Wasquehal

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France Wasquehal (prononcé traditionnellement [{{#ifeq:1|0|wakal|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] mais aujourd'hui l'on y entend le plus souvent [{{#ifeq:1|0|waskal|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}], voire [{{#ifeq:1|0|waskəal|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]<ref>Phonétique historique du français et notions de phonétique générale (books.google.fr)</ref>) est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Commune de Modèle:Unité, Wasquehal fait partie de la Métropole européenne de Lille, qui compte Modèle:Nombre (2018).

Wasquehal compose avec Marcq-en-Barœul et Villeneuve-d'Ascq l'espace urbain situé entre les pôles denses que sont Lille, Roubaix et Tourcoing. Cet espace s'est urbanisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lorsque les trois agglomérations se sont rejointes et ont fusionné, notamment autour des principales voies de communication les reliant à travers Wasquehal. Même si le tissu urbain est maintenant continu entre les villes les plus denses de l'agglomération, Wasquehal reste une ville avec une densité d'habitants intermédiaire entre celles des pôles historiques (Lille, Roubaix...) et celles des communes rurales en périphérie de la métropole.

Wasquehal et ses environs appartiennent à la région historique de la Flandre romane, appartenant elle-même à la province historique de la Flandre française, ancien territoire du comté de Flandre, ne faisant pas partie de l'aire linguistique du flamand occidental. Géographiquement, la ville est située dans le pays du Ferrain<ref>Le Ferrain par Theodore Leuridan - 1886 (books.google.fr)</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Géographie

Situation

Modèle:Article connexe Wasquehal est située dans le Nord de la France, à Modèle:Unité de Lille, de Modèle:Unité de Mouscron en Belgique et à moins de Modèle:Unité de cinq capitales européennes. De par sa proximité avec la Belgique, Wasquehal se trouve également toute proche de la frontière linguistique qui, au nord de la ville, sépare la région flamande de la région wallonne. Ainsi, par exemple, le poste-frontière de Menin est flamand, tandis que ceux de Comines-Warneton et de Mouscron sont wallons. Wasquehal est très facilement accessible grâce à son réseau d’infrastructures de communication routières et de transports en commun (métro Ligne 2, tramway lignes T et R, train), véritable carrefour autoroutier de la métropole lilloise, au cœur du triangle Lille-Roubaix-Tourcoing. La Marque canalisée et le canal de Roubaix traversent la commune, ils sont rouverts à la navigation touristique depuis 2008<ref name="aa">Blue Links, un programme européen de premier plan pour la réhabilitation des canaux (bluelinks2008.org)</ref>. Les villes proches de Wasquehal sont Croix à Modèle:Unité, Villeneuve d'Ascq, Marcq-en-Barœul à Modèle:Unité, Mons-en-Barœul à Modèle:Unité, Hem (59510) à Modèle:Unité, et Mouvaux à Modèle:Unité<ref name="CF 59646">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Fichier:Carte des communes de la LMCU.png
Les communes de la MEL.

Modèle:Communes limitrophes

Relief et géologie

Modèle:Article connexe L'altitude minimum et maximum de Wasquehal sont respectivement de 18 et Modèle:Nobr. La superficie de Wasquehal est de Modèle:Unité soit Modèle:Nobr<ref name="CF 59646" />.

Hydrographie

Modèle:Article connexe La ville de Wasquehal est traversée par le canal de Roubaix, par la Marque qui prend sa source à Mons en Pévèle et la Marque urbaine. Le projet Blue Links<ref name="aa" /> a permis la réouverture des canaux à la navigation de plaisance qui sont reliés entre eux par les écluses du Port du Dragon, du Triest, du Plomeux, du Cottigny, du Noir-Bonnet et de la Masure<ref>Projet de Loi portant fixation du Budget Général de l'exercice 1882, Volume 2. (google.fr/books)</ref>.

On trouve au centre de la ville, le port du Dragon<ref>Histoire de la vallée de la Marque de Mons-en-Pévèle au cœur de la métropole lilloise. (google.fr/books)</ref>, où depuis ce port, la Marque est ensuite canalisée et se jette dans la Deûle à Marquette-lez-Lille, puis dans la Lys, d’où l’on peut rejoindre la Belgique. Le canal de Roubaix, que les péniches empruntent pour la première fois en 1877, rejoint la Marque canalisée à hauteur de l’impasse du Triest (plaine de jeux Gernez-Rieux dite plaine de jeux du Triest). Il établit le lien entre l’Escaut et la Deûle et voyait transiter dans les années 1900, environ 1 000 péniches par an. On y rejoint également la Belgique, au niveau de la maison du canal à Leers.

Climat

Modèle:Article connexe Wasquehal a un climat tempéré océanique, les amplitudes thermiques saisonnières sont faibles, les précipitations ne sont négligeables en aucune saison. Les hivers y sont doux et les étés frais<ref>Climat de Wasquehal en 2016 (linternaute.com)</ref>.

Modèle:Climat

Tableau comparatif des données climatiques de Wasquehal<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Modèle:Météo France

Urbanisme

Typologie

Wasquehal est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (30,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers actuels

Wasquehal comprend une dizaine de quartiers. En 2015, la ville les a regroupé en cinq "zones" pour la mise en place de conseils de quartiers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La zone 1 est définie comme le conseil de quartier Vivier/Molinel/Cartelot/Grand Cottignies

  • Le Molinel, viendrait de Jehan Molinel, né dans le Boulonnais, mais établi à Valenciennes et ayant des liens avec des nobles familles de Waziers et de Wasquehal<ref>Mosaique. Peintres-Musiciens-Littérateurs-Artistes dramatiques, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à nos jours (google.fr/books)</ref>.
  • Le Cartelot, quartier où se trouvait le Château-Blanc dit Château de Grimbry, maison de campagne et demeure de loisirs de Charles Hyacinthe Joseph Lespagnol de Grimbry, dernier seigneur de Wasquehal<ref>archives départementales du Nord (archivesdepartementales.lenord.fr)</ref> et qui était rythmé par le travail des fermes, avec leurs basses-cours et leurs récoltes. On dénombre à Wasquehal en 1900, 14 exploitations. Progressivement, l’agriculture laisse place à l’industrie vers 1930, qui quelques décennies plus tard, est remplacée par une économie de services. Le Cartelot est le témoin privilégié de cette évolution. En effet, le parc d’activités du Château-Blanc s’y est largement développé.
  • Le Grand Cottignies, vient des cotins que l'on trouvait aux premiers siècles de notre ère à Wasquehal.

La zone 2 est le conseil de quartier Capreau

  • Le Capreau qui vient du nom donné aux pièges que les pinsonneux du quartier confectionnèrent pour prendre les oiseaux est un quartier crée vers 1880<ref>Journal de Roubaix du 14 septembre 1880 (bn-r.fr)</ref> à l'époque ou des ouvriers et tisserands quittent les quartiers saturés de Roubaix et Tourcoing pour s'installer à la campagne, aux confins de Wasquehal. On trouve en 1881, une vingtaine de maisons ouvrières, une épicerie et l'Estaminet du Capreau<ref>Journal de Roubaix du 30 aout 1881 (bn-r.fr)</ref>. Les habitants voulaient créer un quartier indépendant et une rivalité éclata entre ces derniers contre habitants du centre et la mairie de Wasquehal. Au confins du Capreau, à la limite de Mouvaux et de Tourcoing se trouvait en 1876, le hameau de La Planche au Riez. Pour accéder à La Planche au Riez, les habitants devaient traverser le riez du Trichon<ref>Société d'émulation de Roubaix (histoirederoubaix.com)</ref> en passant sur une planche, ce qui a donné le nom de La Planche au Riez (Le riez du Trichon était une rivière qui prenait sa source à Mouvaux pour se jeter dans l’Espierres. Il a été recouvert de bitume et passe donc discrètement sous la ville). L'actuelle rue de La Planche au Riez perpétue le souvenir de cet ancien hameau.

La zone 3 est le conseil de quartier Noir Bonnet

  • Ce quartier existe depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en démontre l'existence en 1675, du Cabaret du Noir Bonnet tenue par Charles Descamps<ref>Mémoires de la Société d'émulation de Roubaix - 1885 (books.google.fr)</ref> puis en 1753, du Chemin du Noir Bonnet<ref>Bulletin (Société d'études de la province de Cambrai) du Modèle:1er janvier 1914 (gallica.bnf.fr)</ref>. La rue Emile Dellette, autrefois appelée la rue des Villas Ouvrières, constitue l’ossature du Noir Bonnet. C'était le seul chemin partant en direction du Grand Cottignies. Le Noir Bonnet se développera surtout vers la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec la filature du Nord et l’activité de quelques maraîchers. Le Noir Bonnet était constitué de plusieurs quartiers, comme le Vieux Noir Bonnet, situé au fond de la rue Lavoisier près du canal de Roubaix où se trouvait avant la Première Guerre mondiale, un port dit le Port à punaises (le Vieux Noir Bonnet abritait le Fort Chabrol<ref>Journal de Roubaix du 10 novembre 1930(bn-r.fr)</ref>, propriété de Jérôme Dejonghe, dit Jérôme le Courtilleux, herboriste et musicien. Le Vieux Noir Bonnet était un quartier cosmopolite où il n'était pas rare d'y voir arriver la police et d'assister à quelque arrestation d'individus indésirables ayant commis des délits soit de fraude, de vols, soit même plus graves), le Nouveau Noir Bonnet, situé au niveau de l'avenue du Molinel et le quartier des Bas-fonds (actuels bureaux du 16 place Gambetta et dont le nom vient du fait que les maisons étaient en dessous du niveau du sol).

