Saint-Geniès (Dordogne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Geniès est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

La commune de Saint-Geniès, traversée par le [[45e parallèle nord|Modèle:45e nord]], est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ Modèle:Unité).

Elle se situe en Périgord noir, au sud-ouest du département de la Dordogne.

Le bourg, implanté en rive gauche de la Chironde et traversé par les routes départementales 61 et 64, se situe, en distances orthodromiques, onze kilomètres au sud-est de Montignac-Lascaux et douze kilomètres au nord-nord-est de Sarlat-la-Canéda.

La principale voie d'accès à la commune reste la route départementale 704, de direction nord-sud, qui passe 500 mètres à l'ouest du bourg. À l'ouest, la commune est également desservie par la route départementale 48, qui fait prolongement à la route départementale 61.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24412.png
Carte de Saint-Geniès et des communes avoisinantes en 2018, avant la création de la commune nouvelle de Coly-Saint-Amand.

Saint-Geniès est limitrophe de sept autres communes.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Geniès est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3a, date du Coniacien inférieur, composée de marnes et calcaires argileux grisâtres, calcaires marneux et glauconieux à rhynchonelles, calcaires fins à silex noirs (formation de la Rouquette). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Terrasson » et « Modèle:N° - Sarlat-la-Canéda » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24412-Saint-Geniès-géologie.svg
Carte géologique de Saint-Geniès.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène  non présent
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 148<ref>Modèle:Géoportail.</ref> ou Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> tout au nord de la commune, au nord-est du lieu-dit Vialard, sur la route départementale 64, en limite de Coly-Saint-Amand, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref group=Note>Le géoportail indique deux valeurs contradictoires : Modèle:Unité sur la carte et 155 dans la boîte « Communes ».</ref> à l'extrême sud-est, à proximité de la commune de Saint-Crépin-et-Carlucet, au sud-ouest du lieu-dit Combe Tenergue<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Chironde, le Grande Beune, le ruisseau de Sireyjol, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Chironde, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Crépin-et-Carlucet et se jette dans le Coly en rive gauche à Coly-Saint-Amand (territoire de l'ancienne commune de Coly)<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du sud au nord sur six kilomètres, dont deux lui servent de limite naturelle face à Archignac.

Son affluent le ruisseau de Sireyjol marque la limite territoriale à l'est et au sud-est sur quatre kilomètres et demi, en trois tronçons, face aux communes de Salignac-Eyvigues, Paulin et Archignac.

La Grande Beune, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans le nord-ouest de la commune et se jette dans la Vézère en rive gauche au sud du bourg des Eyzies<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle arrose le territoire communal en direction du sud-ouest sur plus de cinq kilomètres.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Dordogne amont », dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Vézère-Corrèze. Seule une minuscule portion de moins de deux hectares au sud-est, au sud du lieu-dit Combe Tenergue, en limite de Saint-Crépin-et-Carlucet, est rattachée au SAGE Dordogne amont.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Geniès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,1 %), zones agricoles hétérogènes (43 %), prairies (5,2 %), terres arables (4,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Saint-Geniès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Saint-Geniès est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1992, 1995, 1997, 2005 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Le lieu tire son nom de Sanctus Genesius<ref name=oc/>, nom de plusieurs martyrs<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref name=oc>Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Giniés sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Histoire

La première mention écrite connue du lieu, Beata Maria de Sancto Genesio en 1178, se réfère à son église<ref name=lieux/>.

Politique et administration

Rattachements administratifs

La commune de Saint-Geniès a, dès 1790, été rattachée au canton de la Cassagne qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Salignac (devenu canton de Salignac-Eyvignes en 1965, puis renommé en canton de Salignac-Eyvigues en 2001), dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)<ref name=Cassini/>.

Intercommunalité

Fin 1998, Saint-Geniès intègre dès sa création la communauté de communes du Salignacois. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes du Pays de Fénelon.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 12 novembre 2020.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Saint-Geniès mairie (1).JPG
La mairie de Saint-Geniès.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Fichier:Saint-Geniès jumelage.jpg
Panneau de jumelage.

Modèle:Jumelage

Équipements et services publics

Justice

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Geniès relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Geniès (24412) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 8 janvier 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 46,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (57) a augmenté par rapport à 2010 (41) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,8 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont 85 au niveau des commerces, transports ou services, 31 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, dix-sept dans la construction, huit dans l'industrie, et cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Geniès (24412) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 8 janvier 2019.</ref>.

Entreprises

Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la SARL ATSE Bordes (travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation), implantée à Saint-Geniès, se classe en Modèle:19e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec Modèle:Unité<ref>« BTP », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Sur un espace limité, le village de Saint-Geniès présente un bel ensemble architectural, avec quatre monuments protégés au titre des monuments historiques et ses toits recouverts de lauzes.

Vieux château de Saint-Geniès

Fichier:Saint-Geniès - Tour -2.jpg
Vestige du vieux château.

Remontant au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il ne subsiste, en bordure est du village, qu'un donjon en ruines du vieux château ravagé lors des guerres de Religion<ref name=Penaud>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, Modèle:P., éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN.</ref>. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1925<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 9 juillet 2010.</ref>.

Château de Saint-Geniès

Fichier:Saint-Geniès château (1).JPG
Le château et le clocher-porche de l'église.

L'ancien château étant détruit, les seigneurs de Saint-Geniès (famille de Gontaut) font, sur la base d'édifices remontant au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, bâtir au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle un nouveau château, en forme de U. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une tour carrée contenant un escalier à vis est ajoutée. La tour ovale du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est rehaussée en 1912 pour y adjoindre un chemin de ronde et des mâchicoulis<ref name=Penaud/>.

Le château, couvert de lauzes, est classé monument historique en 1976<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 9 juillet 2010.</ref>. La façade orientale a été aménagée en restaurant<ref>Château de Saint-Geniès sur le site Périgord.evous. Consulté le 9 juillet 2010.</ref>.

Église Notre-Dame-de-l'Assomption

Fichier:Saint-Geniès - Eglise -3.jpg
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.

Des {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}}, classée<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 10 décembre 2009</ref>, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption également couverte de lauzes comprend deux parties : le chœur et la nef ont été construits probablement au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec des ajouts de chapelles à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le chœur est de plan polygonal à l'extérieur et semi-circulaire à l'intérieur et voûté en cul-de-four. Il est précédé d'une travée droite voûtée en berceau, avec une chapelle au nord. La nef se compose de deux travées voûtées d'ogives aujourd'hui sur laquelle s'ouvrent quatre chapelles.

  • L'église apparaît dans des documents en 1168. Elle est déjà dédiée à la Bienheureuse Vierge Marie. Elle dépend alors de l'abbaye de Saint-Amand-de-Coly.
  • En 1283, elle a deux desservants, la cure dépendait de l'évêque et l'abbé de Saint-Amand-de-Coly.
  • Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle la seigneurie est entrée dans la famille de Gontaut quand Richard de Gontaut, capitaine de Montignac pour le roi Charles VI, épouse l'héritière des Salignac. Les Gontaut partagent la seigneurie avec la famille Lassalle. Il existe aussi sur le territoire de la paroisse la seigneurie de Pelvezy.
  • La chapelle au nord de la première travée de la nef porte à la clé de voûte l'écu des Carbonnières qui sont seigneurs de Pelvezy depuis le mariage de Jeanne de Salignac avec Jean de Carbonnières en 1424.
  • La chapelle nord de la seconde travée de la nef avait une ouverture permettant l'accès depuis le château.
  • À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, construction du clocher-porche.
  • En 1570, Jean de Gontaud déclare dans son testament vouloir être enterré dans l'église de Saint-Geniès.
  • En 1772,le prieuré et la cure sont réunis.

Chapelle du Cheylat

Modèle:Article détaillé À environ 70 mètres à l'est des vestiges du donjon du vieux château, la chapelle du Cheylat (ou du Cheylard), édifice religieux d'un cimetière qui n'existe plus, est classée depuis 1899<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 23 octobre 2010.</ref>. Elle a été fondée en 1331<ref>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. À l'intérieur, de nombreuses peintures du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle représentent la vie du Christ et des saints<ref>Modèle:Base Palissy, consultée le 23 octobre 2010.</ref>.

Château et chapelle de Pelvézy

Deux kilomètres à l'ouest-sud-ouest du village, le château de Pelvézy accueille un centre de vacances. Il a conservé une chapelle du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, Modèle:P., éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN.</ref>.

Association

L’association pour la sauvegarde du patrimoine de Saint-Geniès, ASPSG, créée en 2011, a pour but de contribuer à la sauvegarde du patrimoine de la commune, à la connaissance historique et à la conservation et l’animation culturelle des sites<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Philippe Araguas - Saint-Geniès. Église Notre-Dame de l'Assomption - pp. 18–24 dans Congrès archéologique de France. Modèle:137e. Périgord noir. 1979 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1982

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail