Saint-Amand-les-Eaux

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Amand-les-Eaux (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Saint-Amand-les-Eaux et la Scarpe marquent la limite est de la Flandre française à laquelle la ville appartient historiquement. Modèle:Sommaire

Géographie

Le site de Saint-Amand-les-Eaux correspond à de petites collines sableuses à proximité de la confluence de la Scarpe et du Décours. Principale ville de la Plaine de la Scarpe, elle est située à environ Modèle:Unité au nord-ouest de Valenciennes (chef-lieu d’arrondissement), à environ Modèle:Unité au sud-est de Lille (chef-lieu de département et de région) et à environ Modèle:Unité au sud de Tournai (province de Hainaut, Belgique).

Saint-Amand-les-Eaux se trouve quasiment au cœur du Parc naturel régional Scarpe-Escaut, qui regroupe 48 communes (Modèle:Unité et Modèle:Unité) et s’est associé avec le Parc naturel des Plaines de l'Escaut (province de Hainaut, Belgique), en un Parc naturel transfrontalier du Hainaut.

La Maison du Parc naturel régional Scarpe-Escaut, siège social, est située à Saint-Amand-les-Eaux.

Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Amand-les-Eaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (41,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,5 %), zones urbanisées (21,9 %), terres arables (13,8 %), prairies (8 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), zones humides intérieures (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports

Saint-Amand-les-Eaux dispose d'une gare ferroviaire desservie par des trains assurant des relations entre Lille et Valenciennes, Maubeuge, Jeumont, Hirson et Charleville-Mézières.

La commune est desservie par les lignes 12, 107, 108, 121, 133, 134, G et la navette L'Amanditour du réseau Transvilles. Elle est également desservie par les lignes 872 et 874 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 2.

Toponymie

Monasterium Elnonense Sancti Amandi. Elnonensis urbs, abbatia. Helno, Villa Helnonis. Amandopolis in pabulâ. Divi Amandi oppidum. Saint Amand-en Pévèle. Elnon-libre (sous la Modèle:1re) <ref>Page 429 - Statistique archéologique du Département du Nord - seconde partie - 1867- Librairie Quarré et Leleu à Lille, A. Durand 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard College Library - numérisé par Google Books.</ref>.
Sint-Amands-aan-de-Skarpe en flamand<ref>Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois</ref>.

Dénominations

Selon le site Web de la ville, Saint-Amand, outre le nom d'Elnon<ref>Du nom de la petite rivière Elnon qui conflue avec le Décours</ref>, datant de l’époque mérovingienne, a également porté le nom de Saint-Amand-en-Pévèle (du latin in pabula, signifiant « dans un pays de pâturages »), sans précision quant à l’époque de cette dénomination ni à sa durée exacte. On trouve l'inscription Sancti Amandi in Pabula sur le blason de la ville. Durant la période révolutionnaire, à la demande des autorités et par décret du 25 vendémiaire an II - 16 octobre 1793), comme beaucoup de communes de France dont le nom tient alors d'une connotation d'ancienne noblesse ou religieuse, Saint-Amand prend le nom de Elnon-libre.

Malte-Brun, dans la France illustrée (1882) lui donne le nom de Saint-Amand, tout en mentionnant déjà l’existence d’une dénomination alternative Saint-Amand-les-Eaux.

La commune a officiellement pris le nom de Saint-Amand-les-Eaux le 16 mai 1962, à la suite d’un décret du 10 mai précédent paru au Journal officiel le 15 mai.

Histoire

Section tirée de la France illustrée, tome III, de Victor Adolphe Malte-Brun (1882)

Antiquité

  • La Fontaine Bouillon<ref>Roland Delmaire, Germaine Leman-Delerive, Claude Seillier, Patrick Thollard, Carte archéologique de la Gaule, 59. Nord, Modèle:ISBN, 526 - Saint-Amand-les-Eaux, Modèle:P..</ref>

La remise en service de la source thermale en 1697 provoqua la découverte d'un site antique. On observa la présence de nombreuses pièces de bois et de plus de deux cents statues du même matériau, longues de plus de trois mètres. Elles étaient placées sur des lits de planches et certaines représentaient des guerriers casqués armés de lances ou des personnages en robes longues. On y trouvait des monnaies de César, Auguste, Néron, Vespasien et Trajan. Un chemin assurait un accès au lieu, qui semble avoir été un sanctuaire de source orné d'ex-voto en bois, comparable aux bois sculptés des sources de la Seine ou à la source des Roches à Chamalières. Des statuettes de Pan, Cupidon et Mercure ainsi qu'un autel en bronze orné de Romulus et Rémus et diverses monnaies antiques furent découverts en 1743.

  • Vicus Helena<ref>Roland Delmaire, Germaine Leman-Delerive, Claude Seillier, Patrick Thollard, Carte archéologique de la Gaule, 59. Nord, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>

En 448, un corps de soldats romains où se trouvait le futur empereur Majorien défit des Francs réunis à un mariage, dans ce qui fut appelé la bataille du Vicus Helena. L'événement fut rapporté par Sidoine Apollinaire<ref>Sidoine Apollinaire, Carmina, V, 212 sq</ref>. Certains historiens le situent à Elnon, sur la base de l'analyse des déplacements des Francs sur l'axe Tournai/Cambrai et d'une confusion entre Helena et Elnona (Elnon) de la part de Sidoine Apollinaire.

Haut Moyen Âge

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de notre ère, ce n’était qu’un village connu sous le nom d’Elnon. Dagobert, ce roi mérovingien grand ami du clergé, en fit don à saint Amand. Celui-ci, pour conquérir à la foi chrétienne les peuplades encore éparses <ref group="Note">Vision chrétienne des choses</ref> dans les vastes forêts de la Flandre, y fonda un monastère ; il en fut le premier abbé et lui donna son nom. Ainsi fut formée, du village et du monastère, la petite ville de Saint-Amand. L’abbaye ne tarda pas à devenir importante, et, sous la dynastie carolingienne <ref group="Note">Dynastie carolingienne</ref>, son école monastique jouissait d’une grande réputation et était fréquentée par un grand nombre de jeunes gens qui venaient de bien loin y apprendre la lecture, la grammaire et l’écriture.

Sa célébrité lui avait valu de grandes richesses ; mais, en 880, les Normands envahisseurs, sous la conduite de leur roi Bigier et d’un autre chef fameux nommé Hasting, se répandirent le long des rives de la Scarpe et de l’Escaut. À leur approche, on transporta dans l’église de Sainte-Marie de Douai, pour le soustraire à la profanation, le corps de saint Amand. Ce corps de l’un des premiers et des plus célèbres apôtres de la Belgique était l’objet d’une profonde vénération ; les peuples attachaient un grand prix à le conserver, surtout depuis que l’abbé Lanthaire en avait fait la levée en l’année 840, c’est-à-dire cent cinquante ans après l’inhumation du saint, et qu’on l’avait trouvé entièrement conservé, ce que la piété des fidèles attribuait à un miracle. Les Normands pillèrent et incendièrent l’abbaye ; le roi Louis III accourut, mais trop tard, à la défense du pays, poursuivit les pillards, les atteignit près de Saucourt-en-Vimeu et les battit.

Moyen Âge

Fichier:St amand abbatiale anc 2.JPG
L'abbaye baroque de Saint-Amand.

Le monastère de Saint-Amand sortit bientôt de ses ruines ; la munificence des rois et des barons, le défrichement qu’opérèrent les religieux et les serfs lui rendirent bientôt les richesses qu’il avait perdues, et sa prospérité était devenue si grande, que les abbés reconnaissants furent des premiers à accorder aux habitants du bourg de Saint-Amand des lois et des franchises communales. En 1340, au commencement de la guerre de Cent ans, le comte Jean de Hainaut <ref group="Note">Malte-Brun semble faire une confusion ici</ref>, allié des Anglais, mit le feu à l’abbaye et à la ville, après en avoir massacré tous les habitants alliés du roi de France, pour se venger des bourgeois et de la garnison qui avaient dévasté sa bonne ville d’Hasnon.

En 1477, la ville s’étant déclarée prématurément, à la mort de Charles le Téméraire, pour Louis XI, la duchesse Marie de Bourgogne la fit investir et saccager. Devenue française, le prince de Ligne s’en empara, en 1521, au nom de l’heureux rival de [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], l’empereur Charles-Quint ; les Français s’en rendirent maîtres de nouveau sous Louis XIII ; enfin, en 1667, elle fut définitivement cédée à la France par le traité d’Utrecht <ref group="Note">Malte-Brun fait une grossière confusion : le retour de la ville à la couronne française a été fait par le traité d'Aix-la-Chapelle (en 1668).</ref>.

Époque moderne

En 1793, Dumouriez, après avoir évacué le territoire belge, établit son quartier général à Saint-Amand ; il y fit arrêter les commissaires que la Convention lui avait envoyés. C'est aussi de Saint-Amand que le vainqueur de Valmy abandonna finalement le camp révolutionnaire.

Pour les transports, en 1802-1803, la ville est située sur le trajet des diligences, aller et retour, reliant Lille à Valenciennes<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 219, lire en ligne.</ref>.

Entre 1896 et 1932, une ligne de chemin de fer de Modèle:Unité est développée entre la commune et Hellemmes.

Durant la Première Guerre mondiale, le 24 août 1914, l'arrivée des Allemands entraîne le départ d'habitants réfugiés notamment dans les Alpes-Maritimes<ref>Archives départementales des Alpes-Maritimes, E dépôt Valbonne E 21/151</ref>.

Son abbaye, reconstruite au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, subsista jusqu’à la Révolution ; l’église avait été en partie rebâtie en 1634 ; le voyageur en admire encore aujourd’hui la tour élancée, qui sert d’horloge publique, de beffroi et de musée. Elle est construite en grès et en pierre blanche, sculptée de la base au faîte ; sa hauteur est d’environ Modèle:Unité, et l’on arrive au sommet par un étroit escalier de 450 marches.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la vingtième circonscription du Nord.

Elle était chef-lieu depuis 1801 de deux cantons : le canton de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite et le canton de Saint-Amand-les-Eaux-Rive gauche<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur du Canton de Saint-Amand-les-Eaux.

La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Intercommunalité

La commune est membre de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut, créée en 2001.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Fichier:Wallers - Reconnaissance du parcours du Paris-Roubaix le 7 avril 2014 (019).JPG
Alain Bocquet en 2014.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Réélu pour le mandat 2020-2026<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:ÉluFin

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,95 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Sports

Économie

Modèle:Section à sourcer

Économie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Économie en 1882

Fichier:St Amand les Eaux - forges et laminoirs - ed Leconte St-Amand - circa 1899.png
Forges et laminoirs - aciérie -
Saint-Amand-les-Eaux.

Malte-Brun relevait, en 1882, dans l’article de la France illustrée consacré à Saint-Amand, une aciérie, des sucreries, une fabrique de clous, une fabrique de bonneterie de laine et de coton, une fabrique de chaînes-câbles, une manufacture de porcelaine, des tanneries, des distilleries, des moulins, des savonneries et des fabriques d’huile.

Il relevait également un commerce de chanvre, de bois de construction et de charbon.

Pour terminer, il citait, sur le territoire de la commune, une forêt domaniale de « Modèle:Unité », soit plus que la superficie actuelle de la commune. Peut-être cette superficie incluait-elle des sections forestières implantées sur les territoires d'une ou plusieurs autres communes ?

Économie en 1935

Il existait également en 1935 une usine de fabrication de moteurs Aubier&Dunne 540 cmc, deux temps, deux cylindres, refroidissement par air dont un type spécial pour les avions Pou-du-ciel.

Économie en 1964

Un célèbre dictionnaire encyclopédique citait, en 1964 :

La faïencerie de Saint-Amand avait été fondée aux alentours de 1740 par Pierre Joseph Fauquez, qui venait de Tournai. La marque de fabrique des faïences de Saint-Amand est symbolisée par un entrelacement complexe des initiales du nom du fondateur et de celui de la ville (P. F. et S. A.).

Fichier:Pasino de Saint-Amand.jpg
Le casino de Saint-Amand.

Économie en 2006

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Église Saint-Martin (à Saint-Amand-les-eaux).jpg
L'église Saint-Martin.
Fichier:Saint-Amand-les-Eaux - Cimetière central de Saint-Amand-les-Eaux (068).JPG
Le cimetière central.

Lieux d'origine civile

Lieux d'origine catholique

Saint-Amand est pourvu de nombreux lieux catholiques ou d'origine catholique.

Thermalisme

Fichier:St Amand thermes.jpg
Les thermes de Saint-Amand

Cité touristique et thermale Modèle:Incise la ville est également connue pour la qualité de ses eaux minérales. On y compte quatre sources : la Fontaine-Bouillon, le Pavillon-Ruiné, la Petite-Fontaine et la Fontaine de l’Évêque-d’Arras.

Spécialisés dans le traitement de la rhumatologie et des voies respiratoires, les thermes de Saint-Amand-les-Eaux disposent de bassins d'eaux sulfureuses, sulfateuses, calciques et magnésiennes ainsi que de cabines d'application de boue sulfureuse et d'hydrothérapie. Ils sont ouverts de mars à novembre et accueillent Modèle:Unité de services<ref>Saint-Amand-les-Eaux, la cité thermale, site de la mairie.</ref>.

  • En 50 Modèle:Av JC, les vertus des sources étaient déjà connues des Romains, qui avaient bâti des thermes sur le site. Négligées puis abandonnées durant le Moyen Âge, les sources furent « redécouvertes » par le maréchal de Boufflers, qui fit exécuter d’importants travaux de réfection et de captage des eaux.
  • En 1689, Jean Racine fit un éloge des eaux thermales de Saint-Amand en ces termes : « J'espère que nous pourrons nous trouver lui et moi à Saint-Amand le printemps prochain; car on a en tête que ces eaux-là me sont très bonnes aussi bien qu'à lui. M. de Cavoie s'en est trouvé à merveille et on me demande qu'il ne s'est jamais porté si bien qu'il fait et qu'il a repris, non seulement sa santé, mais même toute sa gaieté »<ref>source Voix du Nord du 25/04/2008</ref>.
  • 1927 : mise en bouteille.
  • 1971 : mise en bouteille PVC.
  • 1991 : jumelage avec la ville thermale italienne de Tivoli en raison de leur activité thermale bimillénaire mise en place par les Romains.

Il a été question d'exploitation géothermique de la nappe, ce qui pourrait éventuellement interférer avec les autres usages de cette eau qui peut d'ailleurs être légèrement radioactive à certaines profondeurs<ref>Gérard Dassonville ; d'exploitation des ressources géothermales à St Amand-les-Eaux (Nord) ; Journal français d'hydrologie (Eur. j. water qual.) Volume 13, Numéro 1, 1982, Pages 23 à33 ; DOI: 10.1051/water/19821301023, en ligne : 09 novembre 2010</ref>.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Le moulin blanc de Saint-Amand.jpg
« Le moulin blanc ».

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Bibliographie

  • Victor de Courmaceul, Histoire de la ville et de l'abbaye de Saint-Amand (en Pévèle), Valenciennes, Lemaitre, 1866 Modèle:Lire en ligne
  • Anne-Marie Dervaux, Saint-Amand-les-Eaux, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions A. Sutton, coll. « Mémoire en images », 2004, 128 p.
  • René Fruit, la Croissance économique du pays de Saint-Amand (Nord), 1668-1914, Paris, Armand Colin, 1963, 455 p. (Ouvrage lié à l'École pratique des hautes études. {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:|  }} }} section. Centre d'études économiques. Études et mémoires no 55)
  • Hervé Leroy, Saint-Amand-les-Eaux, l'élan des rêves. Photographes : Jean-Pierre Duplan, Delphine Lermite, Eric Le Brun. Préface : Patrick Besson. Éditions Light Motiv (59110 La Madeleine), coll. « Passages en ville », 2012. 136 p.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail