Cusset
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Cusset ({{#ifeq:1|0|/ky.sɛ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune française, intimement liée à sa voisine Vichy et située sur les contreforts de la Montagne bourbonnaise, dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
C'est la deuxième commune la plus importante de l'unité urbaine et de l'aire d'attraction de Vichy et de la communauté d'agglomération Vichy Communauté, ainsi que la cinquième commune du département après les trois chefs-lieux d'arrondissement et Yzeure en nombre d'habitants. Au recensement de Modèle:Population de France/dernière année, elle comptait Modèle:Unité, appelés les Cussetois et les Cussetoises ou les Cussétois et les Cussétoises.
Géographie
Localisation
Modèle:Encadré texte Située sur les contreforts de la Montagne bourbonnaise, au sud-est du département de l'Allier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, au point exact où elle se rapproche de la rivière Allier<ref name="Mauve1936_p865">Modèle:Harvsp.</ref> et à une altitude de Modèle:Unité au sommet du mont Beton<ref name="Mauve1936_p864">Modèle:Harvsp.</ref>, et, à vol d'oiseau, à égale distance entre Moulins, chef-lieu du département, au nord<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Clermont-Ferrand au sud-ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité), Cusset est mitoyenne de Vichy.
Huit communes jouxtent Cusset<ref name="geoportail"/> : Modèle:Communes limitrophes
Lieux-dits, hameaux et écarts
Elle comprend une cinquantaine de lieux-dits<ref name="geoportail"/>, les plus importants étant Presle, Puy-Besseau, les Bartins, Champcourt, Chantegrelet, Chassignol et Viermeux.
Géologie et relief
La commune s'étend sur Modèle:Unité ; son altitude varie entre Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les zones en basse altitude sont situées au plus près de Vichy (résidences construites en bordure de la rivière Sichon) tandis que les secteurs en haute altitude sont localisés à l'est (Chassignol, Meunière, Viermeux, Les Acarins)<ref name="geoportail"/>.
La commune se situe Modèle:Citation et s'étend de l'ouest vers l'est des formations Modèle:Citation aux Modèle:Citation. Les terrains offrent une variabilité notable (granite, tufs, marnes, sables, grès, etc.)<ref name="BRGM91"/>. Globalement, elle est fondée sur des formations volcaniques anciennes, permettant, à la carrière des Malavaux, de fournir Modèle:Citation<ref name="SCOT_RAP_provisoire"/>.
Six types de formations géologiques sont représentés sur la commune<ref name="BRGM91"/> :
- un socle granitique, sur les reliefs orientaux de la commune, représentés Modèle:Citation ;
- des dépôts volcano-sédimentaires, avec deux types lithologiques (poudingues et tufs à grain fin) ;
- Modèle:Citation de Limagne : Modèle:Citation et Modèle:Citation ;
- sables du Bourbonnais : épandages sablo-argileux présentant des Modèle:Citation ;
- des hautes terrasses, développées dans l'interfluve Jolan-Sichon ;
- des formations sablo-graveleuses sur le Sichon et le Jolan.
Hydrographie
La commune est traversée par le Sichon, affluent de l'Allier long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> prenant sa source à Lavoine, près du puy de Montoncel, dans le massif des Bois Noirs<ref name="PPRNSichon"/>. Ce cours d'eau se situe en territoire à risque important d'inondation, et du fait de l'urbanisation croissante jusqu'à son embouchure à Vichy, il devient Modèle:Citation<ref name="directivelb2013"/>.
Ses affluents traversant la commune prennent leur source en montagne bourbonnaise<ref name="geoportail"/>. L'un d'eux, le Jolan, prend sa source au Mayet-de-Montagne et se jette près de la rue Combe-Bessay<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Il comprend le ruisseau du Rebusset, long de Modèle:Unité et coulant exclusivement dans la commune, reliant les Acarins aux Morats<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Sichon et le Jolan sont favorables au ruissellement du fait de leur composition souterraine en roches métamorphiques et éruptives<ref name="PPRNSichon"/>.
Climat
Cusset se situe entre les climats océanique dégradé et semi-continental, ce premier dominant au nord du Massif central<ref>Modèle:Article.</ref>. Les relevés climatiques proviennent de la station la plus proche, située à Charmeil, près de l'aéroport.
Milieux naturels et biodiversité
Modèle:… Il existe une ZNIEFF 1, la Vallée du Sichon à l'Ardoisière, s'étendant aussi sur les communes de Busset et du Vernet<ref name="SCOT_RAP_provisoire"/>.
Urbanisme
Typologie
Cusset est une commune urbaine<ref group="Note">Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group="INS2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Vichy, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group="INS2">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref group="INS2" name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="INS2" name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune du pôle principal<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group="INS2" name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="INS2" name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Cusset appartient également à la zone d'emploi et au bassin de vie de Vichy<ref group="INS2" name="COG">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Modèle:… Sur les Modèle:Unité de la commune, Modèle:Unité sont des espaces habités et Modèle:Unité sont voués aux activités économiques<ref name="SCOT_RAP_provisoire"/>.
Morphologie urbaine et quartiers
L'urbanisation est conséquente à l'ouest (Presles, Darcins, Les Bartins, Les Graves) ainsi qu'aux alentours du centre-ville, mais demeure plus limitée dans les secteurs de Champcourt (au nord) ou en cours de développement à Puy-Besseau (avec la proximité des lycées publics et du boulevard urbain). La densité de population est plus faible dans les hauteurs.
Il existe neuf quartiers dans la ville de Cusset (huit à leur création en 2015) : Cœur de ville ; Saint-Antoine – Venise ; Val du Sichon ; Meunière – Justices ; Montbéton – Puy-Besseau ; Presles ; Darcins ; Beausoleil – Montplaisant ; Le Grand Chassignol<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="CUS" name="QCmag101quartier">Modèle:Article.</ref>.
Cœur de ville
Le cœur de ville est délimité par les cours Tracy, Arloing et Lafayette, la rue Liandon, le Sichon et la rue de la République. L'entrée principale au cœur de ville s'effectue par le boulevard du Général-de-Gaulle, rénové en 2016, à l'ouest, ainsi que par l'avenue du Drapeau au nord. La municipalité a entrepris le réaménagement des trois cours dans les années 2010 :
- le cours Tracy, dont les platanes Modèle:Citation et menaçant de chuter ont été abattus<ref>Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Les règles de stationnement et de circulation ont été modifiées par la suite : aménagements pour piétons (avec éclairage depuis le sol<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et cyclistes, et aménagements de sécurité sur la route départementale ;
- le cours Arloing, réaménagé en 2013, avec plantation de chênes de Bourgogne<ref>Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>. Le cours a été inauguré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> ;
- le cours Lafayette prévoit d'être rénové.
Le centre-ville est rénové en 2018 : la place Victor-Hugo est devenue une esplanade qui s'étend du parvis de l'église Saint-Saturnin aux terrasses des restaurants, dans le but d'accueillir plus de manifestations. Un pôle intermodal secondaire a été aménagé en renforçant les modes doux, dans le but de Modèle:Citation ; il concurrence le pôle d'échanges intermodal déjà existant en gare de Vichy<ref>Modèle:Article. Version numérique : Modèle:Lien web.</ref>. La place et le pôle intermodal sont inaugurés le Modèle:Date- ; les travaux ont coûté deux millions d'euros<ref>Modèle:Article (édition de Vichy). Version numérique : Modèle:Lien web.</ref>.
La ville a rénové le square Georges-Roux, du nom du maire qui eut l'idée, en 1933, d'aménager un bassin sur la place Louis-Blanc, et qui porte son nom depuis 1952 ; il comprenait une grenouille en bronze, commandée par Robert Mermet dans les années 1940, inaugurée en 1953 mais dérobée en 1996. En 2019, la rénovation du square, agrémentée notamment de lilas des Indes et de pommiers et pruniers, est complétée par l'arrivée d'une nouvelle grenouille, conçue par des élèves de la section fonderie du lycée Hector-Guimard de Lyon et inaugurée par le maire de la ville Jean-Sébastien Laloy<ref group="CUS" name="Georges-Roux">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Cours Tracy.
-
Cours Arloing.
-
Cours Lafayette (non rénové) en 2014.
-
Place Victor-Hugo.
Venise – Saint-Antoine
Modèle:… Ce quartier est limité par les cours et la voie ferrée. Il comprend le cimetière ainsi que le stade Jean-Moulin.
Val du Sichon
Modèle:… La route de Ferrières constitue l'axe principal de ce quartier.
Meunière – Justices
Modèle:… Le quartier s'étend de Meunière aux hauteurs de la commune, en direction de Molles.
Montbéton – Puy-Besseau
Le développement du quartier de Puy-Besseau, situé à l'ouest de la ville près de l'hôpital, a commencé dans les années 1990 avec la construction du lycée Valery-Larbaud puis de maisons individuelles ou en habitat groupé. Une coulée verte reliant l'hôpital (au droit du boulevard urbain) et le lycée, constitué comme Modèle:Citation, est mise en service en 2013. Des arbres de différentes espèces ont été plantés, et, pour conserver l'humidité au sol, des écorces d'arbres provenant du cours Arloing ont été utilisées. Des LED éclairent la coulée. Cet aménagement a coûté un peu plus d'Modèle:Euro<ref name="CV2013">Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>. En parallèle, les rues de Provence et du Nivernais ont été réaménagées.
Le quartier intègre le dispositif « quartiers prioritaires », s'ajoutant à celui de Presles<ref name="LM-QP">Modèle:Lien web.</ref>. Il ne comporte aucun commerce de proximité. Fin Modèle:Date-, une boulangerie-snacking est implantée près du lycée Valery-Larbaud<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une sculpture, réalisée par un artiste local, est implantée depuis 2018 au carrefour giratoire entre le boulevard Gabriel-Péronnet et la rue Fernand-Lafaye-et-Anne-Marie-Menut-Lafaye<ref group="CUS">Modèle:Article.</ref>.
Presles – Darcins
Le quartier est limité au nord par la voie ferrée, à l'est et au sud par les rues Henri-Cureyras, de la République et de l'avenue de Vichy et à l'ouest par la limite communale avec Vichy. Il comprenait une zone urbaine sensible, nommée selon le ministère de la Ville « Presle-Les Darcins »<ref>Modèle:Lien web.</ref> et empiétait sur le quartier voisin de Puy-Besseau, s'étendant sur Modèle:Unité entre l'avenue Gilbert-Roux et la cité Albert-Londres en passant par le complexe sportif et l'ensemble HLM de la cité de Presles. Elle comptabilisait Modèle:Unité en 2006, soit 17,45 % de la population municipale de Cusset (Modèle:Unité)<ref name="sig-ville">Modèle:Lien web.</ref>.
La zone intègre le dispositif « quartiers prioritaires » à la suite de la disparition des zones urbaines sensibles depuis 2015<ref name="LM-QP"/>. À l'échelle de la communauté d'agglomération, le quartier nommé « Cœur d'agglo »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Modèle:Unité et Modèle:Unité de revenu médian annuel, s'étend vers Vichy en direction du quartier des Romains et de la gare, et à l'est vers l'avenue de l'Europe, à l'exclusion de la cité scolaire<ref name="LM-20151001">Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>.
