Hô Chi Minh-Ville

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Modèle:Redirect Modèle:Infobox Ville du Viêt Nam Modèle:Maplink

Hô Chi Minh-Ville ou Hồ Chí Minh-Ville Modèle:MSAPI ou Modèle:MSAPI<ref name=pronfr>Prononciation en français de France retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref> (Modèle:En langue Modèle:MSAPI<ref name=pronviet>Prononciation en vietnamien de Hô Chi Minh-Ville retranscrite selon la norme API.</ref> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}), encore souvent appelée Saïgon Modèle:MSAPI<ref name=pronfr /> (Modèle:En langue Modèle:MSAPI<ref name=pronviet /> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}), qui fut le nom officiel jusqu'en 1975, est la plus grande ville du Viêt Nam et son poumon économique, devant la capitale Hanoï.

Hô Chi Minh-Ville, dont le statut correspond à celui d'une province vietnamienne, se divise en dix-neuf arrondissements et cinq districts possédant une superficie de Modèle:Unité pour une population de Modèle:Nombre<ref name="Statistic office"/> (2015) dans une région qui en compte 21 millions (2020)<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se trouve sur les rives de la rivière de Saïgon. Située à proximité du delta du Mékong, cette ville est la métropole du Sud du pays. Elle est emblématique du processus de métropolisation en Asie du Sud-Est<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle n'était à l'origine qu'un village de pêcheurs khmer et devint à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une ville de peuplement vietnamien (et chinois) sous l'impulsion de la cour impériale des Nguyên à Hué. Pendant la colonisation française, elle fut d'abord la capitale de la colonie de Cochinchine, puis celle de l'Indochine française de 1887 à 1901. Après la partition du pays à la fin de la guerre d'Indochine, Saïgon devint en 1955 la capitale de la république du Viêt Nam.

Pendant la guerre du Viêt Nam, Saïgon était le siège du commandement américain ; son activité économique fut portée par la présence de centaines de milliers de soldats américains et son port était embouteillé par l'arrivée d'énormes importations de matériel. Sa prise par l'armée nord vietnamienne et le Viet Cong le Modèle:Date- (chute de Saïgon), marqua la fin du conflit, et les vainqueurs débaptisèrent la ville au profit du nom de leur chef historique, Hô Chi Minh, décédé plus de cinq ans auparavant.

Néanmoins, de nombreux Vietnamiens continuent de désigner l'ensemble de la ville sous le nom de « Saïgon », même si, officiellement, cette dénomination ne correspond plus qu'au seul centre de Hô Chi Minh-Ville.

Toponymie

Les Khmers, premiers habitants des lieux, désignaient cette ville sous le nom de Prey Nokor (Modèle:Lang : la « ville de la forêt »<ref>nokor, du sanskrit nagara; prey la forêt</ref>). Ce nom est toujours d'usage pour les Cambodgiens ainsi que pour la minorité Khmer Krom vivant dans le delta du Mékong.

À l'arrivée des Viêts au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville prit le nom usuel de Sài Gòn, dérivé de l'hydronyme Sông Sài Gòn, la rivière qui la traverse, tandis que le nom officiel, en usage jusqu'à la colonisation française, était Gia Định (« maison, bâtisse »).

L'odonyme Gia Định désigne ensuite la vieille ville de Saïgon avec sa citadelle construite par Olivier de Puymanel en 1790.

L’appellation Saïgon désigne le quartier de Cholon (Chợ Lớn, « grand marché »). D'autres appellations sont utilisées par les mandarins : Dong Nai, Phan Yen, Gia Dinh, et par les commerçants locaux : Ben Nghe et Ben Thanh.

Les Français, quant à eux, pérennisent le nom Sài Gòn, mais avec une orthographe francisée (qui se prononçait « Sa-ï-gon ») jusque dans les années 1920. De 1931 à 1956, ce nom sera officiellement associé à celui de Cholon, la ville limitrophe à forte communauté chinoise, avec laquelle elle sera fusionnée : Saïgon-Cholon, avant de reprendre le seul nom de Saïgon.

Enfin, le Modèle:Date-, les vainqueurs communistes imposent le nom actuel, Hô Chi Minh-Ville (Thành phố Hồ Chí Minh), déjà adopté par le premier gouvernement en 1945 de la république démocratique du Viêt Nam, en hommage à Hô Chi Minh.

Histoire

Fichier:Map of Saigon 1795 Jean-Marie Dayot.jpg
Plan en 1795.
Fichier:Citadel of Saigon 1867.png
En 1867.

Durant la dynastie des rois Lê entre 1428 et 1789 au Vietnam, la route des épices attire les premiers missionnaires et commerçants européens vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le pays était divisé et concurrencé par deux forces seigneuriales, les Trinh au nord du pays et les Nguyễn au sud. Les Occidentaux appelaient la basse Cochinchine la partie gouvernée par les Nguyễn, dont Saïgon devient la capitale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La première présence vietnamienne dans la ville de Ho Chi Minh remonte au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lorsque le seigneur Nguyễn établit une station fiscale en 1623, et quand un officier des seigneurs Nguyễn établit un poste militaire à Tan My, dans la région actuelle de Saïgon en 1679. Le gouverneur des nouvelles terres, le général Nguyen Huu Kinh, crée la préfecture de Gia Định en 1698. La région de Saïgon devient le district de Tan Binh où se retrouve le siège de l'administration et d’où l’autorité des Nguyễn rayonne sur la Cochinchine.

Le nom de Saïgon a été mentionné pour la première fois par le philosophe et encyclopédiste Le Quy Don en 1776 dans son œuvre Phủ Biên Tạp Lục (Chroniques de la frontière). Après la prise de la ville le Modèle:Date- par une flotte franco-espagnole sous le commandement de l'amiral Charles Rigault de Genouilly, les forces vietnamiennes de l'empereur Tự Đức assiègent Saïgon sans succès de Modèle:Date- à Modèle:Date-. Gia Dinh ou Saïgon est le chef-lieu d’une des trois provinces, avec celles de Mytho et de Biên Hòa, qui, avec l’archipel de Côn Đảo, ont été cédées aux Français par l’empereur d’Annam Tự Đức, dans le cadre du traité de Saïgon en 1862.

L’urbanisme est repensé, le plan de Saïgon<ref>Modèle:Lien web.</ref> concernant les constructions nouvelles, en pierres, est celui d’une ville de colonisation, géométrique comme les villes romaines ou les villes américaines du Nouveau Monde. La ville moderne possède bientôt tous les bâtiments qui suivent les progrès scientifiques de l’époque, avec l’hôpital de la marine<ref>Modèle:Lien web.</ref> dès 1873, la cathédrale Notre-Dame de Saïgon construite entre 1877 et 1880, la gare de Saïgon en 1881 avec l'arrivée du premier train entre Mytho et Saïgon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un Hôtel des Postes en 1891, le théâtre municipal en 1900, l’Hôtel de ville en 1907. Les Français surnomment la ville « la Perle de l’Extrême-Orient ».

L'Armée japonaise occupe la ville entre août 1941 et août 1945, qui devient ensuite le théâtre de massacres puis d'un important procès<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Geoffrey Gunn, « The French Permanent Military Tribunal in Saigon (1945–50) », End of Empire.</ref>.

Le 14 juin 1949, la ville devient la capitale de l'État du Viêt Nam jusqu'en 1955, puis de la république du Viêt Nam du 26 octobre 1955 (date de la création de l'Etat sud vietnamien) jusqu'au 30 avril 1975 (date de la conquête de la ville par les forces nord vietnamiennes aidées par le les troupes du Viet Cong et de la fin de la République du Viet Nam) .

Climat

Modèle:Détails

La saison des pluies, qui commence au mois de mai et s'achève au début du mois de septembre, est marquée par des pluies torrentielles. Il pleut pratiquement tous les jours. La saison sèche débute en novembre et se termine en avril. Le mois d'avril est souvent le plus chaud de l'année.

Modèle:Relevé météo

Subdivisions administratives

Fichier:Río Saigón, Ciudad Ho Chi Minh, Vietnam, 2013-08-14, DD 29.JPG
Saïgon en panoramique.

Hô Chi Minh-Ville (anciennement Saïgon) est une municipalité ayant le même niveau qu’une province du Vietnam. La ville a été divisée en 24 divisions administratives (ou districts) depuis Modèle:Date-.

