Chelles
Modèle:Voir homonymes Modèle:Homophone Modèle:Infobox Commune de France
Chelles (Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français de France (standard) retranscrite selon la norme API.</ref> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France et faisant partie de l'agglomération parisienne.
Avec Modèle:Nombre au recensement de Modèle:Population de France/dernière année, Chelles est la deuxième commune la plus peuplée de son département derrière Meaux. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Chelles est située à dix-huit kilomètres à l'est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, et à douze kilomètres de la porte de Vincennes. Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Encadré texte
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
La commune est bordée au sud par la rivière la Marne et le « canal de Chelles ». Dans le passé, la partie nord de la ville était couverte de marécages, et la ville était traversée par plusieurs rus et ruisseaux (ru de Chantereine, ru des Pissotes, rivières des Dames...), aujourd'hui en grande partie busés. La commune est bordée à l'est par le ru de Chantereine appelé aussi le « ruisseau de Chelles », affluent de la Marne. Avant sa canalisation, le ru de Chantereine avait un débit variant de soixante-dix à cent-cinquante litres par seconde<ref name=note2>Jacques Varin, Chelles, un avenir digne de son passé, éditions Paris, 1983</ref>.
Le lieu-dit les Cressonnières tire son nom de l'exploitation maraîchère du cresson qui fut arrêtée dans les années 1974-1975. Le nom de la « rue des Sources » témoigne, lui, de l'abondance de sources dans certains secteurs de la commune.
Le Cours d'Eau 01 de la Forêt Régionale de Bondy, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre, consulté le Modèle:Date-.</ref>, prend sa source à Gagny et se termine à Chelles près de la rue des Sources.
La longueur linéaire global des cours d'eau sur la commune de Chelles est de Modèle:Unité<ref name="siges" />.
Géologie et relief
L'altitude varie entre 36 et Modèle:Nobr. Le point culminant est situé au lieu-dit de la montagne de Chelles ou mont Châlats, où se trouve le fort de Chelles<ref group=Carte>Modèle:Géoportail Carte IGN classique</ref>.
Le mont Guichet au nord de la commune (Modèle:Coord) offre un coteau boisé<ref>Communauté d'agglomération de Paris</ref> et une grande terrasse agricole.
La nature géologique du sol de la commune de Chelles et de ses alentours doit beaucoup à la présence de la Marne. Celle-ci a, en effet, littéralement sculpté le terrain environnant. Ainsi Chelles est essentiellement installé au creux d'un méandre de la rivière aujourd'hui disparu et qui a conditionné la fondation initiale de l'agglomération, méandre qui partait en direction de Saint-Denis pour confluer avec la Seine<ref>Archives de la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est</ref>.
La Marne n'est pas seulement responsable du relief de la commune, mais également de la composition de la plus grande partie de ses sols. Le sol de Chelles est essentiellement constitué de graviers et de sable apportés par la rivière lors des périodes glaciaires, ainsi que de limon argileux, que la rivière dépose lors des périodes interglaciaires<ref name="refA">D'une rive à l'autre, Chelles-Gournay, Bulletin Hors-série de la Société Archéologique et Historique de Chelles, 2011</ref>.
Une nappe phréatique, située pour l'essentiel sous la forêt de Compiègne, s'étend jusqu'à Chelles. Cette réserve, issue des eaux de pluie de 1950, produit une eau minérale de goût neutre, chargée en minéraux, calcium, fluor et magnésium. Vérifiée en permanence par l'Agence régionale de santé, elle est captée sur le territoire de la commune, classée par les autorités « eau de source à l'état naturel » et distribuée sous l'appellation « Chantereine Cristaline »<ref>Journal La Marne du 20 mai 2015, consulté le 2 juin 2015</ref>.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces verts
Chelles compte Modèle:Nobr d’espaces verts et naturels (soit 40 % de la superficie de la ville), 160 000 plantations printanières et 190 000 plantations estivales par an. Les principaux espaces verts sont :
- les bords de Marne sont aménagés pour des promenades à pied, à vélo ou en roller et mènent à la base de loisirs de Nogent-sur-Marne vers l'ouest et à l'île de loisirs de Vaires-Torcy vers l'est ;
- l'île de loisirs de Vaire-Torcy dont une partie est implantée sur la commune de Chelles, entourée d'une piste cyclable de deux kilomètres, regroupe de grands espaces et des bois pour les promenades sur l'île de Vaires ;
- le bois des Coudreaux, de dix hectares, offre une plaine de jeux et un parcours de santé ;
- le parc du Souvenir Émile-Fouchard, de cinq hectares, est situé dans le centre-ville ;
- le parc du Moulin de Modèle:Unité offre un mini-golf et une aire de jeux ;
- le mail du Mont Chalâts, de six hectares, a été aménagé au centre du quartier pavillonnaire ;
- le square Armand-Lanoux est une aire de jeux pour les enfants ;
- l'espace avenue Liaubon, de huit hectares, se situe dans le quartier de la Fontaine et offre un équipement de loisirs.
La commune participe au Concours des villes et villages fleuris. Elle est classée 3 fleurs<ref>Site des villes et villages fleuris</ref>.
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune comporte une réserve naturelle régionale de Modèle:Nobr : la Réserve naturelle régionale des îles de Chelles<ref>Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France – Réserve naturelle régionale des îles de Chelles</ref>. Classée le 27 novembre 2008<ref>Conseil régional d’Ile-de-France – Classement de la Réserve naturelle régionale des îles de Chelles du 27.11.2008</ref>, elle regroupe des espèces animales et végétales protégées. Elle est constituée de sept îles et trois groupes d'îlots. D'amont en aval, on trouve : l'îlot aux Colverts, l'île aux Cuscutes, l'île Victor, l'île aux Pinsons, l'île Cardamine, l'île Bertha, l'île de la Lote, les îlots Jumeaux, les îlots aux Canotiers, l'île Refuge<ref name="ResNat-Chelles">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Chelles comprend quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « Côte de Beauzet et carrière Saint-Pierre » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr dont 1 en Seine-et-Marne et 2 dans la Seine-Saint-Denis<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « La Marne à Vaires-sur-Marne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr dont 7 en Seine-et-Marne et 1 dans la Seine-Saint-Denis<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Pelouses du Moulin de Montfermeil » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr dont 1 en Seine-et-Marne et 1 dans la Seine-Saint-Denis<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « plan d'eau de Vaires-sur-Marne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; et un ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, la « vallée de la Marne de Gournay-sur-Marne à Vaires-sur-Marne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr dont 8 en Seine-et-Marne et 1 dans la Seine-Saint-Denis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Voies de communication et transports
La Gare de Chelles - Gournay se trouve au cœur d'un bassin de transport de plus de Modèle:Nombre : communauté d'agglomération de Marne et Chantereine, communes desservies par les bus de le réseau de bus du bassin de transports chellois, ainsi que les communes desservies par les bus RATP, comme Gournay-sur-Marne.
La ville de Chelles est par ailleurs proche de plusieurs axes routiers importants.
Transports en commun
Située en centre-ville, la Gare de Chelles - Gournay est desservie par :
- la ligne E du RER dont elle est terminus de la branche E2, vers les gares Magenta (Gare du Nord) et Haussmann-Saint-Lazare à raison de 4 à 8 trains par heure et par sens,
- la ligne Transilien Paris-Meaux (ligne P) à raison de 2 à 4 trains par heure et par sens.
- en projet, la ligne 16 du Grand Paris Express, dont la mise en service est prévue en 2023 ; les travaux préparatoires ont débuté en mars 2016 avec la démolition de pavillons et immeubles situés à l'emplacement de la future gare de correspondance<ref name="chelles">Modèle:Pdf Les prochaines étapes à Chelles, document de la Société du Grand Paris, de février 2016, consulté le 12 septembre 2016.</ref>.
À l'occasion de la mise en service du TGV Est le 10 juin 2007, la Gare de Chelles - Gournay a été complètement reconstruite, et ses abords réaménagés, entre 2006 et 2009. Elle comporte désormais deux pôles d'échanges :
- l'un sur la place Gasnier-Guy qui donne accès à l'avenue de la Résistance et à l'avenue Foch, artères centrales de Chelles,
- l'autre sur la place du Grand-Jardin (gare routière) en correspondance avec les réseaux de bus.
