Vervins
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Vervins (prononcé [{{#ifeq:1|0|vɛʁ.vɛ̃|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Modèle:Encadré texte Vervins, sous-préfecture de la Thiérache, est située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité de Laon, préfecture du département auquel la commune appartient<ref group="Note" name="Ortho1">L’orthodromie considérée, séparant Vervins de Laon, est indiquée par Modèle:Lien web.</ref>. Elle est distante de Modèle:Unité de Lille, préfecture de région<ref group="Note" name="Ortho2">L’orthodromie considérée, séparant Vervins de Lille, est indiquée par Modèle:Lien web.</ref> et de Modèle:Unité de Paris<ref group="Note" name="Ortho3">L’orthodromie considérée, séparant Vervins de Paris, est indiquée par Modèle:Lien web.</ref>.
Vervins est limitrophe de six communes : La Bouteille, Fontaine-lès-Vervins, Gercy, Hary, Landouzy-la-Cour et Thenailles. La commune est à la tête d'un bassin de vie de Modèle:Nobr et d'une petite aire urbaine incluant Fontaine-lès-Vervins et 6 autres communes<ref group=Insee name="FC"> Modèle:Lien web.</ref>.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, Modèle:Lire en ligne.</ref>. L'altitude varie beaucoup sur la commune, celle-ci est établie sur une zone vallonnée marquée par deux cours d'eau, le Chertemps et le Vilpion. L'altitude la plus basse est située au niveau du Vilpion, situé à Modèle:Unité, marquant la limite de la commune avec Hary et Thenailles. Cette dernière remonte à Modèle:Unité avant de redescendre à Modèle:Unité au niveau du Chertemps. L'altitude remonte enfin pour atteindre Modèle:Unité au nord-est de la commune près de la limite de la commune avec La Bouteille<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
Vervins a un sol géologique constitué par une assise crayeuse datant du Séno-Turonien, soit entre Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Ce sol est marqué par l'érosion conduisant à une morphologie de terrain vallonnée<ref name="brgm 1"> Modèle:Lien web.</ref>, et constitue également un réservoir aquifère important<ref name="brgm 2"> Modèle:Lien web.</ref>. Localement, le sol géologique est constitué principal de limon lœssique avec quelques formations résiduelles argileuses à la surface. Du sable blanc, datant du Thanétien, soit entre Modèle:Nobr et Modèle:Nobr est également présent ainsi que de la craie blanche datant du Turonien supérieur<ref name="brgm 3"> Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La commune fait partie du bassin versant de la Seine, l'un des cinq principaux fleuves français rejoignant la Manche. Le territoire de la commune est arrosé par deux cours d'eau : le Chertemps et le Vilpion. Le premier, le Chertemps, est un ruisseau et un affluent du Vilpion . Il traverse la zone urbanisée de la commune. Prenant sa source à Fontaine-lès-Vervins, le ruisseau conflue avec le Vilpion sur la commune voisine de Gercy.
Le Vilpion est le cours d'eau principal de la commune, mais il se situe à l'écart de la zone urbanisée de la commune et sert également de limite communale entre Vervins, Hary et Thenailles. Prenant sa source à Plomion, celui-ci conflue avec la Serre à Dercy.
Climat
Vervins est soumise aux conditions climatiques de la Thiérache. La commune est soumise à un climat océanique dégradé, comme toute la Picardie et la Thiérache. La proximité du massif ardennais fait que la région est aussi soumise à une influence continentale d'où la possibilité d'avoir des gelées tardives et une température moyenne de Modèle:Unité mais cette influence s'amenuise en allant vers l'ouest de la région. L'hiver en Thiérache est ainsi humide mais en cas de chutes de neige, celles-ci peuvent persister quelques jours. Dans la région de Vervins, il pleut en moyenne entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'eau par an<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La station climatique la plus proche est celle de Fontaine-lès-Vervins de Modèle:Unité de vol d'oiseau à l'ouest de la commune<ref group="Note" name="Ortho5">L’orthodromie considérée, séparant Vervins de la station de Fontaine-lès-Vervins, est issue d'un calcul et indiquée par Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Infrastructures routières
Vervins se trouve sur la RN 2 à Modèle:Unité de Laon et Modèle:Unité d'Avesnes-sur-Helpe, autre commune traversée par la route nationale. La commune est ainsi située à Modèle:Unité de la capitale et à Modèle:Unité de l'autoroute A26. La RN 2 contourne le centre-ville depuis les années 1960, mais un projet d'un grand contournement plus important, incluant Gercy et Fontaine-lès-Vervins, est toujours à l'étude et en état de projet, plusieurs fois évoqué par la presse locale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Avec la nationale, la commune se trouve également à un carrefour de trois routes départementales. La route départementale D 960 permet de rejoindre Cambrai en passant par Guise et Bohain-en-Vermandois. La D 966 relie Vervins à Reims en passant par Montcornet. La D 963 remonte de la commune jusqu'à Jeumont en traversant Hirson et Trélon.
Transports
Sur le réseau ferroviaire, Vervins dispose d'une gare ferroviaire, située au point kilométrique 178,9 sur la ligne de La Plaine à Hirson. Celle-ci est desservie par la ligne P64 (Laon ↔ Marle-sur-Serre ↔ Hirson) du TER Hauts-de-France. La gare se situait également sur la ligne de Romery à Liart, ouverte entre 1912 et 1951. Celle-ci permettait de rejoindre Liart et Guise en évitant le passage par la gare d'Hirson, mais la faible rentabilité de la ligne entraine une première fermeture de la section rejoignant la gare jusqu'à Liart en 1935, puis la fermeture définitive de la ligne avec le tronçon de Romery à Vervins en 1951.
Par le transport en commun, Vervins se trouve sur la ligne 460 du réseau de la Régie des transports de l'Aisne (RTA) reliant Hirson par la commune puis Sains-Richaumont et Saint-Quentin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un service de transport à la demande, dénommé Herbus, permet aux habitants de relier des communes de la Thiérache à d'autres communes de la même région comme Guise, Sains-Richaumont et Hirson. Ce service a été mis en place par le pays de Thiérache en Modèle:Date<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Pour le transport aérien, les deux aéroports civils les plus proches sont Roissy-Charles-de-Gaulle, situé à Modèle:Unité de Vervins et l'aéroport de Lille-Lesquin, se trouvant à Modèle:Unité.
Urbanisme
Typologie
Vervins est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Vervins, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vervins, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,2 %), prairies (23,4 %), zones urbanisées (16,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Construite sur un éperon au niveau des vallées du Chertemps et du ruisseau de la Simone, Vervins est restée jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle enfermée dans ses remparts, symbole de sa charte communale accordée par Modèle:Noble en 1163. Le centre-ville de la commune conserve ainsi des rues étroites avec des maisons bâties en brique dont l'édification remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="urbanisme">Modèle:Lien web.</ref>. Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville commence à sortir de son enceinte médiévale, qui est progressivement en partie abattue, pour s'étendre principalement, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le long d'axe de communication comme la route nationale 2 jusqu'à la chapelle Sainte-Anne et de la route de Guise ainsi qu'au pied du Chertemps, le long de la route menant à Thenailles ainsi que celle menant à Hirson. À partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune connait une expansion du côté est et sur le long de la route d'Hirson avec la construction de lotissements et de HLM et également le long de la ligne de chemin de fer entre la route de Reims et celle de Thenailles<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
La commune a également sur son territoire quatre hameaux ou des lieux-dits : le Petit Vervins, la Grande Denteuse, la Verte Vallée, la Voyette de Thenailles et la Ferme du Long Pré. Ces localités se situent toutes à l'est de Vervins.
Logements
Au recensement de 2012, le nombre total de logements dans la commune était de 1 387, dont Modèle:Unité principales, Modèle:Nobr secondaires et Modèle:Nobr vacants, alors qu'il était de 1 340 en 2007. Sur ce parc de logements, 61,1 % sont des maisons individuelles et 38,2 % sont des appartements<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
Parmi ces logements, 85,3 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 14,3 % des logements vacants<ref group="Insee" name="LOG T2">Modèle:Lien web.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 38,6 %, en baisse par rapport à 2007 (39,1 %). Les occupants des résidences principales à Vervins sont majoritairement locataires avec 58,3 % et ce chiffre est resté stable par rapport à 2007. Parmi ces résidences principales occupées par des locataires, la part de logements HLM loués vides est supérieur au parc privé avec 32,9 % en 2012, en baisse par rapport à 2007 de 1,6 %. Inversement, les locataires dans le parc privé ont augmenté par rapport à 2007 et représentent 25,4 % en 2012 et 3,1 % des Vervinois sont logés gratuitement<ref group="Insee" name="LOG T7">Modèle:Lien web.</ref>.
Le parc immobilier date en majorité de 1946 à 1990 avec 45,6 % des logements. Les constructions neuves sont moins importantes : seulement 20,6 % des résidences principales date de 1991 à 2009. Au contraire, les constructions de 1946 à 1990 représentaient 45,6 % des résidences principales et 33,8 % des constructions datent de 1946 à 1990<ref group="Insee" name="LOG T5">Modèle:Lien web.</ref>.
La plupart des logements possèdent, en majorité, Modèle:Nobr (18,1 %), Modèle:Nobr (30,5 %) ou Modèle:Nobr et plus (36,4 %). La commune dispose de 4,0 % de petits logements avec une pièce, en baisse de 1,8 % par rapport à 2007. Les logements de deux pièces représentent 11,0 % en 2012 au lieu de 12,0 % en 2007. En moyenne, une habitation comporte Modèle:Nobr au lieu de 4,0 en 2007. Ce chiffre varie en fonction du type de construction, ainsi les maisons individuelles comportent en moyenne Modèle:Nobr au lieu de Modèle:Nobr pour les appartements<ref group="Insee" name="LOG T3">Modèle:Lien web.</ref>.
Aménagements récents et projets
Vervins dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU) définissant la planification urbaine de la commune depuis le Modèle:Date<ref name="urbanisme 2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="urbanisme 3">Modèle:Lien web.</ref>. Celui-ci prévoit de continuer une urbanisation de la commune vers l'est sur une zone définie entre la zone commerciale de Créapôle à l'est et la route de Landouzy-la-Cour au sud. Le PLU prévoit un avis de la commune le long du Chertemps et également un avis de l'architecte des bâtiments de France sur les aménagements dans un périmètre de Modèle:Nobr autour des bâtiments classés monuments historiques de la commune.
Vervins s'est lancée dans un plan de redynamisation de son centre-ville avec la rénovation des logements dégradés du centre-ville en les rachetant<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle a mis en route un plan de rénovation de l'espace urbain en centre-ville avec le réaménagement des rues et des sens de circulation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il entre dans sa deuxième phase en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Risques naturels et techniques
Traversée par deux cours d'eau, Vervins s'est dotée d'un plan de prévention des risques (PPR) pour les crues, les inondations et les coulées de boues, approuvé le Modèle:Date<ref name="prim">Modèle:Lien web.</ref>. Au vu du terrain vallonnée de la commune, la commune a dû se doter de ce type de plan, réglementant également la politique d'aménagement de l'urbanisme en lien avec le PLU. La commune a déjà été plusieurs fois touchée par ce phénomène, d'où des arrêtés de catastrophe naturelle à la suite d'inondation et coulée de boue, en Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance, publié au JORF du Modèle:Date-.</ref>, en Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance, publié au JORF du Modèle:Date-.</ref>, en Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance, publié au JORF du Modèle:Date-.</ref>, en Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance, publié au JORF du Modèle:Date-.</ref>.
La commune est également soumise à un faible risque en matière de retrait-gonflements argileux au vu de la nature du sol et à un risque inexistant d'effondrement des cavités souterraines, même si trois caves ont été recensés par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Le risque sismique est considéré comme très faible soit en zone 1 selon la carte du zonage définie par le gouvernement<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="prim" />. Cependant, la commune se trouve à quelques kilomètres de communes étant en zone sismique 2, soit de niveau faible, comme La Bouteille qui se situe à Modèle:Unité de Vervins<ref name="prim" />.
Des risques techniques sont également recensés sur Vervins avec des sites rejetant des polluants dans un rayon de Modèle:Unité et des anciens sites industriels inscrits dans la base BASIAS pouvant être pollués. Un gazoduc traverse également le territoire de la commune pour relier Marle à Hirson<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il permet également une alimentation en gaz de la commune et représente un risque avec une explosion en cas de fuite ou de perforation accidentelle<ref name="prim" />.
Toponymie
La plus ancienne mention toponymique de Vervins remonte à la période romaine avec l’itinéraire d'Antonin sous le nom de Verbinum et avec la Table de Peutinger sous le nom de Vironum<ref name="pichon">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le nom de la commune est attesté à nouveau sous la forme Vervinz en 1138 dans un cartulaire de l'abbaye de Prémontré, puis Vervin dans un cartulaire de l'abbaye de Thenailles en 1164. Elle est mentionnée aussi sous la forme latinisée Vervinium en 1190, Vervinnum en 1193, Vervinum castrum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On retrouve également la forme Vrevin dans un cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vreving en 1385 puis Vrevyns dans un registre du bailliage du Vermandois en 1554 et Vervyn dans les archives de la commune en 1573<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'étymologie du nom de Vervins est connue surtout sur sa forme Verbinum. L'ouvrage d'Ernest Nègre définit le mot Verbinum du gaulois verbi (« vache »), avec le suffixe –inum. Ce nom est donc d'origine celtique par le gaulois avec une connotation agricole<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Antiquité, naissance de Vervins
La plus ancienne trace écrite de Vervins remonte à la période romaine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la forme Verbinum ou Vironum, elle figure sur l’itinéraire d'Antonin et sur la Table de Peutinger. Verbinum/Vironum se situait au carrefour de deux voies romaines, l'une reliant Bagacum Nerviorum (Bavay) à Durocortorum (Reims) et l'autre reliant Augusta Viromanduorum (Saint-Quentin) à Macquenoise (Belgique)<ref name="pichon" />. Cette cité antique était vraisemblablement un vicus, une agglomération secondaire, de la citas des Viromanduens<ref name="archéologie picardie">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le site antique est situé au nord-est de la commune, et une partie se trouve sur le territoire de la commune de Fontaine-lès-Vervins, mais une occupation de l'éperon, site actuel du centre-ville, n'est pas à exclure<ref name="archéologie picardie" />. Des fouilles ont été menées sur le site dans les années 1870. Elles ont révélé en 1870 un théâtre antique composé de gradins disposés en demi-cercle autour du mur de scène sur une longueur de Modèle:Unité avec un orchestre situé à deux mètres soixante-dix de profondeur. Des traces de pierres calcinées sur le mur laissent supposer qu'un incendie a touché l'édifice. Le théâtre pouvait contenir quelques milliers de spectateurs. Ces découvertes archéologiques attestent la relative importance de Verbinum<ref name="menneson Vervins">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En même temps que les découvertes sur le théâtre, un temple est découvert<ref name="archéologie picardie" />. D'autres fouilles ont révélé des vestiges d'habitations, des lieux d'inhumations, des statuettes et des objets. Des pièces de monnaie permettent d'établir une chronologie depuis l'empereur Auguste jusque dans le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une pièce de 260 de l'empereur Valérien et des pièces des empereurs des Gaules Postume et Tétricus<ref name="menneson Vervins" />.
Les fouilles n'ont pas permis de trouver de nouvelles traces après le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, laissant supposer une transformation de l'habitat sur Vervins<ref name="menneson Vervins" />.
Moyen Âge
Haut Moyen Âge, un temps incertain pour Vervins
Lors du Haut Moyen Âge, entre 476 et l'an mil, deux nécropoles mérovingiennes sont observés et fouillées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à deux endroits différents de la commune ainsi que deux sépultures au pied du théâtre antique. Ces découvertes attestent l'existence d'une population sur la commune. Une tradition orale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle veut que Vervins aurait été un village situé le long du Chertemps en fond de vallée au pied de l'éperon où se situe l'actuel centre-ville, mais aucune preuve ne permettent d'étayer cette hypothèse<ref name="archéologie picardie" />. Dans les environs, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des moines irlandais sillonnent la région pour évangéliser comme Adalgis de Thiérache, qui s'établit le long de la vallée de l'Oise où ils fondent un monastère à l'origine de la commune de Saint-Algis<ref name="menneson Vervins" />.
La seigneurie de Vervins
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vervins est une seigneurie appartenant à la famille de Coucy et relève du comté du Vermandois comme arrière-fief. En effet, Thomas de Marle (Modèle:V.-1130) hérite de la seigneurie de sa mère, Adèle de Marle, que son père [[Enguerrand Ier de Coucy|Enguerrand {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Coucy]] a acquis avec son mariage. Les Coucy resteront seigneur de Vervins pendant cinq siècles<ref name="menneson Vervins" />.
Modèle:Noble, petit-fils de Thomas de Marle octroie à Vervins, une charte communale dite « loi de Vervins » en 1163, fixant les droits accordés à la ville. Cette charte renouvelle celle octroyé par Thomas de Marle entre 1116 et 1123 afin de faire oublier ses exactions passées<ref name="piette">Modèle:Ouvrage.</ref>.
À la suite de la charte, Vervins s'établit sur l'éperon, comme un village neuf ceint d'une enceinte composée de vingt-deux tours et de trois portes. En 1209, une porte, menant à Fontaine, est ainsi mentionnée. Le village neuf de Vervins se structure progressivement en ville<ref name="archéologie picardie" />.
À la mort de Modèle:Noble en 1191, ses seigneuries sont répartis entre ses fils. Modèle:Noble prend le titre de seigneur de Coucy et de Marle tandis que son frère Thomas de Vervins (Vers 1180/1181 - † vers 1252/1253) hérite de la seigneurie de Vervins. Ce dernier fonde ainsi la branche cadette de Coucy-Vervins, mais il reste suzerain de son frère ainsi que ces descendants<ref name="menneson Vervins" />. Thomas octroie aussi une nouvelle charte communale en 1138 en langue romane<ref name="piette" /> et établit son château dans la ville selon un texte de 1229<ref name="archéologie picardie" />.
Vervins aux mains des Bourguignons pendant la guerre de Cent Ans
Au début de la guerre de Cent Ans, en 1339, les troupes du sire de Fauquemont, ainsi que celle du roi d'Angleterre n'osent pas s'attaquer à Vervins en raison de son enceinte fortifiée, mais ils ravagent la région en pillant et en incendiant. Philippe VI finit par intervenir et repousser ses incursions<ref name="menneson Vervins" />. En 1398, voire avant cette date, l'existence d'un grenier à sel à Vervins pour la gabelle est attesté dans une charte des archives du Nouvion<ref name="menneson Vervins" />. En 1413, la seigneurie fait partie du comté de Marle lors de l'érection de la seigneurie en comté<ref name="menneson Vervins" />. Lors de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, six-cents soldats Armagnac prennent par ruse la ville de Vervins en 1412 et la pillent pendant trois jours. Le seigneur Regnault de Vervins, partisan du duc de Bourgogne, apprenant la nouvelle à Paris, revient avec une petite armée et reprend la ville, après la fuite, pendant la nuit, des Armagnacs<ref name="piette" />. En Modèle:Date-, une petite armée, venant de Laon, tente de prendre Vervins, au main des Bourguignons, au nom du roi par la ruse, mais celle-ci échoue et se retire<ref name="menneson Vervins" />.
Vervins réunie au royaume de France
À la mort du roi Modèle:Noble, le Modèle:Date, son fils, Modèle:Noble, venant du château de Genappe, passe par Vervins pour rejoindre Reims afin de recevoir le sacre. En Modèle:Date, Modèle:Louis XI revient à Vervins pour négocier et signer le traité dite les trêves marchandes avec les ambassadeurs de Charles le Téméraire. Il prévoit la livraison des places fortes comme Saint-Quentin au duc de Bourgogne tandis que le roi conserve des places fortes comme Marle. Il est prévu également le démantèlement des fortifications de Vervins, mais cette clause ne fut jamais appliquée<ref name="menneson Vervins" />.
Époque moderne
Vervins sous la menace étrangère
En 1515, le seigneur Raoul de Vervins décède. La seigneurie est mis en indivision avec ses deux enfants, Modèle:Noble et Modèle:Raoul II de Vervins. Ces derniers prennent le titre de seigneur de Vervins et se répartissent les terres mis en indivis en 1522<ref name="menneson Vervins" />.
Pour contrer d'éventuelles attaques des troupes impériales, Modèle:François Ier demande en 1520 d'évaluer l'état des fortifications de la ville. Lors d'incursions en 1521 et en 1524, des troupes impériales ravagent la région, mais ils évitent Vervins. Face aux pillages incessants autour de la ville, Raoul II parvient à obtenir pour la ville de la part du roi un affranchissement d'impôts sur les aides, la taille<ref name="menneson Vervins" />.
Devenu gouverneur militaire de Boulogne, Modèle:Noble subit, en 1544, un long siège de Boulogne-sur-Mer. Ce dernier finit par offrir la reddition au bout de Modèle:Nobr. Après la mort de Modèle:François Ier Modèle:Noble fait arrêter Modèle:Noble et son beau-père Oudard du Biez pour haute trahison sur l'accusation d'avoir mal défendu Boulogne-sur-Mer. Après un procès, Modèle:Jacques Ier est condamné à mort et à la confiscation de ses biens. Il est décapité sur la Place de Grève à Paris en Modèle:Date. Ses biens confisqués sont finalement rendus à son fils Jacques II en 1550 où il devient seigneur de Vervins avec son oncle Modèle:Raoul II<ref name="menneson Vervins" />.
Vervins détruite par les Espagnols puis reconstruite
En 1552, Marie d'Autriche, gouvernante des Pays-Bas envoie une troupe de quinze mille soldats en Picardie, conduite par le comte de Rœulx afin de faire diversion au siège de Metz mené par les troupes commandées par Charles Quint. Cette troupe prend d'assaut Vervins et met le feu à la ville. L'incendie n'épargne aucune habitation<ref name="menneson Vervins" />.
En 1557, les troupes espagnoles menées par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, venant des Pays-Bas, entrent en Thiérache, pillent la région puis marchent vers Saint-Quentin. Des détachements prennent à nouveau Vervins et l'incendient<ref name="menneson Vervins" />. En 1561, Modèle:Jacques II devient l'unique seigneur de Vervins à la suite du décès et du testament de Modèle:Raoul II<ref name="menneson Vervins" />.
Après ces événements de 1552 et 1557, la ville connaît une reconstruction active<ref name="archéologie picardie" />. Modèle:Jacques II fait construit un nouveau château appelé Château Neuf, siège actuel de la sous-préfecture, pour y habiter. L'ancien château prend alors le nom de Vieux Château. L'église Notre-Dame est restaurée et agrandie. L'hôtel de ville est bâti sur son emplacement actuel après le rachat du terrain à l'abbaye de Foigny par les bourgeois de la ville pour remplacer l'ancien, tombé en ruine et situé dans un lieu non-connu. Les remparts sont également réparés et un Hôtel-Dieu est installé à l'extérieur au niveau de la porte de Marle<ref name="menneson Vervins" />.
À la suite des incendies de 1552 et 1557, les bourgeois de Vervins réclament une révision de la charte communale. Jacques II accorde à la suite de discussions, une révision de la « loi de Vervins » par une transaction signée en 1573<ref name="menneson Vervins" />. En 1578, les troupes espagnoles assiègent la ville, mais finissent par l'abandonner face aux fortifications réparées pour prendre un fort situé au hameau de la Verte Vallée, dont une partie se situe sur la commune<ref name="menneson Vervins" />. Modèle:Jacques II décède en 1587, son unique fils, Jean hérite du titre, mais il meurt en 1588. Les filles de Modèle:Jacques II se partagent alors l'héritage de leur frère Jean en 1591 et la seigneurie de Vervins échoit à Isabeau. Celle-ci se marie en 1600 avec Roger, comte de Comminges puis en 1618 avec René du Bec, seigneur de Vardes, après le décès de son mari.
La mémoire de Modèle:Noble est finalement réhabilitée par Modèle:Noble en 1575<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette réhabilitation émane d'une demande auprès du roi de son fils, Modèle:Jacques II, soutenue par Modèle:Noble et Charles de Bourbon-Soissons, comte de Marle et de Soissons. Pour fêter cet évènement, Jacques II organise une grande cérémonie le Modèle:Date, réunissant ses soutiens, le Cardinal de Bourbon, les évêques de Soissons et de Laon, la noblesse de la région, les membres de sa famille et un hérault d'armes du roi<ref name="menneson Vervins" />.
Une armée de ligueurs s'empare de Vervins le Modèle:Date après un siège de six jours. La ville est finalement reprise par l'armée royale le Modèle:Date après un siège de quatorze jours<ref name="piette" />.
La Paix de Vervins
Au début de l'année 1598, les plénipotentiaires français et espagnols se réunissent à Vervins le Modèle:Date- pour négocier un nouveau traité entre la France et l'Espagne. Ils sont également accompagnés par le légat Alexandre de Médicis, futur Modèle:Noble, et de l'évêque de Mantoue, François de Gonzague. Le légat préside la table des discussions. Le Modèle:Date-, le marquis de Lullins, ambassadeur du duc de Savoie rejoint la table des discussions pour régler le différend entre le duc et le roi de France au sujet du marquisat de Saluces. Après trois mois de négociation, la paix de Vervins est signée le Modèle:Date, puis proclamée le Modèle:Date en France et aux Pays-Bas. Modèle:Noble approuve le traité le Modèle:Date- et l'archiduc Albert d'Autriche accepte la paix à Bruxelles au nom de Philippe III. Avant de quitter la ville le Modèle:Date-, le légat Alexandre de Médicis offrit des objets religieux à l'église Notre-Dame et il est salué par une harangue de Marc Lescarbot<ref name="menneson Vervins" />.
Vervins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1609, les deux sœurs, Guillemette et Isabeau de Coucy, s'associent avec les bourgeois de Vervins, pour agrandir une petite chapelle bâtie à l'extérieur de la ville, la chapelle Saint-Anne. Cet édifice est détruit à la révolution pour être reconstruit après la Restauration. Des travaux de restauration sont également menés sur les remparts de Vervins<ref name="menneson Vervins" />.
En 1635, Vervins devient une subdélégation de la généralité de Soissons<ref name="menneson Vervins" />.
Un nouveau conflit avec l'Espagne, dès 1635, ravage la Thiérache, mais Vervins semble épargnée. En 1649, Isabeau décède, son fils Claude-Roger de Comminges hérite de la seigneurie. Ce décès marque la fin de la présence de cinq siècles des Coucy à Vervins au profit des Comminges<ref name="menneson Vervins" />.
Lors de la Fronde, une armée de frondeurs avec des contingents espagnols, menée par Turenne prend finalement Vervins le Modèle:Date. En Modèle:Date, une armée conduite par le marquis de Castelnau reprend la ville en deux jours aux Espagnols. Un nouveau contingent espagnol revient devant Vervins en Modèle:Date mais finit par lever le siège. L'armée espagnole fait son retour devant la ville en Modèle:Date et l'occupe le Modèle:Date- après avoir conclu la reddition de la garnison française. Turenne, informé de la reddition, revient devant la place forte le Modèle:Date- avec ses troupes et reprend Vervins le Modèle:Date-<ref name="piette" />.
Dès 1680, les franchises obtenues sous [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], renouvelées successivement sont menacées, le fermier Claude Boutel réclame la fin de la franchise. La ville tente de se défendre devant l'élection de Laon. Celle-ci décide le rétablissement des franchises, mais Vervins continue de se défendre et en appelle à l'intendant Colbert. Les franchises sont finalement supprimées, pour une partie en 1682 et pour le reste en 1683<ref name="piette" />.
La ville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Carte de Cassini
(vers 1750).
La carte de Cassini montre qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vervins (écrit sans le S final) est une ville fortifiée située sur la rive droite du Chertemps.
Le mot Poste indique que la ville, possède un relais de poste car elle est une importante étape sur les routes reliant Laon à Hirson, La Capelle à Reims et Guise à Montcornet.
De nombreux hameaux et fermes, notés sur la carte, existent encore de nos jours:
- Long-pré sur le Chertemps est une ferme déjà citée en 1212 sous le nom de Longus-Pratus dans un cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- à l'ouest, la Verte Vallée (écrit Verdevallée en 1616) était un hameau à cheval sur les paroisses de Vervins, Landouzy-la-Cour et Thenailles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La Grande Danteuze était un hameau et la Petite Denteuze une ferme qui appartenaient à l'abbaye de Thenailles; leur nom apparaît au XIIIè siècle sous l'appellation de in toto territorio de Dointeuse <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- sur le Vilpion, le Petit-Vervins était un hameau à cheval sur Vervins et Thenailles <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Les Trois Rabousis étaient trois fermes situées l'une sur la paroisse de Gercy, une autre sur Vervins et la dernière sur Hary. Deux papeteries qui fonctionnaient grâce à la force motrice de moulins à eau installés sur le Vilpion ont été détruites en 1834 et 1841. Celle du Grand-Rabousis qui dépendait de Vervins avait été construite au début du XVIIè siècle <ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- au sud-ouest, sur le Chertemps, sont figurés la Chapelle-Sainte-Anne, la Foulerie Galet et la Cense Brûlée <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors de la guerre de Succession d'Espagne, l'armée hollandaise, mené par Groweistein, se trouve le Modèle:Date à proximité de Vervins et réclame cent mille livres pour ne pas rentrer dans la ville. Les bourgeois refuse de payer cette somme et Groweistein finit par se présenter devant Vervins qui lui ouvre ses portes. L'armée de Groweistein profite de la situation pour piller les alentours de la ville. Après négociation, Groweistein quitte Vervins avec vingt-deux mille livres et deux otages comme garants de bonne foi des bourgeois de la cité<ref name="piette" />.
Le seigneur de Vervins, Louis de Comminges, cède gratuitement en 1722 le Vieux-Château à la ville pour établir un collège dans ses murs. Il décède en 1725 sans héritier direct et Anne Fernandine de Joyeuse-Grandpré, cousine germaine hérite des titres. Cette succession est contesté puis le Parlement de Paris décide en 1734 de donner la seigneurie à Jean-Charles de Bonneville. Le nouveau seigneur rénove le Château Neuf et embellit le jardin du château en démolissant une partie du rempart de la ville, masquant la vue de la campagne. Les bourgeois contestent cette démolition et demande sa réédification. En 1739, Jean-Charles de Bonneville décède brutalement et laisse sa fille Marie Jeanne Olympe de Bonneville comme seule héritière<ref name="menneson Vervins" />.
L'écroulement d'une partie des remparts le Modèle:Date oblige la ville d'étudier l'état de son enceinte fortifiée dégradée par une commission. Sur le rapport de la commission, il est décidé de rabattre certaines tours et de démolir le rempart devant le Vieux-Château<ref name="menneson Vervins" />.
Après avoir atteint ses seize ans, Marie Jeanne Olympe de Bonneville se marie en 1752 avec Louis Auguste de Rohan-Chabot, mais ce dernier décède en 1753. Elle se remarie en 1755 avec François Henri de Franquetot, duc de Coigny. Elle meurt en 1757, laissant deux enfants en bas âge. Le fils ainé, François Marie Casimir de Franquetot, hérite de la seigneurie et il est également le dernier seigneur de Vervins avant la Révolution<ref name="menneson Vervins" />.
Deux incendies en 1759 et en 1763 ravagent une partie de la ville et des faubourgs. En 1767, des piqueurs des ponts et chaussées de la généralité de Soissons prépare le bornage de la future route royale entre Paris et Mons et la ville accepte le percement de cette route dans son enceinte. Une partie des remparts au niveau de la porte de Marle est démolie, de deux corps de garde et de la porte des Champs. Les travaux durent de 1769 à 1788 pour terminer la section de Marle à Larouillies<ref name="menneson Vervins" />.
En 1788, les habitants décident de l'abandon du cimetière situé autour l'église Notre-Dame pour établir un nouveau cimetière autour de la chapelle Sainte-Anne. La première inhumation a lieu le Modèle:Date<ref name="menneson Vervins" />.
Pour préparer les États généraux de 1789, chaque paroisse, comme Vervins, rédige son cahier de doléances en fonction des trois ordres. Les trois ordres du bailliage du Vermandois se réunissent à Laon, courant mars, pour rédiger le cahier de doléances du bailliage et élire les délégués pour Versailles<ref name="menneson Vervins" />. Vervins est ainsi représenté par le curé-doyen Jacques Joffret pour le clergé, par le marquis de Coigny, seigneur de Vervins pour la noblesse, et pour le tiers état, par Jacques Philippe Ferdinand Dupeuty, Jean Antoine Debry et Charles Barthélémy Perin. Aucun des élus du bailliage pour Versailles n'appartient à Vervins<ref name="menneson Vervins" />.
Époque contemporaine
Révolution française, Vervins chef-lieu de district
Après les événements survenus pendant l'été 1789, l'Assemblée nationale constituante décrète l'introduction d'un nouveau découpage administratif le Modèle:Date pour le pays. À Vervins, l'ancien découpage disparait, soit la seigneurie et la ville de Vervins, pour être remplacé par la commune de Vervins. La loi du Modèle:Nobr officialise l'organisation et le fonctionnement des communes.
Le nouveau découpage administratif rattache Vervins au département de l'Aisne dès le Modèle:Date. Ce dernier est découpé en six districts subdivisés en plusieurs cantons. Avec l'importance de sa population, la commune devient le chef-lieu de son canton, composé de Modèle:Nobr.
Pour le district, la commune est rattachée au district de la Thiérache, mais un conflit s'engage entre Vervins et Guise pour le chef-lieu de district. Une assemblée du district doit se tenir à Guise le Modèle:Date pour faire ce choix<ref name="piette" />,<ref name="guise">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans cette discorde, la commune prétend avoir une position plus centrale que Guise tandis que celle-ci fait prévaloir sa primauté dans l'ordre administratif et judiciaire dans le district. Après trois jours de débats houleux et des Guisards hostiles, l'assemblée décide de fixer le chef de district à Vervins. À la suite de ce choix, les Guisards interrompent l'assemblée et contestent toujours la décision. Ces nouvelles se répandent rapidement dans la région et la Garde nationale de Vervins est envoyé sur Guise pour faire appliquer la décision, mais la situation retrouve rapidement son calme sans coup de feu. L'Assemblée nationale constituante finit par approuver le Modèle:Nobr<ref name="piette" />,<ref name="guise" />.
Guise n'abandonne pas sa contestation et fait tenir à Marle, une nouvelle assemblée du district, où elle est choisie comme chef-lieu. Les Guisards finissent par obtenir de l'Assemblée nationale constituante, l'établissement du tribunal du district à Guise le Modèle:Date. Vervins conteste à nouveau, mais elle ne parvient pas à faire changer la décision, car elle est contraire au vœu de l'assemblée tenue à Marle. Après de nouvelles demandes, la commune obtient finalement le siège du tribunal du district par décret le Modèle:Date. Guise conteste le décret devant le Convention qui ne change rien à sa décision<ref name="piette" />,<ref name="guise" />.
Une disette frappe la région en Modèle:Date-, à cause d'un violent orage en mai détruisant les récoltes. Face à ce désastre, la municipalité cherche des moyens pour approvisionner en farine et en blé la ville auprès des villes voisines comme Saint-Quentin. Face à l'absence de résultats, des troubles se forment finalement pendant l'hiver 1794-1795 comme le Modèle:Nobr où un rassemblement trouble la distribution de pain. La contestation ne faiblit pas, le Modèle:Nobr, la distribution du pain à la mairie est perturbée et le Modèle:Nobr, un rassemblement, venant des faubourgs, menace de piller les magasins de la ville. La municipalité fait appel à sa Garde nationale pour ramener l'ordre. Face à ces troubles et à l'insistance de la municipalité, la Comité de salut public demande l'envoi de deux cents quintaux de blé de Dunkerque à Vervins<ref name="piette" />.
La Constitution de l'an III (Modèle:Nobr) supprime le district de Vervins.
Vervins pendant le Consulat et le Premier Empire
La loi du 28 pluviôse an VIII (Modèle:Nobr) crée les arrondissements en remplacement des districts. Vervins devient une sous-préfecture de l'Aisne et chef-lieu de l'un des cinq arrondissements créés du département<ref name="piette" />.
En 1802, au niveau des remparts non démolis, la porte de Marle s'effondre à cause de la vétusté et du manque d'entretien. En Modèle:Date-, une inondation, due à un orage, touche le bas de Vervins avec une eau à deux mètres. Elle inonde l'Hôtel-Dieu et détruit des ponts sur le Chertemps. L'année suivante, en août, un incendie se déclare dans les faubourgs et détruit des habitations<ref name="piette" />.
Lors de la campagne de France de 1814, un détachement un corps de l'armée russe, mené par Wintzingerode entre dans Vervins le Modèle:Date-, après un repérage par trois éclaireurs pendant la nuit du 8 au 9. Après la défaite de Waterloo, une armée coalisée entre dans Vervins le Modèle:Nobr et occupe l'arrondissement jusqu'à la fin de l'année 1815<ref name="piette" />.
Restauration, Vervins demeure chef-lieu d'arrondissement
En 1816, le conflit entre Guise et Vervins se ranime, une nouvelle fois au sujet du chef-lieu de l'arrondissement. Guise souhaite l'obtenir et espère le soutien du prince de Condé. Informé de la situation, Vervins obtient le soutien de François Henri de Franquetot, père du dernier seigneur de la ville et gouverneur des Invalides. Avec l'aide de Pierre Beuret d'Hirson et monsieur Piette-Jouette de Vervins, ils parviennent à faire échouer la demande de transfert du chef-lieu qui reste définitivement à Vervins<ref name="piette" />,<ref name="guise" />.
Une disette frappe Vervins et sa région entre 1816 et 1817.
Monarchie de Juillet, Vervins touchée par le choléra
En Modèle:Date-, la commune est touché par une épidémie de choléra causant la mort de Modèle:Nobr<ref name="piette" />. En 1841, les remparts, tombant en ruine sont percés à l'est de Vervins pour créer une nouvelle route reliant Hirson<ref name="menneson Vervins" />.
Guerre de 1870, Vervins épargnée
En 1869, la gare de la commune ouvre ses portes, sur la Ligne de Paris à Hirson, pour relier d'abord Laon puis Hirson en 1870, juste à temps pour transporter les troupes françaises rejoignant Mézières dans la guerre franco-allemande de 1870<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Vervins est épargné par ce conflit et les Allemands n'envoient aucune troupe pour l'occuper, mais ils atteignent Laon le Modèle:Date. Après l'armistice du Modèle:Date, Modèle:Nombre prennent possession de Vervins<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pendant cette guerre, Modèle:Nobr meurent au combat<ref name="monuments rn">Modèle:Lien web.</ref>.
Première Guerre mondiale, Vervins subit l'occupation allemande
La Première Guerre mondiale est déclenché le Modèle:Date par la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France. Vers le Modèle:Nobr, l'armée allemande est déjà aux abords de la frontière française. Organisant sa retraite, la 5e armée française établit son QG dans le Vieux-Château durant un jour dans la commune, le Modèle:Date- en vue de préparer la bataille de Guise pour retarder la progression des Allemands. Après la bataille, Vervins tombe au main des Allemands le Modèle:Date. La commune dispose d'une Kreiskommandantur comme elle est le chef-lieu de l'arrondissement. Elle est libérée le Modèle:Date lors de l'offensive des Cent-Jours. À l'issue de ce conflit, sur les deux monuments aux morts, Modèle:Nobr sont inscrits, dont certains sont identiques sur les deux monuments aux morts de la commune<ref name="monuments rn" />,<ref name="monuments palais">Modèle:Lien web.</ref>.
Seconde Guerre mondiale
Lors de la Seconde Guerre mondiale, pendant la Drôle de guerre, le poste de commandement de la [[9e armée (France)|Modèle:9e]] du général d'armée André Georges Corap est établi à Vervins<ref>Le corridor des Panzers, tome I, Jean-Yves Mary, Modèle:P., Heimdal, 2009.</ref>. Pendant la bataille de France, les Allemands entre dans Vervins le Modèle:Date. Les Américains libèrent la ville le Modèle:Date. Au lendemain du conflit, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr sont morts<ref name="monuments palais" />
Politique et administration
Situation administrative
Vervins est une sous-préfecture du département de l'Aisne.
À la suite du redécoupage cantonal de 2014, la commune est bureau centralisateur du canton de Vervins, recomposé à Modèle:Nobr. Avant ce redécoupage, elle a été chef-lieu de son canton, composé de Modèle:Nobr. À l'issue du second tour des élections départementales de 2015, Marie-Françoise Bertrand et Nicolas Fricoteaux sont élus conseillers départementaux du canton de Vervins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nicolas Fricoteaux est également président du conseil départemental de l'Aisne depuis Modèle:Date-.
La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Vervins. Elle est rattachée à la 3e circonscription de l'Aisne. Le député de cette circonscription, réélu le Modèle:Date-, est Jean-Louis Bricout, PS<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tendance politique et résultats
Vervins est une commune ancrée à gauche, surtout pour le parti socialiste. Ces candidats ont reçu d'excellent résultat dépassant souvent 55 % sauf aux élections européennes. Cela est dû également à la présence du député-maire de la commune entre 1983 et 2013, Jean-Pierre Balligand, comme candidat, où celui-ci a eu un ancrage local très fort sur sa commune. La seule remportée par la droite à Vervins est l'élection présidentielle de 2002 en raison de l'épisode du 21 avril. Seulement, depuis la dernière élection présidentielle de 2012, le FN effectue une percée et bouleverse le schéma électoral traditionnel<ref group=Note name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une analyse statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur strictement indicative.</ref>. Il est arrivé en tête lors des élections européenne de 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref> et au premier tour des élections régionales de 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Résultats élections communes françaises Modèle:Boîte déroulante/fin
Élections présidentielles les plus récentes
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 45,15 % des suffrages et Ségolène Royal, PS, 54,85 % des suffrages ; le taux de participation était de 84,53 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait recueilli 60,29 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 39,71 % des suffrages ; le taux de participation était de 79,98 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élections locales les plus récentes
Lors du second tour des élections départementales de 2015, le binôme UDI Marie-France Bertrand et Nicolas Fricoteaux, élu, avait obtenu 64,92 % des suffrages et le binôme FN, Francis Duroit et Valérie Thonnon-Duez, 35,08 % des suffrages ; le taux de participation était de 51,36 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors du second tour des élections régionales de 2015, la liste de Xavier Bertrand, Les Républicains, élu, avait recueilli Modèle:Unité des suffrages et la liste de Marine Le Pen, FN, Modèle:Unité des suffrages ; le taux de participation était de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élections municipales les plus récentes
Lors des élections municipales de 2008, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors des élections municipales de 2014, la liste de Jean-Marc Prince a été élue dès le premier tour avec 100 % des suffrages, face à l'absence de liste d'opposition pour ces élections ; le taux de participation était de 57,18 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Le nombre d'habitants, lors du dernier recensement de 2011, étant compris entre 2 500 et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal est de 23<ref>Modèle:Légifrance.</ref>, à la suite des élections de 2014<ref group=Note>Le chiffre de la population officiellement retenu pour l'élection municipale de 2014 était celui du recensement 2011, soit Modèle:Unité pour Vervins.</ref> comme ceux de 2008<ref group=Note>Le chiffre de la population officiellement retenu pour l'élection municipale de 2008 était celui du recensement 1999, soit Modèle:Unité pour Vervins.</ref>.
