Valérie Pécresse
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Valérie Pécresse <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, née Roux le Modèle:Date de naissance à Neuilly-sur-Seine, est une femme politique française.
Ancienne élève de HEC et de l'ENA, elle est membre du Conseil d'État de 1992 à 2015.
Elle enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris de 1992 à 1998 (maître de conférences en droit public).
Conseillère du président de la République Jacques Chirac de 1997 à 2002 puis députée de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) dans la deuxième circonscription des Yvelines en 2002. Elle est réélue en 2007, mais ne siège pas en raison de son entrée au premier gouvernement François Fillon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche de 2007 à 2011, elle mène la réforme de l'autonomie des universités. Elle est ensuite ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État et porte-parole du troisième gouvernement François Fillon de 2011 à 2012.
En 2015, elle est élue présidente du conseil régional d'Île-de-France, succédant au socialiste Jean-Paul Huchon. En Modèle:Date-, elle abandonne son mandat de députée, qu'elle avait retrouvé en 2012.
Elle fonde le mouvement Soyons libres en 2017 et quitte le parti Les Républicains (LR) en 2019.
Réélue en 2021 à la tête de la région Île-de-France, elle adhère à nouveau à LR et devient la première femme candidate du parti à une élection présidentielle<ref>Modèle:Article</ref> lors de celle de 2022, l'emportant au second tour d'une primaire interne face à Éric Ciotti.
À l'issue du premier tour, elle se classe à la cinquième position et obtient Modèle:Pourcentage des suffrages exprimés. Elle réalise ainsi le score le plus bas de l’histoire du parti à une élection présidentielle<ref>Modèle:Lien web</ref> et, ce score étant inférieur à 5%, ne peut prétendre au remboursement par l’État de sa campagne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Situation personnelle
Naissance et famille
Modèle:Article connexe Valérie Anne Émilie Roux naît le Modèle:Date- à Neuilly-sur-Seine. Elle est la fille de Dominique Roux, universitaire et ancien président de la société Bolloré Telecom au sein du groupe Bolloré, et de Catherine Bertagna<ref name="WSW">Who's Who in France, notice consacrée à Valérie Pécresse, édition 2013, Modèle:P..</ref>,<ref>Who's Who in France, notice consacrée à Dominique Roux, édition 2013, Modèle:P..</ref>. Son grand-père maternel Louis Bertagna, psychiatre, catholique et résistant, hébergea le journal Témoignage chrétien, paru clandestinement pendant l'Occupation, et soigna plus tard l'anorexie de Laurence, fille de Jacques Chirac<ref name=":0" />.
Elle épouse le Modèle:Date-<ref name="WSW"/> Jérôme Pécresse, qui deviendra directeur général adjoint d'Imerys, puis vice-président exécutif d’Alstom et président d'Alstom Renewable Power<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. De cette union, naissent trois enfants<ref name="WSW"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est élevée dans le catholicisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Scolarité et études
Elle étudie à l'école privée Sainte-Marie de Neuilly<ref name=Fig>Modèle:Lien web.</ref>. À Modèle:Nobr, elle apprend le russe à Yalta, dans un camp d’été des jeunesses communistes<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Elle obtient son baccalauréat à Modèle:Nobr<ref name=Fig/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle étudie ensuite le japonais, qu'elle perfectionne à Tokyo en vendant des caméscopes et des liqueurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Passée par les classes préparatoires économiques et commerciales au lycée privé Sainte-Geneviève à Versailles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elle intègre l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC Paris), dont elle sort diplômée Modèle:Référence souhaitée en 1988<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle candidate à la classe préparatoire aux concours de la haute fonction publique de l'Institut d'études politiques de Paris, où Richard Descoings est membre de son jury, et à celle de l'université Paris-Dauphine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle rejoint cette dernière et intègre l'École nationale d'administration (ENA)<ref name="WSW" />.
Valérie Pécresse sort classée Modèle:2e de la promotion Condorcet (1990-1992)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1991, elle fait partie des élèves qui occupent un amphithéâtre de l'école pour protester contre la décision de transférer l'ENA à Strasbourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, alors qu'elle effectue son stage de l'ENA à Moscou, elle rencontre Sergueï Jirnov, un officier espion du KGB qui se fait passer pour un journaliste<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pendant sa scolarité à l'ENA, elle effectue aussi un stage ouvrier chez William Saurin<ref name="Le Parisien">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle intègre la promotion 2002 des Young Leaders de la French-American Foundation-France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Carrière au Conseil d'État
De 1992 à 1998, elle enseigne le droit constitutionnel à l'Institut d'études politiques de Paris<ref name="WSW" />.
À sa sortie de l'ENA, elle entre au Conseil d’État. Auditrice en 1992, elle est promue maître des requêtes en 1993. De 1993 à 1998, elle est conseillère juridique auprès du chef du service juridique et technologie de l'information. Parallèlement de 1995 à 1998, elle est commissaire du gouvernement auprès de la section du contentieux du Conseil d’État et secrétaire générale du conseil supérieur de l'Agence France-Presse (AFP)<ref name="WSW" />. Elle démissionne du Conseil d’État en Modèle:Date- et explique ce choix en se disant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est radiée des cadres le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine
Le couple Pécresse étant marié sous le régime de la communauté des biens, c'est le patrimoine du couple qui est estimé. Il correspond à un ensemble de propriétés estimé Modèle:Citation et à un portefeuille de valeurs mobilières Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon d'autres sources, le patrimoine propre de Valérie Pécresse s'élève à Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parcours politique
Débuts
L'élection présidentielle de 1981 de François Mitterrand suscite de vives discussions au sein de sa famille. À l'âge de Modèle:Nombre, elle va devant le Panthéon<ref>"Valérie Pécresse : «J'ai voté une fois à gauche, c'était mon moment de révolte»" par la rédaction de l'INA le 23.07.2021 [1]</ref> pour le soutenir le jour de son investiture<ref name="Le Parisien"/>.
Au printemps 1998, un an après les élections législatives de 1997, Jacques Chirac la recrute, alors qu’elle a aussi été sollicitée par l’équipe de Lionel Jospin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle devient ainsi chargée de mission pour les études, la prospective et la société de l'information, son domaine de compétence au Conseil d'État, à la présidence de la République française, dont elle est nommée conseillère technique en 2000 jusqu'en 2002<ref name="WSW"/>, date de son premier mandat d'élue. Jacques Chirac avait nommé un an avant elle son père Dominique Roux au collège de l'Autorité de régulation des télécoms.
Députée des Yvelines
En 2002, Pierre Bédier et Henri Cuq lui proposent d'être candidate, sous l'étiquette UMP, à la succession et avec l'accord de Franck Borotra, député chiraquien sortant de la deuxième circonscription des Yvelines. Elle élimine au premier tour l'ancien général Philippe Morillon (UDF), puis est élue à Modèle:Nombre députée, avec 65,1 % des voix exprimées face à la candidate radicale de gauche, Anne Nègre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un score dans la fourchette de ceux du prédécesseur Franck Borotra, 67 % en 1993 et 60 % en 1997.
À l'Assemblée nationale, elle est d’abord rapporteure du budget des prisons et de la protection judiciaire de la jeunesse, puis elle devient une spécialiste des questions familiales Modèle:Incise, des questions scolaires, universitaires et de recherche. Elle est membre de la commission des lois puis de la commission des affaires sociales et culturelles.
Dès Modèle:Date-, Valérie Pécresse est parallèlement secrétaire générale adjointe de l'UMP, chargée des études et du centre d'études politiques. L'ex-Premier ministre Alain Juppé déclare alors à son propos : Modèle:Citation<ref name="jaigu">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est ensuite porte-parole nationale de l'UMP avec Luc Chatel.
En Modèle:Date-, elle est aussi élue conseillère régionale d'Île-de-France sur la liste conduite par Jean-François Copé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, le Premier ministre, Dominique de Villepin, la charge d'un rapport sur la conciliation vie familiale-vie professionnelle. Directrice de la revue de l'UMP Les débats de l'Union, adversaire du Front national, elle défend, en Modèle:Date-, dans un entretien publié par le quotidien Le Monde, l'idée d'une Modèle:Citation.
Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Le Modèle:Date-, à la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, Valérie Pécresse est nommée ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le premier gouvernement François Fillon<ref group=alpha>Son cabinet est dirigé par Philippe Gillet. Marie-Danièle Campion est directrice-adjointe de cabinet chargée des questions de vie étudiante et de revalorisation des carrières et Jean-Philippe de Saint-Martin, directeur adjoint de cabinet chargé des moyens et de l'évaluation.</ref>.
Elle conserve son poste dans le deuxième gouvernement François Fillon, formé après les [[Élections législatives françaises de 2007|élections législatives de Modèle:Date-]], lors desquelles elle est réélue députée dans sa circonscription, dès le premier tour, avec 54,80 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au gouvernement, elle fait voter, dès 2007, la loi sur l'autonomie des universités (loi LRU), soutenue par la Conférence des présidents d'université, mais contestée par une partie des universitaires et par des étudiants. Cette réforme est dès lors présentée par la droite comme l'une des principales réussites du mandat de Nicolas Sarkozy. Elle met en place son plan de réforme du CNRS. Elle annonce en Modèle:Date- un « plan Campus » doté de cinq milliards d’euros, lui aussi contesté, qui doit faire émerger en France dix pôles universitaires d'excellence de niveau international. Elle apporte également son soutien au projet de cluster technologique Paris-Saclay, qui constitue l'un des volets du Grand Paris.
En 2008, à l'occasion de la conférence internationale organisée à Kuala Lumpur par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), elle défend et participe à la création du groupe intergouvernemental d'experts sur la biodiversité, Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle défend également la cause environnementale en 2010, quand elle prend la défense des climatologues contre le climato-sceptique Claude Allègre, après que ceux-ci l'eurent interpellée collectivement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En réponse à cet appel, elle charge l'Académie des sciences d'organiser un grand débat scientifique autour du réchauffement climatique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Début 2009, son projet de décret de réforme du statut des enseignants-chercheurs suscite à nouveau un mouvement de protestation. Le Modèle:Date-, elle devient présidente de la fédération UMP des Yvelines en remplacement de Gérard Larcher. Proche de Pierre Bédier et d'Henri Cuq, elle soutient la candidature d'Alain Schmitz à la tête du conseil général des Yvelines malgré le soutien de Nicolas Sarkozy à Christine Boutin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Conseillère régionale d’Île-de-France
Elle remporte la primaire UMP pour les élections régionales de 2010 en Île-de-France, le Modèle:Date-, avec 59,9 % des suffrages, contre le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi<ref name="PK">Modèle:Lien web.</ref>. La liste qu'elle mène est devancée au second tour par celle du socialiste Jean-Paul Huchon, qui recueille 56,69 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans les Yvelines, où elle se présente, sa liste obtient 50,54 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, elle est élue présidente du groupe de la Majorité présidentielle au conseil régional d'Île-de-France, succédant à Roger Karoutchi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle conserve ses attributions ministérielles dans le troisième gouvernement Fillon, formé le Modèle:Date-.
En 2010, elle crée un think tank de débats d’idées, qui veut incarner une droite réformatrice, Le Labo des idées. Cette entité émet plusieurs propositions, comme la baisse des dépenses publiques de Modèle:Unité d’euros, la réforme de la formation professionnelle ou le passage à une société numérique<ref>Anne Rovan, « Pécresse veut apporter sa pierre à la campagne de 2012 », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>.
Valérie Pécresse est également secrétaire générale de l'Association des élus régionaux de France (AERF), fondée en 2010. En Modèle:Date-, dans le cadre de ces fonctions, elle adresse au premier gouvernement Manuel Valls un « ultimatum » concernant le projet de réforme territoriale, au nom de Modèle:Nobr régionaux de la droite et du centre. Considérant que l'objectif de la réforme est de permettre au gouvernement d'éviter une nouvelle défaite électorale, elle estime alors que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, elle cosigne une tribune dans le Huffington Post avec plusieurs élus de l'opposition francilienne (Nathalie Kosciusko-Morizet, François Fillon, Patrick Devedjian) pour dénoncer la mise en place du passe Navigo unique à Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qu'elle qualifie de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> car, selon elle, ce projet n’est pas financé. Elle explique d'ailleurs que si elle est élue présidente de la région en 2015, elle présentera la facture de cette mesure au Premier ministre, Manuel Valls<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle confie également vouloir maintenir le passe Navigo unique en cas d'élection, Modèle:Citation, explique-t-elle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Afin de lutter contre la fraude dans les transports publics, dont le coût est estimé à Modèle:Nobr par an, elle cosigne en Modèle:Date-, avec Xavier Bertrand, Christian Estrosi, Marc Le Fur et Laurent Wauquiez un projet de loi présenté à l'Assemblée nationale, qui propose de rendre obligatoire Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se déclare candidate pour les élections régionales de 2015 en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais sa candidature semble contestée en interne, les députés David Douillet et Henri Guaino<ref>Modèle:Lien web.</ref> souhaitant eux aussi être candidat au poste de président de la région Île-de-France. Elle est officiellement désignée candidate de l'UMP à l'unanimité de la commission nationale d'investiture du parti le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son investiture est définitivement validée par un vote du Conseil national de l'UMP réuni en congrès le Modèle:Date-. Elle est par ailleurs tête de liste départementale dans les Yvelines.
En Modèle:Date-, à l'occasion de sa cérémonie de vœux, elle parvient à réunir autour d'elle Nicolas Sarkozy et François Fillon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle annonce alors qu'elle compte se consacrer à la région en cas d'élection, en refusant tout éventuel poste ministériel et en abandonnant son mandat de député<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le même mois, elle crée le Club des maires reconstructeurs, réunis avec l'objectif de faire obstacle à l'architecture résidentielle contemporaine qu'ils fustigent sans détours. Valérie Pécresse fédère autour d'elle des maires d'Île-de-France proposant des alternatives d'inspiration haussmannienne, promettant à l'avenir « davantage de balcons », « une vraie mixité sociale synonyme de bien-être », des constructions « de grande qualité environnementale » et se fixant de « préserver les zones pavillonnaires »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sa liste remporte l'élection régionale de 2015 en Île-de-France.
Ministre du Budget et porte-parole du gouvernement
Le Modèle:Date-, à la suite de la nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI, Valérie Pécresse est nommée ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État, elle devient la première femme à occuper cette fonction, en remplaçant François Baroin, nommé ministre de l'Économie. Elle devient également porte-parole du gouvernement, fonction qui était également occupée par François Baroin. C'est Laurent Wauquiez qui lui succède au poste de ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qu'elle a occupé pendant quatre ans.
Elle doit notamment faire face à la crise de la dette dans la zone euro. Elle défend le projet de réforme de la TVA anti-délocalisation pour baisser le coût du travail et améliorer la compétitivité des entreprises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date- à Bercy, faisant le bilan de la révision générale des politiques publiques, elle évalue à Modèle:Nombre, le nombre de postes supprimés dans la fonction publique d'État, soit une économie de Modèle:Unité d'euros sur cinq ans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il s'agit en fait d'une projection puisque les chiffres officiels sont de Modèle:Unité d'euros entre 2008 et 2011 inclus<ref>Rapport ministériel du Modèle:6e.</ref>. Les analyses indépendantes de la Cour des comptes, de l'Assemblée nationale et du Sénat, mettent chacune en doute ces chiffres, faute de transparence<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors d'une audition à l'Assemblée nationale le Modèle:Date-, Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques, expliquait que depuis vingt ans, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Retour à l'Assemblée nationale
Elle est réélue députée lors des élections législatives de 2012. Lors du [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012|congrès de l’UMP de Modèle:Date-]], qui voit s'organiser l’élection d’un président pour le parti, elle figure sur le ticket de François Fillon pour occuper le poste de secrétaire générale. Ce dernier est néanmoins battu par Jean-François Copé et le poste est attribué à la députée Michèle Tabarot. Néanmoins, après la contestation du scrutin et la crise qui s’ensuit au sein du parti, un accord est trouvé en Modèle:Date- ; Valérie Pécresse devient alors secrétaire générale déléguée de l’UMP<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À la suite de l'annonce du gouvernement de son nouveau projet de métropole du Grand Paris, elle s'oppose à cette réforme. Sur le fond (découpage territorial aléatoire, politique des transports peu ambitieuse), comme sur la forme (une réforme « votée à la hussarde », au profit de calculs électoralistes, selon elle), elle estime que cette proposition n'est pas à la hauteur de l'idée du Grand Paris qu'elle défend depuis plusieurs années<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, à la suite de l'affaire Bygmalion, elle propose la démission collective de la direction collégiale et se prononce très vite pour la publication des comptes. Elle demande à l'UMP de retrouver Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans le cadre de cette affaire, elle demande à l'UMP de porter plainte, estimant que c'est l'UMP et ses militants qui sont victimes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2014, elle est à l'origine d'un groupe d'étude sur les chrétiens d'Orient à l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle cosigne, en Modèle:Date-, avec Modèle:Nobr députés, une lettre ouverte à François Hollande pour que la France prenne une initiative diplomatique à l'ONU en faveur des chrétiens d'Orient<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; elle publie également le mois suivant « Nous sommes tous des chrétiens d'orient », une tribune, dans Valeurs actuelles où elle soutient cette communauté<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, elle se rend en Irak avec une délégation de députés UMP, dont François Fillon, afin de traiter « avec les autorités kurdes et les autorités religieuses chrétiennes de la situation sécuritaire et des secours qui doivent être apportés par la communauté internationale à quelque Modèle:Nombre réfugiés au Kurdistan qui survivent dans des conditions extrêmement difficiles »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Interrogée sur les Français partis faire le djihad, elle demande la création de « centres de désendoctrinement », pour ceux qui sont rentrés en France<ref>Modèle:Lien web.</ref> car elle considère qu'il faut traiter les conversions au djihadisme comme des Modèle:Citation. Selon elle, les djihadistes ont subi un Modèle:Citation et sont susceptibles d'endoctriner d'autres personnes s'ils ne sont pas pris en charge spécifiquement. Modèle:Citation, précise-t-elle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle a également déposé à l'Assemblée nationale, le Modèle:Date-, un projet de loi visant à renforcer la loi anti-burqa et créer un délit d'entrave pour ceux qui contournent la loi, en empêchant le paiement par un tiers des amendes infligées aux femmes verbalisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, elle soutient la crèche Baby Loup, en butte à des difficultés financières, en appelant le département des Yvelines et la région Île-de-France à la subventionner<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle participe, en 2014, à l'ouvrage collectif Les 12 travaux de l'opposition. Nos projets pour redresser la France, coécrit avec les onze autres principaux ténors de l'UMP, afin de proposer des idées permettant de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:RefnecModèle:Comment<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Présidente du conseil régional d'Île-de-France
Le Modèle:Date-, elle est nommée, par le nouveau président du parti, Nicolas Sarkozy, coordinatrice pour les élections régionales<ref>Modèle:Lien brisé - UMP, Modèle:Date-.</ref> et elle est tête de liste du parti Les Républicains pour l’Île-de-France qu'elle remporte au second tour face au candidat socialiste Claude Bartolone. Le Modèle:Date-, elle devient la première femme présidente du conseil régional d'Île-de-France. Elle devient également présidente de l'établissement public foncier d'Île-de-France (EPFIF) le Modèle:Date-.
Après s'être engagée pendant la campagne électorale à maintenir une zone unique pour le passe Navigo malgré une perte de recettes estimée à Modèle:Nobr d'euros mais être compensée par de nouvelles recettes, elle envisage d'y renoncer<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou une augmentation de 10 à Modèle:Euro par mois<ref>Modèle:Article</ref> avant de trouver un accord avec l'État conservant la zone unique via une hausse progressive des tarifs pour les usagers et l’intégration de nouvelles ressources à la loi de finances 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Revenant pour la deuxième fois sur sa promesse de ne pas augmenter le prix du Passe Navigo, celui-ci est porté à Modèle:Nobr en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite des grèves contre le projet de réforme des retraites de l’hiver 2019-2020, elle obtient de la SNCF et de la RATP le remboursement du passe Navigo pour le mois de Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle lance en 2023 une ouverture à la concurrence, décrite comme une privatisation par ses détracteurs, des bus de la région, auparavant exploités par la RATP. Elle suggère également de restreindre le droit de grève dans les transports<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après un an de mandat, elle porte comme bilan d'avoir fait voter le déménagement du siège du conseil régional en banlieue, une déclaration de patrimoine des élus et un contrôle de leur assiduité, la suppression d'aides au transport pour les étrangers en situation irrégulière, la lutte contre la fraude dans les transports en commun, la réintroduction de bourses pour les bacheliers mention très bien, la création d'aides sociales pour les lycéens du privé, le développement de la vidéosurveillance au sein des lycées, des bus et des gares routières, les tests salivaires contre la drogue dans les lycées, la fin des aides aux logements sociaux pour les communes en comptant déjà 30 %, la substitution du pass contraception dans les lycées au profit d'une plateforme Internet, la fin des emplois tremplin, une hausse de trois euros du Passe Navigo pour financer la modernisation des rames de transports, la diminution des effectifs et au total Modèle:Nobr d'euros d'économie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses opposants lui reprochent de multiplier les annonces sans qu'elles ne soient toujours suivies d'effets et de s'attribuer dans sa communication la paternité de projets financés par l’État<ref>Modèle:Article</ref>.
Son action en matière d'écologie apparaît mitigée. Si certains progrès sont relevés, comme le développement des transports en commun et le soutien au RER Vélo, d'autres annonces ne se sont pas concrétisées. Concernant la qualité de l’air, la pollution moyenne a légèrement diminué en Île-de-France sur la période 2016-2020, mais ce progrès est principalement dû aux confinements pendant la pandémie de Covid-19, et les taux sont néanmoins restés largement supérieurs aux normes réglementaires et aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. La région n'a pas tenu les engagements qu'elle avait pris en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre<ref name=":3" />. L’Observatoire de la transition écologique des territoires a attribué à la région Île-de-France, pour le mandat 2016-2021, la note de 7,5 sur 20 pour sa politique environnementale et la situe à la septième place des treize régions<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, après la publication du livre-enquête Bienvenue Place Beauvau qui d'après le parti Les Républicains lève le voile sur la manière dont François Hollande utiliserait le ministère de l'Intérieur pour annihiler les chances de la droite à parvenir au second tour de l'élection présidentielle, elle porte à la connaissance du parquet national financier et du procureur de la République une douzaine de faits qui pourraient être qualifiés de délictueux<ref name="figaro20170326">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="bfm20170325">Modèle:Article.</ref>. Valérie Pécresse a également déposé plainte contre X le Modèle:Date- auprès du parquet de Paris pour Modèle:Citation, Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref name="leparisien20170330">Modèle:Article.</ref>. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire le Modèle:Date-<ref name="europe120170604">Modèle:Article.</ref>.
Elle est élue présidente de Grand Paris Aménagement le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2020, elle soutient la réalisation du RER Vélo et précise que la région peut participer à hauteur de Modèle:Nobr d’euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Figurant en sixième position sur la liste de Pascal Thévenot, maire sortant de Vélizy-Villacoublay, lors des élections municipales de 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elle est élue conseillère municipale et communautaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est candidate à sa réélection à la suite des élections régionales de 2021 en Île-de-France, où sa liste l’emporte au second tour avec 45,9 % des suffrages, devant celles de gauche de Julien Bayou (33,7 %), du RN de Jordan Bardella (10,8 %) et de la majorité présidentielle menée par Laurent Saint-Martin (9,6 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Valérie Pécresse est réélue présidente du conseil régional d'Île-de-France avec Modèle:Nobr, face à Paul Vannier (LFI), qui n'obtient que douze voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le site Mediapart relève qu'elle fait fréquemment appel aux cabinets de conseil privés, pour un budget de Modèle:Nombre d’euros, alors que plusieurs de ses proches sont d'anciens consultants<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Départ des Républicains et lancement de Soyons libres
Après avoir, dans un premier temps, soutenu François Fillon<ref>Modèle:Lien web</ref>, elle soutient finalement Alain Juppé lors de la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de la défaite de ce dernier lors de la primaire, elle rallie de nouveau François Fillon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, elle crée un mouvement au sein des Républicains, Soyons libres<ref>« Valérie Pécresse lance "Libres !", son mouvement au sein des Républicains », francetvinfo.fr, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et se positionne comme une opposante au président du parti, Laurent Wauquiez<ref>« LR : Valérie Pécresse s'oppose déjà à Laurent Wauquiez », lepoint.fr, Modèle:Date-.</ref>. Tenante d'une ligne Modèle:Refnec et de droite europhile, elle dénonce le rétrécissement de la base électorale de LR<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2018, elle soutient le second gouvernement Philippe au sujet de la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de la réforme de la SNCF<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle quitte Les Républicains le Modèle:Date-, à la suite du mauvais score obtenu par la liste LR-Les Centristes aux élections européennes et avant la tenue d’une élection pour la présidence du parti pour laquelle elle était donnée possible candidate<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour justifier cette décision, elle invoque l'impossibilité de former une organisation politique élargie, affirmant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Dans son sillage, plusieurs de ses proches quittent le parti, notamment Robin Reda et Florence Portelli pour rejoindre Soyons libres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Candidature à l'élection présidentielle de 2022
En Modèle:Date-, Valérie Pécresse annonce sa candidature à une hypothétique primaire de la droite en vue de l'élection présidentielle de 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après l'annonce d'une élection lors d'un congrès en décembre, elle reprend sa carte au parti des Républicains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle désigne Patrick Stefanini comme directeur de campagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, après qu'il l'a été lors des élections régionales de 2015 en Île-de-France, Alain Minc<ref name="Patrons, juristes, artistes… Les réseaux de Valérie Pécresse">Modèle:Lien web</ref> et le leveur de fonds Arnaud de Montlaur<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Patrons, juristes, artistes… Les réseaux de Valérie Pécresse" />.
Le Modèle:Date-, elle remporte la primaire interne face à Éric Ciotti, avec 60,95 % des voix exprimées. C'est la première fois que le parti est représenté par une femme dans la course à l'Élysée. Elle bénéficie du soutien de l'ensemble des candidats perdants au congrès (Xavier Bertrand, Michel Barnier, Philippe Juvin et Éric Ciotti)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors qu'elle s'est qualifiée au second tour du congrès LR en ayant devancé Michel Barnier de seulement Modèle:Unité, Mediapart révèle qu'un élu francilien a mobilisé des centaines d'électeurs asiatiques, et ce alors même qu'elle se dit opposée au droit de vote des étrangers<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Libération dénonce la présence parmi les votants de la primaire républicaine de centaines d'adhérents fictifs<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, elle est déclarée officiellement en lice pour la présidentielle <ref>Modèle:Lien web</ref>, conséquence de l’obtention d’au moins Modèle:Nombre d’élus.
La grande réunion publique qu'elle tient à Paris le Modèle:Date- est l'objet de multiples railleries et critiques : elle est jugée ratée parmi ses propres alliés politiques, qualifiée, entre autres, de « naufrage »<ref>Modèle:Lien web</ref> et décrit par Hervé Pata comme « l'un des plus mauvais de la {{#ifeq:République | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:République| République }} }} » en matière de technique vocale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au-delà de la forme, il lui est reproché y compris par son propre camp d’avoir utilisé dès les premières phrases de sa réunion publique la phraséologie d’extrême droite, avec les mots « grand remplacement » et « français de papier »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Le Modèle:Date-, Babette de Rozières, une des Modèle:Cita de Valérie Pécresse, se retire de l'organigramme en critiquant vivement le directeur de campagne Patrick Stefanini<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au soir du premier tour de l’élection présidentielle, Valérie Pécresse est battue et recueille un score de 4,78% des suffrages<ref>Modèle:Lien web</ref> en arrivant cinquième et avec moins du quart du score réalisé par François Fillon en 2017<ref>Jules Pecnard, Valérie Pécresse sous la barre des 5 % : la droite pulvérisée, marianne.net, 10 avril 2022</ref>. Elle devient la candidate des Républicains ayant obtenu le pire résultat de l'histoire de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} République lors d'une élection présidentielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Résultats présidentielle 2022 : « C’est la catastrophe… » Le choc chez LR après la déroute de Valérie Pécresse, 20minutes.fr, 10 avril 2022</ref>. Elle appelle ses électeurs à voter pour Emmanuel Macron au second tour du Modèle:Date-.
