Lalinde
Modèle:Infobox Commune de France
Lalinde est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune a été le chef-lieu du canton de Lalinde, puis depuis 2015, son bureau centralisateur.
Géographie
Généralités
Au sud du département de la Dordogne, en Périgord pourpre, la commune de Lalinde est entièrement située en rive droite de la Dordogne. À une distance maximale de Modèle:Unité, le canal de Lalinde longe la Dordogne<ref name="geoportl">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.</ref>.
La ville, ancienne bastide, se situe à treize kilomètres à l'ouest du Buisson-de-Cadouin et vingt kilomètres à l'est de Bergerac (distances orthodromiques). Enserrée entre la Dordogne et le canal de Lalinde, elle est traversée par la route départementale D703<ref name="googlemapsLalinde">Modèle:Lien web.
- Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".</ref>.
La commune est également desservie par les routes départementales D8, D8E1, D8E2 et D31<ref name="geoportl"/>, ainsi que par la ligne SNCF Libourne-Cazoulès par autorail Espérance en gare de Lalinde.
Le chemin de grande randonnée GR 6 longe le canal de Lalinde depuis le barrage de Mauzac jusqu'au bassin de chargement du canal et traverse la bastide pour emprunter le pont de Lalinde<ref name="geoportl"/>.
Communes limitrophes
Lalinde est limitrophe de six autres communes. Son territoire est éloigné d'environ Modèle:Unité de celui de Varennes au sud-ouest et d'environ Modèle:Unité de celui de Cause-de-Clérans au nord-ouest.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Lalinde est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Modèle:Nobr, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Bergerac » et « Modèle:N° - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud-ouest, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-Capraise-de-Lalinde et Couze-et-Saint-Front, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême nord, sur la Modèle:Nobr, en limite de la commune de Pressignac-Vicq<ref name="geoportl"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dordogne, le canal de Lalinde, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Dordogne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (Modèle:Unité), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde la commune au sud sur sept kilomètres et demi, face à Pontours et Couze-et-Saint-Front.
Le canal de Lalinde, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est alimenté en eau par la Dordogne et prend naissance dans la commune de Mauzac-et-Grand-Castang, juste en amont du barrage de Mauzac<ref>Modèle:Géoportail.</ref>, face à la commune de Calès, et rejoint la Dordogne à Mouleydier, juste en aval du barrage de Tuilières, face à Saint-Agne<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il traverse la commune sur sept kilomètres et demi, longeant la Dordogne d'est en ouest.
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La Dordogne à Pontours, avec vue sur la commune de Lalinde en face.
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La Dordogne vue vers l'amont depuis le pont de Lalinde : Lalinde à gauche et Couze-et-Saint-Front à droite.
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Le bassin de Port-de-Couze sur le canal de Lalinde.
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Réseaux hydrographique et routier de Lalinde.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Notamment liées à la présence de la Dordogne, plusieurs zones naturelles du territoire communal sont protégées.
Natura 2000
Deux zones Natura 2000 sont délimitées sur le territoire de Lalinde :
- la Dordogne est un site limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les Modèle:Nobr riveraines de la Dordogne, dont Lalinde<ref>- FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref> ;
- la zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne<ref name="FR7200664">Modèle:Pdf FR7200664 - Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site FR7200664, INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, qui s'étend au total sur Modèle:Unité, est partagée avec vingt-quatre autres communes. Deux espèces de chauves-souris inscrites à l'[[Directive habitats#Annexe II|annexe Modèle:II]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref name="FR7200664"/> : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros). Sur la commune, elle s'étend sur une vingtaine d'hectares en un seul site, au nord de la route départementale 703, entre les Russacs et Sauvebœuf.
ZNIEFF
Lalinde fait partie des Modèle:Nobr concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type Modèle:II « La Dordogne »<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
La commune présente également trois ZNIEFF de type I :
- à l'est-nord-est de la bastide, au nord du lieu-dit la Plane, une plantation de chênes verts (Quercus ilex) est préservée sur 18 hectares de coteaux calcaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- les îlots et rapides en aval du barrage de Mauzac jusqu'au pont de Lalinde représentent des sites privilégiés pour différentes espèces d'oiseaux aquatiques (hérons, cormorans, palmipèdes, etc.)<ref>Modèle:Lien web, consulté le 14 décembre 2011.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- en limite des communes de Mauzac-et-Grand-Castang et Pressignac-Vicq, une partie au nord-est du territoire communal fait partie de la Combe de Foulissart, forêt de chênes pubescents (Quercus pubescens) de Modèle:Unité, refuge de la grande faune et de plusieurs espèces de rapaces<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web. Pour visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».</ref>.
Protection du biotope
Comme l'ensemble des communes du département de la Dordogne baignées par la Dordogne, Lalinde est soumis à un arrêté préfectoral de protection de biotope de 1991 destiné à favoriser la migration et le frai de plusieurs espèces de poissons<ref>Arrêté préfectoral de la Dordogne Modèle:N° portant conservation du biotope du saumon, de la Grande Alose (Alosa Alosa), alose Feinte (Alosa fallax), lamproie fluviatile (Lampetra fluviatillis), lamproie Marine (Petromyzon Marinus) constitué par l'ensemble du cours du fleuve Dordogne dans le Département.</ref>.
Site remarquable
Au sud-est de Sainte-Colombe, le domaine autour du château les Landes, avec ses noyeraies, représente sur trente-huit hectares un site inscrit depuis 1974<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lalinde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lalinde, une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), prairies (10,4 %), terres arables (9,4 %), zones urbanisées (8,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Lalinde est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, et le risque industriel et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le canal de Lalinde. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 1996 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Lalinde est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 24,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait qu'une partie de son territoire est dans le périmètre du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) du site Polyrey SA, une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue. Le toponyme vient probablement du latin limitem (limite, frontière), puis attraction de l’occitan linda (limpide<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou jolie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>).
Histoire
Préhistoire
Le Paléolithique supérieur est représenté dans la commune par trois sites habités au Magdalénien, en rive droite (côté nord) de la vallée de la Dordogne, en aval de Lalinde : l'abri du Soucy (Modèle:Unité du bourg), la grotte de la Roche (parfois appelée « grotte de la Roche de Birol » (Modèle:Unité du bourg), et le gisement de plein air de la Gare de CouzeModèle:Note (Modèle:Unité du bourg)<ref name="geoportl"/>.
- Mobilier
Par son art mobilier et son industrie, le gisement de plein air de la Gare de Couze présente de fortes ressemblances avec la grotte de la Roche tandis que l'abri du Soucy aurait plus d'affinités avec des sites tels que le gisement de Limeuil (Dordogne), voire avec la grotte de la Mairie à Teyjat (Dordogne)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Plaquettes / dalles gravées de silhouettes féminines
En 1972, trois plaquettes (ou dalles)Modèle:Note gravées représentant des silhouettes féminines sont connues en Dordogne, toutes trois de Lalinde : deux dalles de la grotte de la Roche, décrites par D. Peyrony (1930<ref>Modèle:Article et Modèle:Tome, Modèle:P.. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>) ; et une de la Gare de Couze. Les autres plaques gravées similaires connues à la même date viennent de l'abri de Fontalès (Saint-Antonin-Noble-Val, Tarn-et-Garonne), de la grotte du Courbet (Penne, Tarn), de la station de Hohlestein (Bavière)<ref name="1972alaux110"/>, de Modèle:Lien…
Toutes ces représentations schématiques présentent des caractères constants :
- elles sont représentées de profil ;
- elles sont toutes sont acéphales ;
- le buste est droit ou légèrement incliné vers l'avant ;
- le sein n'est représenté d'une façon certaine que sur une (Couze) ou peut-être deux gravures (Roche de Birol) ;
- la fesse est généralement arrondie et assez volumineuse ;
- la jambe se termine souvent en pointe, sauf pour deux gravures (Couze et Fontalès) sur lesquelles le mollet semble représenté ;
- et elles appartiennent toutes à des niveaux datés du Magdalénien final, et notamment du Magdalénien VI<ref name="1972alaux110"/>.
La plus belle provient du gisement de la Gare de Couze. Découverte en 1962 par François Bordes (qui la publie en 1963<ref>Modèle:Article. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>), elle inclut plusieurs détails : sein, bras, pli de l'aine<ref name="1972alaux110"/>,<ref name="1972alaux111D">Modèle:Harvsp.</ref>.
Quant aux deux plaques de la grotte de la Roche, l'une d'elles<ref name="1972alaux111E">Modèle:Harvsp.</ref> possède cinq représentations dont une paraît être dotée d'un sein ; elle est au musée Field d'histoire naturelle de Chicago. L'autre plaque<ref name="1972alaux111F">Modèle:Harvsp.</ref> porte une dizaine de gravures (fig. 1, F) ; elle se trouve au musée de préhistoire des Eyzies<ref name="1972alaux110"/>.
- Faune
Modèle:... Les vestiges de cerfs de la Gare de Couze (Magdalénien Modèle:VI) proviennent d'animaux plus grands que les cerfs actuels mais plus petits que ceux de l'abri Morin (Pessac-sur-Dordogne, Gironde)<ref name="1971delpech">Modèle:Article.</ref>,<ref name="2020delpech41">Modèle:Article, paragr. 16, 19, 20, 30, 32, 33, 35, 37, 40, 41.</ref>.
Antiquité
La ville de Lalinde a été identifiée comme étant l'antique station Diolindum de la table de Peutinger<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Des études récentes ont encore fortifié la thèse des historiens de la Gaule qui ont placé cette mansio à Lalinde.
Moyen-Âge
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une paroisse est créée en bordure de la rivière Dordogne, qui porte le nom de Linda. En 1242, apparaît pour la première fois dans les textes un seigneur du lieu, Geoffroy de La Lynde. Quelques années plus tard, en 1267, une bastide est construite par le roi d'Angleterre<ref>Modèle:Article, Modèle:P..</ref>. C'est un chevalier anglais dont les ancêtres avaient émigré en Angleterre à l'époque de Guillaume le Conquérant, qui a la charge de la construction de cette ville. Il porte le nom de Jean de La Lynde<ref group="Note">En langue flamande, « Lynde » signifie « tilleul ». Ce nom se retrouve dans les noms de familles d'origine flamande Verlynde ou Vanderlynden signifiant « Dutilleul ». De nombreux lieux et rues en Flandre française ou en Flandre belge portent ce nom (Lynde Straete = Rue du Tilleul).</ref>. Cette homonymie a fait croire pendant longtemps que ce personnage avait laissé son nom à la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Temps modernes
Vers 1596, le roi [[Henri IV (roi de France)|Henri Modèle:IV]] nomme Arnaud de Baudet, fils de Guy de Baudet et époux de Judith de Larmandie, gouverneur de la ville royale de Lalinde et vend son droit de justice et domaine de la ville à Jacques Nompar de Caumont<ref>Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.
Depuis des recherches effectuées aux archives anglaises en 1990 par un auteur local, nous savons que la famille de La Lynde n'a jamais vécu sur le sol périgourdin. Cette famille apparaît dans le comté de Dorset depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, où elle possédait d'énormes domaines.
En 1794, les communes de Drayaux et Sainte-Colombe fusionnent avec Lalinde.
Époque contemporaine
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le Modèle:Date-, distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Extension de la prison de Mauzac, le camp Nord se situait sur la commune voisine de Lalinde, à Sauvebœuf, à l'angle des actuelles routes départementales 31 et 703. Prison militaire lors de la Seconde Guerre mondiale, puis prison lors de l'épuration, le camp a ensuite servi d'internement aux relégués (les anciens bagnards) et lors de la guerre d'Algérie, à partir de Modèle:Date-, aux prisonniers politiques du Mouvement national algérien (MNA)<ref name="évasion">Clément Bouynet, « La spectaculaire évasion de 39 détenus politiques algériens », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Dans la nuit du Modèle:Nobr de la même année, trente-neuf d'entre eux réussissent à s'échapper par un tunnel long d'une vingtaine de mètres qu'ils avaient creusé<ref name="évasion"/>. Ils sont rapidement tous repris, le dernier en gare de Limoges le Modèle:Date-<ref name="évasion"/>. Les accords d'Évian mettent fin à la guerre d'Algérie le Modèle:Date- et les détenus politiques sont alors libérés<ref name="évasion"/>. Après cette date, les objecteurs de conscience y ont été internés et ultérieurement le camp a été presque entièrement rasé pour laisser la place à des bâtiments d'entreprises et à une déchèterie<ref name="évasion"/>.
Le Modèle:Date-, lors de la Modèle:19e qui relie Bordeaux à Brive-la-Gaillarde, les nombreux spectateurs qui attendent le passage du Tour de France à Port-de-Couze sont percutés par un camion-citerne sur le pont qui enjambe le canal de Lalinde. Emportés par le véhicule, ils tombent dans le canal. L'accident fait neuf morts, parmi lesquels trois enfants, et treize blessés<ref>Grégoire Morizet et Anne-Marie Sopkowitz, Les larmes du Tour, Sud Ouest édition Dordogne, 11 juillet 2014, Modèle:P..</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Lalinde (appelée la Linde à l'époque) est le chef-lieu du canton de Lalinde qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton qui devient plus étendu lors des élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune en est le bureau centralisateur.
Intercommunalité
Fin 2002, Lalinde intègre dès sa création la communauté de communes du Bassin Lindois dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord dont elle est également le siège.
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 2 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Équipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Lalinde relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
La commune de Lalinde
Modèle:Population de France/section
L'agglomération et l'aire urbaine
L'unité urbaine de Lalinde de Lalinde (l'agglomération) regroupe cinq communes : Bayac, Couze-et-Saint-Front, Lalinde, Lanquais, Varennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit Modèle:Nombre en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'aire urbaine s'étend sur les mêmes communes<ref>Aire urbaine 2010 de Lalinde (593), Insee, consulté le 18 novembre 2020.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année, au Modèle:1er, marché aux fleurs (Modèle:27e en 2023<ref>Anne-Marie Sopkowitz, « Une fête des fleurs solidaire », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>).
À l'automne, sur un week-end, festival littéraire « Lire en bastides » (Modèle:7e en 2023)<ref>Monique Devezis, « Deux jours pour profiter de la Modèle:7e du festival littéraire Lire en bastides », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>).
Sports
- Union sportive lindoise rugby en [[Rugby à XV|Rugby à Modèle:XV]].
- Courses de fond et d'ultrafond : trois épreuves simultanées début mai ; Modèle:5e en 2022 avec le Périgord Grand Trail de Lalinde (Modèle:Unité pour Modèle:Unité de dénivelé), le Trail des bastides (Modèle:Unité pour Modèle:Unité de dénivelé) et La Légende (Modèle:Unité pour Modèle:Unité de dénivelé), cumulant la présence de Modèle:Nombre, y compris venant d'Angleterre ou de Belgique<ref>« Le Périgord Grand Trail s'élance de Lalinde », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
- Foulées lindoises en septembre : courses de trail et randonnée (Modèle:12e en 2023)<ref>Anne-Marie Sopkowitz, « La Modèle:12e des Foulées linoises a lieu dimanche Modèle:Date pour la bonne cause », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Économie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Lalinde ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
En 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 34,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (180) a fortement augmenté par rapport à 2013 (141) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 18,6 %.
L'emploi sur la commune
En 2018, la commune offre Modèle:Unité pour une population de Modèle:Nombre<ref name=POPT0-EMPT8>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur tertiaire prédomine avec 40,1 % des emplois mais le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) est également très présent avec 33,9 %.
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture, sylviculture ou pêche | Industrie | Construction | Commerce, transports et services | Administration publique, enseignement, santé, action sociale | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'emplois | 20 | 273 | 51 | 533 | 451 | |
Pourcentage | 1,5 % | 20,6 % | 3,9 % | 40,1 % | 33,9 % | |
Source des données<ref name=POPT0-EMPT8/>. |
Établissements
Fin 2018, la commune compte Modèle:Nombre actifs employeurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont 92 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quatorze dans la construction, neuf dans l'industrie, et cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche<ref>Dossier complet - Commune de Lalinde (24223) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 3 avril 2022.</ref>.
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société Ahlstrohm-Munksjö-Rottersac (fabrication de papier et de carton) implantée à Lalinde se classe en Modèle:6e avec Modèle:Unité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016<ref>« Chiffres d'affaires : les 50 premières », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>. Dans le secteur industriel, elle se classe en Modèle:2e<ref>« Industrie », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>, et tous secteurs confondus, également en Modèle:2e quant au chiffre d'affaires à l'exportation avec Modèle:Unité<ref>« Export », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
- De la bastide, il ne reste plus que quelques fragments de l'ancien rempart, côté Dordogne, et la porte dite de Bergerac, faussement appelée porte Romaine, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrite aux monuments historiques en 1946<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 9 octobre 2010.</ref>.
- La place centrale à vocation commerciale avait une halle d'origine qui est remplacée par l'actuelle datant de 1865. Au coin de cette place est érigée une grande croix de pierre portant la date 1351, en souvenir du premier jubilé proclamé par le pape Modèle:Monarque pour être renouvelé tous les demi-siècles, et qui attira à Rome plus d'un million de pèlerins en 1350<ref>Madeleine Bonnelle, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
- La ville possède depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un château dans son enceinte, le château de Lalinde (ou château de la Bastide), en bord de Dordogne. Totalement refait à neuf au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il a été un temps aménagé en restaurant<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, Modèle:P., éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN.</ref>. C'est en 2010 une demeure privée.
- Le château de la Finou, ou château de Laffinoux, Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à Sainte-Colombe, inscrit au titre des monuments historiques en 1948<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 9 octobre 2010.</ref>, appartenait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au tragédien Hilarion Ballande.
- Le château de la Rue, {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVI
}}, à Drayaux, inscrit en 1948<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 9 octobre 2010.</ref>. Sa tour du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est construite sur une motte féodale artificielle.
- À Sauvebœuf, autre village de Lalinde, le château de Sauvebœuf date des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVI
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}.
- Le château les Landes, {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}, à Sainte-Colombe.
- Le canal de Lalinde qui traverse la commune d'est en ouest en longeant la Dordogne présente deux sites inscrits au titre des monuments historiques en 1996. D'une part, au niveau de la Tuilière, l'aqueduc et le pont-déversoir<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 9 octobre 2010.</ref>, et de l'autre, l'ensemble formé au nord-est de la ville par l'écluse, le bassin de chargement et sa cale de radoub<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 9 octobre 2010.</ref>.
- Édifié en 1841 et d'une longueur de Modèle:Nobr, le pont de Couze franchit la Dordogne en reliant Couze-et-Saint-Front à Port de Couze (commune de Lalinde)<ref>Pont de Couze, Base des ouvrages du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en France, Art-et-Histoire.com, consulté le Modèle:Date.</ref>.
-
Le château de Lalinde. -
La tour du château de la Rue. -
La tour ouest du
château de la Finou. -
La tour sud du
château de Sauvebœuf. -
L'écluse de Lalinde.
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Pierre-ès-Liens actuelle, bâtie entre 1899 et 1902, a remplacé l'église Saint-Pierre du Pin, chapelle romane (chapelle privée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis chapelle de la bastide au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) rasée en 1897. L'église actuelle de style néo-roman, d'élévation tripartite, s'ouvre par un clocher-porche à flèche de pierre<ref>Madeleine Bonnelle, La Linde et son histoire, Pierre Fanlac, 1976, Modèle:P..</ref>.
- La plus vieille église de la commune, l'église Sainte-Colombe se situe à Sainte-Colombe, ancienne commune rattachée à Lalinde à la Révolution. Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et sa coupole est la copie conforme de celle que possédait l'ancienne église de Lalinde. Inscrite en 1988, elle est entièrement classée au titre des monuments historiques depuis 2002<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 9 octobre 2010.</ref>.
