Ambierle
Modèle:Infobox Commune de France
Ambierle est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Modèle:Sommaire
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Ambierle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,7 %), forêts (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,6 %), zones urbanisées (7,8 %), terres arables (1,8 %), cultures permanentes (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Ambierle se nommait Amberta mais aussi Ambirliacus (Amberta : attesté en 949 ; proviendrait de ambe « cours d’eau » et rita « gué »).
Histoire
De l'époque gallo-romaine à la Révolution
Ambierle semble avoir été la capitale de la tribu des Ambluaretis à l'époque romaine. Des fouilles réalisées par Alice et Louis Taverne en 1935 ont mis en mis en évidence les substructions d'une « villa ». Par ailleurs de nombreux objets gallo-romains ont été découverts lors de la culture des vignes.
Fondée au haut Moyen Âge par des Bénédictins (moines noirs) entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye d'Ambierle est dédiée à Saint-Martin. Le premier document qui atteste de ce monastère (Ecclesia de Amberta in honore Sancti Martini consecrata) date de 902 par l'empereur Louis l'Aveugle (fils de Boson roi de Provence). saint Odon, abbé de Cluny, se fait remettre en 938 l'abbaye alors qu'elle se trouve dans les mains de deux laïcs. Elle sera réduite au rang de prieuré en 1101 par saint Hugues (sixième abbé de Cluny) comme l'abbaye de Charlieu l'avait été précédemment.
Même placés sous l'autorité de Cluny, les prieurs n'en exercent pas moins un certain nombre de prérogatives, dont la signature d'une charte avec les habitants, en 1383, charte passée par le prieur Étienne Tachon.
À la fin de la guerre de Cent Ans, vers 1441, un incendie détruit en grande partie le prieuré et l'église (sauf les deux chapelles latérales). Antoine de Balzac d'Entragues entreprend la reconstruction et c'est à lui que l'on doit la partie gothique des bâtiments. Les armes du prieur figurent sur les voutes, vitraux et sur le mobilier. Antoine de Balzac d'Entragues, sera nommé évêque de Die et de Valence en 1474, il sera le prieur d'Ambierle entre 1435 et 1491. Ainsi en 1490 le roi Modèle:Souverain2 sera reçu à Ambierle pour une rencontre avec Modèle:Souverain2, duc de Bourbon.
Vers 1494, Antoine de Chabannes succède à Antoine de Balzac d'Entragues, en 1514 il devient évêque du Puy et de ce fait il ne réside presque pas à Ambierle. L'établissement est ainsi dirigé, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par des prieurs commendataires de moins en moins résidents, et des sous-prieurs ou prieurs claustraux. En 1538 c'est Charles de Boucé qui est nommé prieur. Parmi les prieurs commanditaires du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle figurent : Jacques Nicholas Colbert (second fils de Jean-Baptiste Colbert, contrôleur général des finances) et Paul Tallerant (cousin de Charles-Maurice de Talleyrand, poète).
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église paroissiale Saint-Nizier est en ruine, les offices se déroulent donc dans l'église prieurale, mais la communauté a des différends avec les religieux et lance la reconstruction d'une nouvelle église paroissiale Saint Nizier. Le clocher (tour carrée massive) sera quant à lui élevé au siècle suivant. Quatre cloches furent bénies en 1891, la cinquième est plus ancienne. Les cloches précédentes ont été refondues pendant la Révolution. Les cinq cloches sont harmonisées et permettent l'utilisation d'un carillon à traction manuelle. Cependant le clocher Saint Nizier sonne toujours l'angélus et les offices religieux.
En 1746, le couvent est détruit par un incendie, mais l'église Saint-Martin échappe au sinistre. En 1753 la décision de reconstruire est prise, mais les nouveaux bâtiments ne seront achevés qu'en 1757.
De la Révolution à nos jours
À la fondation des cantons (1790), Ambierle est nommé chef-lieu du canton regroupant les communes de : Noailly ; Saint-Bonnet-des-Quarts ; Saint-Forgeux-Lespinasse et Saint-Germain-Lespinasse dans le département de Lyonnais-Forez-Beaujolais, bientôt appelé Rhône-et-Loire. Les arrêtés des 15 et Modèle:Date républicaine- (1801) modifièrent les districts et les cantons ne devinrent que des divisions policières et judiciaires des justices de paix. À ce moment-là, le canton d’Ambierle fut supprimé et réuni, en grande partie, à celui de Saint-Haon-le-Châtel.
À la liquidation des biens du prieuré, la commune conserve l'église et la maison prieurale en se heurtant à l'hostilité du dernier prieur commendataire Jean-Baptiste François de la Rochefoucauld de Magnac (prieur à partir de 1753). Cette résistance aux changements de la Révolution lui vaudra d'être arrêté le Modèle:Date- et déporté en Guyane. Quant au dernier prieur claustral (Jean-Gabriel d'Almaric) il sera emprisonné à Roanne.
Le prieuré d'Ambierle aura ainsi dépendu de l'abbaye de Cluny durant plus de 850 ans.
Depuis 1909, la commune était desservie par le « tacot », chemin de fer à voie étroite, avec locomotives à vapeur (ligne Pouilly - Ambierle). Le Modèle:Date-, l'autobus d’Ambierle remplaça le « tacot » de Renaison pour le transport des voyageurs. Le train continua pour le transport des marchandises jusqu'en Modèle:Date-, où il disparut définitivement.
Depuis le Modèle:Date-, la communauté de communes de la Côte roannaise dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Grand Roanne Agglomération.
Blasonnement
Politique et administration
Il n'y avait qu'une liste aux élections municipales de 2014, représentée par Modèle:Mme Raymonde Brette (née Mauge) (DVD). Le taux de participation était de 57,76 %<ref>Résultats des élections municipales de 2014 sur le site du Ministère de l'Intérieur</ref>. Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Vie politique et élections
Démographie
Les habitants sont appelés les Ambierlois<ref>https://www.habitants.fr/loire-42</ref>.
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Ambierle fait partie des sites clunisiens et adhère à la Fédération des Sites Clunisiens.
- Le prieuré d'Ambierle, originellement une abbaye bénédictine, a été reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le prieur Antoine de Balzac d'Entragues. Il présente une toiture de tuiles polychromes vernissées de style bourguignon. Inscrit monument historique le Modèle:Date-<ref name="Mérimée|PA00117423"/>. Pour sa part, l'église abbatiale, aujourd'hui paroissiale, Saint-Martin d'Ambierle, fut classée monument historique dès 1840<ref name="Mérimée|PA00117423">Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle renferme de magnifiques stalles en bois sculpté, des vitraux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et surtout un exceptionnel retable de la passion également du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lui aussi classé<ref name="Palissy|PA00117423">Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>E. Jeannez, Le Retable de la Passion de l'église d'Ambierle en Roannais, Modèle:P., Gazette archéologique : recueil de monuments pour servir à la connaissance et à l'histoire de l'art antique, année 1886</ref>. Le retable a été offert au prieuré par Michel de Chaugy, d'une famille originaire du Forez, officier de la cour de Bourgogne, après sa mort en 1479. Un fragment de texte aujourd'hui disparu mais relevé en 1665 donnait la date de la dédicace du retable : 1466. Il a donc été réalisé avant cette date, probablement entre 1460 et 1463, d'après la coupe de cheveux imposée par le duc de Bourgogne Philippe le Bon à ses officiers à la suite d'une maladie, en 1460. L'auteur des peintures est anonyme par manque de documents (les œuvres de cette époque n'étaient pratiquement jamais signées). Leur style est très proche de celles du retable du Jugement dernier de Beaune, dues à Rogier van der Weyden, mais on n'a pas de preuve décisive qu'il en soit lui-même l'auteur, en dehors de la proximité de Michel de Chaugy avec Rogier van der Weyden entre 1460 et 1463. Les parties sculptées sont également dues à un atelier flamand. Les personnages peints sont Michel de Chaugy, et son père, Jean de Chaugy, son épouse, Laurette de Jaucourt, et sa mère, Guillemette de Montagu.
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Prieuré Saint-Martin.
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Retable.
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Michel de Chaugy et Laurette de Jaucourt.
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Détail de la façade.
- Le village possède aussi un musée de la vie quotidienne rurale de 1840 à 1940 : le musée Alice-Taverne<ref>Musée Alice Taverne</ref>.
- Le musée Alice-Taverne est un « Musée de France » au sens du code du patrimoine. Les collections ethnographiques réunies par Alice Taverne dès les années 1930 sont remarquables et ont été installées dans une maison de maître du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui donne une atmosphère particulière à ce musée. Les reconstitutions d'intérieurs voulues par la créatrice ont été conservées et demeurent aujourd'hui des témoins de l'histoire de la muséographie. Les collections relevant majoritairement des arts décoratifs (mobilier, céramiques, costume), de l'art populaire, des sciences et techniques (géologie, outillages, machineries) sont complétées par un fonds d'archives issu d'enquêtes ethnographiques menées sur près d'un siècle et par un fonds d'art graphique (Jean Canard, Georges Daru, Guy Darodes). De plus, chaque année, une ou plusieurs expositions temporaires sont présentées au deuxième étage du musée.
- La commune abrite à l'embranchement de la route des Villards, un ancien tunnel, dans lequel circulait le « tacot », au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, entre Roanne et la Côte Roannaise, des Chemins de fer départementaux de la Loire. Ce tunnel de pierres, long de près de Modèle:Unité autrefois champignonnière, est aujourd'hui reconverti en salle de repos et de conservation pour la production des maîtres fromagers régionaux, la famille Mons.
Évènements
- Marchés d'été : producteurs locaux de vin, fromage, charcuterie, miel et nombreux artisans d'art (tous les vendredis de juillet et d'août).
- Marchés du Livre : le Modèle:2e des mois de janvier, juin, septembre et octobre. Depuis 2006, premier village du livre de Rhône-Alpes, sixième en France<ref>Site de l'association "Village du Livre".</ref>. Des bouquinistes, éditeurs et relieurs ont leur boutique dans le village. Un circuit de visite est proposé.
- Course cycliste féminine (nationale) : début juillet. Course cycliste des élus : début juillet).
- Brocantes : Modèle:Date-, Modèle:Date-.
- Fête d'été : dernière semaine d'août. Festival d'orgue.
- Gentleman d'Ambierle en octobre.
- Nombreux concerts classiques et modernes tout au long de l'année.
- Nombreuses expositions dans le hall de la mairie tout au long de l'année.
- Six représentations par la troupe théâtrale d'Ambierle.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Marie Odin (1800-1870), lazariste français, évêque de La Nouvelle-Orléans aux États-Unis.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Ambierle sur le site de l'Institut géographique national
- Ambierle sur le site de l'Insee
- Site du musée Alice Taverne
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes