partie du pays d'Olmes<ref name="histariege"/>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Aigues-Vives est membre de la Communauté de communes du Pays de Mirepoix<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Mirepoix. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Mirepoix pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
De par son nombre d'habitants (supérieur à 500, inférieur à 1 499), la commune dispose d'un conseil municipal de Modèle:Nombre (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>).
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Aigues-Viviens<ref name="histariege"> Modèle:Lien web.</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 33,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,03 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Aigues-Vives dispose d'une école maternelle et primaire, qui compte 68 élèves (pour l'année scolaire 2010-2011)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sports
Plusieurs structures sportives existent à Aigues-Vives : un club de football, de gymnastique, de Tai-chi-chuan, un vélo-club ainsi qu'un centre de loisirs qui accueille un club de karting et une piste de mini-golf<ref name="mairie"/>.
Santé
Il n'y a ni pharmacie, ni médecin à Aigues-Vives, les plus proches se trouvant à Laroque-d'Olmes soit à environ trois kilomètres. Le centre hospitalier le plus proche, quant à lui, se situe sur Lavelanet à sept kilomètres.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76 % d'actifs (69,1 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 24 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lavelanet, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 48 en 2013 et 52 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 289, soit un indicateur de concentration d'emploi de 13,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 289 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 8 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 93,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
36 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Aigues-Vives au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 36 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
5 | 13,9 % | (12,9 %) |
Construction | 11 | 30,6 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
6 | 16,7 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 2,8 % | (1,8 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
7 | 19,4 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
2 | 5,6 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 3 | 8,3 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,6 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 36 entreprises implantées à Aigues-Vives), contre 14,2 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et le polyélevage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 5 en 1988 à 7 en 2000 puis à 6 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>, soit une augmentation de 1,2 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 64 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Projet de parc éolien
Un projet de création d’un parc éolien sur les crêtes de la serre du tut a été lancé, puis abandonné<ref>Modèle:Lien web</ref>, en raison d’une vive opposition, notamment de la part de l’Association pour la Préservation du Tourisme et des Sites du Pays des Pyrénées Cathares.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Étienne, église romane dédiée à saint Étienne, avec un clocher-mur. Les anciens fonts baptismaux, avec vasque en pierre calcaire octogonale et socle en grès, datent de 1657. Ils ont depuis été transformés en bénitier, et ont été classés comme monument historique au titre d'objet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le monument aux morts se trouve également dans l'église<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
L'église, vue du nord-ouest.
-
Vitrail représentant le martyre de saint Étienne. -
L'autel.
- Plusieurs croix de chemin, éparpillées aux quatre coins du village, servaient d'oratoires. Des processions en l'honneur de la Vierge y étaient organisées<ref name="mairie"/>.
- Une colonne, avec un socle à section carrée, surmontée d'une statue de l'Immaculée Conception détériorée, se trouve sur le parking près de l'église. Elle fait environ quatre mètres de haut.
- Fontaine ancienne avec dispositif de pompage à manivelle, hors d'état d'usage.
- Cabanes en pierre sèche en ruine, anciennement utilisées par les agriculteurs.
- Le Lac de Montbel se trouve à Modèle:Unité au sud-est.
- L'écomusée du camping de la Serre.
Personnalités liées à la commune
- Faust Nadal, médecin colonial. Né le Modèle:Date- à Aigues-Vives, décédé le dimanche Modèle:Date- à Souk El Arba (Tunisie). Médecin-chef de l'hôpital de Souk El Arba, il crée une maternité et une école enseignant les méthodes d'accouchement. Conseiller municipal de Souk El Arba, Membre du Conseil régional de Bizerte.
- Jean Pélissier (1883-1939), historien, sociologue, journaliste né à Aigues-Vives<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Modèle:Références Modèle:Références