La zone 4 est le conseil de quartier Centre/Boers/Pharos

  • Le Centre (appelé Le Village en 1876), est le lieu de la ville où sont centralisées les plus hautes fonctions. Plusieurs églises se sont succédé sur l'actuelle Place Maurice-Schumann depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Fouilles archéologiques du métro de Lille (persee.fr)</ref>,<ref>Mémoires, Volume 8 de la Société d'émulation de Roubaix (books.google.fr)</ref>. Le quartier du centre possédait les deux voies les plus longues de la ville avec le chemin vicinal dit du Pavé du Heule (cette voie comprenait la rue Jean Macé, la rue Jean Jaurès, la Rue Pasteur, la place Gambetta, l'avenue du Molinel, la rue du Triez, l'avenue du Grand Cottignies, la rue du Molinel et la rue Albert Bailly) et la rue Jean-Bart (jusqu’à la moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la rue Jean Bart comprenait la rue Léon Jouhaux, la rue du Haut Vinage et la rue Faidherbe), voie la plus ancienne de la commune qui se présentait il y a deux cents ans, comme un chemin pavé sinueux, environné de jardins et de prairies. La double rangée d’ormes était si haute qu’elle ne permettait pas de découvrir le village avant d’avoir atteint ses premières habitations.
  • Les Boers (de l'afrikaans « boer », {{#ifeq:1|0|[buːɾ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}), avec la présence de la rue du Transvaal en 1909, montre que les habitants de Wasquehal avaient pris fait et cause pour les colons d’Afrique australe en guerre contre l’Angleterre.
  • Le Pharos est situé entre le quartier du Centre et le quartier du Breucq à Villeneuve-d'Ascq. Le quartier du Pharos est construit à partir de 1927 en même temps que le quartier du Breucq (ancien hameau du Breucq) de l'ancienne commune de Flers-lez-Lille, sur l'emplacement du l'ancien lieu-dit de La Planche au Brulin existant en 1876. Le lieu-dit de La Planche au Brulin était séparé du hameau du Breucq par le Ruisseau de La Marque au Haut Vinage (le ruisseau existant en 1890, passait au niveau de l'actuelle avenue du Sart et serait actuellement souterrain) et ne comportait qu'une voie, la ruelle dite des Quatre Ormeaux (qui comprenait en 1876, l'actuelle rue Sadi-Carnot et qui joignait le hameau des Quatre Ormeaux à Flers-lez-Lille) qui deviendra la rue de Flers puis la rue du Maréchal Leclerc. Le nom de Planche au Brulin pourrait venir d'après Éric Roussel, généalogiste de Wasquehal, du mot brûlis qui est la partie brûlée d'une forêt ou de broussailles destinée à être cultivée. L'actuelle allée du Brulin perpétue le souvenir de cet ancien lieu-dit. La rue principale du quartier du Pharos se nommera rue des Quatre Ormeaux. Le nom Pharos n’est autre que le lieu où était assis l’antique Phare d’Alexandrie, détruit par un tremblement de terre. L’allusion à ce nom au quartier n’est pas encore établie. Le quartier est nommé Pharos-Sart entre 1936 et 1946<ref>Journal de Roubaix du 18 août 1938 (bn-r.fr)</ref> du fait de sa proximité avec le quartier du Sart de la ville voisine Villeneuve-d'Ascq. Pendant cette même période se déroulent les fêtes de la commune libre du Sart à Wasquehal qui laisse penser à une volonté des habitants du Sart de Wasquehal d'être indépendant de Wasquehal. Le Pharos avant sa création était bordé essentiellement de fermes et de terres agricoles.

La zone 5 est le conseil de quartier Haut Vinage/Orée du Golf/Petit Wasquehal/Pilaterie

Évolution des quartiers

Tout au long de son histoire, Wasquehal comptera des seigneuries, des fiefs, des sense, des lieux-dits, des hameaux qui deviendrons pour la plupart des quartiers de Wasquehal.

Les dernières seigneuries de Wasquehal sont la seigneurie de Wasquehal-la Marque, tenue de Roubaix et dont les terres se situent le long de la marque, du pont Epinoy (actuelle Planche Épinoy) jusqu'au moulin à eau de Wasquehal (actuel square Jean-Macé) et la seigneurie de Wasquehal-Paroisse, tenue de Lille dont dépend les autres terres de Wasquehal<ref name="ref_auto_2">Mémoires de la Société d'émulation de Roubaix - 1886 (books.google.fr)</ref>.

  • En 1350, nous avons comme fief : Les Herrengs (le nom de ce fief fut donné au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Jehan Hierenc ou Jehan Hareng et sera nommé plus tard La Royère d'après l'épouse de Lotard de la Royère<ref name="Société_émulation_Roubaix">Société d'émulation de Roubaix (books.google.fr)</ref>).
  • En 1390, nous avons comme fief : Le Lobel (fief situé sur le chemin qui mène au moulin de Wasquehal, sur le bord de la Marque)<ref name="Société_émulation_Roubaix" />).
  • En 1401, nous avons comme fiefs : Le Petit Laoutre dit Le Laoutre ou Le La Outre (fief situé sur le chemin qui mène au moulin de Wasquehal, sur le bord de la Marque et appartient à Hugues de Lannoy en 1401 et de Jacques du Pret qui fut anobli en 1437<ref name="Société_émulation_Roubaix" />) et La Mottelette (fief de Gilles du Petit-Wasquehal en 1404<ref name="Société_émulation_Roubaix" />). Le Laoutre correspond à la zone comprenant la rue Marie Curie, le lycée Jacques Yves Cousteau, la rue Pasteur, la place Gambetta et l'avenue du Molinel jusqu’au cimetière (les appartements de l'avenue du Molinel sont appelés Résidence de La Outre).
  • En 1417, nous avons comme fief : Le Masure (fief qui appartient à Jean de Prémesque en 1417<ref name="Société_émulation_Roubaix" /> qui se trouve entre le Grand Cottignies et le Capreau).
  • En 1550, nous avons comme fief : Le Quesnoy (fief qui appartient à Guillaume Petipas en 1550<ref name="Société_émulation_Roubaix" />).
  • En 1578, nous avons comme fiefs : Le Lobel (qui appartient à Isabeau Bloncque<ref name="Société_émulation_Roubaix" />) et Le Triestres (actuellement ferme Dehaudt et plaine des jeux et qui appartient à Marie du Pret en 1578).
  • En 1607, dans le compte des pauvres on trouve comme hameaux et lieux-dits : Les Rousseaux, Le Noiries, Le Blanc Lévrier, La Moufflerie (proche du fief du Quesnoy) et Le Rossignol.
  • En 1623, nous avons comme fief : La Blanquerie (fief qui appartient à Charles de Saint-Venant en 1623<ref name="Société_émulation_Roubaix" />).
  • En 1680, nous avons comme fiefs : La Royère (anciennement Les Herrengs)<ref name="Société_émulation_Roubaix" />, La Mottelette, Le Laoutre ou Le Petit Laoutre<ref name="1886_société_émulation_Roubaix" /> qui se situent tous au bord de la Marque, dans la seigneurie de Wasquehal-la Marque puis Le Triestres, La Blanquerie (entre le Grand Cottignies et Le Petit Cottignies), Le Masure, Le Quesnoy et Le Noir Bonnet.
  • En 1689, nous avons comme hameaux qui concentrent la plus grande parties des habitations de la ville : Le Grand Cottignies et Le Petit Cottignies, Le Haut-Vinage et Le Bas-Vinage et Le Cretelos<ref>Société d'émulation de Roubaix (books.google.fr)</ref>.
  • En 1707, la ville compte comme principaux fiefs, sense, hameaux et lieux-dits : Le La Outre, Le Sense de la Pilaterie, Le Sense de la Rianderie, Le Grand Cottignies et le Petit Cottignies puis Le Sense de la Masure (ente le Grand Cottignies et le Capreau et dont reste en 1876, la ferme de la Mazure près du canal de Roubaix. L'écluse de la Masure perpétue le souvenir de cet ancien sense).
  • En 1733, la ville compte comme principaux hameaux, lieux-dits et fiefs : La Planche au Riez, Le Triez, Le Cretelos ou Cartelos, Le Plouy, Le Noir Bonnet, Les Lauriers, Le Laoutre, Le Haut-Vinage et Le Bas-Vinage puis le fief de Baræul, situé sur la ville de Wasquehal et de Marcq-en-Baroeul.
  • En 1777, la ville compte comme principaux hameaux, lieux-dits et fiefs : Les Quatre Ormeaux, La Pilaterie, Le Haut-Vinage et Le Bas-Vinage, Le Noir Bonnet, Le Plouy (futur quartier du Plomeux), Le Quarteleu, Le Breux et Le Heule (entre Le Cartelos et Le Molinel).
  • En 1790, la municipalité divise le territoire en quatre sections : Le Gauquier (Le Gauquier comprends les terres qui vont de l'actuel arrêt de tramway Le Sart à Villeneuve-d'Ascq jusqu'à l'actuel arrêt de tramway La Terrasse à Wasquehal. Une partie des terres du Gauquier sera expropriée pour la création du grand boulevard. Le Gauquier existe encore en 1966 des deux côtés du grand Boulevard. L'actuelle rue du Gauquier perpétue le souvenir de ce quartier)<ref>Paris-presse, L’Intransigeant 9 juillet 1966 (retronews.fr)</ref>, L'Église, Le Grand Cottignies et Le Petit Cottignies puis Le Cartelot.
  • En 1810, nous avons : La Brasserie, Le Gauquier et Le Quesne<ref>Mémoires de la Société d'émulation de Roubaix (gallica.bnf.fr)</ref>.
  • En 1817, nous avons les hameaux suivants : Le Grand-Cottigny et Le Petit-Cottigny, Le Haut-Vinage et Le Bas-Vinage, Le Noir Bonnet et Le Plouieux (futur quartier du Plomeux)<ref name="books.google.fr">Statistique archéologique du département du Nord (books.google.fr)</ref>.
  • En 1843, nous avons les quartiers suivants : Le Gauquier, Les Lauriers, Le Plomeux, Le Noir Bonnet, Le Brulois (proche du hameau des Quatre Ormeaux à Flers-lez-Lille), Lepavé (Actuel Pavé de Lille avec la route du Pavé de Lille à Wasquehal en 1825), Le Laoutre, Le Triete, Le Grand-Cottignies et Le Petit-Cottignies, Le Cartelot, Le Haut-Vinage, Le Triez (au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la rue du Triez et la rue Lamartine constituent le Chemin Vicinal dit du Grand Cottignies) et le Molinel<ref>Carte d'État-Major (geoportail.gouv.fr)</ref>.
  • En 1876, nous avons comme hameaux et lieux-dits : Le Village (centre de Wasquehal), La Seigneurie (où se trouve la ferme de Grimbry. Les terres entre le chemin de fer et l'avenue Jean-Paul Sartre et les terres entre l'avenue Jean-Paul Sartre et le Stade René Cassin à Villeneuve-d'Ascq), Les Lauriers, Le La Houtre (Laoutre), Le Trieste, Le Noir Bonnet, Le Plomeux, Le Cartelot, Le Molinel (limitrophe de Marcq-en-Barœul), Le Quesne (limitrophe de Marcq-en-Barœul), Le Grand-Cottignies, L'Allumette, Le Haut Vinage, La Ladrie, Le Heule, Le Honsart, Le Vivier (entre Le Triez et la ville de Mouvaux), Le Pavé de Lille, Les Bas Champs (terre au niveau de l'actuelle rue Delerue), La Planche du Riez, La Planche au Brulin, Les Pré, Le Chemin du Quesne, Le Chemin du Haut Vinage et Les Terres Brulois (entre Le Pavé de Lille et Le Sart à Villeneuve-d'Ascq)<ref>archives départementales du Nord (archivesdepartementales.lenord.fr)</ref>.
  • En 1880, nous avons le hameau du Capreau.
  • En 1885, nous avons : Le Grand-Cottignies et Le Petit-Cottignies, La Planche au Riez, Le Triez, Le Cartelos (ou Cretelos), Le Plomeux, Le Noir Bonnet, Les Lauriers, Le Laoutre puis Le Haut-Vinage et Le Bas-Vinage.
  • En 1896, nous avons : le quartier Ballengbien, proche du quartier du Noir Bonnet<ref name=roubaix1896>Modèle:Article.</ref>.
  • En 1900, nous avons : le quartier des Bas-Champs (actuellement rue Delerue. La rue Delerue s’appelait ruelle des Bas Champs en 1876)<ref>Le Réveil du Nord 18 septembre 1943 (retronews.fr)</ref>.
  • En 1907, nous avons : les quartiers du Capreau et de La Planche du Riez.
  • En 1910, nous avons : le quartier des Bas-fonds, au Noir Bonnet (actuels bureaux du 16 place Gambetta)<ref>[ https://www.bn-r.fr/ark:/20179/ALTOBNR62330 La croix de Roubaix-Tourcoing du 20 juin 1910] (bn-r.fr)</ref>. Le nom de ce quartier vient du fait que les maisons étaient en dessous du niveau du sol.
  • En 1927, création du quartier du Pharos dans le lieu-dit de La Planche au Brulin avec l'implantation de nouvelles habitations et de la rue des Quatre Ormeaux<ref name=roubaix1896/>. Avec la création de la rue des Quatre Ormeaux, la rue des Quatres Ormeaux qui existait en 1875 sous le nom de la ruelle dit des Quatres Ormeaux devient la rue de Flers puis la rue du Maréchal Leclerc<ref>Cadastre de Wasquehal en 1876 (archivesdepartementales.lenord.fr)</ref>.
  • En 1931, nous avons le quartier du Sart à Wasquehal, qui se compose d'une partie de l'avenue Albert Modèle:1er<ref>[hhttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5053510d/f3.image.r=Lepauw?rk=21459;2 La Croix du Nord : supplément régional à la Croix de Paris du 27 septembre 1931 (gallica.bnf.fr)</ref>.
  • En 1939, nous avons comme quartiers : Les Bas-Champs, Le Petit-Wasquehal (au niveau de la rue Faidherbe), Le Gauquier, Le Sart, Les Boers, Le Quesne, Le Plomeux, Le Molinel, Le Nouveau Noir Bonnet et Le Vieux Noir Bonnet, Le Petit-Cottignies, Le Triez, Le Capreau, Le Pharos et La Planche au Riez<ref>Le Journal de Roubaix 13 juillet 1939 (retronews.fr)</ref>.
  • En 1941, nous avons : le quartier du Petit-Wasquehal<ref>Le Réveil du Nord 10 septembre 1942 (retronews.fr)</ref>.
  • En 1967, nous avons : le lieu-dit du Pont du Château Rouge, carrefour formé par la rue du Molinel et de l'avenue de la Marne et le lieu-dit du Vert Bocage, entre la rue Colis et la ligne de chemin de Fer.
  • En 2015 nous avons comme quartiers : Le Vivier, Le Molinel. Le Cartelot, Le Grand Cottignies, Le Capreau, Le Noir Bonnet, Le Centre, Les Boers, Le Pharos, Le Haut Vinage, L'Orée du Golf, Le Petit Wasquehal et La Pilaterie.

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 9 821, alors qu'il était de 9 112 en 2014 et de 7 927 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 94,2 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 38,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Wasquehal en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 57,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (61,3 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Wasquehal en 2019.
Typologie Wasquehal<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Nord<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 94,2 90,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,6 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 5,2 7,8 8,2

Voies de communications et transports

Fichier:Le tramway à Marcq-en-Baroeul 13.jpg
Tramway du réseau Ilévia.
Fichier:Wasquehal métro J1.jpg
Station de métro Wasquehal - Hôtel de ville du réseau Ilévia.

En 1909, le Grand Boulevard est ouvert entre Lille, Roubaix et Tourcoing.

Wasquehal se trouve à la fois sur la branche Lille-Roubaix pour sa partie sud et sur la branche Lille-Tourcoing pour sa partie Ouest.

La Route nationale 352, est une route nationale française divisée en deux tronçons reliant, d'une part, Englos (au niveau de l'échangeur d'Englos) à Saint-André-lez-Lille et, d'autre part, Marcq-en-Barœul à Wasquehal.

La Route nationale 350, est une route nationale reliant Lille à Neuville-en-Ferrain et à la Belgique. Elle suit le Grand Boulevard qui va de Lille à Tourcoing par le Croisé-Laroche.

La RN352 a été déclassée en RD 652 en 2006 puis RM 652 en 2019.

La RN350 a été déclassée en RD 670 en 2006 puis RM 670 en 2019.

La commune est desservie par la ligne R du tramway d'Alfred Mongy, qui suit majoritairement le Grand Boulevard. Le tramway s'arrête à trois stations dans la commune : Pont de Wasquehal, La Terrasse et Pavé de Lille. En 1999, les stations Wasquehal - Hôtel de ville et Wasquehal - Pavé de Lille sont inaugurées avec l'ouverture de la ligne 2 du métro.

La commune est également desservie par trois lignes de bus.

Deux lignes complémentaires destinées principalement aux scolaires desservent spécifiquement les établissements scolaires privées de la Croix Blanche à Bondues et l'Institution Libre de Marcq à Marcq-en-Baroeul.

La commune de Wasquehal est aussi traversée et desservie par les TER Nord-Pas-de-Calais qui s'arrêtent dans la gare de Croix - Wasquehal et à la halte de Croix-L'Allumette.

Les TGV et les trains de la Société nationale des chemins de fer belges s'arrêtent uniquement en gare de Croix - Wasquehal, située à Wasquehal.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Vakaslane en 835 ; Waskenhal en 1096<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 2, Formations non-romanes, éditions Droz, Genève, Modèle:P., Modèle:N° (lire en ligne) [1]</ref> ; Vuaschenhal en 1116<ref name="Nègre"/> ; Wuaskenhal en 1117 ; Waskenal en 1150<ref name="Nègre"/> ; Wasqual en 1157 ; Waskehal en 1159 ; Wasquehal en 1161 ; Wascahal en 1166 ; Wuaskenhal en 1170 ; Wascaal en 1180 ; Wasquehala en 1200 ; Waskehal en 1250 ; Wascal en 1259 ; Wasqual-lez-Lille en 1377 ; Wascal en 1377 ; Wakal en 1399 ; Wasqual en 1561 ; Wafquehal en 1664 ; Wacquehal en 1707, Wasquehal en 1777 et Wafquehal en 1794.

La forme actuelle, apparaît pour la première fois en 1161 sur un cartulaire de l'abbaye Saint-André du Cateau et en 1433, dans le cartulaire de l'Abbaye de Flines. Toutes les cartes sauf celle du Siège de Lille, qui porte Château de Wacquehal et tous les documents depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, indique Wasquehal. En latin médiéval, Wasquehal est mentionné comme Wasquehalium (Buzelin, cap. XII, Page 67).

Wasquehal (Waskenhal en flamand<ref name="crgfa.org">Centre de Recherche Généalogique Flandre Artois (crgfa.org)</ref>) est une formation toponymique médiévale de type germanique, dont l'étymologie n'est pas assurée. La forme de 835, si elle est correctement mentionnée est une probable cacographie pour Waskanhal.

Albert Dauzat et ensuite Ernest Nègre, croient reconnaître dans le premier élément Wasque- l’anthroponyme germanique Wasco<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Nègre"/>, suivi d'un deuxième élément -hal dans lequel ils identifient l'appellatif francique halla<ref name="Dauzat"/>,<ref name="Nègre"/> (comprendre vieux bas francique *halla) assez polysémique qui désigne une bâtisse comme une halle, une salle, un magasin, un portique, etc<ref name="Dauzat"/>,<ref name="Nègre"/>. Ce même étymon a donné le moyen néerlandais halle > néerlandais hal, mais aussi le français halle<ref name="Dauzat"/>.

Remarques : le même nom de personne semble se retrouver dans le composé romano-germanique Wacquemoulin (Oise, Wascomolendini 1196)<ref name="Dauzat"/>, dont l'élément moulin est l'équivalent français ou francisé du vieux bas francique *mulin (cf. vieux haut allemand mulin, ancien néerlandais mulin > moyen néerlandais molen, muele > néerlandais molen, dialectal meule), emprunt du germanique au latin tardif molīnus. Pour revenir à Wasquehal, la désinence casuelle -(e)n de la forme primitive et flamande Wasken- a disparu, sa forme romane au cas régime aurait normalement été -on comme dans *Wascon-moulin dont le [n] a dû s'assimiler au [m] de l'élément -moulin, d'où Wacquemoulin.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Origines

Le site connaîtrait une occupation à l'époque gallo-romaine. Aux premiers siècles de notre ère, on trouverait des habitations dont des cotins<ref>Les-petits-chemins (ville-wasquehal.fr)</ref>. Les habitants de ces cotins donneront plus tard Jehan de Cottignies, bourgeois de Lille.

Moyen Âge

Wasquehal qui est connue à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, par la mention de la ville dans l'acte de donation de Louis le Pieux à sa fille Gisèle, sœur de Charles II le Chauve et petite-fille de Charlemagne, à l'Abbaye Saint-Calixte de Cysoing en 835, est alors appelée Vakaslane<ref>Bulletin de géographie historique et descriptive / Comité des travaux historiques et scientifiques - 1910 (gallica.bnf.fr)</ref>. Les premiers seigneurs connus de Wasquehal sont Jean-Jacques et Étienne de Bresdoul en 973<ref>Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume. T. 20 / par M. de Saint-Allais (gallica.bnf.fr)</ref>.

Fichier:Schlacht von Azincourt.jpg
Gérard de Ghistelles, seigneur de Wasquehal, participe à la Bataille d'Azincourt en 1415.

Gerardus de Waskenhal, chevalier de Waskenhal, petit fief de soixante feux, est en 1096, l'un des témoins de l'acte par lequel, Robert II de Flandre, au moment de partir pour la délivrance de Jérusalem, donne à l'église de Saint-Pierre, le bodium de Lesquin<ref>histoire de Wasquehal (mairiei0.alias.domicile.fr)</ref>. Il fait partie des juges qui à la demande de Baudouin III de Hainaut en 1117, déterminent les limites de la forêt appartenant à l'Abbaye de Saint-Amand<ref>Mémoires de la Société d'émulation de Roubaix (gallica.bnf.fr)</ref>.

En 1191, Richer de Wasquehal participe avec Hugues de Croix, Roger de Wavrin, Gauthier de Lesquin et Philippe d'Alsace, à la prise de Saint-Jean-d'Acre lors de la troisième croisade mené par Frédéric Barberousse, Richard Cœur de Lion et Philippe II Auguste<ref>Mémoires de la Société d'émulation de Roubaix Société d'émulation de Roubaix. (gallica.bnf.fr)</ref>.

Jean de Wasquehal, seigneur de Wasquehal de 1245 à 1258<ref name="ref_auto_1">Bulletin de la Commission historique du département du Nord - 1886 (gallica.bnf.fr)</ref> à une fille, Jeanne qui porte la seigneurie de Wasquehal dans la maison de Douai avec son mariage avec Wautier VI de Douai, fils ainé de Wautier V de Douai, châtelain de Douai et issu des Seigneurs d'Oisy. De ce mariage, nait Gilles Modèle:1er de Douai, qui devient seigneur de Wasquehal en 1304<ref name="ref_auto_1" />. Les guerres et les nombreux fléaux obligent Gilles Modèle:1er de Douai à contracter des dettes et il laisse en 1320 à son fils, Gilles II de Douai, (seigneur de Wasquehal de 1320 à 1355)<ref name="ref_auto_1" />, un pénible héritage.

En 1355, Jean de Douai, fils de Gilles II de Douai, hérite de la seigneurie de Wasquehal qui est divisée en deux, Wasquehal-Paroisse (terres tenues de Lille) et Wasquehal-la-Marque (terres tenues de Roubaix et nommé que on dict de la Marque) dont les terres se situent le long de la marque, du pont Epinoy (actuelle Planche Épinoy), jusqu'au moulin à eau de Wasquehal (actuel square Jean-Macé) et sur lequel est assigné le douaire de Jeanne de Roye, épouse de Gilles II<ref name="1886_gallica.bnf.fr" />. Jean de Douai fait des emprunts pour parer aux difficultés économiques mais la châtellenie de Douai et les seigneuries de Wasquehal sont saisies en 1365 par Charles V, roi de France<ref name="ref_auto_7">de Le Vingne wasquehal&f=false Histoire du château et de la châtellenie de Douai: des fiefs, terres et ... (books.google.fr)</ref>.

En 1365, la seigneurie de Wasquehal-Paroisse est achetée par Isabelle van Rodes<ref name="ref_auto_3">Mémoires 1886 (books.google.com)</ref>, dame d'Ingelmunster et de Broeucq, issue d'une riche famille, épouse de Jean V de Ghistelles dit Le grand doigt, conseiller du comte Louis II de Flandre<ref>Le chambellan de Flandre et les sires de Ghistelles Par Thierry de Limburg Stirum · 1868 (books.google.com)</ref> (Les Ghistelles sont issues d'une famille flamande d’origine danoise<ref>Volume 3De Revue Générale 1883 (books.google.com)</ref>), qui l'assigne à son fils Gérard de Ghistelles avant 1372 et dont elle garde l'usufruit<ref name="ref_auto_3" />. Isabelle van Rodes possède également Wasquehal-la-Marque qui appartiendra à son fils Gérard de Ghistelles en 1398<ref name="ref_auto_7" />. La mort de Gérard de Ghistelles tué à la bataille d'Azincourt en 1415, qui possédait les deux seigneurie de Wasquehal, assigne la seigneurie de Wasquehal-la Marque à son fils Jean de Ghistelles, seigneur van den Broeck, van der Moere et de Cauwenburch<ref name="ref_auto_6">Mémoires 1886 (books.google.com)</ref> et la seigneurie de Wasquehal-Paroisse â son fils Guy de Ghistelles dit Le vieux, grand bailli de Termonde, seigneur d'Axele et de Wachael<ref name="ref_auto_6" />.

Le fief de Wasquehal-la Marque est rattaché en 1435 à la maison de Roubaix par le mariage à Gand de Marguerite de Ghistelles, petite-fille de Gérard de Ghistelles, avec Pierre de Roubaix à laquelle s’attachent successivement les noms illustres des Luxembourg, Werchin, Melun, Ligne et Rohan, tandis que Wasquehal-Paroisse est gouvernée par les familles de Bergues, Saint-Winoc, Ranchicourt et Bournonville. En 1460, Guy de Ghistelles est forcé par décret de vendre la Seigneurie de Wasquehal-Paroisse qui est acheté par Jean Prévost, cependant Pierre de Bergues se substitue à l'acheteur et acquiert le fief.

Époque moderne

Fichier:Spanish Netherlands.svg
De 1555 à 1713, Wasquehal est sous tutelle espagnole.

En 1555, Wasquehal passe sous la tutelle espagnole. Suivent des périodes de troubles religieux en période de guerre de Quatre-Vingts Ans et le Modèle:Date- sont pendus par la corde sur la place de Wasquehal, Hues de le Dicque, Jacques de le Dicque et Fleurens Fremault, tous trois de Wasquehal, pour avoir brisé et brulé les images et fréquenté les prêches en public et en cachette<ref name="z">Mémoires de la Société d'émulation de Roubaix (gallica.bnf.fr)</ref>.

Grâce à une sentence des archiducs de 1609 qui autorise certains ouvrages de sayetterie à se fabriquer dans les bourgs et villages de Roubaix, Wasquehal devient une ville manufacturière<ref>Dictionnaire de l'ameublement et de la décoration (gallica.bnf.fr)</ref>. Wasquehal devient avec Roubaix, Leers et Hem, un haut lieu de la draperie rurale<ref>Hommage à Guy Fourquin. Histoire des campagnes au Moyen Âge. (persee.fr)</ref>.

À partir de 1635, les prétentions territoriales de Louis XIV engendrent pour l’agglomération lilloise des sièges et des combats meurtriers, accompagnés de famines aggravées par les épidémies de peste en 1636 et 1669. Wasquehal occupé tout à tour par les belligérants change quatre fois de nationalité en Modèle:Nobr, et connaît alors les moments les plus difficiles de son histoire.

Le traité d'Utrecht en 1713, fait définitivement de Wasquehal une ville française. Ce territoire devint alors une province de France (division administrative) sous le nom de Province de Flandre, même si du point de vue de l'administration il était divisé en deux provinces distinctes : la Flandre maritime et la Flandre wallonne.

Philippe Alexandre de Bournonville, seigneur de Wasquehal-Paroisse décède en 1727, et n'ayant aucun héritier, la seigneurie est vendu à Élisabeth Thérèse Farvacques, veuve de François Libert, seigneur de Périnchicourt<ref name="ref_auto_4">Bulletin de la Commission historique du département du Nord-1886 (google.fr)</ref>, qui la transmet à son fils Pierre Libert, seigneur de Pérenchicourt, de Beaumont en Hem, de Wasquehal, écuyer, conseiller secrétaire du roi de la maison et couronne de France<ref>Bulletin de la Commission historique du département du Nord (gallica.bnf.fr)</ref> et qui appartiendra plus tard à Charles-Joseph Lespagnol de Grimbry, neveu de Pierre Libert.

En 1782, la seigneurie de Wasquehal-la Marque, propriété de Charles de Rohan-Soubise est acheté par Charles Joseph Lespagnol de Grimbry pour la somme de 160 000 Livres tournois (équivalent de Modèle:Unité en 2007)<ref>de Grimbry Histoire de Lille. I, La constitution urbaine (des origines à 1800) (2e édition) / Albert Croquez (gallica.bnf.fr)</ref> qui de ce fait possède les seigneuries de Wasquehal-Paroisse et Wasquehal-la-Marque<ref name="ref_auto_4" />. La suppression des privilèges féodaux en 1789, feront disparaitre les seigneuries de Wasquehal-Paroisse et Wasquehal-la-Marque pour laisser place à la ville de Wasquehal.

Époque contemporaine

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Valery Roos, mort lors de la bataille du Haut Vinage en 1944.
Fichier:Stéphanie Ducret.jpg
Stéphanie Ducret, première femme maire de Wasquehal.

En cette fin de Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une masse ouvrière Flamande fuit la misère des campagnes belges et vient travailler dans les villes du nord et notamment à Wasquehal et en 1880, Wasquehal connait comme de nombreuses villes du Nord une période de grève dans les usines. Ces grèves résultent à la fois par un désespoir issu d'une misère, distillée par une industrie en plein expansion, et par le fait qu'elles permettent à toute une culture ouvrière de se révéler<ref>«Si ne veulent point nous rinquérir, in va bientôt tout démolir !» : le Nord en grève, avril-mai 1880 (genealogieonline.nl)</ref>. Les grèves échouent, en raison de l'intransigeance des patrons mais auront des prolongements importants avec cinq ans plus tard, la création de la première entité socialiste à Wasquehal.

Les troubles lors de la querelle des inventaires en 1906, touchent la paroisse de Wasquehal et les fidèles ainsi que le clergé se barricadent dans l'église comme signe de protestation<ref>Journal des débats politiques et littéraires du 25/11/1906 (gallica.bnf)</ref>.

La ville connait l'Occupation de la France par l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale, quatre années de souffrance où les Wasquehaliens ne sont pas épargnés. À la fin du conflit, les usines sont pillées et les ponts de Wasquehal, détruits. Au total, ce sont 145 Wasquehaliens qui sont morts pour la France lors de la Grande Guerre.

La ville s'anime pendant l'entre-deux-guerres, l'optimisme est général et où la reprise économique apparaît comme solide après les problèmes économiques de l'immédiat après-guerre. En témoigne la création d'association comme l'Entente Sportive de Wasquehal en 1924 et la réussite de certains Wasquehaliens avec Paul Hantson, quintuple champion de France d'athlétisme<ref>Le Grand écho du Nord de la France du 8/06/1933 (bn-r.fr)</ref>, de la renommée de Jérôme Dejonghe, herboriste et musicien<ref>Le Grand écho du Nord de la France du 27/06/1926 (gallica.bnf.fr)</ref>, du succès du comique populaire L'original Verc'ruys<ref>Les Spectacles : paraît tous les vendredis (gallica.bnf.fr)</ref>,<ref>L'original Verc'ruys (archivesdufolk59-62.blogspot.fr)</ref> et de la deuxième place d'André Lips à la première coupe mondiale d'accordéon en 1938<ref>L'égalité de Roubaix-Tourcoing du 14/06/1938 (bn-r.fr)</ref>.

La Seconde Guerre mondiale est déclarée et sur le quai de la gare de Croix-Wasquehal, les Waquehaliens partent pour la Mobilisation française de 1939 et déjà certains sont fait prisonniers. Le Modèle:Date-, se déroule la bataille du Haut-Vinage où des résistants attaquent un groupe de six soldats allemands, bien armés et envoyés en éclaireurs pour s’assurer que la route de la Belgique est dégagée. Le combat fait rage. Les Allemands finissent par se replier dans le fort de Wasquehal (fort satellite du fort de Mons-en-Barœul et actuel Golf du Sart), près de la rue du Haut-Vinage. Le dimanche Modèle:Date-, les Allemands reculent encore vers le Recueil et le fort de Marchenelles. Ils se heurtent alors à deux chars alliés. Acculés, ils cessent le combat et se rendent.

En 1951 arrive une récession économique, le tissu industriel wasquehalien s'effiloche rapidement ; certaines usines ferment et seule la teinturerie Roquette traverse cette période sans sombrer. À l'inverse, l'industrie métallurgique poursuit une remontée spectaculaire. Dans les années 1960, les ouvriers commencent leurs revendications et grèves ouvrières<ref>Archives de Pierre Charret (cinearchives.org)</ref>.

Pierre Herman est élu maire de la ville en 1968 à la suite du décès de Victor Honoré, maire depuis 1965 et pendant ces mêmes élections, Lucie Vancapernolle devient la première femme à poser sa candidature à Wasquehal mais perd l’élection à une voix près, elle sera adjoint au maire, chargée des problèmes de la famille et du logement<ref>Le Wasquehalien de novembre 2012 (mairiei0.alias.domicile.fr)</ref>. Lors de Mai 68, les employés de la Cima, bloquent l'usine<ref>Grèves mai 68 (cinearchives.org)</ref>.

La ville qui doit affronter les crises industrielles à partir des années 1970 voit arriver au milieu de la décennie, un changement qui commence par la disparition du Wasquehal historique, avec notamment la démolition du château du Centre où sera construit le Foyer Quiétude en 1982. Au début des années 1980, la ville de Wasquehal est une ville très agricole qui peu à peu voit ses terres disparaitre au profit d'habitation. Pendant trente ans, la ville se modernise (Cinéma, musée, Carrefour, Dojo, Patinoire, Complexe sportif, Maison de retraite, Métro, Restauration, Remise en navigation canaux à la navigation de plaisance etc.).

Lors des Élections municipales françaises de 1977, le maire Pierre Herman se représente sous la liste d'Union pour la gestion et la défense des intérêts de Wasquehal et voit comme adversaire principal, Gérard Vignoble. Gérard Vignoble se présente sous l’étiquette de la liste d'Union et d'action des partis de gauche. L’échec de Pierre Herman serait pour certains, la conséquence de sa politique immobilière, de la requalification du centre-ville et de l'installation de l'usine d’incinération construite en 1975<ref>Pierre Herman, député gaulliste voué à l’action sociale (lavoixdunord.fr)</ref>.

À l'occasion des élections municipales de 2014, Stéphanie Ducret, ancienne conseillère municipale de Gérard Vignoble, devient la première femme maire de Wasquehal<ref>Wasquehal, Stéphanie Ducret l’emporte largement et met fin à Modèle:Nobr de règne de Gérard Vignoble (lavoixdunord.fr)</ref>. À la suite de l'annulation des élections de 2014 par le Conseil d'État en Modèle:Date-, les Wasquehaliens revotent en Modèle:Date-. Stéphanie Ducret est confirmée en tant que Maire de Wasquehal récoltant 52,36 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Stéphanie Ducret est réélue sans surprise, maire de Wasquehal lors des élections municipales françaises de 2020 en devançant notamment la liste de David Thiebaut et met fin aux envies de retour d'anciens élus de Gérard Vignoble aux plus hautes fonctions de la ville<ref>Municipales à Wasquehal : sans surprise, Stéphanie Ducret remporte haut la main le second tour (lavoixdunord.fr)</ref>.

Développement urbain

Modèle:Article détaillé

Fichier:Wasquehal. Le Grand Boulevard.jpg
Le Grand Boulevard et son tramway en 1951.

Entre 835 (date de la première apparition du nom de Wasquehal) et 1232, se trouve une église qui est le premier édifice religieux de la ville (située sur l'actuelle place Maurice-Schumann)<ref>Fouilles archéologiques du métro de Lille. Le cimetière et l'église de Wasquehal. (persee.fr)</ref>.

On trouve en 1670, l'Estaminet du Noir Bonnet, ce qui démontre l’existence de ce quartier à cette époque. En 1790, la ville de Wasquehal est divisée en quatre sections, le Gauquier, l'Église, du Grand et Petit-Cottignies et du Cartelot. Début des constructions en 1833, des écluses de Wasquehal<ref>Topographie historique, statistique et médicale de l'arrondissement de Lille (gallica.bnf.fr)</ref> et en 1843, une voie de chemin de fer dite Chemin de fer du Nord de Lille à Bruxelles<ref>Plan de Wasquehal en 1876 (archivesdepartementales.lenord.fr)</ref> est construite sur Wasquehal qui va de Lille à Gand et voit apparaitre 4 viaducs et 1 aqueduc<ref>Administration Générale des Ponts et Chaussées et des Mines (books.google.fr)</ref>,<ref> Bibliographie des chemins de fer (1771-1846) (gallica.bnf.fr)</ref>

Cette fin de siècle voit l’industrie chimique se développer dans la ville<ref name="a">France tanneries (francetanneries.com)</ref>. Par suite du changement de tracé du canal de Roubaix, plusieurs parcelles de Wasquehal sont expropriées<ref>L'Écho théâtral de Roubaix du 9 février 1868 (gallica.bnf.fr)</ref>. Une gare de marchandise située sur le territoire de Wasquehal est inaugurée le Modèle:Date- et la même année est créée la gare de Croix - Wasquehal. En 1877, débute les travaux de construction de l'église Saint-Nicolas et s'achèvent ceux du canal de Roubaix qui relie la Deûle à l'Escaut par la marque canalisée de Marquette-lez-Lille à Wasquehal et par l'Espierres canalisée.

Début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une vingtaine de fermes se trouvent encore sur la ville. Mais le vieillissement des installations annonce le déclin de l'activité rurale. Un tramway traverse le quartier du Petit Wasquehal, cette ligne relie Roubaix à Lille par Croix, Flers, Wasquehal et Mons-en-Barœul, est particulièrement fréquentée, surtout par la population ouvrière. Vers 1880, les ouvriers de Tourcoing et de Roubaix, fuient la ville pour s'installer à la campagne et ainsi nait le Capreau. L'année 1909 voit la création du Grand Boulevard qui permet de relier Roubaix à Lille et qui passe par Wasquehal et en 1912, construction de l'église Saint-Clément.

Avec l'élection de Pierre Herman en 1968, la ville adopte un vaste programme d'immeubles collectifs. Au début des années 1970, les entreprises de Wasquehal se regroupent dans la zone d'activité de la Pilaterie. La municipalité lance en 1974 la rénovation de la ville et notamment le centre-ville. Dans les années 1970, de nombreux cafés parsèment la ville, ce sont les derniers cafés historiques de la ville.

En 1977, la nouvelle municipalité inscrit dans son programme, le respect de l'environnement du centre ville et le rejet du projet ville-dortoir de son prédécesseur mais pour certains habitants, sa politique reste dans la continuité de son prédécesseur et commence alors la disparition du Wasquehal historique, avec notamment la démolition du Château du Centre où sera construit le Foyer Quiétude en 1982<ref>Les logements foyers pour personnes âgées, gérés par le CCAS (lavoixdunord.fr)</ref>. Implantation dans le quartier du Cartelot du centre commercial Continent en 1981<ref>La société Hypermarché Continent peut ouvrir un centre commercial à Wasquehal (legifrance.gouv.fr)</ref>. À cette époque, la ville de Wasquehal est une ville très agricole qui peu à peu voit ses terres disparaitre au profit d'habitation. À partir des années 1980, des entreprises ferment alors que la population augmente, les autres établissements opèrent alors une reconversion.

La ville de Wasquehal poursuit sa croissance et prend à Croix la place de troisième ville du Roubaisis en termes de population. Elle est passée de Modèle:Nombre en 2016 à 21 343 en 2017<ref>Wasquehal dépasse Croix et devient la troisième ville du Roubaisis (lavoixdunord.fr)</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.

Elle faisait partie de 1801 à 1867 du canton de Roubaix, année où la commune intègre le canton de Roubaix-Ouest<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Croix Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Nord. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

La ville a été intégrée dans la communauté urbaine de Lille (CUDL), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) a fiscalité propre créée en 1966 et doté de nombreuses compétences.

En 2015, la CUDL est transformée par la loi MAPAM en métropole et prend le nom de Métropole européenne de Lille (MEL), dont est membre Wasquehal.

Tendances politiques et résultats

La ville de Wasquehal est, depuis l'établissement des maires en 1790, une ville ancrée à droite. La gauche est au pouvoir de 1901, à l'arrivée des socialistes avec l'élection de François Lejeune-Mullier jusqu'en 1968 avec l'arrivée de Pierre Herman sous l'investiture de l'UNR devenue l'UDR en 1967.

En 1977, Gérard Vignoble est élu au sein de sa liste d'Union et d'action des partis de gauche et fait liste commune avec Guy Meynard du Parti communiste de Wasquehal puis glissera progressivement vers le Centre Droit (NC). Il bat au second tour la liste d'Union pour la gestion et la défense des intérêts de Wasquehal, liste emmenée par Pierre Herman. En 2014 l'UDI reprend la ville de Wasquehal avec la victoire de Stéphanie Ducret.

La campagne municipale de 2014 a vu huit listes prétendre à diriger la ville, une liste FDG, une liste PS-EELV, une liste DVG, trois listes DVD, une liste UMP-UDI menée par le maire sortant Gérard Vignoble<ref>Gérard Vignoble met fin à Modèle:Nobr de carrière politique (lavoixdunord.fr)</ref>

Elle s'inscrit dans un contexte où le maire sortant était condamné en première instance par la justice<ref>Le maire de Wasquehal, Gérard Vignoble, condamné pour détournement de fonds, fera appel (lavoixdunord.fr)</ref> et où l'UDI est divisée dans l'investiture.

Officiellement, selon un accord national, Gérard Vignoble est soutenu par le parti UDI. Mais la fédération départementale soutient Stéphanie Ducret.

À la suite de la victoire de Stéphanie Ducret<ref name="LVDN05042014"/> l'UDI est à la fois dans la majorité et dans l'opposition, et le Conseil Municipal ne compte aucun élu encarté dans un parti de gauche. Toutefois, le Modèle:Date-, le Conseil d'État annule les élections de Modèle:Date- à la suite du recours d'Alexis Salmon tête de liste du Front national pour une erreur administrative issue de la liste de Marijan Frigout (DVD) arrivée en seconde position au second tour<ref>Le Conseil d’État annule les élections municipales de Wasquehal (conseil-etat.fr)</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>

Modèle:Article détaillé

Les électeurs Wasquehaliens sont donc appelés aux urnes les 20 et Modèle:Date-. La campagne municipale voit à nouveau huit listes prétendre à diriger la ville : une liste FDG menée par Eliane Roussel), une liste EELV menée par Bernard De Veylder), une liste PS menée par Jérôme Dehaynin), deux listes "citoyennes", l'une menée par Marie Guillaud et l'autre par Didier Debels), une liste DVD menée par Bernard Hanicotte), une liste LR-UDI officielle menée par Stéphanie Ducret et une liste FN menée par Alexis Salmon.

Au soir du premier tour, seules deux listes ont atteint les 10 % des suffrages exprimés nécessaires à la qualification pour le deuxième tour, et ni les partis de gauche officiels, ni les partis d'extrême droite ne peuvent se maintenir au deuxième tour où les électeurs doivent trancher entre une liste LR-UDI officielle et une liste DVD dissidente.

À la suite de la victoire de la liste de Stéphanie Ducret, le conseil municipal élu pour la période 2015-2020 ne compte que des élus qui se réclament du centre et de la droite<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les élections municipales de 2020 dans le Nord voient s'affronter 5 listes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont trois listes Divers Droite, une liste Divers Gauche et une liste LREM.

  • D'abord Wasquehal (Divers Droite), équipe divers droite et dont la tête de liste est Bruno Madelaine (ancien LR et PCD)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Faisons Wasquehal Ensemble (Divers Gauche), équipe composée d’Insoumis, de Communistes, de Verts, de Socialistes, de non encartés et dont la tête de liste est Benoît Tirmarche (LFI)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Unis pour Wasquehal (Divers Droite), équipe de Centre, Droite et Citoyenne et dont la tête de liste est David Thiebaut qui se revendique dans le sillage de l'ancien Maire Gérard Vignoble avec notamment la présence sur la liste de l'ancien Modèle:1er adjoint Bernard Hannicotte<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Nous Sommes Wasquehal (LREM), équipe investie par LREM et le MODEM et dont la tête de liste est Nelly Savio (LREM) et qui est composée de nombreux anciens candidats allant du PCF au PLD et d'un ancien adjoint de Gérard Vignoble, Daniel Massa<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Wasquehal pour Tous (Divers Droite), équipe de Centre, Droite et Citoyenne soutenue par les partis politiques LR et UDI et dont la tête de liste est le Maire sortant, Stéphanie Ducret (ancienne UDI)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la suite des résultats du premier tour, la liste D'abord Wasquehal (Divers Droite), est éliminée, ayant recueilli moins de 10 % des suffrages exprimés. Le deuxième tour a vu s'opposer trois listes, qui ont obtenu les résultats suivants, mors d'un scrutin marqué par 66,30 % d'abstention<ref name="LM2020">Modèle:Lien web.</ref> :

  • Liste divers gauche menée par Benoît Tirmarche (LFI) (Divers Gauche), composée d’Insoumis, de Communistes, de Verts, de Socialistes, de non encartés, obtient Modèle:Nobr (16,67 % des suffrages exprimés, Modèle:Nobr de conseillers municipaux)
  • Liste divers droite menée par David Thiebaut (Divers Droite), qui a fusionné avec 8 candidats issus de la liste menée par Nelly Savio au premier tour, obtient Modèle:Unité (27,00 des suffrages exprimés, Modèle:Nobr de conseillers municipaux).
  • Liste Divers droite menée par la maire sortante Stéphanie Ducret (ancienne UDI) soutenue par LR et UDI, qui arrive largement en tête avec Modèle:Unité (56,32 % des suffrages exprimés, Modèle:Nobr au Conseil Municipal sur 35 et les Modèle:Nobr de conseillers métropolitains.

Modèle:Article détaillé

Administration municipale

Compte tenu de la population de la ville, Wasquehal dispose d'un Conseil Municipal composé de Modèle:Nobr, dont le maire et ses adjoints<ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Administration de l'Ancien Régime

Modèle:Boîte déroulante/début

Un homme de fiefs est un propriétaire d'un fief ou d'une terre auxquels sont attachés certains droits (lods, cens, ventes, champart, corvées, banalités, péages, chasse, etc.).

Modèle:Début de colonnes

  • Piéron de Le Blanquerie
  • Jehan Picavôt
  • Mahieu Meurisse
  • Jacquemart de Le Rue
  • Jehan Gadenne
  • Jehan de Le Rue (1449)
  • Jean Lefebvre
  • Jehan de Cottignies (1485-1504)
  • Olivier des Obris (1485)
  • Jehan Selosse (1485-1491)
  • Chrétien Le Conte
  • Jehan de Hennion (1491)
  • Jehan de Le Rue (1491-1504)
  • Mahieu du Croquet (1498)
  • Piérart Desbonnés
  • Jehan Lortioir (1504)
  • Pierre Salembier
  • Noël Selosse
  • Pierre de Le Rue
  • Guillebert Du Hamel (1609)
  • Pierre Ferret
  • Pierre Liètart (1663)
  • François De Le Rue (1671)
  • Pierre Franchomme
  • Jean Deleporte (1671-1689)
  • Adrien Louage (1671-1679)
  • Noël Selosse (1673-1713)
  • Jean Picavet
  • Martin Cordonnier
  • Gérard Brulois
  • Nicolas Brulois
  • Jacques Salembier (1676)
  • Josse Defives (1679)
  • Bauduin Dubar (1681-1689)
  • Pierre Prouvost (1689)
  • Henri Wattel (1689-1699)
  • Jean Louage (1689-1709)
  • Jean Lerouge
  • Hippolyte Deleporte (1699-1701)
  • Nicolas Brulois
  • Guillaume Prouvost (1699-1709)
  • Jean-Baptiste Roussel (1705-1724)
  • Jacques Picavet (1706)
  • Jean-Baptiste Fauvarcq (1706-1716)
  • Mathieu Dumont (1711-1713)
  • Pierre Vandamme (1712-1735)
  • Jacques Leuridan (1716-1730)
  • Guilbert Dupont (1716-1735)
  • Antoine Hespel (1726-1750)
  • Fortunat Franchomme (1716-1754)
  • Toussaint Tiers (1730-1735)
  • Nicolas Grulois (1732)
  • Jacques Houzet (1734-1735)
  • François Brulois (1735-1755)
  • Mathieu Dumortier (1743-1752)
  • Robert Prouvost (1752-1757)
  • Jean-Baptiste Houzet (1722-1758)
  • Pierre-Joseph Lebrun (1752)
  • Nicolas Vincent-Joseph Brulois (1755-1772)
  • Jean-Baptiste Tiers (l755-1779)
  • Jean-Baptiste Carton (1758.1779)
  • Jean-François Deleporte (1758-1784)
  • Jean-Bâptiste Deleporte (1778-1785)
  • Pierre-Joseph Tiers
  • Antoine-Joseph Hespel (1784-1789)
  • Louis-Joseph Deleporte
  • Jean-Baptiste Delemasure
  • Philippe-François-Joseph Roussel (1787-1789)
  • Modèle:Fin de colonnes

Le bailli est, dans l'Ancien Régime français, un officier de judicature représentant de l'autorité du roi ou du prince dans le bailliage, chargé de faire appliquer la justice et de contrôler l'administration en son nom. Il s'agissait de l'équivalent de nos actuels préfets. Wasquehal possédait jusqu'en 1781 des baillis<ref>Mémoires de la Société d'émulation de Roubaix (gallica.bnf.fr)</ref>.

Modèle:Début de colonnes

  • Jehan de Laubiel (1365-1384)
  • Alard de Pontrewart (1384-1491)
  • Jean Beghin (1491)
  • Jacques du Hamel (1644-1653)
  • Jacques Cordonnier (1663-1677)
  • Martin Cordonnier (1677-1682)
  • Gilles Isambart (1684-1687)
  • Jean-Wallerand Farvacque (1687-1709)
  • Adrien-François Bevier (1715-1719)
  • François-Joseph Le Monnier (1721-1723)
  • Nicolas Suing (1725-1753)
  • Albert-François Mulle (1755-1772)
  • Nicolas-Joseph Suing (1778-1781)
  • Modèle:Fin de colonnes

Le lieutenant du roi est le titre de certains représentants du monarque à l'échelon local.

Modèle:Début de colonnes

  • Wallerand-Lorain (1590)
  • Charles Lezaire (1621-1626)
  • Jaques Du Hamel (1626-1634)
  • Pierre De Le Rue (1656-1680)
  • Jacques De Le Rue (1681-1710)
  • Nicolas Brulois (1734)
  • Antoine Hespel (1787-1750)
  • François Brulois (1750-1755)
  • Robert Prouvost (1756-1757)
  • Nicolàs-Vincent-Joséph Bralois (1757-1778)
  • Jean-Baptiste Deleporte (1778-1785)
  • Louis-Joseph Deleporte (1788-1789)
  • Modèle:Fin de colonnes

Un greffier est en droit français, soit un fonctionnaire ou un militaire chargé d'assister le magistrat, de préparer les audiences et d'authentifier les actes de la procédure, soit un auxiliaire de justice (greffier du tribunal de commerce).

Modèle:Début de colonnes

  • Antoine de Sains (1590)
  • Pasquier Suing (1657-1668)
  • Nicolas Vincre (1668-1673)
  • Pasquier Suing (1673-1711)
  • Nicolas Suing (1712-1754)
  • Jean-Baptiste Fauvarque (1725-1734)
  • François Ouraet (1741-1753)
  • François Garlier (1758-1779)
  • Philippe Piat (1787)
  • Modèle:Fin de colonnes

Modèle:Boîte déroulante/fin

Jumelage

Fichier:Stèle du jumelage de Wasquehal avec Beyne-Heusay.jpg
Stèle commémorant le jumelage de Wasquehal avec la ville de Beyne-Heusay.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Une expérience pilote est tentée en 1997 par Véronique Six et Nicole Roelens, formatrices en enseignement précoce des langues vivantes, visant l'apprentissage de l'anglais de l'École maternelle au [[Cours moyen 2e année|Cours moyen Modèle:2e année]]<ref>Les Langues modernes : bulletin mensuel de la Société des professeurs de langues vivantes de l'enseignement public (gallica.bnf.fr)</ref>. L'apprentissage précoce de l'anglais avait débuté à la rentrée scolaire de 1987 sous la volonté du maire Gérard Vignoble<ref>Les Langues modernes : bulletin mensuel de la Société des professeurs de langues vivantes de l'enseignement public-1990 (gallica.bnf.fr)</ref>.

Depuis la rentrée 2016, l'école maternelle Charles Perrault (anciennement Maria Montessori) bénéficie d'un apprentissage de l'anglais dès la Petite section de maternelle.

Depuis la rentrée 2021, au vu de la proximité géographique avec la Belgique néerlandophone, les élèves des Cours Moyens peuvent bénéficier de l'apprentissage du Néerlandais<ref>Le néerlandais va faire son entrée dans les écoles de Wasquehal en septembre (lavoixdunord.fr)</ref>.

Santé

  • Le Centre Hospitalier Intercommunal
  • le Centre de Gériatrie Le Molinel
  • La clinique de l'adolescent
  • L'Institut d’éducation Motrice Le passage
  • Le pavillon Nouvel Horizon

Sports

Modèle:Début de colonnes

  • Le Wasquehal Football
  • Les Lions de Wasquehal
  • L'Entente Patinage Wasquehal Lille Métropole
  • Le Boxing Club de Wasquehal
  • Le Fémina Wasquehal Basket
  • Le Wasquehal Flash basket
  • Le Roller Skating Club de Wasquehal
  • Le Kayak Wasquehal Club
  • La Palanquée de Wasquehal
  • Le Phoenix Floorball Club
  • Le Wasquehal Futsal
  • L'Espérance Wasquehal Gym
  • Le Tennis Club de Wasquehal
  • L'Association Boulistes
  • Le Wasquehal Badminton Club
  • Le Dojo Club de Wasquehal
  • Le Cyclo Club de Wasquehal
  • Le Karaté Club de Wasquehal
  • L'Aïkido Wasquehal
  • Le Roller Skating Club
  • Le Tennis Club Wasquehal
  • Le Volley Club de Wasquehal
  • Wasquehal Triathlon

Modèle:Fin de colonnes

Cultes

En ce qui concerne le culte catholique, Wasquehal dépend depuis 2010 de la paroisse Frédéric-Ozanam du doyenné de Roubaix

En ce qui concerne les Pentecôtiste, l'église Lille Métropole, affiliée aux Assemblées de Dieu de France

Associations

La ville de Wasquehal compte de tr̠ès nombreuses associations (environ 160) telles que des associations musicales, sportives et sociales<ref>Annuaire des associations de Wasquehal. (ville-wasquehal.fr)</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

  • L'Opération pièces jaunes créée la même année que l'AFTT pour Ludopital, en 1990
  • Les foulées du cœur organisée par le milieu associatif de la ville. Cette manifestation à but humanitaire au profit de plusieurs associations de la ville, regroupées au sein de Wasquehal solidarité
  • La bourse aux minéraux et fossiles<ref>Présentation de la bourse aux minéraux et fossiles de Wasquehal (geologie-info.com)</ref>. Elle est organisée par deux associations, basées dans cette ville, le club minéralogique et paléontologique de la Métropole Nord, et le club géologique de la Poste
  • La braderie du centre, organisée traditionnellement par l'association des Médaillés du Travail au début septembre
  • Le forum des associations, organisé par la municipalité, mi septembre
  • L'opération "L'été à Wasquehal" organisée par la municipalité. la Plaine de Jeux accueille chaque année des animations tel que le kart, kayak, châteaux gonflables, balades à poney et football

Culture locale et patrimoine

Espaces naturels

  • Le parc Gernez-Rieux dit Plaine des jeux du Triest, d’une superficie de Modèle:Nobr, aménagé en 1988 et jouxtant la Ferme Dehaudt. Ce parc combine aires de jeux pour enfants, aires de repos et mini forêt.
  • Le Canal de Roubaix, autrefois construit pour subvenir aux besoins logistique des usines, traversant la ville de Wasquehal. Réhabilité en 2009 et rouvert à la navigation fluviale avec ses écluses ouverte à la navigation (écluse du Triest, écluse du Plomeux, écluse du Noir Bonnet, écluse du Cottigny et écluse de la Masure). Le canal de Roubaix est aujourd'hui un axe structurant de verdure et de biodiversité dans la ville et de nombreuses personnes utilisent le parcours du canal de Roubaix pour y faire le sport. On y rencontre cycliste et coureur. Les aménagements des berges permettent la réhabilitation des anciennes maisons éclusières comme avec l'ancienne maison éclusière du Cottighy à Wasquehal qui est transformé en Goguette<ref>Wasquehal: bientôt une Goguette dans l’ancienne maison éclusière du Cottigny (lavoixdunord.fr)</ref>.
  • Le Port du Dragon, autrefois port de plaisance en plein centre de la commune qui est devenu un havre de paix pour certains oiseaux comme les canards, poules d'eau et cygnes.

Monuments aux morts

Cimetières

  • Le cimetière du Plomeux est mis en service en 1951 dans le quartier du Plomeux. Y sont inhumés, Boris Blondin, demi-frère de Pierre Blondin, Arthur Buyse, fondateur de l'ES Wasquehal, Omer et Gérard Dehaudt, propriétaires de la ferme Dehaudt, Jean Wastyn et Paul Roos, résistants, André Lips, troisième de la coupe mondiale d'accordéon en 1938, Jean Franchomme, président de l'entreprise Delespaul-Havez, Eugène Leroy, peintre, Jean-Baptiste Lepers, fondateur de l'Harmonie Municipale de Wasquehal, Gaston Heurtematte, Henri Détailleur et Ernest Dujardin, maires de Wasquehal, Paul Hantson, quintuple champion de France de gymnastique, Léon Massa, secrétaire général du parti socialiste et André Gernez, docteur en médecine. Ce cimetière fait partie des 73 000 cimetières répertoriés dans lesquels reposent un soldats du Commonwealth avec William Johnson, canonnier du Modèle:30e régiment d'artillerie anglais. Une plaque officielle du Commonwealth War Graves Commission est apposée à l'entrée du cimetière. Il possède également un carré militaire où sont inhumés des soldats, résistants et victimes civiles.

Sculptures

Personnalités liées à la commune

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Héraldique, drapeau, logotype et devise

Modèle:Blason commune

Infrastructures

Culturelles

  • La Bibliothèque Maxence Van der Meersch
  • Le Conservatoire de Wasquehal
  • La Compagnie Théâtrale La Manivelle
  • Le Musée Espace Cirque la Gardine

Pédagogiques

  • La Ferme Dehaudt

Publics

  • La Mairie
  • La Mairie annexe avec son jardin public (Square Pompidou)
  • Le Bureau de Poste
  • Le Bureau de Poste du Capreau
  • L'Office du tourisme
  • La Caisse primaire d'assurance maladie
  • Le Centre Communal d'Action Sociale
  • La Gare de Croix-Wasquehal
  • Le Port du Dragon
  • Le commissariat de Police

Sportives

  • Le Complexe Lucien Montagne pour la pratique du football (Wasquehal Football) et de la boxe (Le Boxing Club de Wasquehal)
  • La Patinoire Serge Charles Lille Métropole pour la pratique du hockey sur glace (Les Lions de Wasquehal) et du patinage (Entente Patinage Wasquehal Lille Metropole)
  • Le Dojo Club de Wasquehal, pour la pratique du judo (Dojo Club Wasquehal), du karaté (Karaté Club de Wasquehal), de l'aïkido (Aïkido Wasquehal), de la musculation et du fitness (GV Wasquehal)
  • Le Complexe André Alsberghe pour le tennis (Tennis Club Wasquehal), tennis de table (Wasquehal Tennis de Table) et le badminton (Wasquehal Badminton Club)
  • La Salle Lavoisier pour la pratique de la gymnastique (Espérance Wasquehal Gym), du futsal (Wasquehal Football) et du floorball (Phoenix Floorball Club)
  • Le Centre Nautique Calypso pour la pratique de la plongée sous-marine (La Palanquée de Wasquehal)
  • Le Club de Kayak pour la pratique du canoë, kayak, slalom et du kayak-polo (Kayak Wasquehal Club)
  • La Salle Pierre Loti pour les équipes féminines de basket-ball (Femina Wasquehal Basket)
  • La Salle Paul Hantson pour le volley-ball (Volley Club de Wasquehal)
  • Le Complexe Léo Lagrange comprenant le stade Léo Lagrange pour la pratique du football (Wasquehal Football) et la Salle Robaeys pour la pratique du basket-ball masculin (Wasquehal Flash Basket)

Dans la culture

Au cinéma

À la télévision

  • 2013 : Commissaire Magellan de Laurent Mondy dont des scènes sont situées au centre-ville et au cimetière du Centre à Wasquehal.
  • 2019 : Commissaire Magellan de Laurent Mondy dont des scènes sont situées à la Patinoire Serge Charles.

Dans la littérature

  • 1935 : Invasion 14, de Maxence Van der Meersch, éditions Albin Michel Modèle:ISBN
  • 1983 : Maria Vandamme, de Jacques Duquesne, éditions Grasset, Paris Modèle:ISBN
  • 2008 : Un Corse à Lille de Éléna Piacentini, édition Ravet-Anceau Modèle:ISBN
  • Comptine en plomb par Philippe Bouin, Éditeur : L'archipel Modèle:ISBN
  • Apocalypse Lille par Pierre Willi, Éditeur : Ravet Anceau Modèle:ISBN
  • Le mystère Verwoorde par Pierre Willi, Éditeur : Ravet Anceau Modèle:ISBN

Voir aussi

Bibliographie

  • Wasquehal, regard sur le passé par Emile Vignoble et Marie-Noëlle Leclercq, Éditeur : Office de Tourisme de Wasquehal Modèle:ISBN
  • Une Histoire de Wasquehal par Emile Vignoble, Éditeur : Office de Tourisme de Wasquehal Modèle:ISBN Modèle:BNF
  • Wasquehal, la mémoire de nos racines. La flandre médiévale, terre d'hommes, terre d'histoire par Bernard Decottignies
  • La petite histoire de Wasquehal par Jean-Pierre Smagghe-Menez, Éditeur : Publibook/Société des écrivains Modèle:ISBN
  • Au temps des fourches par Henri Dorgères, Éditeur : France-Empire Modèle:ASIN
  • Histoire et Petite Histoire de Wasquehal par Maurice Delbart
  • Wasquehal Modèle:Nobr de passion, Éditeur : Office de Tourisme de Wasquehal
  • Histoire de Wasquehal, par Gaston Baelen, Imprimerie Danel, Lille
  • Les années Batignolles par Henri Heinemann, Éditeur : L'amitié par le livre Modèle:ISBN
  • Histoire du Château-Blanc par Henri-Joseph Leroy, Éditeur : Bonne presse, Paris

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail