Hirson

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France Hirson est une commune française, située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Ses habitants s'appellent les Hirsonnais et les Hirsonnaises.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Encadré texte Hirson est limitrophe de la Belgique. Elle est située dans le nord-est du département de l'Aisne, à proximité des départements du Nord et des Ardennes.

Hirson fait partie de la Thiérache. Elle est située à proximité immédiate de deux grandes forêts, la forêt d'Hirson et la forêt de Saint-Michel.

Hydrographie

Hirson est arrosée par l'Oise et le Gland.

Les différents ruisseaux de la commune : ruisseau d'Anor, ruisseau de Brugnon, ruisseau de la Marquette, ruisseau des Marais, ruisseau de Blangy, ruisseau du Catelet, ruisseau du Rie De Bon Feu, ruisseau de Four Matot.

Géologie et relief

Le point culminant d'Hirson est situé à Modèle:Unité d'altitude ; le plus bas est à Modèle:Unité.

Communes limitrophes

Hirson est limitrophe de huit communes : Éparcy, Buire, Neuve-Maison, Mondrepuis, Anor (Nord), Macquenoise (Belgique), Saint-Michel, Bucilly<ref name="géo">Modèle:Géoportail</ref>.

Climat

Hirson comme toute l'ancienne région Picardie est soumis à un climat océanique dégradé. Le relevé climatique est proche de celui de Vervins<ref>Météo France - Climatologie</ref>.

Modèle:-

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 5 7 10 15,3 19 22,6 24 23,9 21 14,6 8,9 5,3 14,7
Températures minimales moyennes (°C) -1 -1 1 4,3 7,7 11 13 12,2 9,4 6,1 2,3 -0,7 5,4
Températures moyennes (°C) 2 3,3 5,7 9,8 13,3 16,7 18,7 18,3 15,5 10,1 5,6 2,3 10,1
Source : Climatologie mensuelle - Vervins, France<ref>Vervins distant de Modèle:Unité au sud-est constitue la station de référence pour la commune d'Hirson.</ref>

Voirie

Hirson compte plusieurs quartier et lieux-dits : Blangy, la Briquetterie, le Centre-Ville, le Champ-Roland, les Champs-Élysées, le Nouveau Siècle, le Plain, le Taillis, la Verrerie, le Pas-Bayard, la Douane.

Modèle:Palette Voies d'Hirson

Transport

Rail

Modèle:Article détaillé

Hirson possède un deuxième point d'arrêt SNCF, la gare d'Hirson-Écoles, construit pour desservir le lycée Joliot-Curie. Le point d'arrêt est desservi pendant la période scolaire aux heures d'entrée et de sortie de cours par des trains Laon-Fourmies.

Route

Fichier:Le pêcheur d'Hirson.jpg
Pont au-dessus du Gland.

Hirson est située sur le tracé de la RN 43 (originellement [[Route nationale 39 (France)|Modèle:Nobr]]). Depuis son transfert dans la voirie départementale, elle a été déclassée en RD 1043 (pour la partie axonaise). Depuis l'ouverture du contournement d'Hirson par le sud le Modèle:Date, la partie de la RN 43 correspondant à la traversée de la commune avait été déclassée en voirie communale. La RN 43 fait d'Hirson un point de passage entre Cambrai et Charleville-Mézières. Hirson se situe également sur la RD 963 qui mène à Vervins où elle rejoint la RN2 qui mène à Laon, Soissons et Paris, et la RD 1050, qui mène à la frontière belge (Macquenoise) puis se prolonge sur le territoire belge vers Chimay et Charleroi.

Urbanisme

Typologie

Hirson est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Hirson, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hirson, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,8 %), prairies (11,2 %), zones urbanisées (8,8 %), terres arables (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Fichier:Blason d'Hirson.JPG
Blason d'Hirson avec la mention Iricio 1136.

Selon l'étude de la première formulation du toponyme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref> : « Iricio », le toponyme proviendrait du latin ericius, qui signifie hérisson, ou actuellement, du picard hirchon, qui désigne le même animal<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Histoire

Protohistoire

Fichier:Campagne Belges -57.png
Le territoire des Rèmes (REMI) lors de la bataille de l'Aisne en -57.

Les importants et les plus anciens vestiges découverts dans le canton d'Hirson, ceux de Macquenoise et de Mondrepuis (dit du Catelet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>), révèlent la présence de deux camps antiques. Le deuxième est certainement d'origine celtique du type éperon barré (visible sur les photos aériennes du site). Du matériel lithique fut découvert sur le territoire de la commune d'Hirson<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Les Nervi peuplaient le département du Nord et le Hainaut belge actuels. Les Rémi occupaient les territoires actuels du Laonnois, l’arrondissement de Vervins, le département des Ardennes et l’arrondissement de Reims.

Antiquité

Situé aux confins des territoires de deux peuples belges marquants, la région d’Hirson était occupée par les Nervi décrits comme sauvages par Jules César qui conquit cette région en [[Bataille de l'Aisne (-57)|57 Modèle:Av JC]], et par les Rémi, alliés de César.

Des pièces de monnaie et des vestiges gallo-romains ont été mis au jour sur le territoire de la commune d'Hirson.

Moyen Âge

Des sépultures franques ont été retrouvées sur le territoire de la commune.

Hirson n'apparaît véritablement que vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Récits des campagnes d'Otton II, empereur d'Allemagne et de Geoffroy d'Anjou</ref>. Elle portait à l'époque le nom de Iricio<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le lieu se signalait par l’existence d’un château fort, situé sur un promontoire rocheux au confluent de l’Oise et du Gland, à l’emplacement actuel du musée. Propriété des seigneurs de Guise, ce château ne fut jamais occupé que par des châtelains, officiers dépendant de ces seigneurs.

En 945, Héresinde, épouse du seigneur Eilbert de Ribemont, vassal du comte de Vermandois [[Albert Ier de Vermandois|Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} le Pieux]] († 943) fonde à Saint-Michel un ermitage pour des moines écossais ou irlandais venus de l'abbaye Saint-Vincent de Laon. Par la suite, ces moines adoptèrent la règle bénédictine.

Fichier:Hirson Canal creusé au Xème siècle.JPG
Canal creusé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour relier l'Oise au Gland et former l'île Notre-Dame.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un canal fut creusé pour relier l'Oise au Gland. C'est ainsi que naquit l'île Notre-Dame. Sur cette île, en haut d'un promontoire fut érigé un château fort. Celui-ci permettait d'assurer la défense du royaume de France face au comté de Hainaut.

Une autre abbaye, celle-là de chanoines réguliers de l’ordre des Prémontrés, fut fondée en 1147 à Bucilly, au sud d’Hirson. Ces chanoines réguliers ou prêtres-moines (alors que les autres moines n’étaient pas prêtres pour la plupart) desservirent les cures de nombreux villages alentour.

En 1156, une charte de franchises (code judiciaires) fut accordée par les seigneurs de Guise à Hirson. Cette charte énumérait les redevances des habitants envers leur seigneur, ainsi que leurs droits et leurs devoirs. Pour le reste, la charte d’Hirson ressemble à un code de droit pénal.

En 1234, Gauthier, comte de Blois, en vue d'assurer le repos de son âme, fonda à Hirson une chapelle pour y célébrer à toujours l'office divin. Il s'entendit avec l'abbé et le couvent de Saint-Michel pour la faire desservir par un moine de leur communauté.

En 1328, Jehan d'Anglebermer fonde la chapelle<ref>Cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel en Thiérache par Amédée Piette, 1883</ref>.

En 1425, le château fort est pris par Jean II de Luxembourg.

Seigneurs d'Hirson du Moyen Âge
Les châtelains d’Hirson dépendaient des seigneurs de Guise<ref name="Melleville_I_459" />
.
  • 1126-35 : Roger, châtelain d'Hirson.
  • 1143 : Guy, son fils, châtelain.
  • 1155 : Mathieu, châtelain, femme Agnès.
  • 1156 : Guy II, châtelain.
  • 1189 : Jean d'Hirson. Il était parent de Verric de Moy.
  • 1216 : Mathieu, chevalier d'Hirson, femme Béatrix.
  • 1225 : Guy III, châtelain d'Hirson, femme Aélide de Ribemont, dame de Benay, fille de Simon III, comte de Ribemont.
  • 1232-44 : Mathieu II d'Hirson, chevalier, femme Béatrix.
  • 1300 : Jean d'Anglebelmer ou Jehan Anglebermer, chevalier, seigneur châtelain d'Hirson, femme Mabille de Cahembert († août 1302<ref>Modèle:Ouvrage</ref>).
  • Après 1346, la châtellenie d’Hirson fut rattachée directement au seigneur de Guise et duc de Bretagne Charles de Blois.

L'Époque moderne

La peste accompagna plusieurs fois les guerres, notamment au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et en 1580 où elle décima la population.

En 1593, les troupes royales d'Henri IV s'emparent du château.

En pleine guerre de Trente Ans, le château d’Hirson est assiégé par les Espagnols du 25 juillet au 15 août 1636<ref>Histoire ecclésiastique et civile du diocèse de Laon, et de tout le pays contenu entre l'Oise et la Meuse, l'Aisne et la Sambre par Nicolas Lelong, page 490, Cheneuze Châlons, 1783</ref>. Le vicomte de Turenne le reprend en 1637.

Fichier:Hirson Old City House built in 1764.JPG
Maison de 1764 dans la vieille ville.

En août 1650, François-Armand de Caruel, seigneur d'Hirson<ref name="Melleville_I_459" /> ne pourra résister au siège mené par Francisco de Melo. Le château est presque entièrement détruit. Il n'est pas reconstruit.

Hirson était le siège d’une gruerie dépendant de la maîtrise seigneuriale des eaux et forêts de Guise. La prévôté ducale d’Hirson ressortissait par appel au bailliage seigneurial d’Aubenton. Enfin, un subdélégué de l’intendant de Soissons séjournait à Hirson. Bien que beaucoup plus nombreux, les subdélégués étaient l’équivalent des sous-préfets actuels.

Vers 1750, fut construite la grande route qui est devenue la RN 39 reliant Arras et Cambrai à Charleville-Mézières.

Le 23 avril 1763, un incendie, allumé par un enfant<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, détruisit presque toute la ville. Une pétition de 1765, porte à 100 000 écus les pertes occasionnées par ce sinistre. Avec le consentement du prince de Condé, les habitants reconstruisirent Hirson, en partie, en utilisant les ruines du château qui fut, ainsi, complètement rasé. Le château actuel est reconstruit en pierres et ardoises.

Il y avait 450 feux, soit Modèle:Nombre environ à la veille de la Révolution française.

Gouverneurs d'Hirson
  • 1500 : Hugues le Danois était gouverneur d'Aubenton, Hirson et Guise.
  • 1594 : Jean de Caruel (ou Karuel), seigneur de Magny, appartenait à une famille originaire d'Irlande (femme Louise de Barral, trois fils et une fille, Charlotte de Caruel)
  • 1650 : François-Armand de Caruel (femme Marguerite Robin)
  • 1696 : Christophe de Caruel (le deuxième fils de François-Armand de Caruel), seigneur d'Annois et de La Rainette.

Époque contemporaine

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Hirson comptait déjà plusieurs forges et ferblanteries dont celle du Pas-Bayard. Des clouteries étaient installées dans tout le canton.

Hirson souffrira de l'invasion prussienne de 1815<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le tronçon ferroviaire de Vervins à Hirson ouvre le 30 août 1870. Avec la création et l’ouverture de différents tronçons<ref>[1], Les chemins de fer en Thiérache de l’origine à 1914 : Projets, construction des lignes et mise en exploitation par Bernard Choquet de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache</ref>, Hirson va très rapidement devenir une étoile ferroviaire, passant du statut de gare de passage à terminus.

Modèle:Article détaillé

Première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Depuis le début de l'aventure ferroviaire, la population d’Hirson a été multipliée par trois. En 1913, la gare d'Hirson emploie aux alentours de Modèle:Nombre. Face à ce développement, le site n’est plus adapté et doit être agrandi mais la Première Guerre mondiale va être un frein à cette expansion. Après quatre années d'occupation allemande, le site est énormément endommagé.

Première Guerre mondiale : Hirson se trouve en zone occupée par les troupes allemandes d'août 1914 jusqu'au 9 novembre 1918, date où la ville est libérée par des troupes françaises, Modèle:Nombre donc avant l'Armistice.

L'activité redémarre en juin 1919. L'expansion de la gare est relancée avec de nouvelles installations, prêtes à accueillir plus d’une centaine de machines à vapeur : tour d’aiguillage de la Florentine, un dépôt, un toboggan, des parcs à charbon. L'année 1929 sera l’apothéose pour le trafic du pôle ferroviaire hirsonnais.

En 1931, la population d’Hirson est de Modèle:Nombre, celle de Buire de 1 230 (triplement en Modèle:Nombre). Les cités cheminotes Champs-Élysées et de Cité de Buire ont vu le jour. En 1932, la Compagnie des chemins de fer du Nord et la Compagnie des chemins de fer de l'Est décident de mettre en place des trains directs mettant fin au transit d’Hirson<ref>Article sur Terascia</ref>. Le rôle de jonction d’Hirson entre les réseaux Nord et Est est donc remis en cause. Petit à petit, la gare ne va plus devenir un point de passage nécessaire pour procéder au transbordement et aux ruptures de charge. La moyenne de wagons manœuvrés quotidiennement passe de 2 900 en 1931 à 500 en 1932.

Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la gare est victime des bombardements de l'aviation anglaise : près des trois-quarts des installations ferroviaires sont détruits. À la suite du conflit mondial, un dépôt est érigé ainsi qu'une rotonde. Une baisse des effectifs s'amorce.

Hirson est libérée le 2 septembre 1944 par les Américains.

L'après-guerre

Le 5 octobre 1945, Henri Poulat devient maire de la ville. Comme toutes les villes bombardées, la reconstruction est nécessaire. Celle-ci va être principalement menée par l'architecte Louis-Raymond Fischer qui devient maire le 25 octobre 1947. Durant ses trois mandats (il est réélu en mai 1954 et mars 1959), Fischer va donner un nouveau souffle à la ville. Des projets architecturaux sont lancés : un immeuble de plusieurs étages appelé le Building (inauguré le 9 mai 1954), création du lycée Juliot-Curie, stade du Square Saint-Nazaire (inauguré le 24 juillet 1955), etc.

Parallèlement, la ville acquiert le bâtiment actuel de la caserne des pompiers (le 23 septembre 1950), crée la bibliothèque municipale (le 3 avril 1951), la MJC (octobre 1951), ouverture de la plage et du camping de Blangy (août 1955). La ville acquiert l'Eden et la mairie s'y installe en octobre 1957.

Le premier supermarché, Prisunic, ouvre en septembre 1964, sur la place Victor-Hugo. Après Modèle:Nombre, Fischer passera la relève à Yves Hary, professeur de dessin, le 26 mars 1965.

En 1969, le Club des jeunes ouvre dans les gradins (janvier), le premier numéro de l'hebdomadaire Le Courrier paraît (21 mars) et le dépôt SNCF ferme définitivement (Modèle:1er octobre). Marquant ainsi la fin de l'épopée ferroviaire hirsonnaise.

Courant des années 1970, on notera l'arrivée d'un nouveau maire, Raymond Mahoudeaux, élu pour deux mandants (mars 1971 et mars 1977). La première piscine ouvre en octobre 1973 (elle fermera en 1996). Fin septembre 1975, la ville rachète le site de Blangy, qui ouvrira officiellement en mai 1977.

Les années 1980 seront marquées par les deux mandants de Georges Lapeyrie (élu en mars 1983 et réélu en mars 1989). Le 30 mars 1980, La Gazette de Thiérache sort de presse pour la dernière fois. La radio locale Fréquence Charlemagne voit le jour (mars 1983). Le nouveau cinéma, le Sonhir 3 (appellation en verlan de Hirson) est inauguré le 17 septembre 1985. Le centre-ville est redessiné avec le déplacement du monument de la Victoire (mai 1986) et l'inauguration de la fontaine de Patrick Saytour le 5 mai 1990. Celle-ci n'aura cesse de faire couler d'encre.

Au cours des années 1990, Jean-Jacques Thomas devient maire (juin 1995).

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le nouveau millénaire est marqué par l'inauguration de la déviation sud (février 2001) et celle de la nouvelle piscine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>(juin 2003). Le stade Daniel-Cambreling est inauguré en 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune d'Hirson est membre de la communauté de communes des Trois Rivières, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège se trouve à Buire. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Hirson pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

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|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Circonscription électorale

Hirson fait partie de la troisième circonscription de l'Aisne.

Gendarmerie mobile

Hirson possède un escadron de gendarmerie mobile, le 17/9<ref>Site de la l'escadron de la gendarmerie mobile d'Hirson</ref>, rattaché au Groupement II/9 de Gendarmerie mobile de Saint-Quentin.

Secours

Le centre de secours principal (CSP) d'Hirson fait partie du groupement du Nord de l'Aisne. Il se compose de 65 pompiers (25 pompiers professionnels et de 40 pompiers volontaires)<ref>Sapeurs-pompiers d'Hirson</ref>.

Jumelages

Modèle:Jumelage ;

Modèle:Jumelage ;

Modèle:Jumelage.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 26,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Enseignement primaire

Écoles maternelles : Modèle:Début de colonnes

  • École maternelle Jean-Zay
  • École maternelle des Promenades
  • École maternelle du Champ-Roland
  • École maternelle des Champs-Élysées
  • École maternelle Charles-Clément (les Rouets)
  • École maternelle Jean-Jaurès

Modèle:Fin de colonnes

Écoles élémentaires : Modèle:Début de colonnes

  • École élémentaire Jean-Zay
  • École élémentaire Georges-Clemenceau
  • École élémentaire Charles-Clément (les Rouets)
  • École élémentaire Victor-Hugo
  • École élémentaire Jean-Jaurès

Modèle:Fin de colonnes

Enseignement secondaire

Collèges :

  • Collège Georges-Cobast
  • Collège privé de l'Enfant-Jésus

Lycées :

  • Lycée Joliot-Curie (surnommé « lycée Bleu » en raison de la couleur du bâtiment), lycée général et professionnel doté d'un internat.

Enseignement supérieur

Le lycée Joliot-Curie<ref>Lycée Joliot-Curie Hirson (02500)</ref> prépare plusieurs BTS :

  • Négociation et Digitalisation de la Relation Client ;
  • Assistant de gestion de PME et PMI ;
  • Maintenance industrielle.

Événements culturels

  • Festival de jazz (depuis 2004) au printemps.
  • Foire de la Sainte-Catherine (sainte patronne d'Hirson) organisée depuis 1766<ref name="hisHir" />. Elle a fêté ses Modèle:Nombre en 2016.

Équipements culturels

  • Salle Eden : salle de spectacles.
  • Sonhir3<ref>site du Sonhir 3</ref> : 3 salles de cinéma.
  • Espace Didier-Lockwood<ref>Nom donné par le violoniste de jazz français Didier Lockwood.</ref> : salle de spectacles.
  • Salle Michel-Carpentier : salle de sport et de spectacles.

Équipements sportifs

  • Base nautique de Blangy : parcours fixe de course d'orientation, tirs à l'arc, run-bike, volley-ball, canoë-kayak, VTT
  • Terrain André-Fortin : boules en bois
  • Étrier Sainte-Catherine<ref>Site Officiel de l’Étrier Saint-Catherine</ref> : centre équestre
  • Espace de la Tannerie : dojo / salle d'arts martiaux, salle multisports, boulodrome
  • Espace du Petit-Taillis : équipements d'athlétisme et piste, salle multisports, terrain de football, boulodrome
  • Stade Hébert : terrains de football, terrain de basket-ball, terrains de tennis, salle multisports
  • Pas-Bayard : site d'activités aquatiques et nautiques, site de pêche, escalade
  • L'Ile Verte<ref>Site Officiel de l'Ile Verte</ref> : piscine grand et petit bassins, bowling, salle de billard, beach-volley, jeux collectifs
  • Piste de karting<ref>Karting Hirson</ref> : piste de Modèle:Unité pour karts, piste pour quad, piste pour modélisme.
  • Plateau d'évolution Jean-Zay : plateau EPS/multisports
  • Salle d'Aumasle : salle multisports
  • Salle Decamp : salle de tennis de table, salle d'haltérophilie
  • Skate-Park place Victor-Hugo
Fichier:Hirson Old City 0552.JPG
Espace Didier-Lockwood dans la vieille ville.
  • Stade des Champs-Élysées : terrain de rugby, plateau EPS/multisports, boulodromes
  • Stade Léo-Lagrange : terrain de football, stade d'athlétisme
  • Square Georges-Salaun : boulodrome
  • Rue de Saint-Michel : boulodrome

Médias

Télévision

La réception de la télévision numérique terrestre (TNT) est possible sur l'ensemble du territoire communal depuis 2007. Un émetteur de télévision propose ce service : le plus puissant est l'émetteur de Landouzy-la-ville, qui diffuse les émissions de la TNT depuis Modèle:Date<ref>Zone de couverture de l'émetteur de télévision de Landouzy-la-Cour (PDF)</ref>. L'émetteur relaie les 18 chaînes gratuites de la TNT, dont les programmes régionaux de France 3 Nord-Pas-de-Calais Picardie. L'émetteur de Landouzy-la-Cour diffuse les programmes de France 3 Picardie, la sous-antenne régionale de France 3 Nord-Pas-de-Calais Picardie.

Comme toute la Picardie, Hirson est passée au tout numérique depuis le Modèle:Date<ref>www.tousaunumerique.fr</ref>.

Les multiplex sont diffusés sur les canaux suivants :

Journaux

Les journaux locaux diffusés à Hirson sont La Thiérache<ref>Le site de La Thiérache</ref>, L'Aisne nouvelle, Le Démocrate de l'Aisne et L'Union. Ces journaux diffusent les informations locales de la Thiérache.

À noter également, le site d'information Les Échos d'Hirson.

Radios

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Distinctions

Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Article</ref>.

Économie

Population active et chômage

Selon le recensement de 2006<ref>http://www.recensement-2006.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=HIRSON&codeZone=02381-COM&idTheme=2</ref>, la population de 15 à Modèle:Nombre a baissé de 8 %, passant de 6 469 (en 1999) à 5 998 (en 2006). Le Taux de chômage est de 20,46 % en 2006 (contre 23,43 % en 1999). Il est supérieur de Modèle:Nombre à la moyenne nationale.

En 2009, le taux de chômage passe à 24,8 % contre 8,8 % au niveau national (écart de Modèle:Nombre).

Industries

Depuis les années 1970, Hirson a connu une désindustrialisation continue. Les fermetures d'usines se sont succédé.

Commerce

Le ralentissement économique depuis les années 1970 a eu un impact sur le commerce hirsonnais. Nombre de petits commerces ont dû fermer. L'activité commerciale s'est déplacée du centre ville vers la périphérie de la ville (avenue de Verdun).

Fiscalité

Taxe d'habitation

En 2009, Hirson faisait partie des 20 communes axonaises ayant le taux de taxe d'habitation (18,60 %) le plus élevé<ref name ="datagouv">Source data.gouv.fr</ref>. En 2011, ce taux s'élevait à 20,16 %.

Taux d'imposition de la taxe d'habitation 2011 d'Hirson et des communes avoisinantes<ref name ="DGFiP">Direction générale des Finances publiques du ministère de l'Économie</ref>

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Taxe foncière sur les propriétés bâties

En 2009, le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (28,65 %) d'Hirson était le plus important du département de l'Aisne après Saint-Quentin (33,68 %) et Laon (29,08 %)<ref name="datagouv"/>. En 2011, ce taux s’élevait à 31,06 %.

Taux d'imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties 2011 d'Hirson et des communes avoisinantes<ref name="DGFiP"/>

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Taxe foncière sur les propriétés non bâties

En 2009, le taux sur la taxe foncière sur les propriétés non bâties (68,82 %) se situait au Modèle:11e au niveau départemental<ref name="datagouv"/>. En 2011, ce taux s’élevait à 74,6 %.

Taux d'imposition de la taxe foncière sur les propriétés non bâties 2011 d'Hirson et des communes avoisinantes<ref name="DGFiP"/>

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Taxe d'enlèvement des ordures ménagères

En 2009, le taux de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères était de 12,5%<ref name="datagouv"/>.En 2011, ce taux s’élevait 13,63 %.

Impôt sur le revenu

En 2011, 1 814 de foyers étaient imposables sur un total de 5 586. Ce qui représente un taux de 32,5% (la moyenne nationale étant de 62,9 %).

Tranches de revenus par foyer Foyers
Moins de Modèle:Unité 2 436
de 10 000 à Modèle:Unité 451
de 12 000 à Modèle:Unité 580
de 15 000 à Modèle:Unité 824
de 20 000 à Modèle:Unité 705
de 30 000 à Modèle:Unité 454
de 50 000 à Modèle:Unité 113
plus de Modèle:Unité 23

Tourisme

Fichier:Maroilles (fromage).jpg
Le maroilles.

L'activité touristique d'Hirson et plus largement de la Thiérache est orientée autour de trois axes<ref>Office de Tourisme de Thiérache</ref> :

Culture locale et patrimoine

Mascottes de la ville

La ville possède les « mascottes » No piot et No piotte, des géants de plusieurs mètres qui sortent déambuler en ville lors de la fête de la Pentecôte, la journée de la « cavalcade d'Hirson ».

Lieux et monuments

Parcs et squares

Square Saint-Nazaire (surnommé « Les Gradins »)
Situé entre la rue du Hautbert et la rivière le Gland.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Galerie de photos anciennes

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Notes de type "Carte"

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Références

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Modèle:Palette

Modèle:Portail