Xavier Bertrand

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Xavier Bertrand <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, né le Modèle:Date de naissance à Châlons-sur-Marne (aujourd’hui Châlons-en-Champagne), est un homme politique français.

Entre 2005 et 2012, il est ministre de la Santé du gouvernement Dominique de Villepin et ministre du Travail dans les trois Modèle:Page h'. De 2008 à 2010, il est secrétaire général de l'UMP.

Député entre 2002 et 2016, maire de Saint-Quentin de 2010 à 2016 et président de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois de 2014 à 2020, il est président du conseil régional des Hauts-de-France depuis 2016. Il quitte Les Républicains en 2017, à la suite de l'élection de Laurent Wauquiez à la tête du parti.

En 2021, il revient sur sa décision de ne se porter candidat à aucun processus de désignation interne pour l'élection présidentielle de 2022 et annonce sa participation au congrès des Républicains. Après avoir repris sa carte à LR, il arrive en quatrième position du congrès avec 22,4 % des suffrages exprimés, et appelle à voter pour Valérie Pécresse au second tour<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Situation personnelle

Naissance et famille

Xavier René Louis Bertrand naît le Modèle:Date- à Châlons-sur-Marne du mariage de Jean-Pierre Bertrand, cadre bancaire et de Madeleine Bedin, employée de banque<ref name="WsW">Who's Who in France, édition 2015, Modèle:P..</ref>.

Études et formation

Il effectue ses études à l'unité de formation et de recherche droit et science politique de l'université de Reims, où il obtient une maîtrise de droit public, puis un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) d'administration locale<ref name="WsW" />.

Mariages

Xavier Bertrand épouse en premières noces Isabelle Dubois, avec qui il a une fille, Caroline. Divorcé, il épouse en secondes noces, le Modèle:Date-, Emmanuelle Gontier, conseillère en ressources humaines dont il a des jumeaux Malo et Ambre<ref name="WsW" />,<ref>Jean-Louis Beaucarnot, Le Tout politique, éditions L'Archipel, 2011, Modèle:P., Modèle:ISBN.</ref>.

Il divorce à nouveau en 2014 puis s'installe avec Vanessa Williot, alors conseillère municipale d'opposition à Saint-Amand-les-Eaux<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Avec cette dernière qu'il épouse le Modèle:Date-, il a un fils, Lucas (2018), et une fille, Maïa (2023)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Franc-maçonnerie

Xavier Bertrand est initié le Modèle:Date- au sein de la loge maçonnique Les Fils d’Isis à l’Orient de Tergnier (Aisne) et du Grand Orient de France (GODF)<ref name=":0"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Entre 2004 et 2012, durant ses engagements dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin et de François Fillon, il dit s'être retiré de façon significative de la franc-maçonnerie en y participant à seulement deux reprises, comme conférencier<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, après Modèle:Nobr, il démissionne du GODF<ref name=":0" />,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Carrière professionnelle

Xavier Bertrand est agent général d'assurance pour le groupe Swiss Life<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> entre 1992 et 2004. Il cesse d’exercer cette profession pour la politique<ref name="WsW" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Parcours politique

Débuts à Saint-Quentin

Militant dès l'âge de seize ans au RPR, il subit un échec aux élections municipales de 1989 à Saint-Quentin<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors du référendum de 1992 sur le traité de Maastricht, il fait campagne pour le « non » dans son département de l'Aisne.

En 1995, il devient adjoint au maire de Saint-Quentin, chargé de la redynamisation. Il est reconduit dans ses fonctions en 2001, avec la délégation de l'animation et du développement de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est ainsi l'un des créateurs de la plage de Saint-Quentin, événement similaire, mais antérieur, à Paris Plages<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Premiers mandats parlementaires

De 1987 à 1992, il est assistant parlementaire de Jacques Braconnier, sénateur de l’Aisne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En parallèle, il est élu député, le Modèle:Date, dans la deuxième circonscription de l'Aisne, battant la députée PS sortante, Odette Grzegrzulka<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est choisi comme rapporteur du projet de loi à l'Assemblée nationale. Il est pendant cette période membre du Club de la boussole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Secrétaire d'État chargé de l'Assurance maladie

Le Modèle:Date-, lors de la formation du gouvernement Raffarin III, il est nommé secrétaire d'État chargé de l'Assurance maladie. Sous la responsabilité de son ministre de tutelle, Philippe Douste-Blazy, il mène une réforme de l'Assurance maladie. Il s'engage en faveur du « oui » dans la campagne pour le référendum de 2005 sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ministre de la Santé puis du Travail

Fichier:Xavier.Bertrand.jpg
Xavier Bertrand en 2007.

À la suite de la victoire du « non » au référendum de 2005, Jean-Pierre Raffarin remet la démission de son gouvernement au président de la République. Dans le gouvernement Dominique de Villepin, Xavier Bertrand remplace Philippe Douste-Blazy à la fonction de ministre de la Santé et des Solidarités. Son passage au ministère est marqué par l'épidémie de chikungunya à la Réunion, l'arrivée de la grippe aviaire en Europe, l'interdiction de fumer dans les lieux publics décidée en 2006, la création d'un corps de réserve sanitaire pour faire face à une éventuelle crise en France ou à l'étranger<ref>Damien Mascret, Ministre, Éditions de Santé, 2007</ref>, et l'augmentation du numerus clausus dans l'admission aux études de santé, le faisant passer de 6200 étudiants en 2005 à 7100 en 2007<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Il décide, contre l'avis de la Haute Autorité de santé, de maintenir le remboursement par la Sécurité sociale du Mediator ; Le Canard enchaîné révèle ultérieurement que plusieurs de ses conseillers au ministère étaient rémunérés par les laboratoires Servier, fabricant du Mediator<ref>Modèle:Article</ref>.

Xavier Bertrand apporte son soutien à Nicolas Sarkozy en vue de l'élection présidentielle de 2007. Le Modèle:Date-, il est nommé porte-parole de la campagne de celui-ci. Dominique de Villepin l’appelle alors à rester au gouvernement, mais Xavier Bertrand démissionne le Modèle:Date- pour se consacrer pleinement à la campagne.

Le Modèle:Date-, il est nommé ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité dans le gouvernement François Fillon. Réélu le Modèle:Date- député de la [[Deuxième circonscription de l'Aisne|Modèle:2e de l'Aisne]] dès le premier tour avec 53,3 % des suffrages, il quitte aussitôt l’Assemblée nationale en raison de sa reconduction dans ses fonctions de ministre du Travail le Modèle:Date- suivant. Il est alors accompagné par une nouvelle secrétaire d'État, Valérie Létard, chargée de la Solidarité, puis, à partir du Modèle:Date-, de Nadine Morano, secrétaire d'État chargée de la Famille. Xavier Bertrand est chargé d'un important ensemble de réformes sociales comprenant notamment l'instauration du service minimum et la réforme des régimes spéciaux de retraite.

Après l'entrée de Patrick Devedjian au gouvernement, il est nommé secrétaire général par intérim de l'UMP, le Modèle:Date-. Il quitte le gouvernement Fillon lors du remaniement du Modèle:Date-, prend la tête effective de l'UMP le Modèle:Date- suivant<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis retrouve son siège à l'Assemblée nationale, étant le premier à bénéficier d'une loi votée en Modèle:Date- qui permet aux membres de gouvernement sortants de retrouver leur siège de parlementaire sans passer par une élection partielle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, à l'occasion d'une visite en Chine, Xavier Bertrand signe un mémorandum entre l'UMP et le Parti communiste chinois (PCC). Cet accord, censé renforcer les relations entre les deux partis, a fait l'objet d'une controverse au sein de l'UMP, certains élus estimant que le PCC n'est pas un parti démocratique mais totalitaire<ref>Modèle:Article.</ref>. Xavier Bertrand est élu maire de Saint-Quentin (Aisne) le Modèle:Date.

Lors de la formation du gouvernement Fillon III, le Modèle:Date-, il devient ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, et démissionne du secrétariat général de l'UMP trois jours plus tard<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il doit notamment gérer la polémique sur le Mediator<ref>« Mediator. “Trois morts, pas plus” selon Servier, Xavier Bertrand indigné », Le Télégramme, 7 janvier 2011.</ref>. C'est lui qui choisit Aquilino Morelle comme inspecteur Igas pour rédiger le rapport concernant l'affaire du Mediator. Ce dernier est un « vieil ami de Didier Tabuteau », directeur général de l'Agence du médicament (actuelle Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) de 1993 jusqu'en 1997. Le rapport Igas qui servira de canevas à l’information judiciaire exonère les autorités sanitaires comme les politiques de toute responsabilité<ref name="Jouan2017">Anne Jouan, Mediator : Didier Tabuteau, un «Kouchner boy» grand absent du dossier, lefigaro.fr, 10 mars 2017</ref>. Xavier Bertrand affirme avoir pris connaissance de sa dangerosité en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. Il propose une nouvelle hausse du numerus clausus dans l'admission aux études de santé<ref name=":1" />.

En 2020, dans le cadre de la pandémie de Covid-19, il est auditionné par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale en tant qu'ancien ministre de la Santé, au même titre que Roselyne Bachelot, Marisol Touraine et Agnès Buzyn<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le livre Les Fossoyeurs de Victor Castanet fait état de liens très étroits entre le fondateur d'Orpea Jean-Claude Marian et Xavier Bertrand. Ce dernier, profitant de son influence d'homme politique puis de ministre de la Santé, aurait notamment facilité la création et le financement de nombreux établissements Orpea<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Retour à l'Assemblée nationale

Fichier:Xavier Bertrand Marseille (6869685515) (cropped).jpg
Xavier Bertrand à Marseille en 2011.

À l'issue des élections législatives de 2012, qui voient la défaite de son parti, il est réélu de justesse député de la [[deuxième circonscription de l'Aisne|Modèle:2e de l'Aisne]] au second tour, avec 50,3 % des voix face à la socialiste Anne Ferreira<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Candidat à la présidence du groupe UMP avec le soutien de François Fillon, il réunit 63 voix, face à Christian Jacob, proche de Jean-François Copé, qui obtient 117 suffrages, et à Hervé Gaymard, qui en totalise 17<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il affirme avoir réuni les parrainages nécessaires pour se présenter comme candidat à l'élection du président de l'UMP<ref>Bertrand confirme avoir ses parrainages, Le Figaro, 6 septembre 2012.</ref> mais ne se présente finalement pas.

Président du conseil régional des Hauts-de-France

Xavier Bertrand se présente comme tête de liste de l’UMP aux élections régionales de 2015 en région Nord-Pas-de-Calais. Arrivé second au premier tour du scrutin avec 25 % des voix, loin derrière Marine Le Pen et ses 40,6 %<ref>Régionales : Marine Le Pen largement battue par Xavier Bertrand dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie sur francetvinfo.fr du 14 décembre 2015</ref>, il bénéficie au second tour du retrait de la liste menée par le Parti socialiste, qui appelle à faire barrage au Front national. Il arrive ainsi en tête du second tour avec 57,8 % des voix, en partie grâce au bon report de voix des électeurs de gauche.

Il quitte alors son mandat de maire, comme la loi l'y oblige, pour rester conseiller municipal et président de l'agglomération de Saint-Quentin<ref>Xavier Bertrand reste président de l’agglomération de Saint-Quentin, la-croix.com, 22 décembre 2015</ref>. Il annonce également qu'il abandonne son mandat de député dès le Modèle:Date-, alors que la loi sur le cumul des mandats de 2014 lui laissait la possibilité d'attendre Modèle:Date- (ce qui donne lieu à une législative partielle). Pour compenser ses pertes de revenus, il fait augmenter ses indemnités par l'agglomération de Saint-Quentin<ref>Modèle:Article.</ref>. Au conseil régional, il fait baisser de 5 % les indemnités des élus<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2016, il s'attire des critiques pour avoir fait augmenter de Modèle:Monnaie son indemnité de conseiller municipal, venant s'ajouter à son indemnité de président de région<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Proche des chasseurs, et notamment du parti Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT), il confie la charge de la politique environnementale de la région à des représentants des fédérations de chasse, tandis que les subventions régionales qui leur sont versées augmentent fortement. Ses rapports sont plus difficiles avec les écologistes ; les associations environnementales voient, en 2017, leurs subventions réduites ou supprimées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, Mediapart indique qu’il a financé des repas politiques avec des fonds régionaux, pour plus de Modèle:Monnaie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Candidat à sa réélection pour les élections régionales de 2021 dans les Hauts-de-France, il mène une liste divers droite baptisée « Se battre pour vous », qui compte au moins 20 candidats ayant soutenu La République en marche ou été soutenus par ce parti lors de précédents scrutins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il l’emporte au second tour avec plus de 50 % des suffrages exprimés, largement devant les listes RN de Sébastien Chenu et de gauche de Karima Delli<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Éloignement et départ des Républicains

Fichier:Xavier Bertrand at François Fillon, Belfort, 05 Apr 2017 (33749605241).jpg
Xavier Bertrand à une réunion de soutien à François Fillon (Modèle:Date-).

Dès 2013, il annonce sa volonté de prendre part à la primaire française de la droite et du centre de 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>, avant d'y renoncer après les élections régionales de 2015<ref>Modèle:Article</ref>. Il ne soutient publiquement aucun candidat avant le premier tour de la primaire mais vote en faveur de François Fillon, qui obtient l'investiture de son parti pour l'élection présidentielle de 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans le cadre de l'affaire Fillon, il réfléchit, avec Valérie Pécresse et Christian Estrosi, à une sortie de crise visant à faire remplacer François Fillon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce dernier refusant de renoncer à sa candidature, Xavier Bertrand continue à le soutenir et à le conseiller.

En Modèle:Date-, il est annoncé que Xavier Bertrand ne paie plus ses cotisations aux Républicains depuis l'élection présidentielle en raison de l'absence de consignes de vote claires de son parti en faveur d'Emmanuel Macron contre Marine Le Pen<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il annonce son départ de LR le Modèle:Date-, au lendemain de l'élection à la présidence du mouvement de Laurent Wauquiez, tenant d’une ligne plus à droite que la sienne<ref>Modèle:Article</ref>.

Xavier Bertrand ne se représente pas en 2020 à la présidence de l'agglomération du Saint-Quentinois, privilégiant la région Hauts-de-France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il devient dans le même temps actionnaire du Saint-Quentin Basket-Ball<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Candidature au congrès des Républicains de 2021

Modèle:Article connexe

En Modèle:Date-, Xavier Bertrand annonce qu'il se « prépare » à l'élection présidentielle de 2022. Il exclut de se soumettre à une primaire de la droite, estimant que sa primaire « sera le scrutin régional des Hauts-de-France »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Figurent dans son premier cercle Matthias Baccino, Jean-Paul Mulot et Jean Spiri, responsables du club de réflexion La Manufacture, Michel Bettan, vice-président exécutif de Havas, considéré comme son Modèle:Cita, sa conseillère en communication Mélanie Blond, le député Julien Dive et le sénateur Jean-François Rapin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le filloniste Vincent Chriqui est chargé de coordonner l’ensemble des groupes de travail en perspective du scrutin présidentiel<ref>Marion Mourgue, « Présidentielle 2022: un proche de François Fillon rejoint Xavier Bertrand », sur lefigaro.fr, 10 mars 2021 (consulté le 3 juillet 2021).</ref>. S'il s'inscrit dans l'opposition au gouvernement Jean Castex, Xavier Bertrand a longtemps été l'un des proches du Premier ministre et il est ami avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Entre Macron et Bertrand, Gérald Darmanin joue les funambules, 23 mai 2021, lejdd.fr, par Christine Ollivier et Sarah Paillou</ref>.

Candidat à un second mandat de président du conseil régional à l’occasion des élections régionales de 2021 dans les Hauts-de-France, il voit sa liste l’emporter au second tour avec 52,4 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Après ce scrutin, il maintient son refus de participer à une primaire de la droite<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il apparaît dès lors de plus en plus isolé et ne parvient pas à s'imposer comme le candidat naturel de la droite, plafonnant à 15-16 % d’intentions de vote au premier tour de la présidentielle, un score quasiment identique à ceux de Valérie Pécresse et Michel Barnier, prêts à participer à une primaire LR<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, il accepte finalement de participer au congrès des Républicains (« primaire fermée ») visant à désigner le candidat pour 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la foulée de Valérie Pécresse, il annonce également son intention de réadhérer à LR<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après avoir refusé le soutien de Renaud Muselier, Xavier Bertrand s'engage à faire campagne, dès le Modèle:Date-, aux côtés des autres candidats à l'investiture LR, dont « son ami Éric Ciotti »<ref>Modèle:Article</ref>, plus radical. Il indique également qu’en cas de défaite il quitterait la scène politique nationale<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Modèle:Date-, il arrive en quatrième position au premier tour du congrès, obtenant 22,36 % des suffrages exprimés, et il est donc éliminé. Dans la foulée, il appelle à voter pour Valérie Pécresse et annonce se recentrer sur la région qu'il préside<ref name="Résultats 2021">Modèle:Lien web.</ref>, tout en participant à la campagne de Valérie Pécresse.

Création de son propre parti politique

Après la défaite de Valérie Pécresse au premier tour de l'élection présidentielle, il annonce en juillet 2022 la création de « Nous France », parti associé à LR, dans le prolongement de La Manufacture<ref>Modèle:Article.</ref>. Le nouveau parti, dont les statuts avaient été déposés dès la fin 2021, est officiellement lancé en octobre 2022, alors que Xavier Bertrand entend s’imposer face à Laurent Wauquiez à droite dans la perspective de l’élection présidentielle de 2027<ref>Modèle:Article</ref>.

Il soutient Bruno Retailleau pour le second tour du congrès des Républicains de 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de la victoire d'Éric Ciotti, Xavier Bertrand menace une nouvelle fois de quitter les Républicains<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Prises de position

Modèle:… Xavier Bertrand se définit comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il se prononce en faveur de la fin des 35 heures, d'un système de retraites mixte par capitalisation et répartition, de la suppression du droit du sol et de l'aide médicale d'État<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Mariage homosexuel, PMA et GPA

En 2014, Xavier Bertrand prône une « réécriture » ou « l'abrogation » de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe<ref>Modèle:Lien web.</ref>, indiquant alors à Valeurs actuelles : « Je ne me résous pas à voir les règles de la filiation bouleversées à ce point. Je suis contre l'adoption par les couples homosexuels, la PMA et bien sûr la GPA<ref>Modèle:Lien web.</ref>. » Il redit son opposition au mariage homosexuel en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élection présidentielle de 2022

Modèle:Refnec. D'après le magazine Marianne, il entend se positionner sur la droite d’Emmanuel Macron. Il souhaite en particulier diminuer de moitié les impôts de production, estimant que les mesures entreprises en ce sens par le gouvernement sont insuffisantes. Ce projet, qui représenterait un préjudice de 33 milliards d'euros pour l’État, serait compensé « notamment par des efforts sur la dépense publique » ; il prévoit un report de deux ans de l'âge de départ à la retraite et une réforme du système d'assurance chômage qui se traduirait par un durcissement des conditions d'indemnisation des chômeurs<ref name="Marianne 2021">Modèle:Lien web</ref>.

Il affiche une position ferme en matière de sécurité, prônant l'abaissement de la majorité pénale à 15 ans, la restauration des peines planchers et le passage de la période de sûreté à 50 ans en matière de terrorisme<ref>Modèle:Article</ref>.

Détail des fonctions et mandats

Au gouvernement

À l’Assemblée nationale

Au niveau local

Au sein de partis politiques

Synthèse des résultats électoraux

Primaire présidentielle

Année Parti Modèle:1er Issue
Voix % Rang
2021<ref name="Résultats 2021"/> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 25 213 22,36 Modèle:4e Éliminé

Élections législatives

Année Parti Circonscription Modèle:1er Modèle:2d
Voix % Rang Issue Voix % Rang Issue
2002<ref>Modèle:Lien web.</ref> rowspan=3 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP [[Deuxième circonscription de l'Aisne|Modèle:2e de l'Aisne]] 20 295 43,13 Modèle:1er Ballottage 25 565 56,96 Modèle:1er Élu
2007<ref>Modèle:Lien web.</ref> 24 007 53,28 Modèle:1er Élu
2012<ref>Modèle:Lien web.</ref> 17 404 38,89 Modèle:1er Ballottage 22 445 50,25 Modèle:1er Élu

Élections régionales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Région Modèle:1er Modèle:2d Sièges obtenus
Voix % Rang Voix % Rang
2015<ref>Modèle:Lien web.

</ref>

Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR Nord-Pas-de-Calais-Picardie 558 420 24,97 Modèle:2e 1 389 340 57,77 Modèle:1er Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2021<ref>Modèle:Lien web.

</ref>

Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVD Hauts-de-France 551 068 41,42 Modèle:1er 708 518 52,37 Modèle:1er Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Élections cantonales

Année Parti Canton Modèle:1er Modèle:2d
Voix % Rang Issue Voix % Rang Issue
1998<ref>Modèle:Lien web.</ref> rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RPR Saint-Quentin-Nord 3 752 37,52 Modèle:1er Ballottage 5 152 54,40 Modèle:1er Élu

Élections municipales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Commune Modèle:1er Sièges
Voix % Rang Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
2014<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref> rowspan=3 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Saint-Quentin 9 913 52,60 Modèle:1er Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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