Capitale du Périgord noir, aux confins des causses du Quercy, cette cité historique est un site touristique majeur, renommé pour sa parure monumentale datant essentiellement de la période médiévale et du début de la Renaissance (du {{#switch: e
}}). Son centre-ville, d'une grande homogénéité, est ainsi composé d'un lacis de ruelles et de venelles pittoresques, de placettes ombragées, bordées d'hôtels particuliers aux toits de lauze, dont les plus célèbres sont la maison de La Boétie, l'hôtel du Barry, l'hôtel de Savignac ou encore le présidial. Centre névralgique de la ville, la place de la Liberté, bordée de terrasses, est le siège du marché, où se vendent les spécialités de la région : foie gras, truffes, figues et noix. Dans son prolongement, s'ouvrent en perspective la cathédrale Saint-Sacerdos et le palais des évêques, qui rappellent que Sarlat a été cité épiscopale pendant plusieurs siècles.
Possédant un ensemble urbain médiéval parmi les plus denses du monde, Sarlat a été la première ville à bénéficier de la loi Malraux, avec la création de son secteur sauvegardé en 1964. Cette petite cité périgordine, visitée par plusieurs centaines de milliers de touristes chaque année, sert également ponctuellement de cadre à des films historiques.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Sarlat-la-Canéda est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Affluent de rive droite de la Dordogne, la Cuze prend sa source au nord-ouest de la ville et traverse le territoire communal sur près de six kilomètres, dont une partie en souterrain, sous le centre-ville.
Le ruisseau de Pontou, autre affluent de rive droite de la Dordogne, marque la limite territoriale au sud-ouest sur Modèle:Nobr face à Vézac.
Au sud, les trois quarts du territoire communal dépendent du SAGE Dordogne amont. Au nord, la zone restante correspond au bassin versant des Beunes et est rattachée au SAGE Vézère-Corrèze.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,8 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
Sarlat-la-Canéda est une commune urbaine car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Sarlat-la-Canéda, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (40,8 %), forêts (40 %), zones urbanisées (11,6 %), prairies (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), terres arables (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Sarlat-la-Canéda est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 1,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1994, 1997, 1999, 2011 et 2021, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2014<ref name=Géorisques/>.
L'étymologie du nom « Sarlat » pourrait provenir du préceltique serrulate (le mont allongé) ou du bas-latin serralatum (le mont large) ; quant à celle du suffixe « la-Canéda », elle est très incertaine et pourrait se rapprocher de la ville crétoise de La Canée en lien avec la présence d’un établissement religieux, la ville étant le siège d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem<ref>Patrick Epron, Origine des noms de lieux en Gironde et en Aquitaine, Éditions PPC, 1979, Modèle:P..</ref>.
Le chartrier de l'abbaye contient aussi une charte de Bernard, comte de Périgord, donnant l'abbaye Saint-Sauveur de Sarlat à Odon, abbé de Cluny, et à Adacius, son co-abbé, pour qu'ils y rétablissent la discipline monastique<ref>H. Waquet, « Le comte Bernard de Périgord et l'abbaye de Brantôme », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1944, tome 71, Modèle:P.(lire en ligne)</ref>. La charte cite Ludovico imperante qui ne peut être que [[Louis IV d'Outremer|Louis Modèle:IV d'Outremer]], rappelé d'Angleterre pour régner en Francie occidentale en juillet 936. Odon de Cluny est mort en 942. On peut en déduire que cette charte a été rédigée entre 937 et 942. Adacius a été abbé du monastère de Sarlat<ref>Gallia Christiana - Ecclesia Petrocoriensis - Ecclesia Sarlatensis, Paris, 1720, tome Modèle:II, Modèle:Col.(lire en ligne).</ref>, de celui de Tulle et de Saint-Sour de Genouilliac, et vivait encore en 947. Cette charte a été considérée comme un faux car l'abbaye n'a jamais dépendu de l'abbaye de Cluny. Les deux premiers actes connus datent de 954 et 1094.
Le pape Modèle:Monarque aurait donné un bref de privilège prononçant anathème contre toute personne qui oserait s'arroger la possession de l'abbaye sans avoir été légitimement élue par les moines.
La date du transfert des reliques de saint Sacerdos à Sarlat est inconnue, comme l'écrit Jean Tarde dans sa Chronique, en 1624. Pour certains, le transfert des reliques à Sarlat aurait été provoqué par les attaques des Vikings à partir de 848<ref>Mireille Bénéjeam, Les vestiges romans de l’ancienne abbaye de Sarlat (Dordogne), dans Archéologie du Midi médiéval, 2005, tome 23, Modèle:N°, Modèle:P.(lire en ligne)</ref>. Pour d'autres, les reliques de saint Sacerdos situées à Calabrum ont été translatées au monastère de Sarlat peu avant qu'Hubert, avec l'aide du comte de Périgord [[Guillaume III d'Angoulême|Guillaume Modèle:II Talleyrand ou Taillefer]], fils de Bernard de Périgord<ref>Medieval Lands : Guillaume III</ref>, s'empare du monastère, vers 962. C'est au moment de cette translation que l'église de Sarlat s'est appelée église de Saint-Sauveur et de Saint-Sacerdos. Cette translation a dû se produire entre 945 et 962. La translation du corps de saint Pardoux dans l'église de Sarlat s'est effectuée après celle de saint Sacerdos. Le culte de saint Pardoux étant devenu à la mode, les moines ont décidé de placer ses reliques dans l'église Saint-Jean située hors les murs du monastère. Cette translation montre qu'il existait alors près du monastère une agglomération suffisamment nombreuse pour justifier la construction d'une église. Dans les premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les reliques de saint Pardoux sont enlevées de l'église par un moine de Sarlat pour être données à un seigneur du Limousin, Gui de Lastours, et déposées dans l'église d'Arnac<ref>G. Marmier, Le chartrier du monastère de Sarlat.</ref>.
D'après Jean Maubourguet, le culte de saint Sacerdos a pris la place de celui du Salvator en 1122. Il suppose que la charte liant l'abbaye à Odon de Cluny et le culte de saint Sacerdos avait pour but d'éviter l'annexion de l'abbaye par Saint-Martial de Limoges et de lui conserver son indépendance.
Saint Bernard est passé à Sarlat en 1147 ; il y aurait accompli le miracle des pains.
L'abbaye a su demeurer indépendante et s'est placée en 1153 sous la protection directe du Saint-Siège à Rome. Les possessions de l'abbaye sont confirmées en 1153 et 1170 par les papes Modèle:Monarque et [[Alexandre III (pape)|Alexandre Modèle:III]]. Elle est reconstruite à l'époque romane entre 1125 et 1160. De l'abbaye romane, il subsiste le clocher-porche, la chapelle Saint-Benoît et la façade de la salle capitulaire dans la cour du cloître, et la lanterne des morts.
Dès 1204, les bourgeois de Sarlat s'opposent aux moines de l'abbaye. En 1223, l'administration civile de Sarlat par un consulat est créée. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville s'agrandit et atteint environ Modèle:Nombre. En 1263, les bourgeois de Sarlat s'allient avec les consuls de Figeac, Périgueux et de Brive pour obtenir des privilèges royaux.
Une épidémie de peste noire, en 1279-1280, fait en six mois Modèle:Nombre. Ils sont d'abord enterrés loin de la ville, à Roc-Laumier, puis plus près, au champ de Saint-Nicolas. Il existait dans la ville le cimetière Sainte-Marie qui s'étendait depuis l'église Sainte-Marie jusqu'à l'enceinte de la Bouquerie. Il semble désaffecté au moment de la construction de la nouvelle église Sainte-Marie, en 1365. Il est remplacé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le cimetière se trouvant dans l'enclos des moines, derrière la cathédrale. Ce cimetière est abandonné en 1819 car il se trouve au-dessus de la nappe qui alimentait la fontaine des Chanoines<ref>Jean-Joseph Escande, Les anciens cimetières de Sarlat, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, tome Modèle:XXXIV, 1907, Modèle:P.(lire en ligne)</ref>.
En 1298 est conclu entre les bourgeois de Sarlat et l'abbé le Livre de la paix par lequel l'abbé, seigneur de la ville, reconnaît aux bourgeois le droit de consulat, le droit de sceau et une maison commune pour se réunir. Les consuls peuvent alors administrer la ville et assurer sa défense. Le Livre de la paix est ratifié par [[Philippe IV le Bel|Philippe Modèle:IV]] en 1299. Il y a quatre consuls, représentant chacun un quartier de la ville, Lendrevie, la Bouquerie, la Mallougane et la Rigoudie. Ils sont assistés par vingt-quatre conseillers ou jurats. La ville s'enferme dans des remparts à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, évêques et consuls se partagent le pouvoir jusqu'à la Révolution. Devenue cité épiscopale, Sarlat joue un rôle prééminent lors de la guerre de Cent Ans. Réserve d'hommes d'armes, de munitions et de vivres, la ville fortifiée est également défendue par les châteaux situés aux alentours, tels que Beynac et Castelnaud, et peut porter secours à d'autres villes assiégées par les Anglais : Belvès, Domme, Montignac. Elle devient cependant anglaise par le traité de Brétigny en 1360. Elle se rallie au roi de France dix ans plus tard, lorsque le connétable Bertrand du Guesclin repousse les Anglais. La ville, tout en jouant le même rôle que précédemment, doit se rendre deux fois et souffre des exactions du capitaine de Vivans et du vicomte de Turenne.
Fronde
Les troubles qui agitèrent la France, pendant la minorité de Modèle:Monarque, eurent, en Périgord, des répercussions importantes.
Si la Fronde parlementaire et la vieille Fronde n'y eurent qu‘un faible écho, il n'en fut pas de même pendant la dernière période, la Fronde des Princes. La province se partagea en deux camps : l’un, le plus nombreux, s’attacha aux drapeaux de Condé, l'autre resta fidèle au Roi. Périgueux et Bergerac suivirent jusqu'à la fin la fortune de Condé ; Sarlat par contre, s’en sépara et soutint la cause de l'autorité légitime.
En 1793, la commune de Temniac est rattachée à Sarlat. En 1807, Lacipière, maire de Sarlat de 1800 à 1812, prend un arrêté défendant d'étendre le linge et de fumer la pipe sur les promenades publiques<ref>Jean-Joseph Escande, Un curieux arrêté municipal, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, tome Modèle:XXXIV, 1907, Modèle:P.(lire en ligne)</ref>.
La qualité architecturale de ses monuments et de ses immeubles atteste son dynamisme et sa capacité à se maintenir dans les grands courants économiques. La disparition du diocèse (rattaché à celui de Périgueux) à la Révolution lui retire sa prééminence. Devenue chef-lieu de district puis sous-préfecture, elle s'endort, pendant près de cent-cinquante ans, pour se revivifier seulement depuis le milieu des années 1960, avec la création du secteur sauvegardé en 1964.
Il est permis de penser qu'en France, de nombreuses villes ont possédé d'aussi curieuses et pittoresques ruelles, d'aussi beaux monuments mais que le modernisme a détruit progressivement ces trésors du passé. Sarlat a été miraculeusement sauvée grâce à la loi promulguée le Modèle:Date-, dite loi Malraux. Cette loi sur la restauration des secteurs sauvegardés fut appliquée pour la première fois en France à Sarlat en 1964. Le centre de la petite cité médiévale avec ses soixante-cinq monuments et immeubles protégés servit d'opération pilote pour la mise au point des financements et des critères de restauration<ref>Michel Genty, Villes et bourgs du Périgord et du Pays de Brive, Presses Universitaires de Bordeaux, 1984, Modèle:P..</ref>.
Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022, le lycée public Pré-de-Cordy est considéré comme « sélectif » en 2021 aussi bien au bac général et technologique avec une réussite de 98 % qu'au bac professionnel avec 94 %<ref name="bac2021">Clément Bouynet, « Réussite et efficacité des lycées de Dordogne en 2021 », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Le lycée privé Saint-Joseph est lui aussi considéré comme « sélectif » en 2021 avec 100 % de réussite au bac professionnel<ref name="bac2021"/>.
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Sarlat-la-Canéda relève<ref>
Modèle:Lien web.</ref> :
Fête de la truffe & académie culinaire du foie gras et de la truffe. Tous les ans, à la mi-janvier, tout au long d'un week-end, sont proposées de nombreuses animations autour de ce champignon emblématique<ref>« La truffe en vedette à Sarlat les 14 et 15 janvier », Sud Ouest édition Dordogne, 4 janvier 2017, Modèle:P..</ref>, à l'initiative du groupement des producteurs de truffes du Périgord noir et de la ville de Sarlat.