L'allée Alexis-Legrand est un site propre réservé aux transports en commun qui relie la place Gasnier-Guy à la place du Grand-Jardin (gare routière). Elle accueille le terminus de la ligne 213, ainsi que l'arrêt de la ligne 113 en direction de Mairie de Chelles / Terre-Ciel. Elle est aménagée en quais en dépose et de reprise des voyageurs et ce, au plus près des portes d'accès de la gare SNCF, pour faciliter la fluidité des échanges entre les différents modes de transport.
La desserte bus est assurée par :
- le réseau Express avec la ligne Express 100 Chelles ;
- le réseau de la RATP avec les lignes 113, 213 et 311 ;
- le réseau TRA avec les lignes 602, 613, 645 et 701 ;
- le réseau de bus Seine-et-Marne Express avec la ligne 19, permettant notamment de rejoindre l'aéroport de Roissy et la gare de Torcy ;
- l'intégralité des lignes du réseau de bus Apolo 7 ;
- la ligne scolaire 21a du réseau de bus de Marne-la-Vallée ;
- et la nuit, par les lignes N23 et N141 du réseau régional Noctilien.
Voies ferroviaires
Le tronçon Paris-Meaux de la ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville est inauguré en 1849, offrant ainsi un moyen de transport moderne et rapide aux Chellois pour rejoindre Paris. Auparavant, Chelles était relié à Paris par des voitures publiques, via Charonne-Montreuil-Rosny-Villemomble et Gagny.
La gare de Chelles, d'abord construite en bois, est réédifiée en pierre en 1857. En 1885, la gare devient « Chelles-Gournay ». La gare compte Modèle:Nobr quotidiens en 1901, Modèle:Nombre en 1911, et plus de Modèle:Nombre en 2005.
En 1928 est construit la gare de triage dénommé Vaires-Triage (car installé à cheval sur les communes de Chelles et de Vaires-sur-Marne), et le projet de la Compagnie des chemins de fer de l'Est est mis en place. Les travaux durent jusqu'en 1933.
En 1887, la Compagnie des Chemins de fer nogentais met en service un nouveau moyen de transport permettant de rejoindre Paris : le tramway à traction mécanique. Puis la Société des transports en commun de la région parisienne, qui succède aux Nogentais, installe une ligne de tramway : Modèle:Nobr (Gournay-Château de Vincennes), qui devient en 1938, un autobus.
Voies routières
La ville est desservie par la nationale 34 (ancienne voie royale) qui la relie à Paris (Porte de Vincennes), via Neuilly-sur-Marne, Le Perreux, Nogent-sur-Marne et Vincennes. Elle est par ailleurs proche de plusieurs accès autoroutiers, notamment les autoroutes A4 et A86, ainsi que la Francilienne (A104) qui permet notamment de rejoindre l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et l'autoroute A1.
Pistes cyclables
Une première piste cyclable a existé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en direction de Brou, le Trottoir cycliste 1895<ref>piste cyclable à la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }}</ref>.
Un réseau de pistes cyclables en cours d'aménagement s'étend sur la ville et relie les communes voisines.
Voies d'eau
En 1865, le « canal de Chelles » est inauguré pour faciliter la navigation sur la Marne, notamment entre Vaires et Neuilly-sur-Marne. Il traverse la commune sur Modèle:Unité, parallèlement à la Marne. Avec ses anciens chemins de halage, il constitue avec les bords de la Marne qu'il longe, un lieu de promenade apprécié des Chellois. Un tronçon a été entièrement goudronné après 2002 entre le pont de Belle-île et le lac de Chelles-Vaires, à la suite d'une demande de l'association riverains bords de Marne<ref>Canal de Chelles, le tronçon quai de l'Yser</ref>.
Urbanisme
Typologie
Chelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
En 2018<ref>Site Corine Land Cover Mises à jour.</ref>, le territoire de la commune se répartit en 55,8 % de zones urbanisées, 21,9 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 9,4 % de terres arables, 9,3 % d’espaces verts artificialisés non agricoles, 1,6 % de prairies, 1,3 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée<ref group="Note">Pelouses, pâturages naturels, landes et broussailles, végétation sclérophylle, forêt et végétation arbustive en mutation.</ref>, 0,7 % d’eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> et < 0,5 % de forêts<ref name="siges">Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 28 mai 2018</ref>,<ref name="iau-idf">Modèle:PdfFiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont la Normandie, la remise du Pin, Paradis'', les Nonettes, la mare peau grasse.
Quartiers
Résistance , centré autour de l'avenue de la Résistance avec la gare, le marché, de nombreux commerces et services publics, le parc du souvenir Émile-Fouchard, véritable poumon vert du centre-ville et la mairie.
Maréchal Foch, centré autour de l'avenue du Maréchal-Foch qui prolonge l'avenue de la Résistance au sud de la gare. Ce quartier résidentiel de centre-ville se compose de petits immeubles et de commerces de proximité autour de l'avenue du Maréchal-Foch et de pavillons dans les rues adjacentes. On y trouve également le conservatoire de musique.
Grande Prairie, quartier situé entre l'avenue du Général-de-Gaulle et le canal, comporte une zone d'habitat collectif dans sa partie Ouest, une zone d'habitat individuel au centre et une zone commerciale dans sa partie est en limite de la zone d'activité de la Trentaine.
Trentaine, zone d'activité industrielle (la plus ancienne de Chelles) situé plus à l'est et limitrophe de Vaires-sur-Marne.
Bords de Marne, quartier calme et tranquille, situé entre le canal et la Marne, lieu de promenade apprécié des Chellois, avec à l'est, à cheval sur la commune de Vaires-sur-Marne, l'île de loisirs de Vaires-Torcy.
Abbesses, quartier pavillonnaire traditionnel situé à l'ouest de l'avenue de la Résistance.
Noue-Brossard, Périchelles, Bel Air, Clos Roger, situés à l'ouest de la commune, mais néanmoins proche du centre-ville. Ce quartier a été totalement "rénové" (donc destructions très importantes du patrimoine bâti) dans les années 1960. Aujourd'hui encore, des lotissements se construisent. Un grand complexe sportif (gymnase, piscine, stade) a été construit. De nombreux immeubles y sont chauffés par le réseau de géothermie. De plus, la ZAC du Plain - Champ est en pleine expansion.
Les Arcades, Castermant, situés à l'Est. L’espace urbain est occupé par des logements, des équipements publics, un centre commercial régional, des commerces spécialisés, deux groupes scolaires et deux lycées, un grand complexe sportif, des studios de musique. Dans ce quartier se trouve la cité ouvrière des Cheminots, créée en 1926 par la Compagnie des chemins de fer de l’Est, car proche de la gare de triage (Modèle:Unité). La particularité du quartier tient dans son altitude de Modèle:Unité au lieu-dit la Haute-Borne.
Gambetta (le plus ancien quartier, très actif dans les années 1900), Tournelles, Château Gaillard, proche du centre-ville, le secteur mélange un urbanisme « moderne » et le « Vieux Chelles » (l’ancienne mairie-école au style Troisième République et l’école privée Gasnier-Guy).
Aulnoy, quartier plus récent, avec une zone commerciale où se trouve notamment implanté le centre commercial Terre-Ciel (ex-Chelles 2).
Monts-Chalats, colline du Fort, La tuilerie, proche du centre-ville, le quartier est pavillonnaire récent datant des années 1980. Au sommet de la « montagne de Chelles » (Modèle:Nobr), se trouve le fort de Chelles datant de 1878. Ce fort est aujourd'hui désaffecté. Il surplombe la ville et ses alentours.
Chantereine, Madeleine, La Villeneuve, situés au nord-est ; le quartier, surnommé « quartier de Chantereine » est resté un village constitué de hameaux : Bois l’Evêque, Coudray, la Fontaine, Vallières, Vieux-Colombier...
Les Coudreaux, situés au nord ; le quartier comportant anciennement des bois, a été construit à partir des années 1900, puis durant « l’époque des lotissements à la campagne ». Quartier pavillonnaire par excellence, la plupart des rues portent le nom de savants renommés. Son artère principale a été baptisée « avenue des Sciences ». Le quartier possède un aérodrome de tourisme situé au sein du « croissant vert » (formé par les espaces naturels).
Aménagement urbain
Dans le cadre du projet du Grand Paris Express, il est prévu que la Gare de Chelles - Gournay devienne gare de correspondance entre la ligne 16 du Grand Paris Express, la ligne E du RER et la ligne P du réseau Transilien Paris-Est. La station de métro sera implantée en sous-sol, parallèlement à la gare routière et perpendiculairement à la gare RER<ref>Implantation de la correspondance sur le site de la Société du Grand Paris</ref>,<ref>Vidéo de la Société du Grand Paris illustrant le tracé de la section entre Noisy-Champs et Le Bourget.</ref>.
Depuis Modèle:Date-, à la suite de l'extension par Epamarne de son périmètre d'intervention en matière d'aménagement, la commune de Chelles<ref>Modèle:Lien web.</ref> est incluse dans la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, dans le secteur 2 de Marne-et-Chantereine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'obstruction de piste cyclable par du mobilier urbain est mentionnée lors de l'inventaire mené par la société civile sur les lieux dégradés<ref>Chelles2020, avec photographie, février 2022</ref>.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nombre dont 44,9 % de maisons et 53,6 % d’appartements.
Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 56,2 % contre 41,8 % de locataires<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee.</ref>, dont 20,9 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> (contre 18,4% en 2011) et 2 % logés gratuitement.
Toponymie
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mentionnée en tant que Villa Cala. En 580 Grégoire de Tours, historien, aurait utilisé le nom de Cala (désignant le mont Châlats) pour désigner le futur Chelles. Vers 632 Kalense, puis deux siècles plus tard, Calense et Calensis. Vers 811 Kala, puis, quarante ans plus tard, Cale. Kalas en 1026, Chela et Cale, au siècle suivant. Cela et enfin Chiele en 1346. Ce n'est qu'à partir de 1388 que le nom actuel de la ville apparaît progressivement : Chielle, puis Chelles Sainte Bautour, en 1550, Chelles Sainte Bathilde en 1672 et Echelle Sainte Bandour en 1788.
À partir de la Révolution de 1789, le nom actuel de Chelles est fixé<ref>Historique du nom</ref>.
Nom issu du bas latin cala, abri sous roche, maison, issu du gaulois, lui-même d'origine pré-indo-européenne *kal (cf. chalet).
Histoire
Origines
Préhistoire et néolithique
Des vestiges préhistoriques (éponymes du Chelléen) attestent de la présence de l'homme en des temps très reculés sur le territoire de la commune ainsi que de ses environs, notamment aux abords du mont Châlat.
Modèle:Nombre avant Jésus-Christ, pendant la période paléolithique, les premiers habitants s'installent sur le site de l'actuelle ville, sans doute à cause du gibier et des fruits qui emplissent cette ancienne forêt, appelée alors Lauchonia sylva, mais aussi à cause d'une Marne poissonneuse et d'un climat tempéré. En effet, il a été découvert en 1874, des silex taillés, des bifaces, servant d'armes et d'outils. Modèle:Nombre avant Jésus-Christ, pendant la période néolithique, un groupe d'humains vit sur l'emplacement actuel de la mairie. Des haches polies, des grattoirs en silex, des pointes de flèches sont retrouvés lors de ces recherches. Cette époque, en effet se caractérise par la poterie, le tissage, mais surtout l'élevage et l'agriculture<ref name=note2/>. En 1973, il y avait encore un dolmen rue de Coubron.
L'agglomération gauloise
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, la région fut tour à tour envahie par les Galls, par les Kymris également appelés Belges<ref>LES PREMIERS PARISIENS OU HABITANTS DE LUTECE</ref>, etc. et surtout par les Meldi et les Parisii, cités pour la première fois par Jules César dans les Commentaires sur la Guerre des Gaules. Ce modèle invasionniste n'est plus guère considéré comme valide aujourd'hui par la communauté scientifique, qui envisage aujourd'hui l'hypothèse que les populations locales se seraient celtisées de manière autonome dès le début de l'âge du bronze, vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la suite de la diffusion de la culture campaniforme<ref>P. Brun, Les celtes à la lumière de l'archéologie, Archéopages Modèle:N°, 2007</ref>.
En 1902, un ancien cimetière gaulois a été découvert au lieu-dit la Chapelle de Souffrance. Des outils, des instruments, prouvant que ces humains pratiquaient l'élevage, cultivaient l'orge et le blé, ont été découverts. Le commerce commença à s'étendre sur la Marne<ref name=note1>Michel Roblin, Le Terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque, éditions Paris, 1971</ref>.
En 2006, lors de la construction d’un immeuble, les fouilles ont permis de découvrir un paléochenal de la Marne datée de La Tène D2 (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère) sur une rive ancienne adossée à une île placée à l’intérieur d’un ancien méandre<ref>Modèle:PdfInrap rapport d'activité 2006 page 19</ref>. Cette rive était aménagée d'un quai de bois destiné à l'accostage et au déchargement de chalands. Il est resté en activité jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère<ref>Annonce du résultat des fouilles sur le site de l'INRAP</ref>.
Des fouilles au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ont démontré l'existence de constructions romaines (au niveau de l'avenue de la Résistance, face à l'actuel parc du Souvenir) : des édifices publics ont été retrouvés (des thermes et un temple).
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la romanisation culmine. Les hameaux et villages se multiplient. Chelles est alors une station principale avant d'atteindre les limites de la grande ville, la cité<ref name=note1/>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Chelles fait partie du dernier lambeau de pouvoir gallo-romain qui est contrôlé par Aetius, qui s’était violemment opposé à Attila, aux portes de Paris, en 451<ref name=note1/>.
Moyen Âge
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le village devient une des villae royales de Clovis, roi des Francs saliens et époux de Clothilde, qui créa l'église Saint-Georges. Chelles restera pendant longtemps dans le domaine de Neustrie (ou royaume de Paris) et la plus importante villa royale de l'Île-de-France.
En 584, Chilpéric, petit-fils de Clovis et de Clothilde est assassiné à Chelles (la pierre de Chilpéric, ou croix de Sainte-Bautheur ou borne de Chilpéric située dans le parc de la mairie symbolise cet évènement). C'est à cette époque que saint Grégoire de Tours, évêque de Tours, parle pour la première fois de Chelles, dans son ouvrage Historiae Francorum (Histoire des Francs) et emploie le terme de Cala civitatis Parisiacae villae (villa de Chelles dans la cité de Paris). De cette période daterait la route de Meaux, qui franchissait le ru de Chantereine, près duquel s'était établie une station gauloise, puis romaine<ref name=note2/>. Clotaire II faisait de Chelles sa résidence d'été.
Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la reine Bathilde, veuve de Clovis II, choisit Chelles pour se retirer du pouvoir après une régence de plusieurs années. Elle fonde en 656, une abbaye, supprimée en 1790. Elle fut enterrée dans la petite église de Sainte-Croix puis déposée sur le grand autel de l'abbaye de Chelles, et canonisée par la pape [[Nicolas Ier (pape)|Nicolas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (858-867). À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'abbesse Gisèle, fille de Pépin le Bref et sœur de Charlemagne, fait construire un nouvel édifice et dote le monastère d'un scriptorium, où de nombreux ouvrages furent écrits par les religieuses. En 798, la ville devient un lieu de villégiature de Charlemagne et de ses enfants<ref name="Histoire de Chelles">Histoire de Chelles</ref>. En 848, Louis le Débonnaire joignit à cette abbaye le village de Coulens.
La ville bénéficie d’institutions communales à partir du règne de Louis le Gros<ref>André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux {{#switch: XII
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest, dans Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, Modèle:5e, tome VIII (2002), à Poitiers Modèle:ISBN, Modèle:P.20</ref>.
Pendant la guerre de Cent Ans, la ville et l'abbaye sont pillées. La famine décime le territoire. Les religieuses fuient Chelles et se réfugient à Paris. À leur retour, elles obtiennent du roi Charles VI de faire fortifier la ville. À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'essentiel du territoire de Chelles est sous la seigneurie des Dames (les abbesses), par l'acquisition en 1202, de la paroisse de Saint-André. L'an 1358 est année terrible : soulèvement puis répression des Jacques, très actifs à Chelles ; Charles V, régent, logea à Chelles avec les troupes — dont les bandes navarraises — qu'il conduisait en campagne contre Charles le Mauvais, roi de Navarre ; la même année, les Anglais détruisirent presque toute l'abbaye de Chelles.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Révolution française
À deux reprises, en 1405 les Bourguignons et en 1411 les Armagnacs, des soldatesques envahissent le territoire et obligent les religieuses à s'exiler. Agnès II de Neuville, abbesse, présente alors une requête au roi, demandant la fortification de Chelles. En 1411, Charles VI autorise à entourer la ville de fossés, de murs et de portes.
Mais en 1430, trois cents Anglais pillent Chelles au Carême, et dans la plaine de Vaires, Jeanne d'Arc et les troupes françaises s'opposent aux Anglo-Bourguignons. En 1489, les Anglais y causent à nouveau de grands ravages.
En 1543, c'est Renée de Bourbon, descendante de saint Louis et sœur du roi de Navarre, qui devient la quarante-huitième abbesse de Chelles. Puis en 1627, c'est Marie-Henriette de Bourbon, sœur naturelle de Louis XIII, qui à son tour, prend cette fonction. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le cartulaire de Notre-Dame-de-Paris ordonne la soumission de Chelles à l'évêque de Paris. Mais l'abbaye tente d'échapper à cette autorité et y parvient. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'abbesse n'est autre que la fille du régent, Louise-Adélaïde d'Orléans. Chelles devient alors une véritable résidence royale. À cette période, les abbesses de la commune cumulent les droits de justice, et de nombreux attributs qui en découlent : elles perçoivent notamment des taxes sur les activités économiques des Chellois : vigne, boucherie, maçonnerieModèle:Etc.<ref name="Histoire de Chelles"/>.
En 1755, marquage des entrées principales de la seigneurie par des Bornes de pierre : échelle à cinq barreaux et crosse abbatiale stylisée, dont une seule subsiste à ce jour au bord de la Marne, sur le « Chemin rural de la Belle-Île » en limite de l'abbaye en allant sur Vaires. Elle a été découverte en 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1790, l'abbaye est supprimée. Elle est vendue comme bien national en 1796, puis pillée, et détruite pendant la période révolutionnaire.
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un procès-verbal établi par Lucien Dubray, ingénieur de son état, estime que le territoire de Chelles comprend une surface de « quatre mille neuf cents arpens et vingt et une perches et demie »<ref name=note2/>; près de 18 % du domaine appartient à l'abbaye.
Révolution française - guerre franco-allemande de 1870
À partir de 1787, de nombreuses réformes municipales sont mises en place : élection des membres de l'assemblée, élaboration du premier registre de délibérations de l'assemblée municipale, le cahier des doléances... stoppées par la Révolution française. En février 1790, les départements sont créés, et Chelles est englobé dans celui de Seine-et-Marne. En 1792, les dernières religieuses de l'abbaye quittent Chelles pour Chartres puis leur communauté est dissoute, dans un contexte de déchristianisation. Les biens sont vendus à des particuliers<ref name=note2/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quelques petites industries viennent s'installer profitant de l'activité économique traditionnelle de la ville : filature de coton, horlogerie, extraction de plâtre. En 1849, Chelles voit l'arrivée du chemin de fer avec la ligne Paris - Strasbourg et en 1865, la construction du canal de Chelles allant de Vaires à Neuilly-sur-Marne.
En 1814, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] abdique et les Bourbons rentrent en France. Chelles se rallie tout de suite au nouveau régime. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, les Chellois s'exilent massivement à Paris. Au mois d'octobre, la population est estimée à trente-quatre citoyens. La ville a été « transplantée » à Paris, où le maire, Buignet, a installé la mairie chelloise. Cette administration s'organise pour distribuer des secours aux Chellois réfugiés. Les Allemands font de Chelles un point d'appui de leurs lignes de défense lors du siège de Paris. Trois batteries d'artillerie sont installées sur les hauteurs, entre Chelles et Montfermeil et à Montguichet. Après l'armistice, les troupes allemandes quittent la ville le 20 septembre 1871, et laissent derrière elles une commune décimée<ref name=note2/>.
En 1878, Menier l'industriel chocolatier reprend le Moulin de Chelles. Son architecte lui propose de reconstruire l'usine sur le quai avec une transmission de l'énergie hydraulique depuis la roue horizontalement<ref>Modèle:Article.</ref>.
Première Guerre mondiale - époque moderne
Pendant la Première Guerre mondiale, Chelles se mobilise fortement. Dès la fin de l'année 1914, la commune crée un « magasin communal », qui met à la disposition des habitants des denrées alimentaires à bas prix. Puis ce magasin se transforme en « dépôt communal alimentation ».
En 1939, Chelles entre tout de suite en guerre. Émile Fouchard, maire de Chelles, est arrêté et emprisonné, car soupçonné de « reconstitution de la ligue dissoute » du communisme. Libéré, il intègre immédiatement la Résistance. Chelles fait partie de la zone occupée. Le 10 juillet 1940, il s’oppose, à l'instar des quatre-vingt autres députés et sénateurs, aux pleins pouvoirs du maréchal Pétain. Il est alors remplacé par la « délégation spéciale ». En 1941, le maire se nomme Henri Lavaud<ref name=note2/>. En 1942, un service du travail obligatoire (STO) est instauré et oblige plus de soixante-dix Chellois à partir travailler en Allemagne, jusqu'en 1943. À l'Appel du 18 juin 1940, Chelles devient un centre important de la Résistance. En octobre 1940, les premiers Résistants se réunissent au centre de triage de Chelles-Vaires. Les Francs-tireurs et les Partisans français utilisent leurs talents de sabotage jusqu'à la Libération : sabotage du centre de triage de Vaires en 1941, attaque du bureau de placement allemand en 1943, des litres d'essence détruits en 1944, etc. En mars, juin, et juillet 1944, la gare de triage de Chelles-Vaires est une cible pour l'aviation alliée, qui l'attaque de nombreuses fois. Plus de trois cent dix bombes de cent à cinq cents kilos sont larguées, causant de nombreux dégâts et des victimes civiles. Dans certains terrains vagues, des trous de bombes alliées étaient perçus en 1980 surtout aux cités SNCF dans le quartier des arcades fleuries.
Pendant le mois d'août 1944, des otages civils et des résistants sont fusillés près de la mairie et d'autres furent piégés par un Français « collaborateur » et livrés aux nazis par camion de déménagement (cet épisode est relaté dans le film Paris brûle-t-il ? où Jean-Louis Trintignant joue le rôle du collaborateur). Ils furent fusillés au Bois Boulogne près des cascades, un chêne porte une plaque commémorative à leurs mémoires. Paul Mathéry, résistant alsacien originaire de Sigolsheim, Haut-Rhin, fut secrétaire de mairie à Chelles et à Vaires ; il y a quelques années le quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace lui consacra un article. Les Américains n'arrivent que le 27 août 1944. À la Libération, la résistance reprend la municipalité. Mais la liberté se paie cher. Beaucoup de jeunes Chellois sont fusillés, déportés dans les camps de concentration, ou disparus dans la lutte clandestine, dont Pierre Weczerka, après dénonciation. Pour commémorer le sacrifice, Chelles construisit la place des Martyrs-de-Chateaubriant. De nombreuses rues portent le nom de combattants et résistants. La commune reçut la Croix de Guerre<ref name=note2/>. Le Modèle:1er octobre 1944, le nouveau conseil municipal élit Charles Schlosser maire de la ville. Ce dernier organise tout de suite le ravitaillement des populations démunies. Il met en place le « Bureau de coordination des prisonniers de guerre et des déportés », puis un « Comité d'organisation et d'accueil des prisonniers et des déportés », en février 1945, afin de pouvoir faire face au retour de ces derniers. Parallèlement, une épuration des fonctionnaires vichyssois est organisée. Après la Libération, en 1946, Chelles organise un Kommando de prisonniers de guerre allemands, pour l'exécution de travaux de voirie…
Pendant près d'une dizaine d'années, Chelles voit les mandats de ses maires se succéder, entre élections et démissions. En 1958, quatre ans après le commencement de la guerre d'Algérie et l'envoi de Chellois, la commune s'engage : elle vote un crédit de cent mille francs pour l'envoi de colis aux Chellois mobilisés. En 1959, le conseil municipal devient UNR. Un grand plan d'aménagement est entrepris à partir de 1960 afin de rénover le centre-ville. Sous la houlette de l'architecte Henri-Jean Calsat, un nouveau plan d'urbanisme est dessiné et un certain nombre d'habitations anciennes qualifiées d’insalubres de l'ancien bourg, principalement dans le secteur de la rue Gambetta en face de l’ancienne mairie, sont détruites au profit d'un groupe de grands ensembles terminé au milieu des années 1970.
Dans le milieu des années 1990, un programme d'urbanisation fait sortir de terre un nouveau quartier, situé sur des terrains de l'ancienne gare de triage SNCF : le quartier de l'Aulnoy. En mai 1996, ouvre le centre commercial Chelles 2 (réaménagé et renommé Terre-Ciel en 2014), à l'emplacement des terrains nord de l'ancienne gare de triage SNCF, au cœur d'une nouvelle zone d'aménagement "concerté" (ZAC) composée de magasins de grandes enseignes comme Leroy Merlin.
Depuis le début des années 2000, le quartier immobilier est en cours de construction plus à l'ouest.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Torcy du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Lagny-sur-Marne. Ce canton est alors scindé, et Chelles devient alors chef-lieu du canton de Chelles. En 1975, les quartiers orientaux de Chelles sont rattachés au canton de Vaires-sur-Marne nouvellement créé<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton de Chelles est désormais constitué de la totalité de la commune.
Le commissariat de police nationale est implanté 2 avenue de Claye. Il couvre les communes de Chelles, Vaires-sur-Marne, Courtry, Brou-sur-Chantereine, Villevaudé et Le Pin, soit une population totale de Modèle:Nombre (recensement de 2010). La ville dispose également d'un service de police municipale installé 12 rue Adolphe-Besson. La brigade de gendarmerie est installée 17 avenue du Gendarme Castermant.
Intercommunalité
En 2005, Chelles s'est associée aux communes de Vaires-sur-Marne, Courtry et Brou-sur-Chantereine en formant la Communauté de communes Marne et Chantereine, transformée en 2009 en Communauté d'agglomération de Marne et Chantereine.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le 4 mars 2015 un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération de Marne et Chantereine, de la communauté d'agglomération de Marne-la-Vallée - Val Maubuée et de la communauté d'agglomération de la Brie Francilienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cette fusion intervient par arrêté du préfet de région au Modèle:1er janvier 2016, formant la communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne dont Chelles est désormais membre.
Lors de son conseil municipal du Modèle:Date, la ville avait souhaité intégrer la métropole du Grand Paris créée au Modèle:Date, avec l'objectif de faire partie du territoire de l'est parisien résultant de l’extension de l'association des collectivités territoriales de l'Est parisien<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, le gouvernement n'a pas validé cette demande.
Tendances politiques et résultats
Élections nationales
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.</ref>: 82,21 % pour Jacques Chirac (RPR), 17,79 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 79,71 % de participation.
- Élection présidentielle de 2007<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.</ref>: 53,62 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 46,38 % pour Ségolène Royal (PS), 84,17 % de participation.
- Élection présidentielle de 2012<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur</ref>: 54,67 % pour François Hollande (PS), 45,33 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 78,84 % de participation.
- Élection présidentielle de 2017<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur</ref>: 71,51% pour Emmanuel Macron (REM), 28,49% pour Marine Le Pen (FN), 71,88 % de participation.
Élections locales
Lors du second tours des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne la liste menée par Brice Rabaste remporte la majorité des sièges du conseil municipal avec 47,07% des suffrages exprimés, devançant celle du maire sortant Jean-Paul Planchou (élu depuis 1995) qui a obtenu 42,4 % des suffrages, suivi par la liste FN de Renaud Persson avec 10,51 %<ref name="LP30032020"/>. Modèle:Article connexe
Lors des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste du maire sortant, Brice Labaste (LR) remporte la majorité des sièges dès le premier tour, avec 54,82% des suffrages exprimés, devançant les listes menées par son dauphin Salim Drici (SE, 16,92 %), Lydie Autreux (SE, 9,62 %), Olivier Gil (PS, 7,36 %) Béatrice Troussard (RN, 5,72 %), Lucia Perreira (DVG, 4,8 %), et Emmanuel Doucet (LO, 0,76 %), lors d'un scrutin marqué par une participation de seulement 37,24%<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.
Toutefois, après un recours, le tribunal administratif de Melun a validé 95 bulletins qui avaient été irrégulièrement considérés comme nuls, permettant à la liste menée par Lucia Pereira d'atteindre 5,56 % des suffrages exprimés et d'avoir un élu, et réduisant de ce fait d'un siège le nombre de conseillers municipaux attribués à la liste menée par Brice Rabaste<ref>Modèle:Article .</ref>. Modèle:Article détaillé
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Cette accroissement continu de la population est le fruit d'une forte vitalité économique et sociale, ainsi que d'un bon réseau de transports facilitant les liaisons avec Paris et les principaux pôles d'activité de la région. Le seuil des Modèle:Nombre a été franchi en 2007 avec Modèle:Nombre.
Enseignement
Modèle:Section à actualiser Jusqu'à la Révolution, l'instruction était dispensée par un maître d'école, nommé et payé par l'abbaye, ou par les sœurs de Nevers, arrivées à Chelles en 1722. À partir de 1796, un instituteur est nommé par le conseil municipal. En 1833, l'école communale reçoit soixante-quatre élèves (soixante garçons et quatre filles). En 1848, l'école cesse d'être mixte. Une école des garçons est construite en 1861, pouvant accueillir cent trente élèves.
Entre les deux guerres mondiales, les écoles se sont multipliées. En 1936, deux mille cent cinquante élèves fréquentent six groupes scolaires.
Actuellement, la ville compte quarante-et-un établissements scolaires, publics ou privés. L'événement majeur de l'année 2005 a été l'ouverture de la nouvelle école maternelle « Les Tournelles-Rabourdin » avec son centre de loisirs. Lors de la rentrée scolaire 2005-2006, la ville comptait Modèle:Nombre dans les écoles publiques et 1 076 dans les écoles privées, à raison de Modèle:Nombre en maternelle, 3 439 en école primaire, 2 696 au collège et 3 823 au lycée.
Les différentes écoles sont gérées par le district scolaire de Chelles qui recouvre l'ancienne communauté d'agglomération de Marne et Chantereine ainsi que les communes du Pin et de Villevaudé. Le district a son siège à l'école Alexandre-Bickart. Il dépend du Rectorat de l'Académie de Créteil<ref>Académie de Créteil</ref>.
Le lycée Gaston Bachelard<ref>Modèle:Lien web</ref> a été construit à la fin des années 1960, il propose un enseignement général et technologique ( séries STMG et STI2D)
Vie universitaire
Du fait de sa bonne desserte en transports en commun, Chelles est une ville où de nombreux étudiants seront amenés à loger. Dans cette perspective, la commune fait construire plusieurs logements réservés à cette future population.
Équipements culturels
- Le musée municipal Alfred Bonno
- La médiathèque Jean-Pierre-Vernant ouverte en 2013 a remplacé la bibliothèque Georges-Brassens.
- Le conservatoire municipal accueille environ Modèle:Nobr par an autour de plusieurs dizaines de disciplines musicales.
- Le théâtre de Chelles offre différentes disciplines et représentations de l’art scénique - théâtre, danse, humour, musique ou variété.
- L'université Inter-Âges qui permet l’accès au savoir et à la connaissance à un large public.
- Les Églises - Centre d’Art Contemporain, issu du réaménagement des deux églises mitoyennes, Sainte-Croix et Saint-Georges par le designer Martin Szekely et l'architecte Marc Barani, propose des pratiques artistiques contemporaines sur les notions de territoire (architectural, urbain, historique ou encore paysager).
- L' École Municipale des Arts Plastiques Guy-Pierre Fauconnet (EMAP)
- Les Cuizines, scène de musique actuelle de Chelles depuis 2002.
