Max Favalelli

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Max Favalelli, né le Modèle:Date à La Charité-sur-Loire (Nièvre) et mort le Modèle:Date à Sarlat-la-Canéda (Dordogne), est un journaliste français, verbicruciste et animateur de jeux télévisés.

Biographie

Max Favalelli est le fils d'un médecin d'origine corse ; sa mère est originaire de l'Allier. Ses parents se rencontrent quand son père, venu faire un remplacement en Auvergne, soigne une entorse dont souffre sa mère<ref name="notre_temps">Modèle:Article.</ref>.

Né à La Charité-sur-Loire, il y fréquente l'école communale pendant huit ans avant de passer son baccalauréat à Nevers<ref name="notre_temps"/>.

À l'âge de Modèle:Nobr, il arrive à Paris afin d'y poursuivre des études qui le mènent au lycée Janson-de-Sailly, à la faculté de droit et enfin à l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC)<ref name="notre_temps"/>.

Adepte de sports tels que le tennis ou le rugby, Max Favalelli décide de participer au concours pour jeunes écrivains organisé par le périodique L'Auto. Il remporte le premier prix et est engagé pour six mois à l'essai par Henri Desgrange<ref name="notre_temps"/>.

À l'issue de son service militaire à Colmar et à Besançon, et sous la pression de son père, il est engagé dans une entreprise de recherches minières. Pendant trois ans, ce travail lui permet de réaliser ses premiers voyages en Haute-Volta et en Côte d'Ivoire<ref name="notre_temps"/>.

C'est finalement au cours d'un voyage à Paris qu'il rencontre Jean Fayard. Après avoir été présenté à son père, l'éditeur Arthème Fayard, Max Favalelli entre aux Éditions Fayard. Il peut alors exaucer son rêve de toujours, devenir journaliste<ref name="notre_temps"/>.

Durant les années 1930, Max Favalelli est rédacteur pour le journal Je suis partout<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Citation, dans Lucien Rebatet, Les Décombres, Paris, Denoël, 1942, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>, où il publie également ses mots-croisés du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Il est mobilisé en Modèle:Date-.

Il rencontre Tristan Bernard qui lui donne le goût des mots croisés et devient verbicruciste pour Candide<ref name="notre_temps"/>, puis pour de nombreux autres journaux, dont le magazine 7 Jours pendant l'Occupation <ref>Magazine 7 Jours 15 août 1943, mots croisés de Max Favalelli, p.7</ref>, puis France Dimanche. Il garde tous les doubles de ses grilles ; en 1984, il en possède plus de 70 000<ref>Télé 7 jours n°1254, semaine du 9 au 15 juin 1984, page 81, portrait-interview de Max Favalelli par Paulette Durieux : « Max Favalelli : Je ne suis pas un homme de lettres ».</ref>.

Après la Libération, il suit à neuf reprises pour un journal le Tour de France.

Il entre à la télévision en 1952 pour y présenter l'émission Carte blanche. Il est connu comme l'un des animateurs de l'émission Le Mot le plus long, de 1966 à Modèle:Date-, puis Des chiffres et des lettres de Modèle:Date- au Modèle:Date-. À 80 ans en 1985, il est alors le doyen de la télévision<ref>Télé 7 Jours n° 1254, semaine du 9 au 15 juin 1984, page 80 : « Max Favalelli, sans doute le doyen de la télé ».</ref>. Surnommé « Monsieur dictionnaire », il est associé dans le grand public à une connaissance quasi encyclopédique du contenu du dictionnaire (même s'il ne s'appuie pas que sur sa mémoire).

Max Favalelli est également scénariste pour le cinéma : on lui doit le scénario du film L'Ennemi public nº 1 (1953) d'Henri Verneuil et il tient son propre rôle dans le feuilleton Le Gruyère qui tue de Pierre Dac et Francis Blanche dans la série Signé Furax.

Domicilié à Paris, dans le [[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e]], près du Champ-de-Mars, il meurt le 22 décembre 1989 à Sarlat-la-Canéda, dans le Périgord noir où son fils Michel (1943-1991<ref name="bb">Modèle:Lien web.</ref>) dirige une librairie<ref name="notre_temps"/>,<ref name="sudouest_10/4/2012">Modèle:Lien web.</ref>. Il est inhumé à Saint-André-d'Allas (Dordogne)<ref name="bb"/>,<ref name="sudouest_10/4/2012"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville de Varennes-sur-Allier lui a rendu hommage en attribuant le nom de Max Favalelli à sa salle municipale.

En guise d'épitaphe, Max Favalelli déclare dans une interview<ref name="notre_temps"/> « qu'il serait content s'il laissait simplement derrière lui quelques bonnes définitions de mots croisés ».

Il a été membre de l'Académie Alphonse-Allais.

Vie privée

Marié le 17 décembre 1942<ref>Modèle:Lien web</ref> à Clermont-Ferrand avec Germaine Hervigot (1906-1995), dite Minou, il a deux enfants : Michel (1943-1991) et Agnès (1946-2021) et plusieurs petits-enfants.

Définitions célèbres de mots croisés

Source<ref>Définitions de Max Favalelli, sur cruci2.com, consulté le 20 janvier 2017.</ref>.

Notes et références

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Liens externes

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