Le maire actuel de la commune est Jean-Marc Prince, depuis le Modèle:Date, accompagné de six adjoints ayant reçu une délégation et d'un conseiller délégué<ref name="conseil">Modèle:Lien web.</ref>. La commune porte le code commune 02789<ref group=Insee name="FC" />.
Président de groupe | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|
Modèle:Légende/DébutModèle:LégendeModèle:Légende/Fin | Jean-Marc Prince | 23 | Majorité |
Listes des maires
Modèle:Article détaillé Le nombre des maires de Vervins qui se sont succédé depuis 1945 sont au nombre de quatre, d'où les noms ci-dessous :
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
Jusqu'à la fin de 2009, les Vervinois relevaient de la juridiction du tribunal d'instance de la commune. La réforme de la carte judiciaire, mise en place le Modèle:Nobr a supprimé le tribunal d'instance de Vervins, le tribunal d'instance de Laon qui est également l'un des tribunaux judiciaires du département, prend la compétence de Vervins. La commune se situe dans le ressort du tribunal administratif et de la cour d'appel d'Amiens, préfecture de la Somme<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En matière commerciale, les Vervinois relevaient également de la juridiction du tribunal de commerce de la commune jusqu'à la fin 2008. La réforme de la carte judiciaire a supprimé cette juridiction pour la rattacher au tribunal de commerce de Saint-Quentin au Modèle:Nobr<ref>Modèle:Légifrance publié au JORF du Modèle:Date-.</ref>.
Vervins dispose d'une brigade de proximité de la gendarmerie qui a pour ressort la commune et sa région<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Intercommunalités
Vervins fait partie de la communauté de communes de la Thiérache du Centre (CCTC) depuis sa création le Modèle:Date, regroupant 68 communes des cantons de Marle, de Vervins et de Guise, situés dans l'arrondissement de Vervins. L'organisme intercommunal intervient dans plusieurs domaines : action sociale, tourisme, développement et aménagement social et culturel, développement et aménagement économique, assainissement, traitement et collecte des déchets, etc<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La Thiérache du Centre est l'un des cinq établissements publics de coopération intercommunale membres du Pays de Thiérache, une structure regroupant les intercommunalités en Pays, dont le siège est situé sur la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le SIVOM du Vervinois assure également des compétences d'action sociale et d'activité péri-scolaire. Fondé le Modèle:Date, son siège se situe sur la commune et elle regroupe les 24 communes du canton de Vervins avant le redécoupage cantonal de 2014, rattachés avant le redécoupage cantonal de 2014, avec la commune d'Étréaupont<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le Syndicat d'alimentation en eau potable des communes de Fontaine-lès-Vervins et Vervins s'occupe essentiellement du traitement, de l'adduction et de la distribution en eau des deux communes membres. Le SIVOM a été créé le Modèle:Date pour entretenir l'acheminement en eau dans la commune et à Fontaine-lès-Vervins et le siège se trouve à Vervins<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est également membre du syndicat du bassin versant amont de la Serre et du Vilpion, s'occupant essentiellement de l'entretien des cours d'eau pour Modèle:Nobr membres dont le siège est fixé à Vigneux-Hocquet<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le syndicat de scolarisation de Vervins et des communes environnantes sert essentiellement au financement et à la scolarisation en primaire dans les établissements scolaires des communes membres et de la commune. Créé le Modèle:Date, son siège se trouve à Vervins<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait également partie de l'Union des secteurs d'énergie du département de l'Aisne (USEDA) depuis le Modèle:Date-, mais son adhésion concerne uniquement une des compétences spécifique de l'USEDA<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Politique environnementale
Ce domaine de compétence est pris en charge essentiellement par la communauté de communes de la Thiérache du Centre pour l'ensemble de la commune sauf pour l'eau potable.
Eau potable et assainissement
L'alimentation en eau potable de Vervins et de Fontaine-lès-Vervins est assurée par le syndicat d'alimentation en eau potable des deux communes. Elle est entièrement mutualisée, à partir d'une station de pompage sur l'Oise à Englancourt et d'un forage à Saint-Algis<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, Modèle:Nobr étaient raccordés sur Modèle:Unité de réseau et Modèle:Unité d'eau ont été produits en 2007. Véolia, par délégation de service, assure la distribution<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
L'assainissement des eaux usées de la commune est assuré, de manière collective, par une station d'épuration des eaux basé à Fontaine-lès-Vervins, au hameau, le Pont-de-Pierre, sauf pour les hameaux de la commune où elle reste non-collective avec des fosses septiques<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Déchets ménagers
Une déchèterie, sur la commune, est accessible aux Vervinois comme aux autres communes de la communauté de communes<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les déchets ménagers recyclables ou non, sont collectés en porte-à-porte de manière hebdomadaire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Finances locales
Vervins appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre 2 000 et Modèle:Nombre. Le tableau ci-dessous présente quelques éléments sur les finances locales de Vervins, sur une période de dix ans<ref name="ALIZE"> Modèle:Lien web.</ref> :
Années | Résultat comptable | Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de financement des investissements |
Capacité d'autofinancement (CAF) | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Vervins | Moyenne de la strate |
Vervins | Moyenne de la strate |
Vervins | Moyenne de la strate | |
404 | 160 | Capacité 168 | Besoin 0 | 404 | 164 | |
238 | 168 | Capacité 232 | Capacité 7 | 238 | 175 | |
295 | 174 | Capacité 14 | Capacité 0 | 295 | 180 | |
340 | 177 | Besoin 192 | Besoin 20 | 341 | 183 | |
364 | 176 | Besoin 303 | Capacité 12 | 365 | 184 | |
277 | 174 | Capacité 478 | Capacité 5 | 278 | 181 | |
401 | 186 | Besoin 350 | Capacité 16 | 402 | 195 | |
341 | 199 | Besoin 239 | Capacité 7 | 345 | 210 | |
369 | 176 | Capacité 212 | Capacité 18 | 374 | 187 | |
320 | 163 | Capacité 59 | Besoin 14 | 326 | 173 | |
325 | 154 | Capacité 147 | Capacité 6 | 332 | 288 |
La capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note, comparée à la moyenne de la strate, semble observer un cycle assez long, elle est nettement supérieur à la moyenne pendant dix, même si elle fluctue fortement et que la moyenne se rapproche de la capacité d'autofinancement en 2005 et en 2014. Le résultat comptable<ref group=Note>Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement.</ref> de la commune est également nettement supérieur à la moyenne de la strate. On observe aussi le même constat, que la capacité d'autofinancement, avec une forte fluctuation du résultat comptable de la commune<ref name="ALIZE"/>,<ref group=Note name="Réserve"/>.
La capacité de financement des investissements<ref group=Note>Le besoin ou capacité de financements des investissements est la différence entre les ressources et les emplois d'investissement ; si les ressources sont supérieures aux emplois, on parle de capacité de financement ; des emplois supérieurs aux ressources expriment un besoin de financement.</ref>, à l'exception de 2007, 2008, 2010 et 2011 est toujours nettement supérieur à la moyenne de la strate dans laquelle évolue Vervins<ref name="ALIZE"/>,<ref group=Note name="Réserve"/>.
Le fonds de roulementModèle:Note est de Modèle:Euro soit Modèle:Euro par habitant en 2014. Ce chiffre par habitant est supérieur à la moyenne de la strate, situé à Modèle:Euro en 2014. Il est toujours positif sur les dix ans et supérieur à la moyenne de la strate sauf en 2008, où il est inférieur<ref name="ALIZE"/>,<ref group=Note name="Réserve"/>.
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Vervinois ou Vervinoises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Population de France/dernière année, la commune comptait Modèle:Unité<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>. La superficie de la commune étant de Modèle:Unité, la densité s'élevait donc à Modèle:Unité.
Vervins forme avec la commune limitrophe de Fontaine-lès-Vervins, l'unité urbaine de Vervins<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>, qui rassemblait Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. D'une surface de Modèle:Unité, la densité s'élevait à Modèle:Unité.
Elle est également au cœur de l'aire urbaine de Vervins, regroupant Modèle:Nobr, dont Fontaine-lès-Vervins, Gercy, Harcigny, Hary, Landouzy-la-Cour et Thenailles<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. D'une surface de Modèle:Unité, la densité s'élevait à Modèle:Unité<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
La communauté de communes de la Thiérache du Centre (Thiérache du Centre), dont fait partie Vervins, rassemblait Modèle:Unité et Modèle:Unité en Modèle:EPCI-pop1. D'une surface de Modèle:Unité, la densité s'élevait à Modèle:Unité.
Évolution démographique
Avant la mise en place des recensements individuels, les registres paroissiaux de Vervins, connus à partir de 1629<ref>Modèle:Lien web.</ref>, indiquent une population de 600 feux en 1709<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, soit environ Modèle:Nombre<ref group=Note>Sous l'Ancien Régime, le feu désigne un foyer pour dénombrer la population et servir à la fiscalité. Pour estimer, le nombre d'habitants, certains appliquent le coefficient multiplicateur de 5, même si cela n'est pas une règle, mais un indicateur moyen. Ici, le coefficient utilisé est de 5.</ref>. Ce chiffre de Modèle:Nobr reste stable pendant tout le long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme en 1720<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, en 1753<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et en 1766<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,.
Le premier recensement individuel connu comme en 1793 où Vervins compte Modèle:Unité. La population baisse de Modèle:Nobr pour atteindre Modèle:Unité en 1831, avant qu'elle connaisse une nouvelle hausse jusqu'en 1881, entrecoupée d'une baisse sur les recensements de 1851 et 1856. La population reste stable entre 1882 et 1911 avec un pic de population de Modèle:Unité en 1896. La Première Guerre mondiale a laissé peu de trace sur la population, puisqu'elle diminue légèrement entre 1911 et 1921 de Modèle:Unité. Dès le recensement de 1926, la population baisse jusqu'en 1946. Après la Seconde Guerre mondiale, elle amorce une nouvelle augmentation jusqu'en 1975, avant de connaitre une nouvelle diminution et une stabilisation dès le recensement de 1990. Depuis 2008, la population semble commencer une nouvelle baisse, car en 2013, on comptait Modèle:Unité au lieu de Modèle:Unité en 2008 et Modèle:Unité en 2012<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note name="Réserve" />.
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 26,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Variation annuelle de la population et ménages
L'évolution de la population de Vervins sur la période 1968-2012 voit un solde migratoire, négatif jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui est devenu positif lors du recensement en 2007 puis négatif en 2012. L'accroissement de la population entre 1968 et 1975 est surtout dû au solde naturel, mais le solde naturel n'a pas compensé la baisse survenue entre 1975 et 1990. Il a permis d'obtenir un taux de variation nul en 1999 et n'a joué aucun rôle dans l'accroissement de la population au recensement de 2007. Le solde naturel est pour la première fois négatif en 2012<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>En raison des valeurs arrondies à la première décimale fournies par l'Insee, les totaux peuvent apparaître inexacts.</ref>.
Sur la même période, la diminution de la taille des ménages est notable, Modèle:Nobr en 2012 au lieu de Modèle:Nobr en 1968<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, Vervins comptait Modèle:Unité. Ils se composaient pour Modèle:Unité d'entre eux d'une seule personne, pour Modèle:Unité d'un couple sans enfant, pour Modèle:Unité d'un couple avec enfant(s), et pour Modèle:Unité d'une famille monoparentale. Les ménages avec famille ont augmenté de Modèle:Unité depuis 2007 comme ceux vivant en célibataire de Modèle:Unité. Les autres ménages sans familles ont baissé de Modèle:Unité pour être à Modèle:Unité au lieu de Modèle:Unité en 2007<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
1968 - 1975 | 1975 - 1982 | 1982 - 1990 | 1990 - 1999 | 1999 - 2007 | 2007 - 2012 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux de variation annuel de la population | + 0.4 | - 1,0 | - 0,3 | 0 | + 0,2 | - 1,0 |
Solde naturel | + 1,0 | + 0,8 | + 0,2 | + 0,2 | + 0 | - 0,1 |
Solde migratoire | - 0,5 | - 1,8 | - 0,4 | - 0,2 | + 0,1 | - 0,9 |
Enseignements
La commune de Vervins est rattachée à l'académie d'Amiens. Cette académie fait partie de la Zone B pour son calendrier de vacances scolaires.
Cinq établissements d'enseignement sont présents sur la commune. Le syndicat de scolarisation de Vervins et des communes environnantes<ref name="enseignement">Modèle:Lien web.</ref>, un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), assure la scolarisation, au niveau de l'enseignement primaire à Vervins, des enfants des seize communes adhérentes dans trois établissements différents<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux écoles s'occupent en 2016 de Modèle:Nombre de maternelle, Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le dernier regroupe l'ensemble des Modèle:Nombre du cours élémentaire du regroupement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'enseignement primaire est aussi assuré par un établissement privé avec Modèle:Nombre situé également à Vervins<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Deux collèges se trouve l'un sur la commune pour le public<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'autre à Fontaine-lès-Vervins pour le privé, qui se situe en réalité à cheval sur les limites communales de Fontaine-les-Vervins et de Vervins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le lycée en France public d'enseignement général<ref>Modèle:Lien web.</ref> et d'enseignement technique<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le plus proche, est situé à Hirson. Un lycée privé d'enseignement général<ref>Modèle:Lien web.</ref> et d'enseignement technique<ref>Modèle:Lien web.</ref> est aussi présent à Fontaine-lès-Vervins.
Les établissements d'enseignement supérieur sont tous situés à Amiens ou dans quelques villes de la région comme Beauvais, Compiègne, Saint-Quentin, Laon et Soissons. La proximité de Reims<ref group="Note" name="Ortho6">L’orthodromie considérée, séparant Vervins de Reims, est indiquée par Modèle:Lien web.</ref>, par rapport à Amiens<ref group="Note" name="Ortho7">L’orthodromie considérée, séparant Vervins de Amiens, est indiquée par Modèle:Lien web.</ref>, permet également un attrait des élèves vers ses établissement supérieur. Dans le domaine agricole, le Lycée agricole de la Thiérache, situé à Fontaine-lès-Vervins, prépare des diplômes du baccalauréat professionnel et du brevet de technicien supérieur (BTS, Bac+2)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vie culturelle et associative
Sans compter les associations sportives, dix-huit associations interviennent à Vervins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elles organisent des manifestations culturelles et des rencontres autour d'une passion particulière à la salle polyvalente ou sur la commune.
Manifestations culturelles et festivités
La fête de la Sainte-Anne, fête communale, se déroule à la fin juillet aux environs du 26 juillet, jour de la Sainte Anne, et dure cinq jours. À l'origine, cette festivité est surtout liée à un pèlerinage autour de sainte Anne, pendant sa neuvaine, dans une chapelle dédiée, rebâtie en 1816 dans le cimetière communal. La première chapelle est érigée en dehors de la ville de Vervins en 1609, mais elle est détruite à la Révolution française<ref name="menneson Vervins" />,<ref name="bulletinSALaon">Modèle:Ouvrage.</ref>. Considérée également comme sainte patronne de la commune<ref name="menneson Vervins" />, à côté de ses festivités religieuses, une fête publique s'est greffée<ref name="bulletinSALaon" />. Ce pèlerinage a disparu aujourd'hui, mais la fête civile demeure. Elle donne lieu à une fête foraine, à des spectacles, des manifestations musicales, des concours. Des cérémonies ont lieu aussi devant les monuments aux morts de la commune, la stèle des anciens conseillers municipaux de la commune et une messe à la chapelle Sainte-Anne, seule part religieuse des fêtes. Elle se termine traditionnellement par un feu d'artifice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La foire de la Saint-André, une foire commerciale, se tient tous les premiers dimanches de décembre à Vervins. L'origine de cette foire est ancienne, remontant avant la Révolution française, elle servait à vendre des vêtements et des étoffes<ref>Modèle:Ouvragen.</ref>.
Un festival du rire, se déroule à Vervins pendant quatre jours aux environs du quinze octobre. Créé en 2001, ce festival d'humour réunit des humoristes connus ou peu connus comme Jean-Marie Bigard, Bernard Mabille et Guy Bedos<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il en était à sa seizième édition en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Équipements culturels
Vervins dispose d'un cinéma-théâtre, servant exclusivement à la projection cinématographique, mais ce lieu peut accueillir des représentations de théâtre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle possède d'une bibliothèque municipale, installée à l'hôtel de ville<ref>Modèle:Lien web.</ref> et d'une école de musique, gérée par la Thiérache du Centre. L'école de la commune est l'une des cinq antennes de l'école intercommunale de la musique, crée le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un musée associatif, le musée de la Thiérache, est aussi présent sur la commune. Géré et entretenu par la société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache (SAHVT), il propose des expositions temporaires et une exposition permanente, présentant l'histoire de Vervins, sa région et les églises fortifiées de Thiérache. Ce musée est labellisé musée de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé et service d'urgence
Au Modèle:Nobr, des médecins généralistes exercent sur la commune. Une officine pharmaceutique est aussi installée à Vervins. Quelques médecins spécialisés sont présents également pour la dermatologie, la podologie, pour la gynécologie. Pour d'autres médecins spécialistes, il faut se rendre à Laon, ou à Fourmies ou à Hirson. Dans le domaine dentaire, deux dentistes disposent de leur cabinet sur la commune. Dans le domaine paramédicale, une infirmière et des kinésithérapeute exercent à Vervins<ref name="santé">Modèle:Lien web.</ref>.
Un hôpital est installé sur la commune, mais celui-ci ne pratique aucune chirurgie sur place et sert surtout à la convalescence<ref name="santé" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il fera partie d'un groupement hospitalier de territoire, Hi-no-ve, regroupant les hôpitaux d'Hirson, du Nouvion-en-Thiérache et de Vervins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le centre hospitalier d'Hirson s'occupent des urgences<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour la chirurgie, elle s'effectue à Laon qui est le centre hospitalier le plus proche<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune dispose d'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Pour la sécurité en matière d'incendie et de sauvetage, les pompiers du centre de secours de la commune, rattaché au SDIS de l'Aisne, sont compétent<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
Vervins dispose d'un stade municipal, appelé stade d'honneur et d'un stade annexe. Ils servent uniquement aux rencontres de football. La commune possède aussi un autre terrain de football, un terrain de rugby, un gymnase, une salle omnisports, des courts de tennis extérieur et intérieur, un terrain de pétanque, un stand de tir et un espace socio-culturel, pouvant accueillir les activités de sports de combat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune compte vingt-et-une associations sportives, assurant l'encadrement de sportif en club, couvrant différents sports comme les sports de combat, la danse, le tennis, le rugby, le football, la course d'orientation et la randonnée pédestre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au niveau national, l'Union Sportive Vervinois (USV), en football, est parvenu à atteindre les trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France de football 1996-1997, où il est éliminé par l'AJ Auxerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias et télécommunication
Le quotidien régional L'Union consacre quelques pages de son édition de l'Aisne, à l'actualité d'Hirson et de la Thiérache<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le quotidien départemental L'Aisne nouvelle parle également de l'actualité de la commune et de ses environs dans son édition sur la région de Saint-Quentin et de la Thiérache<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La Thiérache est l'hebdomadaire d'informations locales sur Vervins et la Thiérache, sauf Hirson et sa région. Sa rédaction est installée sur la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le Démocrate de l'Aisne, dernier hebdomadaire en France imprimé avec des caractères en plomb, annonce aussi l'actualité de Vervins et de son arrondissement. Son siège se trouve à Vervins où le journal est également imprimé.
Parmi les chaines de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) accessibles à tous les Vervinois, depuis l'émetteur d'Hison-Landouzy situé à Landouzy-la-Ville, France 3 Picardie relaient les informations locales. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer France Bleu Picardie et Écho FM<ref> Modèle:Lien web.</ref>, basée à Anor, plus spécialement consacrée à la musique et aux informations locales du Sud-Avesnois et de la Thiérache.
En 2016, l'internet haut débit via les techniques VDSL2 et ADSL 2+ sont possibles pour tous les abonnés à un réseau de téléphonie fixe depuis le NRA installée sur la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Cultes
La commune dépend de la paroisse Sainte-Anne en Thiérache, au sein de la zone de Thiérache, lui-même partie du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin, au même titre que les quarante-deux autres paroisses<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, l'église Notre-Dame de Vervins, rue de la Liberté, est l'un des lieux de culte de cette paroisses et des offices y sont célébrés en alternance avec les autres églises paroissiales<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que la chapelle Sainte-Anne, rue de Marle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la chapelle de l'hôpital de Vervins, place de la Liberté <ref>Modèle:Lien web.</ref>. Monseigneur Renauld de Dinechin est à la tête du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin depuis 2015<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Un temple du culte antoiniste est aussi présent sur la commune. De style art roman, construit par Alexandre Duchesne, dédicacé en Modèle:Date-, il est situé 6 rue du Tour-de-Ville, et inclus dans l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Le temple protestants le plus proche se situe à Landouzy-la-Ville, faisant partie de l'Église protestante unie de France. Pour le judaïsme, la synagogue la plus proche est celle de Saint-Quentin. Pour l'Islam, la mosquée la plus proches est celle de Laon.
Économie
Revenus de la population
En 2012, le revenu disponible médian par unité de consommation (UC) est de Modèle:Euro sur les Modèle:Nobr fiscaux de la commune<ref group="Insee" name="Insee REV T1">Modèle:Lien web.</ref>. Les revenus de la population de Vervins est en dessous de la moyenne nationale situé à Modèle:Euro<ref group="Insee" name="Insee REV T1 France">Modèle:Lien web.</ref> et elle se situe également en dessous de la moyenne départementale à Modèle:Euro<ref group="Insee" name="Insee REV T1 Aisne">Modèle:Lien web.</ref>. À titre de comparaison, Vervins se place au 30 492e rang parmi les Modèle:Unité de plus de 49 ménages et plus<ref group="Insee">Modèle:Lien web</ref>.
Les disparités de revenus sont mesurées et très légèrement plus inférieure que la moyenne nationale : le rapport interdécile entre les 10 % de revenus disponibles les plus élevés (Modèle:Euro par UC) et les 10 % de revenus disponibles les plus faibles (Modèle:Euro par UC) atteint 3,3<ref group="Insee" name="Insee REV T3">Modèle:Lien web.</ref> (contre 3,5 pour l'ensemble de la France métropolitaine)<ref group="Insee" name="Insee REV T3 France">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2012, 49.9 % des foyers fiscaux n’étaient pas imposables<ref group="Insee" name="Insee REV T1" />.
Le salaire net horaire moyen est en 2012 de Modèle:Euro. Il est très légèrement, inégalement réparti entre hommes (Modèle:Euro) et femmes (Modèle:Euro)<ref group="Insee" name="Insee SAL T1">Modèle:Lien web.</ref>. Ces chiffres sont en dessous de la moyenne nationale, mais l'inégalité est plus fortement marqué au niveau national par rapport à la commune<ref group="Insee" name="Insee SAL T1 France">Modèle:Lien web.</ref>. Cette disparité varie beaucoup selon les catégories socioprofessionnelles. Les inégalités entre les hommes et les femmes sont marqués chez les professions intermédiaires et les employées, mais elle n'existent pas chez les ouvriers. L'inégalité est inversé chez les cadres, car les femmes ont un meilleur salaire net horaire moyen que les hommes<ref group="Insee" name="Insee SAL T1" />,<ref group=Note name="Réserve" />.
Catégorie socioprofessionnelle | Ensemble | Hommes | Femmes |
---|---|---|---|
Cadres | 20,9 | 19,3 | 23,9 |
Professions intermédiaires | 13,5 | 13,8 | 13,1 |
Employés | 9,7 | 10,4 | 9,4 |
Ouvriers | 10,6 | 10,6 | 10,6 |
Ensemble | 11,6 | 11,7 | 11,4 |
Emploi
Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres clé de l'emploi à Vervins et leur évolution sur les cinq dernières années<ref group="Insee" name="EMP T1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>
Vervins (2007) | Vervins (2012) | Évolution | |
---|---|---|---|
Population de 15 à 64 ans | 1 729 | 1 592 | - 7,92 % |
Actifs (en %) | 65,4 | 68,5 | + 3,1 % |
dont : | |||
Actifs ayant un emploi (en %) | 54,8 | 53,5 | - 1,3 % |
Chômeurs (en %) | 10,6 | 14,9 | + 4,3 % |
Vervins (2007) | Vervins (2012) | Évolution | |
---|---|---|---|
Nombre d'emplois dans la zone | 2 143 | 2 026 | - 5,46 % |
Indicateur de concentration d'emploi | 224,1 | 235,2 | + 4,96 % |
En 2012, la population de Modèle:Nobr s'élevait à Modèle:Unité. On y comptait 68,5 % d'actifs, dont 53,5 % ayant un emploi et 14,9 % étant au chômage, et 31,5 % d'inactifs, dont 7,8 % d'élèves ou étudiants et 7,9 % de retraités ou préretraités<ref group="Insee" name="EMP T1" />. Sur cinq ans, la population potentiellement active (habitants âgés de 15 à 64 ans) de Vervins a diminué. Son taux d'emploi ne s'est pas amélioré et le taux de chômage a augmenté. Le nombre d'emplois dans la zone (« offre ») a diminué et le nombre mais le nombre d'actifs (« demande ») a augmenté, ce qui conduit contrairement à une augmentation de l'indicateur de concentration d'emploi; seuls Modèle:Nobr sont proposés pour Modèle:Nobr<ref group=Note name="Réserve"/>.
En 2012, les actifs résidant à Vervins travaillent en majorité dans la commune de résidence (50,4 %), soit la moitié ; 49,6 % travaillent hors de la commune. Ils ne sont que 44,2 % à occuper un emploi dans le département de résidence tandis que 5,0 % travaillent dans une autre région. Seuls 0,3 % des actifs travaillent dans un autre département de la région de résidence (0,2 %) ou dans une région hors de la France métropolitaine (0,1 %). Par rapport à 2007, le nombre de travailleurs dans le département de résidence est en progression de 4,6 % ainsi que ceux travaillant dans une autre région en France métropolitaine de 0,8 %. Les travailleurs dans un autre département de la région de résidence progressent de 0,1 % et ceux dans une région hors de la France métropolitaine diminuent de 0,2 %. Les actifs travaillant dans la commune ont diminué de 5,4 %<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2012, 91,3 % de la population de plus de Modèle:Nobr ayant un emploi est salarié, dont 71,1 % en CDI, 9,7 % en CDD, 3,9 % en intérim, 3,5 % en contrat aidé, et 2,7 % en stage ou apprentissage. 8,7 % de la population de plus de Modèle:Nobr ayant un emploi est non-salarié, dont 3,7 % en indépendant et 5 % en employeur <ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
Tissu économique
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Vervins selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref group=Insee name="economie">Modèle:Lien web.</ref>:
Total | % | 0 salarié |
1 à 9 salariés |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 224 | 100,0 | 114 | 76 | 14 | 12 | 8 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 9 | 4,0 | 8 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 11 | 4,9 | 2 | 2 | 1 | 3 | 3 |
Construction | 9 | 4,0 | 7 | 1 | 1 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 138 | 61,6 | 67 | 57 | 8 | 5 | 1 |
dont commerce et réparation automobile | 39 | 17,4 | 21 | 13 | 2 | 2 | 1 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 57 | 25,4 | 30 | 15 | 4 | 4 | 4 |
Champ : ensemble des activités. |
En 2013, treize entreprises ont été créées à Vervins: aucune dans le domaine de l’industrie, trois dans celui de la construction, huit dans celui du commerce, des transports et des services divers et deux dans celui de l’administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>, dont huit par des auto-entrepreneurs<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Vervins, observées sur une période de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Nombre d’exploitations | 15 | 8 | 9 |
Équivalent Unité de travail annuel (UTA) | 23 | 13 | 12 |
Surface Agricole Utile (SAU) (ha) | 1 197 | 940 | 1 117 |
Cheptel (nombre de têtes) | 620 | 580 | 437 |
Terres labourables (ha) | 902 | 704 | 933 |
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) | 79.8 | 117,5 | 124,11 |
À Vervins, le nombre d'exploitation a diminué de 40 % depuis 1988. En contrepartie, et même si la SAU a légèrement diminué entre 1988 et 2010, la surface moyenne des exploitations a dépassé la centaine d'hectares et approche des cent-vingt-cinq hectares en 2010. L'agriculture communale, spécialisée dans la culture des céréales et des oléagineux, conserve une activité d'élevage non négligeable même si le cheptel a diminué d'environ un-tiers depuis 1988. Ce type d'activité peut employer aucune main d'œuvre salariée : seul le chef d'exploitation travaille sur sa ferme<ref group=Note name="Réserve"/>.
Vervins dispose d'une coopérative agricole spécialisé dans la culture des céréales et des oléagineux appartenant à la coopérative CERENA, qui possède d'autres coopératives dans le département.
Artisanat et industrie
Deux grands groupes internationaux disposent d'usine de production à Vervins. Le premier, Mondelēz International dispose d'une usine de production pour les produits de la marque LU<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le second, LVMH possède une usine pour ses parfums, Givenchy, Kenzo et Bulgari<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À côté de ses deux grands groupes, Vervins regroupe des industries, liés à la distribution avec Poulet du Nord, aux conditionnements de marchandise avec Packaging Norembal et à la menuiserie industrielle. Un centre d'appel téléphonique du groupe Acticall est aussi installé sur la commune. Des artisans, travaillant dans les constructions, les bâtiments et travaux publics sont installés sur la commune comme l'entreprise Favereaux pour l'électricité et l'entreprise Muller dans le démantèlement de site industriel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vervins dispose d'une zone d’activité, le Créapôle, créée en 2006 et mise en place avec l'aide de la Thiérache du centre dans le cadre d'une stratégie de développement locale. Une pépinière d'entreprise est installée sur ce site pour aider à l'installation, au développement et à l'accompagnement des entreprises sur ce site<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette zone d’activité se situe à cheval sur les limites des communes de Vervins et de Fontaine-lès-Vervins. La chambre de commerce et d'industrie de l'Aisne dispose d'une chambre consulaire sur la commune. La maison des entreprises de la Thiérache et de la Serre proposent des services de création et d'accompagnement aux entreprises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Commerce et service
La zone d’activité, le Créapôle, est aussi une zone d'activité commerciale. Les habitants disposent de deux supermarchés, l'un sur la zone d'activité et l'autre en centre-ville, divers commerces de bouche comme la boulangerie et la boucherie et des petits magasins de vêtements, tenus par des commerçants. Dans le domaine des services, on peut citer salons de coiffure, fleuriste, banques, tabac-presse, des pompes funèbres, un négociant en combustible.
Un marché hebdomadaire se déroule tous les samedis matin et il est installé sur la place de l'Église, la rue du Traité de Paix et la place du général de Gaulle. Un autre marché, le marché Thiérache Fermière, se tient tous les premiers vendredis du mois en fin d'après-midi, et est uniquement consacré à la vente des produits du terroir. Il a lieu en alternance de mai à octobre sur la place du général de Gaulle et halle de l'hôtel de ville puis de novembre à avril à la salle polyvalente<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un marché aux fleurs est aussi organisé annuellement tous les Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. ainsi qu'un salon des antiquaires tous les derniers week-ends de mars<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tourisme
Au Modèle:Date-, la commune de Vervins dispose d'un hôtel trois étoiles de dix-huit chambres<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> et d'un établissement de chambre d'hôtes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'office du tourisme de la Thiérache est installé sur la commune et il est géré par le Pays de Thiérache, réunissant les cinq intercommunalités de la Thiérache<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Crée le Modèle:Date-, elle réunit sur ce site, l'ensemble de l'information touristique de la région et remplace les offices de tourisme, situés dans les autres communes de la Thiérache, qui sont transformées en antenne locale avec des permanences<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est situé sur l'avenue du Préau sur la [[Route nationale 2 (France métropolitaine)|route Modèle:Nobr]].
Vervins est aussi un point de départ d'un circuit-découverte des églises fortifiées de Thiérache, géré par la société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache et un autre circuit-découverte permet de connaitre l'histoire de la ville. Le musée de la Thiérache permet aussi de découvrir l'histoire de Vervins et de sa région à travers une exposition permanente<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine architectural
La commune compte Modèle:Unité répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, elle compte Modèle:Unité répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Église Notre-Dame de l'Assomption de Vervins
Modèle:Article détaillé L'église Notre-Dame de l'Assomption ou Notre-Dame de Vervins est mentionné pour la première fois en 1135 puis reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur une église ancienne. L'édifice est incendié avec la ville en 1552 à la suite de la prise de Vervins par les Impériaux. Entre 1553 et 1590, une période de reconstruction et d’embellissement s'amorce avec le relèvement des voutes, l'élévation du clocher-porcher et les piliers recouverts d'une peinture murale. Des modifications successives sont encore apportés à l'église avec l'ajout de la sacristie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'agrandissement du chœur entre 1870 et 1872 et la reconstruction du portail du clocher-porche en 1876<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
Lors de la Première Guerre mondiale, les cinq cloches du clocher, dont l'une de 1773 et les quatre autres de 1867, sont enlevées le Modèle:Date- par les Allemands pour partir en Allemagne où elles sont fondues pour fabriquer de l'armement<ref>Modèle:Article.</ref>. L'église est classé monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la dépose du coq, penchant et menaçant de tomber, le Modèle:Date-, le clocher prend feu, détruisant le sommet de la flèche sur quelques mètres et endommageant la structure du clocher<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après des travaux de restauration, un nouveau coq est installé à son sommet en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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L'église Notre-Dame
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Les orgues de l'église Notre-Dame
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Un des vitraux de l'église Notre-Dame
Remparts de Vervins
Modèle:Article détaillé Lors de l'accord de la « charte de Vervins » par Raoul de Coucy en 1163 aux Vervinois, une palissade en bois et un fossé sont bâtis pour délimiter la ville. Cette construction provisoire laisse rapidement place à une fortification maçonnée de vingt-deux tours et de trois portes vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette enceinte subit des transformations constantes jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec des rénovations, comme celle à la suite de l'incendie de la ville de 1552 par les Impériaux, et des ajouts comme la construction d'un cavalier au nord de l'enceinte en 1651. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'entretien des remparts ne constituent plus une priorité face à sa vulnérabilité à l'armement moderne. Dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des effondrements, des percements, des destructions liés aux guerres commencent à entamer l'enceinte, mais elle ne disparait pas totalement. Le dernier percement de l'enceinte date de 1841 avec la création de la route d'Hirson et de la place du Palais<ref name="merimee rempart">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
Il reste actuellement dix tours sur les vingt-deux par rapport à l'enceinte médiévale et les trois portes ont disparu. La dernière, la Porte de Marle, tombée en ruine en 1802, est englobée dans les remparts entre 1840 et 1842<ref name="merimee rempart" />,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Une portion subsistante est visible depuis la route nationale 2. Le rempart est classé monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance, publié au JORF du Modèle:Date-.</ref>.
Chapelle Sainte-Anne
La date de la fondation de la chapelle demeure inconnue. Elle était au début un lieu de pèlerinage dédié à sainte Anne. Ce lieu était accompagné d'une fontaine miraculeuse disparue, dont les figures sculptées, relevées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, semblent montrer une origine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec probablement une chapelle primitive. L'édifice actuel date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La première pierre est posé le Modèle:Date- et la chapelle est consacrée l'année suivante, le Modèle:Date-. Elle remplace la chapelle précédente, détruite en 1794, devenue entrepôt de salpêtre à la Révolution française qui menaçait de tomber en ruine. L'édifice actuel semble reprendre l'organisation spatiale de la chapelle précédente de 1609, où la première pierre a été posé le Modèle:Date- par Guillemette de Coucy, Dame de Vervins. Elle est entourée du cimetière municipal dit cimetière Sainte-Anne, créé en 1788 pour remplacer le cimetière fermé à côté de l'église Notre-Dame<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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Façade de la Chapelle-Sainte-Anne et son porche couvert. -
Chapelle Sainte-Anne. -
Vue de la nef côté porche. -
Un des vitraux de la chapelle Sainte-Anne.
Château-neuf
À la suite de l'incendie de Vervins par les Impériaux en 1552, le seigneur de Vervins, Jacques II décide de faire construire une nouvelle demeure seigneuriale, dès 1559, mais il fait également restaurer l'ancienne demeure incendiée. Les travaux semblent être achevés en 1573, même si une plaque de cheminée armoriée et datée de 1579 peut également suggérer des travaux jusqu'à cette date. L'édifice prend alors le nom de « Château-neuf » pour être distingué de l'ancien édifice, désormais appelé le « Vieux-château ». Lors de la négociation pour la paix de Vervins, en 1598, les ministres plénipotentiaires et le cardinal-légat, Alexandre de Médicis, futur Modèle:Noble, résident dans ce château pendant la durée des négociations. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des restaurations et des transformations du Château-neuf sont entreprises après le signalement de dégradations en 1742 et probablement des endommagements antérieurs. Le château est vendu comme bien national à la Révolution, puis il est racheté en 1804 par la commune pour accueillir la sous-préfecture. Des travaux sont entrepris pour restaurer ou transformer et entretenir l'édifice pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le département rachète en 1880 le Château-neuf à la commune. Il est actuellement le siège de la sous-préfecture de l'arrondissement de Vervins<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Hôtel de ville
Avant l'incendie de Vervins de 1552, une « masure de la ville » existait, réunissant l'échevinage de la ville, mais sa position reste inconnue. Après cet incendie de 1552, les bourgeois obtiennent en 1574 une maison appartenant à l'abbaye de Foigny et la cède aussitôt au seigneur de Vervins, Jacques II, afin de construire un nouvel hôtel de ville sur cet emplacement. L'édifice est achevé avant 1598 et la paix de Vervins a été signé dans ce lieu le Modèle:Date. À la Révolution, le dernier seigneur de Vervins, décide en 1792 de céder l'ensemble de l'hôtel de ville à la commune. Cette dernière entreprend aussitôt sa réhabilitation, mais elles sont rapidement suspendus. Face aux délabrements de l'édifice, la commune engage des travaux en 1823 et réceptionne en 1828 son hôtel de ville rénové, dans un style néo-classique sobre. Des ajouts successifs sont ensuite effectués comme l'ajout d'une horloge au beffroi en 1869 et le réaménagement du halle et de l'escalier en 1925. Ayant acquis un bâtiment adjacent à l'hôtel de ville, les services de la mairie sont installées dans ces nouveaux locaux en 1987<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Des travaux de mise aux normes de l'édifice sont effectuées entre 2014 et 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Palais de justice
Le palais de justice de Vervins fut d'abord installé en 1792 dans le Vieux-château au moment de la création du tribunal à Vervins. Le Conseil général de l'Aisne décida, en 1836, d'un projet de construction d'un nouvel édifice pour accueillir le tribunal civil face au coût d'entretien de celui du Vieux-château. L'emplacement prévu derrière l'église sur l'ancien fossé du rempart fut rejeté en 1838. À la suite du percement du rempart en 1841 pour créer la route d'Hirson, le département décida l'installation du nouveau palais de justice sur une nouvelle place publique aménagée au niveau du percement. Le plan fut rectifié en 1842 et adopté en 1843. Les travaux commencèrent en Modèle:Date-. Le tribunal tint ses premières séances dans ces nouveaux locaux dès Modèle:Date-, mais la réception définitive des travaux eut lieu en Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Après avoir longtemps servi de tribunal, le palais de justice ferma ses portes le Modèle:Date avec la réforme de la carte judiciaire de 2007. Inoccupé, le département devrait le vendre à un acquéreur privé en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Maison du Patrimoine-Musée de la Thiérache
La maison du patrimoine est installé dans le cœur historique de Vervins, dans un immeuble de brique des XVIe et XVIIe siècles. Elle abrite le musée de la Thiérache qui présente dans trois salles, des collections géologiques, archéologiques, artistiques et historiques.
Patrimoine gastronomique
Vervins est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)<ref group=Note>Nomenclature européenne.</ref> ou appellation d'origine contrôlée (AOC)<ref group=Note>Nomenclature française.</ref> du maroilles. Le territoire de Vervins est aussi intégré à une aire de production bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : volaille de Champagne<ref>Liste des produits par commune - Vervins, Institut national de l'Origine et de la Qualité (INAO), Modèle:Lire en ligne.</ref>. La commune, faisant partie de la Thiérache, se trouve également dans la zone de production d'un alcool particulier, le cidre de Thiérache, qui est non-inscrit à l'IGP et l'AOC<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Maroilles
Personnalités liées à Vervins
- René Béhaine (1880-1966), écrivain français, est né à Vervins.
- Amand Brimbeuf (1895-1943), résistant français, était agent d'assurances à Vervins avant guerre ; arrêté, il fut retrouvé mort en cellule.
- Louise Lefèvre, épouse Brimbeuf (1886-1945), résistante et épouse du précédent; arrêtée, elle fut déportée à Ravensbrück, où elle est morte en Modèle:Date-.
- Claude-Marie-Louis-Emmanuel Carbon de Flins Des Oliviers (1757-1806), homme de lettres et dramaturge français est décédé à Vervins.
- Pascal Ceccaldi (1876-1918), journaliste et homme politique, ancien député et sous-préfet français, a vécu à Vervins.
- Jean Antoine Debry (1760-1834), personnage de la Révolution française, est né à Vervins.
- Jean-Antoine Duchesne, né à Vervins en 1725, mort à Vervins en 1814, militaire.
- Nicolas Graibert (?-1422), né à Vervins, évêque de Soissons de 1414 à 1424.
- Marc Lescarbot (vers 1570-vers 1641), avocat, poète, écrivain, auteur de la première Histoire de la Nouvelle-France, est né à Vervins.
- Christophe Moreau (1971-), cycliste sur route français né à Vervins.
- Amédée Piette (1808-1883), historien, archéologue et dessinateur français, est né à Vervins.
- Louis Édouard Piette (1806-1890), homme politique, ancien député français, est né et décédé à Vervins.
- Alain Porthault (1929-2019), joueur de rugby et athlète de sprint français, est né à Vervins.
- Félicie Gérard (1976), conseillère municipal de Wasquehal, adjointe au maire puis députée.
Héraldique, logotype et devise
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Logo de Vervins | Logo | Le logo schématise une représentation des toits du centre-ville avec le clocher de l'église Notre-Dame de l'Assomption dans le fond. Des triangles en or sont superposés au-dessus du schéma. Au premier plan, le logo donne le nom de la ville. |
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Notes de type "Carte"
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