Depuis 2009, Fest'Oie (la fête de l'oie) début mars, dont c'est la Modèle:13e en 2022<ref>Franck Delage, « Tout ce qu'il faut savoir pour savourer Fest'Oie », Sud Ouest édition Dordogne, 3 mars 2022, Modèle:P..</ref>.
Fin mars ou début avril, Salon du livre ancien, depuis 2002<ref>« Le Salon du livre ancien revient pour ses 20 ans », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref> (Modèle:21e en 2023<ref>« Le Salon du livre ancien de retour », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>) et Salon du livre jeunesse (Modèle:17e en 2023 sur cinq jours)<ref>Étienne Estarellas, « Ce qu'il faut savoir du Salon du livre jeunesse », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Les journées du terroir, tous les ans, les jeudi et vendredi de l'Ascension, sont l'occasion de découvrir ou de redécouvrir les produits du Périgord noir.
En été, le Festival des jeux du théâtre propose chaque jour, pendant trois semaines, une pièce de théâtre différente (Modèle:71e en juillet et Modèle:Date-)<ref>Étienne Estarellas, « Jean-Paul Tribout présente les Jeux du théâtre 2023 », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>,<ref>Programme 2023 sur le site du Festival des jeux du théâtre, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Tous les deux ans en été se déroule la Rétrospective automobile avec défilé de véhicules anciens (Modèle:14e en 2017)<ref>« Les voitures d'époque font les belles », Sud Ouest édition Dordogne, 10 août 2017, Modèle:P..</ref>.
Les Journées du goût et de la gastronomie : chaque année, la ville de Sarlat se joint au rendez-vous national de la gastronomie et propose, sut un week-end au mois de septembre, de mettre le terroir à l'honneur en organisant une manifestation autour de l'agneau pastoral du Sarladais et de la pomme de terre sarladaise (Modèle:10e en 2023)<ref>Boris Rebeyrotte, « Un week-end qui s'annonce gourmand », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date, Modèle:P..</ref>.
Le festival du film, en novembre, est l'un des festivals majeurs du paysage cinématographique français. Il est reconnu d'intérêt national et soutenu par toutes les institutions, locales, départementales, régionales et nationales.
L'exposition culturelle « Les Hivernales » se tient fin décembre de chaque année sur une dizaine de jours (Modèle:21e en 2021 avec une cinquantaine d'artistes<ref>Léna Badin, « L'invitée d'honneur des Hivernales est âgée de 4 ans », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>).
Le marché de Noël colore et anime la ville pendant trois semaines. Un village de Noël ouvre ses portes au public en décembre, composé de plus de quarante chalets, organisés autour d'une patinoire.
En 2021, la manifestation agricole urbaine Péri'Meuh ne s'est pas tenue à Périgueux, au grand désappointement de représentants du monde agricole ; la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA), ayant déposé le titre « Péri'Meuh », a pris contact avec l'équipe municipale de Sarlat-la-Canéda<ref>Hervé Chassain, « Péri'Meuh part à Sarlat », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref> qui organise cette manifestation en Modèle:Date-<ref>Léna Badin, « Les enfants ont été les premiers visiteurs », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Sarlat et le cinéma
Source<ref>« Sarlat, ville star de cinéma », La Vie, 2 juillet 2009.</ref> :
Outre la présence d'un festival du film annuel, le patrimoine architectural du centre de Sarlat et de ses environs fait de cette ville une des plus filmées de France. Elle est un lieu très prisé lorsqu'une reconstitution historique est nécessaire. Plus de 80 tournages se sont succédé dans la ville depuis 1945.
– l'architecture de Sarlat en fait le site touristique le plus fréquenté de Dordogne et le quatorzième en France, avec quelque Modèle:Nombre chaque année ;
– le foie gras. Quelques grands fabricants ou importateurs et beaucoup de petits producteurs artisanaux gavent des oies et des canards pour l'élaboration du foie gras et d'autres produits (confits, pâté, etc.) ;
– la truffe, un produit très rare, est aussi le produit phare du Périgord noir. Les marchés aux truffes de Sarlat-la-Canéda sont ouverts de mi-novembre à fin février. Le marché de gros aux truffes du mercredi après-midi à partir de Modèle:Heure est réservé aux trufficulteurs et aux professionnels (négociants, entreprises de l’agroalimentaire, restaurateurs, etc.) ; il est par ailleurs référencé par la Société nationale des marchés. Le marché contrôlé, réservé aux particuliers, est organisé par le Groupement des trufficulteurs du Périgord noir qui propose à la vente, tous les samedis matin, truffes fraîches, brossées, lavées et ressuyées. Chaque année, à la mi-janvier, est également organisée la Fête de la truffe et académie culinaire du foie gras et de la truffe, avec des démonstrations de cavage deux fois par jour. L’Académie propose également des démonstrations de cuisine autour du foie gras et de la truffe, par de grands chefs étoilés.
Tous secteurs confondus, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Coloplast manufacturing France SAS » (fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire) située à Sarlat-la-Canéda se classe Modèle:9e quant au chiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016, avec Modèle:Unité<ref>« Chiffres d'affaires : les 50 premières », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.
Parmi les cinquante premières entreprises de chaque secteur économique dans le département, classées selon le chiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016, on trouve implantées à Sarlat-la-Canéda :
Toques et distillerie du Périgord (production de boissons alcooliques distillées), Modèle:22e avec Modèle:Unité ;
Société coopérative agricole Sarlat Périgord foie gras (transformation et conservation de la viande de volaille), Modèle:29e avec Modèle:Unité ;
SAS Yvette et Michel de Carsac (préparation industrielle de produits à base de viande), Modèle:37e avec Modèle:Unité ;
La Table périgourdine (préparation industrielle de produits à base de viande), Modèle:42e avec Modèle:Unité ;
Lou Cocal (fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation), Modèle:46e avec Modèle:Unité ;
Delpeyrat Périgord (préparation industrielle de produits à base de viande), Modèle:50e avec Modèle:Unité.
Tous secteurs confondus, cinq entreprises de Sarlat-la-Canéda figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne, quant au chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016<ref>« Export », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>,
Agronégoce (commerce de gros interentreprises de produits à base de viande), Modèle:49e avec Modèle:Unité.
L'entreprise Suturex, implantée sur la ZAE Sarlat-Carsac et dépendant du groupe allemand B. Braun, emploie Modèle:Unité ; elle est une des principales entreprises mondiales dans le domaine des aiguilles chirurgicales, avec une production annuelle de cent millions d'aiguilles<ref>Franck Delage, « Suturex, petites aiguilles et grandes ambitions », Sud Ouest édition Dordogne, 9 octobre 2015, Modèle:P..</ref>.
Le château de Loubejac, ancienne propriété de Justin de Selves, homme politique, qui en a fait le siège de la fondation de Selves, Institut médico-éducatif (IME).
La fontaine Sainte-Marie, dans la rue des Consuls, face à l’hôtel Plamon (le fond de la grotte est orné d’une statue de la Vierge Marie<ref>[1].</ref>).
Les trois oies coulées dans du bronze, symbole de la gastronomie du Périgord trônent en plein centre de la cité médiévale de Sarlat. La statue a été offerte par l'entreprise Rougié (foies gras) à la ville.
L'église Sainte-Marie désaffectée en 1794, reconvertie en marché couvert par l'architecteJean Nouvel. Depuis 2012, le clocher abrite également un ascenseur panoramique offrant une vue sur toute la ville. Ouvert d'avril à décembre (et ouvertures exceptionnelles l'hiver).
La lanterne des morts<ref>Jean Secret, « La Lanterne des morts de Sarlat », Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:137e. Périgord Noir. 1979, Société française d'archéologie, Paris, 1982.</ref> ou tour Saint-Bernard (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) de près de dix mètres de haut, assez rare en France. Elle a servi occasionnellement de chapelle funéraire. Elle fut érigée en commémoration du passage de saint Bernard, lors de son retour de croisade, à Sarlat en 1147.
Gaston Marmier (1846-1905), militaire français, conseiller général de la Dordogne et historien.
Firmin Degot (1861-1928) général de brigade français en 1913 puis gouverneur à Tunis après la fin de la Première Guerre mondiale, est né à Sarlat<ref>Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Jean-Joseph Escande (1872-1959), historien, auteur d’ouvrages sur l’histoire du Périgord<ref>Modèle:Lien web.</ref>, chevalier de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il est né, a vécu et est décédé à Sarlat.
Paul Boudy (1874-1957), ingénieur des eaux et forêts, créateur de l'administration des eaux et forêts au Maroc ; il est né et décédé à Sarlat.
[[Louis II de Salignac de La Mothe-Fénelon|Louis Modèle:II de Salignac de La Mothe-Fénelon]] (vers 1577-1639), ecclésiastique qui fut évêque de Sarlat de 1602 à 1639, mort à Sarlat.
Guillaume-Antoine Delfaud, (1733-1792), religieux jésuite français, professeur au séminaire de Sarlat.
Jean Deltheil (1795-1871), homme politique, décédé à Sarlat.
Jean-Émile Roger, (1831-1907), homme politique, étudia le droit et s'inscrivit au barreau de Sarlat.
Pierre Sarrazin (1854-1931), est un médecin et homme politique, maire de Sarlat de 1889 à 1924, député de la première circonscription de Sarlat de 1896 à 1919, décédé à Sarlat.
Lucien Lacaze (1860-1955), amiral et homme politique. Il rentre en France métropolitaine pour poursuivre ses études chez les jésuites de Sarlat.
Denis Peyrony (1869-1954), préhistorien, décédé à Sarlat.
Édouard Kauffmann (1895-1944), résistant, membre du réseau Alliance. Chef du secteur de la Dordogne qu’il constitua, installant son PC à Sarlat avec le pseudonyme « Criquet ».
Victor Nessmann (1900-1944), installé à Sarlat en 1940 où il officie comme médecin, il dirige l'Armée secrète dans le Sarladais.
André Malraux (1901-1976). Une place et une galerie de peintures portent le nom de l'ancien ministre de la Culture. Cela s'explique par le fait qu'il est considéré par beaucoup de Sarladais comme le sauveur du quartier historique de la ville. En visite à Sarlat, il s'aperçoit que la ville est en danger de ruines dans certains quartiers et que certains monuments étaient en train d'être détruits. La loi relative aux secteurs sauvegardés a été créée pour protéger du délabrement les centres historiques.
Max Favalelli (1905-1989), journaliste français, verbicruciste, et animateur de jeux télévisés, mort à Sarlat-la-Canéda.
Henri Debidour, dit Monrad, médecin et député (1907-1990).
Jacques Abtey, (1908-1998), résistant, est décédé dans la commune.
François Ceyrac (1912-2010), chef d'entreprise, administrateur de sociétés et syndicaliste, ancien élève du collège Saint-Joseph de Sarlat.
Pierre Ceyrac (1914-2012), jésuite français missionnaire en Inde du Sud, écrivain, ancien élève du collège Saint-Joseph de Sarlat.
Hubert Faure (1914-2021), militaire français membre des commandos Kieffer, ancien élève du lycée Saint-Joseph de Sarlat.
Jean Maubourguet, Le Périgord méridional des origines à 1370. Étude d'histoire politique et religieuse, imprimerie Coueslant, Cahors, 1926, 434 Modèle:P.
Jean Maubourguet, Sarlat et le Périgord méridional, Modèle:T., 1370-1453. Histoire politique et religieuse, éditions Le Livre Libre, Paris, 1930, 160 Modèle:P.
Jean-Pierre Capdeville, Jean-Philippe Rigaud, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Sarlat-la-Canéda, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1987 (lire en ligne)
Christian Corvisier, « Sarlat : Secteur sauvegardé », in Congrès archéologique de France, 1998, p. 380-383, (lire en ligne).
Hippolyte Brugière (préface d'Anne-Marie Cocula-Vaillières, avant-propos de Claude Lacombe), Le canton de Sarlat à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'après le manuscrit L'ancien et le nouveau Périgord, Art et Histoire du Périgord Noir, Hors-série Modèle:N°, Société d'art et d'histoire de Sarlat et du Périgord Noir, Sarlat-la-Canéda, 2012, Modèle:P., Modèle:ISBN