Leonard Cohen
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Leonard Cohen Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français canadien standardisé retranscrite selon la norme API.</ref> (en anglais : Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais canadien retranscrite selon la norme API.</ref>), né le Modèle:Date de naissance- à Westmount et mort le Modèle:Date de décès-<ref name="10novembre2016_www.washingtonpost.com" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">Son décès, survenu le Modèle:Date-, n'a été annoncé que le 10 novembre.</ref> à Los Angeles, est un auteur-compositeur-interprète, musicien, poète, romancier et peintre canadien du Québec.
Son premier recueil de poésies paraît à Montréal en 1956 et son premier roman en 1963.
Les premières chansons de Leonard Cohen (principalement celles de Modèle:Langue, 1967) sont ancrées dans la musique folk et chantées avec une voix grave. Dans les Modèle:Nobr, ses influences se multiplient : musique pop, de cabaret et du monde. Depuis les années 1980, il chante accompagné de synthétiseurs et de choristes.
Dans tous ses travaux, Leonard Cohen reprend souvent les mêmes thèmes : l'amour-passion, la religion, la solitude, la sexualité et la complexité des relations interpersonnelles. Leonard Cohen assume sa dépression chronique<ref name=":0">Modèle:Article</ref> depuis longtemps et ne se l'est ni ne l'a jamais cachée, allant jusqu'à en parler aux journalistes rassemblés à l'occasion de la conférence de presse sur son album Modèle:Langue<ref>Compte rendu par Dominique Simonet, journaliste musical à la Libre Belgique, de la conférence de presse à L'Hôtel Crillon de Paris, le Modèle:Date- (Bonjour quand même, chronique en radio du Modèle:Date- par Jean-Pierre Hautier).</ref>.
La poésie et les chansons de Leonard Cohen ont influencé de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes et on compte plus de Modèle:Nombre de ses chansons<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Langue.</ref>. Cohen est introduit au Panthéon de la musique canadienne en 1991, au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens en 2006, au Modèle:Langue en 2008. Il est un compagnon de l'Ordre du Canada (CC) depuis 2003 et grand officier de l'Ordre national du Québec (GOQ) depuis 2008, les plus hautes distinctions décernées respectivement par le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec.
Son œuvre poétique a été récompensée par le prix Prince des Asturies des Lettres 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Biographie
Origines familiales
Leonard Norman Cohen (selon l'onomastique juive : Eliezer ben Nisan ha'Cohen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Leon Wieseltier, « Leonard Cohen's Darkness and Praise. », The New York Times, Modèle:Date-.</ref>) naît dans une famille juive ashkénaze de Montréal, au Québec.
Son père, Nathan Cohen (1891-1944), d'origine polonaise, propriétaire d'un magasin de vêtements à Montréal, est le fils de Lyon Cohen (1868-1937)<ref>Notice biographique de Lyon Cohen sur le site Dictionnaire biographique du Canada.</ref>, né à Suwałki dans le royaume de Pologne sous tutelle russe. Celui-ci, homme d'affaires et notable de la communauté juive de Montréal, a été élu président du Congrès juif canadien lors de sa fondation en 1919 et a créé par la suite le Modèle:Langue<ref group=TOR name="Gilles Tordjman 2006. p10">Modèle:Harvsp.</ref>, premier journal juif de langue anglaise au Canada.
Sa mère, Marsha "Masha" Klonitsky (1905–1978)<ref>Modèle:Lien web</ref>, est d'origine russe. Elle est la fille de Solomon Klonitsky-Klein<ref group=TOR name="Gilles Tordjman 2006. p10"/> (1868-1958), rabbin, né en Lituanie (alors dans l'Empire russe). Elle chante souvent pour son fils des chansons traditionnelles, en russe ou en yiddish plutôt qu'en anglais<ref name=":2" />.
Leonard a une sœur ainée, Esther (1930-2014). La famille réside dans le quartier aisé de Westmount, municipalité huppée et essentiellement anglophone de la banlieue de Montréal, ville où le français est majoritaire, comme dans l'ensemble du Québec.
Leonard grandit dans une ambiance fortement religieuse. On lui rappelle souvent qu’il descend du grand-prêtre Aaron<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Williams, P. (n.d.) « Leonard Cohen: The Romantic in a Ragpicker's Trade », sur webheights.net.</ref>, frère de Moïse.
Jeunesse
Leonard Cohen effectue sa scolarité primaire à la Modèle:Langue de Westmount et sa scolarité secondaire à Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref group=TOR>Modèle:Harvsp.</ref>, à partir de 1948.
En 1950, âgé de 15 ans, il découvre la poésie de Federico García Lorca et écrit ses premiers poèmes. La même année, il achète une guitare, apprend quelques accords de base et découvre qu'elle peut être un moyen d'attirer l'attention des filles<ref name=":2" />. Il formera plus tard un groupe d’inspiration Modèle:Langue, les Modèle:Langue.
En 1951, il entre à l'Université McGill de Montréal, où il étudie le droit.
Il y rencontre Irving Layton et Louis Dudek, qui l'aident à publier ses premiers poèmes dans une revue d'étudiants, CIV, abréviation de « civilisation » inventée par Ezra Pound<ref group=TOR>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Ezra Pound, Kenneth White, Robert-Laffont, 1983.</ref>.
Son premier recueil de poésies, Modèle:Langue, paraît en 1956, édité par Modèle:Langue<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, alors qu'il n'est encore qu'un étudiant de premier cycle.
En 1957, un album de poèmes lus<ref>Modèle:Lien web</ref> parait, comportant 8 poèmes de Leonard, lus par lui-même. Sur le même album, on trouve notamment Irving Layton et Abraham Moses Klein. En 1959, Leonard Cohen obtient une bourse d'études et part pour Londres. Sur place, il achète une machine à écrire Olivetti et un imperméable bleu chez Burberry (c'est celui qui apparaît sur la photo de l'album Modèle:Langue ; il lui sera volé en 1968)<ref group=TOR>Modèle:Harvsp.</ref>.
En Modèle:Date, il s'installe en Grèce, sur l'île d'Hydra, île sans voitures, Modèle:Refnec, qui accueille une colonie d'artistes anglo-saxons. Il y achète une maison (qu'il gardera quarante ans) et y écrit Modèle:Langue, qui le rend célèbre dans les cercles de poètes canadiens. Il publie Modèle:Langue en 1964 et les romans Modèle:Langue (1963) et Modèle:Langue (1966).
Dans le Montréal anglais des années 1960, Cohen se proclame sympathisant du mouvement nationaliste québécois, qui désire réaliser l'indépendance politique et linguistique de la province : « Je me sentais proche d'eux parce qu'ils ne se résignaient pas à voir disparaître toute trace française en Amérique du Nord... Et puis, ce qui m'a séduit à l'époque c'était l'isolement de ces gens qui tentaient de donner forme à ce petit coin de continent américain. Pour le garder. Pour résister. Contre quoi ? Contre l'Amérique. Pas tant l'impérialisme yankee et tout cela. Mais pour maintenir sur le sol américain une autre culture, une autre option<ref>Modèle:Article</ref> ».
Modèle:Langue est un roman d'apprentissage autobiographique sur un jeune homme trouvant son identité dans l'écriture. En revanche, Modèle:Langue, s'il peut également être considéré comme un roman d’apprentissage, ne conduit pas au succès du personnage principal (« Modèle:Langue »), selon une mode postmoderne contemporaine, Leonard Cohen détruit l'identité des personnages principaux en mêlant sacré et profane, religion et sexualité dans une langue riche et lyrique, mais aussi très crue<ref>Pour avoir un aperçu des travaux écrits de Cohen, voyez Steven Scobie, Leonard Cohen, Douglas & McIntyre, Vancouver, 1978.</ref>.
Leonard Cohen parolier
Leonard Cohen s’installe aux États-Unis et commence à chanter dans des festivals folk. En 1966, Judy Collins fait de sa chanson Suzanne un hit. Cette chanson se réfère à Suzanne Verdal, l'ancienne épouse d'un ami personnel, le sculpteur québécois Armand Vaillancourt<ref>« Suzanne, la femme qui fit chanter Leonard Cohen », sur lejdd.fr, Modèle:Date-.</ref>. Leonard Cohen ne touche pas d'argent pour la chanson Suzanne : il s'est lié à un arrangeur qui doit retravailler la chanson, mais les deux hommes ne s'entendent pas, et l'arrangeur, après avoir travaillé sur la partition, lui apprend qu'il a signé les documents pour en posséder les droits. La bataille judiciaire dure jusqu'en 1984, et l'arrangeur propose à Leonard de lui revendre les droits au cours d'une rencontre dans un hôtel à New York. À la question de savoir combien il comptait les lui racheter, Leonard répondit : Modèle:Cita Un accord est signé en 1987<ref group=TOR>Modèle:Harvsp.</ref>.
Grâce à Judy Collins, Leonard Cohen fait sa première apparition scénique à New York le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Interprète
John H. Hammond fait signer Leonard Cohen chez Columbia Records. Son premier album, Modèle:Langue, sort en 1967 et contient une version de Suzanne. L'album, empreint de noirceur, sera bien reçu par la critique. En 1969 sort l'album Modèle:Langue. Il est considéré comme l'album classique de Leonard Cohen, avec les tubes Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue, le premier titre que Leonard Cohen chante en français.
Le Modèle:Date, Leonard Cohen chante lors du Festival de l'île de Wight 1970 : il se produit au pied levé, à Modèle:Heure du matin, juste après la prestation de Jimi Hendrix<ref group=TOR>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1977, l'album Modèle:Langue est produit par Phil Spector, loin du minimalisme habituel de l'artiste. L'album est enregistré dans une atmosphère déplaisante. Cohen reniera le disque et n'interprètera que très rarement des chansons de Death of a Ladies' Man sur scène. Son disque suivant, Modèle:Langue, plus classique, sort en 1979.
En 1982, il rencontre Dominique Issermann, qui réalise plusieurs portraits de lui et qui devient sa compagne. La même année, il écrit une comédie musicale, Modèle:Langue, qui fera l'objet d'un film présenté au festival de Cannes de 1985.
En 1984 sort Modèle:Langue, un album très spirituel, voire mystique, qui contient deux des chansons les plus célèbres de Cohen, Dance me to the end of love et Hallelujah. L'album remporte un bon succès en Europe, mais Columbia refuse de sortir l'album aux États-Unis, où Cohen a toujours eu un succès bien moindre qu'en Europe ou au Canada. La parution de Various Positions est suivi d'une tournée de plus de 80 concerts qui conduiront notamment Cohen en Pologne pour la première fois de sa carrière.
En 1986, il apparaît dans un épisode de Deux flics à Miami. Cette même année, la chanteuse Jennifer Warnes enregistre un album de chansons de Cohen qui contient deux compositions inédites (First we take Manhattan et Ain't no cure for love) et des reprises de classiques dont Joan of Arc, que Warnes et Cohen interprètent en duo. L'album, intitulé Famous Blue Raincoat, est un succès. Il sera disque d'or au Canada et atteindra la huitième position aux États-Unis. Il écrit une chanson pour Diana Ross, Summertime, qui sort en 1987.
En 1988, Cohen propose un nouvel album de chansons originales, [[I'm Your Man (album)|Modèle:Langue]]. Dédié à son amie Dominique Isserman, l'album est enregistré à Montréal, Paris et Los Angeles, mais n'en est pas moins très homogène. Il marque un changement dans l'écriture, la composition et l'orchestration. Les synthétiseurs sont très présents, et l'écriture est plus engagée et teintée d'humour noir. Cohen chante ses propres versions de First we take Manhattan et Ain't no cure for love. L'album contient également une adaptation d'un poème de Federico García Lorca (Take This Waltz) et une composition coécrite par Cohen et Sharon Robinson, Everybody Knows.
En 1991, le magazine français Les Inrockuptibles produit un album hommage intitulé I'm your fan sur lequel des chanteurs et des groupes alternatifs, comme R.E.M., Peter Astor ou Geoffrey Oryema, interprètent des chansons de Cohen. Pour la circonstance, Cohen accorde un long entretien au magazine dans lequel il fait le point sur sa carrière.
L'année suivante, Cohen sort l'album The Future. On y retrouve une nouvelle chanson écrite avec Sharon Robinson, (Waiting for the Miracle) et deux reprises, dont celle de Always, composée par Irving Berlin. L'album comprend plusieurs chansons relevant du commentaire politique, (The Future, Anthem, Democracy) et se termine sur une pièce instrumentale, Tacoma Trailer. Cette fois-ci, le succès est au rendez-vous tant en Europe et au Canada qu'aux États-Unis.
Retrait et retour sur scène
En 1994, à la suite de la tournée de promotion de The Future, Leonard Cohen se retire dans un monastère bouddhiste, le Mount Baldy Zen Center près de Los Angeles. En 1996, il est ordonné moine bouddhiste Zen, comme Jikan, Dharma dont le nom signifie « Le Silencieux », faisant référence, selon son maître, au « silence entre deux pensées ». Il quitte finalement Modèle:Langue au printemps 1999. Pendant cette période il ne produit aucune chanson, jusqu'à l'album Modèle:Langue en 2001, album très influencé par Sharon Robinson, et en 2004 Modèle:Langue, fruit d'une collaboration avec sa compagne, la chanteuse de jazz Anjani Thomas.
En 2004, la fille de Leonard Cohen se rend compte que l'ancienne manager de son père, Kelley Lynch, a détourné Modèle:Nombre USD<ref name=":1">Modèle:Article</ref>. Il la poursuit en justice ; Lynch est condamnée à dix-huit mois de prison et 7,3 millions de dollars de restitution mais, insolvable, ne lui rendra rien<ref name="PM">Benjamin Locoge, « Leonard Cohen - La nuit sans fin », Paris Match, semaine du 17 au Modèle:Date-, pages 102-107.</ref>.
En 2006, Leonard Cohen fait paraître un nouveau recueil de poésie, Modèle:Langue, et Anjani Thomas publie à son tour Modèle:Langue, coécrit avec Leonard<ref name=":2" />. Parallèlement, le documentaire Modèle:Langue sort en salle. Il s'agit d'un assemblage d'interviews récentes réalisées pour les besoins du film, et de prestations Modèle:Langue d'artistes (Nick Cave, Rufus Wainwright, Jarvis Cocker) lors d'un concert hommage. Il fait sa première réapparition publique dans une librairie de Toronto le Modèle:Date, chantant Modèle:Langue et Modèle:Langue, accompagné par Modèle:Langue et Ron Sexsmith. En 2007, Philip Glass, le compositeur de musique contemporaine, met en musique son recueil Modèle:Langue et donne la première de l'œuvre, avec Leonard Cohen en récitant, le Modèle:Date lors du Luminato Festival de Toronto. Leonard Cohen réside dans le Quartier portugais près du Plateau Mont-Royal à Montréal, sa ville natale.
C'est en 2008 que Leonard Cohen, âgé de Modèle:Nombre, fait un grand retour sur scène en effectuant une tournée mondiale. Les critiques et le public sont enthousiastes<ref>« Leonard Cohen la tournée du retour », Sylvain Siclier, Le Monde, Modèle:Date-.</ref> malgré le prix élevé des places<ref group="Note">Tarifs de Modèle:Unité/2 pour le concert à l'Olympia de Paris.</ref>.
Décès et hommage
Leonard Cohen est décédé dans la nuit du 7 au Modèle:Date à Modèle:Unité, trois mois après Marianne Ihlen, sa muse. Alors qu'il souffre d'une leucémie aiguë myéloblastique, une chute à son domicile lui est fatale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est inhumé le Modèle:Date à Montréal, sa ville natale, dans le cimetière juif de la congrégation Shaar Hashomayim, où reposent de nombreux membres de sa famille<ref>Hugo Pilon-Larose, « Leonard Cohen déjà enterré à Montréal », La Presse, Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref>« Hommage à Léonard Cohen devant sa maison natale à Montréal. », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Vanessa Guimond, « Léonard Cohen enterré à Montréal. », Le Journal de Montréal, Modèle:Date-.</ref>. Sa mort est annoncée à l’issue de la cérémonie<ref>« Leonard Cohen a été inhumé à Montréal », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>.
Un an après son décès, diverses initiatives sont organisées à Montréal afin de rendre hommage au poète. Un concert réunissant Modèle:Nombre s’est tenu au Centre Bell le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>.
Une grande murale a été peinte à son effigie sur une façade de 21 étages au centre-ville de Montréal<ref>Modèle:Article</ref>. Une autre, haute de neuf étages, a été peinte par l'artiste Kevin Ledo au 67-53 rue Napoléon à Montréal, tout près de sa dernière demeure, située au 28 de la rue Vallière<ref>Modèle:Lien web</ref>.
De Modèle:Date- à Modèle:Date-, le Musée d’art contemporain de Montréal consacre une exposition à l’imaginaire et à l’héritage de l'œuvre de Cohen<ref>Modèle:Article</ref>.
Vie privée
Ses compagnes
En 1960, il rencontre sur l'île de Hydra la Norvégienne Marianne Ihlen qui sera sa muse et lui inspirera So Long, Marianne en 1968, ou Bird on the Wire en 1969. Après leur séparation, ils continueront à être très proches. En Modèle:Date-, apprenant que Marianne est mourante, Leonard Cohen lui écrira une dernière lettre, quelques jours avant qu'elle ne meure : Modèle:Citation bloc
Pendant les années 1970, il vit avec Suzanne Elrod, dont il a deux enfants, Adam Cohen né en 1972, et Lorca Cohen, née en 1974<ref group=TOR>Modèle:Harvsp.</ref>.
Il a ensuite, de 1982 à 1987, une relation avec Dominique Issermann puis avec Rebecca De Mornay<ref>Modèle:Lien web.</ref> jusqu'à l'été 1993<ref name=":2" />.
En janvier 1999<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>, il quitte après cinq ans sa retraite zen, et fait plusieurs voyages à Bombay pour rencontrer Ramesh Balsekar, guru indien qu'il connaissait par ses lectures. A son retour à Los Angeles, il termine une chanson qu'il écrivait pour un hommage au poète Francis Reginald Scott et réalise qu'il a besoin d'une voix féminine. Il fait appel à Anjani Thomas, son ancienne choriste<ref name="PM"/>. Ils entretiendront une relation suivie pendant plusieurs années, quoique ne vivant pas ensemble<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Leonard Cohen est grand-père : le Modèle:Date, sa fille Lorca a eu une fille avec Rufus Wainwright<ref group=Note>Tous les deux élèveront l'enfant et Rufus Wainwright a annoncé que Lorca Cohen n'est pas que la mère porteuse de l'enfant, et que Jorn Weisbrodt, l'homme avec qui Rufus partage sa vie depuis quelques années, agira comme Modèle:Citation (cf. article « Rufus Wainwright et la fille de Leonard Cohen sont parents » du Modèle:Date-, sur le site canoe.ca, consulté le Modèle:Date-).</ref>.
Un Juif pratiquant
Dans un article de 2009 du Modèle:Langue consacré à son retour sur scène, il est mentionné<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Larry Rother, « Modèle:Langue », Modèle:Langue, Modèle:Date-.</ref> : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Seth Rogovoy, « Is Leonard Cohen's New Song His Most Jewish Ever? Forward », Modèle:Date-.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Adam Eliyahu Berkowitz. Biblical Tribute To Jewish Singer/Songwriter Leonard Cohen. », sur breakingisraelnews, Modèle:Date-.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Jewish Singer and Songwriter Leonard Cohen, 82. », The Jewish Press, New York, Modèle:Date-.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jeffrey Salkin, « How Leonard Cohen taught Judaism to the World. Remembrance. », Religion News Service, Modèle:Date-.</ref>.
Malgré son amour pour Israël, il a également exprimé sa tristesse quant au militarisme qu’il rencontrait<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Leonard Cohen peintre
Leonard Cohen remplissait de nombreux carnets de croquis. Une exposition de ses œuvres lui est consacrée en Modèle:Date- à Montréal dans le cadre du festival de jazz<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Discographie
Albums studio
Albums en public
Compilations
Livres
- Modèle:Langue (poésie), 1957
- Modèle:Langue (poésie), 1961 - Réédité en 1974 par Jonathan Cape (Londres) avec une couverture de Martin Vaughn-James
- Modèle:Langue (roman), 1963
- Modèle:Langue (poésie), 1964 - Réédité en 1973 par Jonathan Cape (Londres) avec une couverture de Martin Vaughn-James
- Modèle:Langue (roman), 1966
- Modèle:Langue (poésie), 1966
- Modèle:Langue (poésie), 1968
- Modèle:Langue (poésie), 1972
- Modèle:Langue (poésie et prose), 1978
- Modèle:Langue (poésie, prose et psaumes), 1984
- Modèle:Langue (poèmes choisis et textes de chansons), 1993
- Modèle:Langue (poésie, prose, dessins), 2006
- The Flame (poèmes et extraits de carnets posthumes), 2018
- Modèle:Langue (roman et nouvelles posthumes), 2022
Œuvres traduites en français
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
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Filmographie
- 1965 : Modèle:Langue (documentaire, biographie)<ref>Leonard Cohen la tournée du retour.</ref>.
- 1986 : Deux flics à Miami, a joué le rôle de Zolan dans l'épisode de la saison 2 : L’Échange
- 2006 : Modèle:Langue (documentaire).
- 2010 : Bird on a wire, documentaire de Tony Palmer, produit par ZDF consacré à la tournée de 1972)
Titres utilisés au cinéma et à la télévision
Lauréat et nomination
Brit Awards
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
2017 | Artiste solo masculin international | Leonard Cohen | nomination |
Gala de l'ADISQ
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
1993<ref>Modèle:Lien web</ref> | artiste québécois s'étant le plus illustré dans une autre langue que le français | Leonard Cohen | nomination |
1994<ref>Modèle:Lien web</ref> | nomination | ||
2012<ref>Modèle:Lien web</ref> | album de l'année - anglophone | Old ideas | lauréat |
artiste québécois de l'année s'étant plus illustré hors Québec | Leonard Cohen | nomination | |
2015<ref>Modèle:Lien web</ref> | album de l'année - anglophone | Popular problems | nomination |
2017<ref>Modèle:Lien web</ref> | You want it darker | lauréat | |
artiste québécois de l'année s'étant plus illustré hors Québec | Leonard Cohen | lauréat |
Meteor Music Awards
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
2010 | Meilleure prestation international sur scène | Leonard Cohen | lauréat |
Mojo Awards
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
2009 | Meilleur artiste sur scène | Leonard Cohen | nomination |
Prix littéraires de la Canadian Author's Association
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
1985 | Poésie | Book of Mercy | lauréat |
Prix Génie
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
1986 | Meilleure chanson originale | Angel Eyes (avec Lewis Furey) | lauréat |
Prix du Gouverneur général
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
1968<ref>Modèle:Lien web</ref> | Prix littéraire du gouverneur général pour poésie - anglais | Selected Poems 1956-68 | lauréat (refusé) |
1993<ref>Modèle:Lien web</ref> | Prix du gouverneur général pour les arts du spectacle pour réalisation artistique | Leonard Cohen | lauréat |
Prix Grammy<ref>Modèle:Lien web</ref>
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
2008 | Album de l'année | River: The Joni Letters (avec Herbie Hancock) | lauréat |
2011 | Grammy du couronnement d'une carrière | Leonard Cohen | lauréat |
2018 | Meilleure prestation rock | You want it darker | lauréat |
Meilleure prestation roots américain | Steer your way | nomination | |
2021 | Meilleur album folk | Thanks for the dance | nomination |
Prix Juno<ref>Modèle:Lien web</ref>
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
1989 | Artiste canadien de l'année | Leonard Cohen | nomination |
Interprète masculin de l'année | nomination | ||
1991 | Compositeur de l'année | nomination | |
Panthéon de la musique canadienne | lauréat | ||
1993 | Interprète masculin de l'année | lauréat | |
Producteur de l'année | Closing time (avec Leanna Unger) | nomination | |
Meilleur vidéoclip | Closing time (avec Cutis Wehrfritz) | lauréat | |
1994 | Prix Juno/SOCAN pour compositeur de l'année | Leonard Cohen | lauréat |
album de l'année | The future | nomination | |
Meilleur vidéoclip | The future (avec Cutis Wehrfritz) | nomination | |
2002 | Meilleur artiste | Leonard Cohen | nomination |
Meilleur compositeur | In my secret life, You have loved enough et Boogie street (avec Sharon Robinson) | nomination | |
Meilleur album pop | Ten New Songs | nomination | |
Meilleur vidéoclip | In my secret life (avec Floria Sigismondi) | nomination | |
2013 | Artiste de l'année | Leonard Cohen | lauréat |
Compositeur de l'année | Amen, Going home et Show me the place (avec Patrick Leonard) | lauréat | |
Prix Juno du choix du public | Leonard Cohen | nomination | |
2015 | Artiste de l'année | nomination | |
Prix Juno du choix du public | nomination | ||
Album de l'année | Popular Problems | lauréat | |
Album adulte alternatif de l'année | nomination | ||
2017 | Artiste de l'année | Leonard Cohen | lauréat |
Compositeur de l'année | You want it darker, It seemed the better way et Travelling light | nomination | |
Album de l'année | You want it darker | lauréat | |
Album adulte alternatif de l'année | nomination | ||
2020 | Thanks for the dance | nomination | |
2021 | Album de l'année | nomination |
Prix Porin
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
2010 | dvd/vidéo étranger | Live in london | lauréat |
Prix Princesse des Asturies
Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
2011 | Littérature | Leonard Cohen | lauréat |
Autres prix
- 1988 : Columbia Records Crystal Globe Award
- 1996 : Titré Bhikshu par l'école de bouddhisme Rinzai
- 2005 : Panthéon de la musique folk canadienne
- 2006 : Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens
- 2008 : Rock and Roll Hall of Fame
- 2010 : Songwriters Hall of Fame
- 2011 : Prix Glenn-Gould
- 2012 : Prix Denise-Pelletier
Décorations
Année | Décoration | Pays |
---|---|---|
1991 | Officier de l'Ordre du Canada | Canada |
2002 | Jubilé d'or d'Élisabeth II | Canada |
2003 | Compagnon de l'Ordre du Canada | Canada |
2008 | Grand officier de l'Ordre national du Québec | Québec (Canada) |
2012 | Jubilé de diamant d'Élisabeth II | Canada |
2015 | Compagnon de l'Ordre des arts et des lettres du Québec | Québec (Canada) |
Diplômes honorifiques
Année | Doctorat | Université |
---|---|---|
1971 | Droit | Dalhousie |
1992 | Lettre | McGill |
Albums, reprises et évocations
Albums consacrés à Leonard Cohen
On compte au moins Modèle:Nombre de reprises dans le monde entier, pour la plupartModèle:Référence nécessaire non-anglophones .
Reprises
Beaucoup de chansons de Cohen ont été interprétées (et parfois traduites dans d'autres langues) par d'autres artistes, et certaines ont rencontré plus de succès que les versions de Leonard Cohen. Les plus connues sont : Modèle:Colonnes
- Modèle:Lien par Judy Collins, Allison Crowe, Fabrizio De André, Lou Reed, Jennifer Warnes et Anna Calvi. Adaptée en français par Graeme Allwright (Jeanne d'Arc)
- Modèle:Langue adaptée en français par Graeme Allwright (L'homme de l'an passé)
- Modèle:Langue par Ian McCulloch. Adaptée en français par Graeme Allwright (titre inchangé)
- Modèle:Langue adaptée en espagnol par Enrique Morente.
- Modèle:Langue (appelé Nancy) par Fabrizio De André et Cornelis Vreeswijk
- Modèle:Langue par Modèle:Langue, Emmylou Harris, Serena Ryder et Linda Ronstadt. Adaptée en français par Graeme Allwright (Les sœurs de la Miséricorde)
- Modèle:Langue par James, John Cale, Suzanne Vega et Modèle:Langue. Adaptée en français par Georges Chelon (Adieu, Marianne)
- Modèle:Langue par Bette Midler et Anne Murray
- Modèle:Langue par Roy Buchanan, Judy Collins et Suzanne Vega
- Suzanne par Flying Lizards, Judy Collins, Fabrizio De André, Neil Diamond, Nick Cave, Modèle:Langue, Roberta Flack, Peter Gabriel, Nina Simone, Geoffrey Oryema et beaucoup d'autres. Adaptée en français par Graeme Allwright (titre inchangé), adaptation reprise par Nana Mouskouri, Françoise Hardy, Alain Bashung, Maurane, etc.
- Modèle:Langue adaptée en espagnol par Enrique Morente.
- Modèle:Langue par Modèle:Nobr (avec Bertrand Cantat), Modèle:Langue.
- Modèle:Langue adaptée en français par Graeme Allwright (l'étranger), puis en malgache par le groupe Lolo Sy Ny Tariny.
- Modèle:Langue adaptée en français par Graeme Allwright (Demain sera bien)
- Modèle:Langue par Lloyd Cole, Modèle:Langue, Marianne Faithfull, Martha Wainwright, Modèle:Langue, Tom Jones et U2.
- Modèle:Langue par [[The House of Love|Modèle:Langue]], Modèle:Langue, Lhasa et Modèle:Langue
Pour les francophones
Pour ce qui est du public francophone, les adaptations de ses chansons par Graeme Allwright, à partir de 1968, ont beaucoup participé à leur célébrité (notamment Suzanne, L'Étranger, Les sœurs de la miséricorde, Vagabonde, De passage, Je voulais te quitter, Si c'est ta volonté et Danse-moi vers la fin de l'amour). Leonard Cohen expliquera que les adaptations de Graeme Allwright l'ont aidé à accepter ses propres chansons. Les deux chanteurs étaient amis, et au moment de leur sortie, Leonard Cohen proposait ses nouvelles chansons à Graeme Allwright, afin que celui-ci en fasse une adaptation en français (en général, Graeme Allwright adaptait deux chansons de Leonard Cohen par album).
À l'inverse, il est parfois arrivé à Leonard Cohen de reprendre des chansons composées par d'autres en en proposant sa propre vision. La plus connue est certainement Modèle:Langue (album Modèle:Langue), reprise du célèbre Greensleeves attribué au roi Modèle:Nobr d'Angleterre. Remarquable également, Modèle:Langue, ré-interprétation de la Complainte du partisan écrite par Emmanuel d'Astier de la Vigerie avec une musique d'Anna Marly (coautrice par ailleurs avec Maurice Druon et Joseph Kessel du célèbre Chant des partisans). Autre chanson francophone qu'il mit à son répertoire : Un Canadien errant.
La version revisitée par Leonard Cohen de la Complainte du Partisan fut à son tour reprise par Buffy Sainte-Marie en 1974 (sous le titre Modèle:Langue), par Modèle:Langue & Bertrand Cantat, par Yules et par Electrelane.
Le Modèle:Date, le site leonardcohenfiles.com recensait Modèle:Nombre de Leonard Cohen.
Évocations artistiques
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
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- Alain-Guy Aknin et Stéphane Loisy, Leonard Cohen, le gagnant magnifique, éditions Didier Carpentier, 2012.
- Leil Leibowitz, A Broken Hallelujah: Rock and Roll, Redemption et vie de Leonard Cohen, Traduit de l'anglais par Silvain Vanot, Allia, 2017 Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage. Modèle:Commentaire biblio
- Sylvie Simmons, I'm your man. La vie de Leonard Cohen, L'Échappée, 2018<ref name=":0" />,<ref name=":1" />.
Documentaire
Liens externes
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- Interview de sa biographe Sylvie Simmons dans l'émission Very Good Trip sur France Inter, partie 1 et partie 2.