La cité de Presles, qui n'a Modèle:Citation selon le président d'Allier Habitat, va être réhabilitée, par la rénovation de Modèle:Unité pour un coût de trente millions d'euros<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Unité sont réhabilités et deux bâtiments détruits en intégralité (dont celui longeant l'avenue de Vichy, érigé en 1965<ref name="montagne-20150210"/>) et un partiellement<ref name="montagne-20151218">Modèle:Article.</ref>, afin Modèle:Citation<ref name="montagne-20150210">Modèle:Article.</ref>. Les travaux, débutés fin 2017, sont terminés en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce grand chantier rentre dans le cadre d'un programme régional de renouvellement urbain porté par la communauté d'agglomération, pour un montant de Modèle:Euro hors taxes, et s'accompagne de l'aménagement de nouvelles voies et de passerelles en vue de désenclaver le quartier, ainsi que la rénovation de l'avenue de Vichy<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref> dont les travaux se sont terminés en Modèle:Date-.
Beausoleil – Montplaisant
Modèle:… Porte d'entrée nord de la ville, elle couvre une partie de la zone industrielle.
Le Grand Chassignol
Modèle:… Ce quartier s'étend sur Chassignol et les secteurs reculés de la ville.
C'est l'un des quartiers les plus vastes de la commune. Une école est installée en 1841 (elle accueille près de Modèle:Unité). La chapelle Notre-Dame-de-Fatima a été édifiée en 1957 et rénovée par une association de la commune en 2014<ref group="CUS" name="Cussetmag108"/>.
Logement
La proportion de logements anciens, dont leur construction est antérieure à 1975, s'élevait à 69 %<ref name="SCOT_RAP_provisoire"/>.
En 2020, Cusset comptait Modèle:Unité : 87,9 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 9,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 58,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 41,6 % des appartements. Par rapport à 2009, le nombre de logements est en légère augmentation (il en existait alors 7 042)<ref group="INS">LOG T2 – Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 56,3 %, en hausse par rapport à 2014 (54,6 %) mais en légère baisse par rapport à 2009 (57,0 %). La ville comptait 19,4 % de HLM loués vides, contre 23,9 % en 2014 et 17,5 % en 2009<ref group="INS" name="LOG T7">LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>. Le quartier « Cœur d'agglo » compte 25 % de logements HLM<ref name="LM-20151001"/>. 1,0 % étaient logés gratuitement en 2020<ref group="INS" name="LOG T7"/>.
Planification de l'aménagement
La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les parties d'aménagement de l'espace au sein d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT), un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT de Vichy Communauté, approuvé le Modèle:Date- sur le territoire de l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier regroupant Modèle:Unité, et révisé en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le plan local d'urbanisme a été approuvé par délibération du conseil communautaire de la communauté d'agglomération Vichy Communauté le Modèle:Date-<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>.
Projets d'aménagement
La ville projette de reconvertir la friche industrielle Applifil, située en bordure du boulevard du Gravier et de la rue des Préférés (ou des Prés-Ferrés), en pôle d'activités mixtes. Il consistera à démolir et à reconstruire le supermarché à l'enseigne Casino en augmentant sa surface de vente<ref name="montagne-applifil2015"/>, l'ancien emplacement libérant un espace où sera construite une esplanade et Modèle:Unité de stationnement supplémentaires<ref name="montagne-applifil2014"/>. L'enseigne sera complétée par une galerie marchande de Modèle:Unité, des cabinets médicaux et soixante logements, dont deux immeubles de douze logements en accession à la propriété<ref name="montagne-applifil2015"/>. Le projet, financé par des fonds privés, coûte Modèle:Unité. D'une surface de Modèle:Unité, les travaux devaient débuter en 2016<ref name="montagne-applifil2015"/>, mais le terrain présente une pollution au chlore sur cet ancien site industriel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies routières
Réseau routier départemental
La route départementale 2209 (ancienne route nationale 209), reliant Gannat à Varennes-sur-Allier par Vichy, est l'axe principal de circulation. Au nord (avenue de Vichy Modèle:Incise, rue de la République et route de Paris), cette route permet de rejoindre Moulins, Varennes-sur-Allier, Saint-Germain-des-Fossés et Lapalisse. Vers l'ouest, elle dessert les quartiers de Presles et des Darcins en longeant le nord de la cité scolaire Albert-Londres et continue jusqu'à Vichy.
Depuis le Modèle:Date-, l'autoroute A719 relie la ville à Clermont-Ferrand en une heure environ et à l'Ouest du département ; son accès, à dix kilomètres, est privilégié par le passage dans la zone commerciale des Bartins.
Le réseau secondaire, en dehors de la route départementale 27 permettant de rejoindre Saint-Pourçain-sur-Sioule, Charmeil et Beausoleil (commune de Cusset et de Creuzier-le-Vieux), est tourné vers la montagne bourbonnaise.
La Modèle:Nobr (ancienne route nationale) traverse les cours Tracy et Arloing avant de monter vers Bost et Lapalisse ; trois kilomètres plus loin, débute la Modèle:Nobr menant vers Châtel-Montagne ; peu avant, la Modèle:Nobr quitte la commune sept kilomètres plus loin avant d'entrer dans Molles et de continuer vers Le Mayet-de-Montagne ; enfin la [[Route nationale 495|Modèle:Nobr]] remonte la vallée du Sichon, vers Arronnes et Ferrières-sur-Sichon.
Le réseau tertiaire constitue une desserte locale. Juste avant le franchissement du Jolan, à la sortie de la Modèle:Nobr, la Modèle:Nobr permet de rejoindre Molles via le lieu-dit Gacon ; la Modèle:Nobr, en direction du Vernet et de Busset, est une autre porte d'entrée vers la montagne bourbonnaise. Les Modèle:Nobr (Côte Saint-Amand et Abrest), 259 et 186 sont limitées à une desserte plus fine.
Réseau routier communautaire et communal
Une nouvelle voie, à cheval avec Vichy et construite par la communauté d'agglomération, assure le maillage entre les lycées publics et le centre hospitalier Jacques-Lacarin, en passant à proximité du quartier de Puy-Besseau. La rue de Bordeaux, sur la commune voisine de Vichy, redirige les flux vers cette nouvelle voie. Sans attendre le prolongement au nord, le jalonnement directionnel en place incite les véhicules, en particulier les transports de marchandises en transit, à emprunter ce boulevard urbain, nommé, après des tergiversations entre les maires des communes concernées par ce projet, avenue de la LibertéModèle:Note.
La première tranche, comprenant plus d'un kilomètre de voie nouvelle et réaménagée (notamment la rue de Vendée à cheval avec la commune de Vichy), reliant la Modèle:Nobr et l'hôpital, a été inaugurée le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>. Ce projet contribue à l'amélioration de la desserte de l'agglomération. La deuxième tranche, reliant le carrefour avec la Modèle:Nobr à la zone commerciale des Peupliers (carrefour giratoire entre le boulevard d'Alsace-Lorraine, l'avenue Gilbert-Roux et la rue des Bartins), est en service depuis le Modèle:Date-<ref name="montagne-20170415">Modèle:Lien web.</ref>. Cette mise en service a permis une libération de la Modèle:Citation dans la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le boulevard est prolongé vers le nord, en direction de Creuzier-le-Vieux<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="bd-est-20190918">Modèle:Lien web.</ref>, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et au sud vers le quartier des Garets, à Vichy, le Modèle:Date-<ref name="montagne-20220322">Modèle:Lien web.</ref>.
Du réseau communal, la rue Antoinette-Mizon et l'avenue Gilbert-Roux relient le centre-ville à la zone commerciale des Peupliers ainsi que les quartiers nord de Vichy ; le boulevard Jean-Lafaure assure quant à lui la desserte des usines chimiques Lagarde.
Transports en commun
Le réseau urbain MobiVie est exploité par Transdev Vichy depuis Modèle:Date-. Cusset est desservie par quatre des huit lignes du réseau (cinq en incluant le quartier de Beausoleil à la limite avec Creuzier-le-Vieux)<ref>Site de MobiVie (consulté le Modèle:Date-).</ref> :
- la ligne A relie le collège Jules-Ferry à Vichy au centre de Cusset à intervalles réguliers de quinze minutes (en semaine et en période scolaire sauf le samedi matin), sept jours sur sept (un bus par heure le dimanche et les jours fériés) ;
- la ligne C relie le cours Arloing au stade aquatique à Bellerive-sur-Allier, à intervalles réguliers de vingt minutes du lundi au vendredi et trente minutes le samedi ;
- la ligne D relie Les Arloings et Les Guinards à Creuzier-le-Vieux aux Bourins à Vichy et aux Biernets à Abrest. L'arrêt Chantegrelet dessert quelques habitations situées côté Cusset (route de Charmeil) ;
- la ligne E relie Cusset (quartier de Meunière, collège Maurice-Constantin-Weyer, zone commerciale des Peupliers) aux Ailes, à Vichy, du lundi au samedi, à intervalles réguliers de trente minutes en heures creuses ;
- la ligne H relie le quartier de Champcourt au lycée Albert-Londres (Normandie) via Meunière, uniquement en période scolaire, avec deux départs du lundi au samedi le matin, deux départs les lundis, mardis, jeudis et vendredis l'après-midi et un départ les mercredis et samedis le midi.
En outre, la ville est desservie par trois lignes du réseau Cars Région Allier (lignes B02 vers Montluçon, B05 vers Bellenaves et B06 vers Le Donjon)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que la ligne P55 (vers Ris et Puy-Guillaume) du réseau du département voisin du Puy-de-Dôme (Cars Région Puy-de-Dôme)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aménagements cyclables
Quelques aménagements cyclables existent, sur une partie de la rue Fernand-Lafaye-et-Anne-Marie-Menut-Lafaye, la rue des Peupliers, l'avenue du Général-Leclerc, ainsi que le long des cours Tracy et Arloing, ou encore l'avenue de l'Europe. L'application de plans de circulation, notamment en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref> a permis le développement du réseau cyclable.
En 2014, le conseil général de l'Allier a créé un jalonnement cyclable entre Vichy, Cusset et Le Mayet-de-Montagne, passant par le quartier de Puy-Besseau, le centre-ville et les Grivats.
Transport ferroviaire
Cusset a été desservie par la Société des Chemins de fer du Centre entre 1909 et 1950. Les trains de voyageurs empruntaient le chemin de fer de Vichy à Lavoine. Une gare SNCF est implantée au nord de la ville. Son activité est limitée à la desserte marchandise de l'usine Total Lagarde et des carrières des Malavaux.
La gare de Vichy est la plus proche concernant le trafic voyageurs, à trois kilomètres. Les bus urbains permettent des correspondances ferroviaires à destination de Paris, Lyon, Moulins ou Clermont-Ferrand.
Énergie
Modèle:… La gestion de l'éclairage public a été confiée à une société privée<ref name="montagne-20161118a">Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>, afin de réduire les coûts à la charge de la mairie<ref>Modèle:Article (édition de Vichy).</ref> ; la commune estime économiser Modèle:Unité par an<ref name="montagne-20161118a"/>.
Risques naturels et technologiques
Cusset est soumise à plusieurs risques naturels (inondation, mouvements de terrain, séisme, feu de forêt) et technologiques (industriel et transport de matières dangereuses)<ref name="DICRIM"/>.
