Place de l'Hôtel-de-Ville - Esplanade de la Libération
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Voie de Paris
La place de l'Hôtel-de-Ville - Esplanade de la Libération<ref name="Paris : la place de l'Hôtel de Ville devient place de l'Hôtel de Ville - l'Esplanade de la Libération">Modèle:Lien web.</ref>, ancienne place de Grève jusqu'en 1803, est une place de Paris, en France.
Situation et accès
La place de l'Hôtel-de-Ville - Esplanade de la Libération, d'une longueur de Modèle:Nobr et de Modèle:Nobr de largeur, est située dans le [[4e arrondissement de Paris|Modèle:4e]], quartier Saint-Merri, et commence au 2 quai de Gesvres et quai de l'Hôtel-de-Ville et finit au 31 rue de Rivoli.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la place de l'Hôtel-de-Ville était située dans l'[[ancien 7e arrondissement de Paris|ancien Modèle:7e]], quartier des Arcis, pour la partie des numéros impairs<ref>Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan Modèle:28e « Arcis », îlot no 3, /31/86/04, îlot no 16, F/31/86/12, îlot no 18, F/31/86/14.</ref>, et dans l'[[ancien 9e arrondissement de Paris|ancien Modèle:9e]], quartier de l'Hôtel-de-Ville pour le côté bordé par l'hôtel de ville de Paris<ref>Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan Modèle:34e « Hôtel de Ville », îlots Modèle:Numéros, F/31/89/27, îlots Modèle:Numéros, F/31/89/28.</ref> et était située entre les quais Le Pelletier et de la Grève et les rues du Mouton et de la Tixéranderie.
La place de l'Hôtel-de-Ville - Esplanade de la Libération est desservie par les lignes Modèle:Métro de Paris/correspondances à la station Hôtel de Ville, ainsi que par les lignes de bus Modèle:Bus RATP/correspondances avec intitulé et Modèle:Noctilien/correspondances avec intitulé.
Origine du nom
Place de l'Hôtel-de-Ville - Esplanade de la Libération
Cette place est située devant l'hôtel de ville de Paris.
Elle est rebaptisée « esplanade de la Libération », le Modèle:Date, afin de Modèle:Citation<ref>« Paris : la place de l'Hôtel-de-Ville devient l'esplanade de la Libération », www.lexpress.fr, 22 avril 2013 (lire en ligne).</ref>.
Place de Grève
« Grève » signifie un endroit uni, couvert de gravier, sur le bord de mer ou d'une rivière. Avant que la place de Grève fût haussée et que le quai de la Grève, devenu « quai de l'Hôtel-de-Ville », fût pavé, cet endroit était réellement une grève.
Description de la place de Grève
La place de Grève était d'une superficie d'environ le quart de la place de l'Hôtel-de-Ville actuelle et avait une forme plus ou moins trapézoïdale, dont le petit côté était situé au nord et le grand côté était situé au sud.
Cette place était également coupée en deux parties par une rangée de pieux qui séparaient la partie basse, qui descendait en grève vers le port de Grève, de la partie haute qui était la place proprement dite.
La partie haute, recevait les rues du Mouton, Jean-de-l'Épine, de la Vannerie, de la Tannerie, du Martroi-Saint-Jean.
Au sud de la place, il y avait, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une croix gothique en pierre qui était montée sur huit marches, dont le haut était en fer forgé. Cette croix était destinée à recueillir les dernières prières des suppliciés mais servait aussi de cote d'alerte lors des inondations<ref>Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, Modèle:T. (« A-K »), « Pont de l'Alma », Modèle:P..</ref>.
Un gibet occupait le milieu de la place, qui fut remplacé sous Modèle:Souverain2 par une fontaine qui fut détruite en 1674.
« Hôtel de Ville »
Historique
Modèle:Loupe Le site était occupé autrefois par une ancienne grève, donc une sorte de plage faite de sable et de gravier, d'où il était facile de décharger des marchandises arrivant par la Seine<ref name=dicolazare>Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues et des monuments de Paris, édition de 1844, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Ainsi très vite s'y installe un port remplaçant, progressivement, le port Saint-Landry situé sur l’île de la Cité<ref>« La Seine, les ponts et les ports de Paris », paris-atlas-historique.fr.</ref>. Le port de Grève devient le plus important de Paris : le bois, le blé, le vin, le foin y sont déchargés, facilitant ainsi l’installation d’un marché. C’est autour de ce port que va ainsi se développer sur la rive droite, un quartier très dense.
Ce port permet l'installation, dès le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, d'un marché public qui portait en raison de sa proximité à la Seine le nom de « place de Grève ».
Aussi les hommes sans emploi y trouvaient-ils facilement du travail. L'expression « faire grève » a donc d'abord signifié Modèle:Citation avant d'évoluer vers le sens qu'on lui connaît aujourd'hui, à savoir Modèle:Citation (Littré, 1872)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En vertu d'une charte du roi Modèle:Souverain3, de 1141, sur la demande des bourgeois de Paris des quartiers de la Grève et du Monceau, le marché fut supprimé moyennant la somme de soixante-dix livres parisis que ces bourgeois paieraient au trésor royal. La place resta ainsi libre et on n’y éleva aucun bâtiment. Depuis ce temps, on organise sur cette place différentes cérémonies. En 1242, vingt-quatre charretées du Talmud y sont solennellement brûlées en présence du Prévôt et du clergé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, créant une rupture durable dans les relations entre juifs et chrétiens. La ville y donne aussi des fêtes ainsi que le feu de la Saint-Jean. Celui-ci, qui était traditionnellement allumé par le roi de France en personne, perdura jusqu’en 1648, date à laquelle Modèle:Souverain2 officia pour la dernière fois<ref>Yves-Marie Bercé, Fête et révolte. Des mentalités populaires du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au |-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, Paris, Hachette, coll. « Le Temps et les Hommes », 1976, Modèle:P..</ref>.
C'est également là que se déroulaient ordinairement les exécutions. On ignore à quelle époque la place de Grève servit la première fois de lieu patibulaire. La première exécution date de l’année 1310, époque à laquelle une femme hérétique, nommée Marguerite Porette, y fut brûlée.
Le siège de la municipalité parisienne s'y installe vers 1357, quand Étienne Marcel, prévôt des marchands, acquiert là à tel effet la maison aux Piliers.
En 1362, l'hôpital du Saint-Esprit est fondé au nord de l'Hôtel de Ville. Son église est construite en 1406. L'ensemble est détruit en 1798<ref name=dicolazare317>Modèle:Ibid., Modèle:P..</ref>.
La halle au vin y fut transportée en 1413, ainsi que la place au charbon, en 1642<ref name=dicolazare/>,<ref>Notice "PLACE DE L’HÔTEL-DE-VILLE" du wall "Paris" avec citation. consultation du 28 septembre 2020.</ref>.
À son retour des guerres d'Italie, Modèle:François Ier décide de substituer la maison aux Piliers par un nouvel édifice qu’il commande à l'Italien Dominique Boccador. Le nouveau bâtiment, conçu en 1533, n’est achevé qu’en 1628.
Elle est citée sous le nom de « place de la Grève » dans un manuscrit de 1636.
Le Modèle:Date, Louis XIV et Mazarin assistent à un feu d'artifice tiré sur la place de Grève puis un banquet est offert par la municipalité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date, un feu d'artifice est tiré devant l'Hôtel de Ville pour la publication de la paix<ref>« Vue perspective d'un feu d'artifice tiré devant l'Hôtel de Ville pour la publication de la paix à Paris », gallica.bnf.fr.</ref>.
La place de Grève est agrandie vers 1770 en vertu des lettres-patentes du Modèle:Date<ref name=dicolazare/>.
Le Modèle:Date eut lieu en place de Grève la première exécution par guillotine. Le condamné, Nicolas Jacques Pelletier, était un simple voleur. La foule, accoutumée depuis le Moyen Âge à des supplices plus « raffinés », se montra déçue de la rapidité du procédé. Le lendemain, une chanson courait les rues : Modèle:Citation
La célèbre châsse de sainte Geneviève fut enlevée de l'abbaye Sainte-Geneviève en 1793 pour être fondue et les reliques de la sainte furent alors brûlées en place de Grève<ref>Émile Raunié : Épitaphier du vieux Paris, Tome IV, page 416 </ref>.
La guillotine devait à nouveau être montée en place de Grève de novembre 1794 à mai 1795. Parmi les dernières têtes à tomber, il y eut celles du député de la Convention, Jean-Baptiste Carrier, et de l'accusateur public Fouquier-Tinville. Modèle:Loupe
La place de l'Hôtel-de-Ville, ainsi nommée le Modèle:Date<ref>« Place de l'Hôtel-de-Ville », www.v2asp.paris.fr, arrêté du Modèle:Date républicaine-.</ref>,<ref>Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan Modèle:34e « Hôtel de Ville », îlots Modèle:Numéros, F/31/89/27, îlots Modèle:Numéros, F/31/89/28.</ref>.
Une décision ministérielle du Modèle:Date fixe la largeur de cette voie publique à Modèle:Nobr.
Durant les Trois Glorieuses, et plus particulièrement le Modèle:Date, la place et l'Hôtel de Ville feront l'objet de furieux combats entre la troupe et les insurgés. La place et le bâtiment seront plusieurs fois perdus et repris au cours de la journée, avant de finir par rester aux mains des insurgés.
Le Modèle:Date, un arrêté du comte de Bondy, préfet de la Seine déplace le lieu d’exécution : Modèle:Citation
La place prend sa physionomie actuelle dans la seconde partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans le cadre des travaux de transformations de Paris sous le Second Empire.
La place est alors prolongée vers le nord jusqu'à la rue de Rivoli, tracée à la même époque. Le côté occidental de la place est aligné dans l'axe de la rue du Renard élargie<ref>Eugène Andriveau-Goujon, Plan d'ensemble des travaux de Paris à l'échelle de 0,001 pour 10 mètres (1/10000) indiquant les voies exécutées et projetées de 1851 à 1868, Paris, E. Andriveau-Goujon, 1868 Modèle:Lire en ligne.</ref>. La place absorbe alors la rue du Mouton au nord et la rue Jean-de-l'Épine à l'ouest.
Après sa destruction lors de la Commune, l'hôtel de ville de Paris, qui avait fait l’objet au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d’importants remaniements qui avaient altéré son style initial, est reconstruit.
La place est devenue un espace réservé aux piétons en 1982.
Par décision du Conseil de Paris en date du Modèle:Date, la place prend officiellement le nom de « place de l'Hôtel-de-Ville - Esplanade de la Libération », en hommage aux libérateurs de Paris en 1944<ref name="Paris : la place de l'Hôtel de Ville devient place de l'Hôtel de Ville - l'Esplanade de la Libération"/>.
Aujourd'hui, la place de l'Hôtel-de-Ville est un lieu d'animation :
- pour Paris Plages de 2004 et 2011, une grande partie de la place était transformée en un terrain de volley-ball ;
- en hiver, depuis 1997, on y installe souvent une patinoire géante<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- des « salons » s'y tiennent, par exemple pour les étudiants ;
- au printemps, une manifestation pour le don du sang y a lieu ;
- en Modèle:Date-, une partie d'une exposition sur les jardins se déroulait place de l'Hôtel-de-Ville ;
- lors des grands soirées sportives, un écran géant est installée sur la place (Coupe du monde de football, Coupe du monde de rugby à XV) ;
- chaque été, elle accueille les concerts gratuits de Paris Plages du festival Fnac Indétendances depuis 2009 (ces concerts étaient auparavant situés sur les berges de Seine) ;
- en Modèle:Date-, la place fut le siège de la ronde des obstinés, une ronde qui dura plus de mille heures (> Modèle:Nobr, nuit et jour, sans interruption)<ref>http://www.liberation.fr/education/0101558875-la-ronde-des-obstines-s-elargit </ref>. Cette ronde avait pour but de protester contre le projet Pécresse de réforme des universités.
Fêtes de la Saint-Jean
« Le Feux de la Saint-Jean »
Chaque année, la veille de la fête de la Saint-Jean,une cérémonie avait lieu sur cette place. Les magistrats de la ville faisaient entasser des fagots au milieu desquels était planté un arbre de Modèle:Unité de hauteur, orné de bouquets, de couronnes et de guirlandes de roses. On attachait à l'arbre un panier qui contenait deux douzaines de chats et un renard. Aussitôt que les trompettes annonçaient l'arrivée du roi, le prévôt des marchands et les échevins, portant des torches de cire jaune, s'avançaient vers l'arbre et présentaient au monarque une torche de cire blanche garnie de deux poignées de velours rouge, et sa Majesté venait allumer le feu.
Les chats et le renard étaient brûlés vifs au milieu des acclamations de la foule. Le roi montait, ensuite, à l'Hôtel de Ville où il trouvait une collation composée de dragées musquées, de confitures sèches, de massepains, etc.
Dans un compte de la ville, à la date de 1573, on peut lire à l'article concernant cette cérémonie :
Un panneau Histoire de Paris, dressé à l'angle de la place et du quai de l'Hôtel-de-Ville, rappelle cette histoire au passant.
Exécutions de la justice en place de Grève
« Place de Grève »
On ignore à quelle époque la place de Grève servit pour la première fois de lieu patibulaire. Les exécutions étaient diverses :
- pour les gens du peuple, c'était la potence ;
- pour les gentilshommes, la décapitation à la hache ou l'épée ;
- pour les hérétiques, sorciers et sorcières, le bûcher ;
- pour les coupables de lèse-majesté, la roue puis l'écartèlement.
C'est sous le règne de Philippe le Bel, le jour de la Pentecôte 1310, que les premiers suppliciés furent exécutés. La nomenclature des exécutions de la justice commença par une hérétique appelée Marguerite Porette, un prêtre de Beauvais également accusé d'hérésie et un juif relaps qui furent brûlés<ref>Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.</ref>.
Sous l'Ancien Régime, cette place servait aussi aux exécutions et aux supplices publics. L'imposteur François de La Ramée y fut pendu, François Ravaillac, qui avait assassiné Modèle:Souverain2 et Robert François Damiens, qui avait tenté de tuer Modèle:Souverain2, y furent exécutés par écartèlement.
C'est également sur la place que l'on brûla Catherine Deshayes, dite la Voisin, pour sorcellerie le Modèle:Date-, pour l'affaire des poisons.
La Révolution continua la tradition : la première exécution par guillotine eut lieu en place de Grève en 1792.
La dernière exécution sur cette place fut celle de Jean-Pierre Martin, condamné à mort pour vol et assassinat et exécuté le Modèle:Date.
Le Modèle:Date-, jour anniversaire de l'exécution des quatre sergents de La Rochelle, Modèle:Unité à Modèle:Unité se rassemblèrent place de Grève pour réclamer l'abolition de la peine de mort et signèrent une pétition en ce sens<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le Modèle:Date-, Félix Barthe, ministre de la Justice demanda la substitution de la place de Grève, où s'exerçait depuis plus de Modèle:Nobr la justice criminelle pour les exécutions capitales, pour un autre endroit patibulaire.
Ainsi, la Grève, cette place si célèbre dans les annales du crime, va cesser de mériter son horrible renommée. Après avoir choisi le Modèle:Date, la place Vauban puis la place d'Italie, le Modèle:Date, le préfet de la Seine signe, le Modèle:Date, un arrêté officialisant le nouveau lieu : l'extrémité de la rue du Faubourg-Saint-Jacques<ref name="Tencé">Ulysse Tencé, Annuaire historique universel, Modèle:Vol., Modèle:P..</ref> :
-
Anne du Bourg, pendu puis brûlé en place de Grève en 1559. -
Gravure allemande d'époque montrant l'exécution de François Ravaillac en 1610. -
Supplice de Robert-François Damiens pour régicide en 1757.
Liste non exhaustive d’exécutions sous l’Ancien Régime
- Modèle:Date : Marguerite Porette (brûlée vive)
- 1372 : Jeanne Daubenton (brûlée vive)
- Modèle:Date : Louis de Luxembourg-Saint-Pol (décapité)
- Modèle:Date : Jacques de Pavané (brûlé vif)<ref>Le Paris des crimes et des juges avant le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }}.</ref>,<ref name="VR">Victimes de la réforme religieuse</ref>
- Modèle:Date : Louis de Berquin (brûlé vif)<ref name="VR"/>
- Modèle:Date : Barthélémy Milon (brûlé vif)<ref name="VR"/>,<ref name="PPM">Promenade à travers le Paris des martyrs 1523-1559</ref>
- Modèle:Date : [[Jacques Ier de Coucy|Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Coucy]] (décapité)
- Modèle:Date : Anne du Bourg (pendu puis brûlé)
- Modèle:Date : les huguenots Philippe de Gastine, Richard de Gastine, son fils, et Nicolas Croquet, son gendre (pendus et étranglés)
- Modèle:Date : François de Beauvais de Briquemault et Arnaud de Cavagnes (étranglés et pendus)
- Modèle:Date : Joseph Boniface de la Môle et Annibal de Coconas (décapités)
- Modèle:Date : Modèle:Souverain3 (décapité)
- Modèle:Date : Nicolas de Salcède (écartelé)
- Modèle:Date : Jean Châtel (écartelé)
- Modèle:Date : François de La Ramée (pendu)
- Modèle:Date : Guy Éder de La Fontenelle (roué vif)
- Modèle:Date : Julien et Marguerite de Ravalet, frère et sœur (décapités)
- Modèle:Date : François Ravaillac (écartelé)
- Modèle:Date : Florimond du Puy seigneur Vastan<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>François Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois : Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, tome 3, Modèle:P..</ref>,<ref>Florimond du Puy seigneur Vastan était le neveu de Philippe du Puy de Vatan. Il fut condamné à avoir la tête tranchée en place de Grève, comme calviniste et sujet rebelle. Il s'était opposé aux impôts royaux, en particulier contre la gabelle, taxe sur le sel, n'hésitant à prendre la défense des mauvais payeurs et des contrebandiers.</ref>,<ref>« Le neveu du seigneur de Saint-Valérien décapité pour rébellion » sur lyonne.fr</ref>,<ref>« Histoire de Vatan ».</ref>.
- Modèle:Date : Léonora Galigaï, veuve de Concino Concini (décapitée puis brûlée)
- Modèle:Date : Jean Fontanier (brûlé avec ses écrits)
- Modèle:Date : François de Montmorency-Bouteville et François de Rosmadec, comte de Chapelles<ref>« 22 juin 1627. Les comtes Bouteville et des Chapelles sont décapités après s'être battus en duel », www.lepoint.fr, Modèle:Date-.</ref> (décapités)
- Modèle:Date : Louis de Marillac (décapité)
- Modèle:Date : Jacques Chausson et son complice Jacques Paulmier, dit Fabri (brûlés vifs)
- Modèle:Date : Claude Le Petit (étranglé puis brûlé)
- Modèle:Date : François Sarrazin (poing coupé puis brûlé vif)
- Modèle:Date : Jean Hamelin dit La Chaussée, valet et homme de main de Godin de Sainte-Croix accusé dans l'affaire des poisons (roué vif)
- Modèle:Date : Marie Madeleine Dreux d'Aubray, marquise de Brinvilliers accusée dans l'affaire des poisons (décapitée)
- Modèle:Date : François Belot, garde du corps du Roi pour complicité avec la fruitière, blanchisseuse, fabricante de poisons Anne Chéron dite La Chéron dans l'affaire des poisons (roué vif)
- Modèle:Date : Catherine Deshayes, dite La Voisin accusée dans l'affaire des poisons (brûlée vive)
- Modèle:Date : Anne de Carada, veuve de François du Saussay, procureur du roi aux eaux et forêts de Rouen accusée dans l'affaire des poisons <ref>Anne de Carada où Anne de Caradas elle était âgée de 55 ans. Arrêtée le Modèle:Date dans le cadre de l'affaire des Poisons, pour avoir empoisonné la seconde épouse du colonel Donneau de Vizé et tenté d'empoisonner sa 3e épouse. </ref>,<ref>Pierre Clément : La Chambre de l’arsenal d’après des documens inédits 1679-1682</ref>,<ref>Gerard Hubert-richou : Vauban compromis</ref> (décapitée, sa tête jetée dans le brasier)
- Modèle:Date : Angélique-Nicole Carlier, épouse Tiquet, décapitée pour avoir ourdi l'assassinat de son mari
- Modèle:Date : Antoine Joseph comte de Horn et Laurent de Mille<ref>Mémoires de Saint-Simon, Modèle:Nobr, chapitre 21 ; maison de Horn ou Hornes, rouvroy.medusis.com.</ref>,<ref>« Le comte de Horn, parent du Régent : roué comme un vulgaire voleur », philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com.</ref>,<ref>« 26 mars 1720 : exécution du comte de Hornes », www.france-pittoresque.com.</ref>,<ref>Le Comte De Horn, 4 vol. in-12, 1834</ref> (roué vif)
- Modèle:Date : Louis Dominique Cartouche (roué vif)
- Modèle:Date : Étienne-Benjamin Deschauffours (étranglé puis brûlé)
- Modèle:Date : Jean Diot et Bruno Lenoir (étranglés puis brûlés)
- Modèle:Date : Marie Catherine Taperet, pendue pour avoir fait de son amant Henri Mongeot l'assassin de son mari Louis Alexandre Lescombat
- Modèle:Date : Robert François Damiens (écartelé)
- Modèle:Date : Thomas Arthur de Lally-Tollendal (décapité)
Liste non exhaustive d’exécutions à partir de la Révolution
- Modèle:Date : Thomas de Mahy de Favras (pendaison)
- Modèle:Date : Nicolas Jacques Pelletier (Modèle:1er)
- Modèle:Date républicaine : Antoine Fouquier-Tinville, Joachim Vilate et quatorze autres coaccusés membres du tribunal révolutionnaire (guillotinés)
- Modèle:Date républicaine : Gracchus Babeuf (guillotiné)
- Modèle:Date républicaine : Dominique Demerville, Joseph Ceracchi, Joseph Aréna et François Jean-Baptiste Topino-Lebrun, membres de la Conspiration des poignards<ref>Jugement rendu par le tribunal criminel du département de la Seine, séant au Palais de Justice, à Paris, qui,... condamne Dominique Demerville,... Joseph Ceracchi,... Joseph Aréna,... et François-Jean-Baptiste Topino-Lebrun,... à la peine de mort, qu'ils subirent aujourd'hui 11 pluviôse an neuf</ref> (guillotinés)
- Modèle:Date républicaine : Pierre Robinault de Saint-Régeant et François-Joseph Carbon auteurs de l'attentat de la rue Saint-Nicaise (guillotinés)
- Modèle:Date républicaine : Georges Cadoudal avec onze autres royalistes<ref>Procès de Georges, Pichegru et autres. Pièces justificatives.</ref> (Jean-Baptiste Coster de Saint-Victor<ref>Les Lorrains de Cadoudal</ref>, Pierre-Jean Cadoudal<ref>Frère de Georges Cadoudal né en 1765 à Baud (Morbihan), jardinier</ref>, Louis Ducorps<ref>Louis Ducorps</ref>, Michel Roger dit Loiseau<ref>Michel Roger dit Loiseau né à Toul en 1771</ref>, Gabriel Louis Marie Burban Malabry dit Barco<ref> Gabriel Louis Marie dit Barco Burban seigneur de Malabry, né le Modèle:Date à Questembert (Morbihan), Guide à cheval</ref>, Louis Picot<ref>Qui était Picot, guillotiné en 1804 en même temps que Cadoudal ?</ref>,<ref>Né en 1776 à Josselin (Morbihan), domestique de Georges Cadoudal</ref>, Jean Lelan<ref>né à Kervignac (Morbihan) en 1732, taille de 1,77m, ou cinq pieds cinq pouces, cheveux châtain clair, sourcils de même, yeux bleus, nez aquilin , visage plein et un peu coloré, bouche moyenne, menton rond avec son creux. Cultivateur, domicilié à Roche-Marin</ref>, Guillaume Mercier<ref>Né en 1779 à Grand-Champ (Morbihan), imprimeur </ref>, Victor Deville<ref>né en 1773 à Rouen</ref>, Jean Mérille<ref>Né à Saint-Front (Orne) en 1776</ref>, Aimé Joyaut<ref>né à Couesnongle commune de Saint-Jacut-les-Pins (Morbihan), aide de camp de Georges Cadoudal</ref>,<ref>Une paire de pistolets de l’aide de camp de Cadoudal</ref>) (guillotinés)
- Modèle:Date : Jacques Pleignier, Nicolas Charles Léonard Carbonneau et Edmé Henri Charles Tolleron, membres de la conspiration des Patriotes<ref>Procès de la conspiration des patriotes de 1816, au nombre de vingt-huit</ref>,<ref>Une triple exécution en 1816 : Tolleron, Carbonneau, Plaignier</ref> (poing droit coupé et guillotinés)
- Modèle:Date : les quatre sergents de La Rochelle du [[45e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:45e régiment d'infanterie de ligne]], Jean-François Bories, Jean-Joseph Pommier, Marius-Claude Raoulx et Charles Goubin (guillotinés)
- Modèle:Date : Jean-Pierre Martin, voleur et assassin (dernier guillotiné sur cette place)<ref>criminocorpus.org Page 2</ref>
Citations bibliographiques
La place est citée dans Le Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo (1829).
Extrait du Livre Deuxième, Modèle:Nobr rom, de Notre Dame de Paris du même auteur (1831)<ref>« Notre-Dame de Paris / Livre deuxième », édition de 1904, sur wikisource.</ref> : Modèle:Citation bloc
Au cinéma
- 2002 : La Mémoire dans la peau, film de Doug Liman.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
Articles connexes
- Hôtel de ville de Paris
- Hôtel de ville de Paris sous la Révolution
- Jardin des Combattants-de-la-Nueve
- Liste des anciens noms de voies de Paris
- Dénomination des voies de Paris
- Transformations de Paris sous le Second Empire
- Histoire de Paris