Varennes-sur-Allier

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Varennes-sur-Allier est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ancien chef-lieu de canton, la commune s'étend sur Modèle:Unité. Les habitants en sont nommés « les Varennois ».

La commune est située dans la région naturelle de la Forterre, au centre du Bourbonnais.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Située sur l'Allier et traversée par son affluent le Valençon à une altitude de Modèle:Unité, distante de Modèle:Unité au sud du chef-lieu de département Moulins et de Modèle:Unité au nord de Vichy, la commune incorpore le village de Chazeuil, à Modèle:Unité au nord en direction de Moulins.

Par la route, Varennes-sur-Allier est située à <ref>Distance entre Varennes-sur-Allier et Paris (consulté le 4 mai 2014).</ref> : Modèle:Colonnes

Les communes limitrophes sont : Saint-Loup, Montoldre, Rongères, Créchy, Paray-sous-Briailles, Saint-Pourçain-sur-Sioule et Contigny.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:Section vide ou incomplète La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre 228 et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Varennes-sur-Allier est une commune rurale<ref group="Note">Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Varennes-sur-Allier, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Varennes-sur-Allier, dont elle est la commune-centre<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,2 %), terres arables (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones urbanisées (12,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,5 %), forêts (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Logement

En 2012, la commune comptait Modèle:Unité, contre 2 057 en 2007. Parmi ces logements, 84,3 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 13,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 68,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,5 % des appartements<ref group="a">LOG T2 – Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 57,4 %, en hausse sensible par rapport à 2007 (56,3 %). La part de logements HLM loués vides était de 11,7 % (contre 11,1 %)<ref group="a">LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Voies de communication et transports

Voies routières

Varennes-sur-Allier est traversée par la route nationale 7 reliant Paris et Moulins vers le nord, à Lapalisse, Roanne, Lyon et au-delà vers la Côte d'Azur au sud-est. Elle est également le terminus de la route nationale 209 desservant l'agglomération vichyssoise (Saint-Germain-des-Fossés, Cusset et Vichy).

Une déviation a été construite ; inaugurée le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>, elle est mise en service le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire communal est également traversé par les routes départementales 46 (en direction de Saint-Pourçain-sur-Sioule, Montmarault et Montluçon), 21 (vers Montoldre et Jaligny-sur-Besbre), 23 (vers Boucé, Trézelles et Le Donjon), 75 (vers Créchy), 105 (vers Saint-Gérand-de-Vaux) et 268 (direction Montoldre).

Transport en commun

Deux lignes du réseau de transport interurbain du département de l'Allier (Trans'Allier) desservent la ville<ref name="transallier">Plan des lignes régulières, sur le site des transports interurbains du département de l'Allier.</ref> : la ligne I vers Saint-Pourçain-sur-Sioule, ainsi que la ligne Q, vers Moulins.

Transport ferroviaire

Modèle:Article détaillé Une gare ferroviaire est implantée sur le territoire communal sur la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. Située près du centre-ville, elle est desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant Moulins-sur-Allier à Clermont-Ferrand (voire au-delà) via Vichy.

Risques naturels et technologiques

La commune est soumise à plusieurs risques :

  • inondation (passage de la rivière Allier)<ref name="ddrm" /> ;
  • risque sismique (zone de sismicité faible)<ref name="prim" /> ;
  • rupture de barrage (la rupture du barrage de Naussac, en Lozère)<ref name="ddrm" /> ;
  • transport de matières dangereuses (les routes nationales 7 et 209 ainsi que la route départementale 46 étant concernées)<ref name="ddrm" />.

Le village de Chazeuil a connu un accident grave le Modèle:Nobr : un camion-citerne transportant près de Modèle:Unité de méthanol a pris feu dans une collision avec un véhicule léger<ref name="ddrm" />.

Une canalisation de gaz naturel passe sous la commune<ref name="ddrm" />.

Un plan de prévention des risques naturels concernant les inondations sur la rivière Allier a été prescrit en 2001 et approuvé en 2008<ref name="prim" />. Le DICRIM existe depuis 1998<ref name="prim" />.

Toponymie

Fichier:Carte linguistique de l'Allier.png
Carte linguistique de l'Allier selon l'Atlas sonore des langues régionales (CNRS 2022). Varennes-sur-Allier est en bourbonnais d'oïl (bleu).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Varenas en 1373<ref>Modèle:Ouvrage, no 27065.</ref>.

Il s'agit d'une formation toponymique fréquente dont le sens premier en langue d'oïl est « terrain où il est défendu de chasser ou de pêcher sans la permission du seigneur », les sens plus tardifs sont « terre inculte que le gibier fréquente et où paissent quelques bestiaux », « terre de mauvaise qualité, terre sablonneuse » et « plaine d'une vallée »<ref>Ernest Nègre, op. cit.</ref>.

Ernest Nègre note que le varena « sorte de terrain léger » et « terrain sablonneux et maigre » occitan (varena, terme désignant un territoire arénacé ou sablonneux<ref>Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Éditions Sud Ouest, Collection Sud Ouest Université, Bordeaux, 1997.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>) pourrait bien avoir une origine différente de varenne en langue d'oïl<ref>Ernest Nègre, op. cit., Modèle:P., no 27069.</ref>. Il rattache donc le toponyme Varennes-sur-Allier à la langue d'oïl.

Varennes-sur-Allier se situe en zone du bourbonnais d'oïl<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le parler local a été relevé par Frantz Brunet qui dans son Dictionnaire du parler bourbonnais<ref>Frantz Brunet, Dictionnaire du parler bourbonnais et des régions voisines, Paris, 1964 ; rééd., De Borée, Clermont-Ferrand, 1993.</ref>.

Albert Dauzat auparavant avait vu dans Varennes-sur-Allier une formation homonyme des autres Varennes remontant à un pré-latin varenna « délaissé de rivière en friche », dérivé de l'indo-européen *vara « eau »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Plus récemment, Xavier Delamarre considère comme celtique (langue gauloise) en tant que variante de uer- (ver-) cf. le nom du Var<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Entrée par la route nationale 7 depuis Vichy et Roanne
Entrée par l'ancienne route nationale 7 depuis Vichy et Roanne, en 2015.

Certains ont cru voir dans la présence d'un vieux puits près du cimetière actuel et dans la butte sur laquelle s'élevait l'ancienne église paroissiale des témoins d'une agglomération d'époque celtique. Cependant, deux petites haches en pierre polie, très probablement votives, trouvées avenue de Lyon, et une pièce d'or des Bituriges, sur les hauteurs de Chazeuil, permettent de supposer que l'homme a vécu sur le site à ces époques reculées. En revanche, la présence gallo-romaine est indiscutable.

Antiquité

Des vestiges trouvés<ref group="V" name="histoire">Modèle:Lien web.</ref> (les restes d'un pont sur l'Allier daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}, et des centaines d’objets déposés au musée départemental de Moulins) révèlent l’existence sur le site de la ville d’une agglomération gallo-romaine, dont les habitants semblent avoir joui d’un niveau de vie assez élevé, peut-être dû à l'exploitation du calcaire de Forterre (four à chaux, production de céramiques fines à glaçure plombifère et de petites figurines de terre cuite blanche)<ref group="Note">Nombre de ces objets exposés ont été découverts et exhumés par Joseph Bergeron, pharmacien à Varennes-sur-Allier et archéologue amateur.</ref>. Ce site, alors appelé Vorogio<ref>Claude Ferrieux, visite du Musée de Moulins, Allier, correspondance privée, 22 novembre 2011.</ref>, est situé dans le quartier dit de Vouroux, aujourd'hui occupé principalement par la place du même nom.

Le Moyen Âge

Des monnaies de l'époque mérovingienne<ref group="V" name="histoire" /> ont été trouvées, marquées Vorogio (Vouroux), ainsi qu'un sarcophage, indiqueraient l'existence de la paroisse Saint-Pierre de Vouroux, dès le haut Moyen Âge.

Au {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXII

}}, est construite, sur les hauteurs de Chazeuil, la chapelle dédiée à Notre-Dame de la Ronde, aujourd'hui le plus ancien bâtiment de la commune.

Il semble que, plus tard, la ville ait été donnée en fief à la Maison de Bourbon, puisque c’est au Duc Louis II (1336-1410) qu'elle doit les fortifications du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont subsiste la Tour de la Poterne, située au-dessus de la rive droite du Valençon, le petit cours d'eau qui la borde.

Cette qualité de ville close, sur l’une des routes les plus importantes du royaume, n’offrait pas seulement des avantages et valut par la suite à Varennes de figurer dans l’histoire de plusieurs guerres civiles et dans la chronique des grandes épidémies.

La Renaissance et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1440<ref group="V" name="histoire" />, la ville est assiégée par le roi Charles VII contre lequel s’était rebellé le cinquième duc de Bourbon.

En 1591, inversement, c’est par sa fidélité au roi Henri IV que Varennes se distingue au terme des guerres de religion ; le souverain offre quatre ans plus tard aux habitants la cloche qui sonne toujours les heures du haut du beffroi de l’Hôtel de ville.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population du bourg n’était plus que de Modèle:Unité et l’intendant Le Vayer pouvait décrire la cité comme « une petite ville ruinée par les grands passages de gens de guerre, qui ont fait déserter la plupart de ses habitants ».

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Il semble qu’une certaine prospérité<ref group="V" name="histoire" /> soit revenue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : on en trouve un indice dans l’ouverture d’un bureau de poste dès 1747, et quelques belles maisons du centre-ville en portent aussi témoignage.

Époque contemporaine

La gare de Varennes-sur-Allier dans les années 1900
La gare de Varennes-sur-Allier dans les années 1900.

C’est au début de la Révolution que la commune fut formée, par la réunion à Varennes des paroisses voisines de Vouroux et Chazeuil, et elle devint, dès 1790, un chef-lieu de canton.

La commune est reliée au chemin de fer en 1853 lors de la mise en service du tronçon Moulins à Varennes-sur-Allier de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. De 1911 à 1939, Varennes-sur-Allier fut relié à Digoin par un pittoresque « tacot »<ref>« Ce que furent les transports dans l'ouest du département », article de Paul Chaussard paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° (printemps 1993), pages 7 à 10.</ref>.

Politique et administration

Découpage administratif

Modèle:Article détaillé Varennes-sur-Allier était chef-lieu d'un canton de quinze communes, comptant Modèle:Unité au recensement de 2011, jusqu'en Modèle:Date-, où le redécoupage cantonal de 2014 modifie le périmètre de tous les cantons du département ; depuis les élections départementales, Varennes-sur-Allier est rattachée au canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule<ref>Décret no 2014-265 du 27 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Allier.</ref>.

Tendances politiques et résultats

À l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, élu, a recueilli 57,80 % des suffrages exprimés (Modèle:Unité sur Modèle:Unité). 82,40 % des électeurs ont voté (Modèle:Unité sur Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Varennes-sur-Allier, comme l'ensemble de son ancien canton, était concernée par le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010, basculant de la 3e (Gannat – Saint-Pourçain) à la [[Première circonscription de l'Allier|Modèle:1re de l'Allier]] (celle de Moulins), applicable depuis 2012. À cette occasion, Guy Chambefort, élu, a recueilli 57,42 % des suffrages exprimés (Modèle:Unité sur Modèle:Unité). 61,46 % des électeurs ont voté (Modèle:Unité sur Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aux élections municipales de 2014, Roger Litaudon a été élu avec 67,05 % des voix, acquérant Modèle:Unité au conseil municipal dont 8 au conseil communautaire. Il bat le maire sortant, Pierre Courtadon, qui obtient les sièges restants, dont un au conseil communautaire. Le taux de participation est de 72,83 %<ref name="MN2014">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe

Aux élections européennes de 2014, les trois premières listes arrivées étaient : FN (27,38 %), UMP (24,70 %) et UG (17,94 %). 45,79 % des électeurs ont voté (Modèle:Unité sur Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aux élections départementales de 2015, le binôme constitué de Catherine Corti et de Bernard Coulon, élu dans le canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule, a recueilli 70,29 % des suffrages exprimés (Modèle:Unité sur Modèle:Unité). 53,79 % des électeurs ont voté (Modèle:Unité sur Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Hôtel de ville de Varennes-sur-Allier
Hôtel de ville de Varennes-sur-Allier.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Varennes-sur-Allier dépend de la cour d'appel de Riom, du tribunal pour enfants de Moulins, du tribunal de proximité de Vichy et des tribunaux judiciaire et de commerce de Cusset<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Au Modèle:Nobr, selon le site France-Diplomatie du ministère des Affaires étrangères, il n'existe aucun projet de coopération avec Varennes-sur-Allier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 28,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 37 % la même année, alors qu'il est de 34,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,57 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,05 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Varennes-sur-Allier dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle possède cinq établissements scolaires<ref>Annuaire des établissements scolaires de Varennes-sur-Allier, Ministère de l'Éducation nationale (consulté le 11 mai 2014).</ref>.

La commune gère les écoles maternelles publiques des Deux Érables et des Quatre Vents ainsi que l'école élémentaire publique George-Sand.