Les plans de prévention des risques naturels (PPRn) inondation (approuvé en 2001) et mouvement de terrain par tassements différentiels (approuvé en 2008) sont pris en compte dans un aménagement<ref name="georisques"/>. La commune a élaboré un DICRIM<ref name="georisques"/>,<ref name="DICRIM"/>.
Risques naturels
Cusset est exposée au risque inondation. Elle a connu cinq crues depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :
- le Modèle:Date-, probablement à la suite d'un orage, le Sichon a inondé la rue Simonard ainsi que le centre-ville. Toutefois, son débit était insuffisant pour que la rivière sorte de son lit<ref name="PPRNSichon"/> ;
- le Modèle:Date-, le Jolan entrait en crue, qualifiée pour les riverains comme Modèle:Citation. Le quartier de l'avenue de l'Industrie ainsi que la rue Simonard étaient les plus touchés, puis Darcin après le confluent avec le Sichon<ref name="PPRNSichon"/> ;
- en Modèle:Date-, une crue du Sichon, due Modèle:Citation, inonde une partie des jardins de la rue Andreau et l'espace Chambon<ref name="PPRNSichon"/> ;
- le Modèle:Date-, une crue du Sichon inonde une partie du parc de jeux près de l'espace Chambon<ref name="directivelb2013"/> ;
- le Modèle:Date-, une crue du Jolan touche, à la suite de violents orages<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Citation ; pour cette dernière crue, un arrêté de catastrophe naturelle a ainsi été établi<ref name="georisques"/>.
Ces crues sont provoquées par Modèle:Citation ; en cas de crue exceptionnelle, une partie du centre-ville pourrait être submergée<ref name="directivelb2013"/>. Une étude hydraulique concernant les zones inondables du Sichon et du Jolan a été menée en 1996<ref name="directivelb2013"/>. Le plan de prévention du risque inondation a été approuvé le Modèle:Date-<ref name="PPRNSichon"/>.
Les quartiers habités et principalement concernés par les inondations sont les Graves, les Darcins et Genat<ref name="DICRIM"/>.
La commune présente un risque mouvement de terrain par retrait-gonflement des argiles, où un PPR a été approuvé le Modèle:Date-<ref name="ddrm"/>, mais aussi pour les glissements de versants, de talus et de pentes sous remblais<ref name="ddrm"/>. Une étude du BRGM de 1992 menée dans les environs de Vichy montre que les glissements de terrain Modèle:Citation ; une chute s'est déjà produite au Champ des Cerveaux Hauts. Une deuxième étude de 1994 a permis de déceler trois zones d'aléas à Turgis, Champcourt et Thibault ; ne touchant pas des habitations, celles-ci ne font pas l'objet d'une information préventive<ref name="DICRIM"/>.
Le risque sismique est aussi présent. La commune est classée dans la zone de sismicité de niveau 2 ou faible<ref name="georisques"/>. La région Auvergne est pourtant sismiquement active ; le dernier séisme ressenti dans le département, à proximité de Cusset, se produisit le Modèle:Date-, où l'intensité ressentie atteignait Modèle:VI ; l'épicentre était localisé à Randan, dans le département voisin du Puy-de-Dôme<ref name="ddrm"/>.
Il existe aussi un risque feu de forêt, en aléa modéré<ref name="ddrm"/>. Autour des gorges du Sichon, il existe une surface boisée, zone propice au déclenchement d'incendies. Sept se sont produits depuis la sécheresse de 1976 ; les habitants des villages des Grivats, du Teillot et de Laire sont soumis à l'information préventive<ref name="DICRIM"/>.
Des arrêtés de catastrophe naturelle ont été établis à l'issue de la tempête de 1982, d'inondations et de coulées de boue et de mouvements de terrain par tassements différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols<ref name="georisques"/>.
Risques technologiques
La présence d'une usine de dépôt d'hydrocarbures (Lagarde), classée SEVESO seuil bas, constitue un risque majeur d'incendie et d'explosion Modèle:Citation<ref name="ddrm"/>. En bordure du boulevard Jean-Lafaure, la concentration d'hydrocarbures liquides, provoquant en cas d'explosion un incendie, voire la pollution des sols. Un plan particulier d'intervention, approuvé le Modèle:Date-, et un plan d'opération interne, ont été élaborés<ref name="DICRIM"/>.
Le trafic conséquent sur les routes départementales 2209 (plus de cinq mille véhicules par jour en 2011<ref name="ddrm"/>) et 27 justifie la présence du risque de transport de matières dangereuses. Une canalisation de transport de gaz naturel, exploitée par GRTgaz, passe aussi par la commune<ref name="DICRIM"/>.
Toponymie
Cusset est attesté sous les formes in Cuciaco / in Cutiaco en 886, Cucciaco en 1373<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, puis Cuci, Cucy, Cussy, Cussetum, Cussoy, Cuciacum.
Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman en -acum, suffixe marquant « le lieu de, la propriété de ». Il est précédé, comme c'est généralement le cas, d'un anthroponyme, peut-être le nom de personne roman Cutius<ref name="TGF">Ernest Nègre, Modèle:Op. cit.</ref> ou latin Cūcius / Cussius<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Même racine pour les formes du type Modèle:Page h', Cussy, Cussay<ref name="TGF" />.
En bourbonnais du Croissant, la langue traditionnelle, Cusset porte le même nom qu'en français : Cusset. La commune est située dans l'aire linguistique du Croissant, zone où la langue est de transition entre la langue occitane et la langue d'oïl<ref name="atlas"/>.
Malavaux, un quartier situé à l'est de la commune de Cusset, est un toponyme médiéval qui provient de l'ancien occitan, car le premier élément Mala- signifie « mauvaise » en occitan<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le second élément est vaux « vallée », de val employé ici au féminin comme c'était parfois le cas au Moyen Âge, d'où le sens global de « mauvaise vallée », c'est-à-dire « vallée où la terre est mauvaise ».
Les habitants de la commune sont appelés les Cussetois ou les Cussétois, d'après la forme moderne du toponyme.
Histoire
Antiquité
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, un site celtique précédait et dominait l'actuelle ville. L'oppidum de Viermeux<ref group="Note">Viermeux : site d'une motte féodale à environ Modèle:Unité à l'est de la ville.</ref>, oppidum arverne destiné à surveiller l'entrée septentrionale de la Limagne<ref>Modèle:Article.</ref>, dont le site est constitué de deux plateaux de Modèle:Unité dont l'un, de Modèle:Unité<ref name="oppida">Modèle:Lien web.</ref> abritait Modèle:Référence nécessaire.
De la période gallo-romaine ont été découverts des vestiges d'aqueducs et d'hypocaustes qui attestent de la présence d'une villa. Cet oppidum est l'un des plus importants de la région Auvergne devant Corent ou Gergovie. C'est d'ailleurs le premier murus gallicus attesté en 2004. Localisé sur des terrains privés, il n'est pas accessible au public et n'est pas signalé. Une opération de sauvetage a été organisée en 2007<ref name="oppida"/>. Il est menacé par l'extension de la carrière Jalicot des Malavaux, qui risque de le faire disparaître<ref>Modèle:Article.</ref>.
Sur le site de la ville actuelle, des fouilles ont mis au jour place Victor-Hugo les vestiges de thermes gallo-romains.
Moyen Âge
En 774, Cusset n'était qu'une simple métairie de l'abbaye de Saint-Martin de Nevers. Charlemagne établit une communauté de filles qui devient Modèle:Citation<ref name="Eau_minerale_naturelle"/>.
En 886, Eumène, évêque de Nevers, fonde une abbaye bénédictine de femmes. Il remplace le château classique pour sa fondation<ref name="Mauve1936_p865"/>. Le bâtiment est occupé aujourd'hui par l'hôtel de ville. En 1184, l'abbaye n'étant plus en état de se défendre seule, le roi Philippe Auguste est appelé à l'aide<ref name="Mauve1936_p866">Modèle:Harvsp.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un château, situé dans la vallée maudite (quartier des Malavaux), était habité par des Templiers<ref name="Eau_minerale_naturelle"/>. En 1236, Hugues de Clermont Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref name="Giraudet1827"/>.
Le Modèle:Date-, le dauphin Louis, futur Louis XI, s'y réconcilie avec son père Charles VII en signant le traité de Cusset, mettant ainsi fin à la Praguerie.
Louis XI, devenu roi, fait rebâtir les fortifications de la ville par le maître d'œuvre Vauzy de Saint-Martin, de 1476 à 1483 ; elles sont encadrées par quatre portes, donnant accès à la ville : Doyat, sur la route de Paris ; de la Mère, sur la route de Vichy ; de la Barge, sur la vallée du Sichon ; et Saint-Antoine, sur la route de Lyon<ref name="Mauve1936_p867">Modèle:Harvsp.</ref>. Jean Doyat en fait Modèle:Citation et Louis XI la déclare Modèle:Citation. Avec leurs murs à bossages, leurs canonnières à embrasures à la française (en X), elles constituent le prototype de la fortification moderne, capable de répondre aux attaques des boulets métalliques ; Modèle:Référence nécessaire. Détruites petit à petit à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il n'en subsiste qu'une tour (qui abrite le musée) et des « souterrains », c'est-à-dire les galeries de rez-de-chaussée des portes qui se sont retrouvées enterrées lors du comblement des fossés.
Temps modernes
Cusset, ville royale, a connu une activité judiciaire importante, avec un procureur du roi, un président et un avocat du roi, un lieutenant général et un lieutenant particulier ; en outre, il existait quatre fonctionnaires supplémentaires pour punir le faux-saunage<ref name="Mauve1936_p867-868">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1789, la population de Cusset atteignait Modèle:Unité<ref name="Mauve1936_p868">Modèle:Harvsp.</ref>.
Révolution française
De ce fait, elle devient, de 1790 à 1800, chef-lieu de district. Cusset fut préférée à Billy et Saint-Gérand pour devenir le siège du tribunal<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle perd toutefois le statut de chef-lieu d'arrondissement au détriment de Lapalisse mais elle reste toutefois ville judiciaire. Elle est aussi centre d'enseignement par la création d'un collège<ref name="Mauve1936_p868"/>.
Époque contemporaine
Jusqu'en 1876<ref name="Mauve1936_p873">Modèle:Harvsp.</ref>, date à laquelle le nombre d'habitants de Vichy dépasse celui de Cusset, Cusset a joué le rôle de grande ville de la région, avec des commerçants, des artisans, des foires attirant toute la montagne bourbonnaise. Elle profite de sa situation de porte d'entrée de la montagne bourbonnaise<ref name="SCOT_RAP_provisoire"/>.
Activité thermale
Située en bordure d'une zone riche en sources minérales, des forages sont entrepris à partir de 1840 avec la découverte des sources Mesdames et Saint-Jean en 1844. Les sources Sainte-Élisabeth et Tracy furent perforées en 1845, celle de Sainte-Marie en 1849 et celle de Lafayette en 1875<ref name="Eau_minerale_naturelle"/>.
Les sources Sainte-Élisabeth et Sainte-Marie appartenaient à l'établissement thermal de Sainte-Marie, fondé en 1852 par Félix Bertrand. Cet établissement se composait d'un salon d'attente donnant accès à des cabinets de bains, de douches et de repos ; il était localisé près de la place du Centenaire, à proximité du tramway. Ces sources font partie du bassin de Vichy, propriété de l'État<ref name="Eau_minerale_naturelle"/>.
Deux sources ont été érigées dans la commune : la source de l'Abattoir et la source Tracy. Cette dernière, située au milieu du cours Tracy, est un bâtiment en forme octogonale. D'une température de Modèle:Unité, son eau est limpide. Celle de l'Abattoir jaillit à une température équivalente et des propriétés semblables. Ces deux sources sont censées guérir des maladies liées aux organes gastro-intestinaux ou aux voies circulatoires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'une des dernières sources découvertes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est la source du Printemps. Située au faubourg de la Barge, près du terminus du tramway, elle était captée à Modèle:Unité et minéralisée à Modèle:Unité par litre, dont Modèle:Unité d'acide carbonique, ayant une action très effective sur l'estomac et les bronches<ref name="Eau_minerale_naturelle"/>.
L'activité thermale cesse au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 2004, quatre sources étaient encore exploitées : Lafayette, Mesdames Modèle:Incise, Tracy et Saint-Denis. Elles étaient utilisées en buvette publique<ref name="BRGM04"/>.
Le tramway à air comprimé
Modèle:Article détaillé Cusset avait la particularité, avec Vichy, de posséder un tramway à air comprimé ; inauguré le Modèle:Date-, il s'agissait du Modèle:3e de ce type créé en France après ceux de Nantes et de la région parisienne. Le trajet, entre les terminus de l'église Saint-Louis de Vichy et du cours Lafayette de Cusset, passait par la mairie et la gare de Vichy, puis à Cusset, les cours Tracy et Arloing. Un tramway circulait avec une fréquence allant de quinze<ref name="Eau_minerale_naturelle"/> à trente minutes entre Modèle:Heure et Modèle:Heure, voire minuit en saison<ref name="carterethist"/>. Ce tramway permettait de faire découvrir aux curistes vichyssois les sources de la commune<ref name="Eau_minerale_naturelle"/>.
Le refus de son électrification aux concessionnaires Lapeyre et Hersent, en 1925, a conduit à la suppression du tramway dans ces deux communes et son remplacement par un service de bus en 1927<ref name="carterethist"/>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Modèle:… La population s'est accrue moins rapidement qu'à Vichy : en 1911, les ruraux émigraient vers la ville. En 1931, faute d'espaces suffisants, elle commence à s'installer dans les lieux-dits, surtout aux Malavaux et aux Graves<ref name="Mauve1936_p909">Modèle:Harvsp.</ref>. Le centre-ville se déserte. Une voie rectiligne est créée entre la place Victor-Hugo et la rue de la République : le boulevard de l'Hôtel-de-Ville<ref name="Mauve1936_p910">Modèle:Harvsp.</ref>.
Cusset aurait pu devenir un faubourg à cause du développement de Vichy et du désistement de l'organisation de foires et marchés<ref name="Mauve1936_p911">Modèle:Harvsp.</ref>.
La commune exploite plusieurs carrières, dont la plus importante est celle des Malavaux, à l'est de la commune, depuis 1913, et appartenant au groupe Lafarge depuis 1998<ref>Modèle:Article.</ref> ; les matériaux (tuf rhyolitique) sont utilisés pour l'approvisionnement en ballast et en techniques routières. En outre, elle exploite aussi les carrières de la contrée de Razeure et la Châtaigneraie<ref name="SCOT_RAP_provisoire"/>.
Il existait Modèle:Unité en 1861 ; 2 017 en 1931. Les constructions de l'entre-deux-guerres sont localisées dans les quartiers récents<ref name="Mauve1936_p911"/>. Une importante rénovation urbaine est menée de 1960 à 1977, dans le but d'améliorer les conditions de vie ; elle s'achève en 2006 avec la rénovation des rues du centre-ville<ref name="carterethist"/>. Une exposition plein air « Sur les pas des chiens verts » s'est tenue en 2013, retraçant l'histoire de cette rénovation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En outre, l'urbanisation s'est développée à l'ouest, en direction de Vichy, dans la cité de Presles. Elle gagne le quartier de Puy-Besseau Modèle:Référence souhaitée, avec la construction d'un lycée à filières professionnelles.
En association avec la communauté d'agglomération, le boulevard du 8-Mai-1945 et une partie du passage du Quercy sont rénovés en 2009 et 2010, en deux étapes, dans le cadre de la rénovation de la cité scolaire de Presles (bâtiments)<ref name="FChar20101208"/>, en voie d'être rebaptisée Albert-Londres, pour un coût d'un million d'euros<ref>Modèle:Article.</ref>.
Événements divers
Deux femmes ont été condamnées pour sorcellerie à Cusset :
- Marie Filastre, brûlée vive sous Louis XIV pour avoir tenté d'empoisonner Mademoiselle de Fontanges à la demande de Madame de Montespan vieillissante et délaissée par le roi qui lui préférait sa jeune rivale ;
- Gabrielle Pagnat, emprisonnée pour escroquerie un siècle plus tard, les mentalités sur les dons supposés des sorcières ayant évolué.
Dans un autre registre, depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusque dans les années 1950-1960, les collines aux alentours de Vichy et Cusset étaient couvertes de vignes, on peut parler ainsi de « l'ancien vignoble vichyssois ».
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Cusset est membre de la communauté d'agglomération Vichy Communauté<ref group="INS2" name="COG"/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Vichy<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De 2001 à 2016, elle faisait partie de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vichy (depuis 1941), à la circonscription administrative de l'État de l'Allier et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group="INS2" name="COG"/>. Elle dépendait auparavant de l'arrondissement de Lapalisse en 1801 jusqu'au transfert du chef-lieu à Vichy<ref name="Cassini"/>, et était chef-lieu d'un canton unique de 1801 à 1985<ref name="Cassini" />. Un décret de 1985 crée par scission les deux cantons de Cusset-Nord et de Cusset-Sud<ref name="decret_85-82">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis fin mars 2015, à la suite du redécoupage des cantons de 2014, il n'existe plus qu'un seul canton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Cusset pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref group="INS2" name="COG"/>, et de la troisième circonscription de l'Allier pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (quatrième circonscription avant 2010)<ref name="politiquemania">Modèle:Lien web.</ref>.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal de Cusset, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="loi_2013-403">Loi no 2013-403 du Modèle:Date- relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du Modèle:Date-.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 35<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales.</ref>. Les trente-cinq conseillers municipaux sont élus au premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 39,85 %, se répartissant en : vingt-neuf sièges issus de la liste de Jean-Sébastien Laloy, deux sièges issus de la liste de Pascal Devos et deux sièges issus de la liste de Régis Bernard<ref group="MIN" name="mun-2020">Modèle:Lien web.</ref>.
Les dix sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté d'agglomération Vichy Communauté sont répartis ainsi : neuf sièges issus de la liste de Jean-Sébastien Laloy et un siège issu de la liste de Pascal Devos<ref group="MIN" name="mun-2020"/>.
À la suite des élections municipales de 2020, le conseil municipal a réélu Jean-Sébastien Laloy<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref> le Modèle:Date-, avec sept adjoints<ref name="LM-Election2020">Modèle:Lien web.</ref>.
Chronologie des maires
Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Autres élections
Seuls sont mentionnés les résultats depuis 2000 au second tour de chaque élection (à l'exception des européennes 2014).
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Élections nationales
Lors des quatre dernières élections présidentielles, les électeurs ont majoritairement voté pour le candidat gagnant, à savoir Jacques Chirac en 2002 (83,56 %)<ref group="MIN" name="PR2002"/>, Nicolas Sarkozy en 2007 (51,03 %)<ref group="MIN" name="PR2007"/> et François Hollande en 2012 (55,94 %)<ref group="MIN" name="PR2012"/>. Plus de 80 % des électeurs ont voté ces trois années (respectivement 83,58 %<ref group="MIN" name="PR2002"/>, 86,03 %<ref group="MIN" name="PR2007"/> et 83,17 %<ref group="MIN" name="PR2012"/>).
Cusset était concernée par le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010. Du fait de la suppression de la [[Quatrième circonscription de l'Allier|Modèle:4e]] à laquelle elle faisait partie, le département ne compte plus que trois circonscriptions depuis les élections législatives de 2012. Les anciens cantons de Cusset-Nord et Cusset-Sud auxquels la commune faisait partie dépendent désormais de la [[Troisième circonscription de l'Allier|Modèle:3e]]. Ainsi, lors des élections législatives de 2002, 2007 et 2012, le radical de gauche Gérard Charasse a été élu : au temps de la Modèle:4e, à 60,37 % en 2002<ref group="MIN" name="LG2002"/>, à 64,66 % en 2007<ref group="MIN" name="LG2007"/> ; et dans la Modèle:3e, 65 % en 2012<ref group="MIN" name="LG2012"/>. Il bat dans les trois cas Claude Malhuret. Les taux de participation s'élèvent respectivement à 68,29 %<ref group="MIN" name="LG2002"/>, 68,31 %<ref group="MIN" name="LG2007"/> et 59,57 %<ref group="MIN" name="LG2012"/>.
Aux élections européennes, les deux meilleurs scores détenus sont respectivement : Catherine Guy-Quint (33,29 %) et Brice Hortefeux (16,33 %) en 2004<ref group="MIN" name="ER2004"/>, Jean-Pierre Audy (26,84 %) et Henri Weber (19,02 %) en 2009<ref group="MIN" name="ER2009"/>, Bernard Monot (25,33 %) et Brice Hortefeux (24,01 %) en 2014<ref group="MIN" name="ER2014"/>. Les taux de participation sont faibles puisque moins d'un électeur sur deux a voté (respectivement 45,82 %<ref group="MIN" name="ER2004"/>, 40,72 %<ref group="MIN" name="ER2009"/> et 44,55 %<ref group="MIN" name="ER2014"/>).
Élections locales
Aux élections régionales, en 2004, Pierre-Joël Bonté, élu à la tête du Conseil régional d'Auvergne, a recueilli 56,11 % des voix<ref group="MIN" name="RG2004"/>. En 2010, le sortant René Souchon obtient 63,64 % des suffrages exprimés, devançant Alain Marleix<ref group="MIN" name="RG2010"/>. Le taux de participation, de 69,15 % en 2004<ref group="MIN" name="RG2004"/>, a lourdement régressé en 2010 à 54,33 %<ref group="MIN" name="RG2010"/>.
Aux élections cantonales :
- dans le canton de Cusset-Nord, en 2004, le communiste René Bardet a recueilli 56,73 % des voix et bat une candidate UMP, Florence Blay<ref group="MIN" name="CN2004n"/>. Le premier se représente à nouveau en 2011 et remporte le canton avec 59,27 % des voix en battant Jean-Sébastien Laloy<ref group="MIN" name="CN2011n"/>. Les taux de participation sont respectivement de 69,87 %<ref group="MIN" name="CN2004n"/> et 48,53 %<ref group="MIN" name="CN2011n"/> ;
- dans le canton de Cusset-Sud, en 2004, le candidat député Gérard Charasse remporte le canton avec 68,72 % des suffrages exprimés dans la commune en battant Jean-Claude Pothier (divers droite)<ref group="MIN" name="CN2004s"/>. En 2011, il garde le canton avec 72,90 % des voix face à un candidat FN, Gilles Channet<ref group="MIN" name="CN2011s"/>. Les taux de participation sont plus élevés que dans le canton nord, avec 71,74 %<ref group="MIN" name="CN2004s"/> et 50,45 %<ref group="MIN" name="CN2011s"/>.
Depuis mars 2015, il n'existe plus qu'un seul canton à la suite du redécoupage cantonal. Aux élections départementales, le binôme composé d'Annie Corne et de Jean-Sébastien Laloy, élu dans le canton, obtient 63,50 % des suffrages exprimés. 53,13 % des électeurs ont voté, soit Modèle:Unité sur Modèle:Unité<ref group="MIN" name="DP2015"/>.
Aux élections municipales de 2008, le communiste René Bardet, maire sortant, est réélu au second tour avec 44,47 % des voix. Il acquiert Modèle:Unité au conseil municipal. L'opposition se partage les neuf sièges (cinq pour Jacques Daubernard, liste « Cusset autrement »<ref group="MIN" name="MN2008L"/>, avec 31,08 % et quatre pour Alain Maldant, liste « Cusset à venir »<ref group="MIN" name="MN2008L"/>, avec 24,45 %). Près de deux tiers des électeurs ont voté, soit Modèle:Unité sur Modèle:Unité : ce taux de participation demeure moindre qu'au premier tour, avec Modèle:Unité<ref group="MIN" name="MN2008"/>.
À l'issue des élections municipales de 2014, la ville de Cusset a basculé à droite : Jean-Sébastien Laloy (UMP) Modèle:Incise a été élu au second tour avec 43,94 % des voix et obtient Modèle:Unité au conseil municipal<ref name="LM-20140405">Modèle:Article.</ref> dont sept au conseil communautaire. La maire sortante, Pascale Semet (PCF), dont le mandat n'a duré qu'un an, a été battue, avec Modèle:Unité de moins. Sa liste obtient tout de même quatre sièges au conseil municipal dont une au conseil communautaire. S'opposaient aussi un candidat DVG, Jean-Yves Chégut (20,52 % des voix, trois sièges au conseil municipal dont un au conseil communautaire) et un candidat FN, Arnaud Couture (8,58 % des voix et un siège au conseil municipal). 69,14 % des électeurs ont voté, soit Modèle:Unité sur Modèle:Unité<ref group="MIN" name="MN2014"/>. Modèle:Article connexe
Instances de démocratie participative
En 2015, des comités de quartier ont été créés par le maire Jean-Sébastien Laloy Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref group="CUS" name="comitequartier">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="CUS" name="QCmag101quartier"/>.
La ville a créé une plate-forme de participation citoyenne en 2019, permettant aux Cussetois de donner leur avis sur des propositions émises par la municipalité ou d'autres habitants de la commune<ref group="CUS">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="LM-internet19"/>.
Finances communales
Modèle:… En 2019, le budget s'est élevé à Modèle:Euro en fonctionnement et Modèle:Euro en investissement, portant le total à Modèle:Euro<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Au Modèle:Date-, Cusset est jumelée avec<ref name="jumelage">France-Diplomatie - Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures (consulté le 31 août 2014 ; rechercher « Cusset »).</ref> :
- Modèle:Jumelage, dans le land de Bavière, dans le cadre d'une coopération décentralisée dans le domaine de la culture, du tourisme et du patrimoine ;
- Modèle:Jumelage<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dans le județ d'Alba ;
- Modèle:Jumelage, dans le cadre d'une coopération décentralisée dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des déchets.
Équipements et services publics
Eau, assainissement et déchets
La communauté d'agglomération est compétente pour les services eau, assainissement et déchets. Au Modèle:Date-, le réseau communal était composé de Modèle:Unité d'eaux usées, de Modèle:Unité d'eaux pluviales et cinq postes de refoulement, dont quatre télé-surveillés. Les effluents sont traités par la station d'épuration de Vichy-Rhue, située à Creuzier-le-Vieux, mise en service en 2002. Celle des Grivats, mise en service en 1990, est supprimée en 2015<ref name="CAVC-assainColl">Modèle:Lien web.</ref>.
Avec Vichy et Bellerive-sur-Allier, Cusset participe à la collecte sélective des déchets. Modèle:Passage à actualiser
Vichy Communauté est propriétaire de la déchèterie de Champcourt (Modèle:Unité), d'une recyclerie (dont l'exploitation est confiée à une association), ainsi que d'une installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND), situé au lieu-dit « du Guègue », à Modèle:Unité à l'est par la Modèle:Nobr à la limite avec Saint-Étienne-de-Vicq (Modèle:Unité dont Modèle:Unité réservés à l'exploitation). Le site de cette ISDND a été autorisé par un arrêté préfectoral de 1972 modifié en 2000 et 2007, ce second prolongeant l'exploitation pendant trente ans. Après procédure de délégation de service public, le contrat d'exploitation a été confié à SITA MOS le Modèle:Date- pour douze ans. Modèle:Unité ont été enfouies en 2010. Cependant, l'ISDND du Guègue pose des problèmes olfactifs aux habitants du lieu-dit<ref name="vva-dechets"/>, mais aussi aux communes de Molles, de Saint-Christophe et de Saint-Étienne-de-Vicq<ref>Modèle:Article.</ref>.
Espaces publics
Cusset est labellisée « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris. Elle a obtenu en 2018 sa deuxième fleur<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune de Cusset dispose de trois parcs<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref> :
- le parc Paul-Baudecroux (anciennement parc du Chambon), situé rue du Faubourg-du-Chambon, aménagé par Jean Andreau en 1898 après la destruction de la source du Chambon par une crue en 1846 ;
- le parc du Millénaire, situé chemin de la Vernière : un immense escalier devait mener à une ferme qui n'a jamais vu le jour. Le maire de l'époque, Joseph Bléthon, décide d'aménager le parc (alors abandonné) de la Vernière ; il est inauguré en 2000. Un espace sportif est aménagé en 2015-2016 ;
- le parc Barbereau, situé entre la rue Antoinette-Mizon et le tribunal de commerce, aménagé en 2004.
Les berges du Sichon ont été aménagées dans les quartiers de Presles et des Darcins en 2021 et 2022. Elles comprennent la réhabilitation naturelle du cours d'eau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le projet, qui constitue la première phase du chantier d'aménagement des berges du cours d'eau, a été inauguré le Modèle:Date- et vient achever les travaux de requalification urbaine du quartier de Presles ; à l'avenir, le chemin va être prolongé jusqu'à la montagne bourbonnaise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Parc Paul-Baudecroux.
-
Parc du Millénaire.
-
Berges du Sichon aménagées en 2021, quartier de Presles.
-
Berges du Sichon aménagées en 2021, quartier de Darcins.
Enseignement
Modèle:Article détaillé Cusset relève de l'académie de Clermont-Ferrand. Celle-ci évolue sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale.
Au niveau primaire, la commune administre les écoles Jean-Zay (maternelle), Louis-Liandon, Lucie-Aubrac, de Chassignol, et des Darcins (Jean-Giraudoux)<ref group="CUS" name="ecoles"/>.
Le conseil départemental de l'Allier gère le collège Maurice-Constantin-Weyer<ref name="AnnuaireEDUCNAT"/>. Le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes gère les deux lycées publics, partie du campus Albert-Londres<ref name="campus-al">Supplément au Mag VVA no 24, 2013.</ref>.
La cité scolaire Albert-Londres<ref>Site de la cité scolaire Albert-Londres.</ref> (Modèle:Coord), située à l'ouest de la commune, dans la zone urbaine sensible entre le boulevard urbain et Puy-Besseau, réunit les lycées de Presles (enseignement général et technologique) et Albert-Londres (professionnel). La cité a pris le nom de « Albert-Londres » en 2011<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les premiers bâtiments sont érigés dans les années 1960 et le lycée de Presles, ouvert le Modèle:Date-, accueille les premiers élèves du collège de Cusset à la suite de la réforme des collèges de 1965<ref name="carterethist"/>. La région mène des travaux de modernisation de la cité, de 2006 à 2016, pour un coût de Modèle:Unité<ref name="FChar20101208">Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>, dont Modèle:Unité pour le bâtiment scientifique, le plus gros montant pour un lycée dans la région en 2011<ref>Modèle:Article.</ref>. À la sortie de la cité, une entrée est créée au sud, desservant la salle polyvalente<ref name="m-presles-20090831"/>. L'un des bâtiments, situé à proximité du boulevard urbain, accueille le conservatoire de musique de Vichy Communauté, inauguré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La cité assure les filières générales, technologiques (STI et STL), professionnelles Modèle:Incise (dont huit BTS<ref name="m-presles-20090831">Modèle:Article.</ref> dans les domaines suivants : multimédia-communication-langues, économie-gestion-droit, entrepreneuriat-management, commerce, ingénierie et qualité de l'environnement<ref name="campus-al"/>). Un journaliste et ancien otage (Georges Malbrunot) et une chanteuse (Nolwenn Leroy) ont fréquenté le lycée.
Le lycée Valery-Larbaud (Modèle:Coord) est situé boulevard Gabriel-Péronnet, dans le quartier de Puy-Besseau, devant son nom à l'écrivain Valery Larbaud. Construite entre 1998 et 1999, cette réalisation du conseil régional d'Auvergne a coûté Modèle:Unité ou Modèle:Unité<ref name="inauguration_vl">Modèle:Lien web.</ref>. Il a été inauguré le Modèle:Date- en présence de Valéry Giscard d'Estaing alors président du Conseil régional, du recteur, des élus, du personnel et des élèves de l'établissement<ref name="inauguration_vl"/>. Il remplace le lycée professionnel Abel-Boisselier, implanté au centre-ville, qui datait de 1835 et nommé en 1982<ref name="carterethist"/>.
La section professionnelle est membre du campus Albert-Londres, totalisant Modèle:Unité dans les filières suivantes : santé et nutrition (avec une classe préparatoire institut de formation en soins infirmiers) et trois BTS (diététique, opticien lunetier) et dans le tourisme, un BTS hôtellerie-restauration<ref name="campus-al"/>.
Il existe des établissements d'enseignement privé : l'école primaire Notre-Dame, le collège Saint-Joseph et le lycée Saint-Pierre<ref name="AnnuaireEDUCNAT"/> (Modèle:Coord : huit bâtiments et Modèle:Unité).
Le lycée a été fondé en 1822<ref name="carterethist"/> par Mademoiselle Cougoul-Salignat et confié aux religieuses de la congrégation de Saint-Joseph de Chambéry. En 1856, le pensionnat Saint-Joseph s'est installé dans l'ancienne maison Pons (allée Pierre-Berthomier, du nom d'un aviateur résistant fusillé en 1944). Il prend la suite d'un pensionnat Saint-Pierre pour demoiselles créé trente ans plus tôt. Par la suite, il a connu une grande expansion tout au long de son histoire. Le Modèle:Date-, la chapelle Saint-Joseph, construite pour les religieuses arrivées en 1854 pour gérer le dit pensionnat, est bénie par l'évêque Dreux-Brézé. La direction est confiée à un laïc en 1986 par les sœurs de Saint-Joseph<ref>Historique du collège Saint-Joseph et du Lycée Saint-Pierre sur sjsp03.fr.</ref>.
Avec un effectif de Modèle:Unité en 2009-2010, un des bâtiments a été surélevé pour un coût de Modèle:Euro TTC<ref name="montagne-sp-20090831">Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>. Un nouveau restaurant scolaire est livré en 2011<ref>Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>.
Santé
Près du quartier de Puy-Besseau, le centre hospitalier Jacques-Lacarin, situé sur la commune voisine de Vichy, assure les urgences. Non loin de ce centre est implantée une maison de retraite.
Dans le centre-ville, la maison de retraite (Modèle:Unité) est installée sur les sites de l'Hôtel-Dieu, Annet-Arloing<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref> et « Côté Cours ». Ce dernier, en bordure du cours Arloing Modèle:Citation, et d'une capacité de Modèle:Unité, a été inauguré le Modèle:Date-, pour un coût de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>.
Justice, sécurité, secours et défense
Instances judiciaires
Cusset abrite le siège de l'arrondissement judiciaire de Cusset-Vichy composé d'un tribunal judiciaire et d'un tribunal de commerce. Elle relève par ailleurs du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, de la cour d'appel de Riom, de la cour d'assises de l'Allier et du tribunal de proximité de Vichy<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le tribunal de grande instance de Cusset, pôle criminel départemental, est le plus important des trois tribunaux de l'Allier. De même, le ressort du tribunal de commerce de Cusset s'étend sur le ressort de Moulins. Depuis le Modèle:Date-, une maison de l'information et du droit a ouvert ses portes dans le quartier de Presles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le tribunal judiciaire est le lieu régulier de conférences et débats sur les thèmes de la justice pour le public, notamment à l'occasion de la Nuit du Droit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À l'étroit dans ses locaux historiques du palais de justice de la rue Gambetta, le tribunal judiciaire va déménager d'ici 2025 dans le nouveau palais de justice dont la construction est programmée sur une friche industrielle située rue des Prés-Ferrés, non loin du centre, à proximité du cours Lafayette ; il y sera réuni avec le tribunal de commerce<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sécurité et vidéosurveillance
En Modèle:Date-, il n'existait aucune caméra de vidéosurveillance<ref name="LM20150611">Modèle:Article.</ref> ; après l'installation de la police municipale, dont les locaux ont été inaugurés le Modèle:Date- place Radoult-de-Lafosse<ref>Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>, la commune a implanté trente-six caméras en 2016 dans les quartiers de Presles et le centre-ville, et à proximité des établissements scolaires<ref name="LM-20160630">Modèle:Lien web.</ref>. La première a été installée place Victor-Hugo en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article (édition de Vichy).</ref>.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Cussetois et les Cussetoises<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou bien les Cussétois et les Cussétoises.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est âgée.
En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 35,1 % la même année, alors qu'il est de 35,1 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 55,08 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,00 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Manifestations culturelles et festivités
Chaque printemps depuis 1999<ref>Modèle:Lien web.</ref>, se déroule à l'espace Chambon une manifestation d'envergure nationale ayant pour thème Star Wars et la science-fiction. Ce salon qui a lieu le dernier week-end d'avril ou le premier de mai s'intitule Générations Star Wars et Science Fiction et est organisé par l'association cussetoise Les Héritiers de la Force.
La ville organise depuis 2015 une fête médiévale en centre-ville (Les Flamboyantes)Modèle:Note. À l'origine annuel, il devient bisannuel à partir de 2024<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 2016<ref group="CUS">Modèle:Article.</ref>, la Fête de la Ruralité rassemble, sur le cours Lafayette, des agriculteurs de Cusset et sa région et des professionnels du monde agricole<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 2018, la ville organise le festival Nuits d'été. Il accueille à l'espace Chambon des artistes tels que Alpha Blondy, Trust ou Elephanz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des marchés sont organisés le samedi matin et le mardi soir<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>.
Sports et loisirs
La commune de Cusset possède plusieurs équipements sportifs<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref> et abrite le siège de plusieurs clubs<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref> :
- la Maison des Sports ou le complexe sportif Darcin, où sont pratiqués dans le bâtiment principal le volley-ball, le badminton, la gymnastique ou le tennis de table (club résident : Tennis de Table Cusset), la piscine communautaire gérée par Vichy Communauté (bâtiment isolé) et la salle de basket-ball Alain-Mimoun (bâtiment isolé, club : SCA Cusset basketball) ;
- le stade Jean-Moulin, dans les hauteurs de la ville, comprenant le terrain synthétique René-Ferrier, où est pratiqué le football (club résident : SCAC Football), le rugby (SCAC Rugby), l'athlétisme (Courir à Cusset) et le tennis (Tennis club Cusset), le football américain (Poséïdons) ;
- le stade bouliste Roger-Dromard, sur la route de Molles ;
- le stade de Mont-Béton et son espace cycliste Roger-Walkowiak (club résident : Avenir cycliste cussétois) ;
- l'Office du Mouvement Sportif et du Loisir de Cusset (OMSL) ;
- le centre socio-culturel et sportif Éric-Tabarly ;
- le club Cusset Vichy Escalade utilisant une structure du lycée Albert-Londres et siégeant à la maison des sports<ref>Cusset Vichy Escalade.</ref>.
Cusset a aussi été ville de passage, le Modèle:Date-, de la [[19e étape du Tour de France 2008|Modèle:19e du Tour de France]]. Elle fut ville d'arrivée de la deuxième étape du Tour de l'Avenir 2010 et ville de départ de la septième étape de la Route de France féminine 2013<ref>Affiche de la Route de France féminine 2013, avec carte et parcours Modèle:Pdf.</ref> ainsi que de la Modèle:3e du Paris-Nice 2016 le Modèle:NobrModèle:Note.
Elle a, en revanche, été ville-étape de courses cyclistes d'envergure régionale, comme la Modèle:3e du tour d'Auvergne 2012, le Modèle:Nobr, partant de Cournon-d'Auvergne<ref>Parcours du Tour d'Auvergne 2012, sur tourdauvergne.net.</ref>.
La ville a accueilli, à la maison des sports, les compétitions de tennis de table dans le cadre des Jeux globaux de 2023, qualificatives pour les Jeux paralympiques d'été de 2024<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>.
Cusset a, en outre, été désignée comme la ville la plus sportive du Massif central pour l'année 2012 dans la catégorie des villes de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>, puis en 2018 dans la catégorie des villes de Modèle:Unité<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>.
Vie associative
Modèle:… La marque Made in Cusset, lancée en 2014, regroupe les entreprises et commerçants de la commune<ref group="CUS">Modèle:Article.</ref> et organise des événements tels que la fête de la ruralité<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>, une quinzaine des entreprises<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref> et des opérations commerciales<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
Les kiosques vendent, en plus des titres nationaux, le quotidien régional La Montagne (édition de Vichy) et l'hebdomadaire du département La Semaine de l'Allier (édition de Vichy).
La ville de Cusset édite un journal municipal bimestriel #QCMag (ou #Cussetmag)<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>.
En complément des radios nationales, quelques radios de portée locale, comme France Bleu Pays d'Auvergne, sont captées.
La ville possède un site Internet depuis 1999. Le site a bénéficié d'une refonte en Modèle:Date-<ref name="LM-internet19"/>.
Cultes
Modèle:… La messe est célébrée à l'église Saint-Saturnin.
Économie
La commune possède deux zones d'activités : celle de la Contrée de Gauvin, à vocation artisanale et commerciale, ainsi que celle de Champcourt, à vocation industrielle et commerciale<ref name="SCOT_RAP_provisoire"/>.
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Cusset au 27 497e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole<ref>Revenus fiscaux localisés des ménages Modèle:Zip sur insee.fr (fichier RFDM2011COM pour les ménages).</ref>.
En 2020, sur les Modèle:Unité fiscaux, 41 % étaient imposables<ref group="INS">REV T1 – Ménages fiscaux de l'année 2020.</ref>.
Emploi
En 2020, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à Modèle:Unité, parmi lesquelles on comptait 70,7 % d'actifs dont 58,6 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs<ref group="INS">EMP T1 – Population de Modèle:Nobr par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Unité dans la zone d'emploi, contre 5 418 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 4 355, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 118,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif<ref group="INS">EMP T5 – Emploi et activité.</ref>.
Parmi la population active (Modèle:Unité), 4 293 possédaient un emploi. La commune compte plus d'employés (1 373) que de professions intermédiaires (1 128 ou d'ouvriers (1 021)<ref group="INS">EMP T3 – Population active de Modèle:Nobr selon la catégorie socioprofessionnelle.</ref>.
Sur les Modèle:Unité, près d'un tiers sont détenus par des employés (1 500). Toutefois, le nombre d'emplois dans les professions intermédiaires est plus élevé (1 418, 27,3 %) que dans celui d'ouvriers (1 239, 23,8 %)<ref group="INS" name="EMP T7">EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2020.</ref>. En fonction du secteur d'activité, la commune possède plus d'emplois dans le commerce, les transports et les services divers (2 050, 39,4 %) que dans l'administration (1 930, 37,1 %)<ref group="INS" name="EMP T8">EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.</ref>. Les tableaux ci-dessous montrent les comparaisons départementales et nationales :
| Échelle | Agriculteurs exploitants | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres et professions intellectuelles supérieures | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Commune<ref group="INS" name="EMP T7"/> | 1,0 % | 6,1 % | 13,0 % | 27,3 % | 28,8 % | 23,8 % |
| Département<ref group="INS2" name="Emp_Dep">Modèle:Lien web.</ref> | 4,0 % | 7,4 % | 9,7 % | 23,6 % | 31,0 % | 24,4 % |
| France métropolitaine<ref group="INS2" name="Emp_FMetro">Modèle:Lien web.</ref> | 1,5 % | 6,8 % | 18,9 % | 26,2 % | 27,0 % | 19,6 % |
| Échelle | Agriculture | Industrie | Construction | Commerce, transports, services divers | Administration publique, enseignement, santé, action sociale |
|---|---|---|---|---|---|
| Commune<ref group="INS" name="EMP T8"/> | 1,2 % | 11,4 % | 10,9 % | 39,4 % | 37,1 % |
| Département<ref group="INS2" name="Emp_Dep"/> | 4,9 % | 15,9 % | 6,4 % | 37,0 % | 35,8 % |
| France métropolitaine<ref group="INS2" name="Emp_FMetro"/> | 2,5 % | 11,9 % | 6,4 % | 47,5 % | 31,7 % |
En 2020, 3 839 des Modèle:Unité âgées de quinze ans ou plus (soit 888,2 %) et ayant un emploi sont des salariés<ref group="INS">ACT T1 – Population de Modèle:Nobr ou plus ayant un emploi selon le statut en 2020.</ref>. 31,8 % des actifs travaillent dans la commune de résidence<ref group="INS">ACT T4 – Lieu de travail des actifs de Modèle:Nobr ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.</ref>.
En 2020, Cusset comptait Modèle:Unité ; le taux de chômage s'élève à 17,1 %, en nette hausse par rapport à 2009 (14,7 %)<ref group="INS">EMP T4 – Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans.</ref>.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, Cusset comptait Modèle:Unité, dont 227 (27,3 %) dans le domaine du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration ; 153 (18,4 %) de la construction ; et 118 (14,2 %) des activités spécialisées, scientfiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien<ref group="INS" name="DEN T3">DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>. Elle comptait aussi Modèle:Unité<ref group="INS">DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.
Parmi les entreprises ayant existé dans la commune mais ayant cessé leur activité :
- Prodirest, en 2007, avec la suppression de Modèle:Unité, selon Jean-Pierre Maurice, sous-préfet de Vichy en 2009<ref name="montagne-20090327">Modèle:Article.</ref> ;
- Delis Compote, entreprise de fabrication de compotes à destination de la grande distribution, installée à Ris puis à Cusset en 1987. L'activité a continué à Châteaubourg, près de Rennes<ref name="montagne-20090327"/> ;
- Reinhausen, entreprise spécialisée dans la fabrication d'isolateurs électriques en silicone, implantée en Modèle:Date- dans la zone d'activités des Graves après le rachat de Maclean Power France. Elle a notamment fourni des isolateurs pour l'un des plus grands barrages du monde, en Chine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le groupe a annoncé, le Modèle:Date-, la fermeture de son usine qui employait Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>, invoquant une forte concurrence chinoise<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; la fermeture est effective le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Au recensement agricole de 2010<ref group="Note">Recensement général agricole (RGA) 2010 - voir la page Ministère de l'Agriculture (France).</ref>, la commune comptait Modèle:Unité agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (31) et à 1988 (48)<ref name="agri">Modèle:Lien web.</ref>. La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de Modèle:Unité en 2010, incluant Modèle:Unité d'exploitations individuelles (au nombre de 16) et Modèle:Unité de GAEC (au nombre non diffusé)<ref name="agri"/>.
Cusset est ville pilote d'un projet alimentaire territorial. Les travaux conduits avec les exploitants locaux se sont traduits par diverses initiatives comme l'entretien des chemins ou le développement des circuits de proximité<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>.
Industrie
Cusset abrite le siège social de dix entreprises de plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires dont :
- Codirhad Groupement Autodistribution Centre Auvergne (pièces détachées pour automobiles et camions) ;
- Jacuzzi France : jacuzzi, sauna, hammam ;
- les établissements Lagarde, qui Modèle:Citation, dans la zone industrielle, le long du boulevard Jean-Lafaure<ref name="DICRIM" />. L'entreprise, existant depuis 1946<ref name="visitelagarde" />, est alliée à la compagnie pétrolière Total depuis 1954<ref name="vvadlagarde">Modèle:Lien web.</ref>. Elle distribue Modèle:Unité d'hydrocarbures à destination des professionnels et des particuliers dans l'Allier et certains départements limitrophes (dont les stations-service Total<ref name="vvadlagarde" />) et emploie Modèle:Unité<ref name="visitelagarde">Modèle:Lien web.</ref> ;
- Pass : glissières métalliques et béton pour routes et autoroutes<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- l'entreprise Suchet, installée à Cusset depuis 1962, spécialisée dans les travaux de couverture et d'étanchéité.
Les établissements Applifil exploitaient, de 1935 aux années 2000, une usine de fabrication de pièces métalliques formées à froid à partir de matières premières (fils ou feuillards métalliques), Modèle:Citation hors huiles de graissage ; quelques pièces nécessitaient un dégraissage au perchloroéthylène<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Devenue une friche après sa fermeture, un projet consiste à créer sur l'ancien site une résidence pour seniors (voir aussi Projets d'aménagement).
Commerces et services
La base permanente des équipements de 2015 recensait Modèle:Unité<ref group="INS2" name="BPEcom">Modèle:Lien web.</ref> :
- un hypermarché à enseigne Carrefour, deux supermarchés à enseigne Casino (près du centre-ville, d'une superficie de Modèle:Unité<ref name="montagne-applifil2015"/>) et Market, ainsi que deux supérettes ;
- sept boulangeries, six boucheries-charcuteries et une poissonnerie ;
- deux grandes surfaces de bricolage (dont Bricomarché) et trois drogueries ou quincailleries ;
- cinq librairies-papeteries et vendeurs de journaux ;
- sept magasins de vêtements, deux d'équipements du foyer, un de chaussures, deux d'électroménager et de matériel audio-vidéo, six de meubles, deux d'articles de sports et de loisirs, une parfumerie, deux horlogeries-bijouteries, six fleuristes et six magasins d'optique.
Les banques sont principalement situées en hypercentre-ville, place Victor-Hugo (Caisse d'Épargne, Banque Populaire, Crédit Agricole, Crédit Mutuel).
La zone commerciale des Bartins, au nord de la rue des Bartins (les habitations au sud sont situées côté Vichy) comprend des magasins d'ameublement (enseignes accordées en 2009<ref name="cdac-2009"/>).
Depuis les années 1980, la zone commerciale des Peupliers était constituée de magasins du groupement des Mousquetaires, avec un Intermarché avec station-service, un Bricomarché et un Vêtimarché.
Système U a pris la place du supermarché d'alimentationModèle:Quand. Les SA Cevede et SCI Jacmar ont eu l'accord de la commission départementale d'aménagement commercial de l'Allier le Modèle:Date- pour aménager un magasin Hyper U de Modèle:Unité à la place du Super U existant<ref name="cdac-2003"/> ; le magasin ouvre ses portes début 2007, avec la nécessité de créer un parking de Modèle:Nobr à étage débordant sur la rue des Peupliers qui nécessite une déviation ; mais le Modèle:Nobr, une autre enseigne se substitue : Carrefour. La galerie marchande comprend aussi une parfumerie, une parapharmacie et un magasin d'optique<ref name="cdac-2007"/>.
Les locaux de l'enseigne de bricolage Bricomarché ont été transférés après accord de la CDAC le Modèle:Date-<ref name="cdac-2003"/> pour une ouverture en 2008, à l'est de Carrefour, sur une surface de Modèle:Unité. Les anciens bâtiments sont abandonnés depuis 2007 (un cordonnier subsistait encore) et un magasin de décoration avait ouvert en lieu et place de Bricomarché. Les bâtiments ont été démolis dans le cadre des Modèle:2e et Modèle:3e du boulevard urbain, dont sa mise en service est prévue fin 2017<ref group="CUS" name="Cussetmag108"/>.
Un garage automobile Citroën de Modèle:Unité a pu être créé après accord de la CDAC en Modèle:Date-<ref name="cdac-2005"/>. Il ouvre le Modèle:Date- avenue Gilbert-Roux, avec la nouvelle identité visuelle de l'entreprise automobile<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette même commission a donné son accord pour la création de magasins qui ont ouvert en été 2012 : Conforama (issu du déménagement de Bellerive-sur-Allier, accord en Modèle:Nobr<ref name="cdac-2010"/>), Les 3 P'tits Cochons (mi-2011<ref name="cdac-2011"/>), Babou (mi-2011<ref name="cdac-2011"/>) après déménagement, BUT (Modèle:Date-<ref name="cdac-2013"/>, ouvert le Modèle:Date-).
Cependant, des enseignes se sont vu refuser leur implantation dans la commune, à l'exemple d'un Leader Price en 2009 (malgré un recours en commission nationale)<ref name="cdac-2009"/>.
La commune compte trois stations-service<ref group="INS2" name="BPEcom"/>. Du fait de la présence d'une usine au nord de la ville, l'agglomération possède nombre de stations Total. Une autre a ouvert dans la zone commerciale des Peupliers, à l'enseigne prévue Hyper U (accord de la CDAC en Modèle:Nobr<ref name="cdac-2005"/> puis en Modèle:Date-<ref name="cdac-2007"/>) remplaçant celle sous-dimensionnée et démolie, mais sous la nouvelle enseigne Carrefour.
Tourisme
Il n'existe aucun hôtel<ref group="INS">TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au Modèle:Date-.</ref>, camping<ref group="INS">TOU T2 – Nombre et capacité des campings au Modèle:Date-.</ref> ou autre hébergement collectif<ref group="INS">TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au Modèle:Date-.</ref> au Modèle:Date-.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Cusset possède plusieurs bâtiments notable et de nombreux vestiges de la période médiévale. Sept édifices de la ville sont protégés au titre des monuments historiques<ref>Liste des édifices protégés aux monuments historiques dans la base Mérimée.</ref> (deux classés et cinq inscrits). Modèle:Article détaillé
Architecture civile
La maison à pans de bois, située à l'angle des rues de la Constitution et Saturnin-Arloing, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut édifiée par un Premier élu de Cusset, M. Chatard, délégué aux États d'Auvergne. Elle a abrité de 1976 à 2017 l'office de tourisme de la ville. L'élévation et la toiture sont protégées aux monuments historiques (MH), par une inscription le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Inscrite en même temps que l'édifice précédent, une [[maison de l'ancienne rue de la Goutte|autre maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]], dans l'ancienne rue de la Goutte et donnant aujourd'hui sur le square de la rue Saturnin-Arloing (au no 5), est l'un des rares exemples d'architecture de la Renaissance à Cusset. La porte de la tourelle d'escalier est encadrée de colonnes cannelées supportent un fronton triangulaire. Au-dessus, se trouve une fenêtre moulurée de rinceaux et flanquée des caryatides avec les visages d'un homme et d'une femme sortant d'une gaine de feuillages. La porte et la fenêtre la surplombant sont les deux éléments protégées au titre des Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> mais sont aujourd'hui dans un état très dégradé.
Une maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'angle du 11, place Victor-Hugo, et du boulevard de l'Hôtel-de-Ville, est classée le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Une autre maison, située de l'autre coté de la rue, sur la place Victor-Hugo, dite « maison de Louis XI », est classée le 24 du même mois<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
La maison Seive, au 16 avenue Gilbert-Roux, a été construite en 1929 et conçue par les architectes vichyssois Chanet et Liogier. La clôture, le décor intérieur, le vestibule et le salon sont inscrits aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
La ville possède d'autres bâtiments remarquables bien que non protégés au titre des monuments historiques :
- une maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au 27 rue de la Constitution, est constituée de deux portes en ogive et d'une baie cintrée ;
- l'hôtel Jean de la Borderie, rue du Marché-au-Blé, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comprend une porte surmontée d'un tympan en ogive encadré de deux pinacles, grandes fenêtres à meneaux. Ce fut l'hôtel particulier de Jehan de la Borderie. C'est là qu'aurait pu être signé en 1440 le traité de Cusset mettant fin à la Praguerie qui avait opposé le roi Charles VII aux grands seigneurs du royaume au sujet de la création d'une armée de métier (la maison dite de Louis XI est aussi avancée comme lieu de signature) ;
- le tribunal de grande instance, siégeant au 4, rue Gambetta, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, était la demeure de Jehan Corrier, lieutenant général du bailliage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Il existe aussi une ancienne maison du bailliage, 8 rue du Censeur ; une maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 40 place Victor-Hugo ; une porte en ogive du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 6 rue du Général-Foy.
Architecture militaire
Les fortifications de Cusset ont été construites entre 1476 et 1483 par Vauzy de Saint-Martin à la demande de Louis XI. Enceinte, citadelle, tour, porte, courtine et soubassement sont les éléments protégés pour leur inscription aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Le musée de la Tour Prisonnière, rue des Fossés-de-la-Tour-Prisonnière, est construit en calcaire et en basalte. Cette tour, située au sud-ouest de la ville, est le dernier vestige encore debout des fortifications. Elle servit de prison à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et ce jusqu'aux années 1960. Elle accueille le musée depuis 1980. La tour est haute de Modèle:Unité et large de Modèle:Unité ; des ouvertures pour le tir sont pratiquées à travers la muraille, dont l'épaisseur atteint neuf mètres, à raison de trois ouvertures pour chacun des trois niveaux de la tour.
Les portes de Doyat (place du Centenaire-de-la-République) et de Saint-Antoine (place de la République) sont d'anciennes portes d'accès des fortifications ; démolies, leurs galeries de rez-de-chaussée sont aujourd'hui souterraines.
Ancienne prison
L'ancienne prison des femmes, sise boulevard du Général-de-Gaulle, date de 1824. Au rez-de-chaussée se trouvait une cellule temporaire, l'infirmerie et les parloirs ; l'appartement du gardien et le dortoir des femmes se situant au Modèle:1er. On accède au bâtiment par la porte en plein cintre d'un avant corps. La prison est fermée en 1960, puis acquise par la commune. Désormais, elle accueille les réserves du musée de la Tour-Prisonnière située à proximité.
Architecture industrielle
L'ancien moulin du Chambon, rue du Faubourg-du-Chambon, se compose d'une minoterie, construite en 1808 à la place d'un moulin datant de 1771. Le bâtiment a été modifié en 1853 ; de la maison du meunier, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Rose-Beauvais ; de tours, rue Andreau : datant de 1943, elles marquent l'entrée du parc du Chambon.
L'ancien moulin des Cours, à l'angle de la rue des Moulins et du cours Lafayette, a fonctionné jusqu'en 1974 (décès accidentel du meunier).
Le moulin de Ribière, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut l'un des plus grands moulins à farine des environs. La roue à aubes et la maillerie subsistent encore. Quant au moulin Saint-Jean, ce fut le dernier à avoir été en activité dans la vallée du Sichon. On peut encore voir tourner la double roue à aubes rénovée en 2000. La propriété accueille aujourd'hui des chambres d'hôtes.
La gare de Cusset, de 1910, est l'œuvre de l'architecte Marius Toudoire.
Architecture thermale
La source Tracy, sur le cours Tracy, dont le pavillon octogonal en fer a été érigé en 1845, jaillit à une température de Modèle:Unité.
Monuments religieux
- Square Paul-Duchon, des halles à ossature métallique du cloître de l'abbaye, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, y avaient été construites au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'emplacement du cloître roman ; leur démolition a permis de remettre au jour les arcades de pierre.
- Sur le site de l'ancienne maison des chanoines, 22 place Victor-Hugo, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les moniales de Cusset font construire une église consacrée à Notre-Dame pour abriter une statue de Vierge à l'Enfant miraculeusement retrouvée à l'emplacement de l'actuelle place Victor-Hugo. L'église est alors desservie par des chanoines habitant dans une maison dont restent une fenêtre moulurée à meneaux et une partie à pans de bois.
- La tour de la commanderie de Saint-Antoine, 34 rue du Général-Raynal, est le dernier vestige encore debout de la commanderie de Saint-Antoine fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les Hospitaliers de Saint-Antoine-de-Viennois pour aider les pauvres, sur un terrain donné par l'abbaye de Cusset. En 1768 l'ordre est réuni à celui de Malte. Son activité cesse avec l'avènement de la Révolution.
- La croix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en pierre, près du musée de la tour Prisonnière, vient de l'ancien cimetière, auparavant situé sur la place Victor-Hugo. Une face est ornée d'une Vierge à l'Enfant, l'autre d'un Christ en croix.
- L'église Saint-Saturnin, place Radoult-de-La-Fosse (ou -de-Lafosse), a été construite entre 1859 et 1868 suivant les plans faits par Jean-Baptiste Antoine Lassus en 1855 par Hugues Batilliat à la place de l'ancienne église médiévale. Le chœur est encadré de chapelles rayonnantes. Le clocher et le chevet sont dus à la générosité de Napoléon III. L'édifice est inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Place du Centenaire-de-la-République, le pavillon d'entrée, construit en 1702, permettait d'accéder à la cour de l'ancien Hôtel Dieu. Ce dernier bâtiment, reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, abrite une maison de retraite. La chapelle de ce même bâtiment a été construite dans les années 1860 par Hugues Batilliat en style néo-roman.
- À Aubepierre, lieu-dit appartenant à l'abbaye de Cusset, formant une paroisse, puis devant la demeure des abbesses en 1517, l'ancienne chapelle Sainte-Foy a été érigée en pierre, à plan basilical à simple abside, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au même lieu-dit, le manoir l'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Sur la route de Molles, la chapelle Sainte-Madeleine, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut le lieu de fondation de l'abbaye de Cusset ; elle fut desservie par des Capucins jusqu'en 1789.
- À Chassignol, la chapelle Sainte-Anne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - 1694) : au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye de Cusset acquiert Chassignol et y crée un prieuré dédié à sainte Anne. Elle fut souvent remaniée. La chapelle, dédiée à Notre-Dame de Fatima, a été édifiée dans les années 1950-1960.
Équipements culturels
La commune possède plusieurs infrastructures consacrées à la culture :
- le conservatoire de musique, géré par la communauté d'agglomération Vichy Communauté, ouvert depuis le Modèle:Date- sur le site d'un ancien bâtiment de la cité scolaire Albert-Londres, qui regroupe les écoles de musique de Vichy, Cusset, Bellerive-sur-Allier, Saint-Germain-des-Fossés et Saint-Yorre. Le bâtiment comprend une salle d'orgue, Modèle:Nobr, un auditorium et un studio d'enregistrement<ref group="CUS">Modèle:Lien web.</ref>. Il remplace, à Cusset, l'école municipale de musique installée dans l'hôtel de la Borderie ;
- la bibliothèque municipale, qui dispose de Modèle:Unité ;
- le théâtre municipal, situé près de la mairie, a été reconstruit, avec travaux d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite, et inauguré en Modèle:Date-. Seule scène conventionnée danse et cirque de la région Auvergne-Rhône-Alpes, le théâtre a été labellisé « scène d'intérêt national » le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- l'espace Chambon, construit en 1993, qui comporte plusieurs salles, ce qui permet d'accueillir des pièces de théâtre, des bals, des salons, des expositions, ou des concerts.
Patrimoine culturel
- Musée de la Tour Prisonnière : les souterrains de Cusset datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont exceptionnellement bien conservés. Il s'agit des anciennes galeries du rez-de-chaussée des portes de la fortification qui ceinturait la ville à la fin du Moyen Âge. Deux de ces portes sont ouvertes au public : la porte de Doyat et la porte Saint-Antoine. Le départ se fait à partir du musée.
Personnalités liées à la commune
Personnalités nées à Cusset
- Saturnin Arloing, né le Modèle:Date- et décédé à Lyon le Modèle:Date-, vétérinaire français, a inventé le vaccin anti-tuberculose pour les bovidés, qui sera adapté pour l'homme.
- Victor André Cornil, né le Modèle:Date- et décédé à Menton le Modèle:Date-, fut professeur à la faculté de médecine de Paris, membre de l'Académie de médecine, député, puis sénateur de l'Allier. Sa statue se trouve sur le cours Tracy.
- Jean de Doyat, né vers 1445 au château de Doyat, près de Cusset, et mort en 1498, conseiller de Louis XI.
- Paul Duchon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, né en 1869 et décédé à Ambierle, dans la Loire, en 1950, fut un érudit, historien et ethnographe bourbonnais.
- Antoine de Margerie, né le Modèle:Date- et mort à Paris en 2005, peintre.
- Jean-Pierre Masseret, né le Modèle:Date-, homme politique.
- Armand Étienne Méplain, né le Modèle:Date- et décédé le Modèle:Date-, a été député de l'Allier.
- Etienne Ret (1900-1996), peintre américain, né à Cusset.
- Raymond Léon Rivoire (1884-1966), sculpteur, notamment du monument aux morts en 1921<ref>La Semaine vétérinaire, Modèle:Date-, en ligne sur Gallica.</ref>.
- Antoine Rivoulon (1810-1864), peintre.
Personnalités décédées à Cusset
- Louis Marcoussis, né à Varsovie, en Pologne, le Modèle:Date-, fut peintre et graveur. Il vécut à Cusset de 1940 jusqu'à son décès le Modèle:Nobr ; il y est enterré, ainsi que sa femme, la peintre Alice Halicka.
- Yvette Prost, née à Marcigny le Modèle:Date-, écrivaine lauréate d'un Prix Sobrier-Arnould en 1923, vécut à Cusset de 1931 jusqu'à son décès le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres personnalités ayant vécu à Cusset
- René Barjavel, né à Nyons, dans la Drôme, le Modèle:Date- et décédé à Paris le Modèle:Date-, a fréquenté le collège de Cusset de 1923 jusqu'à son baccalauréat en 1927.
- Maurice Boucard, né le Modèle:Date- à Levallois-Perret dans une famille d'Auvergnats de Paris, cantaliens et aveyronnais, décédé le Modèle:Date- à Vichy. Formé à l'École des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, peintre, il a vécu à Cusset après avoir été chef d'atelier des décors du Grand Casino à Vichy. Maurice Boucard a été l'invité de l'émission (enregistrée) Les Chemins d'une vie, produite et présentée par Christian Lassalas sur FR3 Auvergne Radio (cinq émissions de trente minutes du 21 au Modèle:Date-).
- Maurice Constantin-Weyer, né à Bourbonne-les-Bains, en Haute-Marne, le Modèle:Date- et décédé à Vichy le Modèle:Date-, vécut un temps à Cusset. Le collège municipal porte son nom.
- Alexandre Giraudet (1797-1863), médecin et historien, auteur d'une Topographie physique et médicale de Cusset, commune où il a vécu.
- Jean Giraudoux, né à Bellac, en Haute-Vienne, le Modèle:Date- et décédé à Paris le Modèle:Date-). Son frère aîné, Alexandre (° Bellac, Haute-Vienne, Modèle:Date- – † Cusset, Modèle:Date-), était médecin à Cusset<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'écrivain le visitait régulièrement. Une rue de la ville porte son nom.
- Georges Jeanclos (1933-1997), sculpteur en apprentissage à Cusset chez Robert Mermet en 1947.
- Robert Mermet (1896-1988), sculpteur, né à Paris, est venu s'installer en 1941 à Cusset, où il est décédé en Modèle:Date-, âgé de Modèle:Unité.
- Napoléon III (° Modèle:Date- – † Modèle:Date-), l'Ardoisière étant son lieu de promenade favori.
- Claude Nougaro, né à Toulouse en 1929 et décédé en 2004, fut inscrit au collège de Cusset en 1945 et y écrivit ses premiers poèmes.
Héraldique
| Les deux blasons de la commune | À gauche : De gueules semé d'écussons d'or. À droite : D'azur, au senestrochère d'argent, sortant de nuées de même, mouvant du flanc dextre de l'écu, tenant une épée aussi d'argent, la poignée et la garde d'or, sur la pointe de laquelle est posée une couronne aussi d'or. |
| Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Cusset n'eut pour blason que les armes du chapitre Notre-Dame. Elle se voit dotée d'un second blason en 1698 lorsque Pierre d'Hozier réalise l'Armorial général de France. |
Voir aussi
Bibliographie
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- Modèle:Article Modèle:Plume
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Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
Références Insee
- Dossier local de la commune de Cusset édité par l'INSEE :
- Autres références INSEE :
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