Santé
Les centres hospitaliers les plus proches sont le centre hospitalier intercommunal Le Raincy-Montfermeil (Montfermeil), l'hôpital privé Marne-Chantereine (Brou-sur-Chantereine) et le centre hospitalier de Marne-la-Vallée (Jossigny).
Sports
Équipes sportives
De nombreuses équipes sportives regroupées en clubs sont présentes à Chelles : le bicross club, l'arc club<ref>Arc Club</ref>, le club d'athlétisme (un des meilleurs clubs français), l'aéro club, le club de badminton<ref>le Club de Badminton</ref>, le club de basket-ball<ref>le Club de Basket-ball</ref>, le club de cyclotourisme<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, le club de football, le club de moto, et le club de plongée. De même, de nombreuses associations sportives offrent des cours d'aïkido<ref>Club ESCG Aïkido Chelles</ref>, d'arts martiaux, de boxe anglaise (club reconnu), de hockey, de judo, de karaté, de lutte, d'athlétisme, de Modèle:Quoi, de culturisme, de bowling, de canoë-kayak, de course à pied, de cyclisme, de danse, d'escalade, d'échecs, de gymnastique, de natation, de Pancrace<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de pétanque, de roller, de rugby, de tennis de table, ou encore de yoga<ref>Les Clubs et associations sportifs</ref>. La mi-temps, équipement consacré à l'information des sports et des métiers du sport.
Cultes
Culte catholique
- Église Saint-André (rue Jean-Veron),
- chapelle Sainte-Bathilde (avenue de la Résistance),
- salle la Roseraie Relais paroissial (rue Pérotin).
Culte orthodoxe
- paroisse Saint-Seraphim de Sarov, avenue de l'Étoile d'Or.
Culte protestant
- église réformée, avenue Albert-Caillou.
- église évangélique, 6bis Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- synagogue, rue des Anémones.
- mosquée, plaine de jeux des Coudreaux.
Le Noirhard, rue du Bel-Air
La commune dispose de deux lieux de sépulture : Le cimetière ancien et le cimetière nouveau de Chelles.
Associations
De nombreuses associations sont présentes à Chelles : associations de quartiers<ref>associations de quartiers</ref>, associations pour la jeunesse<ref>associations pour la jeunesse</ref>, associations de santé<ref>associations de santé</ref>, associations pour l'emploi<ref>associations pour l'emploi</ref>, associations culturelles<ref>associations culturelles</ref>, et associations sportives<ref>et associations sportives</ref>.
Sur l'aérodrome de Chelles - Le Pin, plusieurs aéroclubs sont construits, dont l'aéroclub de la région de Chelles et l'aéroclub Lucien-Bossoutrot et leurs écoles de pilotage.
Chelles compte une antenne conséquente du Secours Populaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que d'autres associations de charité et de solidarité, telles qu'Une main tendue aux sans-abris<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou encore Ad Astra<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
- Modèle:Référence nécessaire
- Modèle:Référence nécessaire
- Modèle:Référence nécessaire
- Modèle:Référence nécessaire.
- Modèle:Référence nécessaire.
- Modèle:Référence nécessaire.
- Modèle:Référence nécessaire.
- Le marché de Noël (vers la mi-décembre) est un marché couvert proposant des produits de différentes régions, célèbres pour leurs marchés de Noël : Alsace, etc<ref>Le marché de Noël</ref>.
- Modèle:Référence nécessaire.
Média - Presse
Chelles fait partie de la zone de chalandise de :
- La Marne, hebdomadaire paraissant le mercredi, qui couvre le nord du département de Seine-et-Marne et comporte plusieurs éditions dont une pour Chelles.
Chelles est couvert par :
- Vallée FM<ref>Vallée FM</ref>, une radio locale,
- Radio Recc<ref>Radio Recc</ref>, une radio web créée par des étudiants de l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée,
Les Chellois reçoivent également plusieurs gazettes institutionnelles :
- Chelles mag, magazine mensuel de la Ville,
- CommUneAgglo, magazine trimestriel de la communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre (dont 61 % imposés), représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 430 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 9 mai 2021.</ref>.
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 66,6 % contre un taux de chômage de 9,2 %. Les 24,2 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,7 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,3 % de retraités ou préretraités et 8,2 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consultée le 9 mai 2021.</ref>.
Entreprises et commerces
Historique
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Au 31 décembre 2015, Chelles comptait Modèle:Nombre : 3 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 166 dans l'industrie, 650 dans la construction, Modèle:Nombre dans le commerce-transports-services divers et 486 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="a" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.
En 2015, 472 entreprises ont été créées à Chelles<ref group="a">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 284 par des autoentrepreneurs<ref group="a">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.
Actuellement, la commune est un site attractif pour l'activité économique, de par sa localisation entre Paris et Marne-la-Vallée, et à proximité de l'aéroport Roissy-CDG. Sur les Modèle:Unité que compte la ville, une centaine d'hectares sont aménagés pour les entreprises et répartis en deux zones d'activités : la zone industrielle de la Trentaine et l'Espace d'Activités de la Tuilerie. En décembre 2006, a été créée la maison de l'emploi<ref>la maison de l'emploi</ref> par regroupement en un seul espace, de différentes structures : ANPE, Service de l'emploi, la mission locale pour l'emploi des jeunes, un espace d'information et d'orientation, un centre de formation. Ce lieu se situe en face des Assedic, et à Modèle:Nobr de la gare. La maison de l'emploi héberge aujourd'hui le Pôle emploi.
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de Modèle:Nombre dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nombre dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 9 mai 2021.</ref>.
En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.
Au Modèle:Date-, la commune disposait de Modèle:Nobr d’hôtels dans Modèle:Nobrs et ne possédait aucun terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 9 mai 2021.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux remarquables
La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Espace vert dit jardin de l'abbaye Notre-Dame (état d’origine détruit) Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Ancienne abbaye royale Abbaye de Chelles(1à 11, 21, 23 rue Louis-Eterlet ; 2bis, 4 rue Adolphe-Besson), Modèle:Inscrit MH<ref name="p86">Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Monument dit de Chilpéric (vestiges) ou pierre de Chilpéric (parc du Souvenir), qui symbolise l'assassinat de [[Chilpéric Ier (roi des Francs)|Chilpéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] à Chelles en 584, au retour d'une chasse Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Autres lieux et monuments
- Les églises Sainte-Croix et Saint-Georges, Modèle:Coord, aujourd'hui réaménagées en centre de culture contemporaine, constituent avec les vestiges du cloître les derniers éléments encore visibles de l'abbaye de Chelles<ref name="p86" />.
- L'église Saint-André remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec son chœur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Coord.
- Le musée Alfred-Bonno, Modèle:Coord, créé en 1950 à partir des donations de l'abbé Alfred Bonno, curé de Chelles, présente des objets quotidiens du Néolithique, de l’époque gauloise, romaine, médiévale et moderne (outils, armes, céramique, sarcophages, sculptures et fragments d’architecture de l’abbaye), une collection de tissus mérovingiens de la Reine Bathilde, fondatrice du monastère au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (manteau, tunique brodée, grande robe), des collections archéologiques, des documents sur l'abbaye de Chelles, des sépultures et des reliques royales, et des étoffes médiévales<ref>Le musée municipal Alfred-Bonno</ref>, des œuvres de Guy-Pierre Fauconnet (1882-1920), artiste chellois et des reproductions de cartes postales de Chelles au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le musée est installé place de la République, dans l'ancien hôtel de ville, l'un des rares bâtiments conservés lors de la rénovation du vieux Chelles.
- Le marché Modèle:Coord, inauguré le 30 mai 2002 :
Le premier marché de Chelles de l'époque contemporaine a été créé le 26 octobre 1850. Il se tenait le jeudi de chaque semaine dans les rues du Corps-de-Garde et de l'Ilette dans le quartier Gambetta.
Le 19 mai 1853, le maire Félix Bignet annonce l’acquisition de Modèle:Nobr jouxtant le marché dans les clos Rosternel et Saint Martin, aux fins d’agrandissement.
En mai 1882, il est décidé de transférer le marché dans un terrain communal à gauche de l'avenue du Poncelet. Ce n'est qu'en 1890, que, malgré des accords conclus en 1884 pour un « marché fixe couvert en zinc », le projet sera réalisé, grâce au financement de Monsieur Célestin Moreux, aubergiste à Chelles.
En 1914, un nouveau marché dit « volant » est créé sur le trottoir, entre les avenues Jehan-de-Chelles et Albert Caillou, dans le quartier de la gare.
En février 1915, le marché rue Buignet est officiellement fermé à la suite des litiges relatifs à la remise en état de la construction. Néanmoins, faute de procédure, il continuera à fonctionner et, la concession sera reprise par Grossmann vers 1919 pour les deux marchés.
Le maire Émile Fouchard décide en mai 1935 de réunir les deux marchés, et en juillet 1937, la propriété Kollerr<ref group="Note">Aujourd'hui, Hôtel de ville, parc du Souvenir, stade et dépendances.</ref> est acquise par la municipalité. Une construction en béton armé est édifiée. Son ouverture a lieu en janvier 1940. Des auvents métalliques installés en 1957 coté bld Chilpéric, seront détruits en 1963. À cette date, la halle Buignet va rester sans affectation et elle sera ensuite fermée et cloisonnée puis servira de salle polyvalente (sports, spectacles, bals...). Elle fut détruite en 1964<ref>Bulletin N*1 de la Société Archéologique et Historique de Chelles de décembre 1979, consulté le Modèle:Date-</ref>.
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Marché du Poncelet, de 1850 à 1940.
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Avenue de la Résistance, de 1940 à 2002.
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Marché provisoire Parc du Souvenir, mars 2002.
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Depuis mai 2002.
- Le fort de Chelles, Modèle:Coord, situé sur « la Montagne » de Chelles ou Mont Chalâts, a été construit de 1876 à 1878 après la guerre franco-allemande de 1870, dans le cadre du dispositif de défense de Paris. Il fait partie de la deuxième ceinture de forts des fortifications de Paris aux XIXe et XXe siècles.
- La villa Max, Modèle:Coord, attenante à la place Gasnier-Guy, fut construite en 1889 dans le style des maisons bourgeoises de l’époque, en vogue notamment à Deauville et Étretat. Le décor du jardin environnant est travaillé en béton sculpté façon bois, dans le style des jardins romantiques, à l’image de ceux du parc des Buttes-Chaumont. Actuellement fermé au public, le site est confié à la Société Archéologique et Historique de Chelles<ref>Rempart.com/</ref> qui occupe les locaux. Les premiers travaux de nettoyage sont intervenus le 4 août 2013. La réfection de la tour carrée a été réalisé en automne 2015 et celle d’une partie des façades ouest et sud durant l'été 2018, saison au cours de laquelle le domaine est labellisé patrimoine d'intérêt régional.
- Le musée des transports urbains, interurbains et ruraux, Modèle:Coord, est installé à Chelles depuis 2007. Il n'est pas ouvert au public, sauf lors de quelques occasions, comme les journées du patrimoine.
- L'aérodrome de Chelles - Le Pin Modèle:Coord.
- L'hôtel de la Cave (ou ferme de la Cave) est la plus vieille construction de Chelles (carrefour des Déportés). Le bâtiment actuel était la demeure principale d'une vaste ferme qui dépendait dès 1468 de la seigneurie des Abbesses. La famille Trinquand l'y habita de 1749 à 1945, notamment Jean Louis Nicolas Trinquand, Maître des eaux et forêts de Louis XV.
En 1945, la propriété est rachetée par le prieuré de Brou pour fonder un noviciat de Religieuses. La demeure fut bénie le Modèle:Date par Angelo Roncalli (élu pape le Modèle:Date sous le nom de Jean XXIII)<ref>Chelles Mag' Modèle:Numéro avec majuscule, janvier/février 2014, consulté le 9 janvier 2014</ref>.
En 1957, un projet de route départementale coupant le domaine en deux, fait fuir les nonnes et la maison devient la propriété d'une société civile immobilière qui transformera l'intérieur en appartements. La rénovation du « vieux Chelles » dans les années 1960 aura raison des derniers bâtiments de la ferme de la Cave<ref>"Chroniques chelloises", bulletin de la SAHC N°2 de 1980 consulté le Modèle:Date-</ref>.
- L’ancienne gendarmerie Modèle:Coord : cette brigade de gendarmerie à cheval, située au 31 bis avenue de la Résistance (ex boulevard de la Gare), a été en fonction jusqu’en 1932, date où elle fut déplacée route de Brou. Cette petite caserne comportait des écuries dans sa cour intérieure (aujourd'hui transformées en garage)<ref>Chelles - Quelques évocations de son passé, page98 - consulté le 25 mars 2014</ref>.
- Anciens abattoirs Modèle:Coord : en activité de 1912 à 1955<ref group="Note">Selon l’ouvrage « Chelles, notre ville, notre histoire » (page 106) la cessation de l’activité serait en 1966.</ref> ; les locaux ont été repris par les ateliers municipaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Villa Max.
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Église Saint-André de Chelles entourée du cimetière ancien.
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Musée Alfred-Bonno (bâtiment de l’ancien hôtel de ville).
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L'ancien hôtel de la cave.
Édifices détruits et lieux disparus
- la chapelle Sainte BathildeModèle:Coord : Elle est désacralisée le 7 juin 2021, puis détruite à partir de juin 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Passerelle piétons avenue du Général de Gaulle Modèle:Coord détruite fin mai 2014.
- le domaine des Tournelles Modèle:Coord : Ancienne résidence des rois mérovingiens, propriété et métairie royale, le domaine existait avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'"Hostel de Tournelles" est cité en 1506 dans le cartulaire de Chelles<ref>Chelles – Historique ds ses quartiers et de ses rues, page 142 consulté le Modèle:Date-</ref>. Le château a servi de villégiature pour les enfants en vacances et a abrité dans les années 1960 une fabrique de corsets<ref>"Chelles – Mémoire en images" des éditions Alan Sutton, pages 64 et 65 consulté le Modèle:Date-</ref>. Le quartier fut totalement détruit en 2002, lors de la construction de celui de l'Aulnoy.
- la vermicellerie Modèle:Coord : fermée en 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">L’actuelle « Résidence des Impériaux » a été construite sur son emplacement en 1977.</ref>.
- l'usine à gaz Modèle:Coord, 24 rue Auguste Meunier, appartenait à la Société Industrielle du Gaz et de l'Électricité<ref>"Chelles - Mémoire en images" des éditions Alan Sutton, tome II page 11, consulté le Modèle:Date-</ref>. Elle a fabriqué du gaz à partir de la distillation de la houille<ref>Modèle:Lien web.</ref> de 1890 à 1956, date où elle fut fermée, avec l'arrivée du Gaz de Lacq<ref>"Chelles, notre ville, notre histoire", page 128 consulté le Modèle:Date-</ref>.
Le nord de l'usine à gaz a été racheté en 1963 par la fabrique de pâtes alimentaires voisine. Ses abords ont abrité également une filature de coton. Actuellement, la parcelle est occupée par des logements.
- l'abreuvoir Modèle:Coord : dans le quartier Gambetta, l'abreuvoir municipal était situé dans la rue du même nom<ref group="Note">Rue du Marais à la Révolution, puis rue du Poncelet, rue de l'abreuvoir en 1893, enfin rue de la liberté en 1930.</ref> (prolongé par le chemin du Grand Marais) et, au bas de la rue du Gard (aujourd'hui disparu). On pourrait le localiser aujourd'ui dans la cour de l'école maternelle Curie<ref>Chelles – Historique de ses quartiers et de ses rues, page 120, consulté le Modèle:Date-</ref>.
En activité jusqu'en 1930, dénommé "Gué du Poncelet", il était alimenté par les eaux pluviales et par un petit rû venant du marais (disparu lors de l'implantation de la gare de triage vers 1930). Il était fréquenté par des troupeaux de moutons et des chevaux de culture ou appartenant à des commerçants <ref>Chelles – Quelques évocations de son passé par la Société Archéologique et Historique, page 102 consulté le Modèle:Date-</ref>.
- la fontaine Sainte Bathilde Modèle:Coord : Elle était située aux abords de la place Pompon<ref group="Note">Nom donné en souvenir d'une mercerie "Au pompon doré".</ref> (ancienne place de la fontaine)<ref>Chelles – Historique de ses quartiers et de ses rues, pages 18 et 131
consulté le Modèle:Date-</ref>, dans le quartier Gambetta.
En 1719, Madame d'Orléans, abbesse de Chelles fit distribuer cette eau potable dans les bâtiments de l'abbaye en utilisant un manège et des conduits souterrains. Ce dispositif était situé à droite de la fontaine dans une maison qui servit plus tard d'habitation aux Sœurs de Nevers, au curé et à l'instituteur quand elle devint, après la Révolution, la première école communale de la ville.
En 1762, un lavoir public y fut construit. La première pierre fut posée par l'abbesse Madame de Clermont (Anne de Clermont-Gessan de Chaste).
À la fin des années 1960, le lavoir disparut dans les égouts... et, la place remplacée par un rond-point pour les voitures...
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Chapelle Sainte Bathilde, entrée avenue de la Résistance.
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Passerelle avenue du Général de Gaulle.
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La vermicellerie.
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Le château des Tournelles
Personnalités liées à la commune
Autorités civiles - Militaires - Religieux
Cette section comprend : Souverains - Gouvernants, hommes politiques - Militaires, résistants - Religieux,
- Clovis : devenu roi des Francs saliens, séjourne à Chelles au gré de ses déplacements. Quelques années plus tard, sa veuve, Clotilde, s'y retire et fonde un petit monastère de femmes.
- [[Chilpéric Ier (roi des Francs)|Chilpéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] : meurt assassiné à Chelles en 584, au retour d'une chasse. La pierre de Chilpéric (ou croix de Sainte-Bautheur ou borne de Chilpéric) située dans le parc du souvenir Émile-Fouchard rappelle cet événement.
- Sainte Bathilde, épouse de Clovis II, puis régente à la mort de son époux en 657. Elle fonde notamment l'abbaye royale de Chelles comprenant 120 religieuses au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, où elle meurt en 680.
- Clotaire III : fils de Bathilde, naît à Chelles.
- Charlemagne, futur empereur, rendit visite à sa sœur Gisèle, alors abbesse de Chelles en 798.
- Swanahilde ou Sonichilde, une des femmes de Charles Martel, mourut dans le monastère de Chelles.
- Hugues Capet : tint un concile français à Chelles, sous la présidence de Robert le Pieux en 995.
- Louise-Adélaïde d'Orléans, fille du régent Philippe, duc d'Orléans, fut abbesse à Chelles.,
Arts décoratifs et figuratifs
Cette section comprend : Architecture - Urbanisme - Sculpture - Dessin, gravure et peinture - Bandes dessinées - Mode
- Jehan de Chelles et Pierre de Chelles furent deux des architectes de Notre-Dame de Paris.
- Jacques Kalaydjian, dessinateur français de bande dessinée, habita à Chelles.
- Edmond Leroy dit Leroy-Dionet, artiste peintre, a habité à Chelles entre 1891 et 1904.
- Guy-Pierre Fauconnet, peintre, dessinateur, Illustrateur et scénographe, naquit à Chelles.
Arts vivants
Cette section comprend : Danse - Musique classique - Musique actuelle - Théâtre et autres spectacles
- Mistinguett, chanteuse et actrice française, Modèle:Référence nécessaire.
- Maurice Chevalier, chanteur, acteur, écrivain, parolier, danseur, imitateur et comique français, Modèle:Référence nécessaire.
- Jacques Higelin, auteur-compositeur-interprète et comédien français, habita Chelles pendant sa jeunesse, et c'est là qu'il fit ses premiers pas dans la chanson, sur la scène de la salle Albert-Caillou, dans l'avenue du même nom.
- Georges Milton, chanteur et acteur français, Modèle:Référence nécessaire.
- Le chanteur d’opéra et acteur David Serero a passé son enfance à Chelles et étudié au collège Pierre-Weczerka.
- Le chanteur Ridan Modèle:Référence nécessaire.
- Modèle:Référence nécessaire.
- Modèle:Pourquoi.
- Pierre Desproges Modèle:Référence nécessaire, dans la même maison que celle fréquentée par Georges Milton, Mistinguett et Maurice Chevalier.
Lettres
Cette section comprend : Littérature - Philosophie - Poésie.
- Madame de Sévigné, Modèle:Référence nécessaire.
- Hector Malot, Balade depuis la gare de Chelles vers la Marne et le moulin flottant Bavière : parution Journal Le Siècle 25 juin 1875<ref>Hector Malot et le moulin flottant de Chelles</ref>
- Hervé Bazin Modèle:Référence nécessaire puis à Gournay-sur-Marne dans les années 1950-60. En 1961, il publia Au nom du fils, dont l'histoire se déroule dans la ville.
- Bernard Clavel a habité à Chelles de 1964 à 1969<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Victor Hugo, poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français, fit plusieurs séjours dans la ville. Il célébra Chelles dans un de ses poèmes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une partie de l'histoire des Misérables se déroule dans la forêt de Montfermeil et le bois des Coudreaux.
- Jacques Arnold, écrivain et poète, est né à Chelles en 1912.
- Armand Lanoux, écrivain français, lauréat du prix Goncourt en 1963, a passé son enfance à Chelles dans le quartier sud de la ville. Il écrivit notamment deux romans ayant pour cadre la ville de Chelles : La Canadienne assassinée (1943) et Le Pont de la Folie (1946).
- Simone Berteaut, autrice française et amie proche d’Édith Piaf est enterrée à Chelles<ref>ChellesMag Modèle:N° de janvier 2016 consulté le 04/01/2016</ref>.
- Jean-Pierre Desthuilliers, écrivain et poète français, Modèle:Référence nécessaire.
- Pierre Boyancé, universitaire français spécialiste de la littérature latine et de ses sources grecques habita dans la commune, au 16, avenue Beauséjour<ref>Modèle:Article.</ref>.
Arts audio-visuels
Cette section comprend : Cinéma - Télévision - Radio - Photographie - Informatique
- Modèle:Référence nécessaire.
- Sophie Marceau, actrice et réalisatrice française, a passé sa petite enfance à Chelles avec ses parents.
- Luce Aubertin, née le 21 août 1927 à Chelles, est une actrice française.
Sports
- Yoland Lévèque, champion d'Europe de boxe anglaise, a combattu pour le club de Chelles.
- Roger Lemerre, sélectionneur de l'équipe de France de football (1998-2002), Modèle:Référence nécessaire.
- Naman Keita, athlète français, a commençant sa carrière en pratiquant le saut en hauteur chez les jeunes au club de l'ASCC (Chelles).
Héraldique, devise et logotype
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune Les armoiries de la ville comportent deux échelles dirigées vers le haut. La présence de ces échelles viendrait du fait que Sainte-Bathilde (dont un des vêtements est conservé au musée municipal) aurait rêvé d'aller au Ciel grâce à des échelles.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Abbé Clément Torchet, curé de la paroisse: Histoire de l'Abbaye royale de Notre Dame de Chelles, Retaux-Bray, libraire éditeur, Paris 1889 – deux volumes
- André Clément, Georges Fournier, Armand Lanoux, Jean Marsigny, Henri Trinquand : Chelles - Quelques évocations de son passé, ouvrage publié par la Société Archéologique et Historique de Chelles, 23 décembre 1958.
- Michel Roblin : Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque : peuplement et défrichement dans la Civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise), préface de M. Albert Grenier, membre de l’Institut, éd. A. et J. Picard, Paris, 1951, 387 p.; rééd. A. et J. Picard, Paris, 1971, 491 p. — Thèse soutenue à l’Université de Paris.
- André Clément : Bulletin de la Société archéologique et historique de Chelles, édition SAHC, 1980
- Jacques Varin : Chelles, un avenir digne de son passé, éditions Paris, 1983.
- Christian Gamblin : Chelles histoire de ses quartiers et de ses rues, Bulletin de la Société archéologique et historique de Chelles, édition SAHC, 1995.
- Le guide de Chelles, guide édité par la commune.
- Modèle:Article
Articles connexes
Liens externes
- Chelles sur le site de la CA de Paris - Vallée de la Marne
- Site de valorisation du patrimoine sur patrimoine-archives.chelles.fr
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Insee
- Dossier relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne