Guy Bedos

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Guy Bedos, né le Modèle:Date de naissance à AlgerModèle:Note et mort le Modèle:Date de décès à Paris<ref name="acte">Modèle:Lien web - Avec mention de son décès à Paris le 28 mai 2020.</ref>, est un humoriste, artiste de music-hall, acteur et scénariste français.

Biographie

Famille et débuts

Arrière-petit-fils de l'homme politique Alfred Letellier, Guy Bedos est le fils d'Alfred Bedos, visiteur médical, et d'Hildeberte Verdier (1913-2008), fille du proviseur du lycée Bugeaud à Alger (l'actuel lycée Émir Abd el-Kader), où il a été élève<ref name="Garcia">Interview de Guy Bedos par Laurence Garcia, émission À voix nue sur France Culture, « Guy Bedos (1/5) » 28 avril 2014</ref>. Ses parents s'étant séparés, il est ballotté de maison en hôtel, entre Kouba, où il est mis en pension à l'âge de sept ans chez Finouche<ref>Son livre Mémoires d’outre-mère lui est dédié.</ref>, qui lui sert d'institutrice, Souk Ahras et Constantine<ref>Christine Deymard, Voyage autour de ma mère, Le Nouvel Observateur, décembre 1988, Modèle:P..</ref>. Il est scolarisé à treize ans au lycée public Saint-Augustin de Bône<ref>Émission Panique dans l'oreillette du 21 octobre 2009 sur France 2 consacrée à Guy Bedos et Mathilda May</ref> (aujourd'hui Annaba).

Selon son autobiographie Mémoires d’outre-mère, ses mauvais rapports avec sa mère et son beau-père (ouvrier, puis patron d'une scierie avec lequel Hildeberte s'est remariée) lui rendent la vie difficile<ref name="vsd">Guy Bedos, Matthias Gurtler, vsd.fr, 21 mars 2007</ref> : son beau-père bat sa mère, qui bat son fils en retour. Il y raconte aussi que c'est son beau-père, raciste et antisémite, et sa mère, pétainiste, qui lui ont donné sa conscience politique humaniste<ref name="Garcia"/>. Il révèle également qu'il présentait à cette époque des troubles obsessionnels compulsifs (par exemple il lui arrivait de monter et de descendre plusieurs fois dans la journée les escaliers un journal à la main)<ref>Mémoires d’outre-mère, Stock, 2005 Modèle:ISBN.</ref>.

C'est son oncle Jacques Bedos (1918-2017), qui a travaillé à Radio Alger avant d'entrer à l'ORTF à Paris, qui est à l'origine de sa vocation d'artiste<ref>« Kaddour M'Hamsadji : "De Jacques Bedos à Guy Bedos" ou le Hasard du Modèle:18e Sila », sur le site lexpressiondz.com du 5 novembre 2013, consulté le 13 novembre 2015.</ref>.

Arrivé à Paris en Modèle:Date- avec ses parents et ses demi-sœurs jumelles, il quitte la maison familiale de Rueil-Malmaison en Modèle:Date- et vit de la vente de livres, pratiquant le porte-à-porte<ref name="vsd" />,<ref name="Garcia" />. À l'âge de Modèle:Nombre, il entre à l’école de la rue Blanche, y apprend le théâtre classique et signe sa première mise en scène à Modèle:Nombre : il s'agit de la pièce de Marivaux Arlequin poli par l’amour.

Guy Bedos intègre la compagnie du Théâtre du petit Jacques et tient le rôle de Bidibi dans Les Aventures de Bidibi et Banban, aux côtés de Michèle Bardollet<ref>France-Soir, 22 octobre 1965 : Modèle:Citation bloc</ref>, Jean-Paul Rouland et Roger Dumas<ref>Le Monde, 11 novembre 1965 : Modèle:Citation bloc </ref>.

Il joue au théâtre mais aussi dans les cabarets, comme La Fontaine des Quatre-Saisons, où il est engagé par François Billetdoux, quand Jacques Prévert, qui lui trouve des talents d'écriture, l'incite à écrire des sketches<ref name="liberation">Modèle:Lien web.</ref>. Il y interprète son premier sketch, signé par Jacques Chazot, Modèle:Nobr.

Devant accomplir son service militaire durant la guerre d'Algérie, il fait la grève de la faim et réussit à être réformé pour maladie mentale<ref name="Garcia2">Interview de Guy Bedos par Laurence Garcia, émission À voix nue sur France Culture, « Guy Bedos (2/5) », 29 avril 2014.</ref>.

Fichier:Identite-GuyBedos-1960-Sacem.jpg
Guy Bedos au début des années 1960. Photo d'identité (Sacem).

Carrière

En 1965, Guy Bedos débute au music-hall avec l'agence Audiffred à Bobino en covedette avec la chanteuse Barbara<ref name="liberation"/>, puis se lance dans une carrière d'humoriste en formant un duo avec Sophie Daumier. Après leur séparation, il se lance dans une carrière solo, tout en s'affirmant comme un acteur accompli au cinéma et dans des téléfilms.

Au cinéma, dans les années 1970, il est connu pour son rôle récurrent de Simon, médecin étouffé par sa mère juive d'Algérie très possessive, dans les films Un éléphant ça trompe énormément (1976) et Nous irons tous au paradis (1977) d'Yves Robert.

Par la suite, il réalise et interprète de nombreux spectacles, dont un avec les comédiens Michel Boujenah et Smaïn, intitulé Coup de soleil à l'Olympia ainsi qu'un duo avec Muriel Robin en 1992.

Il a aussi joué dans des pièces de théâtre comme La Résistible Ascension d'Arturo Ui de Bertolt Brecht.

Il a contribué régulièrement à l'hebdomadaire satirique Siné Hebdo créé par le dessinateur Siné, jusqu'à ce qu'il cesse d'être publié. Il avait pris la défense de Siné lorsque celui-ci avait été accusé d'antisémitisme par le directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val<ref>« Philippe Val, Tu es à Charlie Hebdo ce que Sarkozy est à la France. », Arretsurimages.net, initialement sur Rue89.</ref>. Il en voudra à Charlie Hebdo en déclarant, fin 2012, Modèle:Citation lors d'une interview à Var-Matin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mort

Le Modèle:Date-, le fils de Guy Bedos, Nicolas, annonce sur le réseau social Twitter la mort de son père à l'âge de 85 ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la fin de sa vie, celui-ci était atteint d'une forme de maladie d'Alzheimer<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon sa fille Victoria, il a Modèle:Citation.

Ses obsèques ont lieu le Modèle:Date- à l'église de Saint-Germain-des-Prés<ref>Modèle:Lien web.</ref> en présence de très nombreuses personnalités<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une foule de plusieurs centaines de personnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est ensuite inhumé le Modèle:Date- dans le cimetière de Lumio (Haute-Corse)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Près d'un an après sa mort, Nicolas Bedos admet avoir aidé son père à mourir. Il contacte un médecin, qui lui prescrit un antiépileptique dont il ne fera finalement pas usage<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Citation, déclare t-il<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vie privée

Fichier:Guy Bedos BXL.jpg
Guy Bedos en 2011.

Guy Bedos a été marié trois fois :

Il a aussi une fille, Mélanie, née en 1977 (certaines sources indiquent qu'il s'agit de la fille de Sophie Daumier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais d'autres disent qu'il a écrit dans son autobiographie qu'elle est née Modèle:Cita<ref>Modèle:Lien web</ref>).

Dans un entretien paru en Modèle:Date-, il évoque ses proches disparus, et notamment Françoise Dorléac : Modèle:Citation

Suzanne Gabriello a eu une relation amoureuse avec lui. Il l'évoque dans son livre Je me souviendrai de tout, Journal mélancomique chez Fayard en 2015 sans en révéler le nom. Laurent Ruquier a dévoilé ce nom lors de son émission On n'est pas couché le 12 septembre 2015.

Guy Bedos était ami avec Pierre Desproges. Les deux amis s'appréciaient et Guy Bedos a aidé Pierre Desproges à remonter sur scène en 1984 et évoquera vingt-sept ans après la mort de son ami l'aide qu'il lui avait apportée à mourir à l'hôpital<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il était gros fumeur, l'assumait et n'avait pas peur des conséquences. En 2007, il déclare ainsi au magazine L'Express : Modèle:Citation

Engagements publics

Il se revendique « homme de gauche » sans soutenir un parti politique en particulier<ref>« Guy Bedos: "Copé me fait beaucoup de tort. C’est le plus grand humoriste du moment" », entretien, varmatin.com, 11 octobre 2012.</ref>. Il est désigné par ses adversaires comme l'un des représentants de la gauche caviar, alors que lui se voit comme appartenant à la « gauche couscous »<ref>« Guy Bedos, 77 ans et toujours "mal aux autres" », lecourrier.ch, 25 février 2012.</ref>.

Quelquefois en désaccord avec les idées de ses compatriotes pieds-noirs, il se sent Modèle:Citation.

Il est membre du groupe d'intellectuels qui s'oppose à l'extradition du terroriste italien d'extrême gauche Cesare Battisti après 2002<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dès 2008, il apporte son soutien à Yvan Colonna<ref>« Guy Bedos : Yvan Colonna subit "un acharnement pénitentiaire" », sur le site corsematin.com.</ref>.

Fichier:Guy Bedos Mouans-Sartoux (1).jpg
Guy Bedos en 2011.

À plusieurs reprises, il soutient les militants de l'association Droit au logement<ref>Guy Bedos s’invite sur le campement du DAL, leparisien.fr, Modèle:Date.</ref>. Il est membre de la Ligue des droits de l'Homme.

Membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité<ref>Liste des membres du Comité de parrainage, sur le site de l'ADMD</ref>, il s'implique régulièrement aux côtés de l'association et cosigne, en 2012, un appel aux candidats à l'élection présidentielle leur demandant de s'engager à déposer un projet de loi pour légaliser l'euthanasie<ref>« Euthanasie : des personnalités s'engagent pour "une loi d'ultime liberté" », Notre Temps/AFP, 22 février 2012.</ref>.

En octobre 2013, lors d'un spectacle, il invective l'ancienne ministre Nadine Morano, déclenchant alors de nombreux commentaires dans les médias<ref>« Le monde selon… Guy Bedos », Christian Gambotti, lenouveleconomiste.fr, 14 octobre 2013.</ref>,<ref>« Bedos/Morano : les humoristes, ça ose tout… », Isabelle Marchandier, causeur.fr, 16 octobre 2013.</ref>. Attaqué en justice par cette dernière, il est relaxé par le tribunal de Nancy<ref>« Nadine Morano insultée : l'humoriste Guy Bedos relaxé », l'express.fr, 13 septembre 2015.</ref>. Le Modèle:Date la cour de cassation déboute Nadine Morano de ses poursuites contre Guy Bedos<ref>« Nadine Morano a définitivement perdu contre Guy Bedos », europe1.fr, 7 juin 2017.</ref>.

Le Modèle:Date-, il déclare sur France Info : Modèle:Citation

À la primaire citoyenne de 2017, il soutient Arnaud Montebourg et déclare : Modèle:Citation Initialement nommé à la tête du comité de soutien de Montebourg, Bedos commence par refuser de le présider, puis accepte, avant de renoncer définitivement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il intervient de nouveau, de manière impromptue selon lui, lors de son dernier meeting parisien avant le premier tour, déclarant qu’il était Modèle:Citation. À cette occasion, il rappelle qu’il est contre le racisme sous toutes ses formes, tout en précisant : Modèle:Citation bloc

Guy Bedos vient soutenir Jean-Luc Mélenchon, qu'il avait déjà soutenu à l’élection présidentielle de 2012<ref>« Guy Bedos à Mélenchon : "Je veux bien être son impresario !" », liberation.fr, 5 juin 2012.</ref>, à la marche pour la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:|  }} }} République de La France insoumise, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il vote pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle, considérant que battre le Front national est « une urgence absolue »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il signe une pétition en soutien à Gérard Filoche, exclu du Parti socialiste à la suite d'un tweet jugé antisémite, en soulignant l'Modèle:Citation.

Condamnation

En 1995, Guy Bedos est condamné par le conseil des prud'hommes de Tours à verser des indemnités en dommages et intérêts pour avoir licencié « pour faute grave » un couple qu'il avait embauché pour s'occuper de l'entretien d'un château loué. Le comédien leur reprochait d'avoir utilisé un désherbant nocif et a affirmé que l'homme, Modèle:Citation, avait eu à l'égard de sa femme et de ses enfants Modèle:Citation. Le jugement du tribunal a requalifié le licenciement en Modèle:Citation, donnant droit à une indemnité de près de Modèle:Unité d'arriérés de salaires<ref>« Guy Bedos a été condamné, jeudi, par le conseil des prud'hommes de Tours », Libération.fr, 18 mars 1995.</ref>.

Filmographie

Cinéma

Longs métrages

Certaines sources le créditent à tort dans Carambolages (1962) de Marcel Bluwal.

Courts métrages

Télévision

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Documentaires

Théâtre

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Publications

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Distinctions

Notes et références

Notes

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Références

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Liens externes

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