- À Drayaux, autre ancienne commune rattachée à Lalinde se trouve une modeste église Saint-Étienne (ou de l'Invention de Saint-Étienne<ref>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- À Saint-Sulpice, sur le coteau au nord de Port de Couze, chapelle Sainte-Anne<ref>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
-
Le clocher de l'église
Saint-Pierre-ès-Liens. -
Sa nef. -
Rosace représentant saint Front. -
L'église Sainte-Colombe. -
L'église Saint-Étienne de Drayaux. -
La chapelle Sainte-Anne de Saint-Sulpice.
Saut de la Gratusse
Au saut de la Gratusse, vivait selon la légende locale un monstre, le coulobre de Lalinde. Ce dragon vivait Modèle:Citation<ref>Éloïse Mozzani, Légendes et mystères des régions de France, Robert Laffont, 2015, Modèle:P..</ref>.
Patrimoine culturel
Chaque année depuis le début des années 1980, sauf en 2010, Lalinde rassemble au début du mois de mars de nombreux participants pour sa course à pied des « 50 kilomètres de Lalinde ». En fait, il existe deux parcours, l'un de Modèle:Unité, l'autre de Modèle:Unité. En 2014, ces deux courses ont rassemblé un millier de coureurs pour la Modèle:32e<ref>Émilie Delpeyrat, 1 000 engagés à Lalinde, Sud Ouest édition Dordogne, 6 mars 2014, Modèle:P..</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Lafon (1773-1846), né à Lalinde, tragédien.
- Hilarion Ballande (Cuzorn, Lot-et-Garonne 1820 - Sainte-Colombe, aujourd'hui intégrée à Lalinde 1887) : tragédien. Hilarion Ballande est le fils cadet d'Antoine Ballande et d'Élisabeth Dabland, papetier et maître de forges à Pombié et à Libos. Son père Antoine s'installe à Couze en 1841 et exploite le moulin de Bayac. Sociétaire du Théâtre Français jusqu'en 1853, Hilarion démissionne et part en tournée dans la troupe de mademoiselle Rachel. En 1867, il crée la Société des auteurs dramatiques inconnus qui doit faciliter les jeunes auteurs dans la représentation de leurs ouvrages, tentative qui reste sans lendemain. En 1869, il met à exécution l'idée qui va illustrer son nom : « Les Matinées Littéraires du dimanche ». Elles ont lieu au théâtre de la Gaîté. En 1876, il prend la direction du théâtre Déjazet, et de 1880 à 1883 celui du théâtre des Nations. Il se retire ensuite à l'âge de soixante-trois ans dans son château de La Finou pour s'occuper de viticulture et reconstituer son vignoble détruit par le phylloxéra. Il meurt à l'âge de soixante-sept ans, le Modèle:Date-. Hilarion repose à Couze dans le caveau de la famille Ballande.
- Élie de Riols de Fonclare (1859-1944), né à Lalinde, militaire, il est nommé général de brigade en 1914, puis général de division en 1916.
- Edgar La Selve (1849-1892), né à Lalinde, écrivain et professeur de rhétorique au lycée national de Petion, à Port-au-Prince (Haïti).
- Jean-Baptiste Lemire (1867-1945) : compositeur, il a été chef d'orchestre à Lalinde.
- Jean Gautheroux (1909-1986), né à Lalinde, joueur international français de football.
- Pierre Gonthier (1932-), né à Lalinde, écrivain et poète, il a publié plusieurs ouvrages racontant son enfance à Port de Couze.
- Jean Monribot (1987-), né à Lalinde, joueur de rugby à Modèle:XV.
- Jefferson Poirot (1992-), joueur de rugby à Modèle:XV, a joué dans l'équipe de Lalinde de 2001 à 2007.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Goustat, « La Linde et les libertés communales à La Linde », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1883, Modèle:T., Modèle:P., Modèle:P., Modèle:P., Modèle:P., Modèle:P., Modèle:P., 1884 ; et Modèle:T., Modèle:P.
- Modèle:Article.
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
- Pays des bastides et cités médiévales
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée 6
- Dordogne (département)
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes