Le Chambon-sur-Lignon
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Le Chambon-sur-Lignon est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle s'est d'abord appelée Le Chambon puis Le Chambon-de-Tence avant de prendre son nom actuel en 1923. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune du Chambon-sur-Lignon se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>. Le Chambon-sur-Lignon est située dans les monts du Vivarais, à l'est du Velay, près de la limite administrative avec le département de l'Ardèche.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> du Puy-en-Velay<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Yssingeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Mars (Modèle:Unité), Mazet-Saint-Voy (Modèle:Unité), Tence (Modèle:Unité), Devesset (Modèle:Unité), Le Mas-de-Tence (Modèle:Unité), Saint-Jeures (Modèle:Unité), Les Vastres (Modèle:Unité), Chenereilles (Modèle:Unité).
Rose des vents | Saint-Jeures | Tence | Rose des vents | |
Mazet-Saint-Voy | Modèle:Abréviation discrète | Devesset | ||
Modèle:Abréviation discrète Le Chambon-sur-Lignon Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Les Vastres | Mars (Ardèche) |
Saint-Agrève{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Voies de communication et transports
La commune est située à proximité de l'axe Le Puy-en-Velay – Valence.
Urbanisme
Typologie
Le Chambon-sur-Lignon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55 %), prairies (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), zones urbanisées (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Carte orthophotographique de la commune.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Unité, alors qu'il était de Modèle:Unité en 2013 et de Modèle:Unité en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 53,1 % étaient des résidences principales, 33,9 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,5 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Chambon-sur-Lignon en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (33,9 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Le Chambon-sur-Lignon<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Haute-Loire<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 53,1 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 33,9 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,9 | 12,4 | 8,2 |
Toponymie
- 1893 : Le Chambon devient Le Chambon-de-Tence.
- 1923 : Le Chambon-de-Tence prend le nom du Chambon-sur-Lignon.
Chambon est un toponyme d'origine celtique signifiant « courbe, méandre »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Située dans le Massif central, ville huguenote depuis la Réforme du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune et sa région sont depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une station de « tourisme de pauvres pour les pauvres ». Les bonnes œuvres protestantes, notamment " l'œuvre des enfants à la montagne" du pasteur Louis Comte, envoient les enfants pauvres de Lyon et Saint-Étienne respirer le bon air dans les fermes que les paysans hébergent<ref name="Télérama">Modèle:Lien web.</ref>.
Puis dans les années 1930 la ville accueille réfugiés espagnols, allemands et autrichiens antinazis et juifs étrangers, grâce à certaines personnes comme Modèle:Mme de Félice, le pasteur André Trocmé et le maire Charles Guillon<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Télérama" />.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Le Chambon et les communes voisines accueillent des réfractaires au STO et se rendent célèbres par l'action de leurs habitants pour aider les Juifs. L'historien François Boulet a forgé la notion de Montagne-refuge pour caractériser cet accueil singulier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, notion reprise par d'autres historiens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Arrivés en 1934, le pasteur en titre de la paroisse André Trocmé et sa femme Magda, fondent en 1938 l’École nouvelle cévenole qui deviendra le Collège Cévenol<ref name="Télérama" />. Ils s'attachent à sauver des personnes juives, menacées de déportation vers les camps de concentration. Tous deux poussent les villageois (essentiellement des protestants dont la mémoire de leur propre persécution est encore vive) à les accueillir dans leurs maisons et dans les fermes des alentours, ainsi que dans des institutions publiques. L'autre pasteur, Édouard Theis, directeur de l’École nouvelle cévenole, accueille aussi bien des professeurs que des enfants juifs. À l'approche des patrouilles allemandes, les personnes hébergées partent se cacher dans la montagne. Après leur départ, les habitants vont dans les bois en chantant une certaine chanson pour prévenir les Juifs que le danger est écarté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'action généreuse des époux Trocmé en 1940-45 est évoquée dans le livre de Pierre Bayard (Aurais-je été résistant ou bourreau, Paris, éd. Minuit, 2013/2022, Modèle:P. ss.) comme exemple de résistance non violente et de courage personnel malgré le danger qu'elle fait courir à ceux qui la pratiquent.
Au-delà de l'accueil, les habitants de cette région ont fourni de faux papiers d'identité, des cartes de rationnement et aidé au passage de la frontière avec la Suisse<ref>Pour une description de la vie au Chambon-sur-Lignon durant la Seconde Guerre mondiale : L'Auberge des musiciens, de Léon Poliakov (voir Bibliographie).</ref>. Ce fut notamment le cas de Pierre Piton, passeur et résistant, ou d'Aimé Malécot, architecte protestant stéphanois, qui faisait de faux papiers dans son cabinet d'architecture, récupérait des tampons de différentes mairies qu'il faisait passer au Chambon à Mireille Philip, l'épouse d'André Philip. Cependant, certains habitants payèrent ce courage de leur vie et furent arrêtés et déportés, comme le cousin du pasteur Trocmé, Daniel Trocmé, qui mourut au camp de Majdanek. Le documentaire Les Armes de l'esprit avance le chiffre de Modèle:Unité ayant trouvé refuge à un moment ou à un autre dans la région du Chambon-sur-Lignon, certains historiens<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> optent pour une évaluation beaucoup plus prudente, d'environ Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou encore d'environ un millier de juifs, dont 30 % d'enfants<ref name="Cabanel">Modèle:Ouvrage.</ref>. Étant donné l'absence de coordination centralisée de cette résistance spirituelle au nazisme et donc l'absence de source ou de méthode fiable, tous s'accordent à dire qu'il est illusoire de vouloir dénombrer précisément les survivants ayant résidé ou juste brièvement transité par Le Chambon dans le cadre d'une filière d'évasion. Il est à souligner que ce mouvement de résistance non violente s'est étendu au-delà des quelque 9 à Modèle:Unité de l'ensemble du plateau Vivarais-Lignon et que les minorités catholiques ont également contribué au sauvetage<ref group="Note">Un exemple de sauvetage par des congrégations religieuses catholiques est celui de la commune de Chavagnes-en-Paillers.</ref>,<ref name="Cabanel" />. Des organisations juives ont également contribué à ce mouvement, notamment l'Œuvre de secours aux enfants, les Éclaireuses éclaireurs israélites de France et le service André, organisation de Résistance juive<ref name="Cabanel" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En plus de la quarantaine de médailles de « Justes parmi les nations » attribuées individuellement aux habitants, en 1990, le gouvernement israélien avec l’Institut Yad Vashem de Jérusalem honore le Chambon-sur-Lignon et les communes avoisinantes. Il décerne un diplôme d’honneur collectivement « aux habitants du Chambon-sur-Lignon et des communes voisines qui se sont portés à l’aide des Juifs durant l’occupation allemande, et les ont sauvés de la déportation et de la mort »<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Un petit jardin et une plaque honore le Plateau du Chambon, ils se situent sur le chemin de la Vallée des Communautés et du Jardin des Justes au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. En tant que ville, Le Chambon est la seule, en France, à avoir reçu cet honneur, seulement 4 autres collectifs<ref name=":0" /> sont honorés dans le jardin de Yad Vashem (le village néerlandais de Nieuwlande, la résistance Danoise, la grève de 1941 à Amsterdam et l'organisation Zegota en Pologne)<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Parmi les nombreux juifs accueillis et cachés au Chambon figurent le futur mathématicien Alexandre Grothendieck, l'écrivain André Chouraqui, l'orientaliste Georges Vajda, le philosophe Jacob Gordin et les historiens Jules Isaac et Léon Poliakov. Albert Camus vint au Chambon en 1942-1943 pour soigner sa tuberculose<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, y écrivit Le Malentendu, et travailla à La Peste et à L'Homme révolté.
Le village a accueilli le président de la République Jacques Chirac le Modèle:Date, journée au cours de laquelle il prononça un discours hommage, où, dans une sorte de réponse à son propre discours du Vel d'Hiv du Modèle:Date, il opposa à Modèle:Citation, Modèle:Citation fait par les Modèle:Citation
Dans l'ouvrage Le village des Justes, Le Chambon-sur-Lignon de 1939 à nos jours<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, l'écrivain et psychanalyste Emmanuel Deun produit les témoignages des derniers survivants en date et analyse le processus mémoriel autour de cette histoire qui s'est mis en place après-guerre et qui est toujours à l'œuvre aujourd'hui.
Le Modèle:Date, Le Chambon a accueilli le président de la Commission européenne José Manuel Durão Barroso, venu saluer l'équipe de rugby à XV du Portugal participant à la coupe du monde 2007 et qui avait été logée sur le plateau<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Le Modèle:Date, la commune fut endeuillée par l'affaire Agnès Marin, dans laquelle une élève du Collège Cévenol fut assassinée dans des conditions affreuses par un condisciple. Cette affaire porta le coup de grâce à l'établissement, établissement secondaire international fondé en 1938 par le pasteur André Trocmé, qui était déjà en proie à des difficultés de trésorerie depuis plusieurs années et placé en redressement judiciaire. Il ferma ses portes en juillet 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date fut inauguré un lieu de mémoire commémorant l'accueil et le sauvetage des juifs par les habitants du territoire pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En septembre 2016, Jacques Livchine rappelle dans une lettre ouverte au président de région Laurent Wauquiez l'histoire du village de Chambon-sur-Lignon en réponse à la pétition lancée par ce dernier contre l'accueil des réfugiés. Il lui rappelle entre autres que le village de Chambon-sur-Lignon a, à lui seul, accueilli Modèle:Nombre et qu'il est le seul village à avoir sa plaque des justes au mémorial Yad Vashem de Jérusalem<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En janvier 2021, il apparaît qu'Erich ou (Erick) Schwam, juif né en Autriche et mort le 25 décembre 2020, qui avait échappé avec une partie de sa famille au nazisme en trouvant refuge au Chambon-sur-Lignon, a légué à la commune un<ref name="FrBl">Modèle:Lien web.</ref> ou deux millions d'euros<ref name="progres-schwam">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web. L'article est aussi accessible ici.</ref>. L'ancienne maire, Eliane Wauquiez-Motte<ref>Modèle:Lien web</ref>, mère de Laurent Wauquiez, l'a rencontré, notamment en 2013 : Modèle:Citation<ref name="FrBl"/>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune du Chambon-sur-Lignon est membre de la communauté de communes du Haut-Lignon<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Tence. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Mézenc pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 23,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 42,2 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,44 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 41 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (42,8 % dans le département).
Emploi
En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (62,1 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Nobr en 2018, contre 992 en 2013 et 1 049 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 819, soit un indicateur de concentration d'emploi de 115,2 % et un taux d'activité parmi les Modèle:Nobr ou plus de 44,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 819 actifs de Modèle:Nobr ou plus ayant un emploi, 438 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Tourisme
Juste après la guerre, le Chambon-sur-Lignon connaît un fort attrait touristique. L'office du tourisme du Haut-Lignon est l'un des plus anciens de France (cent ans en 2012).
De nombreuses infrastructures ont été construites sous le mandat de Raymond Vincent afin de continuer à développer le tourisme (un golf 18 trous, tennis, etc.).
Le Chambon-sur-Lignon mise depuis quelques années sur les infrastructures sportives. De nombreuses équipes de sport professionnelles viennent chaque année en stage de préparation physique. En 2011, le village accueillit l'équipe de France de rugby (XV de France) pour un stage de préparation à la coupe du monde en Nouvelle-Zélande.
Depuis le Modèle:Date, on peut visiter le lieu de mémoire du Chambon-sur-Lignon, un musée qui regroupe les traces de la désobéissance civile collective des habitants du plateau et de leur sauvetage des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Tout en mentionnant les noms des quatre-vingt dix personnes proclamées « justes » par Yad Vashem, en commençant par les animateurs de la communauté que furent les pasteurs Trocmé et Theis, le maire Guillon et l'instituteur Roger Darcissac, le mémorial explique le contexte et précise bien que c'est l'ensemble du Plateau, au-delà même de la commune du Chambon, qui fut impliqué dans ces actes d'héroïsme discrets.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Temple protestant
Le temple protestant : en 1604, les protestants du Chambon édifièrent un premier temple au lieu-dit le Creux, en bas du village. Ce temple fut incendié et détruit en 1679, sur ordre de l'intendant D'Aguesseau (1638-1716). En 1810, après la publication des Articles organiques de 1802, les fidèles demandent l'édification d'un nouveau lieu de culte. Le temple est alors inauguré en 1821.
Château du Pont de Mars
Le château du Pont de Mars : construits au Moyen Âge, le château et sa tour médiévale dominaient l'entrée du Velay en provenance du Vivarais via le Pont de Mars qui enjambe le Lignon. Abandonné en 1848, il tomba en ruine avant d'être reconstruit, avec les pierres d'origine, en 1928 par la famille de Chalendar, originaire de Saint-Agrève<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Collège-lycée cévenol
- Collège-lycée Cévenol international (collège Cévenol) fondé par André Trocmé et Édouard Theis en 1938.
Lieu de mémoire
Lieu de mémoire inauguré en juin 2013 pour rappeler l'attitude des habitants du Chambon et des alentours dans l'accueil et le sauvetage des juifs pendant l'Occupation.
Train touristique
La commune est desservie par le train touristique Velay Express<ref>Modèle:Lien web.</ref>, plus haut train à vapeur de France<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui emprunte une ligne historique ouverte en 1902<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
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Le temple protestant
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L'église.
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L'église.
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Le château du Pont-de-Mars.
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Le Pont-de-Mars, sur la rive du Chambon.
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Gare touristique Le Chambon - Mazet.
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Le Cholet au hameau du Genest.
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Pont du Cholet au hameau du Genest.
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Borne limite de départements : Saint-Agrève (Ardèche) et Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire).
Culte
- Association Culturelle Église Réformée Évangélique.
- Assemblée Chrétienne Évangélique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Église Protestante Évangélique.
Personnalités liées à la commune
- Étienne Adhéran (1799-1857) : pasteur protestant ;
- Louis Comte (1857-1926) : pasteur stéphanois, initiateur de L'Œuvre des Enfants à la Montagne ;
- Charles Guillon (1883-1965) : pasteur, Juste, maire du Chambon (1933-1959), président du conseil général de la Haute-Loire (1945-1948), secrétaire mondial à Genève des UCJG<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Roger Darcissac (1898-1982) : directeur de l'établissement scolaire public au Chambon-sur-Lignon, Juste parmi les nations pour son action au Chambon-sur-Lignon pendant la Seconde Guerre mondiale ;
- Juliette Usach (1899-1984) : directrice de la Guespy et Juste ;
- Édouard Theis (1899-1984) : pasteur et Juste français ;
- Mireille Philip (1901-1991) : épouse d'André Philip, résistante, Juste parmi les nations ;
- Théodore de Félice (1904-2005) : pasteur, homme politique, juriste et linguiste, spécialiste du dialecte occitan parlé au nord-est de la Haute-Loire ;
- André Trocmé (1905-1971) : pasteur et Juste français ;
- Virginia Hall (1906-1982) : agent secret américain, organisatrice des parachutages au Chambon pendant la Seconde Guerre mondiale ;
- Albert Camus (1913-1960), écrivain et philosophe français, y séjourna durant la guerre ;
- Léo Sauvage (1913-1988) : journaliste français, auteur de L'Affaire Oswald (éditions de Minuit, 1965) ;
- Paul Ricœur (1913-2005) : philosophe français, enseigna trois ans au collège Cévenol du Chambon après 1945 ;
- Romain Gary (1914-1980) : via son roman Les Cerfs-volants ;
- August Bohny (1919-2016) : enseignant suisse, Juste parmi les nations pour son action au Chambon-sur-Lignon ;
- Raymond Veillith (1923-2009) : astronome amateur, directeur de la revue ufologique Lumières dans la nuit de 1958 à 1988 ;
- Henri Lindegaard (1925-1996), pasteur et artiste peintre, échappa à la rafle de 1943 à la maison des Roches et en témoigna<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ;
- Alexandre Grothendieck (1928-2014) : mathématicien français ayant reçu la médaille Fields ;
- Erich Schwam (1930-2020) : bienfaiteur du Chambon, pharmacien dans la région lyonnaise, né à Vienne en Autriche et de confession juive, réfugié en 1943 avec ses parents dans le village, alors qu'il avait Modèle:Nobr. Dans son testament, Erich Schwam, lègue un<ref name="FrBl"/> ou plusieurs millions d'euros à la commune<ref name="progres-schwam" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Jacques Livchine (°1943) : comédien et metteur en scène ;
- Gérard Bollon (°1944), historien né au Chambon.
- Nathalie Somers (°1966), auteure jeunesse dont les parents sont nés au Chambon. Son roman Je me souviens encore, Rebecca... relate la résistance du Chambon lors de la seconde guerre mondiale.
- Laurent Wauquiez (°1975) : homme politique français, fils d'Éliane Wauquiez-Motte qui fut maire du Chambon<ref>Modèle:Article.</ref> de 2008 à 2020 ;
- Timothée Chalamet (°1995), acteur franco-américain nommé aux Oscars en 2018, y a passé plusieurs étés dans la maison de son grand-père Roger Chalamet, ancien pasteur du Chambon<ref>Modèle:YouTube.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
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- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:Ouvrage.
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- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Friedrich Matz - Ceux du Chambon, 1939-1944, Deux frères sauvés par les Justes - publié aux éditions Steinkis en 2021
- Modèle:Ouvrage
Filmographie
- 2010 : Héros de l'ombre de Lionel Chetwynd
- 1989 : Les Armes de l'esprit de Pierre Sauvage Modèle:Plume
Articles connexes
- Lignon du Velay
- Liste des communes de la Haute-Loire
- Liste des anciennes communes de la Haute-Loire
- La Colline aux mille enfants, téléfilm de 1994 se passant au Chambon-sur-Lignon durant la Seconde Guerre mondiale.
- Dieulefit
- Moissac
- Madeleine Dreyfus
Liens externes
- Site de la mairie
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Lien web, le documentaire de Pierre Sauvage
- Modèle:Lien web
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes