Trouville-sur-Mer

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France Trouville-sur-Mer est une commune française, située dans le département du Calvados en Normandie, sa population s'élève à Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref> (les Trouvillais).

Petit port de pêche jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville se développe à partir de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et devient associée aux bains de mer et aux peintres qui la fréquentent. C'est une des principales stations balnéaires de Normandie aujourd'hui, comme sa rivale historique Deauville.

Géographie

Trouville se situe à l'est du département du Calvados dans le pays d’Auge, à l'embouchure de la Touques, sur sa rive droite, en face de Deauville.

Quartiers de Trouville

  • La plage de Trouville-sur-Mer et ses villas XIXe siècle
  • Le quartier de Bonsecours derrière cette plage et sur les hauteurs
  • La rue des Bains et la rue de Paris : cette rue très commerçante, et son prolongement jusqu'à la plage, est le poumon commercial de la ville
  • Les quais (Boulevard Fernand Moureaux), avec la Halle aux poissons de Trouville-sur-Mer, son port de pêche et ses nombreux restaurants
  • Notre Dame des Victoires, la rue Guillaume le Conquérant et, sur les hauteurs, le parc d'Hautpoul et le Beauregard : quartiers centraux et plus résidentiels.
  • L'Aguesseau, quartier de l'hôpital, du cimetière et de l'église Saint-Jean, à la frontière de Trouville et de Touques
  • Le quai Kennedy et l'ancienne route de Touques. Ancien quartier du Quernet et de l'usine à gaz.
  • Hennequeville, du nom de l'ancienne commune du même nom absorbée par Trouville en 1847, recouvre l'extrémité est de la ville, plus rurale et sauvage
  • La Corniche, sur les hauteurs entre Hennequeville et Trouville

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et qui se trouve à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Trouville-sur-Mer est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,8 %), zones urbanisées (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), zones humides côtières (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme à finale latinisée Torouvilla en 1220 - 1223<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1978. Modèle:P..</ref>.

Albert Dauzat et Charles Rostaing, citant probablement Jean Adigard des Gautries, expliquent Trouville, ainsi que Trouville-Alliquerville (Seine-Maritime, Thorouvilla vers 1240) et Trouville-la-Haule (Eure, Turolvilla 1025), comme étant le « domaine rural » (cf. formations médiévales en -ville, appellatif issu du gallo-roman VILLA « grand domaine rural ») de Thorulfr, anthroponyme norrois<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..</ref>.

François de Beaurepaire, quant à lui, préfère identifier dans les deux autres Trouville, un premier élément Turol- / T[h]orou- qui reflète l'évolution phonétique du nom de personne Turold, d'origine anglo-scandinave. Il inclut également Trouville (Calvados) dans cette série<ref>François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Modèle:P..</ref>,<ref name=beaurepaire158>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le premier anthroponyme Thorulfr ou plutôt ÞórulfR / Þorólfr est composé des éléments Thor, le dieu, et ulfr « loup », que l'on retrouve dans les patronymes en -ouf (et certains -ou(t)) de Normandie. Modèle:Ex ouf, Ingouf (variante Ygout), Gounouf (variante Gounout), Osouf (variante Auzou(t)), etc.

Le second, Turold est une variante (anglo-scandinave [?]) du vieux norrois Þórvaldr (autre forme Þóraldr) « Thor-dirigeant ». Cet ancien prénom, commun dans le duché de Normandie (cf. Turold), est devenu un patronyme fréquent en Normandie sous les formes Théroude, Touroude, Modèle:Page h', Throude et Modèle:Page h'. On le retrouve de manière manifeste dans Thérouldeville (Seine-Maritime, Thourodi villa Modèle:S mini-).

Les Modèle:Page h' étant attestés par des formes anciennes latinisées du type Turolvilla ou Thorouvilla, cela rend complexe l'identification du second élément -ol / -ou du nom de personne ; c'est-à-dire anciennement -ulfr ou -old.

Ainsi, Jean Renaud mentionne de surcroît le hameau de Trouville à Bois-d'Ennebourg qui serait attesté sous la forme Turulfi villa vers 1025<ref>Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie, OREP, 2009, Modèle:P..</ref>. Cette forme conforterait la première hypothèse dans certains cas.

En revanche, François de Beaurepaire identifie nettement Turold dans Trouville-la-Haule (Turoltvilla, forme supplémentaire transcrite à côté de Turolvilla de la charte de 1025)<ref name=beaurepaire158/>.

Histoire

L'histoire de Trouville remonte au Moyen Âge. La ville était alors un petit port de pêche.

Le Modèle:Date-, Modèle:Souverain2 débarque à l'embouchure de la Touques sur la plage de Trouville, avant sa conquête de la Normandie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Découverte de la station balnéaire

Fichier:Monet paris marmottan strand trouville.jpg
Sur la plage à Trouville, Claude Monet, 1870-1871).

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'ancien village de pêcheurs devient une destination touristique de Normandie, notamment prisée par les habitants de l'Île-de-France. L'essor de la station balnéaire, qui a débuté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la mode des bains de mer, est sûrement dû à sa fréquentation par un petit groupe de peintres : Charles Mozin<ref>Modèle:Lien web.</ref> le « découvreur de Trouville » en 1825<ref>La Villa Montebello, musée de peinture de Trouville-sur-Mer, conserve 19 peintures, 28 dessins et 138 lithographies (inventaire 2017) de Charles Mozin dont : La Traversée du gué et L'Invincible gagnant le port 1855 don de madame veuve Mozin à la ville en 1868.</ref>,<ref>Yves Bayard, Les Peintres de Trouville, 1820 - 1940 ou la trilogie de la villégiature, Trouville, Pierre Mardaga éditeur, Bruxelles.</ref>, Paul Huet, A. G. Decamps et son élève Louis Godefroy Jadin, Eugène Isabey, Corot, dont le musée d'Orsay fournit au moins une preuve Trouville bateaux de pêche échoués dans le chenal et aussi Eugène Boudin (Sur la plage de Trouville). Claude Monet s'y rend régulièrement dans les années 1870 et y peint plusieurs tableaux.

Alexandre Dumas contribue aussi à la découverte de Trouville, qu'il visite en 1831. Il en parle aussi dans ses mémoires <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>: Modèle:Citation.

La ville suscite l'intérêt des écrivains : l'écrivain Alphonse Karr<ref>René Musset, « Alphonse Karr et Trouville », Annales de Normandie, Modèle:4e, Modèle:N°, mai 1954.</ref> a contribué à sa renommée. Gustave Flaubert y connaît ses premiers émois sentimentaux avec la rencontre d'Élisa Schlésinger durant l'été 1836, rencontre qui nourrira Mémoires d'un fou. Son nom reste aujourd'hui encore attaché à la ville<ref>À Trouville, du côté de chez Flaubert, Le Figaro.</ref>.

Louis-Philippe participe au lancement de Trouville, qu'il oppose à Dieppe la légitimiste, et c'est de cette station qu'il tente sans succès de partir pour l'Angleterre lors de la révolution de 1848<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, avant de finalement trouver un bateau au Havre.

La « reine de plages »

Modèle:Article détaillé

Fichier:Affiche Ouest Trouville.jpg
Affiche de promotion de Trouville en 1890.

Le développement touristique met rapidement la ville à l'étroit et, en 1847, la commune absorbe Hennequeville, village voisin devenu un quartier de Trouville. L'inauguration de la gare de Trouville-Deauville en 1863 accélère le développement de la station balnéaire grâce à sa proximité avec Paris, désormais à 4 heures. Une jetée-promenade est construite en 1890 pour faciliter l’accostage des bateaux britanniques<ref name=jetee>Modèle:Article.</ref>.

Surnommée la « reine des plages », la station devient à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une villégiature de « grande bourse » selon un classement des guides Joanne<ref name=hamel>Modèle:Ouvrage.</ref>. Largement promue par la publicité qui se développe alors, Trouville est présentée comme « la plus belle plage du monde »<ref>Août 1870 : Claude Monet pose son chevalet à Trouville…, Fondation Claude Monet.</ref>. De nombreux grands hôtels sont construits sous le second Empire, comme l'hôtel des Roches Noires ou le Trouville Palace, ainsi que de grandes villas normandes. En 1847, un premier casino est construit, avant d'être agrandi en 1912. Un des premiers rallyes automobiles relie ainsi Paris et Trouville, première course des frères Renault en 1899<ref>Modèle:Article.</ref>.

Elle attire toujours de nombreux artistes, comme Marcel Proust, qui séjourne régulièrement à l'hôtel des Roches Noires.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Trouville est cependant bientôt concurrencée par Deauville. Village d'une centaine d'habitants au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celle-ci se développe rapidement sous l'impulsion du duc de Morny<ref>Deauville et Trouville, rivales mais complémentaires.</ref> et s'impose comme « ville de plaisirs » au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=hamel/>. Dans le premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Trouville perd des habitants au profit de sa nouvelle rivale.

Sous l'impulsion de Fernand Moureaux élu maire en 1934, la ville connaît un nouveau souffle dans les années 1930. Créateur de la Suze, il met au profit du développement de la ville une partie de sa fortune ; Fernand Moureaux voit dans la création des congés payés par le Front populaire une occasion de réorienter la station une nouvelle clientèle populaire et familiale<ref>Histoire de Trouville sur Mer.</ref>. Il initie de nombreuses constructions<ref>Susannah Patton, A Journey Into Flaubert's Normandy, page 113.</ref>. « Maire bâtisseur »<ref>Fabienne Bergeron, Fernand Moureaux, maire bâtisseur.</ref>, il s'illustre par de nombreuses constructions dans le style normand, comme la halle aux poissons sur les plans de l'architecte Eugène-Maurice Vincent ou une piscine olympique à l'eau de mer<ref>Modèle:Article.</ref> et des établissements de bains.

Jusqu'en 1926, Trouville-sur-Mer et son canton étaient rattachés à l'ancien arrondissement de Pont-l'Évêque, supprimé à cette date. Elle rejoint alors l'arrondissement de Lisieux.

Avec la Seconde Guerre mondiale, elle souffre de destructions. Les Allemands démantèlent la jetée-promenade des Anglais<ref name=jetee/>, et une dizaine de bunkers sont créés sur la plage. La ville reprend progressivement sa vocation balnéaire à l'issue de la guerre. Son nom est alors associé à celui du dessinateur Raymond Savignac, qui conçoit de nombreuses affiches de promotion de la ville. Il y réside les 25 dernières années de sa vie<ref>Savignac à Trouville.</ref> jusqu'à son décès en 2002.

Époque contemporaine

Trouville reste une ville marquée par une influence culturelle forte, associée à Marguerite Duras (voir Marguerite Duras de Trouville). Un prix portant son nom est remis chaque année à Trouville.

Ville essentiellement touristique, elle voit une hausse forte des résidences secondaires et une baisse de sa population. De nombreuses personnalités y ont ainsi des résidences secondaires, comme Gérard Depardieu, Antoine de Caunes ou Patrick Rambaud.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Trouville-sur-Mer est historiquement une commune de centre droit. Aux régionales de 2021, elle met ainsi Hervé Morin en tête, avec 55 % des voix contre 44 % au niveau de la région. À l'élection présidentielle de 2017, elle met au premier tour François Fillon en tête avec 35 %<ref>Résultats électoraux à Trouville-sur-Mer, Lemonde.fr.</ref>, contre 20 % au niveau national. À l'élection présidentielle de 2022, elle place en tête Emmanuel Macron avec 34,28 % des voix, devant Marine Le Pen avec 21,49 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ségolène Royal fit ses premières armes politiques à Trouville après un parachutage. Elle fut conseillère municipale (PS) d'opposition 1983 à 1986. En 2007, les électeurs trouvillais lui préfèrent Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle, avec 62 % des voix<ref>Résultats de la présidentielle 2007 à Trouville-sur-Mer.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Fichier:La plage de Trouville.jpg
La plage de Trouville en hiver.

Le tourisme est la principale activité économique de la ville, avec un camping de 200 places, 14 hôtels, dont un cinq étoiles et quatre trois étoiles, un casino Barrière (le Modèle:21e de France par le produit des jeux), employant 110 salariés, des restaurants, dont les brasseries du quai (50 salariés) et un centre de thalassothérapie<ref name=mgm>« Trouville-sur-Mer », Trésor des régions.</ref>.

Trouville conserve également une petite activité de pêche (25 à 30 chalutiers)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le BTP est représenté par les maçonneries Lambert (35 salariés) et Lemétayer (30 salariés), les revêtements Laîné (30 salariés) et les charpentes Santos (20 salariés)<ref name=mgm/>.

Tourisme

Trouville-sur-Mer est une station balnéaire populaire, en particulier pour sa proximité de Paris (environ deux heures de route ou de train). Elle attire, en particulier pour sa plage longue de 1,2 kilomètre et ses planches, un tourisme assez familial et « cultive son patrimoine architectural et culturel ainsi qu'une certaine douceur de vivre »<ref>La guerre des casinos, L'Express.</ref>. Elle développe également une clientèle de curistes.

Médias

Plusieurs journaux <ref>http://archives.numerisees.calvados.fr/cg14v3/presse.php.</ref> ont été publiés à Trouville-sur-Mer<ref>Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944 , l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers du Temps, 1998. Modèle:ISBN.</ref> : Modèle:Colonnes

Santé

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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Vue panoramique de la plage et de l'entrée du port.

Monuments historiques

La commune abrite six monuments protégés au titre des monuments historiques :

Monuments religieux

Trouville possède plusieurs édifices religieux :

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Autres édifices

  • le Trouville-Palace ouvert en 1910, premier hôtel de cette époque à disposer d'un ascenseur et à équiper ses 200 chambres de sanitaires individuels<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Les villas du bord de mer aux styles architecturaux variés :
  • L’hôtel de ville de 1911, par l'architecte Laurent Farge.
  • La jetée promenade construite en bois.
  • La statue de Gustave Flaubert (d'une hauteur d'1,84 m) est située place Foch. Inaugurée en 1954, il s'agit d'une reproduction d'une pièce en bronze réalisée par Léopold Bernstamm en 1907 sur la place des Carmes à Rouen. Flaubert avait le regard tourné vers la fenêtre d'Elisa Schlesinger au 2e étage de l'hôtel Bellevue. Une plaque en cuivre, apposée à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'écrivain, évoque son lien avec la ville.

Trouville dans la peinture

C'est dans la peinture que la ville est particulièrement présente, représentée par Claude Monet qui y peint 7 tableaux, Pierre-Auguste Renoir (Les hauteurs de Trouville, 1885)<ref>Christie's.</ref>, Gustave Caillebotte, Charles Mozin, Camille Corot, Albert Marquet, Otto von Thoren, Fernand Léger (Trouville, 1921), etc.

Le peintre Eugène Boudin fut l'un de ceux qui peignit le plus la ville et sa société.

Activité et manifestations

Culture

Trouville accueille chaque année depuis 2000 un festival de cinéma consacré aux courts-métrages « Off-Courts ». Trouville accueille aussi depuis 2016 les Rencontres internationales géopolitiques de Trouville-sur-Mer organisées par Frédéric Encel. Un Prix Marguerite Duras est décerné à Trouville, ainsi qu'un Prix de Trouville, fondé par Pierre Bergé et Stéphane Héaume.

La ville a servi de lieu de tournage à plusieurs films, comme Barque sortant du port de Trouville dès 1896 par Georges Méliès, Un singe en hiver en 1962, Trois Hommes à abattre en 1980, Coco avant Chanel en 2009, ou au clip de First We Take Manhattan de Leonard Cohen en 1988 par sa compagne la photographe de mode Dominique Issermann. Le film Un homme et une femme (1966) de Claude Lelouch a été largement tourné à Deauville mais aussi à Trouville, sur la jetée. 53 ans plus tard, la suite du film, Les Plus Belles Années d'une vie, a aussi des scènes tournées à Trouville<ref>Après Deauville, Claude Lelouch tourne à Trouville-sur-Mer la suite d’Un homme et une femme , Paris Normandie.</ref>.

Jumelages

Sports

Personnalités liées à la commune

Naissances

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Décès

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Résidents

Fichier:Trouville-sur-Mer Roches Noires plaqueDuras.jpg
Plaque rappelant les séjours de Marguerite Duras à l’ancien hôtel des Roches Noires.
Fichier:Claude Monet 013.jpg

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Héraldique

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Bibliographie

  • Gilles Plum, Villas balnéaires du Second Empire : Trouville, Deauville et Côte fleurie, édition Cahier du Temps, 2001, 119 p.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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