Saint-Agrève
Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Agrève est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le bourg central de cette commune est situé sur les pentes du mont Chiniac qui culmine à 1126 m d'altitude et ses habitants sont les Saint-Agrèvois<ref>Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Ardèche.</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation
La commune, traversée par le [[45e parallèle nord|Modèle:45e nord]], est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ Modèle:Unité).
Rattachée à la communauté de communes du Val d'Eyrieux dont le siège est situé au Cheylard, la commune de Saint-Agrève est située au nord-ouest du département de l'Ardèche, dans sa partie la plus élevée en altitude, non loin de la frontière avec le département de la Haute-Loire, à environ 60 kilomètres à l'ouest de Valence et à l'est du Puy-en-Velay.
Saint-Agrève possède une enclave au sud-est, autour du village du Pouzat, ancienne commune ayant fusionné avec Saint-Agrève en 1973.
Communes limitrophes
Saint-Agrève est limitrophe de neuf communes<ref>Modèle:Lien web</ref>, dont huit sont situées dans le département de l'Ardèche et une placée dans le département de la Haute-Loire. Ces municipalités sont réparties géographiquement de la manière suivante :
Environnement
S'élevant à plus de Modèle:Unité d'altitude, le plateau de Saint-Agrève offre le paysage caractéristique d'un milieu rural de moyenne montagne, doucement vallonné. Au rythme des saisons, les paysages naturels du plateau surprennent toujours. Sur le plateau, l'élevage des vaches, des chevaux ou des moutons est le plus courant. Dans leurs pâtures, ces animaux agrémentent le paysage naturel.
Géologie
Sur le plan géologique, le plateau de Saint-Agrève est une pénéplaine qui a été soulevée et érodée. Le socle est granitique : c'est le granite du Velay mélangé à diverses autres roches métamorphiques. Le plateau saint-agrèvois correspond à un morceau de vieille table cristalline qui constitue l'ossature du Massif central. En quelques endroits on peut observer des orgues basaltiques d'origine volcanique. Le relief crée un climat très contrasté selon la pente et l'exposition. En général, l'hiver est long avec des chutes de neige, pendant lesquelles souffle la burle.
Climat
Modèle:Article connexe La courte période de végétation (avril à août) témoigne de la rudesse climatique du plateau. Pourtant, au fil des mois du printemps et de l'été, on trouve de nombreuses fleurs aux couleurs attrayantes : la jonquille, le bleuet, le genêt, le pissenlit ou encore la digitale pourpre. La végétation se compose de hêtres, de sapins et de pins sylvestres. Ces derniers s'étendent sur l'ensemble du plateau notamment dans ses parties les plus sèches et les plus ensoleillées. Les hêtres et les sapins occupent les endroits les plus frais et humides.
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par l'Eyrieux, rivière de Modèle:Nb<ref name=sandre>Modèle:Sandre</ref> qui rejoint la rive droite du Rhône au niveau de la commune de La Voulte-sur-Rhône.
Voies de communication
Voies ferrées
Voies routières
Le territoire de la commune est traversé par de nombreuses routes :
- la route départementale 533 (RD533), ancienne route nationale qui relie Saint-Agrève à Valence dans la Drôme.
- les routes départementales 9, 21, 27 et 120, routes secondaires qui relient la commune aux communes environnantes.
Urbanisme
Typologie
Saint-Agrève est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57 %), prairies (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones urbanisées (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
Risques sismiques
Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Agrève est situé en zone de sismicité Modèle:N° (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise, mais non loin de zone de sismicité Modèle:N°, située sans la partie orientale du département de l'Ardèche<ref>Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
Histoire
Antiquité
Période gauloise
Saint-Agrève est née sur le mont Chiniac. Au seuil de l'histoire, ce n'est encore qu'un pauvre village, à peine quelques masures accrochées au flanc de la colline. On raconte qu'à cette époque, le pays était peuplé et exploité par les Segovellaunes, une tribu de Gaulois apparentés au peuple helvien et qu'une immense forêt recouvrait le plateau. La colline, elle-même, se serait appelée le mont Ursin, la montagne aux ours.
