Yzeure
Modèle:Voir homonyme Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Yzeure est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Yzeuriens. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune est située au nord du département de l'Allier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en Sologne bourbonnaise. C'est la quatrième commune du département de l'Allier en nombre d'habitants, au recensement de 2016<ref name="InseeFlashARA43"/>. Elle jouxte à l'ouest et au sud-ouest la commune de Moulins, préfecture de l'Allier, avec laquelle elle forme une agglomération incluant également la ville d'Avermes<ref name="GP"/>.
Nevers est à Modèle:Unité au nord, Bourges à Modèle:Unité au nord-ouest, Clermont-Ferrand à Modèle:Unité au sud-sud-ouest, Mâcon à Modèle:Unité à l’est, Beaune à Modèle:Unité au nord-est<ref name="googlemaps">Modèle:Lien web.
- Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".</ref>.
Communes limitrophes
Sept communes sont limitrophes<ref name="GP"/> : Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Hydrographie
L'Allier, très proche à l'ouest, traverse Moulins dans le sens sud-nord. Plusieurs petits cours d'eau prennent naissance sur la commune ou la traversent et coulent vers l'ouest pour rejoindre ce gros affluent de la Loire ; ils forment à eux deux une vingtaine d'étangs au sud et au nord d'Yzeure. Au sud-ouest et à l'ouest de la ville, deux petits affluents de l'Ozon forment une dizaine d'étangs avant de quitter le territoire communal vers l'ouest<ref name="geoportail_hydro">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces orthodromiques se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".</ref>.
Le territoire communal est parsemé d'étangs
Voies de communication et transports
Voies routières
La route nationale 7 contournée passe par le territoire de la commune. Trois échangeurs la desservent<ref name="GP"/> :
- l'échangeur 45, situé à la frontière communale avec Avermes, débouche sur la route de Decize (route départementale 979a) et dessert le lieu-dit du Haut-Barrieux et le quartier des Chartreux, à Moulins ;
- l'échangeur 46, situé à la sortie est de la ville par la route départementale 779 en direction de Chevagnes, Bourbon-Lancy et Autun, desservant notamment le quartier de Saint-Bonnet par la route de Bourgogne ;
- l'échangeur 47, situé à la sortie sud-est de la ville par la route départementale 12 et desservant la zone d'activités.
L'ancienne route nationale 7, correspondant à la route de Lyon, marque la frontière communale avec Moulins, et est gérée par le département de l'Allier (Modèle:Nobr).
Depuis Yzeure, passent la Modèle:Nobr (route de Montbeugny, en direction de Montbeugny et de Dompierre-sur-Besbre, la Modèle:Nobr (vers La Chapelle-aux-Chasses), la Modèle:Nobr (vers Gennetines), la Modèle:Nobr (vers Lusigny), la Modèle:Nobr et la Modèle:Nobr<ref name="GP"/>.
Transport ferroviaire
La gare de Moulins-sur-Allier est la gare SNCF la plus proche. Les bus des lignes C et D peuvent donner correspondance à un train TER Auvergne-Rhône-Alpes en direction de la gare de Clermont-Ferrand ou à des Intercités à cette même destination ou les gares de Nevers ou de Paris-Bercy.
Transports en commun
La commune est desservie par cinq lignes du réseau Aléo<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la ligne B, reliant Portes d'Avermes à la place Jean-Moulin en desservant le parking Grillet, l'hôtel de ville et le collège François-Villon ;
- la ligne C, reliant le centre commercial des Portes de l'Allier au quartier du Plessis via les quartiers des Bataillots et des Chartreux ;
- la ligne D, reliant le quartier du Plessis à Place des Martyrs (en rive gauche de Moulins) ;
- la ligne F, reliant le parking de la place Grillet à Bressolles ;
- la ligne S5, ligne scolaire reliant l'hôtel de ville à la place d'Allier, au lycée Théodore-de-Banville et aux collèges Anne-de-Beaujeu et Émile-Guillaumin à Moulins.
Urbanisme
Typologie
Yzeure est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Moulins, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,8 %), forêts (22,3 %), zones urbanisées (15,1 %), terres arables (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Morphologie urbaine
Le plan local d'urbanisme a été approuvé par le conseil municipal le 15 février 2013<ref group="Y" name="urba" />.
Logement
Modèle:… En 2015, la commune comptait Modèle:Unité, contre 6 328 en 2010. Parmi ces logements, 89,6 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 78,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,3 % des appartements<ref group="a">LOG T2 – Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 68,3 %, en hausse sensible par rapport à 2010 (68 %). La part de logements HLM loués vides était de 11,4 % (contre 11 %)<ref group="a">LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
Projets d'aménagements
La commune aménage Yzatis (médiathèque, cyber-base, espace forme)<ref group="Y" name="urba" />.
Risques naturels et technologiques
La commune est soumise à deux risques : séisme (zone de sismicité de niveau 2) et transport de matières dangereuses. Elle a élaboré un plan communal de sauvegarde (PCS) mais ne possède pas de dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM)<ref name="georisques" />.
La présence d'une canalisation de gaz naturel et l'utilisation de la route nationale 7 et de la route départementale 707 par les véhicules de transport de matières dangereuses, ainsi que l'existence de voies ferrées, justifient le classement d'Yzeure à ce risque technologique<ref name="DDRM" />.
Retrait-gonflements des sols argileux
Exposition au retrait-gonflement des sols argileux dans la commune : Oui (exposition moyen)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Commune soumise à un Plan de prévention des risques retrait-gonflement des sols argileux : Non<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Origine gauloise du nom
Le nom « Yzeure » vient de Isodorum qui signifie le « marché d'Isos » en gaulois<ref>Modèle:Article</ref>.
Mentions médiévales
Selon Ernest Nègre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et Stéphane Gendron<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, la forme écrite la plus ancienne désignant Yzeure, Isodrus en latin, date de 912. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on rencontre le nom, Ysodurum.
Histoire
Antiquité
Période gauloise (Éduens)
Durant l'Antiquité (âge du Fer), l'agglomération d'Isodorum, tout comme la ville voisine de Moulins, faisait partie du territoire du peuple gaulois des Éduens<ref>Modèle:Article</ref>.
Une liste de noms en langue gauloise gravés sur un vase retrouvé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont permis de trouver des noms de langue gauloise : ATIPASTU, ADAXILU, ABINOS, ATONILLOS, ASSULATOS, ANDROULOS, ATIASSU.
L'atelier de poterie antique de Saint-Bonnet
Le site de Saint-Bonnet à Yzeure<ref name="2001delage116fig1">Modèle:Article, Modèle:P..</ref> n'est longtemps connu que par une fouille sur quelques dizaines de mètres carrés<ref name="1998bet263">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>. En 1827 des ateliers de poterie sont découverts à Saint-Bonnet<ref name="geoportl_st_bonnet">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.</ref>,Modèle:Note. Entre 1863 et 1865, A. BertrandModèle:Note fouille le quartier<ref name="1901bertrand">Modèle:Article. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref> ; il signale « un demi-moule d’un buste en terre cuite, à tête capuchonnée ». En 1900 il découvre deux fours , et cinq autres en 1901<ref name="2007talvas15">Modèle:Harvsp.</ref>. Deux fours sont entièrement dégagés<ref name="1976abauzit113">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.
Les déblais de l'atelier contiennent de nombreux morceaux de fresques et le pied-droit d'un four inclut un morceau de colonne ; ce qui indiquerait que l'atelier de poterie a été construit sur le site d'un bâtiment rasé qui, lui, n'était pas un lieu de production<ref name="1992vertet129note5">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>,Modèle:Note.
Les alentours immédiats sont parsemés de fragments de sigillée unis et ornés. Certains des fragments de sigillée unie portent les marques « AFRICANI », « SOLANI », « CINTVSVMIF ». Un vestige de vase moulé porte la marque de Putrius, connue comme provenant de l'atelier de Lezoux<ref name="1976abauzit113"/>.
Le site a produit des statuettes en terre cuite blanche, et presque certainement de la sigillée lisse et peut-être aussi moulée<ref name="1976abauzit113"/>. Vertet indique que la sigillée pourrait dater de l'époque de Trajan (98-117)<ref name="1982vertet81">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>. Il mentionne des statuettes peintes<ref name="1976vertet">Modèle:Article. Cité dans Modèle:Article.</ref> et une quantité importante de figurines<ref name="1982vertet81"/>, parmi lesquelles des bustes, paons, coqs et édicules<ref name="1980vertet">Modèle:Article.</ref>. Talvas précise que certaines figurines sont de facture médiocre<ref name="2007talvas19">Modèle:Harvsp.</ref> mais d'autres sont lissées avec soin et certains endroits peints<ref name="2007talvas18">Modèle:Harvsp.</ref> : yeux, lèvres, pointes de seins pour les Vénus<ref name="2007talvas19"/>Modèle:Note.
Corrocher mentionne Saint-Bonnet comme un des ateliers de Gaule du Centre producteurs de céramique à glaçure plombifère<ref name="1983corrocher">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.
Moyen Âge
En 1206, Guy II de Dampierre et Mathilde de Bourbon, sa femme, de concert avec le prieur de Souvigny, créèrent, sur la hauteur de Saint-Bonnet, tout près de Moulins, une ville franche, dont les revenus devaient appartenir, par moitié, au prieur et au sire de Bourbon<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Au Moyen Âge, il y avait une maison forte, aujourd'hui disparue, dite de « Pré Puttet » ou le « Champ Putet »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> datant probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui fut occupée jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La maison forte se trouvait au fond d'un vallon, le côté nord s'appuyant sur le ruisseau de la Rigollée. Elle se dressait sur une plate-forme rectangulaire fossoyée surélevée de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> construite à partir des matériaux de creusement des fossés. Les fossés en forme de U ont une largeur de Modèle:Unité et sont profond de Modèle:Unité. Son organisation, nous est connu, des fouilles ont mis au jour : un mur d'enceinte de Modèle:Unité de large épousant le tracé de la plate-forme, une cour d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étendait devant la maison forte<ref>Élisabeth Sirot, Modèle:P.84.</ref> et la présence d'une tour ronde de Modèle:Unité de diamètre. Un puits se trouvait au centre de la cour<ref>Élisabeth Sirot, Modèle:P.88.</ref>.
Époque moderne
En 1633, est cité Antoine des Essars, sieur de Putay.
Époque contemporaine
Entre 1795 et 1800, la commune absorbe celle voisine de Saint-Bonnet-et-Saint-Jean, soit une augmentation de population de Modèle:Nobr<ref name="Cassini_SJSB" /> ; cette dernière porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Mont-Grillet<ref name="Cassini_SJSB" />.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:Section vide ou incomplète Aux élections municipales de 2014, le député-maire sortant, Guy Chambefort, ne s'est pas représenté<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le premier tour n'a pas désigné d'élu dans l'immédiat. Au second tour, Pascal Perrin est élu maire d'Yzeure, où près de deux électeurs sur trois (66,63 %) ont voté<ref name="MN2014" />.
Aux élections départementales de 2015, le binôme socialiste Pascale Foucault - Pascal Perrin a recueilli 65,94 % des suffrages exprimés (Modèle:Unité sur 4 662), avec un taux de participation de 53,49 % (Modèle:Unité sur Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et est élu dans le canton avec 63,56 % des voix, avec un taux de participation légèrement inférieur à celui de la commune bureau centralisateur (53,27 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aux élections municipales de 2020, Pascal Perrin est réélu avec une abstention de 57,71% au second tour. Il obtient 53,70% des suffrages exprimés.
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Administration municipale
Le maire sortant, Pascal Perrin, a été réélu au premier tour à la suite des élections municipales de 2020. Le conseil municipal, réuni le Modèle:Date- pour élire le maire, a désigné neuf adjoints<ref name="Election2020">Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Finances locales
Le budget 2014 de la commune s'élève à Modèle:Euro réparti comme suit<ref>Budget sur le site de la mairie (consulté le 5 juin 2014).</ref> :
- investissement : Modèle:Euro ;
- fonctionnement : Modèle:Euro.
Jumelages
Au 15 juillet 2014, Yzeure est jumelée avec deux communes<ref>Commission nationale de la coopération décentralisée (rechercher « Yzeure »), site du Ministère des Affaires étrangères (consulté le 15 juillet 2014).</ref> :
- Modèle:Jumelage<ref>Comité de jumelage de Bendorf sur le site de la mairie (consulté le 15 juillet 2014).</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site Internet de la ville de Bendorf</ref> ;
- Modèle:Jumelage<ref>Comité de jumelage de Gherla sur le site de la mairie (consulté le 15 juillet 2014).</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site Internet de la ville de Gherla</ref>.
Par ailleurs, elle mène des actions de coopération décentralisée avec Modèle:Jumelage<ref>Comité de jumelage de Kafountine sur le site de la mairie (consulté le 15 juillet 2014).</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Au recensement de 2016, Yzeure est la Modèle:4e la plus peuplée du département de l'Allier derrière les trois chefs-lieux d'arrondissement (incluant donc Moulins), mais devant Cusset. Entre 2011 et 2016, le taux de variation de la population est de 0,2 % au sein d'une agglomération dont la ville-centre regagne des habitants<ref name="InseeFlashARA43" />.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 33,3 % la même année, alors qu'il est de 34,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,05 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Yzeure dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Dans l'enseignement public, les élèves commencent leur scolarité dans l'une des quatre écoles maternelles publiques (Jacques-Prévert, Les Bataillots, Les Cladets, Louise-Michel), puis dans l'une des cinq écoles élémentaires publiques (Ampère, Jacques-Prévert, Jules-Ferry, Les Cladets, Louise-Michel)<ref group="Y" name="ecolesprimaires" />. Ils poursuivent au collège François-Villon<ref group="Y" name="collegelycee" />, géré par le conseil départemental de l'Allier, puis au lycée Jean-Monnet<ref group="Y" name="collegelycee" />, géré par le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans l'enseignement privé, les élèves vont à l'école Saint-Pierre<ref group="Y" name="ecolesprimaires" />.
Il existe un centre d'information et d'orientation.
Culture
Pendant plusieurs décennies jusqu'en 1997, l'usine Leblanc, a employé jusqu'à presque deux cents salariés à certaines périodes, pour la fabrication des pièces destinées à la réalisation de clarinettes, flûtes et hautbois, dont la clarinette réputée mondialement Leblanc-Noblet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une exposition consacrée à la clarinette à Moulins en 2015 évoque celle-ci<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
- Football féminin Yzeure Allier Auvergne qui évolue en D2 féminine, anciennement en D1.
- Moulins-Yzeure Foot 03, club de football masculin évoluant en [[Championnat de France de football de National 2 2017-2018|National 2 (Modèle:4e)]].
- Club de handball<ref>Club de Handball d'Yzeure.</ref>.
Le Modèle:Nobr, la ville d'Yzeure a accueilli, avec Moulins, l'arrivée de la Modèle:3e du Paris-Nice 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, La ligne d'arrivée était située route de Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Yzeure a tenté, depuis des années, d'être ville de départ du Paris-Nice. Elle s'est unie avec Moulins au milieu de l'année 2018 afin, notamment, de renforcer leur attractivité médiatique en tant que ville d'arrivée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville d'arrivée est officialisée en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Le tissu économique local est dominé par les activités de transport et logistique : Yzeure abrite une importante unité logistique d'achat du groupe Leclerc : Scacentre<ref>Modèle:Article.</ref>.
Emploi
En 2015, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à Modèle:Unité, parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 62,5 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs<ref group="a">EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Unité dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 4 973, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 135,7 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif<ref group="a">EMP T5 – Emploi et activité.</ref>.
4 513 des Modèle:Unité âgées de quinze ans ou plus (soit 90,8 %) sont des salariés<ref group="a">ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2015.</ref>. 38,4 % des actifs travaillent dans la commune de résidence<ref group="a">ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.</ref>.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, Yzeure comptait Modèle:Nobr : 38 dans l'industrie, 71 dans la construction, 162 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 103 dans les services aux entreprises et 116 dans les services aux particuliers<ref group="a">DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.
En outre, elle comptait Modèle:Nobr<ref group="a">DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.
Yzeure abrite le siège de nombreuses entreprises de transport, dont les Transports Yzeuriens et les Transports Bourrat. On peut également citer parmi les grandes entreprises MCF (matériaux de construction).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Pierre, joyau de l'époque romane, est remarquable par l'ornementation de sa façade du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et par sa crypte des {{#switch: X
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}}. Le portail d'influence bourguignonne présente des chapiteaux ornés de monstres, des motifs antiquisants et des modillons à décors fantastiques. Dans la nef et les bas-côtés, 32 chapiteaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont sculptés de rinceaux et de végétaux. Le mobilier est également exceptionnel comme les bancs d'œuvre des corporations, la statue polychrome de la Vierge à l'enfant, dont le drapé permet une datation du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et la chaire en bois sculpté de 1623.
- L'église moderne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) aux Bataillots.
Patrimoine civil
- Château de Panloup : demeure seigneuriale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec un très grand parc. À l'intérieur, la porte menant à l'ancienne chapelle est ornée d’une pierre du {{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
}} représentant l'agneau pascal.
- Château de Bellevue : construit en 1881-1882, le château de Bellevue était à l'origine un établissement d'enseignement privé dirigé par les pères jésuites. Il servira d'hôpital pendant la Première Guerre mondiale. En 1946, il devient la propriété du département de l'Allier et abrite des services administratifs départementaux. Le nouveau bâtiment des Archives départementales de l'Allier a été construit en contrebas du château, dans le parc ; il a ouvert en 1987.
- Château de Joulet : château fort du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Le Parc : simple maison de campagne à l'origine, fut achetée par la duchesse Anne de Beaujeu à l'aube du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dès 1503, elle y habita et vint s'y reposer chaque fois que les charges de la régence le lui permettaient. La résidence était alors connue sous le nom de Beaumanoir. Gilbert de Marillac, secrétaire du connétable de Bourbon, rapporte dans ses Mémoires que les « espoussailles et noces » de celui-ci et de Suzanne de Bourbon s'y déroulèrent « au moys de may suivant l'an mil cinq cens cinq ». Le roi François Ier y fut hébergé par deux fois une dizaine de jours en 1538 puis en 1541, et pour clôturer le séjour moulinois du roi Charles IX, Catherine de Médicis y organisa une de ces grandes fêtes qu'a décrites sa fille Marguerite dans ses mémoires. Ce fut également l'un des tout premiers parcs créés par les ducs de Bourbonnais et le lieu-dit « les Lys » qui le jouxte était orthographié « les lices » au cadastre de 1828<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Sites
- Plan d'eau des Ozières (baignade, pédalos, etc.), à l'est de la ville.
- Domaine des Vesvres : Modèle:Unité de bois et d'étangs, ouverts à la promenade.
Personnalités liées à la commune
- Anne de Beaujeu (1461-1522), princesse et régente du royaume de France.
- Albert Fleury (1923-2006), poète.
- Honoré d'Urfé (1568-1625), propriétaire du château de Pouzeux.
- Aimé Laussedat (1819-1907), directeur du Conservatoire des Arts et Métiers. Membre de l’Académie des Sciences, inventeur de la photogrammétrie. Un buste à sa mémoire se trouve dans son ancienne propriété à Yzeure dont le parc, aujourd’hui municipal, porte son nom.
- Maurice Eblé (1880-1942), né à Yzeure, avocat engagé dans le catholicisme social, fondateur d'associations et de revues, promoteur de progrès sociaux comme les allocations familiales.
- Joseph Voisin (1882-1969), né et mort à Yzeure, romancier, poète, journaliste, médaillé militaire. Il obtint le prix du Printemps de la Société des Gens de Lettres en 1915 et celui du Feuilleton en 1918<ref>René Varennes, 175 poètes bourbonnais, Union des poètes bourbonnais, 1988.</ref>.
- Claude Dussour (1889-1955), obtient la croix de guerre et est fait chevalier de la Légion d’honneur pendant la première guerre mondiale. Conseiller municipal en 1925, il devient maire en 1938. Dès 1940, il entre dans la résistance. Arrêté en 1944, il est déporté à Buchenwald. Il est ensuite élu conseiller général de Moulins-Sud en 1945 et 1955. Un prix Claude-Dussour est décerné chaque année aux élèves méritants de la commune.
- Henri Laville (1915-1958), instituteur, journaliste et écrivain, décédé à Yzeure, où il est inhumé. Le groupe scolaire de la rue Parmentier (devenu la maison des arts et des sciences) porte son nom<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Didier Boulaud (1950-), instituteur, conseiller en formation continue auprès de l'Éducation nationale, directeur de cabinet du maire de Nevers, Pierre Bérégovoy de 1983 à 1993, élu maire de Nevers depuis 1993, président de la Communauté d'agglomération de Nevers depuis 2003, député de la Nièvre de 1993 à 2001 puis sénateur de la Nièvre depuis septembre 2001, vice-président de la commission de la Défense à l'Assemblée nationale de 1997 à 2001, secrétaire du Sénat depuis 2004, il est également membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, et de la Délégation parlementaire au renseignement.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Site de la mairie
Dossier complet INSEE
Modèle:Lien web : Modèle:Références