Le Conseil départemental de l'Allier gère le collège Antoine-de-Saint-Exupéry. C'est le collège de secteur pour la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les lycéens se rendent à Saint-Pourçain-sur-Sioule<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Vichy ou Moulins. Il existe aussi le lycée professionnel Val d'Allier.

Manifestations culturelles et festivités

Vache charolaise et son veau
Vache charolaise et son veau.

Chaque année une importante foire agricole se tient à Varennes au cours de laquelle un grand nombre de vaches charolaises sont vendues. C'est le concours agricole qui a lieu Modèle:Unité avant Pâques.

La ville dispose d'une excellente harmonie municipale, longtemps dirigée par Louis Martin et Jules Ferrieux et également d'une école de musique héritée de celle qu'avait créée Jules Ferrieux qui assurait seul la formation des élèves en solfège et en instruments à vent.

Santé

Modèle:Section vide ou incomplète Pendant la Seconde Guerre mondiale et longtemps après, Varennes-sur-Allier a bénéficié des services de quatre médecins, les docteurs Dallier, Morel, Favalelli et Devaux, ce dernier spécialisé en homéopathie.

De même, plusieurs cabinets de dentiste ont dispensé leurs soins, l'un étant situé rue du 4-septembre.

Les malades graves étaient le plus souvent dirigés vers des spécialistes exerçant à Vichy ou Moulins, ou à l'hôpital de Saint-Pourçain-sur-Sioule, au Centre hospitalier de Moulins, ou encore à la clinique La Pergola de Vichy, ou la clinique du Modèle:Dr Pénard à Moulins.

Sports

Modèle:Section vide ou incomplète Dans les années 1940 et au-delà, Varennes-sur-Allier disposait d'une bonne équipe de football où a brillé longtemps au poste d'avant-centre un descendant d'émigré polonais (Walkoviak).

La construction de la piscine et des courts de tennis a permis la création d'autres activités sportives. La ville avait aussi une association de gymnastique entraînée par Michel Débaptiste, sabotier, excellent gymnaste qui se produisait souvent en solo lors des fêtes foraines.

Économie

Modèle:Section vide ou incomplète Dans la zone industrielle de La Feuillouse se trouve le siège social de l'une des entreprises industrielles les plus importantes du département : Wavin France. L'usine de Varennes produit des tubes et raccords en PVC pour le bâtiment et les travaux publics et emploie Modèle:Unité environ<ref>Modèle:Article.</ref>. Wavin a été racheté en Modèle:Nobr par le groupe Mexichem, leader de l'industrie pétrolière mexicaine et numéro un mondial des canalisations en plastique.

Une entreprise du secteur de la défense nationale (dont son nom n'est pas communiqué du fait de la confidentialité du marché) s'installera sur le site du détachement air 277, décision faite en Modèle:Nobr par NSE (Nizerolles Systèmes Électroniques) à la suite de l'attribution Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Unité, parmi lesquelles on comptait 72 % d'actifs dont 62,2 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs<ref group="a">EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Unité dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 303, l'indicateur de concentration d'emploi est de 164,6 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif<ref group="a">EMP T5 – Emploi et activité.</ref>.

1 145 des Modèle:Unité âgées de 15 ans ou plus (soit 87,9 %) sont des salariés<ref group="a">ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2012.</ref>. Près de la moitié des actifs (49,2 %) travaillent dans la commune, tandis que 47,3 % des autres actifs travaillent dans une autre commune du département<ref group="a">ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.</ref>.

Entreprises

Au Modèle:Date-, Varennes-sur-Allier comptait Modèle:Unité : 12 dans l'industrie, 30 dans la construction, 121 dans le commerce, les transports et les services divers et 24 dans le secteur administratif<ref group="a">DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.

En outre, elle comptait Modèle:Unité<ref group="a">DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.

La commune abrite le siège social d'une grande entreprise : Wavin France, spécialisée dans la fabrication de tubes et de raccords en PVC rigide pour l'assainissement, le bâtiment, l'adduction d'eau, l'industrie et les planchers chauffants (géothermie et aérothermie)<ref>Site de Wavin (consulté le 17 octobre 2018).</ref>.

Commerce

La base permanente des équipements de 2014 recense trois supermarchés, quatre boulangeries, trois boucheries-charcuteries, une librairie-papeterie ou marchand de journaux, quatre magasins de vêtements, un magasin d'équipements du foyer, un magasin de chaussures, deux drogueries/quincailleries ou petites surfaces de bricolage, une horlogerie/bijouterie, deux fleuristes, deux magasins d'optique et cinq stations-service<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tourisme

Au Modèle:Date-, la commune comptait deux hôtels, totalisant Modèle:Unité<ref group="a">TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au Modèle:Date-.</ref>.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Base militaire

Varennes possède une base militaire, située derrière la gare, qui accueille l'Entrepôt de l'armée de l'air 606 (EAA), principal établissement ravitailleur de l'armée de l'air, spécialisé dans le stockage, l'entretien, la réparation et la distribution de matériels dans le domaine aéronautique (groupes de démarrage avion, compresseurs, équipements de production d'énergie…). Le personnel de la base compte plus de Modèle:Unité dont Modèle:Unité d'active (officiers, sous-officiers, militaires techniciens de l'air). Le détachement air 277 pratique l'externalisation depuis 2001, époque où il a été désigné site expérimental de la fonction « externalisation du soutien » pour l'armée de l'air. Une expérimentation aujourd'hui terminée et jugée satisfaisante. Dans le cadre de la modernisation, depuis le Modèle:Date-, le détachement est rattaché pour son soutien commun à la Base de Défense de Clermont-Ferrand<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis sa fermeture, le site de la base militaire, toujours propriété de l'État, accueille depuis fin Modèle:Date- environ deux cents migrants (dont des Soudanais, des Érythréens et des Afghans) afin de décharger les structures d'hébergement parfois vétustes de la région parisienne, pour une durée d'un mois<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="FIG20151111" />.

Autres monuments

Varennes-sur-Allier ne possède aucun édifice inscrit aux monuments historiques et un lieu inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Liste des édifices de Varennes-sur-Allier dans la base Mérimée.</ref> : un jardin public, propriété de la commune, datant de 1981<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Jean Brérault (1898-1973), réalisateur de films engagé.
  • Jean-François Burelle (1772-1825), député de l'Allier (1815, 1819-1823), mort à Varennes.
  • Coco Chanel y passait ses vacances avec sa tante et y apprit la couture.
  • Antoine-Louis Collet, né en 1865 et mort en 1956, fabricant et négociant de meubles, maire, nommé par le gouvernement de Vichy, d'Modèle:Date- à Modèle:Date-, s'est dévoué avec Maurice Turlin pour accueillir les réfugiés qui arrivaient du Nord<ref group="Note">En effet, Varennes-sur-Allier a été la première ville importante une fois la ligne de démarcation franchie à Moulins.</ref>. Il accueille également une quarantaine de Juifs et leur apporte son aide pour échapper aux rafles des nazis ou de la milice, n'appose aucun tampon « Juif » sur les cartes d'identité de ses protégés et remet des faux-papiers aux juifs et aux maquisards. Il a ainsi sauvé les familles Louis Dreyfuss, Gapp, E. Furtos, Salomon Kahn (voir ci-dessous) et Sulzer (enfants Henri, Jean et Francis), Lintermans Kinsch, Lersmon, Génin, Abjuszy et Blumenthal. Dès 1940, il cache dans ses vastes magasins d'exposition Collet-Mériaud<ref group="Note">Ces magasins, d'une superficie de Modèle:Unité, ont été détruits par un incendie pendant la guerre et plus tard reconstruits sur une surface réduite.</ref> de Varennes les marchandises des négociants juifs, comme celles de l'entreprise Brille de Strasbourg. Il a été reconnu « Juste parmi les nations » par le Comité Français pour Yad Vashem (Modèle:Langue), dossier Yad Vashem 9536. La médaille a été remise à titre posthume lors d'une cérémonie à l'hôtel de ville le Modèle:Date-, en présence de Dinah Sorek, ministre-conseiller à l'ambassade d'Israël à Paris. Varennes-sur-Allier a donné son nom à une allée desservant le centre commercial de la ville<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>André-Louis Collet (consulté le 17 novembre 2011).</ref>.
  • Eugène Gendre-Turlin (Modèle:Date- - Modèle:Date-), né et habitant à Varennes-sur-Allier. Cofondateur de la Société commerciale d’eaux minérales du Bassin de Vichy, dont il devient président. Fondateur de la Société des verreries de Saint-Yorre.
  • Salomon Kahn, réfugié juif pendant la guerre, habitant derrière la gare de Varennes-sur-Allier, à proximité de la base aérienne 606 occupée par les Allemands, a aidé à sauver des aviateurs américains, notamment en servant d'interprète ; à ce titre, il a reçu une lettre personnelle de remerciements du général Dwight D. Eisenhower, commandant-en-chef des forces alliées et futur président des États-Unis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Plusieurs résistants ont été déportés pendant la guerre au camp de concentration de Buchenwald, en particulier Henri Rolhion et André Tury (mort en captivité, ce dernier a donné son nom à une rue de la ville située derrière le groupe scolaire).
  • Max Favalelli (Modèle:Date- - Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, fils d'un médecin de Varennes-sur-Allier, a été journaliste, homme de lettres, concepteur de mots croisés, juge arbitre de jeux télévisés dont Le mot le plus long de 1966 à Modèle:Date- et Des chiffres et des lettres de Modèle:Date- à Modèle:Date-. Il a été rédacteur du magazine antisémite Je suis partout avant la Seconde Guerre mondiale<ref>Les Décombre (consulté le 17 novembre 2011).</ref>. Il a été longtemps associé dans le grand public à une connaissance quasi encyclopédique du contenu du dictionnaire (même s'il ne s'appuyait pas seulement sur sa seule mémoire). Il a également tenu son propre rôle dans le feuilleton Le gruyère qui tue de Pierre Dac et Francis Blanche dans la série Signé Furax. La salle communale porte son nom.
  • Pierre Rambert, né à Montaigu-le-Blin et scolarisé à Varennes-sur-Allier, musicien, danseur et chorégraphe, est devenu directeur artistique du LidoModèle:Note.
  • Jean Bazola, scolarisé à l'école primaire et au cours complémentaire jusqu'à l'entrée à l'école normale de Moulins, a fait une carrière d'instituteur, puis, après avoir été admis comme stagiaire à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, s'est spécialisé dans la didactique. Ses activités musicales lui ont permis de fonder de nombreuses chorales et d'animer plusieurs orchestres. Il est l'auteur, entre autres, d'un Concerto pour contrebasse et orchestre et d'une Symphonie bourbonnaise ; il a aussi écrit une série de sonnets sur les grands épisodes des Gargantua et Pantagruel de Rabelais. Il est décédé en Modèle:Date- à Tours. Son fils François Bazola est agrégé de musicologie, chef de chœur des Arts Florissants de William Christie, est le directeur-fondateur de l'ensemble Consonances et professeur au conservatoire de Tours. Il est marié à la cantatrice soprano Noémi Rime.
  • Henri Sulzer, scolarisé au cours complémentaire de l'école primaire à la troisième, a été reçu la même année dans la botte aux concours de l'École normale supérieure de Paris, l'École polytechnique et l'École centrale. Ayant choisi de devenir polytechnicien, il a d'abord été ingénieur au CNET (Centre national d'études des télécommunications) où il a participé à la mise au point de la fusée Véronique et son lancement à Hammaguir et à Reggane au cœur du Sahara algérien. Il a ensuite rejoint le groupe Schneider qui l'a chargé de créer une société sœur aux États-Unis. Plus tard, Il a fondé sa propre société de fibres optiques en Californie où il est décédé en 1997.
  • Claude Ferrieux, professeur agrégé d'italien honoraire, scolarisé à Varennes de l'école primaire à la Modèle:3e, est l'auteur de nombreux ouvrages de fiction et d'histoire publiés par diverses maisons d'édition situées à Brissac près d'Angers (Petit Pavé), en Corse (Handi20), à Bourges (Lettropolis), à Romorantin (Marivole, groupe Ramsay) et à Valence (La Bouquinerie), près de Romans-sur-Isère où il réside. Concernent Varennes et la région : Si mon Bourbonnais vous était conté, Varennes, petit abécédaire de souvenirs bourbonnais, Allier, tel que nous t'avons aimé, Commissaire Bourbonnais, L'Histoire du Bourbonnais racontée aux enfants, Bourbonnais se déchaîne, Michelle, Bourbonnais pris au piège, Les Dernières Heures du duché de Bourbonnais.
  • Jean Dévaux, scolarisé de l'école primaire à la Modèle:3e, est devenu professeur des Sciences de la vie à l'université de Clermont-Ferrand, a publié plusieurs ouvrages dont, en collaboration, Écologie, approche scientifique et pratique, publié en 2011 aux éditions Lavoisier.

Héraldique

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Insee

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Site de la mairie

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Autres sources

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