Michèle Tabarot
Modèle:Infobox Personnalité politique
Michèle Tabarot, née le Modèle:Date de naissance à Alicante (Espagne), est une femme politique française.
Membre des Républicains, elle est secrétaire générale de l’UMP (devenu Les Républicains en 2015) entre 2012 et 2014. Elle est députée de la 9e circonscription des Alpes-Maritimes depuis 2002 et vice-présidente du groupe LR à l'Assemblée nationale depuis 2022.
Elle a été maire du Cannet de 1995 à 2017 et conseillère générale des Alpes-Maritimes de 1994 à 2002.
Origines
Elle est la fille de Robert Tabarot, chevalier de l'ordre national du Mérite, ancien champion d’Afrique du Nord de boxe (surnommé « le Rocher ») et dirigeant de l'Organisation armée secrète (OAS)<ref>http://www.elwatan.com/contributions/michele-tabarot-ou-la-revanche-de-l-algerie-francaise-1-22-11-2012-193188_120.php</ref>,<ref name="Mes chers voisins : Michèle Tabarot, Henri Leroy"/>. Son grand-oncle, Pierre Tabarot, fut, avec Edmond Auzas, à l'origine de la création d’Oran Républicain, journal d'obédience socialiste (qui servit de modèle au journal Alger Républicain)<ref>Engagement d'un quotidien en société coloniale, Master de recherche IEP Paris, voir aussi Emmanuel Roblès et l'hispanité en Oranie (dir. Guy Dugas, Éd. L'Harmattan 2012).</ref>. Son frère Philippe Tabarot est sénateur des Alpes-Maritimes.
Originaire d'Algérie, la famille Tabarot part vivre à Alicante (Espagne) après l'indépendance. Elle y demeurera jusqu'en 1969, avant de rentrer en France après l'amnistie accordée à l'OAS par le général de Gaulle à la suite des événements de Mai 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Maire du Cannet
Michel Mouillot, maire de Cannes de 1989 à 1997, a favorisé l'implantation politique de Michèle Tabarot dans les Alpes-Maritimes. Il a aussi soutenu activement la candidature de son frère, Philippe Tabarot, à Cannes en 2008<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Michèle Tabarot est l'adjointe de Pierre Bachelet, maire RPR du Cannet de 1983 à 1995. Elle le bat aux élections municipales de 1995.
Depuis lors elle est réélue maire à chaque fois dès le premier tour, en 2001 sous l'étiquette démocrate-libérale, en 2008 sous l'étiquette UMP (64,96 % des voix), puis en 2014 sous l'étiquette UMP (50,45 % des voix).
Libération décrit un « puissant réseau clientéliste » mis en place par l'UMP/LR dans la ville, mettant en cause des pressions exercées sur les employés municipaux et les personnes faisant une demande d'appartement, de place en crèche ou en résidence pour personnes âgées pour les pousser à adhérer au parti<ref name=":0" />.
Réélue députée de la 9e circonscription en juin 2017, elle quitte sa fonction de maire pour se conformer à la loi sur le non-cumul des mandats. Yves Pigrenet, jusqu’alors son premier adjoint, est élu maire. Elle demeure conseillère municipale et présidente de la majorité municipale. Elle reste également, selon Libération, officieusement la « femme forte de la ville »<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Députée des Alpes-Maritimes
Michèle Tabarot est une première fois candidate UDF-DL aux élections législatives de 1997 dans la [[neuvième circonscription des Alpes-Maritimes|Modèle:9e des Alpes-Maritimes]], mais elle est battue dès le premier tour dans un contexte de la désunion de la droite orchestrée notamment par Jean-Pierre Leleux.
Elle est élue députée le Modèle:Date, pour la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} législature (2002-2007), dans la Modèle:9e des Alpes-Maritimes. Michèle Tabarot fait partie du groupe UMP, où, dans la logique de son antigaullisme<ref>[1]</ref> elle s'y montre très active, notamment au sein du Groupe Parlementaire sur les Rapatriés<ref>Pour qui roule votre député, article de l'Express, octobre 2006</ref> (défendant par exemple, pour les anciens de l'OAS, la possibilité de récupérer des points retraites perdus pendant les périodes de clandestinité, mais également en étant très en pointe lors de la discussion de la controversée loi de 2005 portant reconnaissance de la Nation en faveur des Français rapatriés)<ref name="Mes chers voisins : Michèle Tabarot, Henri Leroy">Mes chers voisins, un article du mensuel provençal le Ravi, mai 2008</ref>. Elle y préside également le Groupe parlementaire d'étude sur l'adoption, qui mènera à des évolutions législatives en 2005-2006.
Elle est réélue, au premier tour, députée pour le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} législature le Modèle:Date avec 53,13 % des voix devant André Aschieri, écologiste et maire de Mouans-Sartoux.
Elle est réélue députée le Modèle:Date- et devient vice-présidente de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation qu'elle présidait lors de la législature précédente. Lors du congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012, elle est élue secrétaire générale du Parti, aux côtés du président élu mais Modèle:Citation<ref>[2]; http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/11/97001-20121211FILWWW00440-cope-commence-a-s-isoler-selon-woerth.php </ref> Jean-François Copé et du vice-président Luc Chatel. Elle est la première femme à accéder à ce poste depuis sa création, en 2002. Elle occupe cette fonction jusqu'en Modèle:Date-.
En Modèle:Date-, elle devient présidente de l'ANDL (Association nationale pour la démocratie locale, qui organise la formation des élus UMP). Le Modèle:Date-, Nicolas Sarkozy, élu président de l'UMP, la confirme dans cette dernière fonction<ref>Modèle:Lien brisé, u-m-p.org, 9 décembre 2014.</ref> (qu'elle quittera en juillet 2018). En Modèle:Date-, elle est nommée conseillère politique de Nicolas Sarkozy<ref>« Ciotti contourne Estrosi », Paris Match, semaine du 24 au 30 septembre 2015, page 32.</ref>.
Soutien de Jean-François Copé, elle est sa directrice de campagne lors de la primaire organisée par Les Républicains en novembre 2016, afin de désigner le candidat de la droite et du centre pour l’élection présidentielle de 2017<ref>Judith Waintraub, « Copé réinvestit le terrain de la droite décomplexée pour imposer sa candidature », Le Figaro, samedi 2 / dimanche 3 avril 2016.</ref>.
Le Modèle:Date-, dans le cadre de l'affaire Fillon, elle renonce à soutenir le candidat LR François Fillon à l'élection présidentielle<ref>« Le compteur des lâcheurs de Fillon », liberation.fr</ref> et demande son remplacement par Alain Juppé <ref>Modèle:Lien web</ref>.
Elle parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains, scrutin a l’occasion duquel il est élu au soir du Modèle:Date- dès le premier tour, Président du parti<ref>Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.</ref>.
Elle est réélue députée en Modèle:Date- face à la candidate En marche ! Dominique Fillebeen<ref name="MI_1862017">Modèle:Lien web.</ref>. Elle intègre la commission des Affaires étrangères et de celle des Affaires européennes.
Elle fonde le think-tank « Le cercle ID » Modèle:Incise un groupe de réflexion qui a pour objectif de démontrer la capacité de la droite à dépasser ses thématiques traditionnelles pour devenir une force de propositions dans tous les domaines qui préoccupent les Français.
Au sein des Républicains, elle est vice-présidente de la Commission nationale d’investiture, conseillère politique du Président et continue de siéger au bureau politique. Elle est choisie par Laurent Wauquiez pour incarner les valeurs libérales au sein du « Conseil des sensibilités ».
Pour l'élection à la présidence des Républicains de 2019, Michèle Tabarot soutient Christian Jacob et l'accueille au Cannet pour son dernier meeting de campagne, le Modèle:Date-. Au sein de la nouvelle équipe dirigeante, elle conserve son poste de vice-présidente de la Commission nationale d'investiture et est nommée conseillère politique.
Le Modèle:Date-, elle officialise dans Paris Match sa candidature pour l'élection interne du Modèle:Date- destinée à désigner le nouveau président du groupe parlementaire des députés Les Républicains à l'Assemblée nationale. Elle sera candidate pour présider le premier groupe d'opposition de France composé de 104 députés, face à Damien Abad, Daniel Fasquelle et Philippe Gosselin. Le premier est finalement élu.
Le Modèle:Date, elle annonce sa candidature pour les élections législatives de 2022. Arrivée en tête des suffrages au premier tour avec plus de 9 points d'avance sur le deuxième, elle est réélue avec 63,06 % des voix face au RN, l'emportant dans toutes les communes de la 9e circonscription<ref>Modèle:Lien web</ref> et réalisant des scores très élevés, notamment plus de 67 % dans sa ville du Cannet et à Mouans-Sartoux.
Dans les Alpes-Maritimes, elle est la seule à battre un candidat du Rassemblement national au second tour alors que les trois autres candidats du RN l'emportent<ref>Modèle:Lien web</ref> face à deux députés sortants et le maire de la Colle-sur-Loup, eux étiquetés Modèle:Citation.
Elle soutient Éric Ciotti lors du Congrès des Républicains de 2022<ref name=":0" />.
Détail des mandats et fonctions
Commune du Cannet
- Modèle:Date - Modèle:Date : adjointe au maire du Cannet (Alpes-Maritimes)
- Modèle:Date - Modèle:Date : adjointe au maire du Cannet (Alpes-Maritimes)
- Modèle:Date - Modèle:Date : maire du Cannet (Alpes-Maritimes)
- Modèle:Date - Modèle:Date : maire du Cannet (Alpes-Maritimes)
- Modèle:Date - Modèle:Date : maire du Cannet (Alpes-Maritimes)
- Modèle:Date - Modèle:Date<ref>Avec la validation de la loi ne permettant pas de cumuler deux mandats politiques, Michèle Tabarot quitte ses fonctions de maire du Cannet pour son mandat de député de la 9e circonscription des Alpes-Maritimes lors des élections législatives de 2017, qu’elle a remporté. Ses fonctions commencent le 21 juin 2017 à l’Assemblée nationale selon les dates annoncées par le gouvernement. À la mairie du Cannet, elle est remplacée par son premier adjoint Yves Pigrenet.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> : maire du Cannet (Alpes-Maritimes)
Conseil général des Alpes-Maritimes
- Modèle:Date - Modèle:Date : membre du conseil général des Alpes-Maritimes
- Modèle:Date - Modèle:Date : membre du conseil général des Alpes-Maritimes
- Modèle:Date - Modèle:Date : vice-présidente du conseil général des Alpes-Maritimes
Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur
- 1998 - 1999: conseillère régionale de la région PACA
- 2004 - 2005: conseillère régionale de la région PACA
Députée de la neuvième circonscription des Alpes-Maritimes
- Modèle:Date - Modèle:Date : députée de la [[Neuvième circonscription des Alpes-Maritimes|Modèle:9e des Alpes-Maritimes]]
- Modèle:Date - Modèle:Date : députée de la Modèle:9e des Alpes-Maritimes
- Modèle:Date - Modèle:Date : députée de la Modèle:9e des Alpes-Maritimes
- Modèle:Date - Modèle:Date : députée de la Modèle:9e des Alpes-Maritimes
- À partir du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>: députée de la Modèle:9e des Alpes-Maritimes
Autres
- 2006 : membre du Conseil supérieur de l'adoption<ref>Emmanuel Maumon, « Son voyage au Cambodge : l’interview de Michèle Tabarot », 29 avril 2008, dans http://www.webtimemedias.com, online www.webtimemedias.com avec interview sonore</ref>.
- Modèle:Date - Modèle:Date : présidente de la commission des affaires culturelles de l'Assemblée Nationale
- Modèle:Date - Modèle:Date : secrétaire générale de l'UMP.
Notes et références
<references/>