Les frais de campagne s'élèvent en tout à Modèle:Nombre d'euros, dont Modèle:Nombre sont épongés par LR<ref>Modèle:Lien web</ref>. Avec moins de 5 % des suffrages, ceux-ci ne sont remboursés par l'État qu'à hauteur de Modèle:Euro. Selon Michel Barnier, LR a « la capacité de faire face » et à assurer sa charge<ref>Dinah Cohen, Non-remboursement des frais de campagne de Pécresse : «Nous avons la capacité de faire face», assure Barnier, lefigaro.fr, 11 avril 2022</ref>. Valérie Pécresse, qui s'est endettée personnellement avec son mari, à hauteur de Modèle:Nombre d'euros, lance un appel aux dons afin de rembourser les Modèle:Nombre d’euros restant<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, elle annonce que l'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Retour à la vie politique régionale
Après son échec à la présidentielle, elle se consacre davantage à ses mandats régionaux et se met en retrait de la vie politique nationale. À l’été 2022, elle parvient à faire voter pour sa région un bouclier anti-inflation de 200 millions d'euros qui prévoit le gel du prix des cantines scolaires, ainsi que le doublement de l'aide au départ en vacances des personnes précaires. Justifiant cette demande par le besoin d’améliorer les transports dans la région Île-de-France, elle réclame à l’État la somme de 4 milliards d’euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans un entretien accordé au Parisien, en février 2023, Valérie Pécresse déclare avoir songé à quitter la vie politique après sa défaite à l’élection présidentielle de 2022. Elle estime n’avoir « pas réussi à créer un espace politique entre l’extrême droite et Emmanuel Macron »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans le contexte du mouvement social contre le projet de réforme des retraites, elle annonce le 6 mars 2023 déposer plainte au nom de la Région Île-de-France pour « incitation à la violence » à l’encontre du député NUPES Louis Boyard, qui appelait à « bloquer tous les lycées et toutes les universités du pays »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lors des émeutes et violences urbaines qui touchent la France en juin et juillet 2023, Valérie Pécresse annonce le 30 juin que la région Ile-de-France va débloquer 20 millions d'euros pour aider à réparer les biens publics ayant été dégradés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 18 septembre 2023, dans une interview accordée à 20 minutes elle déclare vouloir un choc de décentralisation. Le 20 septembre 2023, elle présente ses 40 propositions à l'Etat afin que les régions acquièrent une autonomie plus importante. Parmi ses 40 propositions elle propose un SMIC régional qui serait 9% plus élevé qu’en province en justifiant que le coût de la vie est plus élevé en Île-de-France qu’en province.
Prises de position
Économie
Modèle:Refnec, elle affirme en Modèle:Date- qu'elle est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle de 2022, elle promet de diminuer les dépenses publiques et les impôts sur les entreprises et sur les donations successorales à travers quatre réformes majeures : la suppression de Modèle:Nb administratifs dans la fonction publique avant d'en recréer 50 000 dans l’hôpital, l’éducation et la justice, le passage de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à Modèle:Nobr, la fin des [[Réforme des 35 heures en France|Modèle:Nobr]], une plus forte dégressivité des allocations-chômage et le désengagement de l’État des entreprises concurrentielles dont il est actionnaire minoritaire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle envisage aussi une diminution de la part patronale des cotisations sociales avec en contrepartie une augmentation de 10 % net des salaires jusqu'à Modèle:Nobr, ce qu'elle présente comme une Modèle:Cita<ref name=":1" />, une baisse des impôts sur les transmissions de patrimoine<ref>Modèle:Lien web</ref>, et souhaite conditionner le versement du RSA à quinze heures de travail hebdomadaire<ref>Modèle:Article</ref>.
Environnement
Elle présente lors de sa candidature à l'élection présidentielle un programme plus élaboré en matière d’environnement que ceux de ses prédécesseurs François Fillon et Nicolas Sarkozy, mettant l'accent sur la défense du nucléaire, l’électrification massive des transports et la rénovation énergétique, tout en dénonçant « l’écologie punitive » qui se traduirait par une hausse des taxes. La protection de l'environnement n'a cependant qu'une place secondaire dans son programme, et les associations écologistes ont regretté que ses propositions ne permettraient pas à la France de tenir ses engagements climatiques<ref>Modèle:Lien web</ref>.
D’après The Shift Project, le projet de Valérie Pécresse reste ainsi « très éloigné » des objectifs fixés par la Stratégie nationale bas carbone et n’aborde pas « le changement des pratiques nécessaire à la préservation des sols et la réduction des émissions [et] la baisse de la consommation de produits carnés ». Le Réseau Action Climat (RAC) a également estimé que les mesures proposées « ne sont pas à la hauteur des enjeux ». Pour Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace, son programme ne peut être qualifié d'écologiste puisqu’il « refuse de faire de la lutte contre le dérèglement climatique une priorité, en transformant en profondeur le système économique et les secteurs polluants ».
Union européenne
Dans la ligne du parti Les Républicains, Valérie Pécresse défend le projet européen et prône une Union européenne « forte »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci, bien que s’étant déclarée contre la supériorité du droit européen sur les droits nationaux des États membres qui découle pourtant des traités européens<ref>Modèle:Article.</ref>, est en faveur d’une ligne dure contre le Royaume-Uni, après le Brexit<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle exprime pendant la campagne 2022 des positions relativement critiques contre Bruxelles et l'Allemagne dans le cadre européen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} France’s Pécresse blasts Berlin and Brussels in presidential bid, politico.eu, 10 février 2022, par Clea Caulcutt et Elisa Braun</ref>.
Concordat avec l’islam
En 2017, tout en dénonçant les prières de rue, elle prône la mise en place d'un concordat pour l'islam, assumant ainsi une entorse à la loi de séparation des Églises et de l'État et déclarant être opposée à l’idée d'une laïcité Modèle:Cita. Dans le détail, ce concordat du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle résulterait selon elle d'Modèle:Cita<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Mariage homosexuel et droits LGBT
Opposée au projet de loi sur le mariage entre personnes de même sexe en France, elle participe aux différentes manifestations d'opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité entre 2012 et 2013, notamment menée par La Manif pour tous. Elle préconise, si la loi est adoptée, de « démarier » les couples homosexuels en «[mettant] en place un statut d’union civile et de transférer les droits [du mariage] sur un statut d’union civile»<ref>Nabil Touati, « Quand Valérie Pécresse voulait "démarier" les couples gays », huffingtonpost.fr, Modèle:Date-.</ref>. Mais, après l'adoption de la loi en 2013, elle modifie son discours et affirme depuis 2014<ref>« Qu'a choisi Valérie ? Pécresse épinglée sur le mariage pour tous », lci.fr, 9 novembre 2015.</ref>,<ref>« Valérie Pécresse : "La droite n'est pas foutue" », lejdd.fr, 8 juillet 2017.</ref> que Modèle:Citation.
En 2016, après son élection à la présidence de la région Île-de-France, elle nomme Caroline Carmantrand, une anti-mariage gay, à la présidence de la commission famille et action sociale du conseil régional d'Île-de-France. Mais, après ce mandat, lors des élections régionales de 2021 en Île-de-France elle décide de ne pas la reconduire sur sa liste<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2016 la région Île-de-France supprime ses subventions à la recherche sur le genre<ref>Modèle:Lien web</ref>, les inégalités et les discriminations, ainsi que le char de la région lors de la marche des fiertés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2021, elle se dit favorable à la PMA pour toutes à condition que les enfants nés d'une PMA aient accès à leurs originesModèle:Référence nécessaire.
En 2023 elle lance l’Olympiade culturelle de la région Île-de-France sur le site du festival de We love green connu pour être un festival pro-LGBTModèle:Référence nécessaire.
Sécurité
Elle se déclare favorable à la mise en place d'un système de reconnaissance faciale dans les transports<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans le cadre de sa campagne présidentielle ainsi que lors des émeutes en juin et juillet 2023 elle propose d’abaisser la majorité pénale de 18 à 16 ans. <ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Dépistages du cannabis
En 2015, alors candidate pour les élections régionales en Île-de-France, elle propose d'instaurer des dépistages obligatoires du cannabis dans les lycées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette proposition fait l'objet de critiques concernant son application et son cadre légal<ref>Modèle:Article.</ref>. Valérie Pécresse souhaite alors faire encadrer légalement ce dispositif par SOS Drogues info service ; cependant, le dépistage ne fait pas partie des missions de ce groupement d'intérêt public<ref name="LM160104">Modèle:Article.</ref>. Les fédérations de parents d'élèves ont également souligné que, les tests salivaires constituant un dispositif médical, ils nécessiteraient légalement l'accord des parents mais aussi le consentement exprès des mineurs<ref name="LM160104"/>. Finalement, le préfet de région, Jean-François Carenco, désavoue cette mesure, après un examen du cadre légal des actes administratifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Immigration
Modèle:Article connexe En 2021, elle prône une approche plus restrictive sur la question de l’immigration en France, voyant celle-ci comme un « défi de société majeur ». Elle suggère notamment l'instauration de plafonds maximum annuels d'immigration et des conditions plus strictes pour la délivrance d'un titre de séjour, comme le fait de posséder des « ressources suffisantes » (dont le montant serait rehaussé de 25 %), la « maîtrise de la langue française » et le « respect de la laïcité et des valeurs de la République ». Enfin, elle souhaite exclure les personnes résidant en France depuis moins de cinq ans des dispositifs d'aide sociale non contributive <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Affaire Fillon
Dans le cadre de l'affaire Fillon, Valérie Pécresse apporte son soutien à François Fillon. Elle dénonce Modèle:Citation et s'interroge sur Modèle:Citation avec laquelle la justice s'est saisie de l'affaire, précisant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après la condamnation de François Fillon en première instance à deux ans de prison ferme, Valérie Pécresse déclare qu'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Polémiques
Affaire Alstom
En février 2022, une enquête médiatique instaurée par les médias Marianne et Le Canard Enchaîné révèle que le couple Pécresse aurait touché « à hauteur de 1,7 million d'euros » en primes, variables et retraites divers<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En effet, Jérome Pécresse, président d'Alstom Renouvelables, avait touché en 2015 une rémunération totale de Modèle:Unité euros (soit Modèle:Unité -Modèle:Unité de pertes dans la vente d'actions) ainsi qu'une retraite-chapeau d'un million d'euros supplémentaires grâce à la vente à General Electric<ref name=":2" />.
Plusieurs médias et personnalités politiques reprochent ainsi à Valérie Pécresse de s'être « enrichie par un groupe étranger » tout en ayant affirmé le 10 janvier sur France Info qu'elle ne travaillerait jamais pour des intérêts étrangers<ref name=":2" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, les élus écologistes d'Île-de-France Mobilités (IdFM) ont annoncé porter plainte et saisir le procureur de la République du parquet de Paris contre Valérie Pécresse pour « prise illégale d'intérêts »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 10 mai 2023, l’enquête préliminaire ouverte par le PNF classe l’affaire sans suites<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Recours à de faux militants
Lors de sa première grande réunion publique depuis qu'elle a quitté Les Républicains, à Brive-la-Gaillarde le 31 août 2019, il lui est reproché l'affrètement de prétendus soutiens qui se sont avérés être des personnes rassemblées par des associations communautaires (asiatiques, berbères, serbes, d'outre-mer…) financées par la région qu'elle dirige, et enrôlées pour faire nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fraude lors de la primaire du parti
Dans une enquête reprise par plusieurs médias<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, le journal Libération accuse Valérie Pécresse de « manœuvres frauduleuses visant à gonfler le corps électoral » lors de la primaire du parti Les Républicains<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il y est notamment fait allusion à des votes provenant d'adhérents fictifs, décédés, ayant suivi des consignes, et même un chien appelé Douglas. Le propriétaire du chien, un adhérent soutien d'Éric Ciotti résidant de la région PACA, a affirmé vouloir « tester, pour voir si c’était faisable »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certains votants, interrogés par les journalistes, « ne parviendraient pas à donner la moindre information sur le parti de droite ou sur Valérie Pécresse », ou auraient adhéré « à la demande d'un ami »<ref name="capital20220223">Modèle:Lien web</ref>.
Valérie Pécresse dénonce une « manipulation grotesque », et le parti LR annonce saisir le procureur de la République de Paris contre Libération<ref name="capital20220223"/>.
Publications
- Être une femme politique… c'est pas si facile !, éditions de l'Archipel, 2007 Modèle:ISBN Modèle:Commentaire biblio
- Mieux articuler vie familiale et professionnelle (rapport au Premier ministre), La Documentation française, 2007 Modèle:ISBN
- Et si on parlait de vous ?, Paris, éditions de L'Archipel, 2010 Modèle:ISBN
- Controverses. Université, science et progrès, avec Axel Kahn, Paris, NiL Éditions, 2011 Modèle:ISBN
- Réformer, Études 9/2011 (tome 415), Modèle:Pp. Modèle:Lire en ligne
- Après le bac, mode d'emploi, Paris, Plon, 2012
- Voulez-vous vraiment sortir de la crise ?, Paris, éditions Albin Michel, 2013 Modèle:ISBN Modèle:Commentaire biblio
- Et c'est cela qui changea tout, avec Marion Van Renterghem, éditions Robert Laffont, 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Le temps est venu , collection Bouquins, 2022 Modèle:ISBN
Distinctions
Décorations
Françaises
Valérie Pécresse est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur le Modèle:Date- au titre de Modèle:Citation<ref name="LH">Modèle:Légifrance.</ref>.
Le 10 février 2022 elle reçoit le prix de «personnalité politique de l’année 2021» décerné par le prix du Trombinoscope<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Étrangères
Le Modèle:Date-, Valérie Pécresse est nommée au grade de grand officier dans l'ordre du Mérite de la République italienne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Supplemento ordinario n. 43 alla Gazzetta Ufficiale, édition du Modèle:Date-, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le Modèle:Date-, elle est décorée dans l'ordre national de Côte d'Ivoire au grade de commandeur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le gouvernement du Japon publie sa décoration Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Doctorats honoris causa
Valérie Pécresse est docteur honoris causa de l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (2015)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de l'université des Lagunes d'Abidjan (2018)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Synthèse des résultats électoraux
Élections législatives
| Année | Parti | Circonscription | Modèle:1er | Modèle:2d | Issue | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| [[Élections législatives françaises de 2002|Modèle:Date-]]<ref name="1958-2012">Modèle:Lien web</ref> | rowspan=3 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | UMP | [[Deuxième circonscription des Yvelines|Modèle:2e des Yvelines]] | 21 368 | 42,64 | Modèle:1re | 29 248 | 65,11 | Modèle:1re | Élue |
| [[Élections législatives françaises de 2007|Modèle:Date-]]<ref name="1958-2012"/> | 26 964 | 54,80 | ||||||||
| [[Élections législatives françaises de 2012|Modèle:Date-]]<ref name="1958-2012"/> | 23 931 | 46,30 | 28 687 | 58,67 | Modèle:1re | |||||
Élections régionales
Élection primaire
| Année | Parti | Région | Modèle:1er | Issue | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| % | Rang | |||||
| [[2009 en France|Modèle:Date-]]<ref name="PK"/> | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | UMP | Île-de-France | 59,90 | Modèle:1re | Désignée |
Scrutin régional
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.
| Année | Parti | Région | Modèle:1er | Modèle:2d | Sièges obtenus | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| [[Élections régionales de 2010 en Île-de-France|Modèle:Date-]]<ref>Modèle:Lien web.</ref> | rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | UMP-NC | Île-de-France | 802 123 | 27,76 | Modèle:1re | 1 314 699 | 43,31 | Modèle:2e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
| [[Élections régionales de 2015 en Île-de-France|Modèle:Date-]]<ref>Modèle:Lien web.</ref> | LR-UDI-MoDem-NC-PCD | 962 119 | 30,51 | 1 629 410 | 43,80 | Modèle:1re | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | |||
| [[Élections régionales de 2021 en Île-de-France|Modèle:Date-]]<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | LR-SL-DVD-UDI-MR-MoDem diss.-LC-Agir-Horizons-MEI-UCE-LFV | 785 576 | 36,19 | 1 076 828 | 45,92 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | |||
Élection présidentielle
Primaire LR de 2021
| Année | Parti | Modèle:1er | Modèle:2d | Issue | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||
| [[Congrès des Républicains de 2021|Modèle:Date-]]<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | LR | 28 179 | 25,00 | Modèle:2e | 69 326 | 60,95 | Modèle:1re | Désignée |
Scrutin présidentiel de 2022
| Année | Parti | Modèle:1er | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | |||
| 2022 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LR-SL-UDI-LC | 1 679 001 | 4,78 | Modèle:5e |
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Femmes ministres en France
- Liste de dirigeantes politiques françaises
- Chaire d'excellence
- Liste des membres du groupe Bilderberg
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