Cinq de ces divisions (superficie : Modèle:Unité) sont désignées comme rurales (huyện). Les districts ruraux sont Bình Chánh, Cần Giờ, Củ Chi, Hóc Môn et Nhà Bè. Chaque district rural forme un canton (thị trấn) et est composé de communes ().

Les 19 districts restants (superficie : Modèle:Unité) sont désignés urbains ou suburbains (quận). Cela comprend les arrondissements numérotés de 1 à 12, ainsi que les districts de Bình Tan, Bình Thạnh, Gò Vấp, Phú Nhuận, Tân Bình, Tân Phú et Thủ Đức. Chaque arrondissement ou quân est divisé en quartiers (phường).

Depuis Modèle:Date-, la ville a 259 quartiers, 58 communes et 5 cantons :

Liste des districts et arrondissements de Hô Chi Minh-Ville (anciennement Saïgon)
Nom d'arrondissement (depuis Modèle:Date-) Subdivision (depuis Modèle:Date-) Superficie (km2) (depuis Modèle:Date-) Population au Modèle:Date- Population au milieu de l’année 2005 Population au milieu de l’année 2006 Population au milieu de l’année 2007 Population d’après le recensement du Modèle:Date-
12 arrondissements urbains (quận)
[[1er arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:1er]] 10 quartiers 7,73 198 032 199 899 200 768 203 214 178 878
[[2e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:2e]] 11 quartiers 49,74 125 136 126 084 130 189 133 257 145 981
[[3e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:3e]] 14 quartiers 4,92 201 122 199 297 199 172 201 515 189 764
[[4e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:4e]] 15 quartiers 4,18 180 548 185 268 189 948 190 325 179 640
[[5e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:5e]] 15 quartiers 4,27 170 367 192 157 191 258 195 841 170 462
[[6e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:6e]] 14 quartiers 7,19 241 379 243 416 248 820 252 816 251 912
[[7e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:7e]] 10 quartiers 35,69 159 490 163 608 176 341 198 958 242 284
[[8e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:8e]] 16 quartiers 19,18 360 722 366 251 373 086 380 330 404 976
[[9e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:9e]] 13 quartiers 114,00 202 948 207 696 214 345 221 314 255 036
[[10e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:10e]] 15 quartiers 5,72 235 231 235 370 238 799 241 052 227 226
[[11e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:11e]] 16 quartiers 5,14 224 785 225 908 227 220 229 616 226 620
[[12e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville|Modèle:12e]] 11 quartiers 52,78 290 129 299 306 306 922 329 751 401 894
7 districts suburbains (quận)
District de Bình Tân 10 quartiers 51,89 398 712 403 643 447 173 469 201 572 796
District de Bình Thạnh 20 quartiers 20,76 423 896 435 300 449 943 468 208 451 526
District de Gò Vấp 16 quartiers 19,74 452 083 468 468 496 905 514 518 515 954
District de Phú Nhuận 15 quartiers 4,88 175 293 175 716 175 825 180 511 174 497
District de Tân Bình 15 quartiers 22,38 397 569 394 281 387 681 399 943 412 796
District de Tân Phú 11 quartiers 16,06 366 399 372 519 376 855 386 573 397 635
District de Thủ Đức 12 quartiers 47,76 336 571 346 329 356 088 368 032 442 110
Total des districts intérieurs 259 quartiers 494,01 5 140 412 5 240 516 5 387 338 5 564 975 5 841 987
5 districts ruraux (huyện)
District de Bình Chánh 15 communes et 1 canton 252,69 304 168 311 702 330 605 347 278 421 996
District de Cần Giờ 6 communes et 1 canton 704,22 66 272 66 444 67 385 68 535 68 213
District de Củ Chi 20 communes et 1 canton 434,50 288 279 296 032 309 648 321 663 343 132
District de Hóc Môn 11 communes et 1 canton 109,18 245 381 251 812 254 598 271 506 348 840
District de Nhà Bè 6 communes et 1 canton 100,41 72 740 73 432 74 945 76 985 99 172
Total des districts ruraux 58 communes et 5 cantons 1 601,00 976 839 999 422 1 037 181 1 085 967 1 281 353
Ville entière 259 quartiers, 58 communes et 5 cantons 2 095,01 6 117 251 6 239 938 6 424 519 6 650 942 7 123 340

Espace urbain et monuments

Fichier:Basílica de Nuestra Señora, Ciudad Ho Chi Minh, Vietnam, 2013-08-14, DD 03.JPG
Cathédrale Notre-Dame de Saïgon.
Fichier:HCM-city Hauptpost.JPG
L'intérieur de la Grande Poste avec sa charpente métallique conçue par Gustave Eiffel.
Fichier:Ópera, Ciudad Ho Chi Minh, Vietnam, 2013-08-14, DD 02.JPG
Opéra de Saïgon.
Fichier:HCMC Quan Am.jpg
Une pagode de Hô Chi Minh-Ville.
Fichier:Me Linh Square, HCMC.jpg
Immeubles de Hô Chi Minh-Ville.
Fichier:Grand Hotel, HCMC.jpg
Le Grand Hôtel, construit du temps de l'Indochine française.

Avant de devenir vietnamienne, Saïgon était le plus important port du Cambodge, sous le nom de Prey Kor (ព្រៃគរ). Occupé par des Annamites dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le site est alors baptisé Saïgon, puis entouré de murailles au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant d'être conquis par les Français en 1859. Saïgon sera alors connu pendant des années comme le « Paris de l'Extrême-Orient », bénéficiant d'un Modèle:Douteux. La brochure Indo-Chine du Comité de tourisme colonial du Touring club de France note en 1910 :

« Saïgon se présente sous l'aspect d'un immense parc auquel la magnificence des plantes et le coloris de fleurs gigantesques contribuent à donner à cette cité, sur les autres villes d'Extrême-Orient, la supériorité de l'élégance. On peut passer agréablement une semaine à Saïgon. »<ref>Brochure « Indo-Chine » du Comité de tourisme colonial du Touring club de France, 1910 (entièrement consultable).</ref>

Aujourd'hui, Hô Chi Minh-Ville a perdu l'essentiel de son patrimoine colonial en dehors des monuments et totalement perdu son caractère de « parc urbain ». Sa réputation est celle d'une ville suractive et bruyante, qui a abandonné la palme du charme colonial à des villes telles que Phnom Penh, Vientiane ou surtout la beaucoup plus petite Luang Prabang.

Parmi les monuments les plus connus de la ville, on compte :

Sur la rue Đồng Khởi (ex-rue Catinat)
Sur le boulevard Nguyễn Huệ (ex-boulevard Charner)
Sur le boulevard Lê Duẩn (ex-boulevard Norodom)
Édifices religieux, à part la cathédrale Notre-Dame
  • Les nombreuses pagodes que compte la ville : la pagode de l'empereur de Jade, la pagode Giac Lam, la pagode Vinh Nghîem…
  • Le Temple de Mariamman, un temple hindou situé rue Trương Định (ex-rue Lareynière)
  • La mosquée indienne rue Đông Du (ex-rue de l'Amiral-Dupré)
  • L'église Saint-François-Xavier dans le quartier chinois de Cholon dont l'intérieur est un mélange de néogothique et de chinois. Le Christ est salué par des gongs.
  • Le temple dédié à la déesse Thien Hau, protectrice des navigateurs, situé également à Cholon (rue Nguyen Trai) et construit dans le style chinois.
Lycée
Marchés
Musées
Gratte-ciel

La tour financière Bitexco, construite par l'agence AREP est depuis Modèle:Date- le plus haut gratte-ciel du Viêt Nam.

Démographie

Fichier:Pagoda Xa Loi, Ciudad Ho Chi Minh, Vietnam, 2013-08-14, DD 03.JPG
La pagode Xá Lợi.
Évolution démographique
Année Habitants
1995 4 640 400
1996 4 747 900
1997 4 852 300
1998 4 957 300
1999 5 073 100
2000 5 274 900
2001 5 454 000
2002 5 619 400
2003 5 809 100
2004 6 007 600
2005 6 230 900
2006 6 483 100
2007 6 725 300
2008 6 946 100
2009 7 196 100
2010 7 378 000
2011 7 521 100
2012 7 750 900
Sources<ref name="dánolonganqacnam">Dân số trung bình phân theo địa phương qua các năm, Theo Tổng cục thống kê Việt Nam.</ref>.

