Moissac

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Moissac est une commune française située au centre ouest du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie.

La ville compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Ancienne sous-préfecture, elle dépend aujourd'hui de celle de Castelsarrasin, ville toute proche, à 7–8 km. Ses habitants sont appelés les Moissagais ou Moissagaises.

Géographie

Communes limitrophes

Moissac est limitrophe de neuf autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie entre 63,7 et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>.Sur le plan géographique, la commune en rive droite du Tarn est dans le Bas Quercy, zone de coteaux, sources de nombreux ruisseaux. Elle correspond à la partie méridionale du Quercy calcaire lotois. C'est une région géologiquement constituée de molasse, terme générique s'appliquant à un sous-sol de marnes et d'argiles bariolées, altérées en surface (terrefort), intercalées de chenaux sableux et de calcaires marneux (mais peu épais et de faible extension), les calcaires plus riches en CaCO3 n'apparaissant vraiment qu'à l'ouest, sur la commune de Boudou ou plus rarement en couverture des coteaux les plus élevés.

En rive gauche en revanche, le terroir est constitué de terrasses peu anciennes du Tarn, partiellement inondable pour la plus basse, faites de sable, de galets plus ou moins argileux et recouverts d'une couche fertile de limons d'inondation (la "boulbène").

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac »), deux espaces protégés (le « bois du Calvaire » et le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Hydrographie

La commune est drainée par le Tarn, le Lemboulas, le Lembous, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de Cabarieu, le ruisseau de Combe Clairon, le ruisseau de Delbès, le ruisseau de Lembenne, le ruisseau de la Madeleine, le ruisseau de Millole, le ruisseau de Borde Neuve <ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Tarn traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Lemboulas, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Lalbenque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelsarrasin, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Lembous, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Vazerac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Lemboulas à Lafrançaise, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin, mise en service en 1990<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Moissac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Castelsarrasin, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moissac, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,6 %), cultures permanentes (16 %), forêts (14,5 %), zones urbanisées (8,8 %), terres arables (5,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), prairies (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Accès SNCF par la gare de Moissac sur la ligne Bordeaux Saint Jean-Toulouse Matabiau, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des AR entre les gares de Toulouse-Matabiau, Montauban-Ville-Bourbon et Agen.

La ligne 801 du réseau liO relie la commune à Montauban depuis Lamagistère.

Une voie desservait jadis directement Moissac à Cahors pour l'exportation plus rapide du chasselas et éviter son déchargement-chargement en gare de Montauban. Beaucoup d'ouvrages d'art (ponts, soutènements) sont toujours en place. Les rails ont bien sûr été récupérés.

La ville est également desservie par l'autoroute A62 au niveau de Castelsarrasin à Modèle:Unité et par l'ex-RN113 (aujourd'hui RD ) Bordeaux-Marseille.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Moissac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant Modèle:Nobr concernées par un risque de débordement du Tarn, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait Modèle:Unité et près de Modèle:Unité. Modèle:Unité ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture des digues et Modèle:Unité ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1992, 1993, 1999 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Moissac est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:82112-Moissac-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moissac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 4 486 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1996, 2003, 2006, 2007, 2008, 2009, 2011, 2012, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de Modèle:Unité autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri<ref group=Note>Le périmètre de Modèle:Unité correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.</ref>. Les personnes habitant dans le périmètre de Modèle:Unité peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode<ref group=Note>Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque nucléaire.</ref>.

Toponymie

Deux ouvrages traitent de la toponymie de Moissac. L'un de la toponymie rurale, paru en 2006 (André Calvet), l'autre de la toponymie urbaine paru en 2007 (André Calvet, Régis De La Haye, René Pautal)<ref>La Dépêche du Midi - édition Tarn-et-Garonne 07.06.2013</ref>.

Toponymie rurale

Environ mille ans d'archives sont consultables : Matrices cadastrales, états des sections, donations, échanges, déclarations d'exploitations, transactions, testaments, divers actes, successions, procès, quittances, lettres, hommages, procès-verbaux, procédures, inventaires, titres, compois et assemblages, délibérations municipales, etc. Un corpus de plus de Modèle:Nombre entrées a pu être dressé. Il répertorie Modèle:Nombre noms dont 2/3 ont disparu au cours du temps. La toponymie rurale de Moissac reste riche malgré tout de près de 450 noms dont la présence dans les documents conservés s'étale sur onze siècles. Les noms les plus anciens remontent aux {{#switch: XI

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}}. L'année 1833, date de création du cadastre napoléonien a vu apparaître 157 nouveaux noms. Parmi les noms éphémères, nous trouvons par exemple Comunals (1079), Pueg arotbaut (1125), La Bertuzia (1334), Beteille (1841), et parmi les plus résistants, Bartac (1125), Combe Clairon (1265), Millole (1280), etc.

Le plus étonnant reste la conservation du nom de lieu Gineva (prononcé en occitan « Tsinêbo »), nom ligure évoquant un confluent, conservé par tradition orale, désignant encore le quartier de Saint-Benoît, situé sur la rive gauche du Tarn. Cette désignation affiche fièrement ses Modèle:Nombre d'âge !
Relever les anciennes graphies d'un même nom de terroir, permet parfois d'en retrouver le sens. C'est le cas du nom énigmatique de Bresidou dont le sens échappe, tandis que les anciens noms, Brugidor, Brugidon ou Brugidou renvoient à l'idée de bruit, bruyant. C'est encore le cas de Cadossang qui est incompris, tandis que ses anciennes graphies, Gaguessang, Cagasant, Cagasang, nous révèlent la présence passée d'un ruisseau qui charriait les eaux boueuses et rougeâtres (couleur sang) du terroir de Borde-Rouge situé en amont. L'étude des noms de lieux moissagais souligne encore l'homonymie bien connue entre toponyme et patronyme. L'observation des données recueillies permet non seulement de dresser une chronologie, mais au-delà, de distinguer les noms de personnes du cru des noms de personnes présents à la suite de flux migratoires. Ainsi, Aurimont, Coudol, Palanque ou Piboul peuvent revendiquer leur foyer originel dans le pays moissagais, tandis que Bayne, Bézy ou Misère doivent chercher leur origine sous d'autres cieux.

Toponymie urbaine

La toponymie urbaine de la ville de Moissac a recours à 176 noms. Un tiers évoque des hommes du cru, parmi lesquels dix environ demeurent à ce jour inconnus ou très mal connus. Quelques noms de seigneurs demeurent, Guileran, Caillavet, Calas, Perpigna, Roussol , etc., ainsi que quatre noms de bienfaiteurs, Henri Cayrou, Dominique Claverie, Antoine Hébrard et Derua. D'autres locaux sont salués, Delbrel le républicain, Barbarou ingénieur de génie, Léon Cladel écrivain ou Jean Sarlat simple curé. Les noms d'hommes au destin national sont d'environ une vingtaine. Parmi eux, des noms d'écrivains, Diderot, Hugo et Montesquieu, des chimistes, Pasteur et Lavoisier, des présidents de la république, René Coty et Charles de Gaulle, et un couple méritant qui n'aurait pu être oublié après le sauvetage d'environ 500 enfants juifs pendant la deuxième guerre mondiale : Shatta et Bouli Simon<ref>La Dépêche du Midi - édition Tarn-et-Garonne 12.05.2014</ref>.

Parmi les autres thèmes, ceux du bâti, Marché, Moulin, Tuileries, Uvarium, Latour, Porte Arse, Tourneuve, Maladrerie, Hôpital, de l'hydraulique, Bassin du Canal, Port de Plaisance, Digue de la Cartonnerie, Vieux Port, de la religion, Abbaye, Calvaire, Pénitents, Prêtres, Recollets, Religieuses, des métiers artisanaux et corporations, Cordiers, Des Mazels, Maréchaux, Pipiers, Potiers, Tanneurs, Tourneurs, Minotiers, Blanchisseurs, des cultures locales, Cerises, Vergers, Jardins, Chasselas, Vignes, Vignobles, des évocations de conflits armés, Flandres-Dunkerque, Alsace-Lorraine, Corps Francs Pommiès, Magenta, Marengo, Montebello, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Jean Moulin, Libération. Quelques noms relatent la terrible inondation de 1930 dont une rue porte le nom. On trouve aussi Sauveteurs, Solidarité, Donateurs, Paris et Maroc. Quelques noms guident le voyageur et s'entendent d'eux-mêmes, Pyrénées, Quercy, Gandalou, Montauban, Saint-Nicolas-de-la-Grave. Quelques autres interrogent quant à leur raison d'être, Cotillon, Lilas, Abeilles, Fleurs, Coq (anciennement rue du Bordel !), Ange, Chat et même...Singe. Signalons enfin le caractère misogyne de la toponymie, comme à son habitude, ici comme ailleurs, avec seulement trois noms féminins, dont deux hagionymes, Blanche et Catherine et Marie Curie, unique femme à ce jour doublement « nobellisée ».

Histoire

Moyen Âge et Temps modernes

En Modèle:Date-, par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) confirme les privilèges octroyées par ses prédécesseurs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1622, au cours d’une nouvelle guerre de religion, la ville est prise par Louis XIII<ref>Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense Modèle:N° Histoire de la fortification, 2005 Modèle:ISBN, en ligne, consulté le 3 mars 2007 Modèle:P.</ref>.

Époque contemporaine

La place de Moissac dans l'organisation administrative du pays

La réforme administrative de la Révolution (1789-1790) place la commune de Moissac dans le département du Lot. Moissac est le chef-lieu d'un arrondissement à partir de 1800 et jusqu'en 1926. Le Modèle:Date<ref>Naissance du département de Tarn-et-Garonne sur le site de la préfecture du département</ref>, un décret de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] la rattache au nouveau département de Tarn-et-Garonne.

En 1830, des troubles surviennent en réaction à la perception des contributions indirectes, la foule s'attaquant au péage du pont de Moissac et menaçant d'incendier la maison du directeur des contributions. Toutefois, la situation se calme après l'intervention du préfet Chaper<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1863, les communes de Moissac et Lafrançaise cèdent chacune une partie de leur territoire pour former la nouvelle commune de Lizac<ref name="Cassini"/>.

Le raisin de Moissac

La commune est connue sous l'appellation de « ville du chasselas », du nom du raisin de table originaire du village de Chasselas (Saône-et-Loire) ; la production en AOC « chasselas de Moissac », est pratiquée par les exploitants agricoles du canton.

Les inondations de 1930

Cité uvale, Moissac a été l'une des villes les plus touchées par l'inondation de mars 1930 qui dévasta tout le Sud-Ouest dont notamment le Tarn-et-Garonne. L'historien Max Lagarrigue la qualifie d'« inondation du siècle »<ref>Max Lagarrigue,L’inondation du siècle, mars 1930, in Les Caprices du Temps, revue Arkheia, Modèle:N°, Montauban, 2009.</ref>, indiquant que « l'on dénombre, à Moissac, Modèle:Unité, Modèle:Unité détruites et Modèle:Unité »<ref>Max Lagarrigue,L’inondation du siècle, mars 1930,op. cit.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale et le refuge des enfants juifs

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Moissac est un refuge pour l'importante communauté des éclaireurs israélites de France (EIF). Ces derniers, hébergés au Moulin de Moissac, ou pour les plus jeunes à la Maison des enfants de Moissac, y demeurent durant la guerre grâce, entre autres, à la bienveillance des autorités municipales et de la population<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Des jeunes Juifs d'Europe centrale forment le « groupe rural de Charry » qui défriche une dizaine d'hectares à Viarose, en 1941 et 1942 : bien vu du voisinage, ce groupe est l'objet d'un rapport élogieux de la gendarmerie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, l'occupation de la zone Sud en Modèle:Date- rend la situation beaucoup plus difficile, bien que le préfet François Martin ait répugné à appliquer rigoureusement la répression antisémite<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les enfants juifs sont dispersés dans des familles d'accueil jusqu'à la Libération (Modèle:Date-). Une des responsables de ces refuges est Herta Cohn-Bendit, la mère de Daniel (lequel naît en 1945 à Montauban).

Dix habitants de Moissac sont honorés comme Justes parmi les Nations : Manuel Darrac, Henriette Ducom, Jean Gainard, Alice Pelous, Alida Bourel, Henri Bourel, Pierre Bourel, Renée Bourel, Albini Ginisty et Ernestine Ginisty<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au printemps 1944, une partie du [[2e division SS Das Reich|Modèle:4e SS « Der Führer »]] y est cantonnée, avant d’être appelée en Normandie et de commettre de nombreuses exactions sur sa route, notamment le massacre d’Oradour-sur-Glane<ref>Modèle:Atlas-Libération-France, Modèle:P.</ref>.

Mai 1968

En Modèle:Date-, les ouvriers de la Targa se mettent en grève (Modèle:Date-) précédés d'un jour par ceux, tout proche, de l'usine Péchiney à Castelsarrasin (Modèle:Date-). Des manifestations paysannes s'organisent aussi, sous la tutelle de Paul Ardouin, ancien compagnon de route du « tribun des paysans », l'ex-député communiste Renaud Jean<ref>Max Lagarrigue, Castelsarrasin-Moissac: « Ce sont les lycéens qui ont lancé 68 », in La Dépêche du Midi, 20/5/2008.</ref>.

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Composition du conseil municipal 2020-2026
Liste Tendance Effectif Statut
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Romain Lopez RN 27 Majorité
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Estelle Hemmami UG 6 Opposition

Rattachements administratifs et électoraux

Commune de l'arrondissement de Castelsarrasin faisant partie de la communauté de communes Terres des confluences et du canton de Moissac (avant le redécoupage départemental de 2014, Moissac avant le Modèle:Date- faisait partie de l'ex-communauté de communes Terres de confluences) et compté deux cantons le canton de Moissac-2 et le canton de Moissac-1.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Manifestations culturelles et festivités

La fête des fruits a lieu chaque année au début du mois de septembre où sont exposés les fruits issus de la région moissagaise : chasselas, pêches, pommes, cerises, prunes, poires.

La fête foraine s'installe au bord du Tarn pendant le week-end de Pentecôte, à proximité de l'Uvarium et du moulin de Moissac. À cette époque, on élit traditionnellement la rosière<ref>Moissac. Bienvenue aux Rosières - Tarn-et-Garonne : Ladépêche.fr</ref> et les marins se produisent en spectacle<ref>Moissac. Belle traversée au fil de l'eau pour les marins - Tarn-et-Garonne : Ladépêche.fr</ref>.

Santé

Le centre hospitalier intercommunal couvre l'Ouest du Tarn-et-Garonne. Après la fermeture de la maternité, les élus, les habitants de la ville et des collectivités locales se mobilisent<ref>Moissac. La réforme hospitalière inquiète, ladépêche.fr</ref> régulièrement pour défendre le maintien de l'activité hospitalière dont l'avenir semble encore incertain.

Social

La maison de l'emploi et de la solidarité regroupant divers organismes CCAS, GRETA, sécurité sociale, information logement, accompagnement retraite<ref>Modèle:Lien web</ref>...

Fichier:27 rue de la solidarite Moissac 2021.jpg
27 rue de la solidarité

Associations

La Croix-Rouge a fondé un comité de la Société des Secours aux Blessés Militaires dans les années 1870. L'Union des Femmes de France a également œuvré notamment entre 1923 et 1930<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2021 le siège social de l'unité locale est au Modèle:Nobr d'Anjou, à l'automne 2013 au Modèle:Nobr de la solidarité<ref>Modèle:Article.</ref>, en 2008 au Modèle:Nobr Daubasse, en 1982 il était au Modèle:Nobr Sainte Catherine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

Le culte protestant se célèbre à l'Église Évangélique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sports

Le club de rugby à XV « L'Avenir Moissagais » évolue en Fédérale 3.

La ville de Moissac a accueilli les joueurs de l'équipe des Fidji pour la coupe du monde de rugby à XV 2007.

Économie

Modèle:Article détaillé Même si son secteur fruitier reste développé avec notamment la présence de gros négociants tels que le groupe Boyer S.A. ou Blue Whale, l'économie de la cité uvale est en résistance. Ces anciens fleurons agricoles comme le fameux chasselas de Moissac, sont devenus marginaux. Ce raisin chasselas doré : le moissac ; production : plus de Modèle:Unité en 2012, demeure néanmoins la plus grosse production française de raisin de table. Ce fruit bénéficie de l'appellation d'origine contrôlée. La production subit depuis maintenant près d'une décennie une baisse importante due tant à des aléas climatiques (grêles et gelées, 2007-2008), une réduction des parcelles cultivées et par voie de conséquence une baisse du tonnage<ref>Max Lagarrigue, Bilan mitigé pour les chasselatiers moissagais, La Dépêche du Midi, 11 avril 2009.</ref>.

Côté industriel, l'usine de la Targa - après des rachats successifs, c'est le groupe helvétique Rieter qui détient ce site de 22 hectares - ne fait plus travailler que 103 salariés<ref>Max Lagarrigue, Moissac. Nouveau plan social à l'usine Rieter? - Tarn-et-Garonne : Ladépêche.fr, La Dépêche du Midi, 22/04/2009.</ref>. Un site très éprouvé depuis Modèle:Date- par la crise du secteur automobile et dont la pérennité n'est pas assurée à long terme<ref>M. Lagarrigue, Moissac. Rieter : un nouveau plan social annoncé, La Dépêche du Midi, 28/11/2009.</ref>.

La commune a toutefois investi plusieurs millions d'euros avec l'intercommunalité Castelsarrasin-Moissac dans une nouvelle route (la RD 118) reliant la zone du Luc, à Moissac, jusqu'à l'entrée de l'autoroute à Castelsarrasin. Un pont baptisé Quercy-Gascogne a été construit pour traverser le Tarn et permettre le désenclavement de la cité qui n'était alors accessible que par le passage sur le pont Napoléon.

Le véritable enjeu pour Moissac demeure aujourd'hui donc de réussir son développement touristique. Passage incontournable du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle GR 65, entre 15 000 et 20 000 pèlerins<ref name="tou">Touléco : Le magazine de l'économie toulousaine N.12 novembre-décembre 2012 Modèle:P. "Moissac, la ville aux 200 000 touristes"</ref> font une halte dans l'ancien cloître bénédictin. Des pèlerins auxquels s'ajoutent de plus en plus de touristes attirés par les joyaux de l'architecture médiévale moissagaise. À ce titre, la commune bénéficie des labels Grands Sites de Midi-Pyrénées et Ville d'Art et d'Histoire décernés respectivement par le conseil régional et le Ministère de la Culture.

Fichier:Le moulin de moissac - Arnaud Saint Germes.jpg
Hôtel « Moulin de Moissac ».

Le moulin de Moissac, surplombant le Tarn depuis 1474, a depuis quelques années repris son activité et permis de redonner un nombre de lits suffisants à la cité uvale auquel s'ajoutent le gîte de l'Ancien Carmel (Ancien couvent de carmélites restauré en 2000, pour accueillir groupes divers et sportifs), les gites d'étapes La Gite Ultreia et de La Petite Lumière Moissac. Reste que de nombreux commerces du centre-ville (cafés et restaurants) ont ces dernières années de plus en plus de difficultés à pérenniser leurs activités, la commune ayant été obligée à plusieurs reprises de faire valoir son droit de préemption sur les baux commerciaux pour éviter la fermeture définitive de ces commerces œuvrant pour l'animation touristique de la commune<ref>Max Lagarrigue, Moissac. À quand la réouverture du Flore ?, La Dépêche du Midi, 25/03/2010.</ref>. En 2012, ce sont près de 200 000 touristes, dont 35 % d'étrangers, qui visitent la ville. Les retombées économiques par an sont de l'ordre de 4 millions € par an<ref name="tou"/>.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Moissac facade SaintPierre.jpg
Abbaye Saint Pierre de Moissac.

Lieux et monuments

Fichier:Cloître de Moissac 2.jpg
Cloître de l'abbaye Saint-Pierre de Moissac.

Patrimoine Religieux

L'abbaye Saint-Pierre de Moissac

Église Saint-Pierre, ancienne église abbatiale avec le portail (1130), un des chefs-d'œuvre de la sculpture romane. De l'édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ne subsiste plus que le massif clocher-porche, sorte de donjon avec chemin de ronde, construit dans un but défensif mais dont le dernier étage ne date que de la fin de l'époque gothique.

Cloître (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), un des mieux conservés de l'Occident chrétien<ref>Extrait de l'émission de France 3 "Des racines et des ailes", sur Youtube (2016)</ref>. L'abbaye Saint-Pierre et son cloître furent parmi les premiers édifices classés et restaurés au titre des monuments historiques par la commission présidée par Mérimée, dans les années 1840. Ils ont été inscrits en 1998 au Patrimoine mondial de Unesco sous le titre des Chemins de Compostelle en France<ref>Fiche UNESCO des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.</ref>.

Église Saint-Martin de Moissac

L'église Saint-Martin, dont certaines parties datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L'église (sauf la chapelle nord) a été classée au titre des monuments historiques en 1922<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Les peintures murales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui ornent l'archivolte de l'arc d'entrée et les murs de la chapelle latérale ont été classées au titre des monuments historiques en 1953<ref name=":0" />. La parcelle DI 19, située 28, avenue de Gascogne, contenant les vestiges d'un balnéaire antique et portant l'église Saint-Martin a été inscrite au titre des monuments historiques en 2014<ref name=":0" />.

Ancienne église Saint-Michel de Moissac

L'ancienne église Saint-Michel de Moissac située 49 rue Malaveille, mentionnée en 1073, mais origine est beaucoup plus ancienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Édifices religieux recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel
Autres édifices religieux

Patrimoine Civil

Les amateurs d'art régional peuvent découvrir des céramiques - surtout d'Auvillar -, des meubles régionaux des {{#switch: XVIII
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}}, coiffes moissagaises ou encore la reconstitution d'une cuisine du bas Quercy au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La chapelle haute est consacrée à l'art religieux.

  • Les halles, place des Récollets. Construites en 1891 par l'architecte municipal Jean Rouma, l'édifice, à l'intérieur et autour duquel se tient le marché hebdomadaire, associe avec élégance pierre, brique et fonte, et son décor de céramique vante déjà les produits du terroir.
  • Le pont Napoléon : décidé par Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et terminé par Modèle:Noble, on a une vue sur les quais et le pont Saint-Jacques : héritier d'un ouvrage médiéval, si ce n'est romain.
Fichier:Pont napoléon moissac.JPG
Le pont Napoléon sur le Tarn à Moissac (82), automne 2012.
  • Mottes de Sainte-Livrade. Plusieurs mottes semblent abriter des souterrains, dont celle située « À la Grande Motte », voisine du château de Sainte-Livrade. Elle présente deux entrées situées à plus de Modèle:Unité au-dessus du Tarn, sur un flanc abrupt. Fut découvert à proximité : des couteaux et pointes de flèches en silex, des poteries épaisses avec un grain grossier ornées de rebords fait à la main. De même, Deval, mentionne une Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le pèlerinage de Compostelle

Moissac est sur la Via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

On vient de Lauzerte. La prochaine commune est Auvillar, réputée pour sa halle ronde et l'église Saint-Pierre.

Quittant Moissac par la porte Saint-Jacques, certains jacquets traversaient la Garonne en bac à La Pointe, en direction du prieuré Saint-Nicolas-de-Grave<ref name="1999jal">Modèle:Article.</ref>,<ref name="1976Higounet">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Si d'autres préféraient franchir la Garonne à Malause, tous se retrouvaient à Auvillar.

L’accueil des pèlerins

S'ils n'avaient trouvé place à l'hôtellerie, ils pouvaient compter sur la maladrerie de l'abbaye, située près de l'église Saint-Martin, ou sur les autres hôpitaux de la cité moissagaise, dont un était placé sous le vocable de Saint-Jacques.

La confrérie Saint-Jacques de Moissac

Moissac est l'une des rares villes de la Via Podiensis où l'on trouve mention d'une confrérie de Saint-Jacques. Cette association apparaît tardivement, en 1523. À cette époque, les mentalités ne sont plus ce qu'elles pouvaient être au cœur du Moyen Âge, quand les confrères fondaient ou géraient des hôpitaux.

Les confrères-pèlerins de Moissac semblent repliés sur eux-mêmes. Leurs activités essentielles sont la célébration de la Saint-Jacques, messe, procession et.. banquet, ainsi que l'assistance aux funérailles des confrères morts.

Moissac, comme Cahors, possédait du reste une paroisse dédiée à cet apôtre.

Depuis 2000, l'ancien Carmel, centre de stages et de séjours, accueille plus de Modèle:Nb personnes par an et notamment les pèlerins en chemin vers Saint Jacques de Compostelle. Entièrement restauré, ce bâtiment historique est situé à flanc de colline.

Patrimoine naturel

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Dent, paratype de Cadurcotherium nouletiMHNT.

Sur le territoire de la commune de Moissac en 1909 a été mis au jour une nouvelle espèce de rhinocéros fossile, Cadurcotherium nouleti, aujourd'hui renommé Cadurcotherium cayluxi de l'Oligocène (Rupélien). Le paratype est conservé au muséum de Toulouse.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Moissac logo vertical.svg
On retrouve sur le logo - réalisé en 2012 - les grains de chasselas et les arches du cloître, symboles indissociables de Moissac, et l’onde qui représente les eaux du Tarn.

Modèle:Blason-ville-fr

Culture populaire

Littérature
Cinéma

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
  • Daniel Borzeix, René Pautal, Jacques Serbat, Histoire de Moissac, Treignac, Édition Les Monédières, 1992.
  • François Boulet, Moissac 1939-1945. Résistants, Justes et Juifs, Éditions Ampelos, 2016, 160 p. (préface de Jean-Claude Simon)
  • François Boulet, Petite histoire de Moissac, Pau, Cairn éditions, 2017, 174 p. (préface de Jean-Paul Nunzi, avant-propos de Frédéric de Gournay)
  • André Calvet, « De la pierre au son. Archéologie musicale du tympan de Moissac », Accord Edition, 1999. Consultable sur : andrecalvet.com
  • André Calvet, « De la pierre aux lieux - Noms de lieux et de personnes de Moissac », Éditions Ostal Redond, 2006. Consultable sur : andrecalvet.com
  • André Calvet, Régis de la Haye, René Pautal, « De la pierre aux rues - Dictionnaire des noms de rues de Moissac », Éditions Ostal Redond, 2007. Consultable sur : andrecalvet.com
  • André Calvet, « René Calvet. Du chantier de jeunesse au STO », Messages imprimerie, Toulouse, 2009. Consultable sur : andrecalvet.com
  • André Calvet, « Diccionari Occitan-Frances de la flora del moissagues e d'alentorn. Amb l'ajuda de Renat Pautal ». Consultable sur andrecalvet.com
  • Chantal Fraïsse, Moissac. Histoire d'une abbaye, Cahors, La Louve, 2006.
  • Ernest Rupin, L'Abbaye et les cloîtres de Moissac, Paris, 1897, réédité en 1981 (réédition)
  • Adrien Lagrèze-Fossat, Études historiques sur Moissac, Treignac, éditions Les Monédières, 1994 (3 tomes, 528, 550 et 572 p.)
  • René Pautal, Adrien Lagrèze-Fossat (1814-1874), un bourgeois érudit, Treignac, éditions Les Monédières, 2001.
  • Henri Ena et Jean Coladon Moissac, de la pierre à l'aquarelle, Préface de Chantal Fraïsse, édition Les Trois Lièvres, 2003<ref>Modèle:ISBN.</ref>.
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

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Références

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