Époque gallo romaine
Arrive l'emprise du pays par les Romains. Séduits par la forte position stratégique du mont Chiniac, ils y bâtissent un fort. Le mont Ursin devient alors Cinnacum, la ville de Cinna. Ce nom, par corruption, serait devenu Chinacum. Ainsi protégée, la cité se développe et voit le plateau se garnir de petites exploitations agricoles. Des grands ports de la vallée du Rhône, plusieurs routes convergent vers Saint-Agrève pour se diriger ensuite sur le Puy et le pays vellave. Ce premier réseau routier orientera, pendant des siècles, la vie militaire et économique du village.
Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La religion chrétienne se répand peu à peu en Ardèche. Les campagnes restent longtemps rebelles à la foi nouvelle et ce n'est qu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'un évêque du Puy, nommé Agrève, évangélise le plateau de Saint-Agrève où il meurt le Modèle:1er février de l'an 602. En souvenir de lui, les habitants débaptisèrent Chinacum pour en faire Sanctus Agrippa, Saint-Agrève.
Moyen Âge
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs villes du Vivarais négocient, souvent à l'amiable, avec le seigneur local ruiné par les guerres, le rachat de leurs libertés. En 1289, le vicomte de Polignac accorde aux habitants de Saint-Agrève leurs premières libertés et franchises. C'est l'origine de la communauté libre de Saint-Agrève.
En 1446, Saint-Agrève connaît un regain d'activité. À la limite du plateau, cette bourgade commerçante est avant tout une ville de foires, un important marché où se rencontrent deux mondes bien différents (le plateau et le pays de pentes) aux ressources complémentaires. Les unes arrivent du Midi, chargées de sel, de vin. Les autres, venant du Velay ou du Forez, portent les produits de la montagne : planches, grains, fromages. Cet accroissement de l'activité va de pair avec une augmentation de la population, et en 1464, lors de la rédaction des « Estimes du Vivarais », le bourg compte cent deux feux, ce qui fait une des plus importantes agglomérations du Vivarais.
Époque moderne
Les guerres de Religion
L'événement marquant de ce Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est le développement des guerres religieuses. Elles affligèrent le Velay voisin de 1560 à 1596. Introduite en 1538, la « religion prétendue réformée » comme disent les catholiques de l'époque, se répand rapidement à travers le Vivarais.
En 1562, la Réforme gagne Saint-Agrève, qui devient le théâtre de sièges successifs où tour à tour, catholiques et protestants se disputent la place. Ainsi, le mois de mars 1563 voit la prise de Saint-Agrève par le comte de Tournon auquel ce succès coûta la vie. Quelques années plus tard, son fils Just et Saint Vidal, gouverneur du Velay, marchent sur Saint-Agrève à la tête de six cents chevaux, cinquante à soixante enseignes de gens de pied et douze canons. Le siège débute le Modèle:Date. Le Modèle:Date-, la ville est prise et rasée. En 1585, l'édit de Nemours interdit le culte réformé et rallume les guerres civiles. Jacques de Chambaud, chef des protestants, prévoyant une attaque, fortifie la ville et la déclare imprenable. Le comte de Tournon, sénéchal du Puy, et Saint-Vidal assiègent Saint-Agrève avec une armée d'environ douze mille hommes et quatre canons. Le Modèle:Date, après une résistance de huit semaines, Chambaud capitule. Saint-Agrève est rasée pour la seconde fois.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le développement de Saint-Agrève ne se fait plus seulement sur la colline. Une rue animée s'étend entre deux places, l'activité commerciale étant concentrée dans le bourg. Le réseau routier est amélioré et Saint-Agrève, ville de foire, propose un grand nombre d'auberges et de remises, la commune devenant ainsi un relais et un entrepôt, notamment pour les muletiers et les charretiers.
Époque contemporaine
En 1902, le chemin de fer fait son apparition, avec le développement du réseau départemental du Vivarais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution favorise les déplacements des travailleurs de la région, dont le nombre s'est accru avec la révolution industrielle, mais aussi le développement touristique de Saint-Agrève, qui devient un lieu de repli des citadins en quête de grand air. Aujourd'hui, cette ligne historique est uniquement touristique : nommée le Velay Express<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elle a été remise en service et exploitée par les voies ferrées du Velay.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Agrève est, comme d'autres communes du Vivarais, un lieu de repli et d'accueil pour la communauté juive<ref>Henri Bariol, Saint Agrève, chemins de nature, chemins de mémoire.</ref>
La Résistance polonaise et la Compagnie Cracovie
Le lieutenant Pierre Głowacki réside à l'hôtel Beau Séjour de Saint-Agrève, un centre de convalescence pour militaires polonais démobilisés après la défaite de 1940. Le Modèle:Date-, avec dix autres camarades, il déserte le centre et prend le maquis. Ils sont armés et vivent dans les bois de la région d'Annonay. Ils sont ravitaillés par des paysans locaux, l'un d'eux leur offrant l'hospitalité de sa grange durant la saison hivernale. Le groupe reçoit entre autres le renfort de jeunes mineurs stéphanois recherchés par les Allemands, Florian Piasecki et Roman Nowaczyk.
Pierre Głowacki est nommé le Modèle:Date- responsable de la compagnie polonaise FFI de Saint-Agrève. À la date du Modèle:Date-, le détachement comprend 22 militaires et est nommé « Cracovie ». Il est mis à la disposition du capitaine Mouchot, responsable de l'ancienne Armée secrète locale à Lichessol.
Du 5 au Modèle:Date-, le détachement de Głowacki participe aux combats contre l'armée allemande dans le secteur du Cheylard, à 25 kilomètres de Saint-Agrève. Un FFI polonais de Saint-Agrève est tué durant cette action.
Pour cantonner son unité, renforcée par l'arrivée de nombreux volontaires, le lieutenant Głowacki réquisitionne une ferme dans uns zone boisée à deux kilomètres de Saint-Agrève. La subsistance est assurée par l'obtention de tickets de rationnement et l'achat de denrées alimentaires sur le marché libre. Les fonds proviennent de l'organisation du colonel « Daniel », le réseau polonais Monika. L'organisation d'aide aux réfugiés polonais TOPF du président Jakubowski fournit plusieurs livraisons de chaussures, vêtements et couchages à l'unité de Saint-Agrève.
Au début Modèle:Date-, Głowacki réquisitionne l'hôtel Beau Séjour afin d'y installer son poste de commandement et y héberger des invalides et malades polonais. Au Modèle:Date-, la compagnie Cracovie est forte de 86 combattants (dont dix officiers et aspirants).
À partir du Modèle:Date-, le lieutenant Głowacki lance des actions de propagande et d'incitation à la désertion à l'intention des Polonais engagés de force dans l’armée allemande. Des déserteurs se présentent nombreux et en armes : 62 volontaires sont alors accueillis et rapidement organisés pour renforcer les effectifs du détachement.
Dès Modèle:Date-, la compagnie polonaise participe aux missions de protection des bâtiments publics et de maintien de la sécurité sous la direction des responsables FFI locaux.
Le Modèle:Date- arrive à Saint-Agrève un officier des Forces militaires polonaises de Londres, le capitaine Fredo, qui entend recruter des volontaires pour l'Armée polonaise d'Italie.
La compagnie polonaise Cracovie est dispersée le Modèle:Date-<ref>© AERI, Chapitre emprunté au DVD La Résistance polonaise en France édité par la SHLP sous la supervision de Jean Medrala Modèle:ISBN.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:Section vide ou incomplète
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Saint-Agrève est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Deux organes de presse écrite de niveau régional sont distribués dans la commune :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Nord-Ardèche (Annonay - Le Cheylard).
Cultes
Culte catholique
La communauté catholique et l'église de Saint-Agrève (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint Agrève en Vivarais qui compte huit autres communes. Cette paroisse dont le presytère (maison paroissiale) est située dans la commune est, elle-même, rattachée au diocèse de Viviers<ref>Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse de Saint-Agrève en Vivarais.</ref>.
Culte protestant
Manifestations culturelles et festivités
- Festival de musique classique : Festival International des Arts<ref>Festival International des Arts</ref> à la grange de Clavières
- Equiblues<ref>Equiblues</ref>
- Festival de Musiques en Vivarais Lignon
- Printemps des Poètes
- Rencontres Nord-Sud
- Conférences et concerts en saison estivale
- Passage du Rallye Monte-Carlo historique
- Tous les ans au mois de juin, le village de Saint-Agrève est franchi par les cyclotouristes et cyclosportifs de l'Ardéchoise ; grimpé depuis Saint-Martin-de-Valamas.
Économie
Modèle:Section à sourcer Modèle:Refsou Depuis 5 générations, "l'entreprise a su transmettre les principes et les valeurs qui ont fait sa réputation : exigence dans la sélection des matières premières et ingrédients mis en œuvre, maintien de tours de main et savoir-faire centenaires, et fidélité à son environnement d’origine garantissant des conditions d’affinage exceptionnelles"<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.
Modèle:Refnec, faisant entrer la Maison Teyssier dans le cercle très fermé des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La commune est desservie par le Velay Express (chemin de fer touristique).
- La Statue-menhir de Lichessol est classée depuis 1961
- Le château Lacour : Selon une inscription située en haut de la porte du donjon, le château aurait été construit en 1592 par Phélise d'Asseyne, héritière de la famille Sahune représentée par un écusson aux armes des Maisonseule.
- Le château de Clavières : Petit manoir qui a pris sa forme définitive au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il appartenait à la famille de Clavières jusqu'en 1775, année de la mort d'Albertine de Clavières. Ensuite le fief passa aux mains de la famille Bollon, originaire de Saint-Agrève où plusieurs de ses membres exercèrent les fonctions de juges et de consuls.
- Le temple protestant, inauguré en Modèle:Date-.
- Les églises Saint-Agrève située au chef-lieu et Sainte-Marie située au Pouzat, toutes deux lieux de culte de la paroisse catholique « Saint-Agrève en Vivarais » <ref name="paroisse Saint-Agrève en Vivarais">site de la paroisse Saint-Agrève en Vivarais</ref>.
- La chapelle de Saint-Agrève : construite en 1946 à l'initiative du Père Belin. À proximité, dans un petit bassin dallé, coule la fontaine de Saint-Agrève dont l'eau avait, dit-on, pouvoir de guérir les maux des yeux, du nez et des oreilles. C'est à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que M. de Clavières fit couvrir le bassin avec de belles pierres de taille provenant de l'ancien fort de Saint Agrève. Elle se situe en bordure de l'ancienne voie romaine.
- La fontaine du Diable : Non loin de Saint-Agrève, sur la route en direction de Désaignes, coule la fontaine du Diable. Une nuit, il y a de cela très longtemps, au retour d'une veillée, à cet endroit, alors qu'un groupe de danseurs « piquaient » la bourrée, le diable apparut sous la forme d'un élégant jeune homme vêtu de noir. Grand, les yeux de braise, il portait au chapeau une plume de coq. Modèle:Citation Et le diable enlaça une jeune fille et l'entraîna dans une danse folle. Et les autres couples de tourner, de valser, jusqu'à l'aube, sans pouvoir s'arrêter. Au petit matin, l'étranger avait disparu et la jeune fille avec, dont on ne retrouva que les petits sabots, posés sur la margelle de la fontaine.
- L'habitat du plateau de Saint-Agrève se caractérise traditionnellement par des maisons isolées ou regroupées en petits hameaux. La maison rurale est construite en fonction du climat rigoureux et à partir des matériaux issus de l'histoire géologique du plateau. Le toit traditionnel est en lauze (phonolite, roche volcanique des sucs du Mézenc qui se débitent en plaques sonores)<ref>Modèle:Article</ref>. Ce matériau se débite en plaques de différentes épaisseurs comme des ardoises. Les lauzes ainsi obtenues sont maintenues par des clous ou chevilles. Une couche d'argile ou de mousse assure étanchéité et isolation. Les charpentes sont en bois dur (châtaignier) ou en sapin. Elles sont montées avec des troncs équarris pour former les fermes dites « en vaisseau » placées tous les mètres et reliées par des planches « lattis » sur lesquelles reposaient la couverture. Les assemblages sont faits par entailles et chevilles.
- Le patrimoine bâti pour le canton de Saint-Agrève est très divers et assez dense avec des fours à pain, des linteaux gravés, des cimetières de famille…
- Les fermes d'antan : les fermes d'antan se composaient d'une grange immense qui, à elle seule, se réserve les deux tiers du cube total de la ferme. Elle est accessible de l'extérieur aux chars et aux bêtes, soit de plain-pied lorsque la maison est adossée à la pente soit par une sorte de plan incliné. Cette maison de forme rectangulaire a, en général, de 12 à Modèle:Unité de long sur 7 à Modèle:Unité de large pour une hauteur moyenne de 5 à Modèle:Unité au-dessus du sol. L'étable est vaste et sombre. Prévue pour une trentaine de bêtes et la bergerie, elle est peu éclairée et peu aérée. les ouvertures sont encore rares, les fenêtres petites mais plus nombreuses. Le logis ou carré, est séparé de l'étable chacun ayant son entrée indépendante, ce qui facilite la propreté.
- Sur le mont Chiniac vous pouvez apercevoir un élément du patrimoine bâti : le rempart d'une ancienne forteresse et des maisons anciennes. Les murs en pierres de granite sont épais, les ouvertures rares et les fenêtres petites.
Observatoire astronomique
Depuis 2015, est installé à proximité de Saint-Agrève, un observatoire astronomique appelé « Planète Mars » ou « observatoire de l'Ardèche »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a été entre autres financé par la communauté de communes Val'Eyrieux.
Patrimoine naturel
La faune locale compte de nombreux petits mammifères dont des renards, chevreuils, hermines, blaireaux, écureuils, lièvres, sangliers… ainsi qu'en oiseaux et en insectes : la bergeronnette printanière, le gazé, le traquet tarier... La faune de Saint-Agrève est caractéristique d'un milieu rural de moyenne montagne.
- Divers monument de la ville de Saint-Agrève
-
Borne de limite départementale entre Saint-Agrève (Ardèche) et Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire)
-
Chapelle Notre-Dame des Fontaines
-
Église de Saint-Agrève (Notre-Dame de Lestra)
-
Temple
-
Pont sur l'Eyrieux
-
Art au rond-point
-
Saint-Agrève et le mont Chiniac.
Personnalités liées à la commune
- Jean Antoine François Combelle (Modèle:Date - Le Pouzat (Ardèche) ✝ Modèle:Date - Dresde), général d'Empire.
- Jacques Dondoux (1931-2002), homme politique.
- Bruno Claret, dessinateur, scénariste, romancier.
- Louis Jouvet, acteur, metteur en scène, professeur au Conservatoire national supérieur d'art dramatique et directeur de théâtre. Il a passé une partie de son enfance dans le village avant que son père ne meure sur les travaux du chemin de fer.
- Sandrine Soubeyrand (°1973), footballeuse française qui joue actuellement pour le F.C.F. Juvisy et en équipe de France de football.
Héraldique
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la communauté de communes Val'Eyrieux
- Saint-Agrève sur le site de l'Institut géographique national (archive)