Le recensement du Modèle:Date- a enregistré une population totale de Modèle:Nombre (dont 5 140 412 pour les 19 districts intérieurs et 976 839 pour les 5 communes de l'agglomération)<ref name="Statistical office">Statistical office in Ho Chi Minh City</ref>. En 2007 la population de la ville était de Modèle:Nombre (dont 5 564 975 pour les districts intérieurs et 1 085 967 pour les 5 communes de l'agglomération). Le recensement de 2009 a enregistré une population totale de Modèle:Nombre, soit environ 8,3 % de la population totale du Viêt Nam, ce qui en fait la plus grande agglomération du pays. Comme unité administrative, sa population est aussi la plus importante au niveau provincial. Comme premier centre économique et financier du Vietnam, Hô Chi Minh-Ville est la première destination pour les immigrants, ce qui explique la croissance dynamique de sa population. Ainsi, depuis 1999, la population de la ville croît de plus de Modèle:Nombre par an.

La majorité de la population est d'origine vietnamienne (Kinh) pour environ 90 %. Les minorités se répartissent entre les Chinois (Hoa) pour 8 % (la plus grande communauté chinoise au Viêt Nam), et les Khmers, Chams, Nungs et Rhades pour 2 %. Les habitants de Hô Chi Minh-Ville sont généralement connus sous le nom de « Saïgonnais » en français, Saigonese en anglais et Dân Sài Gòn en vietnamien. Il y aurait aussi environ Modèle:Nombre, c'est-à-dire des Vietnamiens nés d'unions entre des soldats Américains, et de jeunes Vietnamiennes durant la guerre du Vietnam, entre 1961 et 1975, quand l'armée Américaine était bien présente à Saïgon, et au Sud-Vietnam. Ils seraient plusieurs milliers, ou dizaine de milliers au Vietnam, et généralement, ils ne parlent pas Anglais, mais Vietnamien. Jadis marginalisés, leur situation s'améliore depuis le début des années 2000.

Les Kinh parlent vietnamien avec différents accents régionaux : le sud (50 %), le nord (30 %) et le centre du Vietnam (20 %), tandis que les Hoa parlent également le cantonais, le teochew (Chaozhou), le hokkien, le hainanais et le hakka qui sont des dialectes chinois. Très peu parlent le mandarin. L'anglais est parlé principalement dans les activités du tourisme et du commerce, et par les plus jeunes (23 % de la population de la ville comprendrait ou parlerait l'anglais). Modèle:Nombre environ auraient l'anglais en langue maternelle : ce sont surtout des enfants de migrants partis aux États-Unis après 1975 (ou avant), et qui reviennent au pays pour investir, ou ouvrir des commerces, ou entreprises. Jadis langue coloniale avant 1955, le français ne serait plus parlé ou compris que par environ Modèle:Nombre, surtout des personnes âgées, ou des étudiants.

Selon certains chercheurs la répartition des communautés religieuses est la suivante : les bouddhistes (dont le taoïsme et le confucianisme) pour 80 %, les catholiques pour 11 %, les protestants pour 2 %, les autres religions (caodaïsme, Hoa Hao, islam, hindouisme, foi Baha'ie) pour 2 %, sans religion pour 5 %.

Migration de populations rurales

La population de la ville de Saïgon a atteint Modèle:Nombre parmi lesquels 244 717 d’entre eux vivent dans le milieu urbain de Saïgon et dans le Chinatown de la ville, selon le recensement réalisé en 1916Modèle:Refnec.

La population de l’agglomération Saïgon-Cholon a progressé de Modèle:Unité en 1936-1939 à Modèle:Nombre en 1946 pour atteindre environ Modèle:Nombre en 1952, tandis qu’au cours de la même période les surfaces des rizières cultivées diminuaient de près de la moitié, rétrogradant de Modèle:Unité (moyenne des années de l'Entre-deux-guerres) à Modèle:Unité en 1951<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1976, la population du grand territoire de Hô Chi Minh-Ville est de 3,5 millions d’habitants. La plus grande croissance a eu lieu durant la période de 1945 à 1975 en raison du déplacement des habitants ruraux vers la métropole. Cet exode est causé par la guerre indochinoise et américaine.

Durant l’année 1976 à 1985, la population de la ville de Ho Chi Minh stagne à 3,5 millions à cause de l’exode de ses habitants vers les pays dans la région de l’Asie du Sud-Est, l’Australie ou soit en Occident comme les États-Unis, le Canada et l’Europe après la guerre avec le Vietnam. Le gouvernement communiste mobilise approximativement Modèle:Nombre du milieu rural et les transfèrent à Hô Chi Minh-Ville<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le gouvernement tente de contrôler la croissance de la population dans la ville de Ho Chi Minh au moyen d’un système de registre sur les ménages qui a pour but de réglementer et de rendre difficile aux personnes sans permis de rester dans la ville légalement. Les permis sont octroyés aux gens employés par l’État, les entreprises locaux et aux épouses des résidents légaux.

Le gouvernement offre une subvention alimentaire par l’entremise de coupons aux résidents légaux dans le cadre de son programme de contrôle de la population dans la ville. Cependant, les cadeaux et l’assistance monétaire envoyés par la diaspora vietnamienne à l’étranger rend le programme de subvention alimentaire insignifiant.

Entre 1984 et 1989, l’influx net de la population vers Hô Chi Minh-Ville compte seulement Modèle:Nombre. En 1989, la population selon les recensements officiels de l’État est de 3,9 millions d’habitants.

En 1998, la population de Hô Chi Minh-Ville s’élève à 5,1 millions d’habitants, ce qui s’explique par les vagues de migrations massives des autres provinces à cause de la réforme économique « Đổi mới ». Cette politique permet à la ville de Ho Chi Minh d’être la force motrice économique du pays et attire la masse du milieu rural pour déboucher des occasions d’affaires dans la métropole.

De 1999 à 2004, on estime qu’un peu plus d’un million d’habitants sont déménagés vers la métropole, ce qui représente une moyenne de Modèle:Nombre par année. Par rapport aux chiffres des décennies précédentes, la période de 1999 à 2004 a vu tripler l’influx de migrant. Ces données démontrent que 30 pour cent de la population dans la ville de Ho Chi Minh sont des migrants ruraux.

Migration à Hô Chi Minh-Ville durant la période de 1994-1999 

Nombre de migrants à Hô Chi Minh-Ville Nombre total de migrants des différentes provinces
qui déménagent ailleurs au Vietnam sauf Hô Chi Minh-Ville
Moyenne %
Haute terre du nord 16 053 331 315 4,8
Delta du fleuve rouge 54 650 482 811 11,3
Centre nord 48 199 319 913 15,1
- Thanh Hóa 13 898 108 769 12,8
- Thừa Thiên-Huế 12 994 36 033 36,1
Côte sud centrale 71 916 225 364 31,9
- Quảng Nam 11 992 41 385 29
- Quảng Ngãi 17 039 45 490 37,5
- Bình Định 11 825 46 872 25,2
Haute montagne centrale 16 247 77 090 21,1
Sud-Est 77 305 181 374 40,4
- Tây Ninh 13 334 22 101 60,3
- Bình Dương 11 127 23 270 47,8
- Đồng Nai 33 590 92 592 36,3
- Bà Rịa-Vũng Tàu 11 047 28 031 39,4
Delta du Mékong 153 192 396 467 41,5
- Long An 26 071 42 264 61,7
- Đồng Tháp 11 419 35 798 31,9
- An Giang 10 920 39 138 27,9
- Tiền Giang 23 970 46 708 51,3
- Vĩnh Long 12 166 30 246 40,2
- Bến Tre 21 606 44 159 48,9
- Cần Thơ 12 356 41 806 29,6

Source : Steering committee of the population and housing census of Ho Chi Minh city, 2000, final Report. Census of population and housing on 1/4/1999. HCMC

Étalement urbain et changement global

Alors que Hô Chi Minh-Ville a été identifiée comme l’une des 10 métropoles au monde les plus vulnérables aux effets du changement climatique au milieu des années 2000, le développement urbain renforce encore la fragilité de la métropole vietnamienne car l'accélération de l’artificialisation des sols a pour effet de limiter l'évacuation des eaux lors des épisodes de crues des rivières et canaux<ref>Modèle:Article.</ref>.

Économie

Fichier:Ben Thanh market 2.jpg
Grand Marché Bên Thành.

La ville, et sa région d'une vingtaine de millions d'habitants, forment une métropole importante à l'échelle du Viêt Nam et de l'ensemble de l'Asie du Sud-Est. Attirant les investissements étrangers à la suite des réformes économiques du Đổi mới, elle est entrée depuis les années 2000 dans la course à la compétitivité économique. En conséquence, des processus de métropolisation s'observent et augmentent les inégalités sociales à l'intérieur de la ville et de la région<ref name=":0" />.

Transports

Transports aériens

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Hô Chi Minh-Ville vue depuis un avion de VietJet Air en décollage, juillet 2013.

Hô Chi Minh-Ville est actuellement desservie par l'aéroport international de Tân Sơn Nhất, situé à l'intérieur de la ville. Il devrait être complété au minimum en 2020 par l'aéroport international de Long Thành, qui recevra alors les vols internationaux, Tân Sơn Nhất conservant la desserte des lignes nationales.

Transports ferroviaires

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Liaisons par bus

Hô Chi Minh-Ville compte deux grandes gares routières : Ben Xe Mien Tay qui la relie au sud du Vietnam, et Ben Xe Mien Dong qui la relie au nord. De très nombreuses compagnies de bus existent, et assurent ainsi les liaisons quotidiennes vers les autres villes.

Liaisons par route

Depuis Modèle:Date-, une autoroute relie la ville à Trung Lương au sud. Une autre autoroute a été inauguré en Modèle:Date-, cette fois-ci vers le nord, et s'arrêtant pour l'instant à Long Thành. Elles s'inscrivent toutes deux dans le grand projet d'autoroute Nord-Sud.

Transports urbains

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Une rue d'Hô Chi Minh-Ville (2008).
Fichier:HCM-City Verkehr.JPG
Les fameux embouteillages de mobylettes à Hô Chi Minh-Ville (2003).
  • Réseau de bus : il y a un grand nombre de bus à Hô Chi Minh-Ville avec de nombreux parcours. Cependant, dans certains quartiers, les arrêts de bus sont difficilement matérialisés, il faut donc faire attention aux inscriptions sur la route ou sur les poteaux le long des trottoirs qui indique leur présence, et il faut bien héler le bus pour qu'il s'arrête.
    Le ticket est acheté à bord et coûte entre Modèle:Unité (environ 20 à 50 centimes d'euros). Les tickets sont uniquement vendus à l'unité dans les véhicules par le contrôleur, les carnets étant en vente à la gare routière, près du marché Ben Thanh. Il faut noter que le réseau de bus s'arrête après environ Modèle:Heure.
  • Taxis : il y a de nombreuses compagnies de taxis dans cette ville, plus ou moins fiables en termes de prix. Ces véhicules peuvent transporter entre 4 et 7 personnes (sans compter le chauffeur), et sont les principaux moyens de transports à 4 roues qui circulent dans la ville, sachant que la population circule principalement en deux-roues.
  • Moto taxi (Xe Ôm) : à tous les coins de rue, on peut trouver des motos taxis qui, pour un prix négocié, emmènent à une destination voulue (une moto ne peut prendre qu'un seul passager à la fois). Il n'existe pas de compagnie de « Xe Ôm », les conducteurs travaillant pour leur propre compte.
  • Pousse-Pousse (Xich lo) : il existe encore des pousse-pousse et des cyclo-pousse, mais qui ne sont prisés que par les touristes. Ils servent aussi à transporter du matériel.

L'image de cette métropole est souvent associée aux embouteillages de cyclomoteurs. Avec en moyenne un cyclomoteur par adulte, la densité de véhicules est extrêmement élevée et la pollution de l'air s'en ressent<ref>F. Benkhelifa (Institut des sciences et des techniques de l'équipement et de l'environnement pour le développement), 2006 : « Atmospheric pollution and sustainable transport in Ho Chi Minh City », Villes en développement : bulletin de la coopération française pour le développement urbain, l'habitat et l'aménagement spatial Modèle:N° (décembre 2006) - Modèle:P..</ref>.

Archevêché

Hô Chi Minh-Ville dans les arts

En littérature

Quelques œuvres littéraires ayant Hô Chi Minh-Ville pour décor :

en français :

en anglais :

en catalan :

Au cinéma

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En musique

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Personnages célèbres

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Jumelages

La ville de Hô Chi Minh-Ville est jumelée avec<ref>Sister Cities</ref> :

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Galerie

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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